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[RP Ouvert] La Poste — Parce qu'on le vaut bien.

Jean.de.cetzes
Du tac au tac, tacata, la poste en plus.

Citation:
    Astana,

Des faiblesses j'en ai. Ma formule sans doute maladroite - en voilà une - n'indiquait que la constance dont je veux faire preuve à votre égard. Vous me trouverez d'ailleurs, quand bien même aujourd'hui ce n'est pas votre souhait, dans le même état que vous me laissez : seul. À d'autres je ne veux rien réserver, ni même prêter. Vous avez pu vous en rendre compte par vous même au blaireau. À l'impossible nul n'est tenu, mais la volonté est là, ferme et définitive. Et c'est justement parce que vous n'êtes pas emplumée comme une Galliformes mais bien comme un noble rapace de la famille des Strigidae que vers vous elle est tournée.

    J.


Que te faut-il de plus Astana ?
_________________
Astana
Citation:

    Jean,


    Cessez de vous accrocher. À trop vous entêter vous finirez vieux, seul, et con.

    Je vous assure que les dindes ont des vertus insoupçonnées. Qui plus est, le climat commence à se rafraîchir. Et ces demoiselles fournissent une source de chaleur non négligeable pour celui qui ne veut guère se réveiller au beau milieu de la nuit à côté d'un fantôme, ou d'un vide. Il n'y a rien de pire que cette place demeurée inoccupée, glacée par l'absence de l'être désiré. Cessez donc de me vouloir à tout prix, cessez de vouloir m'attendre, et lâchez prise. Faites preuve d'une once de bon sens.

    Bien sûr, vous ferez comme vous voudrez. Vous êtes pire qu'un âne.
    Mais je me décharge de toute responsabilité. Je vous aurai prévenu.


      A.

_________________
Jean.de.cetzes
Pourquoi lutter contre le courant, si ce n'est pour se noyer...

Citation:
    Au triple A.,

Vous ne comprenez pas. Je vous ai peut-être surnoté ou alors votre vision a cruellement baissé et votre esprit s'est ratatiné à peau d'zob en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Vous vous donnez un rôle que je perçois n'être qu'une apparence, sorte de carapace protectrice que vous aimez porter en parure tel ce collier de dents. Et bien soit, faites ce que doit et advienne que pourra. Allez vous faire pendre chez les fous ou revenez. Vous savez ce qu'il en est de mon côté.

    JdC.

_________________
Scath_la_grande
Une soirée taverne détente avant de sonner le boute-selle ?
Tu parles, fallait que cette grognasse de chiasse ouvre sa gueule et foute tout en l'air.

Musteile diligente son jeune page afin de remettre le pli à la concernée.
Point de rage, point de hargne, juste de l'amer.



Citation:
Ne quiers nulle mansuétude de ma part, ma mie, je t’en veux.
Quand avais-tu prévu de m'avouer cette étrange relation avec Jean ?
Alors que j’ai toute fiance en toi, te livrant la moindre parcelle de mon âme, de mes doutes les plus sibyllins jusqu’à mes affects les plus secrets, toi tu te terres dans le silence, taiseuse comme la glace qui emprisonne la vie en hiver.
Et d’apprendre que tu me cèles, à moi ton autre, cette confidence, et qu’on me la balance telle une gifle à la gueule de la part de cette bonne femme que je n’aime guère ni pour ses manières, ni pour son verbe, comprends que je me sente trahie dans la confiance que je t’ai porté, dans la féale amitié que je nourris pour toi.

Je serai du voyage, je suivrai mais n’escompte pas de moi que je montre mon museau en dehors du convoi pour profiter de ta compagnie.

Rouille.
Astana.
Fallait que tu l'ouvres, Colombe. Certes j'aurais dû le dire, mais fallait que tu l'ouvres, quoi. Purée. Pourtant le clou de la soirée n'est pas encore là. Il arrive bien après. Une fois la Musteile partie, et que les autres se taisent ou font mine d'être occupés ailleurs. Là, les langues se délient, et la chauve armurée tente maladroitement de faire comprendre au Comte que ses lettres ne sont pas à prendre à la légère. Maussade est l'humeur sur le retour, & c'est le pli scellé de Rouille qui vient achever une carne déjà bancale.

Plume amère et coupable.



Citation:

    De la mansuétude ? Je n'en mérite aucune.
    Si je suis coupable ? Oui-da. Et je le reconnais.

    Ne sois pas si prompte à rompre les liens qui nous unissent pour autant. Pour ma défense, ma mie, sache que j'ai voulu aborder le sujet par le passé. Par deux fois ma langue a failli à sa promesse, interrompue par quelques inopportuns évènements. Le premier caractérisé par ton accouchement catastrophe - où j'ai bien cru te perdre à jamais -, et le deuxième par l'arrivée de Taros lors que tu me montrais l'affiche de la discorde. Jean n'a rien dit avant, car je lui ai imposé le silence. Non pas motivée par la honte, mais animée par la volonté de te l'annoncer moi-même. De Glace à Rouille, sans personne d'autre que nous deux. Traite moi de couarde si tu le veux. Il n'empêche que je trouvais cela fort déplacé de t'en faire parvenir aveu par écrit.

    Je suis écorchée, aussi, et fort marrie que tu l'aies appris de la sorte. D'une bouche autre que la mienne. Mais que reste-t-il à dire ? Si ce n'est rien. Cette relation - ce mot m'irrite profondément - est morte il y a deux jours. Étouffée dans l’œuf de mes craintes dont tu connais toute la teneur et l'amertume.

    Pardonnes-moi.


      Glace.


    P.S : Puisque tu sais tout de moi, et ne te caches rien, sache que Johannes m'a écrit tantôt...

_________________
Paquita


Première chose à faire quand on s'installe : rassurer les amis laissés derrière et dont on est sans nouvelles. Paquita prend donc la plume pour s'enquérir de Saino, Vicaire de son ancien village.





Bien cher Padre

Nous voici installés à Montpellier
J'ai trouvé, comme Pepino l'avait prédit, un terrain en pente douce qui mène au rivage, avec vue sur l'horizon marin et non loin du port, même si la nature nous environne et que de beaux figuiers jalonnent mon pré à bêleurs
Le Banastié a lui aussi été remonté pierre à pierre, un peu plus grand qu'à Castel puisque nous avons la place.
J'ai profité d'une pièce supplémentaire pour y installer un grand métier à tisser. Je confectionnerai les voiles que je compte vendre.
Mes enfants, Pascarel et Tanita découvrent leur nouveau terrain de jeu et si Tanita effectue de longues chevauchées sur la grève, Pascarel aime à me ramener de la forêt châtaignes et champignons que je peux ensuite servir en accompagnement du menu.

Nous avons eu la joie de voir arriver Nejma et Heimrich qui ont décidé de venir s'installer à nos côtés.
Nous les aiderons certainement à déménager en rentrant de La Rochelle où nous allons raccompagner Gerfanion dans les semaines à venir. Cet ami sincère nous a soutenu dans les dernières épreuves et c'est un réel réconfort de l'avoir à nos côtés. Votre soeur a bien de la chance d'avoir un ami tel que lui !

Duflan, tel qu'en lui même a séduit une femme très délicate et pieuse qui s'est mise en tête de lui apprendre la danse. Las, les bouts de lard qui tombent de ses poches le font souvent choir quand il pose le pied dessus.

Philemon a pu trouver une maisonnette non loin de la mienne. pour célébrer notre nouvelle vie icelieu, il est passé chez le barbier. Je suis sûre que vous seriez bien étonné de la métamorphose. On dirait un autre homme à présent ! ce qui est sûr, c'est que notre installation l'emplit de projets nouveaux et enthousiasmants.

Padre, il ne manque que vous à notre bonheur. Mais je sais que vous veillez sur nos amis restés à Castel. Pourrez vous à l'occasion me donner quelques nouvelles de ma filleule Anyssia dont je n'ai point reçu de courrier depuis fort long ?
A bientôt de vous lire

Avec tout mon respect et mon affection

Paquita



26/10/1461 15:47 : Vous avez donné 1 écu à la province de Comté du Languedoc en paiement de la taxe postale.


Marion.de.lorme
M. à L.



Ma très chère

Je suis désolée de t'annoncer qu'il nous faut encore retarder notre départ.Tant que le Comte n''a pas été reconnu, je dois continuer à remplir mes obligations.

Et pourtant, tu sais combien il me tarde d'être libre et de pouvoir partir à l'aventure sur les chemins. J'ai acheté, en prévision, une superbe jument et j'ai hâte de la seller. Oh ! quitter les miasmes de Toulouse ! L'atmosphère fétide qui règne en ce moment ! Je n'en peux plus de travailler jour et nuit dans l'indifférence et l'ingratitude générales !

J. ne semble plus penser qu'à ses affaires de coeur, ou devrais-je dire de c..., cela occupe la plus grande partie de ses journées. On a bien raison de dire que les hommes n'ont pas le cerveau placé au même endroit que nous !

Et pendant ce temps je m'étiole dans un bureau à aligner des chiffres ! J'étouffe ! Si ce n'était la perspective de notre aventure, je crois bien que je m'irais mettre au couvent.


A très bientôt mon amie

M.
Natale
Et une lettre, une, à l'attention du Duc de Savoie dont il avait été le héraut un bref instant. Les marmottes contre-attaquent !

Citation:


La Savoie est enfin sortie de la Léthargie, c'est là une bien grande et belle nouvelle Votre Grâce.

Longue vie à la Savoie !

Pax vobiscum & tutti quanti

N

_________________
Asphodelle
Citation:
A Monsieur mon Frère,
De Madame sa Soeur,

A Toulouse, des limbes sombres où l'obscurité tombe,
Où l'Automne gagne en vigueur, et l'Hiver point,
Mais n'accorde point d'acquéreur.



Voila un temps certain que je vous laissa.
Les réflexions ne me quittent, à la lueur vacillante de ma pauvre chandelle.
Je regarde ma vie, ce que je vais laisser.
Je vois le temps passer, et rien ne se passe.
Le silence est dehors, il enrobe ma cabane, il l'encercle et la noie.
Il enserre ma carne, il la cerne et la boit.

De sourire, celle d'une pucelle à la peau blanche, qui lentement s'en va vers son tombeau.
Où donc, monsieur mon frère...où donc sont passées ces années de rire que nous avons ratées? ratés dès notre naissance, nous nous fumes nous-même.

L'inutile, l'insignifiant me rattrapent.
Je sais que l'on danserait sur ma tombe, qu'on en appellera à la justice divine, qu'elle fut de la Réforme, ou bien de Rome, quand à l'autre coin de rue, l'oubli déjà étalera de ses grands bras nudes, les draps de l'indifférence, ce qui est et qui n'est pas, n'est plus, ou pire, ce qui est remplacé par le remplacement. Pourtant y à t'il autre vue pour moi que celle de la tragédie? Je lis là dans les lignes le début d'une Mimesis à l'encre noire, invoquant l'adulation à quelques funestes dessins, argués pour peindre mon destin, comme les théâtres grecs en ont tiré les cordes, celles des Parques comme du grand rideau, afin que du début, l'on ne passe par la fin, sans que l'un ne trépasse.

Je ne réchappe pas à ce passage sur les planches, et bientôt c'est entre quatre d'entre elles que l'on m'allongera, si au-delà de cette vision de carnade, mes plans pourraient jouer de la fortune, et m'en retirer de ses griffes, comme si j'en fus le jouet.



Il me semble, monsieur, que vous possédez quelques sonnants et trébuchants.
J'ai notamment souvenir, de ces 5000 écus que vous passâtes du temps de notre bon Roy Eusaias.

Il me vient ainsi une idée, qui pourrait peut-être vous dérober à l'habit de deuil.

Vendez-moi.

La farcerie a assez duré, je ne veux plus être l'objet des pantalonnades dont on me fait souffrir, car aussi bien roide et froidie je pourrais être, si dignité je ne puis épargner.
Je n'ai plus l'âge de plaire, seulement celui d'amuser, seulement celui de divertir, le temps d'un goûter, seulement celui de décompter, seulement celui de regarder, ou d'aimer en secret, parce que je suis trop vieille.
Je n'ai plus l'âge d'être désirée, d'être voulue et moins encore, souhaitée.
Je n'ai plus l'âge de n'incarner même que l'idée d'une idée de moi, à quelconques côtés.

Les titres me manquent, je suis trop honnête, et les honnêtes ne jouent pas pour s'aider.
Je suis lisse et creuse, j'inspire le désintérêt, comme je l'imprègne jusque dans mon sillage.

Dotez la mise et montez la dot : je suis devenue impropre, mais croyez-moi, l'argent fera le reste.

Vendez-moi. La chair n'est pas goûtée, on a une chance de côté.
Vendez-moi. Je suis sur l'ascendance, je sais que je promet.
Vendez-moi, car croyez-moi, l'argent fera le reste.


A Monsieur mon Frère toutes mes pensées les plus colorées, et un parfum d'Orient, des terres rouges de Galahaad, où la vie a un sens, et la beauté une incarnation.
Je vous raconterai un jour, mon périple, mais je me méfie des futurs : ils restent souvent ce qu'ils sont...seulement des futurs, qui ne passent jamais au présent, et s'éteignent un jour, avec toutes les promesses défaites, saignant d'avoir été conçues, sans jamais être nées.

Vendez-moi. Et à Dieu va, à la Vie ou bien la Mort, de décider.
Et si je ne vaux rien, suivant bien des regards, votre bourse prévaudra à tous les charmes...que je n'ai pas.

Car l'argent fera toujours le reste.

Votre Soeur adorée, bien-aimée et et-caetera.


Asphodelle

_________________
Astana.
    [Le Poitou ? Ça rend f(l)ou]


Une lettre en attente à l'Hôtel d'Assay.

Citation:

    À mon Troué cousin,


    Mes confuses. Je suis partie bien vite. Sans prendre le temps de te saluer, ni de te parler.

    Nous approchons de la frontière et devrions entrer en Anjou sous peu. Ce qui ne manque pas de me rappeler certains souvenirs, puisque la dernière fois que j'ai traversé cette morne plaine, c'était avec toi et que nous avons bien failli être raccourcis. Espérons que l'on passe sains et saufs, cette fois-ci - vrai qu'avec ces chers angevins, on ne sait jamais à quoi s'attendre, et qu'eux-même changent de cibles comme d'alliés. Quoique. Aujourd'hui je dispose d'un répulsif non négligeable nommé Minah. Rien que l'odeur dissuade de trop s'approcher ; et si jamais l'ennemi vient à défourailler, j'envisage l'idée de la leur jeter sous le pif.

    Enfin.

    Si j'écris, c'est en particulier pour savoir si tu désires que je récupère certains de tes biens - autres que les armes de siège auxquelles j'avais déjà pensé mais qui s'avèrent difficilement manipulables en toute discrétion - laissés aux Bassauges. Si oui, fais-le moi savoir rapidement. Je ne compte pas m'attarder dans le coin plus qu'il ne faut. Des nouvelles de Toulouse seraient également la bienvenue. Il me faut quelque chose à me foutre sous la dent, faute de croiser des autochtones poitevins à soulager de leurs possessions terrestres.

    Que le Très Haut t'ait en Sa bonne garde,


      Astana.

_________________
Maleus
Et au borgne de dégainer sa plume à défaut de dégainer sa lame.

Citation:


A ma pâlichonne cousine (quoi que je ne suis guère mieux),

C’est avec grand plaisir que je réceptionne des nouvelles de ta trogne bien qu’il soit assez désagréable que tu rappelles à ma mémoire ce petit séjour poitevin si ennuyeux et la belle raclée agrémentée d’un séjour en geôle qui suivit. J’ose espérer que le trajet jusqu’à ce duché si décevant qu’est l’Anjou s’est déroulé sans encombres et je suis bien heureux de n’avoir pas à supporter cet être que tu dis olfactivement désagréable…

Je serais satisfait si tu pouvais, chère cousine, me ramener mes jouets que tu appelles à juste titre « armes de siège », le transport est en réalité fort simple mais pour cela il te faudra avec tes compagnons, les démonter comme il se doit et les charger dans un large transport. Je suis certain que cela est faisable et je t’engage vivement à le faire. Peut être en aurons nous l’utilité d’ici quelques temps, tu sais très bien qu’après chaque périodes de paix la guerre se prépare de nouveau… Nous aurons donc peut être la plaisante surprise de devoir et pouvoir de nouveau ferrailler aussi mieux vaut-il être prévoyant.

Bref !

Que pourrais-je te dire de Toulouse si ce n’est que le Grand accompagné de Selene et quelques autres gredins sont venus passer séjour à durée non déterminée en notre belle cité. Je ne te surprendrais surement pas en te disant qu’ils m’ont arraché plus de grognements en une seule soirée que je n’en avais poussé depuis notre arrivée en toulousain. Je grogne, je me plains mais je dois avouer qu’il est plaisant de revoir certaines caboches bien que cela me rende nostalgique. Sache aussi que ces marauds (que j’apprécie soit dit en passant) ont vidé tous nos fûts à peine arrivés, 600 écus de chopines avalés et pissés surement peu de temps après. Une taverne sans boissons n’est-elle pas inutile ? Dans tous les cas je reste à mon poste et comme un bon capitaine, je coulerais avec le navire si nécessaire.


A part cela notre belle et vraie foi aristotélicienne demeure toujours la seule active en Toulouse et je continue à m’engager du mieux que je peux pour que cela reste ainsi.

Reviens nous vite glaçon.

Que Dieu te garde.

Maleus E. d’Assay.

Ps : Ramène des blaireaux.

_________________

Adieu Fab'
Andrea_
[Maison de tonton Natale, Toulouse city]



Hey t'écris à qui ?
Fiches moi la paix

Hey t'écris à qui ?
Fiches moi la paix !

Hey t'écris à qui ?
J'écris et j'te dis un truc super important, ok?

Okay
Bien


Citation:
Astana,

Une petite missive écrite de la plus jolie main de Toulouse pour te donner des nouvelles.
La ville est aussi morte qu'une feuille de pommier en plein hiver. Plus mort encore qu'un Angevin qui aurait tenté de te passer entre les jambes et plus mort encore que ça.
J'annonce : J'me fais chier.

Et j'vais commencer à faire des conneries, je me connais. Et toi aussi.

Du coup pour passer le temps, j'ai tenté de repeindre ma superbe cape.Je pense que tu te souviens encore que mon Oncle avait trouvé drôle de l'acheter ROSE, sûrement en rapport avec la merveilleuse ville qui m'a vu naître. Je ne puis imaginer qu'il ai fait ça pour que je me tape une honte pas possible. Je pense qu'il tient à ses dents.

J'ai aussi revu Jean. Il semblerait qu'il soit vraiment amouraché de toi. C'est vrai qu'il a une tête de puceau MAIS pour que tu y retournes plusieurs fois -ne me mens pas-, c'est quand même qu'il en avait dans les braies. Je suppose, d'ailleurs, qu'il en a même beaucoup dans les braies. Parce que je ne vois pas d'autre explication sinon. D'ailleurs, il a viré son nid de pigeons sur la tête, ouai, maintenant il a une sorte de pot de fleur, il semblerait qu'après les oiseaux il donne dans le ver de terre, c'est mignon, c'est de son âge dirons nous.

Au moins, lui, il ne nous fait pas chier quand on met les pieds sur les chaises. D'ailleurs des nouvelles de ton Blond ?
Si tu le ramènes dans le coin, préviens moi, je lui ferais préparer une chaise à six pieds, ça lui fera encore plus à faire briller.


Fais attention de pas caresser de trop près les épées des autres, les gens sont cons et n'savent pas s'en servir.


Andrea






Alors, t'as écrit à qui ? Hein dit ?
Au père Noel

Ah ouai ?
nan, il est mort.

ouiiiiiiiiiin
Je n'veux plus d'enfants...

_________________



Orcus.
Ah non mais il aura tout entendu....

Citation:

A Madame Ma Sœur
De Monsieur Son Frère

Objet: Et ta sœur, elle bat le beurre?

Ma Sœur,
La réponse est non

Cordialement

O. DC

_________________
Orcus DiCésarini
Astana.
    [En joug, feu !]


Deux lettres. Longues comme le bras.
On trompe l'ennui en grattant des lignes.


Citation:

    Maleus,


    Nous avons été retardés et passerons donc une journée supplémentaire dans ce trou maudit. Quoique, la compagnie ne soit pas aussi désagréable que prévue. J'ai trinqué avec quelques vieilles trognes appréciées. Saumur en revanche me semble en sommeil, comme si on avait ôté toute vie de cette ville où l'on entendait un tumulte constant jadis. Tout est calme maintenant, fade même. Je ne vais pas les plaindre, je ne fais que constater un déclin depuis longtemps annoncé.

    Tes jouets sont démontés et prêts au transport. Une jolie galère que tu m'as offerte là. Si j'avais été précieuse, j'aurais probablement crié au scandale pour m'être cassé un ongle durant l'opération. Malheureusement je n'en ai pas. Alors disons seulement que tu me devras à boire. Et beaucoup. Pour ma peine. D'ailleurs, je ramène quelques tonneaux de vin puisque ces soiffards ont vidé mon stock. (Ne nous plaignons pas, 600 écus supplémentaires dans notre trésorerie, quand même...). Tu foutras une mandale à Eikorc de ma part ? Ou plutôt un carreau dans le fessier, si possible. Tu peux bien faire ça pour moi, surtout que l'idée a déjà dû te passer par la tête. Qui plus est il a cherché à m'étouffer et je ne me suis pas entièrement vengée pour cela. Veillez juste à ne pas faire de trous dans les murs, ou alors rebouchez-les avant que je n'arrive. Et ne faites pas de mal aux chaises - autre que scier les pieds j'entends.

    Sinon, sache qu'en plus des blaireaux que je ramène dans mes bagages - une dizaine en comptant ceux des Bassauges encore en vie et les miens -, il y a aussi la rasée et Robin. Quelque chose me dit qu'on aura largement de quoi s'amuser entre nous si l'envie nous prenait... Comme tu dis, peut-être qu'on aura la plaisante surprise de devoir reprendre les armes. Armes que je trimbale également en grand nombre. Vestiges de ma campagne suicidaire aux côtés des Penthos. J'ai des épées et des haches à ne plus savoir quoi en foutre. Autant les stocker à la Tour en attendant que les choses bougent. Si jamais elles bougent un jour. M'est avis que nous n'aurons rien de plus juteux qu'un conflit avec l'Armagnac ou le Béarn à nous mettre sous la dent. M'enfin.

    N'hésite pas à m'écrire. De mon côté je te tiendrais au fait de notre avancement - forcément lent vu la cargaison...

    Prends soin, cousin, et que Dieu te garde.


      A.A.S


    P.S : Aymon est toujours en vie ?




Citation:

    Andrea,


    M'écris-tu pour me donner de tes nouvelles, ou de celles de Jean ? Ne te méprends pas, je suis heureuse d'apprendre que tu n'es pas encore morte d'ennui et que tu demeures à Toulouse, mais j'aurais préféré que ta lettre s'abstienne de lui consacrer un paragraphe tout entier. Encore moins pour m'entretenir de deux choses que je sais de longue date : son goût fort douteux en matière d'habillement et son attachement pour ma carcasse. Sachant que vis-à-vis de ce dernier point, je ne sais pas moi-même où j'en suis, et que je lui ai pourtant écrit noir sur blanc - enfin non, le vélin était jauni - mon souhait de le voir passer à autre chose.

    Car oui, j'ai eu des nouvelles du blond. Troublantes. Sûrement qu'il viendra à Toulouse. Bien que je ne sache pas quand, ni même ce que cela donnera pour de vrai. Les choses ont changé en une année, et... non, je ne sais pas. Je ne peux plus baser mes ressentis sur de simples échanges épistolaires. J'ai besoin de concret. Les réponses que je cherche se manifesteront le moment venu. Jusque là tout n'est et ne sera qu'hypothèse. Activité à laquelle je fais la sourde oreille et que je noie très volontiers dans un verre de Bourgogne.

    Bref.

    Tu te fais chier ? Sache qu'il y a certaines choses que tu peux faire et qui pourraient t'occuper suffisamment longtemps. La première : faire cramer la garde robe toute entière de Jean, qui est infiniment trop colorée. Ou bien la teindre en noir. Trêve de plaisanterie : trop de couleur est une torture pour les yeux. La deuxième : récupérer chez lui une robe noire qui m'est chère, qui doit être déchirée sûrement à certains endroits. J'y tiens, et si elle doit être brûlée je préfère qu'elle le soit de ma main. La symbolique, tout ça. Une troisième chose : te renseigner sur cette Asphodelle qui traîne à Toulouse. Son visage ne m'inspire pas confiance, et bien que l'ayant très peu croisée, je me trompe rarement.

    Du reste, si jamais tu cherches à t'échapper du giron familial, mon appartement est toujours à ta disposition. Très peu savent où j'habite, pour la simple et bonne raison qu'il est situé dans une venelle minuscule qui n'attire guère l'oeil. Athelstan - tu sais, le grand roux au joli minois qui me sert d'homme de main ? - est encore à Toulouse, il t'y mènera sans problème. Fais-le moi savoir, juste. Que je le prévienne. Car la bestiole a des tendances paranoïaques.

    Si tout se passe comme prévu, je suis là dans neuf jours.

    Prends soin. Léchage de joue &co.


      Astana.

_________________
Jean.de.cetzes
Et d'aller à la pêche aux informations maintenant qu'il avait un nom, donné par la vulgaire et confirmé par l'Astana dans une missive non publiée au bulletin officiel..

Citation:
    A Mnemosyne, dite la puce

Je cherche à obtenir des renseignements sur un dénommé Johannes. Un homme blond qui aime les chaises - dans le genre signe distinctif ca se pose là - qui fraya un temps avec une dénommée Astana Sørensen, d'origine danoise, et dont le cousin - à elle - est Maleus d'Assay. Je n'en sais pas plus mais je suis sur que vous, si.

Pourriez-vous, s'il vous plait, me faire parvenir les renseignements dont vous disposez, si vous en avez ?

Bien à vous,

    Jean de Cetzes.



Citation:
Messire,

Par le plus grand des hasards, le sieur Johannes figure dans mes dossiers, à la rubrique "poètes".
En effet, un de mes agents l'a un jour confondu avec Sancte Johanes, à cause de la similitude des noms.

J'ignore s'il aime les chaises, mes investigations ne poussant pas jusqu'aux goûts mobiliers des homonymes de personnes surveillées, mais il a effectivement été remarqué dans le sillage de la dame Sørensen. Mes services n'ont jusqu'à présent rien à lui reprocher.

A la disposition de Votre Grandeur pour tout renseignement complémentaire,

Mnemo
Commandeur des SSRF


Un poète blond et fantasque. C'était plus qu'une opposition de style. Elle était de genre.

01/11/1461 11:36 : Vous avez donné 1 écu(s) à la province de Comté de Toulouse.

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