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[RP] (Bal de Noel) Soyez le costume que vous portez

Alphonse_tabouret
Un jour dans l’année, un seul, la Maison Haute changerait de visage, se parerait d’autres atours et s’offrirait non plus en courtisane aux accents entêtants, mais en mère aux bras blancs grands ouverts, ramenant à son giron ses créatures les plus disparates. Ce soir, la gueusaille et la noblesse battraient la cadence au même rythme, sans soucis de rangs, de paiement ou de mœurs, idée folle ayant germée entre les tempes du comptable qui avait vu là l’unique moyen d’offrir aux employés de l’Aphrodite un moment où ils seraient en tous points comme les autres, mêlés de parfums, d’apparats, de masques autant qu’il en fallait pour que subsiste l’équilibre sur lequel le chat souhaitait les faire danser pour Noël.
Dacien n’avait rien compris en choisissant de ne pas honorer le bal pensant qu’il s’agissait là d’une énième soirée que le bordel offrait à ses clients, mais si la publicité d’un tel évènement ne manquerait pas d’être bonne pour les affaires, cela n’en restait pas moins une étrange procession de foi à laquelle se livrait le comptable, téméraire, foulant par le biais du costume, les règles qui faisaient systématiquement des uns les esclaves des autres, encore plus entre ces murs

A vingt heures, le portes s'étaient ouvertes pour accueillir sirène, fleur, diable, corsaire, lutins et autres fantaisies nées pour n’éclore que le temps de quelques heures, un rôle sans aucune autre limite que le vêtement qu’on aurait choisi d’endosser.
Pour l’occasion, on avait étonnamment allégé l’atmosphère d’habitude sulfureuse de la Maison Haute à l’aide de tentures adroitement tendues, de quelques tableaux sulfureux remplacés par d’autres plus légers, d’un éclairage ne visant pas à engloutir dans un dégradé d’ombres jusqu’à la nuit de l’intime mais à surligner le détail dans des jeux de pénombres et de lumière… On sentait bien sûr, une sensualité inhérente au lieu, mais le bordel n’était pas au rendez-vous. Transfigurée en une étonnante et luxueuse salle de bal, la Maison Haute s’était poudrée de blancs, d’ocre et d’argenté, d’élégants bouquets de fleurs séchées mêlées à la verdure persistante de l’hiver, agrémentée çà et là, d’encens aux senteurs aériennes venant se dissoudre dans de petites volutes fleuries.
L’Aphrodite avait revêtu sa toge, ceint son front des astres olympiens et laissait béer ses portes dans un sourire divin aux invités qui déjà, venant s’épancher à son parfum d’hydromel, suave jusque dans les musiciens qui embaumaient l’air de notes joyeuses.

De beaux costumes, de beaux gens, impossible à identifier pour certains, clairement laissés à l’admiration la plus directe pour les autres, voilà qui remplissait le grand salon pour l’occasion dégagé en son centre de la maison haute, déjà savamment envahi de mets laissés à disposition dans les mains agiles de soubrettes passant avec le sourire proposer aux convives de se délecter de sucreries, de charcuterie tranchée en bouchée et comble du luxe, de quartiers de fruits frais ramenés par-delà la méditerranée, là où le givre ne fendait pas le sol avec la même intensité.
Accoudé au bar, le comptable devisait avec une gaité aux accents sincères, un verre de vin à la main, paré des attributs du Faune, portant sur sa tête deux superbes cornes enroulées, savamment tenues par un jeu de cerclage disparaissant dans la masse de ses cheveux bruns, affichant sans le moindre complexe, un torse joliment dessiné, quasiment glabre auquel venait se fondre au niveau des hanches, des braies surpiquées d’une fourrure caprine brune, achevant de parfaire la dualité du bouc et de l’homme par de délicats renflement aux cuisses, appuyant la forme de pattes au détriment des jambes, et accentuant de ce fait, une courbe de rein naturelle à damner un saint. Faune, indubitablement au milieu des rires maquillés qui s’égrenaient déjà dans l’air, faune depuis si longtemps qu’il ne sentait même pas nu quand il offrait pourtant sa peau au regard de tous, à l’aise dans ce sourire aviné, reléguant le chat au profit d’un autre, un qui ne pensait pas, un qui ce soir, était au spectacle, comme il se le permettait rarement.
Aux heures offertes par la nuit de Noel, lui aussi était un hôte, un parmi les autres, la logistique délaissée aux petites mains embauchées spécialement pour l’occasion, libérant tous les employés habituels de leurs chaines, un animal qui ne vivait que de plaisirs et d’insouciance..




HRP : Rappel :

Le RP se déroule le 24 décembre au soir

Il n’y a pas de PNJ portier pour vous accueillir, c’est à vous de le RP dans votre arrivée. Les domestiques aussi sont de votre ressort : alcool, petits fours, tout est à disposition de votre personnage par la seule force de votre imagination.

Nous créons notre propre espace de jeu, j’ai donc choisi que dès l’ouverture du topic qu’il y ait du monde, de la foule. Imaginez-vous la salle déjà festive et partiellement remplie selon quand vous arrivez.

Pour n'importe quelle question, remarque, rendez vous dans ce topic -le flood y sera toléré avec modération - ( http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=16047524#16047524 ) ou joignez les modérateurs - JD Axelle et moi même) par MP)

Bon jeu. ;)

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--Adryan
Ceux qui connaissaient un tant soit peu l’Eniveur pouvaient s’étonner de le trouver là, accoudé au bar, le visage serein, prêt à sourire et même à rire. Pourtant, à peine le comptable avait-il dévoilé son projet que le Castillon, avec la réserve habituelle pour ne rien offrir au flamand qui eut pu lui donner la moindre satisfaction hors du travail accompli entre les murs du bordel, avait été charmé. Et les jours passant n’avaient en rien altéré cet enchantement diffus, et bel et bien enfantin.

Et le soir tant attendu enfin était arrivé.

L’Aphrodite, tout comme ses hôtes s’était magnifiquement parée pour l’occasion, changeant de visage pour en emprunter un plus sage mais non moins luxueux et envoutant. Et vaguement rêveur, quand pourtant un coin d’œil tout professionnel ne pouvait encore s’empêcher de surveiller son remplaçant d’un soir, il replongeait dans le faste doré et insouciant de son enfance. Avant la décadence et la ruine familiale qui ce soir, comme tous les doutes et les peurs qui pouvaient le tarauder sans répit, étaient reléguées loin, assez loin pour ne laisser flotter à ses narines aiguisées que le parfum piquant et acidulé des agrumes. Parfum de soleil, de maisons mauresques aux mosaïques complexes et colorées éclatant sur le blanc des murs. Bien, simplement bien quand le sentiment d’être chez lui enflait avec une emphase rare. Quand, bien que costumé aux yeux des autres, il était lui-même plus que jamais. Paré de soie et de cuir fin des pieds à la tête, il n’avait eu nul besoin de recourir à la moindre couturière pour que d’un souffle, le noble en proie aux tourments fasse place au génie de la lampe. Génie qui ce soir, certainement, serait à l’écoute de bien plus de souhaits que celui de remplir les verres d’alcools, même les plus fins. Le menton haut, satisfait du gilet bleu nuit brodé de fils d’or par un habile tisserand de Damas qui cachait le dos et les flancs pour mieux exhiber la rondeur ciselée des épaules et la peau glabre du torse sous laquelle roulaient nonchalamment des muscles déliés. Gilet presque innocent, venant flirter avec une large ceinture de cuir naturel calée sur les hanches contrastant avec la fluidité du sarouel sombre enveloppant chaque mouvement de ses jambes d’un voile éthéré. La pointe des babouches pointaient, curieuses, vers le visage aux yeux fardés de noir, couronné d’un turban assorti et cocardé d’or ceignant la longue chevelure brune. Génie ce soir libéré de sa prison dont pourtant il gardait à ses poignets les stigmates par de larges bracelets d’esclave.

Un verre d’arak dans la dextre, dénué de cette envie d’ivresse violente qui souvent l’envahissait, il laissa planer son regard perçant sur le comptable. Et sourit. Sourire insolite exposant tout autant son attrait pour le costume du faune que sa satisfaction de voir la soirée si parfaitement orchestrée quand il partageait avec le flamand cette dévotion envers l’Aphrodite bien au-delà de leurs duels privés. Puis, portant le verre à ses lèvres, il détourna lentement le regard, cherchant à débusquer qui pouvait bien se cacher derrière les masques, les costumes soyeux et les maquillages qui virevoltaient joyeusement devant ses yeux.
L_aconit

    - Le Diable -

Tant de choses s'étaient passées ces derniers jours.

Frayner avait laissé son fils, progéniture privée d'une mère trop souvent souffrante pour son jeune âge, aux bons soins d'une suivante ce soir là. Exception de mise pour quelques heures, l'homme ne pouvant se résoudre à rester à demeure un soir si spécial, ayant en sa possession une invitation aussi spéciale, et un costume tout aussi spécial cousu pour l'occasion... Où l'oisiveté connue et reconnue du seigneur prenait le pas sur une paternité qu'il avait du mal à mettre en forme, toujours. Mené par le bout du nez par ses envies plus que ses obligations, Judas avait fait le déplacement jusqu'à L'Aphrodite persuadé en prime que ce cher vicomte Renard y était vu leur dernier échange quelque peu... Obscur. Rue Saint Opportune , la Garçonnière avait été réouverte pour quelques jours de passage, quitte à passer les fêtes sans Madame autant s'attarder un peu.

Sans faire l'article des nombreux détails faisant son costume, l'homme s'était fait sans nom, jouissant donc d'une réputation qu'il laissait aux bon soin des autres de raviver. Canne en paume de cuir, le sésame envoyé par Alphonse avait été donné au portier , et sans chichis ni masque - sinon celui qu'on lui connaissait - l'homme entra dans les entrailles du bal comme ... Diable en sa demeure. Fin sourire vissé à ses maigres lèvres, yeux attentifs aux couleurs, aux sensations qu'elles dégageaient, il s'appliqua en parcourant circulairement les lieux à chercher des visages connus.

Une coupe de vin fut vite saisie, comme un passage obligatoire pour rendre plus normal le défilé des bizarreries... La Beste avait gardé le visage plutôt avenant, piège à n'en pas douter pour ceux qui par mégarde, agrandiraient cette nuit sa cour étrange. Les cheveux lissés en arrière flirtaient avec un léger diadème, coquetterie largement happée par l'aura des costumes qu'il apercevait ça et là, plus extravagants encore que son trois pièces signé Sorianne. Avouez que se faire tailler un costume de Sans Nom par une bonne de curé est un détail des plus délicieux. C'était hormis les tissus choisis pour l'affaire, ce qui rendait à ses yeux cet apparat éphémère des plus spécial.


    "Un diable ne fait pas l'enfer." - Proverbe Italien

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Rosalinde
    "La Terre n'a qu'un Soleil."
    Proverbe africain


Partant de ce constat, et histoire d'entretenir un chouïa sa mégalomanie grandissante, l'Amante de France en avait déduit que seul cet astre était digne de sa personne, et que s'il fallait choisir un costume pour la soirée donnée à l'Aphrodite, ce ne pouvait qu'être celui-là.

La soirée promettait d'être calme, au Louvre. Léonard dormait, Nicolas travaillait, elle s'ennuyait. Scénario habituel. Partant de ce principe, elle n'eut aucun scrupule à revêtir le costume qu'elle s'était fait faire par maîtresse Doyet, et à se rendre jusqu'au bordel transformé pour l'occasion en salle de fête. Qu'elle s'amuse, qu'on lui jette un peu de poudre aux yeux. Elle avait envie de s'enivrer, de rire aux éclats, de papillonner de convive en convive. Peut-être même pourraient-ils danser ? Elle n'avait pas dansé depuis une éternité, pas avec un partenaire, du moins.

Invitation tendue au portier, et débarrassée de sa chaude cape de laine, elle finit par pénétrer à l'intérieur du cénacle. Au premier abord, on serait sans doute ébloui par la lumière des flambeaux qui éclairaient la pièce, et qui se reflétait dans l'or et les pierreries de son costume. Et pour rappeler la forme ronde du Soleil, on y trouvait même, derrière sa tête, une collerette préfigurant la mode élisabéthaine, tandis que son front blanc était ceint d'une tiare toute aussi dorée que le reste.

Sans doute son entrée fut-elle remarquée, à vrai dire elle feignait de ne point observer les réactions alentours. Fendant la foule, elle commença par se saisir d'un verre de vin, avant d'apercevoir son complice de toujours, le von Frayner, vers qui elle se dirigea et à qui, sans un mot, elle posa un baiser sur la joue, avant de lui sourire. Sans doute joueraient-ils bande à part, ce soir, elle doutait que Judas soit venu sans espérer pouvoir séduire quelque mignonne ; aussi profitait-elle de sa provisoire liberté pour passer quelques minutes en sa compagnie, avant qu'il ne s'éloigne pour aller faire découvrir l'Enfer à quelque ingénue, vraie ou fausse.


- Je suis bien heureuse de vous voir.

Un sourire sincère. Elle ne s'embarrassait jamais de masques avec lui. Et de plonger ses lèvres dans le liquide vermeil de sa coupe. Le vin était fort à son goût. Tant mieux.
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Pour de vrai !
--Noemie
Le dernier regard dans le miroir avait satisfait la brune du résultat, elle joignit le lieu ou le bal se déroulait, dans sa tenue de pirate le cliquetis des accessoires se faisaient entendre, elle avait ce sourire de courtisane heureusement la musique allait éteindre ces petits bruits. Noémie pour une foi ne se présentait pas en courtisane, masque sur le nez ou juste ses yeux bleus brillait, qui pouvait savoir qui était derrière chaque personnage ? C'était un jeu comme un autre que de se fondre dans la masse des invités, nobles et courtisans. Peu de monde de sa connaissance à part les habitués de l'Aphrodite, mais ce soir qui était qui ?

La brune se faufila et s'arrêta vers le bar toujours observatrice ce soir elle n'était pas Noémie mais une inconnue derrière un masque, masque qu'elle portait aussi dans sa vie de tous les jours, car nous cachons bien des secrets derrière nos regards coquins et charmeurs, qui suis-je réellement ? Une simple fille de paysan qui a fini dans un beau bordel à la bonne réputation, finir paysanne ou finir servante dans la maison d'un noble et lui servir de plaisir la nuit quelle importance de toute façon elle ne voyait qu'un seul avenir, c'était l'Aphrodite, cela lui suffisait.

Sous les masques, elle dévisage des regards brillant qu'allait réserver la soirée exactement ?
--Le.phenix
Vous voilà bien bel oiseau messire.

Au prix du costume certains diraient pigeon.

Subtile alliance de sobriété et de luxe que celle dans laquelle il finit de se draper, l'air sombre, l'ardillon de la fibule d'or émaillée de rouge délaissé par ses fins doigts gantés de carmin : une plume d'or aux reflets chatoyants. Le tombé de la cape est impeccable, chaque pli dans la soie noire doublée artistiquement piquetée de plumes anime l'ensemble à chaque pas d'un réalisme trompeur. S'il tourne sur lui même, le bas du vêtement est comme léché de flammes. Un embrasement qui va de paire avec son humeur.

La couturière devancera sa question sur l'origine du plumage: avocette, balbuzard, bouvreuil, canard, oie... tout un ramage qu'il faudra lui associer. Son reflet lui révèle que le temps d'une soirée il fera corps avec le légendaire animal. Satisfait, bourse pansue de cuir est alors détachée de la ceinture pour être remise à celle dont le travail ferait  pâlir de jalousie déesses et fées. Il n'y a pas que les écus qui seront donnés pour livraison dûment acceptée, le compliment aussi:


Toutefois l'ouvrage est d'une qualité qui dépasse mes espérances, dussé-je éventrer un coffre il sera payé à sa juste valeur. Passons au masque.

Le contour des yeux est habilement noirci avant que l'accessoire ne se pose sur la douceur des traits que d'aucun ne jurerait endurcis. Et pourtant, tant de changements et d'évolution gardés secrets qu'il ne saurait mieux mettre au jour que sous cet assemblage scintillant de fils d'or, de rémiges rouges et bleues et de tectrices jaunes.

La corneille babillarde vit neuf générations d'hommes florissants de jeunesse ; le cerf vit quatre fois plus que la corneille ; le corbeau vieillit pendant trois âges de cerf ; le phénix vit neuf âges du corbeau et nous vivons dix âges de phénix, nous, Nymphes aux beaux cheveux, filles de Zeus armé de l'égide. Que vous inspire ceci?

Ce sera là sa façon singulière de quitter l'atelier, index sur la bouche dont il ne souhaite nulle réponse. Pour l'audace il ajoutera un baiser sur le front.

Soyez louée pour vôtre talent, sachez que je le vanterai! Je m'attarderais volontiers car vous êtes aussi charmante que douée mais le bal n'attend pas!


A l'Aphrodyte! En lieu et place de fouette cocher. Il ne souffrira pas de retard, pas cette fois. Les entrées tardives ont leurs lots de contraintes qu'il ne goûte plus. 
Tout arrive, et passer le portier de la Maison Haute sur notes de roses de Damas et chypre en fait partie, la suite aussi. Descente en Enfer sur large sourire.


Quelqu'un m'a dit un jour d'aller au diable, chose faite , délivre-t-il narquois.

Sacrilège, un petit cube en bois gravé sur chaque face d'un trois est lâché dans le vin du Sans Nom.

Venez me rejoindre auprès du faune, et prenez avec vous le coucher de soleil, ajoute-il menton levé vers la rousse qu'une plume rouge vient agrémenter d'un piqué de calamus entre tiare et chevelure. J'ai quelques idées de Génie, précisera-t-il regard tourné vers celui qui d'une lampe frottée peut exaucer des vœux.
Thomas_sauveur
Honteux, il pouvait être honteux d'avoir quitté ses lieux que trop longtemps. Des excuses ? L'homme pouvait en donner autant qu'il y avait de journées dans une année, mais aucune ne saurait retirer le sentiment de honte que le Secrétaire pouvait ressentir à l'approche de l'Aphrodite. Le Duc de Lorraine avait décidé de s'accorder un peu de temps pour lui, loin des vipères et autres rampant qu'il ne supportait plus. Il en recevait des invitation pour des bals, jour et nuit les croquants quémandait sa présence et lui n'avait guère envie d'être généreux. Mais lorsque l'invitation de l'Aphrodite arriva, il ne sus refuser et accepta, au diable les obligations cette nuit sera celle ou la vie reprend ses droits.

Un costume, il fallait un costume et l'homme bien embêté ne sus que mettre, soyez celui que vous portez, mmmh ! Un ange foutaise, un rat trop petit, un viking trop costaud pour ses bras, Eole peut-être aurait-il accepté, mais point et soudainement : Un Vampir, croquant les cous, buvant le sang et ne sortant que la nuit tombé, voilà qui devrait être convenable. Des braies blanche aux bandes noirs, une grosse ceinture de tissu rouge, une chemise blanche et ses plus belles bottes, la couronne obligatoire, le blason de Lorraine indispensable et le voici qui ouvre la porte fébrile et soucieux. Grimace ... Pas de coup de bâton ? Aucune attaque ? Peut-être que dans le fond Alphonse n'était pas totalement rancunier quand il s'agit d’abandon, cela deviens routinier avec le Talleyrand-Cheroy.

Il profita pour regarder la maison Haute et poussa un fin soupire de tristesse, le changement de cocon était étrange, mais tant pis dans le fond, il accroche son manteau dont les poches son vidé de sa pipe et de son opium pour s'avancer dans la pièce subjuguer par les lieux. Encore un peu et voilà il regarde le comptoir et en passant le Comptable, langue qui lèche ses lèvres subtilement et dessine un sourire sur celle-ci. Les cornes lui vont bien, comme le reste de la tenue d'ailleurs, il le fixe un instant hésite puis décide de jouer le culot. Il s'approche du bar, étonné de ne pas voir le bon barman, mais soit:


Du vin, de préférence un bordeaux.

Provoquant le Talleyrand-Cheroy, à s’accouder à deux pouces du comptable et à l'ignoré superbement aussi loin lui coûte l'effort, l'accent Anglois claquant contre son souhait. La première fois il c'était fait passer pour son ami Son Altesse Impériale Lorenz Von Frayner Prince de l’Empire, afin d'éviter les fourbes du Comptable, aujourd'hui il y avait du mieux, non ? Cependant le Duc de Lorraine s'attendait à ce prendre un coup de botte dans le tibia ou un coup de corne, quelque chose dans ce goût là. Son verre à la main il laissa la bouteille et attendit.
Seraza
Une invitation pour un bal costumé qui plus était le vingt quatre décembre. Tout juste la veille de Noël. Et pourquoi pas s’était-elle dit. Et sa venue ne serait pas avec son époux mais avec son Ange Gardien qui surveillait ses faits et gestes. Pire qu’un père. Mais, elle appréciait sa présence tout de même pour lui demander de venir avec elle.

Jeune femme blonde avec plusieurs facettes comme avait dit la Peintre qui oeuvrait non loin du Bordel, Seraza s’était paré d’une robe de princesse. Un bleu immaculé avec une ceinture de tissu d’une couleur un peu plus soutenue et un léger ruban de soie autour de son cou assorti à sa tenue d’un soir. Ce soir, elle serait Cendrillon.
Accompagnée de l’Empereur Romain à son bras, ils allaient bon train en marchant pour arriver à l’Aphrodite. Mais avant de passer la porte d’entrée.


Cette nuit, chacun fait ce qui lui plait. Un tendre sourire. Et avant que tu ne dises quoi que ce soit, je serai sage, c’est promis.

La Princesse releva sa robe subtilement pour terminer leur avancée et elle frappa gentiment à la porte. Un jeune homme brun ouvrit le battant et leur laissa le passage en n’oubliant pas de prendre capelines et autres vêtements chauds pour les découvrir. Sera lâcha le bras de Gnaaz, laissa trainer ses noisettes pour lui stipuler qu’il pouvait divaguer comme il l’entendait et elle s’avança dans ce lieu charmant et accueillant. L’atmosphère était plaisante. La salle vêtue de blanc et des tableaux agréables à regarder. La Blonde reconnut la patte d’Axelle chez qui elle avait posé pour un portrait. Des toiles claires, gaies et représentants des paysages majestueux d’une candeur absolue. Cela était magnifique et la Princesse ne se lassait pas de les admirer.

Son pas était léger et pendant que ses pieds se posaient au sol l’un après l’autre de pouvoir la faire arriver au bar, elle observait les autres personnes présentes et costumées elles aussi pour cette nuit qui risquait d’être inoubliable.
Cette invitation était arrivée au bon moment. Son fils était né depuis une dizaine de jours et le Conseil Ducal l’exaspérait de plus en plus. Au moins, ce soir-là, elle ne parlerait point politique ni encore poupons et encore moins froufrous. D’ailleurs, elle ne reconnaissait personne et cela était bien mieux ainsi.
Une rétine vers le comptoir. Le voilà proche. Assez proche pour étaler ses mains dessus avant de les rapatrier vers son buste bleuté. Un Génie accoudé non loin d'elle. Amusant son costume. La Princesse s'en approcha doucement et se posa gentiment.


Bonsoir. Dit-elle d’un ton nonchalant. Combien de souhaits m’exhausseriez-vous ce soir?

Oui, il était de coutume que les Génies puissent faire apparaitre ce dont vous rêviez dans la seconde.
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La franchise est une vertu, ne serait-ce qu'à cause de sa rareté......(Fan inconditionnelle de JD Axelle^^)
L_aconit
Apres les yeux, la bouche de profiter des douceurs du bal de la Saint Noel. Le vin est bon, c'est une aubaine. Le gant vient effleurer la peau pommelée d'une orange ici, la langue de se lover dans le giron d'un palais séduit. Le pied de la coupe reçoit la caresse machinale d'un pouce bagué sous le manteau, Judas se sentait à son aise dans cette atmosphère légère, discret malgré lui. L'apparition d'une rousse lumineuse lui arracha sa première parole, et toute son attention. Baiser sur la joue rendu sur le front, il se permit même de faire tourner sur elle même la première amante de France , mais pas de Navarre... Oeil avisé se repait de l'habit de lumière, la coquette ne pouvait pas faire le déplacement sans faire une entrée un brin tapageuse, à son image parfois lorsque l'ombre tendait à trop la laisser loin du centre de toutes les attentions. Soleil de la nuit. Mazette.

Et moi donc... Du plus bel effet ces pierreries.

Demandez donc à la pie ce qu'elle préfère de ce qui habille ou de ce qui brille... Il ôte d'ailleurs un gant, prétentieux de l'interdit qu'il portait à chaque doigt de sa dextre pour montrer à l'Amie. De chevalière Comtales à bagues dont le rang d'appartenance était largement au dessus du sien, le seigneur mettait en exergue le leg d'un Ried fou qui assurément, à trop le montrer, pouvait le conduire devant la sentence de la justice... L'or fut bien vite remis à couvert sous la tiède douceur du cuir.

    'Ploc'


Léger choc au fond de sa coupe, qu'il ramène à son torse tout en cherchant ce qui venait ainsi troubler son contenu. Dans la senestre, le fond tourne en rapportant la musique d'un corps étranger roulant contre la paroi du hanap... Les corbeaux désignent comme coupable un oiseau cousin, drôle d'animal a plume que sa voix trahit avant le dé sorti de deux doigts de sa crue carmine. Tête légèrement penchée vers l'astre, le murmure du satrape se voile de satisfaction. C'est sans doute la première fois que l'on peut bafouer son vin sans qu'il n'en prenne ombrage...

Sans mentir, si son ramage se rapporte à son plumage... Il est le renard des invités de ce bois.

A ses propres mots, le Frayner ne se sent pas de joie. Sabaude Renard avait rejoint la fête, comme il l'avait deviné à la réception du coffre. Mais les cendres? Et le dé? Il dissimula ce dernier dans sa ceinture en prenant le bras de la rousse, dans le sillon de son adversaire-ami, une vague excitation dissimulée d'ironie à la lippe.

Allons encore pâtir des excentricités de ce drôle d'oiseau...
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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Rosalinde
Elle tourne, elle tourne, et sa jupe s'amuse à former l'ellipse qui gouverne l'astre qu'elle représente. Ravie, la Rose, de faire admirer sa belle tenue, d'autant que Judas était connaisseur en la matière. Pas d'étonnement lorsqu'elle constate que ce sont les pierreries qui ont sa préférence, un rire s'égraine même dans l'air saturé de la chaleur des bougies. Judas ne serait pas Judas sans ce goût pour le clinquant, qu'il partageait ce soir avec sa belle amie.

Amie qui d'ailleurs se pencha pour mieux admirer les anneaux qu'il lui place sous le nez, fronce un sourcil en y reconnaissant quelques insignes que le Satrape n'aurait pas du arborer. Mais enfin, tout en se demandant comment il avait bien pu acquérir toute cette quincaillerie, elle ne put que s'amuser de le voir si fiérot de ces nouvelles possessions, au demeurant bien vite dissimulées sous le gant.


- Jolies.

Un clin d’œil vint assortir le compliment. Mais alors qu'elle tourne la tête vers l'entrée de la salle, où des invités se pressent, retentit à son oreille le bruit du dé dans le vin, en même temps que la voix de ce curieux volatile. "Aller au diable", donc ? L'attention revient vers Judas et cet interlocuteur pas si mystère, qui lui pique plume dans les cheveux. Laquelle plume se retrouve saisie presque aussitôt et examinée avec soin, et un sourire amusé. Cherchait-il à la marquer de son sceau ?

Le Renard, dit Judas. Sans aucun doute. Puisqu'il les invite à les suivre, alors elle glisse son bras sous celui de Satan, à moins qu'il ne fut un autre démon ? Subir ses excentricités ?


- Ne faites pas comme si vous n'y preniez point de plaisir.

Et de sourire encore, tout en calquant son pas sur celui du von Frayner.
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Pour de vrai !
Alphonse_tabouret
Soumis à ses habitudes les plus intimes, si ce soir Alphonse n’était pas chat, il n’en gardait pas moins sa filiation animale dans cette manie de jamais tourner le dos à la porte principale, curieux tout autant que frileux à régner sur l’espace qu’il occupait. L’entrée du Sans Nom étira un sourire à ses lèvres déjà amusées d’une bruyante fanfaronnade orchestrée par un militaire ventripotent dont le rire secouait jusqu’aux galons factices, et s’il demeurait alerte au bon mot que le sieur lançait, il prit le temps d’admirer le costume porté comme une seconde peau par Von Frayner. La chair du faune bourdonna immédiatement d’une résonance rauque aux accents boisés, la présence froide de Judas incrustée à ses nerfs jusqu’à l’empreinte, et il n’en aiguisa que plus le sourire enjôleur qui flottait à ses lèvres séduites, éprises de la grâce de ces moments suspendus qui n’amènent ni les crocs à se dévoiler, ni l’arc du chasseur à ce tendre.
Ce soir, la partie était remise… ou presque…

L’attention écorchée par une acclamation le forçant à faire tinter son verre contre celui des autres, il ramena ses prunelles là où elles ne purent attraper l’éclat solaire rejoignant le ventre de la maison, artifice brillant tant par l’ensemble que par l’audace de la tenue, se réservant sans le savoir, le faste prochain de prendre conscience au plus près de la brulure. Son regard s’attarda brièvement sur Adryan, chassant sans regret l’ombre qui ne manquait jamais de l’agripper, mélasse d’humeurs et d’exaspération quand il percevait sa présence de trop près, les tempes suffisamment affamées d’une parcelle de répit dans la houle qu’ils choisissaient de s’infliger pour trouver du plaisant à sa proximité.
Vidant son verre d’une dernière gorgée, il s’excusa auprès des convives pour aller le remplir d’un pourpre espagnol au parfum épicé, n’épousant de nouveau le vue d’ensemble que pour voir venir vers lui le Phœnix, l’Astre et le Diable. Esthète, l’œil courut sur les plumes pour remonter jusqu’au masque, où il chercha à percer l’étincelle, se plaisant à détailler la silhouette sans ciller, l’ombre des cornes ombrant le velours noir de son regard, la bouche étirée d’une moue curieuse autant que conquise devant la diversité des rémiges, refusant volontairement de quitter l’appui du comptoir, quand l’esclave en lui se froissait de rompre ainsi les habitudes les plus primaires qu’il portait... mais à la vérité, les faunes ne connaissaient pas la politesse.

Du vin, de préférence un bordeaux, commanda le vampire à côté de lui, éraflant son attention d’un accent qu’il connaissait bien, y trouvant la tranquille plaisance des êtres chers dont on sait l’essentiel, par-delà le silence. Les onyx toujours portées devant lui, le faune s’amusa de la mise en scène de Thomas, rétorquant avec une pointe d’espièglerie diluée dans la voix à l’attention du Talleyrand sans prendre la peine de se retourner ni vers le barman, ni vers le Duc, les yeux rivés sur le Soleil splendide, bijou au milieu des antipodes de la renaissance et de la damnation.


Vous noterez exceptionnellement les consommations de Monsieur, il est en dettes avec moi, et à moins qu’il ne me paye comptant, il n’y aucune raison qu'il étanche sa soif sans compensation tant il se fait rare. Son regard s’autorisa à détailler Thomas un instant, ne pouvant se résoudre à le saluer sans laisser un sourire finir d’étirer ses lèvres, tendant un bras nu vers lui, la coupe négligemment tenue dans la main pour trinquer. L’amitié était une chose rare chez le chat, le faune quant à lui n’y connaissait rien, si ce n‘était parfois, la concupiscence qui s‘y mêlait, mais qu’il soit l’un ou l’autre n’y changeait rien lorsqu’il s’agissait de Thomas, dernier vestige de cette adolescence de « l’avant », reliquat évaporé, témoin de ce que savait être le jeune homme quand il trouvait le monde à son gout. A la vôtre mon ami, conclut-il finalement, sans laisser planer le moindre doute quant au pardon qu’il accordait à l’absence, craintif aliéné de la dépendance, préférant le peu au redoutable bien être, ramenant nonchalamment son regard sur le trio que leurs pas amenaient au comptoir marbré.
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--Le.phenix
Le masque est ainsi fait qu'il étire le chef sans réduire l'horizon, et son pas d'avance sur l'improbable duo du Diable et du Soleil, de l'amante royale et du seigneur débauché libère l'espace des corps obstacles à la vue. Près du Génie une princesse sortie d'un conte alençonnais dessine un sourire sous les traits dissimulés. De son sac en soie qu'il a fort discrètement pendu à la taille, noir sur noir pour ne point être détecté d'un regard promené, il extirpe une plume rouge et une orange, s'arrête à leur hauteur et sans quitter des yeux celle qui fait sortir de l'ombre sa nostalgie d'un temps d'insouciance, les tend à l'être qui exhausse les vœux.

Une pour une dance avec madame, une autre plus tard pour le piraton qui se fait discret. J'ai toujours rèvé de partir à l'abordage sur un air d'"Il était une fois".

Inutile de se faire percuter par l'Enfer illuminé qui le talonne , il ne s'attardera pas, prenant pour acquis la réalisation de ses premiers souhaits.
Devant lui l'attendent le fantastique et le paganisme au comptoir des errances enivrantes. Au souvenir d'un vin aussi entêtant qu'une égyptienne livrée par l'Aphrodyte en cadeau une lèvre est mordillée. De plus en plus instruit de toutes ces choses qui épicent la soupe quotidienne, il reste sage élève appliqué à la théorie. La pratique le trouble, et le faune n'est pas en reste. Tabouret est pour lui source de questions qu'il se garde bien de poser.


Cher hôte, vous êtes au poils! lui adresse-t-il en guise de salutation, ses iris occupées à lui rendre le détail de sa personne. Permettez que se joignent au buveur de sang à vôtre côté, trois assoiffés chaleureux.

Au vampire il adresse un signe de tête avant de porter son attention sur l'autre côté du comptoir. Toujours aussi peu connaisseur en vin et autres spiritueux, il se décharge sur le serveur.

L'ami, de quoi embraser le Soleil, piquer le Diable, chauffer un sang froid, consumer un phénix et... de quoi rendre chèvre notre ami faune, je vous prie.
Cali
" Quelques jours avant la soirée du Vingt-quatre Décembre"

- Vous plaisantez j'espère, la tantine.

Je tenais à bout de bras et du bout des doigts un assemblage de chiffons informes, sentant la bergerie à des lieux à la ronde.

- Quand je vous ai demandé une tenue de Bergère, je sous- entendais euh... une nouvelle, toute neuve qui ne pue pas et à ma taille. J'apprécie l'authentique mais peut-être pas à ce point là!

Evidement qu'elle me faisait une blague la filoute. Je le voyais bien à son regard mutin. C'est pour ça que j'avais pris ce faux air outré. Avec la couturière, que tout le monde appelait affectivement " la tantine", nous choisîmes les tissus pour faire la tenue de Bergère. Velours noir pour le bustier à lacets, cotonnade fine pour le chemisier aux manches bouffantes, et drapé rouge vif pour la longue jupe à godets. Simple mais saillant, neuf et pas puant. Je ne lui avais pas dit où je me rendais. Bon sang elle aurait ameuté tout le village, m'aurait même fait arrêté et collée aux oubliettes "pour mon bien", et pire, elle aurait prévenu le curé que je fuis toujours pour ne pas être baptisée.
Bref, " l'enfer est pavé de bonnes intentions", surtout quand ça vient des bonnes gens, et ce n'est pas dans un enfer de perdition que je me rendais mais à ... bon d'accord...ça peut, ça pourrait... meuh pas pour moi tsss. J'avais juste envie de me rendre à cette soirée, anonyme parmi les anonymes et puisque l'invitation était pour une seule personne, je m'y rendrais seule..." enfin pas vraiment seule": pensais-je en souriant avec espièglerie.

Donc je me rendis à Paris dans ma carriole avec mon compagnon de voyage qui était sage comme une image et roupilla tout le long du voyage. Ce qui m'arrangeait bien puisque je faisais des commentaires sur tout ce qui nous entourait sans qu'il ne me contredise.
Arrivée près de l'Aphrodite après avoir tourné et tourné dans les ruelles Ô combien odorantes de cette ville cent, mille fois trop grande pour moi, je laissais ma charrette en gardiennage en échange de quelques piécettes, et d'un côté mon bâton de bergère avec mon petit panier tandis que de l'autre pendait à mon bras mon petit compagnon, je franchis la grande porte de bois. Le portier, un grand gars bien bâti à qui je présentais l'invitation... un ti peu mordillée dans un coin, tiqua un peu en voyant mon accompagnateur, toujours dans le beurre, et me défit de ma cape à capuche. Huch! Quel décors! Enchanteurs sans être étouffants, légers, aériens. Quand aux odeurs, j'en humais les senteurs fleuries plusieurs fois de mes narines papillonnantes. Et je souris, ravie de me trouver ici. Bien sûr je ne portais pas de masque. Pour quoi faire ! Je ne connaissais personne. Je ne voyais pas bien de qui j'aurais du me cacher. Quelle idée!
Tout en admirant la décoration, je m'avançais, observant ça et là les différents costumes dont certains brillaient tellement qu'on aurait cru tous les joyaux de la couronne réunis en un seul lieu.

Fichtre, j'en avais plein les yeux. Pourquoi j'avais choisi un costume de Bergère? Bah... pour le contraste pardi, la contradiction. La bergère qui mène son troupeau dans les verts pâturages et ce lieu où les bonnes âmes ne se rendraient qu'en se signant. Je trouvais l'idée amusante.
Bon... j'avais un peu soif tout de même. Et encore, j'étais discrète. D'habitude je fonçais direct aux lieux de commodités pour soulager ma vessie! Là j'avais pris quand même quelques précautions. Alors... il est où ce bar? Là!
Mon compagnon sous le bras, je m'y rendis naturellement, jetant un coup d'oeil aux différents costumes portés avec élégance par les invités qui s'y trouvait.
Je cueillis au passage une phrase qui s'envolait et qui ne pouvait pas mieux tomber.


L'ami, de quoi embraser le Soleil, piquer le Diable, chauffer un sang froid, consumer un phénix et... de quoi rendre chèvre notre ami faune, je vous prie.
- Et en parlant de chèvre, tant que vous y êtes, si vous auriez l'amabilité de me remplir ce biberon de lait... de chèvre bien sûr. Pour moi ça sera un vin de paille s'il vous plaît.

J'accompagnais ma demande au serveur d'un sourire et lui montrais mon compagnon endormi sous mon bras. He bien oui. Une bergère n'est-elle pas accompagnée d'un agneau?
Décidément je ne pourrais poser aucune colle au serveur. En deux temps trois mouvements, l'agneau et moi étions comblés. Je couchais le cher ange dans son panier confortable en déposant le biberon dans un coin, et portais à mes lèvres le délicieux vin couleur de miel, me tournant vers mes plus proches voisins. Un sourcil levé, je faillis m'étouffer. He bien non, je m'étais trompée. Je n'étais plus aussi anonyme que ça. Non loin se tenait Judas dans un costume taillé sur mesure qui lui allait comme une seconde peau. Le nez dans mon verre je le saluais en inclinant légèrement la tête, un sourire amusé. Je devais sans doute être parmi les dernières personnes qu'il s'attendait à voir icelieu.
Tout autour du bar se tenaient des personnages qu'on eut dit tout droit sortis d'un livre de contes. Pas à dire, certains avaient déployé un trésor d'imagination.

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--Noemie
[A l'abordage Du Rhum Des Femmes Et D'la Biere Nom De Dieu ! ]
"-Soldats Louis-

Quand le regard s'arrête devant le bel oiseau de feu pour recevoir une plume de couleur lumineuse, la Noémie ne réagit pas de suite par surprise et reste un instant la bouche ouverte sans pouvoir sortir un son, elle était tellement occupée dans son observation qu'elle n'avait pas vue arrivée le beau phénix. Le temps de réaction fut lent et sa tête suivait le bel oiseau qui se dirigeait vers le bar.

On ne laisse pas si beau plumage filer ainsi elle se digige vers le comptoir aux délices ambrés ou le beau génie laisse couler à flots les liquides enivrants, pour une foi, elle y va avec délicatesse même avec un déguisement de pirate, elle pouvait aller à l'abordage d'un coup, mais non ce soir, c'est place au mystère. La brune s'accoude au comptoir ou la dentelle délicate de sa chemise qui dépasse de sa manche brodé vient caresser le marbre du comptoir un verre de rhum dans la main comme un vrai pirate, d''enfin laisser son regard fondre sous le masque du phénix .


Elle revient tout sourire au phénix plume en main avec laquelle elle lui chatouillerait bien le nez ou hum ! Autre chose, mais ceci est réservé à d'autre soirée ou l'Aphrodite est-ce qu'elle est.

Je garde donc cette jolie plume dans l'attente de la danse.

De penser en regardant toujours le phénix "Danse avec moi une danse endiablée où je te ferais tourner la tête, ou je te donnerais le tournis bel oiseau" une plume en voila une bonne idée pour d'autres soirée.
Helena.
Etrange invitation que celle qu’elle avait reçu la veille. L’invitation au bal de noël donné à l’Aphrodite. Longtemps la jeune femme avait hésité se demandant si cela était sérieux de se rendre là-bas. Elle n’était pas ignorante de ce qu’était ce lieu…maison de tous les plaisirs à Paris. Finalement après mûre réflexion elle décida qu’elle irait ! Pourquoi pas se changer les idées et se rendre pour la première fois à l’Aphrodite et découvre ce lieu si mystérieux pour la nobliote. Elle y ferait surement des rencontres intéressant et aucun homme ne l’empêcherait d’y aller au contraire. Et puis c’était un bal et la jeune femme espérait bien trouver un partenaire pour y danser…elle qui aimait tant la danse. Cependant il lui fallait trouver une personne pour garder sa petite chipie d’Anna. Helena reprit le carton d’invitation et murmura ce qui était écrit dessus

L’Aphrodite vous invite à son bal costumé de Noël.
Le soir du 24 décembre, l’Aphrodite ouvrira ses portes de vingt heures à minuit et recevra ses hôtes sur une thématique costumée pour une unique soirée
« Soyez le costume que vous portez »
Amateurs de jeux, de rôles et d’improvisation, soyez au rendez-vous. Merci de présenter ce coupon au portier dès votre arrivée.


La brunette reposa le carton d’invitation et réfléchie un instant. Aucune hésitation quant au costume qu’elle porterait. Pour cette soirée, elle demandera à sa couturière de lui confectionner un costume de fée. Après tout n’était-elle pas une fée ? Il suffisait de regarder la cire coulée sur les missives pour s’en rendre compte. Helena s’installa à son bureau pour justement envoyer une missive à sa couturière pour lui faire part de son souhait.


[Le 24 décembre]

Le jour était arrivé. Helena avait confié Anna à la garde d’une amie proche. En ce début d’après-midi elle attendait sa couturière qui devait venir pour les dernières retouches du costume. La jeune femme était un peu fébrile mais l’idée d’aller à la découverte de nouvelles personnes et de s’amuser prit le dessus sur sa timidité.

La couturière arriva enfin. Helena lui sourit et se laissa habiller. La tenue enfilée, la couturière aidée d’Ophélie la domestique d’Helena peignèrent et maquillèrent la jeune nobliote. Elle était fin prête pour se rendre à Paris. La route allait être longue depuis le domaine de Montoiron et Paris. La voiture avait été préparée. Helena embrassa une dernière fois sa petite chipie et fit les recommandations habituelles puis monta dans le carrosse.

Le carrosse prit alors le chemin de Paris. Après plusieurs heures de routes, les sabots des chevaux frappèrent les pavées de la capitale. La brunette tira légèrement un des rideaux qui cachaient les fenêtres pour regarder les lumières de la ville. La nuit était tombée sur la capitale. Il faut dire que les journées avaient fort réduit avec l’arrivée de l’hiver. La voiture s’arrêta enfin devant une grande maison. Helena resta un instant dans la voiture et observa l’architecture du lieu. Le cocher vint ouvrir la porte et l’aider à descendre. Helena remonta la capuche de sa cape sur sa tête faisant attention de ne pas se décoiffer. Emmitouflée dans cette cape qui ne laissait entrevoir qu’un regard océan elle tendit une main gantée au portier de l’Aphrodite. Sans aucun doute elle lui tendit l’invitation. Celui alors lui ouvrit la porte laissant la jeune s’engouffrer dans la demeure. Helena détacha doucement sa cape et la tendit ainsi que ses gants de soie à un domestique qui s’empressa de la prendre et de la ranger dans un vestiaire prévu à cet effet. Ainsi dévoilée la brunette se mordilla légèrement la lèvre inférieure. Ses océans observèrent la décoration raffinée et festive qui avait été mis en place pour l’occasion. La salle de bal laissait place à une atmosphère luxueuse mélange d’or et d’argent… Déjà de nombreux convives étaient présent mais aucun tête connue pour la jeune demoiselle.

Helena s’approcha d’un élégant bouquet de fleurs séchées. Du bout des doigts elle effleura les feuilles un sourire aux lèvres.


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