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[RP super méga ouvert]La moitié de Bourges est en flammes !

Alleaume
[ Bourges, au palais Jacques Coeur ]

* Il était à mille lieu de se douter de ce qu'il se passait dehors. Alleaume se trouvait au Palais ducal, il avait décidé de remettre sa démission de la Prévôté, il ne cautionnait pas ce qui était en train de se produire. Cet enfumage de la Bourgogne avec un duel qu'ils n'avaient nullement l'intention d'honnorer. Le Berry était en train de se faire rouler dans la farine, cela crevait les yeux, mais le Duc ne semblait pas s'en rendre compte, ainsi que d'autres qui croyaient réellement que les Bourguignoles respecteraient leur promesse !
C'était bien mal connaitre le specimen : couard, grande gueule par devant, mais rien dans les braies !
Il ne quitterait pas le Conseil pour autant, il allait sans doute retourner s'occuper des mines, et cela lui convenait amplement, c'était un des postes qu'il préférait, tout le monde trouvait cela étonnant qu'on puisse aimer s'occuper du système miniers. Lui en tirait une satisfaction lorsque les chiffres étaient bons.

Un nouveau système d'entretiens des mines avaient été mit en place par le bien aimé Très Haut, le Duc devait donc surveiller avec constance que les mines avaient ce qu'il fallait pour être entretenue..Sinon le seuil de rupture pouvait provoquer de gros dégats pour le parc miniers.
Il gribouillait quelques trucs sur son parchemin, puis il entendit frapper à la porte de son bureau.. Qui pouvait bien le déranger en plein milieu de la nuit ? Le Duc d'Argenton ne répondit pas tout de suite, sa plume continua à gratter le vélin. Et puis ça tapa de nouveau ! Il lâcha un profond soupir, et posa sa plume.
"Entrez ! " *


* Il posa son regard sur la porte, et attendit avec impatience de voir qui pouvait oser le déranger pendant qu'il travaillait en pleine nuit dans son bureau. La flamme de la bougie vascilla lorsque la porte s'ouvrit, un léger courant d'air entra dans la pièce et la fit s'étteindre.
Le Duc entreprit de la rallumer, il ne voyait plus rien, ni la personne qui venait d'entrer... Il se leva alors et alluma la bougie à l'aide de celle qui était posé sur l'armoire. Il vit le visage d'un des pages du Palais. Les yeux de Alleaume se froncèrent. *


Votre Grâce...!! Une chose terrible !! Bourges est en feu, la moitié de la ville est en train de périr dans les flammes ! Il faut que vous quittiez de suite le Palais. Le Conseil et le Duc sont déjà sortit et les soldats sont en train de tenter d'étteindre le feu !

* Le Duc se laissa tomber en arrière, sur le siège derrière son bureau. Il n'en croyait pas ses oreilles, il était tétanisé par ce qu'il venait d'apprendre. Bourges était en train de brûler, comme Rome avait brûlé sous l'empire de Néron. C'était une folie. Qui avait pu faire cela ? Pour quel motif ? Autant de question qui se bousculait dans la tête de l'ancien Prévôt. Il fit signe à l'homme de le laisser, il ajouta qu'il allait ramasser ses affaires et quitter le château. Une fois que la porte fut refermé, il n'en fit rien. Il resta sur le fauteuil, les mains aggripés aux accoudoirs, il avait l'impression de se faire brûler de l'intérieur. Ce n'était que pure folie... Combien allait mourir ? Lui peut être aussi allait y rester.
Il se leva alors, et jeta un regard par la fenêtre, les flammes brillaient au loin dans la nuit, mais lui ne bougea pas, et resta enfermé dans le bureau*

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Capitaine des armées du Berry
Orian


Il avait voulu se relever pour aider à éteindre le feu, mais on l'allongeait déjà pour le soigner,
si la qualité de vie à Bourges allait baisser avec se brasier la rapidité des soins n'était pas sujette à la critique négative.
La douleur avait largement passé la limite du supportable une femme avait l'air de vouloir s'occuper de lui,
il connaissait sa voix mais n'arrivait pas à la voir la vision floutée par les larmes,
car oui il pleurait mais techniquement vous pleureriez aussi ! Et même Chuck Norris il écraserait une larme !

Qui était cette femme ? Il avait envie de hurler et de partir en courant ou même de se réveiller,
ça ne pouvait être qu'un cauchemar ! Cette voix, cette voix, il la connaissait c'était certain.
Doucement il tenta d'ouvrir les yeux mais l’œil droit lui faisait mal il le garda alors clos et ouvrit le gauche.


Orian !

Kate ?

Ca y est il pouvait la voir maintenant, il pouvait également voir le ciel rouge et flamboyant,
Zel trainait souvent dans les bas fonds et s'il avait brulé lui aussi ?
Et s'il était bloqué derrière une porte en feux ?
Malgré la colère qu'il éprouvait pour son cousin il ne souhaitait pas réellement sa mort. Pas encore du moins.
Elle n'avait pas eu le temps de lui appliquer tous les soins que le jeune Angevin tenta de se relever.


Zel ! Il traine tout le temps dans les bas fonds il faut aller le sauver, il doit y être à tout les coups !

Il avait à peine fini sa phrase qu'il retomba au sol comme une masse incapable de retrouver l'énergie pour se relever.
Et fixa Kate de son œil paniqué.

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Zelgius
Le Champlecy n'eut à attendre guère plus de quelques secondes pour se rendre compte que les gardes étaient plus occupés à se donner des ordres entre eux sans en exécuter un seul.

Aussi, il entra à contre courant à l'intérieur du domaine de pierre qui servait de siège aux dirigeants du Berry. Personne ne faisait attention à lui, qui ferait attention à un fou ignorant tout instinct de survie apparente ?

Le Vicomte avait déjà vécu ce genre de situation où chacun fuyait un endroit et qu'il se retrouvait le seul à vouloir y pénétrer pour parler à une seule et unique personne. Cette fois, il ne voulait pas parler à Nathan. Il voulait parler à Alleaume, celui sur qui ses paroles auraient le plus d'impact.

Incriminer la Bourgogne de ces explosions.

Plus personne dans les couloirs pour l'empêcher de monter les escaliers quatre à quatre hormis un page retardataire qu'il évita de justesse au détour d'un couloir. Celui au bout duquel se trouvait le bureau de celui que le Dément cherchait. Il ignora donc le page pour continuer son avancée en entendant les cris de terreur couvrant le crépitement des flammes et les ordres donnaient dans le but d'éteindre les flammes.

Lorsqu'il arriva devant la porte du bureau, celle-ci était fermée. Le brun ne prit pas la peine de frapper avant de l'ouvrir pour entrer et s'avancer vers la silhouette découpée au milieu de la fenêtre. Il reconnut celui qu'il cherchait : Le Conquérant.

Il s'arrêta à sa gauche après avoir contourné le bureau pour contempler avec lui la pièce de théâtre qui se déroulait sous leurs yeux.


La Bourgogne vient de nous déclarer la guerre. Plus rien ne nous empêche d'aller les écraser maintenant.

Il ne savait si Alleaume l'avait entendu, après tout, ses bottes étouffaient le bruit de ses pas comme à l'accoutumé. Mais il avait dû sentir sa présence. Et sa phrase ne finirait de toute manière pas dans l'oreille d'un sourd.
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Alleaume
* La cloche d'urgence ne cessait pas de tinter. C'était l'alarme du Palais Jacques Coeur. Lorsqu'elle retentissait c'était qu'une catastrophe avait lieu. La dernière fois que cette cloche avait retentit, c'était lors de l'été 1459, la guerre de Juillet retentissait par le tocsin.
Une guerre qui avait vu son lot de morts, de famines, et de destruction. Le fléau de la guerre était-il en train de s'abattre sur son beau Pays ? Il n'en savait encore rien, mais le spectacle qui se jouait sous ses yeux étaient en train de ravager une bonne partie de la capitale du Berry..
Le Niraco se recula un instant de la fenêtre et attrapa sa coupe qui se trouvait sur le bureau. Il la porta a ses lèvres, pour un peu plus il aurait levé un toast seul, mais devant la gravité de la situation il n'en fit rien. Déjà qu'il n'allait pas quitter le château, il ne fallait pas abuser. Pour une fois le Duc ne serait pas au devant des problèmes. Le Berry pouvait bien se passer de lui pour une fois. Après tout, il avait toujours servit le Berry.
Le château était en train de se vider, le duc et le conseil n'était déjà plus dans les murs, il ne devait rester que quelques pages qui devait s'affairer à sauver ce qui pouvait être sauvé des archives. Des milliers de parchemins allaient crâmer si le palais prenait feu. Ne serait ce que les greffes du tribunal..

La porte s'ouvrit derrière lui, il ne bougea pas.. Le courant d'air lui arracha un léger tremblement. Il se demandait qui encore se permettait d'entrer dans son bureau sans même frapper. Il sentit l'odeur du Dément se répendre dans la pièce, son aura été anxiogène, et on pouvait le sentir arriver. De ce fait, le Duc d'Argenton ne se retourna pas, il sentit l'air se frotter à son échine, et un second tremblement lui secoua le corps..
La voix du Dément à présent retentit dans les oreilles du Duc, tel un bourdonnement assourdissant... Bourgogne.. GUERRE...LES ECRASER MAINTENANT... Il ne comprit pas tout, simplement que la Bourgogne était l'instigatrice de la perte de Bourges. Il sentit la présence se rapprocher plus prêt, cette fois ci, Alleaume se retourna afin d'être sur que c'était bien lui.. Et ça l'était.
Que faisait-il ici alors que tout le monde était en train d'étteindre le feu ? Et surtout pourquoi venir le voir à lui, alors que la moitié de la ville était en train de périr ?
S'il le pouvait, il tuerait tout les Bourguignons qui passeraient sous ses mains. D'un geste le Duc fracassa le carreau d'un coup de poing, puis il en sortit sa main en sang.. Il se retourna et s'approcha de son bureau, il déchira un bout de son étoffe pour enrouler sa main dedans afin de ne pas perdre trop de sang. En quelques seconds l'etoffe blanche avait virée au rouge.
Puis comme si de rien ne s'était passé, le Duc se retourna vers Zelgius et parla d'une voix calme *


Tu ne vas pas eteindre le feu avec les autres ?
Rien ne m'étonne tu sais, alors que se soit la Bourgogne ce n'est qu'une preuve de plus que cette clique de chien galeux doivent périr les uns après les autres. George a trop longtemps tergiverser, les armées auraient du franchir la frontière depuis une semaine déjà. Maintenant il est trop tard, ils sont prêt à nous recevoir.. La vengeance est un plat qui se mange froid. Je ne suis pas pressé personnellement.
Mais je suis sur d'une chose, la Bourgogne va connaitre le pire, le pire qu'elle ne puisse jamais vivre.


* Allait eteindre le feu maintenant ? Non, toujours pas, il avait trouvé Zelgius dans son bureau, sans se douter que celui puisse avoir quelque chose avec tout ça. Il avait confiance au Dément, et il savait qu'il ne s'en prendrait jamais à son Duché. *
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Capitaine des armées du Berry
Imotep
La sueur perlait sur son front sous l'effet de la chaleur, puis s'évaporait avant de toucher le sol. Certains quartiers étaient perdus, il n'était même plus la peine de lutter. Ses supérieurs donnaient des ordres à tout va, mais eux aussi étaient dépassés par les évènements.

Saletés de Bourguignols,maugréa-t-il tout fort, s'en prendre à des civiles!

Lui essayait avec quelques soldats d'évacuer les maisons à risque et de secourir des habitants restés coincés dans les maisons en proies aux flammes qui s'étendaient vite de chaume en chaume.
Au bout de la rue il vit quelqu'un sauté d'une fenêtre. Pauvre corps rendue torche humaine qui s'écrasa sur les pavés en un hurlement [i]heureusement vite interrompu.


Des cris, de partout et de nulle part, s'élevaient dans cet enfer terrestre. Les gens couraient en tous sens en ce chaos innommable.[/i]

Des pleurs à sa gauche. Une petite fille criait à sa mère.

Hermance! Hermance est restée à l'intérieure!

OU EST-ELLE?! cria Imotep.

A côté des fourneaux... dit la mère hébétée.

N'écoutant que son courage Imotep fit un écart par rapport à son escouade et se précipita dans l'habitation.
Un homme tenta de l'arrêter mais trop tard.


La fumée était épaisse, le feu léchait les murs de toutes parts et allait bientôt l'entourer.
Il s'avança, vit le lieu indiqué, des linges étaient étendus, un enfant en jeune âge peut-être? Il commença à s'avancer.
Bruit sourd, une poutre au plafond tombe et le prend par devant, coupant net sa respiration. Le voilà sur le dos.


Pas comme ça!, s'essoufla-t-il.

Avec force malgré son épuisement il arrive à la retirer (des mois d'entrainement à l'OST ça!).
S'avance vers les linges étendus, tend la main pour fouiller, et ... se fait mordre.

Quoi?!

Hermance l'hermine se tenait devant lui. Coincée dans ses linges et s'enfuit sans demander son reste une fois un passage ouvert.

La recrue en reste bête. Une autre poutre, plus importante que la première en profite pour tomber. Le voilà sur le ventre maintenant. Le voilà sonné. Le voilà stupide. Le feu le lèche déjà.



Me sauve qui veut! ^^ Sinon j'arriverai bien à me réveiller ou à faire intervenir un personnage secondaire z'inquiétez pas les gens.
Zelgius
Un carreau ? Pourquoi pas. Après tout, le Champlecy non plus n'avait jamais aimé les fenêtres du Château Ducal.

Si il n'avait pas d'autres choses à prévoir, peut-être aurait-il, à son tour, perdu quelques gouttes de sang en "attaquant" un carreau. Mais il avait bien d'autres choses à prévoir : faire disparaître ce qui le liait à la destruction de Bourges, reconstituer ses stocks de feu grégeois. En parlant de ça, un instant il se demanda si le feu allait atteindre le quartier riche de la ville et surtout son hôtel.

Hôtel dont la cave était rempli de tonneaux de ce produit qu'il affectionnait.
Si le feu venait à les atteindre... Alors ce qui venait de se produire ne serait qu'une goutte d'eau dans un océan.

Éteindre le feu ? Pourquoi le Dément irait-il éteindre ce qu'il avait allumé ? Non, il ne lui dirait pas que ça venait de lui... Il avait besoin de la haine d'Alleaume pour faire supplier la Bourgogne et voir le Berry grandir.

Chacun avait sa vue de la protection du Berry. Les moyens différaient. Les fins étaient communes.


Tu es toujours là toi itou. Il y a assez de personnes se précipitant dans les flammes pour les arrêter, inutile que j'y aille.

Il ne répondit pas en ce qui concernait George, il avait participer à la chose. Dans l'ombre. Mais il en connaissait certainement plus que ceux qui étaient officiellement impliqué.

Que ce soit anui ou demain, la Bourgogne a fait un pas de trop. Ils se pensent à l'abri de nous, caché derrière les jupons de leur Reyne Borgne, mais il n'en est rien.

Il n'avait détourné le regard du feu durant tout ce temps. Le Champlecy avait une fascination bien malsaine pour cet élément instable qu'était le feu... Purgatoire. Punisseur. Rédempteur. Dangereux. Incontrôlable. Mais pour ses derniers mots il porterait ses saphirs noirs sur Alleaume.

Bourges brûle déjà. Nos forêts pourraient suivre dans quelques heures. Nous n'avons plus rien à perdre que nos vies et même ça, ils ne pourront nous les prendre. Ils ont peur de perdre leur confort, nous avons perdu le nôtre.

Un sourire s'esquissa l'espace d'un instant sur le visage du Vicomte.

Fais honneur à ton nom, Alleaume. Conquiers la Bourgogne dans leur sang. Montrons à tous ses chiens que le Berry ne mourra jamais !
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Alleaume
* Conquérir la Bourgogne ? Voila un dessin qui plaisait au Duc d'Argenton.. Depuis trop longtemps les Bourguignoles se croyaient au dessus de tout. Ce Duché n'était composé que de chiens galeux, si ce n'est quelques exeptions.. Certains avaient déjà oublié que le Berry était venu en aide à une certaine parti du Duc de Bourgogne.
Oui, le Conquérant avait réunit une troupe d'une trentaine de soldats pour aller soutenir sa soeur et le Duc déchu de Bourgogne, mais voila comment on vous remerciez, on met le feu à votre capitale, quoi de plus normal après tout ?
Les gens étaient des plus ingras, mais il se vengerait, la prochaine ville qui serait la proie des flammes seraient Dijon, cette ville des plus minables connaitrait le même sort que Bourges la belle avait vécu durant cette nuit sans fin.
Le Dément venait de lui faire remarquer qu'il était toujours là, ce n'était pas faux en soit.. Mais son choix lui était personnel, il n'avait pas envie de sauver la ville, avec un peu de chance certains mauvais allait peut être périr dans les flammes, des choose, et consort entre autre. Plus il y aurait de morts, plus la haine serait forte contre la Bourgogne, c'est ce que le Duc se dit. *


Je ne compte pas aller eteindre les flammes, ni même bouger d'ici, je pense. On ne peut pas toujours vouloir défendre le Berry envers et contre tout. Les maux qui frappent la ville aujourd'hui serviront à frapper la Bourgogne trois fois plus fort encore. Que brûle la ville ! Que périsse des centaines de gens ! Nous en tuerons des milliers en contre partie !
Il sera toujours temps de reconstruire plus tard, ainsi que de cicatriser les pertes liés à cet acte horrible.


* Sa main lui faisait mal, mais au moins, lorsqu'on lui demanderait ce qu'il avait fait durant la nuit, il s'empresserait de dire que les flammes avaient envahit l'endroit où il se trouvait, et que pour sortir, il avait du briser du verre, ceci expliquant cela. Le Duc d'Argenton ne mentait pas souvent, mais lorsqu'il le faisait, c'était avec perfection et maitrise. Le mensonge est un art que certains portent comme une tare en eux. Alleaume avait apprit à s'en servir avec subtilité.
Il serra sa main contre son ventre, la douleur lui irradiait le bras, mais qu'importe, ce jour il ne serait pas en train de crever brûler pour sauver des gens qui n'en valait pas la peine. Certains devaient mourrir aujourd'hui, c'était ainsi l'oeuvre du Très Haut. *


La mort emportera ceux qui doivent nous quitter. Le Très-Haut le veut ainsi, nous ne pouvons rien contre la divine providence.

* Ben oui vas y, parle à un fol de providence, tu es sur d'être bien entendu ! Il fallait bien se donner des excuses, et le Très Haut était tout indiqué pour cela. C'était la facilité, mais oui parfois il pouvait être un homme facile. Aussi facile que le Dément poubait l'être. Il savait le Niraco sanguin, rien n'était plus simple que d'éxciter les nerfs du Duc, et cela il ne pouvait le savoir mieux que personne. Ils se connaissaient fort bien déjà.
Oui la Bourgogne serait à genou, que se soit par ses mains où celles d'autres encore. *


La Bourgogne devra payer le prix de cet acte. Si cela ne tenait qu'à moi cette guerre serait déjà faites et terminé. Nous avions tout le temps nécessaire pour anéantir les armées ennemis, folie d'avoir attendu !

Que devons nous faire à présent ? Il nous faut fédérer le peuple contre notre seul et unique ennemi.

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Capitaine des armées du Berry
Zelgius
Le Dément avait mis le doigt là où il fallait pour que l'idée se fasse un chemin dans l'esprit du Conquérant. Il n'aurait pas besoin d'en dire plus, la haine était déjà présente. Il n'avait fait que la raviver.

L'odeur âcre de la chair brûlante commençait à entrer dans le bureau par le carreau brisé. A cette odeur ce mêlait celle de la fumée, étouffante. Et un arrière goût de souffre laissant supposer la présence de l'accélérateur incendiaire.

Un profonde inspiration plus tard, le Champlecy reprit la parole.


Du souffre. Ils ont utiliser ce qui brûle longtemps. Du feu grégeois.

Ce n'était pas une question, il savait ce qu'il avait utilisé. Mais au vu du nombre de choses connues du Vicomte, Alleaume ne se demanderait certainement pas d'où il connaissait l'odeur du souffre...

La réponse était direct à l'annonce du Niraco du désir de voir certaines personnes périrent dans les flammes. Le Champlecy appréciait cette idée, nombreux étaient déjà morts. Nombreux périraient encore. La question était de savoir si ceux qu'ils auraient aimé voir brûler en ferait parti.

L'intérêt du Dément était revenu sur la fenêtre et la peinture qu'elle dissimulait.


Ne trouves-tu pas que cet incendie a quelque chose de beau.

Il se parlait plus à lui-même et à ce qu'il y avait dans son esprit qu'à Alleaume. Mais sa fascination avait pris le dessus sur certaines choses plus... Terre à terre !

La Bourgogne, ses alliés, les traîtres... Tous finiront par payer. Ils n'ont plus aucune excuse. Et n'en auront jamais plus.

Lorsqu'Alleaume lui demanda ce qu'ils devaient faire à présent, le Champlecy quitta définitivement la fenêtre et se tourna vers Alleaume.

Ce que nous devons faire ? C'est pourtant simple. Il faut que nous redéfinissions le Berry. Que plus personne ne nous marche dessus. Jamais. Et pour ça, il nous faut un symbole. Un symbole qui définira l'Indépendance. Pour fédérer les Berrichons il nous faut une tête.

Le Champlecy posa la main sur l'épaule d'Alleaume avec un léger sourire quant à l'avenir qui se dessinait.

Dijon brûlera et leur duché sera sauvé de leur folie. Nous les mènerons à l'Indépendance. Nous nous en servirons de tapis pour notre liberté.

L'idée était là. Elle était insinuée. Peu importait maintenant le temps qu'il faudrait pour en arriver à la fin de leur entreprise.

Trouve Nathan. Retrouvez-moi sur la place publique lorsque le feu sera contenu.

Après ses quelques mots, le Dément s'en retourna vers la sortie du bureau et se tourna une dernière fois vers Alleaume.

Souviens toi de la promesse faite à ma soeur.
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Arnak
Pendant ce temps là, dans la belle ville Sancerroise...


Po.. POLLLLLLL!!!! Z'ETESSSS OUUUUUU???

AH!!!! Z'EST TOI! MONTE PAS... MAIS MONTE PAS ZUR LA TABLE!

T'Zai qu'on z'dit qu'Azharrrr il a z'un carrosse rose... et qu'il ze maquiller ERF ERF ERF!

Les femmes z'bourgui' elle doivent z'e languir de vrai gars!!!

M'enfin on z'en fout ON Z'boit d'la poire Frelaté vu qu'on est démobilisééééé et qu'on z'fait chierrrrrrrr!!!

SANTEEEEE AU TAVERNIERRRRR!!!! C'EST LA SANTE PAR LES PLANTEEEEE ERF ERF ERF


les temps est longgggg et les bourse d'ecus se réduise, la poire et la cervoise coule a flot a Sancerre, le tavernier n'arrive plus a les tenir! C'est le BORdEl a Sancerre!
Asterie
Asterie était allée rendre visite à Sœur Bénédicte, elle était responsable d’un orphelinat dans les quartiers de Bourges. Elle y passait une fois par mois pour voir les enfants et s’assurer que tout allait bien.
L’orphelinat comptait une vingtaine d’enfants de moins de 12 ans après cet âge ils étaient placés chez des maîtres en tant qu’apprentis.

Elle avait soigné une enfant qui était tombée elle c’était cassé la jambe, elle l'avait été remise en place mais la gamine aura des séquelles, elle boiterait surement toute sa vie...

Cela ne lui rapportait rien juste peut être un peu de satisfaction personnelle et puis peut être pour quelques instants un peu de réconfort et d’attention à des enfants que personnes à part Sœur Bénédict ne se souciait. Il faut dire qu’il y en avait des centaines dans Bourges et surtout dans ses quartiers.
Sœur Bénédicte faisait ce qu’elle pouvait mais les temps était dur et beaucoup traînaient dans les rues à mendier, ou parfois à voler mais ils rentraient à l’orphelinat pour y dormir.

Sœur Bénédict était aidé parfois par une femme qui avait eu de la chance, après avoir fait partie d'un de ses enfants, elle avait été embauché dans une maison pour y être domestique, puis était devenue blanchisseuse, La vie l'avait rattrapé elle avait eu un enfant hors mariage le père l’avait laissé et n’avait jamais voulu reconnaître l’enfant. Sœur Bénédict l’avait aidé en contrepartie ,elle l’aidait à l’orphelinat en faisant du ménage .

Sœur Bénédict était un peu inquiète, la jeune femme passait tous les jours une heure ou alors parfois un peu plus mais passait toujours , pas aujourd’hui .

Sœur Bénédict avait demandé à Asterie si elle pouvait passer chez elle c’était sur son chemin. Asterie avait hésité, elle avait déjà pas mal de travail si en plus elle devait jouer les messagers …Devant l’inquiétude de Sœur Bénédict Asterie avait accepté après tout pourquoi pas.

Elle fût bousculé par un homme qui hurlait " y a le feu, Bourges est en feu !"

Asterie réalisa que Bourges était en effet en flamme .Par Aristote!! elle se précipita pour voir si la jeune femme était bien chez elle, n'étant qu'a deux pas de chez elle.Elle espérait que non...

Arrivée devant la maison elle aperçue la mère et la fille .

Vous allez bien Que Aristote soit loué , partez vite ….

Dame Asterie mais que faites-vous là. ?

Je venais voir si vous alliez bien je l’ai promis à Sœur Bénédict maintenant partez !.

NON ! NON ! Je peux pas Hermance elle est dans la maison !

Hermance ?

Oui c’est son hermine.

Partez d’ici il est trop tard voyez comme le feu s’étend.

Mais l’homme !

Quel homme !

Un homme un soldat je pense, il est entré et …

Et ?

Et il est plus ressortit.

Hermance ! J’veux Hermance !

Asterie regarda autour d’elle que faire ! Elle n’était en rien soldat , et le feu avançait et elle cria .

A l’aide ! à l’aide ! personne ne réagissait dans toute cette panique , des cris , des pleurs , du bruits , la fumée , la chaleur….
Elle ne sut pas ce qui lui avait pris, est ce qu’elle le saura un jour seul Aristote lui dira.
Elle prit un linge le mouilla et entra dans la maison elle n’était pas complètement bruler et puis par acquis de conscience si elle ne voyait rien elle ressortirait.
Elle entra la chaleur était étouffante. Heureusement elle était vêtue de peu de jupon pour être plus à l’aise et puis pour éviter de se salir de trop car avec les ruelles qui étaient plein de crottins de cheval, de détritus , d’eau usées…
Elle aperçut une silhouette regarda en l’air une poutre allait céder il fallait faire vite. Elle leva la poutre qui barrait son chemin, elle n’était pas très lourde. Puis s’approcha de l’homme .Le feu commençait à l'atteindre Elle prit un linge et étouffa le feu , mais elle s'avait qu'il fallait faire vite .


Messire vous m’entendez !

Elle le retourna rapidement entendit un gémissement. Ni une, ni deux elle lui attrapa les poignées et le tira de toutes ses forces en le traînant sur le sol. On verra après pour les quelques hématomes occasionnés. Et après on la prendra pour une faible femme ! Elle toussa ...
Aller un poids mort !
Que vous êtes lourd ! par Aristote je vais pas ...
Un homme vint l’aider pour les derniers mètres.
Elle sentit enfin l’air frais, si l’on peut dire, mais après cette fournaise c’était très appréciable.


Ai..Ai…Aider moi dit ‘elle d’une voix rocre . elle toussa .

Il …Il faut l’allongé et l’emmener ailleurs. Elle laissa l’homme s’occuper du blessé le temps de reprendre son souffle…

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Alleaume
* Le Duc inspira l'air nauséabonde, c'était une vrai horreur une odeur pareil. Pour un peu il allait tourner de l'oeil. Il faut dire que l'odeur du cadavre brulait, il n'y avait rien de pire, c'était une des choses que le Duc ne supportait pas. Le sang, et la torture cela ne le dérangeait pas, mais sentir cette odeur qui vous prend les tripes... C'était au dessus de ses forces, mais il était maintenant trop tard, le carreau étant brisé,l'air et la fumée pouvait entrer dans la pièce.. Pendant combien de jours il devrait supporter l'odeur de la mort ? Pour peu que le Palais ducal soit aussi ravagé par les flammes...
Zelgius semblait bien s'y connaitre vu les mots qu'il utilisa. Alleaume ne connaissait rien en incendie, mais apparemment la méthode utilisait semblait être la meilleure.
Le Niraco arqua un sourcil à l'écoute du Dément, il ne lui dirait pas, mais il trouvait le spectacle presque fascinant, pour un peu il serait restait ici à suivre cela de prêt. Ils étaient au première loges, en haut d'une des tours, au loin ils pouvaient voir le brasier s'étendre petit à petit au reste de la ville. *


Je me suis souvent demandé ce que l'Empereur Neron avait rescentis en voyant sa ville bruler.
C'est fou ce que le feu peut faire comme ravage.. C'est une arme qu'on n'utilise pas assez souvent dans les guerres et pourtant elle produit des dommages qu'on ne réalise que.. Que trop tard !


* Puis le Dément s'emballa, il menaça la perfide Bourgogne, et lui demanda de le rejoindre avec Nathan sur la place publique. Il en avait presque oublié le beau blond avec tout ceci ! Où se trouvait-il ? Il espérait ne pas apprendre que le Duc de Peya avait succombé dans les flammes, pas lui. Pas le troisième. Son regard était anxieux, le Dément pouvait le sentir certainement. tout comme lui pouvait sentir le Dément arriver dans une pièce sans même le voir.
Il attrapa sa cape, et la mit autour de lui. Le capuchon fu aussi mit, il voulait rester discret, pouvoir bouger sans que qui que se soit ne vienne le voir.. Il ne voulait pas être reconnu a travers les rues.
Zelgius était prêt à partir, puis il rappela à la mémoire du Conquérant, la promesse qu'ils s'étaient faites. Il acquiesca d'un signe de tête. *


Je m'en souviens ne t'en fais pas.

* Sur ses mots, il sortit à sa suite, capuche sur la tête, les couloirs étaient vide, le tocsin continuait son travail.. Sait-on jamais après tout que deux anciens ducs de berry se trouvait dans le castel a bavasser alors que Bourges était en prise avec les flammes de l'enfers.
Il courru aussi vite que possible, il espérait ne pas arriver trop tard. Il voulait voir son visage, entendre son rire. Pouvoir le serrer dans ses bras pour être sur qu'il allait bien. Après quelques minutes, il arriva dans le quartier où se trouvait l'hotel particulier du couple ducal, il se mit alors à hurler le nom de celui qu'il cherchait. Il fallait qu'il le trouve à tout prix. *


NATHAAAAAAAAAAAN ! NATHAAAAAAAAAAN ??!! C'est Alleaume, ou es tu ?!
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Capitaine des armées du Berry
Ouaismaisbon
Le bedeau de l'Archidiocèse de Bourges faisait comme tout les autres moutons. Il courrait vers une issue de secours. L'aile droite du Palais Archiépiscopal avait flambée. En plein travaux ubuesque de l'Archidiacre, les échafaudage avait pris feu, comme s'il s'était agis de paille. Eudes désapprouvait cette construction pharaonique qui consistait à offrir trois salles de plus pour les réception et une chapelle dédiée à Saint Nicolaïde. Tout ceci n'était qu'accessoire.

Dans sa besace, une ciboire en or qu'il avait réussi à chaparder avant que le feu ne vienne tout ronger. En courant dans la rue, envahie d'une fumée noire et acre, qui lui arrachait les poumons et lui brûlait les yeux, il ne pouvait que contempler l'Enfer Lunaire descendu sur Terre. Il se murmurait que c'était les Bourguignons les responsables. Une guerre aussi stupide que provoquée disait on aussi. Et qui aujourd'hui faisait flamber Bourges la Magnifique.

C'était bien décidé, Eudes allait se barrer loin de ce pays étrange. En Italie, bien plus belle. Auprès d'artistes reconnus qui créaient de leurs doigts fins les futurs merveilles des Royaumes Aristotéliciens. Ou peut être irait il à Jérusalem, histoire d'aller taper du Païen. Une chose était sûre, il faisait désormais trop chaud pour rester en Berry.

Les maisons s'écroulaient les unes sur les autres, comme un château de carte illuminé de toute part. Et le bedeau tentait de rester au milieu de la rue, pour éviter les poutres et les brindilles de paille enflammées qui descendaient du ciel, telles une pluie ardente. Avançant vers un quartier plutôt épargné, il se permit de souffler, le gros du danger était passé.

Il retint un cri d'horreur en voyant sur le sol le corps inanimé d'un homme. Et cet homme, il le connaissait. Il le reconnut à la monstrueuse chaise à roulette qui trônait, vide, à côté du cadavre. L'Archidiacre Constantin de Noldor. Son patron. Reposant à côté d'un râteau abandonné. Le pauvre homme avait visiblement été écrasé par la foule des berruyers tentant de s'enfuir par cette ruelle, à l'abris des flammes. En s'approchant, le bedeau découvrit son cadavre souillé. Les bras écrasés et enfoncés dans la boue, sa tignasse blonde salie par les cendres, son visage comme illuminé. Il s'enfuyait avec une partie du trésor de la Cathédrale de Bourges, lui, simple bedeau à moitié affamé, et il découvrait en prime son patron mort étalé sur le sol. C'était comme si Aristote lui avait offert un gros cadeau, pour son anniversaire. Un fin sourire se dessina sur le visage d'Eudes. D'un violent coup de pied, il frappa le Noldor au visage. Il ne respirait plus, il ne bougeait plus. Ses yeux étaient vides de toute vie.


raclure.

Non il ne l'aimait pas. Cet homme immonde, qui lui avait refusé une place de secrétaire sous prétexte qu'un membre de sa famille allait occuper le poste. Eudes crevait la dalle, Constantin l'avait rejeté dans la pauvreté. Il ne le haïssait pas. Non. Il faut bien comprendre le contexte. Eudes n'avait plus rien à prouver, plus rien à perdre, plus rien à donner. Le Noldor n'était qu'un des nombreux cadavres peuplant Bourges désormais. Et il avait plutôt de la chance, l'Archidiacre. Il n'était pas carbonisé.

Un cri monta d'une maison avoisinante. Une mère couverte de suie sortit en vitesse de sa maison, tenant en ses bras un tas de linge. Un enfant mort, sans nul doute. La vie était infecte.

Eudes cracha sur le cadavre de son ancien patron, et, à toute vitesse s'enfuit hors de Bourges.
Kateline
Kateline eut à peine le temps d’attendre que son intendant revienne avec son barda pour soigner Orian. Il était revenu avec quelques volontaires, tous perdus face à l’enfer qui se déroulait sous leurs yeux stupéfaits, le feu gagnait dangereusement du terrain derrière elle.
Si les gens ne se bougeaient pas bientôt Bourges ne serait plus qu’un vaste champ de cendres.


Bougez vous ! Allez aidez l’OST !

Hurla-t-elle afin de les secouer. Sebastian lui ne bougea pas et lui dit…

Je n’ai pas trouvé ton ami Kate, la ville est en proie à la panique, autant trouver une aiguille dans une meule de fo….

Il n’eut pas besoin de terminer sa phrase qu’elle aboya à son attention.

J’veux pas d’tes excuses, j’ai b’soin de lui là ! Vas l’chercher, maintenant !

Et Sebastian de repartir à la recherche du compagnon de sa patronne et amie.
Son « patient » se débattait déjà, prêt mentalement à repartir, sans doute des restes d’adrénaline lui permettaient de pas ne pas rester figé de douleur.


Orian reste calme quelques secondes ! Norf de norf ! Je vais te faire plus de mal qu’d’bien si tu continues, calmes toi !!!

L’Ebène drapa ses brûlures les plus graves, son visage en premier lieu, avant que le blond calciné ne tente de se relever…

Zel ! Il traîne tout le temps dans les bas fonds il faut aller le sauver, il doit y être à tout les coups !

Et retomba sur ses épaules à peine le dernier mot sorti de sa bouche. Kate savait pertinemment que le Rose Noire resterait sans doute cloué au lit pour les jours à venir.
La partie droite de son visage partait en lambeaux de chaires. Et d’autres brûlures avaient fait leur œuvre sur le corps du garçon.
Étonnant qu’il ne fût pas encore assommé par la souffrance.


Je sais ! Mais toi tu ne vas nulle part, je vais essayer de voir si quelqu’un ne l’a pas vu et aider ceux qui peuvent encore l’être…

Déjà des corps s’empilaient non loin d’eux, autant que les blessés ou les grands brûlés. Elle se sentit impuissante face à la catastrophe qui se déroulait sous yeux.

Je dois y retourner…

Elle abandonna Orian là où elle l’avait soigné et fendit la foule qui essayait de s’échapper des flammes. Et là elle réalisa, Zelgius.
Si Nathan était le prince de Bourges, le Dément lui était bien celui des bas-fonds. Et ce dernier était le seul à être en possession de feu grégeois, en tout cas à sa connaissance.
Un feu qui s’immisce n’explose pas et ne se propage pas aussi vite, sauf si…

Son sang ne fit qu’un tour, et si Zel était à la base de tout ça ? Et si le Dément avait encore frappé ?!
Une colère sans nom submergea Kate alors qu’elle arpentait les rues enfumées, son linge sur la bouche, alors qu’elle cherchait à qui elle pourrait venir en aide.
Elle connaissait parfaitement le plaisir qu’avait son parrain à réduire les choses en cendre. Que ce soit des corps, une taverne, ou… Bourges ?

Elle s’insinua dans une chaîne visant à ralentir l’avancée du feu, passa les seaux d’eau les uns après les autres. Sa tête bourdonnait, les cris de désespoir, les hurlements de douleur, l’odeur de la mort qui se répandait et ces cloches qui ne cessaient de sonner commençaient à la rendre folle.


Quelqu’un a vu le Dément ? Hey ! Toi, toi et toi ?!! Vous avez vu le Dément par ici ?

Mais tous répondirent par la négation…
Elle poursuivit alors son ascension, tant bien que mal les flammes léchaient les murs des habitations, il n’y avait plus grand-chose à sauver à cet endroit.
Et elle tomba sur Asterie, qui semblait fort éprouvée.


Asterie ! C’est Kate ! Ne restons pas ici, ou nous mourrons…

Elle prit la baronne par le coude et l’entraîna vers un air plus respirable. Au passage sa manche prit feu…
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Olivier..levasseur
Il était étendu sur toute sa longueur, allongé dans une herbe haute aux alentours proche de la capitale, ses yeux naviguaient d'un nuage à l'autre, se laissant porter par ses rêves et les plus douces pensées pour sa douce. Bercé par le chant des oiseaux qui partageait visiblement ce moment de bien être.

Une main fouille sa poche pour en extraire un tissu, qu'il porte à son visage.
Un tissu aux parfums de sa douce dont il s’enivre tel une drogue, un tissu délicatement subtilisé après une nuit enflammée.
C'est l'esprit léger comme une plume et libre comme l'air qu'il se laissait lentement glisser dans un rêve ou sa belle viendrait surement l'y rejoindre.
Un vent léger et chaud, voir inhabituellement brûlant caressait son visage, insouciant, un sourire aux lèvres il tombait lentement dans un sommeil profond et réparateur, son corps se faisait lourd, ses paupières tout autant lorsque soudain, des cris lointain..., une cloche qui sonne... des cris visiblement d'horreur le sortirent violemment de sa torpeur


Doucement l'air se retrouva vicié par une odeur de bois brulé, l'atmosphère devint pesante, le ciel de l'été s'assombrit lentement, virant d'un bleu azur à l'orange noirâtre, coupant d'un épais nuage de fumée les rayons d'un soleil caniculaire qui caressait sa peau dénudé...

Une horde d'animaux affolés quittèrent les lieux en toute hâte, fuyant tous dans la meme direction, les chants des oiseaux laissèrent la place à des cris qui se faisaient de plus en plus présent, plus audible.

Au feu, au feu, au feu!!!!

Olivier se releva d'un coup, la peur s’immisça violemment en son ventre, il n'en croyait pas ses yeux, son regard se portait sur Bourges en proie aux flammes qui léchaient avec une rapidité invraisemblable les bâtiments et surement déjà les chairs meurtries des habitants. Des souvenirs d'enfance, ou plutôt des cauchemars remontèrent à la surface, le paralysant, le privant de tous mouvements quelques instants.

Puis une seule pensée

Une pensée si violente qu'il fallait l'évacuer de toute urgence, pris de nausées, il tomba à genoux, un seul mot ne put sortir de ses entrailles, hurlant son prénom

KAAAATE


Courir, courir vite, plus vite encore, courir à en perdre haleine, retrouver Kate
Ou peut elle être?

La ville n'avait déjà plus de visage, tout comme ses pauvres âmes errantes défigurées par les flammes ou des fumées ardentes, corps à moitié mort dont la douleur ne pouvait s'exprimer que par des râles, ou des gestes désordonnés, le feu ayant la plus part du temps souder les bouches comme pour laisser les flammes finir leur besognes en dévorant les presque dépouilles de l’intérieur.


KAAATTTEEEE, KAATTTTE OU ES TU?

Un peu plus loin il crut la reconnaitre, il retourna la femme presque violemment en lui prenant l’épaule... et puis non, ce n’était pas elle. Il n'eût pas le temps ni meme l'idée de s'excuser... La femme hébétée restait debout devant lui sans l'ombre d'une expression sur son visage, comme déjà morte avant que les flammes ne l'avale, un nourrisson sans vie qu'elle tenait dans ses bras fermement, comme pour ne pas lui voler une deuxième fois, expliquait surement son attitude funeste.
Olivier continuait à arpenter les rues enflammées, se résignant parfois à ne pas emprunter celle qui n’étaient déjà plus qu'amas de cendres, de flammes qui se laissaient mourir ayant réalisées leur mission macabre et de cadavres jonchant ce qui autrefois furent des rues étroites et vivantes.
La panique submergeait les lieux, l'odeur des corps carbonisés envahissaient son âme , ravivant ses plus affreux souvenirs.
Seul ici et là quelques hommes et femmes valides, courageux et surement inconscients se donnaient la main pour tenter de maitriser les flammes et sauver ce qui pouvait encore l'être dans un capharnaüm innommable.

Ses pas se faisaient plus lent, ses muscles tétanisés par le manque d'air pur.
Les rues vierges furent rapidement envahies par des fumées brulantes et toxiques qu'il respirait bien malgré lui, le tissu imbibée d'eau qu'il avait trempé dans le seau d'un pauvre diable lui permettait tout de fois de poursuivre sa recherche, la visibilité se faisait moindre et tout en se frayant un chemin vers l'endroit ou il pensait trouver Kate, il se cogna contre un homme qui semblait tout autant perdu que lui et à la recherche de quelqu'un.

La chance visiblement était de son coté, l'homme en question n’était autre que Sebastian

Il le prit par les épaules et le secouant


Sebastian, dis moi, sais tu ou se trouve Kate?
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Asterie
Asterie toussait la fumée lui rentrait dans les narines. Elle cherchait à reprendre son souffle.

Norf ! de norf ! Merci je ne pouvais plus !

Mais qu’est qui lui avait pris était ‘elle stupide au point de risquer sa vie pour une personne qu’elle ne connaissait pas et si elle ne l’avait pas vue, et si une poutre lui était tombé dessus…
Elle n’en avait fait une fois de plus qu’à sa tête sans réfléchir avait foncé !
Elle était encore dans ses pensées quand elle entendit la petite fille crier de
joie Hermance ! Hermance !

Elle regarda la bestiole ouvrit de grands yeux qu…Quoi c’est pour cette bes… toussa, bestiole que …Une hermine, risquer sa vie pour une bestiole pareille ! C’est trop bête, puis elle pensa à l’hermine de son filleul et se rendit compte qu’il aurait fait pareille pour sa bestiole. Il faut dire qu’elle le suivait partout,
Elle posa les yeux sur l’homme allongé à terre qui respirait à peine …
Elle fît un pas puis entendit son nom se retourna et aperçue Kateline .


Kat ..Kateline que je suis heureuse de te voir, que fait tu ici ? N’aurait tu pas un peu d’eau j’ai …toussa j’ai la gorge un peu irrité. Et il faut examiner cet homme je ne voudrais pas avoir risqué ma vie pour le laisser comme cela.
Oui, oui je te suis. Merci tu es… Attention!!!
elle s’écarta de la jeune femme ta manche. Elle ne sait pas ce qu’elle prit un linge, un sac de jute ou autre chose en tout cas cela lui permis d’éteindre le feu.

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