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[RP Ouvert] La Poste — Parce qu'on le vaut bien.

Satyne
Citation:
Hep,
Salutations,

Quel départ en Berry ? Qui vous a causé de ça ? C'pas vrai... Impossible d'envoyer des courriers sans que les gosses du village foutent le nez dedans !

Mon départ est simple, ouais j'suis encore trop sympa pour l'expliquer : j'ai foutrement envie de déboîter la tronche de Thymothy. Ce type est un gros nase qu'on se le dise. Et l'autre mièvre d'Asphodelle de concert. Donc pour m'éviter d'être à nouveau virée du conseil comtal parce que je lui ai sauté à la gorge (ouais là j'ai été virée 48 heures) et bien je me casse ! Quand les Toulousains comprendront que le parti d'Asphodelle rassemble une clique de pourris qui se servent de tout et n’importe quoi pour avoir des informations et ensuite viennent chouiner parce qu'on est méchants avec eux, peut-être que le Comté avancera. Asphodelle en comtesse n'a créé que des problèmes. Rien n'a avancé sous son règne, et tous les conseillers ont fini par se liguer contre elle parce qu'elle n'entend rien ni personne hormis ses propres idées. C'est pas ça être Comte. Il faut donc se poser les bonnes questions : pourquoi une dizaine de personnes préfèrent se barrer pour l'éviter que de bosser avec elle ? Elle n'est pas la victime. Elle est la cause de tout.

Donc j'ai choisi de rejoindre ma Patronne, Scath sur la route. Mais d'abord je dois faire un crochet par le Berry. J'ai une tombe à honorer. Voilà, content ? Je ne vais certainement pas rejoindre un de ces clans disparates qui brigandent dans le coin, si vous étiez inquiet pour mon devenir. Mais je suppose que votre question était de la curiosité et peut-être le désir de dire "ha je le savais ! elle retourne au brigandage !" Et bien non. Non parce que Scath Von Frayner m'a fait confiance. Non parce que Agnès de Saint Just m'a fait confiance. Non parce que Bouillon m'a fait confiance, et Burnes aussi. J'ai le coeur lourd de partir. De laisser Simeon et Calico. Mais tout ceci n'est plus compatible avec ce que je suis. Il faut parfois penser à soit. Même si c'est douloureux.

Occupez vous bien de votre ville. Ouvrez les yeux sur les agissements de certains. Soyez prompt à être juste. Vous serez alors un grand maire, et peut-être un bon politicien.

Sat'
O. M.

PS/ il me faut cette foutue liste des villageois tous les jours, le plus tôt possible. Si vous ne pouvez pas je demanderai à Valar. Il la déposera à la prévôté.
Valarinirakus
Citation:
A Satyne, ancienne prévot des maréchaux,

Nous vous avons accueillis à foix et j'ai accepté votre demande de logé à la caserne le temps de votre séjour, ce qui est normal.

MAIS DE QUEL DROIT VOUS AVEZ OSEZ REPRENDRE LE DORTOIR EN ROSE,VIOLET ET AUTRE COULEUR.

C'est bibi qui va encore devoir s'y coller pour tout remettre comme avant.
En plus c'est quoi sur le mur gauche que vous avez dessiné, c'est bizarre, et pourtant je suis doué pour décrypté les dessins hein.

La prochaine fois que vous passerez à la caserne pensez à demander l'autorisation avant de laisser divaguer votre esprit pendant vos pauses.

Autre chose encore, on touche pas A MA HACHE ! j'ai passer deux heures à la chercher, normalement elle est toujours prêt de la forge de la caserne et là pafffffff plus rien.
MA HACHE C'est SACRE.

Si si elle est une égratignure je vous demanderais dédommagement je préviens.

Cordialement,
Valar entrain d'inspecter sa hache.

_________________
Satyne
Citation:
A Valaritrucmuch (votre nom est trop long !), soldat fuxéen, le seul, l'unique, le plus beau, celui qui en jette,

Je confesse devant Vous, tout puissant, ma mesquinerie. Oui ! J'ai repeint le dortoir. Non pas par amour du rose, du violet et du turquoise mais bien par amour de votre personne. Notre nuit de débats et d'ébats restera à jamais graver dans ma caboche (même si nous n'avons eu que le temps de retirer nos bottes avant de nous endormir comme des masses, la promesse de ce que nous allions faire me laisse encore pantoise). D'ailleurs, le petit gribouillis illisible représentait des coeurs. Mais après j'ai eu honte et je les ai griffonné. Vous me faites virer guimauve ! La honte.

Je n'ai osé l'expliquer à Simeon et je lui ai servi une fausse excuse. Mais pour dire vrai mon départ de la prévôté, de Foix, du Comté n'est dû qu'à votre faute. Vous me changez. Et là où seul la bière et le saucisson remplissaient mon coeur, votre trombine vient s'ajouter à l'addition. C'est perturbant.

Je ne cesse de rêver de hache. Que je coupe du bois. Que je tranche des têtes. Que je m'en cure les dents.

En parlant de hache... Dos à la porte de la caserne, trois pas sur la gauche, vous longez le muret de l'enceinte jusqu'au tonneau, puis quatre pas vers le soleil. C'était juste une p'tite blague...

A jamais,
Satyne
Ishtara
Citation:
A vous, Votre Excellence Asphodelle di Césarini, Chancelière par Intérim de Toulouse
De nous, Ishtara Von Wittelsbach

Salutations et Paix,

Comme convenue, je reprends ma plume pour vous avec un peu de retard, veuillez m’en excuser, mais j’ai préféré prendre un peu plus de temps pour mon installation à Castres. Le voyage fût bon, sans encombre, depuis Mauléon et c’est donc entiers que nous sommes tous arrivés.

Je vous remercie encore d’avoir fait le nécessaire afin que nous passions les frontières sans soucis également.

Comme vous me l’aviez proposé, j’aimerais pouvoir vous rencontrer afin de m’entretenir avec vous pour une éventuelle candidature au sein de votre Chancellerie. Votre jour sera le mien.

Que le Très Haut et Saint Michel veillent sur vous.

Le quatorzième jour du mois de juillet mille quatre cent soixante deux
Rédigée depuis Castres



_________________
Asphodelle
Citation:
De moi, Son Excellence Asphodelle di Césarini, Chancelière par Intérim de Toulouse
A vous, Ishtara Von Wittelsbach,


En avant Guinguan, en route Simone !

Je vous fais parvenir votre clé demain sous pli secret.
Préparez ces questions ci je vous prie :

- savez-vous parler d'autres langues que l'italien?
- êtes-vous prête à garder vos contacts pour Toulouse?
- êtes-vous allergique aux chats?

Bien à vous, à très vite

Asphodelle DiCésarini

_________________
Paquita
[Tolosa, les quais.]

Tandis que ses compagnons déchargent le fret, Paquita prétexte d'un courrier urgent pour échapper à la corvée.



Bien cher Kaos

Tu vas être content !
Nous rentrons de Bordeaux avec de quoi te donner du travail.
Tu sais l'attachement que nous avons pour Castel, cette ville qui fut la nôtre durant des années.
Et bien, nous avons décidé de te prêter main forte et de faire en sorte que personne ne passe à côté des portes que tu as fait ériger. Comment, me diras-tu ? Tout simplement en montant des murs, hé !

J'espère que tu vas bien et que tu te la coules douce. Parce qu'après notre passage, tu risques d'avoir du travail ! Repose toi en prévision.
Remarque, une fois les murs montés, vous ne craindrez plus les routiers comme l'abject Namay qui pilla notre belle cité. je dis notre, tu vois, j'ai du mal à oublier le bon temps passé avec vous.

J'ai repris mes activités d'escorteur pour empêcher d'infâmes fredains de s'en prendre à de braves gens. Et, vois comme les choses sont bien faites, j'ai rencontré un groupe de bons voyageurs qui s'en veulent aller en Languedoc pour y faire bâtir leur navire !

Justement, c'est ma deuxième activité ! T'ai-je raconté que la Poséïdonie, la compagnie de matériaux pour la construction navale, est en plein essor ?
Préviens Quiche que si elle a du bois à me céder, je me ferai une joie de l'en débarrasser à bon prix. On a tojorn besoin de mât, n'est ce pas ?!

A bientôt

Paquita


Un coup d'oeil à ses camarades de route la renseignent, le déchargement est presque terminé. Elle prend le temps de remuer mollement son courrier pour en faire sécher l'encre. Avec la chaleur qu'il fait, celle-ci est sèche depuis bien longtemps, mais les autres ne le savent pas. Elle attend le dernier ballot pour expédier sa lettre et se diriger vers les autres.

Ayé ?! Fini ?! Ben, l'est point trop tôt ! En route, on nous attend !
_________________

Kaos


ma chere Paquita

quel plaisir de te savoir de nouveau parmi nous !
Les murs de Castel avancent grace à des gens comme toi et tes compagnons !
N'oubliez pas quand meme cette fois ci de passer par les portes ,nous les avons reparées et agrandies !
nous attendons votre arrivée avec impatience !
bien à toi

kaos loctenant de Castel
Scath_la_grande
Les plis sont brefs.
Aussi bref que l'est devenu son verbe.
Voyager avec la Musteile, c'est voyager avec la mort elle-même.
Elle y a perdu de sa superbe, la silhouette est très amaigrie, les traits tirés et les joues creusées, la maladie lui rogne les dernières forces vives, ne laissant qu'une amère mélancolie où elle y passe le plus clair de son temps.
Les terres toulousaines ne font qu'accentuer le malaise interne, ce retour ressemble à un autre, effectué quelques années plus tôt, et la crainte de ramener Guise dans un petit cercueil de bois se fait de plus en plus présent à chaque lieues, à chaque jour où le déclin de l'enfant se fait plus prononcé.
De sa bouille rieuse et de son potelé museau, il n'en reste plus rien qu'un pâle front et un grêle sourire qui s'ébauche à peine.

Dans l'herbe séchée par l'été du sud, à l'ombre d'un arbre où elle trouve un maigre repos, les yeux se plongent dans le bleu du ciel, elle y cherche Dieu dans le moindre nuage, de l'insecte voletant au vol d'un oiseau.
Elle sait ! Elle a fauté et Lui, le grand barbu d'en haut, il en est fâché.
Le bec se trempe dans le carmin, l'écriture s'étale, un peu étriquée, la douleur dans les membres se fait encore ressentir, même si elle est moindre qu'en Berry.



Citation:
De la Rouille au Borgne
De l’Égarée au Berger,


    J'ai quitté le giron du Très-Haut, indignée que j'étais de la mort de Ma Sombre, mon chagrin fut des plus grands, car de nous tous, elle était la plus digne et la plus droite, à tel point qu'avec elle je n'étais que l'ombre de l'éclat de sa foi.
    Morceau par morceau, l'âme disséquée, disséminée, enfermée dans des boîtes et mise en terre, j'eus l'impression que Dieu me punissait d'une faute que je n'avais pas commise, me mettant à l'épreuve dans le seul but de s'amuser, tel un enfant capricieux écrasant des fourmis, car avant Mata il y eut l'Anjou, où une prime vie à peine conçue me fut retirée, il y eut ma fille, Ciguë dont la flamme s'est éteinte alors que je n'étais même pas là, elle qui avait si peur du noir, puis l'arrachement de mon être avec la fin du Balbuzard, et à la prafin cette nuit maudite où je mis au monde Guise le fratricide, me délivrant en même temps de son oeuvre, une petite soeur jà depuis longtemps sans vie.

    Maintenant.... j'ai fauté, Dieu me pardonnera-t-il ? Sans cesse il me remet à l'épreuve et moi je suis sans force.
    Je rentre sur Tolosa dans les jours prochains, j'ai besoin de te parler, Guise est bien mal allant, je crains pour sa santé.


A.S.



Citation:
Brune,

    Nous rentrons, Guise est très souffrant.
    Seras-tu de retour à l'Ostal Bon-Mancipe ?


La Rouge.



Et un autre diligent petit messager, envoyé dans les terres du sud-est.

Citation:
A Vous,

    Tout est devenu si sombre depuis mon départ, de vos terres et de notre brève rencontre j'ai ramené mille et un questionnements et doutes, ainsi qu'un mal que j'ai transmis à mon propre fils, et si par la faute mienne, il en trouve la mort ? Cette idée m'est insupportable, jamais vous ne trouverez mon pardon et jamais je ne pourrais me le pardonner.
    Je rentre en terres toulousaines, j'ai beaucoup à y réfléchir, malgré tout vous occupez un pan de ma pensée.

    Prenez soin.


A.S.
Maleus.
Une missive et pas des moindres.
Au fil de sa lecture, le cyclope n’arrivait pas à cacher son étonnement. Compte tenu de la nature même de la personne qui lui avait écrit, tout ceci était bien trop poli et étrangement agrémenté d’un ton de confidence qu’il ne lui avait jamais connue.

L’Assay en chef attrapa de quoi écrire puis rédigea une brève réponse.

Citation:


    D’un cyclope à une rouge,

    Ta missive m’a fait l’effet d’un cri.

    Dieu sait qu’en bon terme nous n’avons jamais été mais je ne puis fermer les yeux devant un tel appel. La foy de notre défunte Matalena était solide et parée à toute épreuve, du moins était-ce ce qu’elle voulait nous montrer mais j’aime à croire que comme nous, face à la douleur et l’incompréhension, elle pouvait elle aussi douter. Ainsi en va-t-il du cheminement de tous les croyants à travers les difficultés, la mort et que sais-je encore.

    Notre vie terrestre est une intense série d’épreuves, parfois nous n’avons d’ailleurs pas de répits avant un long moment mais il importe que nous y fassions face dignement et avec conviction.

    La confiance doit être le maitre mot.

    Je ne sais de quelle nature est ta faute mais je constate que la culpabilité à l’air de te ronger. N’oublie pas que Dieu est miséricordieux et qu’en ayant des regrets, ta faute doit surement être déjà à moitié pardonnée. Puise dans ton cœur la force et remet-en à Lui.

    Confesse-Lui tes fautes et accepte Son amour et Son pardon comme tu le faisais surement jadis.

    Si tu ressens le besoin de te confier pour que nous cherchions une solution par le biais des écritures et de la foy, je me tiendrais donc à disposition.

    Puisse le Tout Puissant veiller sur toi.

    Maleus E. d’Assay.

Satyne
Au fond du lit. Encore ivre de la veille. Puis de l'avant veille. Et de l'avant avant veille. Bref. Bourrée depuis des semaines la petite brune. Elle ne décolle pas de chez elle.

Parfois c'est la tête la première qu'elle tombe sur le plancher. Les ecchymoses s'effacent et se remplacent. Ce jour là elle a du mal à décoller. La bouche est sèche, les yeux cernés. Et dans sa tête ça cogne dans tous les sens. Les chocs sont réguliers. Et en plus ça pue la volaille.

Une paupière s'entrouvre pour découvrir penché au dessus de sa caboche un pigeon surexcité qui lui picore le crâne. D'une main sale elle essaie de chasser le volatile. Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ? Elle finit par extraire le papier qu'il transporte et manque de mourir en le lisant.

La gueule de bois s'envole et on peut bientôt apercevoir une brunette courir comme une folle dans les rues de la ville.

Bien sûr qu'elle y sera à l'Ostal !
.astana
    [La mort ? Jamais entendu parler. C'est quoi ?]


Tout le monde connaît les mauvaises herbes. Eh bien, il suffit de partir du principe qu'Astana en est un dérivé.

On la croit exterminée... et elle revient.


Citation:

    Borgne,


    Sûrement que tu souhaiteras ma mort imminente dès que tu liras ces quelques lignes. Sache néanmoins que mes pieds foulent toujours cette terre qui est nôtre. Je ne me répandrai pas mille fois en excuses pour mon absence - ou fuite - prolongée, tu sais bien que ce n'est pas dans mes habitudes. Aussi je ne te le dirai qu'une fois : je suis désolée. Les raisons étaient miennes, et je les estime toujours légitimes. Te connaissant, tu ne te gêneras pas pour enfoncer le clou - pas dans ma carne si possible, je suis suffisamment abîmée -, aussi ai-je décidé de prendre les devants et de t'offrir ma bénédiction. Ne comptant plus m'évanouir dans la nature de si tôt, mais ayant plutôt l'envie pressante de rentrer au bercail, tu auras le loisir de me malmener autant qu'il te plaira. Je crains fort qu'il n'y ait plus de ventre arrondi pour me servir de joker, à présent.

    Que Déos te garde,


      A.A.S


Citation:

    De la Glace à la Rouille,


    Je respire encore. J'arrive. En détresse.

    Me pardonneras-tu un jour pour cet énième abandon ?

    Il faut que je sois brève. L'encre me fait cruellement défaut.

    Es-tu à Toulouse ? Si oui, retrouvons-nous mercredi à la sorgue. Tu crieras autant que tu le voudras, mais je t'en prie ma mie, viens. Je te raconterai tout. Jusque dans les plus sordides détails si tu le souhaites. De sombres heures frappent à ma porte, et mon âme meurtrie n'a jamais eu autant besoin de toi qu'aujourd'hui.


      A.
Maleus.
Citation:


    Cousine,

    Tout d’abord je te rappellerais que je n’ai nul besoin de ta " bénédiction " en ce qui concerne ce qui devrait suivre ta longue disparition.

    Je suis content de te savoir en bonne santé et j’en déduis que tu ne reviendras pas seule. Il serait bon à ce sujet que tu contactes Johannes si ce n’est pas déjà fait. Tu as trouvé le moyen de disparaitre alors qu’autours de toi il y avait ta famille et tes coreligionnaires, je constate donc que peu de choses sont capables de te donner un sentiment d’attache et de sécurité.

    J’ai été aussi déçu de ne pas te voir participer au synode alors que nous nous étions bien arrachés les cheveux pour l’organiser. Ce fut moment historique qu’il eut été bon que tu vives aussi, mais tu pourras surement trouver à ton retour, si volonté tu as, un compte-rendu rédigé par le sieur Waldemar. Ce dernier a d’ailleurs quitté la Provence pour venir s’installer en Toulouse, notre communauté s’agrandit et je lui ai proposé d’être pasteur.

    Si il accepte, je soumettrais ensuite sa candidature à la communauté et puisque tu rentres, ce sera un vote de plus à comptabiliser. Tant mieux.

    Bref, comme tu pourras le constater je ne sais que te dire.
    Je suis fâché mais je ne vois pas l’intérêt de m’occuper de ton cas.
    Avec ta conscience je te laisse t'arranger.

    Dieu te garde,

    Maleus E. d’Assay

.astana
    [II]


Le nez se frise, irrité par l'attaque sournoise. Fallait pas en attendre moins de la part du borgne. Et sûrement que le reste l'aurait fait rire un peu - Maleus n'ayant rien perdu de la froideur caractéristique à leur famille -, si Johannes n'avait pas été aussi vite foutu sur le tapis. Astana est persuadée que le prénom a été glissé à dessein de l'asticoter. Pari réussi, mais pas sans conséquences.


Citation:

    Maleus,


    Ton intérêt pour les vestiges de mon mariage m'émeut grandement. Néanmoins je ne peux que te conseiller d'aller t'étouffer avec ces perfides remarques, à l'avenir. Car je ne me préoccupe pas, moi, de celle(s) que tu peux (dé)trousser dans ta couche à la nuit tombée.

    Tu parles de sécurité et d'attaches comme si cela avait un quelconque rapport avec ce qu'il s'est passé. Ni l'un ni l'autre n'empêchent la peur. Car ici il n'a jamais été question d'avoir - ou non - une épaule sur laquelle verser des larmes, une main à laquelle se cramponner. Tu me sais suffisamment fendue de la carafe pour disparaître temporairement ; mais il est vrai que tu n'as jamais enfanté. Et ne le fera jamais. Je ne te demande donc pas de comprendre, mais aie au moins la décence de ne pas juger ce qui se trouve hors de ta portée.


      Astana

    P.S : Ceci étant dit, je suis ravie d'apprendre que notre communauté s'agrandit. Je présume que c'est un point supplémentaire en défaveur des rangs papistes. Waldemar est doté d'intelligence, et il est plus que capable. Il est donc naturel qu'il obtienne mon vote le moment venu.
Maleus.
Si la première réponse fut sèche, la deuxième aurait put être rédigée sur une momie égyptienne.

Citation:


    Astana,

    Dis ce que tu veux, réponds moi comme tu l’entends, je m’en contrefous. Cela me glisse dessus comme une goutte d’eau sur une feuille.
    Maintenant ramène ton séant rapidement à Toulouse et carre toi ta fierté déplacée où je pense.

    Puisse Deos te bénir.

    Sincères salutations,

    Ton cousin et chef de famille.

.astana
Ricanement.

- « Chef de famille... »

Ça sonnerait presque comme une mise en garde aux esgourdes danoises.
Ce qui a pour seul effet de décupler l'hilarité de la blonde. Qui répond en se gondolant :



Citation:

    Maleus,


    Sans vouloir paraître déplacée, bien entendu, mais dois-je comprendre que je peux te foutre ma fierté dans la tronche par le biais de ma main ?

    Qu'il en soit ainsi.

    Que Déos t'ait en Sa bonne garde,

    Et je te lèche la joue,


      Astana
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