Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>

[RP] La compagnie des ravis

--Jason_de_vissac_
Plus ils avançaient, plus leurs chargements s'alourdissaient. Le sien devenait carrément impossible à tirer malgré les chevaux supplémentaires qu'il avait acheté pour tirer sa charrette. Heureusement pour lui que ses compagnons étaient là et qu'ils arrivaient à se répartir les charges.
Si sa continuait il allait falloir laisser quelques robes de Laure dans une auberge et mettre l'argile à la place dans les malles. Mais c'est que la Blonde les surveillait jalousement. Quand il avait le temps il écrivait à ses amis restés à Montluçon. Et aussi à sa fiancée restée en Guyenne. Les contrées traversées étaient très agréables et les gens fort sympathique, même s'il sortait peu en taverne préférant étudier par lui même dans ses livres. Il voulait tellement mettre aussi ce voyage à profit pour cela. Il pensait que le BA lui manquerait plus que ça, mais en fait non. Lui qui n'avait jamais voyageait sauf en tant que militaire aimait prendre le temps de découvrir les villes traversée et discuter librement avec les habitants.


Citation:
15/08/1461 00:09 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X34-Y31.
15/08/1461 00:09 : Vous avez creusé en X34-Y32, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:08 : Vous avez découvert une arme appelée Bouclier séleucide en fouillant en X33/Y33. Celle-ci a certainement appartenu à un membre des Taureaux de Séleucos, dont tout le monde recherche le fabuleux trésor.
15/08/1461 00:08 : Vous avez creusé en X34-Y33, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:08 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X35-Y34 !
15/08/1461 00:08 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X35-Y32. Cela porte bonheur !
15/08/1461 00:08 : Vous avez creusé en X35-Y33, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:07 : Vous avez creusé en X36-Y33, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:07 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X37-Y34.
15/08/1461 00:07 : Vous avez creusé en X38-Y34, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:07 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X37-Y33. Cela porte bonheur !
15/08/1461 00:06 : Vous avez creusé en X38-Y33, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:06 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X39-Y34.
15/08/1461 00:06 : Vous avez creusé en X39-Y33, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:06 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X37-Y32 !
15/08/1461 00:05 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X39-Y31.Petit veinard !
15/08/1461 00:05 : Vous avez creusé en X38-Y31, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:05 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X36-Y31.
15/08/1461 00:04 : Vous avez creusé en X32-Y38, mais vous n'avez rien trouvé.
15/08/1461 00:04 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X4-Y40.Petit veinard !
15/08/1461 00:03 : Vous avez creusé en X68-Y98, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:13 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X49-Y6.Petit veinard !
14/08/1461 00:13 : Vous avez creusé en X48-Y5, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:12 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X47-Y4. Cela porte bonheur !
14/08/1461 00:12 : Vous avez creusé en X45-Y4, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:12 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X46-Y5. Cela porte bonheur !
14/08/1461 00:12 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X47-Y6.
14/08/1461 00:12 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X48-Y7.
14/08/1461 00:11 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X49-Y8.Petit veinard !
14/08/1461 00:11 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X48-Y9.Petit veinard !
14/08/1461 00:11 : Vous avez creusé en X49-Y9, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:11 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X48-Y10.
14/08/1461 00:10 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X47-Y11. Cela porte bonheur !
14/08/1461 00:10 : Vous avez creusé en X47-Y10, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:10 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X48-Y11.
14/08/1461 00:10 : Vous avez creusé en X49-Y11, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:09 : Vous avez creusé en X50-Y12, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:09 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X49-Y10 !
14/08/1461 00:09 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X51-Y10.Petit veinard !
14/08/1461 00:09 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X50-Y10.Petit veinard !
14/08/1461 00:08 : Vous avez creusé en X50-Y11, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:08 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X51-Y11.
14/08/1461 00:08 : Vous avez creusé en X52-Y11, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:08 : Vous avez creusé en X53-Y11, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:07 : Vous avez creusé en X54-Y11, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:07 : Vous avez creusé en X54-Y12, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:07 : Vous avez creusé en X52-Y13, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:06 : Vous avez creusé en X51-Y13, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:06 : Vous avez creusé en X51-Y12, mais vous n'avez rien trouvé.
14/08/1461 00:06 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X53-Y12. Cela porte bonheur !
14/08/1461 00:05 : Vous avez creusé en X52-Y12, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:15 : Vous avez creusé en X19-Y27, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:15 : Vous avez creusé en X19-Y27, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:14 : Vous avez creusé en X20-Y26, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:14 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X19-Y25. Cela porte bonheur !
13/08/1461 00:14 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X18-Y26 !
13/08/1461 00:14 : Vous avez trouvé un couteau en creusant en X17-Y25 !
13/08/1461 00:14 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X16-Y24. Cela porte bonheur !
13/08/1461 00:13 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X16-Y26.
13/08/1461 00:12 : Vous avez creusé en X15-Y25, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:12 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X14-Y26 !
13/08/1461 00:12 : Vous avez creusé en X15-Y27, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:12 : Vous avez creusé en X14-Y28, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:12 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X13-Y27. Cela porte bonheur !
13/08/1461 00:12 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X13-Y29. Cela porte bonheur !
13/08/1461 00:11 : Vous avez creusé en X12-Y28, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:11 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X11-Y29.Petit veinard !
13/08/1461 00:11 : Vous avez creusé en X9-Y28, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:11 : Vous avez creusé en X9-Y27, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:10 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X10-Y28.
13/08/1461 00:10 : Vous avez creusé en X9-Y29, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:10 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X8-Y30.
13/08/1461 00:10 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X6-Y29.
13/08/1461 00:09 : Vous avez creusé en X6-Y30, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:09 : Vous avez creusé en X7-Y29, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:09 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X8-Y28.
13/08/1461 00:09 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X5-Y27. Cela porte bonheur !
13/08/1461 00:09 : Vous avez creusé en X4-Y28, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:08 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X7-Y27.
13/08/1461 00:08 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X6-Y28 !
13/08/1461 00:08 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X5-Y29 !
13/08/1461 00:08 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X4-Y30.Petit veinard !
13/08/1461 00:07 : Vous avez trouvé un couteau en creusant en X3-Y30 !
13/08/1461 00:07 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X1-Y31. Cela porte bonheur !
13/08/1461 00:07 : Vous avez creusé en X4-Y34, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:07 : Vous avez creusé en X3-Y34, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:07 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X2-Y34. Cela porte bonheur !
13/08/1461 00:06 : Vous avez creusé en X2-Y33, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:06 : Vous avez trouvé 20 écus en creusant en X3-Y33.Petit veinard !
13/08/1461 00:06 : Vous avez trouvé un pain d'argile en creusant en X4-Y33 !
13/08/1461 00:06 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X5-Y32.
13/08/1461 00:06 : Vous avez creusé en X5-Y31, mais vous n'avez rien trouvé.
13/08/1461 00:03 : Vous avez trouvé un écu en creusant en X83-Y18. Cela porte bonheur !
Morphey.de.valmonte
En ce 15 Aout, la compagnie se trouva enfin au complet.
Cornophone avait rallié la lance dés le petit matin, Greg, comme à son habitude, le ferait dans la soirée : papillon de jour et papillon de nuit, deux fidèles compagnons qui le suivaient depuis plus de 4 ans.
Avant leur arrivée, le groupe avait eu le temps de pousser jusqu'à Agen pour y acheter un mât, le charpentier Julien Rovere malgré ses promesses n'ayant pas honoré la commande, ils avaient eu la chance d'apprendre qu'un marchand cherchait à en vendre un sur le marché tout proche d'Agen.
Il faut dire qu'à Montauban, bien que la ville possédât une superbe forêt aux alentours, il était plus difficile d'y trouver du bois que de raison dans la tête d'un pochtron, impossible donc d'espérer s'y faire tailler un mât même de la taille d'un cure dents.
La pénurie de bois semblait endémique dans tout le Royaume et affectait aussi le Royaume de Castille aussi les autorités lui avaient-elle demandé de fournir autant de bois que possible afin d'aider à la construction de la coque. Chacun y allait donc de son stère et leur stock gonflait de jour en jour.
Régulièrement leur parvenaient des nouvelles rassurantes d'Escorailles et de leur fils mais c'étaient les seuls courriers qui lui parvenaient d'Auvergne, un peu comme si chaque tour de roue les effaçaient un peu plus de la mémoire de ceux qui étaient restés. Cela aurait peut être pu l'affecter si son esprit n'avait été totalement tourné vers l'avenir.
Ils vivaient désormais au rythme des pioches qui cassaient, des messages ibères qu'il faillait déchiffrer et de cette communauté portée par un seul élan qui avait pour nom aventure.

Citation:
Vous avez découvert une arme appelée Xiphos séleucide en fouillant en X27/Y11. Celle-ci a certainement appartenu à un membre des Taureaux de Séleucos, dont tout le monde recherche le fabuleux trésor.


Ce soir ils poursuivraient leur route vers la chaine des Pyrénées, frontière naturelle avec l'Ibérie.
_________________

Dict l'Impétueux
Sofio
Une halte un soir sur les chemins des terres du Sud, l'air est sec, l'eau est une source de fraîcheur qu'ils affectionnent, marchant en cœur, malles et pioches, c'est les soirs venus qu'ils cherchent l'ombre auprès des grands arbres de la foret.

Il suffit d'un feu, quelques morceaux de viandes à faire griller, des pichets de vins, pour que se délient les langues et les contes. Sous peu ils seront aux portes du village ou la nave les attends, fièrement, ils l'imaginent déjà se dressant face au vent. sou peu le temps ou les poulaines arpentaient les chemins tortueux, ne sera plus que mauvais souvenir....

Elle s'assoit autour du feu, ce soir l'esprit est à la rêverie, une histoire pour les songes, pour l'avenir et le passé.



Hop hop, hep hep vous tous, écoutez voir, j'aimerais que nous profitions de la fraicheur du sous bois pour y passer la nuit, un feu pour faire cuire du gibier, des paillasses de feuilles pour contempler les étoiles, une histoire à vous conter....


Elle attendit que tous prennent place autour du feu, Laure venait de sortir d'on ne sait où, peut être une envie pressante...


Il était une fois...

Grimace, cela fait conte de fées enchantées, dans le meilleur des mondes, Laure va se mettre à rêver de toilettes en soies et de chaussons en vairs...

Non! c'est l'histoire d'un vieux marin , si vieux , si ridée par le sel marin qu'on ne peut plus apercevoir la couleur de ses yeux, il fume une pipe adossé à un mur, pensif ses pensées l’amènent si loin parfois qu'il peut atteindre l'horizon.

Plus loin une bande de jeunes matelots chahutent en se lançant des cordages roulés, sa jeunesse est si loin... une bouffée de fumée jaunâtre s'échappe de ses narines, un crachat lui brule la gorge, il l'extirpe en mastiquant.


De mon temps...

Les matelots le dévisagent, pour la première fois prennent le temps de vraiment le voir, pourtant cela fait des jours et des soirs qu'il traine sur le quai, inlassablement il est assis , qu'il pleuve ou qu'il vente.

Elle s'arrête aux prémices de l'histoire, pour tendre son gobelet à qui voudra le lui remplir, ca donne soif un feu qui crépite et une langue déliée. le verre est rempli, elle peut continuer.

c'est alors que les jeunes matelots s'approchent du vieux marin, dont la peau est tannée par le soleil et l'amour, pourquoi l'amour? car il faut être un vrai amoureux passionné pour partir des longs mois se faire bercer par les flots..

J'avais un bateau!

La phrase incongrue est lancée, le vieux parle, les jeunes s'installent au sol, repliant leurs jambes pour se faire de la place autour du conteur.



Je l'avais baptisée « L'indomptable »
Un véritable bijou, capable de remonter le fleuve jusqu'à Lausanne , aussi ben que de se lancer vers l'océan..
C'était dans les années 1410- 1415 , j'crois...j'sais plus trop bien...
A mon âge, on à la mémoire des dates qui commence à démâter


Il se gratta la barbe en plongeant dans ses souvenirs, puis tira une bouffée de fumée pour la laisser monter dans le ciel


Je l'avais eu pour une bouchée de pain, cette beauté.
L'armateur qui me l'avait vendue m'avait dit qu'une malédiction s'était abattue dessus, ainsi que sur son capitaine .....



elle s’arrête de raconter un instant, un clin d’œil à son époux, puis lance à l'assemblée

Vous y croyez aux malédictions vous?

Mal à l'aise, un petit sourire en coin avant de reprendre, car tous se disent bien au dessus, des sornettes de bonne femme, mais tous ont au fond de leurs esprits, des doigts qui se croisent, pour on ne sait jamais.


C'est alors que le marin plongea dans ses souvenirs, les extirpant du fond de sa mémoire pour les livrer en cadeau à ceux qui écoutent, parce qu’il n'est pas toujours facile de raconter, ni d'exprimer les choses enfouies, il est clair alors que de recevoir ces souvenirs , les faire revivre est un don qu'il faut apprécier....

La mer c'est comme la montagne !

Lança le vieux marin...

Si on y manque de respect, elle se vengera, je l'ai compris à mes dépends...

Fixant toujours l’horizon des yeux, il enchaîna


Imaginez un navire, perdu en pleine mer, au milieu de nul part à bord un capitaine et ses marins, rameurs, spécialiste du vent , du bois et de la cuisine, à bord le meilleur de ce que la navigation comporte.

Les cales sont vides, plus rien à manger, les estomacs crient famine, les hommes sont fatigués, voila des jours et des jours que le bateau coule sur les flots, ils sont perdus , ils le savent à présent, pas de terre à l'horizon, la pêche n'apporte plus rien, les filets remontent vide.


Le vieil homme, tire sur sa pipe, en s'adossant contre le mur, le soleil est encore le roi dans le ciel, au loin quelques mouettes passent en une ligne lointaine...

Elle s’arrête de conter, pour finir son verre, le feu semble crépiter, saucisses il a dit...


Puis reprend, car tout histoire à une fin, qu'elle soit bonne ou mauvaise, il faut toujours la clôturer.


Remerciant d'un sourire jason et Cornophone, elle se restaure et s'hydrate , le soleil au dessus d'eux semble enfin se calmer, les temps sont chauds en ce moment et dormir à la belle étoile est un plaisir. Reposant son verre, elle se sent requinquée, prête pour la suite de l'histoire, s'adossant contre son époux, elle reprend.


Les marins étaient sur le retour, quand le vent les a fait dériver, des jours et des jours sans que la boussole ne suive. L’équipage commence à désespérer. La faim, la soif, le moral est au plus bas....

Quand soudain un albatros passe dans le ciel, il entame au dessus du bateau une danse étrange, semblant dessiner dans le ciel des cercles en poussant un cri aigu. C'est un oiseau de bon augure pour les gars de la marine, il représente surtout la terre, la végétation. Les marins le suivent du regard, l'espoir reprend, les yeux sont levés vers le ciel avec dedans une lueur de vie...

L'oiseau élargit ses cercles et pique au Nord, le capitaine se jette sur le pont et hurle à l'équipage.


Ami à la barre, on vire au Nord! Hissez les voiles maintenez le cap! Camarades un espoir se dessine!


Le vieil homme s'arrête de narrer, les yeux dans le vide, si on le regarde de plus prés un soupir soulève sa poitrine... Les jeunes matelots retiennent leurs souffles, tous espèrent, tous attendent la suite de l'histoire...suspendus aux lèvres du vieux loup de mer , ils attendent...



Elle ouvrit grand les yeux devant une Laure déchainée, mazette ce rot d'une élégance rare, mériterait toutes les couronnes du royaume... Un instant elle fut tentée de courir écrire missive en Bourbonnais Auvergne, relater tel événement vaudrait aussi tout les potins et cancans du duché, mais la pauvrette nierait certainement et tout le monde la croirait incapable de faire ca...

Finissant son verre et saucisse, elle baissa un peu le ton de sa voix pour l'histoire en cours....


Le goéland semblait vouloir guider le navire et l'équipage, pendant trois jours les marins scrutaient le ciel, ne lâchant pas le volatile d'un battement d'aile, le suivre jusqu’à espérer apercevoir la terre sous peu... le moral remontait même si la faim les tiraillait encore, les yeux pleins d'espoirs ils vaquaient .

Mais un soir, pris de boisson , la capitaine ivre sort son arbalète et tire comme ça sur le goéland, l'oiseau dans un ultime battement d'ailes s'écroule la flèche a travers le corps il tombe sur le pont du navire....


L'équipage s'énerve , hurle, menace et crie " A MORT" le capitaine se réfugie dans sa cabine, prenant conscience de son erreur....


Oups elle vient de crier elle aussi le mot à mort, un regard sur Laure qui sommeille ....

parce que il faut finir ce qui est commencé....

Le capitaine contient avec peine son équipage, qui veut le mettre à mort, l'accusant de vouloir les tuer à petit feu, l'accusant d'avoir défié la nature et le signe du trés haut qui leur envoyait un espoir. Peu à peu le capitaine les calme, en même temps il est le seul à connaître les signes des vents et de la rosace.

Lentement chaque jour, les hommes se meurent de faim, les uns après les autres périssent...le capitaine quand à lui , ressent le poids de la culpabilité, il s'en veut, son équipage se meure c'est sa faute, maudite boisson....il assistait impuissant à la dérive, à l'agonie de ses hommes... quand un soir n'en pouvant plus, il s'agenouille sur le pont du bateau, implorant le tout puissant, de lui pardonner, expiant sa faute et son crime, puis il jure devant Dieu et les hommes que si Aristote leur donne la chance d'en réchapper, il racontera son histoire de port en port devant tous....

Quand soudain, le ciel s'éclaircit, subitement, une brise marine se lève et gonfle les voiles, la coque craque et bouge, les hommes pleurent, s'embrassent, le bateau file droit au Nord, la terre est en vue peu de temps après...

Quand au capitaine à son retour, il fut destitué, jugé, errant de port en port comme il l'avait promis, pour y raconter son histoire......


Le vieil homme s'arrête, soupire, on pourrait voir une larme qui glisse doucement le long de sa joue....

Quand au bateau, il parait que damné, il serait en vente quelque part vers Castille...

Elle s'arrête de conter l'histoire est finie...
_________________
Morphey.de.valmonte
Cette nuit nous avons passé les Pyrénées.

Après une étape plus longue que prévue à Castelnaudary à attendre Greg qui décidément multiplie les faux départs, étape suivie d'une splendide journée à Foix où nous découvrons que l'art culinaire n'est pas un vain mot même si les tartines y furent bourguignonnes, nous avons pris la route au petit jour en direction d'Urgel.

Il n'est plus question de route, nous cheminons désormais sur des sentiers seulement empruntés par des mules et des contrebandiers. Les pierres roulent sous les pas des chevaux, parfois l'étroitesse d'un passage nous force à mettre pied à terre et à avancer en tenant nos montures par la bride.
Convoyer une charrette lourdement chargée sur ces tortueux sentiers de montagne nous prit deux jours durant lesquels nous n'avons rencontrer que deux prisonniers les chaines aux pieds.


Citation:
Vu le 20/08/1461 : Hier, en chemin, vous avez croisé Mr.bond et Konti_shqiptar.



Cela fait donc des mois et même des années que ces deux lascars se dessèchent dans les geôles ibères.
Quel est leur crime ? Sans doute ne le saurons-nous jamais...
Cette rencontre nous conforte toutefois dans l'idée que les Ibères ont les procès faciles et les sentences douloureuses.

Enfin, au matin du 21 aout, nous passons le "seu d'Urgel".

Avant de satisfaire à l'activité locale et quasi obligatoire : la sieste, un petit tour sur le marché nous surprend par les prix qui s'y pratiquent. Le sac de maïs s'échange ici à 2.90 écus.
Laure qui nous a fait savoir qu'elle n'avait plus aucune réserve pourra se réapprovisionner à moindre coût.
Pour l'heure, nous n'avons reçu aucune nouvelle des autorités, sans doute en raison de la scission d'Urgel qui s'est affranchie de la Principat de Catalunya.
En parallèle, nous poursuivons nos fouilles avec plus ou moins de chance.


Citation:
18/08/1461 11:00 : Vous avez découvert une arme appelée Casque séleucide en fouillant en X20/Y16. Celle-ci a certainement appartenu à un membre des Taureaux de Séleucos, dont tout le monde recherche le fabuleux trésor.

Citation:
18/08/1461 22:55 : Vous déterrez une pièce de monnaie en creusant en X79-Y39. Vous allez maintenant pouvoir jouer à pile ou face !


Cette pièce antique nous permettra de savoir qui sera mangé si toutefois nous arrivait pareille mésaventure que celle contée par So dans son histoire.
Quoique nos connaissances de la langue ibère soient des plus limitées, ce soir, avant de reprendre la route, nous essaierons de communiquer avec les gens du cru devant une cerveza et un vino tinto.

_________________

Dict l'Impétueux
Capri
bonjour
et bien suite à ta réponse sofio je passe faire un petit tour ici
juste pour vous faire un petit coucou !!!

concernant le casque que j'ai trouvé je ne sais ou je peux le proposer à la vente ?? si tu pouvais m'aider ?

en tout cas ta réponse ma fait aussi plaisir qu'a toi!!

j'espère que tu vas ainsi que toute ton équipe et que la recherche de ce trésor avance !!

si je peux vous être d'une quelconque utilité fait le moi savoir

capri de kolhan
Morphey.de.valmonte


Voici maintenant plusieurs jours que nous avons passé la frontière séparant l'Aragon de la Castille pour nous installer à Osma.
Bercés par le fleuve Douro, nous y coulons des jours sereins regrettant toutefois que la barrière de la langue nous interdise des échanges plus soutenus.
Cela avait pourtant fort mal commencé, nous laissant imaginer le pire. En effet, la veille de notre arrivée, j'appris que le chef de port venait de mourir, laissant vacant son poste.
Fort heureusement, la Comtesse Urania me conseilla de contacter Taressa, la mairesse d'Osma. Cette personne répondit le soir même à mon courrier et le lendemain je recevais un mandat afin d'y verser 100 stères de bois, la voile, le mât et 1321 écus, nécessaires à la construction de notre nave.
Un nouveau chef de port fut nommé le jour même. Chef de port pour qui cette construction serait une première. Mais déjouant toutes nos craintes, Kalahn se montra très efficace et malgré une pénurie de charpentiers réussit le tour de force d'en faire venir trois chaque jour sur le chantier.

La construction avançait donc au mieux nous laissant espérer un embarquement pour la fin de la semaine.
Le nom avait été choisi et communiqué au chef de port.
Nous avions maintenant hâte de voir la nave sortir du chantier naval.

_________________

Dict l'Impétueux
Morphey.de.valmonte


9 Septembre 1461


Enfin, en ce dimanche 8 Septembre 1461, l'Ardente est fin prête a quitter le chantier qui l'a vu naitre.


C'est un moment périlleux mais Ô combien magique de voir ce grand oiseau des mers rouler maladroitement sur les madriers passer sous sa quille avant de s'élancer majestueusement sur les eaux du Douro.
A la poupe flotte une voile latine sur le mât d'artimon légèrement plus haut que le grand mât et le mât de misaine. Les autres voiles ont été amenées mais il me plait à l’imaginer, voguant toutes voiles dehors.

L’aventure prend corps devant cette magnifique nave génoise.
Je m’occupe de faire embarquer vivres et munitions et le lendemain, nous sommes prêts à quitter le port d’Osma.
Le départ est prévu à 20 heures, mais force est de constater que Sofio et Jason, manquent encore à l’appel à 21h30.
La mort dans l’âme, je préviens mes compagnons que le départ sera pour le lendemain, soit le mardi 10.

_________________

Dict l'Impétueux
Ldtdo
On embarque !!! Dépêchez vous ! Hâtez vous ! Tout le monde à bord !


Arrivant de son auberge pour le port d'Osma dans un coche des plus confortable, la Duchesse est vite libérée de son écrin... Relevant fièrement la tête, elle contemple le bateau ! Le paquebot ? Pouaaaahh Impressionnant !! Titanesque !!


C'est le plus beau votre Grâce !


Ah bon ?!


Oui pis c'est le plus luxueux votre Grâce !


Ah bon ?!


Oui oui pis c'est le plus solide !


Ah ben j’espère !


Puis le jeune valet regarda un matelot, qu'il interpella !


Viens là Matelot ! Portes donc les malles de la duchesse ...


Sur le pont A 1ere classe, dans les suites 16/18/20 ????


... Dans la cabine 6 !


Mouais ben on peut rêver non ?! Elle monta doucement sur le bateau qui commence déjà à tanguer... Houla on va pas tomber à l'eau tout de suite ! Arrivée sur le pont elle regarde l'horizon qui s'offre de l'autre coté... Instant magique quand la haute noblesse n'est rien face à l'immensité !

_________________
Morphey.de.valmonte


Dimanche 15 Septembre 1461


Extrait du livre de bord
: "Après quelques jours de mer durant lesquels nous avons croisé de nombreux navires, nous voilà seuls sur l'océan. Rien à l'horizon, que la mer et le ciel.
Pourtant comme sorti de nulle part, à 11h59 précise en ce dimanche 15 septembre, j'ai vu un navire fantôme....pale
Il voguait à quelques encablures de nous, à 12h00 j'ai mis cap au sud dans le but d'éviter ce que je croyais être alors un navire marchand. Or à 12h01 le navire avait purement et simplement disparu, me laissant croire que ces navires fantômes existent, car, croyez-le, je ne rêvais pas..."
(bug sans doute sur la carte, mais j''aime mieux ma version...)

L'Ardente est un bon navire qui se rit des courants. Pascale, Sofio et moi, avons grand plaisir à nous succéder à la barre.
Depuis que nous sommes sortis de l'estuaire du Douro nous naviguons par vent de travers, la gîte est presque nulle et nous allons bon train approchant les dix nœuds. Il faut la voir déjauger lorsque le vent forcit, elle fend littéralement l'océan.




Quelques uns de nos passagers souffrent sans doute du mal de mer. Galaan et Jason ne sortent pas de leur cabine. Laure se traine tous les soirs jusqu'à la cambuse pour avaler un rapide repas avant de regagner sa cabine. Seuls Greg et Cornophone profitent du temps qui reste des plus doux, pour pêcher à longueur de journée, échangeant conseils sur les meilleurs appâts et comparant leurs prises.
L'ambiance à bord est excellente. Nous envisageons de faire une escale pour réapprovisionner l'Ardente en eau et en vivres.
Nous continuons de guetter le moindre indice qui nous indiquera la route à suivre pour poursuivre cette quête. Après des nuits de discussions nous avons décidé d'un itinéraire qui devrait nous placer idéalement.
Il ne nous reste plus qu'à attendre et à espérer.
Ce soir, j'écrirai à notre fils. Merlin nous manque.

_________________

Dict l'Impétueux
Sofio
Entre brise et remous......

Dans les mers du Sud, les tempêtes sont bien plus rares que dans les mers moins accueillantes du Nord, la brise se fait parfois désirer, la pêche est fructueuse.

On dirait le Sud... c'est le sud, farniente et loisirs sur le pont du bateau, se laissant dorer par les rayons du soleil qui ne semblent pas vouloir laisser place à l'automne. Les nausées des passagers ont à présent laissé place à la détente, la cambuse est le lieu de rassemblement pour les affamés ou les solitaires nocturnes.

Au large, parfois on peut distinguer des bancs de poissons semblant briser le voile de l'horizon, dans le silence complet disparaitre, pour laisser place à l'étendue majestueuse. Quelques bateaux par-ci, par-là, si loin qu'on ne peut distinguer aucun pavillon... jusqu'a ce que...

Barre à la main, murmurant un vieux refrain entrainant, c'est son quart, les autres sont partis vaquer, le mouvement est répétitif, tenir le cap au sud, aucun risque de se perdre, la carte est bien tracée...mais soudain...

Elle fronce les sourcils, un bateau au loin, un second sur l'est, un troisième semble venir de l'Ouest, aucun pavillon visible, ils semblent être sur la même lignée comme se rejoindre sur un point précis, sauf que ce point est bien droit devant...
Le vent souffle dans les voiles qui se gonflent, l'allure est belle et...


Caraque!

Ce sont des caraques de guerre, reconnaissable aux canons multiples s'alignant sur le coté du pont, l'instant est magique, ces magnifiques bateaux sont si prés... d'une oeuvre majestueuse, semblant sortis d'un irréel, des heures de labeurs pour en arriver là...

Elle se secoue, le temps n'est plus à la contemplation, mais bien à l'agitation, il faut d'abord barrer à droite, pour tenter de sortir du cercle infernal et ne pas se sentir comme le poisson au milieu d'un banc de requins.. Puis il faut avertir les passagers, tenter surtout de ne pas les affoler inutilement ou bien cela sera la panique à bord, les ménager est vital...


Caraque de guerre, droit devant, nous allons tous mourir!


Chose faite, elle coince la barre avec un treuil, cela ira bien assez, le vent est présent il ne reste plus qu'a s'assurer que tout le monde est suffisamment averti. Descendant la cabine de pilotage elle croise Laure, mais que fait t'elle... elle prie? ou se dirige vers les canots, mon dieu, mais ces malles, ce sont les poissons qui vont bien se marrer, affublés de dentelles et de soies.
Son époux, elle a besoin de lui, il sait manier canons,bien maigres, les leurs face aux caraques, mais ils ne mourront pas sans se battre, du moins sans essayer...

Ça court sur le pont, ça s'agite, il ne manquerait plus que Pascale leur fasse des grands signes les pensant blonds et musclés. D'autres temps , d'autres lieux quelque part vers la Russie, Elienore avait dans les mêmes circonstances enfilée toutes ses robes , les unes sur les autres, pensant que dans l'eau, cela suffirait pour flotter. En mer chaude, flotter ne sera pas suffisant face aux grands blancs qui se régaleront de se goinfrer des nobles d'Auvergne, d'ailleurs, ils s'en foutront du duché... L'immunité diplomatique ne suffira pas non plus face aux rangées de dents et si....

Enfin, elle retrouve son époux, livide elle lui montre les bateaux gigantesques qui les entourent, en lui disant...


Si on s'en sort, au retour je ferais la bise à Mathilde...

Et le vent s'engouffre dans les voiles, alors que diverses pensées surgissent, comme comment mourir avec grâce, mourir en faisant l'amour dans la cabine? Mourir entourée des autres passagers à tenter de leur dire que tout ira bien..

Elle se secoue un peu entrainée par son époux qui reprend la barre, le temps de regarder autour d'eux, les pavillons de la terreur s'éloignent déjà, vogue vogue petite nave, encore plus vite.


Ce n'était qu'un exercice! à tous vous pouvez vaquer!

_________________
--Jason_de_vissac_
Après tous ces longs jours de mer la terre était enfin là. Ils avaient essuyés la tempête et des caraques ennemies mais rien de méchant. Il était resté dans sa cabine longtemps. Il n'avait pas l'habitude de naviguer. C'était même pour lui la première fois qu'il montait sur une embarcation. Il ne comptait pas la fois où il était CAC et avait gravit par inadvertance la rampe d’accès d'un bateau et il s'était retrouvé coincé à bord pendant 48h. Il en riait encore. Mais là ce n'était plus un jeu l'embarcation voguait sur la mer. Et puis elle allait les amener loin en terres inconnues pour lui.
Il avait connu le mal de mer cette fois voilà pourquoi il était resté cloîtré dans sa cabine. Parfois il était monté sur le pont pour respirer l'air du large mais les roulis des vagues le torturaient et son estomac se contractait.
Il était amaigri les joues creuses aujourd'hui mais depuis quelques jours il était ressorti pour retrouver ses compagnons et fréquenté le mess.


Et ben je ne pensais pas que la traversée serait plus agréable pour moi les amis. Désolée de vous avoir laissés sans nouvelles de moi. Mais franchement je n'étais pas dans le meilleur de ma forme et je me faisais peur à moi même.

Heureusement que Sofio avait bien garnie le mess en bière et en nourriture. Laure avait préférée embarquer ses malles de robes et de dentelles plutôt que de prendre de la nourriture. Et ce qui devait arriver bien entendu est arrivé. Elle n'avait plus de nourriture personnellement, mais ils en avaient en réserve pour elle.
Ce matin ils débarquaient dans un petit port d'Espagne Tortosa (Principado de Cataluña). Cela allait être dur pour la langue car il ne parlait pas un traître mot d'espagnol mais il saurait bien se faire entendre.
Et puis le charme français opérerait comme à son habitude.

Il prit sa pioche et se dirigea vers la lice pour piocher. Qui sait peut être aurait il de la chance. Il regarda le terrain totalement parsemé de trous et étudia un instant le terrain avant de commencer à piocher. Il eut de la chance.


Citation:
26/09/1461 08:22 : Vous avez trouvé un kilo de minerai de fer en creusant en X49-Y3 !
26/09/1461 08:17 : Vous avez trouvé un stère de bois en creusant en X48-Y2.


Il se rendit ensuite au marché pour y acheter de la viande et y vendre du bois ainsi que quelques pains d'argile et du minerai de fer. Cela allait un peu remonter sa trésorerie.
.mathilde.
[ Loin loin, très loin ... ]

Et pendant ce temps là, à des milliers de lieux de la folle aventure des Valmonte, la brune se plongeait inlassablement dans ses pigments de peinture, rêveuse de paysages inconnus et inexplorés, emplis de surprises et d’éblouissements.
Sa main virevoltait furtivement au devant de la toile, laissant ça et là quelques traces de peintures azurées.

Elle avait bien envoyé un pigeon il y a quelques temps à Morphey, pour pendre des nouvelles, mais la lettre était restée morte. Il faut dire qu'en pleine mer, il y avait très peu de chance que sa correspondance atteigne le bon navire. Son parchemin devait à présent tremper gésir au fin fond des abysses marines, enseveli par le sable des folles tempêtes, et probablement dans un état de décomposition avancé. Qui sait, peut être qu'un de ses lambeaux rentrera en contact avec un trésor caché. Ce n'était pas les épaves qui manquait en mer .

Sans nouvelle, elle avait donc consacré une bonne partie de ses journées à imaginer l'océan, ses vagues, son immensité, son indéfinissable couleur. Mais, cela ne restait que de la fiction pour elle, car du haut de ses trente cinq ans, la duchesse n'avait encore jamais vu la mer. Pas une seule fois. Et quoi qu'on puisse dire des plus grands et imposants fleuves du Royaume, cela ne remplaçait en rien l'écume, le sel et l'horizon.

Entre songerie et bien être, heureuse malgré tout d'être auprès de sa famille, et d'avoir pu renouer avec les plaisirs essentiels de la vie, dont cette activité si prenante et passionnante qu'était pour elle la peinture, un soupire lui échappa.
Son oeuvre prenait forme, mais les allures improbable qui l'imprégnait rendait la toile particulièrement artistique.
C'est vrai quoi, au final, comment pouvait elle savoir si les sirènes n'existaient pas ? si l'on ne pouvait percevoir du pont d'un bateau, un Mont inconnu qui flotterait en beau milieu des eaux, avant de disparaître derrière une brume étrange.
Nombreuses étaient les légendes de marins disparus, contés le soir autour d'un feu ou d'une bonne chopine, et longue était la liste des auras mystérieuses qui parsemaient ces étranges histoires.

Alors résumer tout cela en une seule image, sans jamais n'en avoir rien vu, relevait de l'abstrait total.
D'ailleurs, celui qui arriverait à comprendre ce que Mathilde avait voulu représenter serait assurément doté de dons de voyance.
Son rendu ressemblait à une déclinaison d'azurs et d'émeraude, de clair et d'obscur, sans réelles formes apparentes.
Elle posa son pinceau un moment pour contempler le résultat et voir si elle ne pourrait pas rajouter un peu d'effets ici ou là, lorsqu'un hoquet violent la secoua.

Ba mince alors. Elle n'avait rien mangé, rien bu, pas même avalé sa salive, et voilà qu'un vilain hoquet venait lui taquiner la poitrine sans ménagement. Elle tenta d'abord de cesser de respirer, puis, une fois rouge pivoine et sur le point de suffoquer elle analysa si cela avait fonctionné, rien à faire.
Elle se leva alors, quittant la pièce pour aller combattre la bête à coup de verre d'eau bu à l'envers, en tentant d'éviter d'en mettre partout sur sa tenue, bien loin de se douter, qu'à des milliers de lieux d'ici, son nom avait été prononcé.

_________________
        ♠ Rectrice du Périgord Angoumois ♠ (Joueuse en convalescence. Retour actif vers Avril j'espère)
Sofio
Il faisait frisquet dehors, l'hiver approchait à grands pas, semblant tenir ses promesses de frissons. Surle pont du bateau, chaque matin , des gouttelettes d'eau faisaient ruisseler le bois lustré.

La contemplation des volutes de brume blanchâtre qui dansaient à la surface de l'eau pouvait durer de longs moments, une tasse de tisane fumante à la main, comme tout souvenir d'un été passé.

Le chaud liquide fumait dans l'air froid, une brise paresseuse venait gonfler les voiles, aucune terre en vue, les côtes qui se dessinaient parfois au lointain n'étaient plus sur la trajectoire immédiate.

Accoudée au bastingage, elle prenait simplement le temps au temps, rituelles mimiques matinales, il lui fallait ces moments là de solitude. Ce qui lui permettait de rêver et d'imaginer des suites à leur voyage, avec la poésie et la féérie nécessaire à sa vie. Probablement qu'elle ne serait jamais terre-à-terre, en même temps comment pouvoir l'être en passant son temps entre guerres et navires.

Le temps de la contemplation, le vent venait de forcir, la journée semblait prometteuse.

Comment tout cela avait commencé? Surement un défi lancé, un soir entre deux chopes dans une taverne des terres du Bourbonnais Auvergne. Elle ne s'en souvenait plus. Un calme étrange l'enveloppait, l'Ardente toutes voiles dehors bravait les flots, loin de toute civilisation , un vent de liberté qui pour rien au monde ne serait cédé, même à prix fort.

Loin, un gout de fierté pour échapper au clivage de la politique cinglante. Loin pour échapper aux mondanités barbantes, loin pour s'isoler des niaiseries qui la marginalisait dans ce monde trop moderne à son gout. Peut être en avait'elle trop vu dans sa vie, peut être connaissait'elle que de trop le fonctionnement des choses , peut être que la vie tout court n'était plus ce qu'elle en attendait. Les hommes et leurs sens de l'honneur, les mascarades et les pirouettes...

Elle leva les yeux de l'horizon, le pont semblait aussi désert que les cotes arides, la cantinière du bateau vide à toute heure de la journée, rien ni personne nulle part.. Mais comme pour la contrarier, surgit un chien appartenant à Jason, où bien à Laure qu'importe , pour elle un animal ne pouvait être priorité de personne. Il tendit l'oreille, elle se mit sur ses gardes, il fit un pas, elle recula d'un pas, il huma l'air, elle chercha une échappatoire... C'est une bête juste une bête... inlassablement les mots surgissaient comme pour se rassurer. Le chien avançait vers elle pour se hisser , pattes avants sur le rebord du pont semblant vouloir voir l'avancée de la nuit.

Étrange, quand jamais un animal ne l'intéressa, de pouvoir imaginer lui prêter une forme d'intelligence.
Après une longue pause, elle se mit à lui parler, tout bas d'une voix mélancolique...


"Quand j'étais petite, un homme au village m'a raconté l'histoire d'un louveteau. Un homme l'avait enlevé, attaché à un pieu par une corde, le louveteau avait tout fait pour tenter de se libérer, puis il avait renoncé. L'homme lui avait alors appris quelques tours. Les gens venaient leur jetaient des pièces, le louveteau, toujours attaché à son pieu...

Avec le temps, le louveteau était devenu un loup, grand et fort, bien plus fort que l'homme. Poiurtant il était toujours attaché au même pieu de bois, la même corde. La vieille corde n'était pas bien solide, le loup adulte aurait pu la rompre et s'enfuir, mais il en était venu à croire qu'elle ne céderait jamais. L'homme l'avait convaincu qu'il n'avait aucune chance de s'évader. Le loup a vécu ainsi très vieux, attaché à sa corde, à faire des tours pour les passants.

Un jour une petite fille l'a vu et l'a pris en pitié. Dans la nuit, pendant qu'il dormait, elle a coupé la corde. Quand le loup s'est réveillé, il était surpris que la corde soit cassée... il n'a pas cherché a fuir, quand son maître se réveilla, celui-ci comprit alors qu'aucune corde n'était désormais nécessaire. Poiurtant le loup s'endormait chaque soir auprès de son maitre en serrant entre ses pattes ce bout de corde cassée comme peut le faire l'enfant et son doudou..."


La servitude est triste.

Le chien accoudé au pont , langue pendante n'aurait pas pu lui répondre, l'histoire délivrée pour lui, pour qui le vent peut être. Le chien comme tous les hommes se pensaient libres dans sa captivité.

C’tait une belle journée qui s'annonçait.

_________________
Morphey.de.valmonte


Extrait du Carnet de Bord du Capitaine de l'Ardente

Octobre MCDXLI


Malgré un temps clément nous ne relâchons pas notre attention durant les quarts.
En effet la route que nous suivons est emprunté par moults navires de commerce et des vaisseaux de guerre ce qui nous incite à la plus grande des prudences.
Ce second voyage que nous effectuons ne ressemble en rien à notre périple dans les mers gelées de la Baltique où nous passions des semaines sans apercevoir la moindre voile à l'horizon.
L'Ardente tient bien la mer mais déjà la vision de ces rutilantes caraques de guerre laisse présager un achat prochain. La seule chose qui me retient encore est l'équipage. Il faudra avant trouver trois personnes prêtes à signer un engagement dans la durée car avec Corno, Greg et Galaan nous ne sommes que cinq lorsque manœuvrer une caraque de guerre requiert huit membres d'équipage.
Mais huit est un bon chiffre, c'est une lance complète et je ne doute pas de trouver des volontaires.
En attendant je me contente de les admirer, imaginant ce que peut ressentir le capitaine à la barre d'un tel navire.
Le mal de mer semble laisser quelques répits à nos amis. S’en suit une mémorable soirée dans la cambuse durant laquelle un mariage sera conclu.
Enfin, après quelques jours de mer, nous décidons de faire une escale à Tortasa afin de nous approvisionner.
Le contact est pris avec Fabilla, chef de port de Tortosa qui nous propose d'accoster le soir même.
Tortasa est une magnifique ville imprégnée de la culture mauresque jusque dans son château de Sant Juan dont la commanderie abrite Hospitaliers et les derniers templiers.

Nous y resterons finalement sept jours.
Les uns à flâner, les autres à arpenter les marchés à la recherche de vivres ou de vêtements locaux. (Laure ? Oui Laure bien sûr, mais par quel miracle avez-vous deviné ?...)
Nous profitons aussi de ce retour sur la terre ferme pour nous lancer à nouveau dans les fouilles, hélas avec peu de réussite. Nous avons appris qu'au moins un fragment de tablette a été mis à jour, trop peu important toutefois pour nous divulguer le secret des Seleucides.
Peu importe, notre détermination reste entière et nous restons à l'affut du moindre indice, surtout sofio qui ne tarit pas d'effort dans ses recherches.
Tandis que la cale de l’Ardente se remplit, il nous faut maintenant décider de la suite du voyage.
Plusieurs options se présentent mais nous choisissons de poursuivre notre voyage et, au soir du 1er Octobre 1461, profitant de la marée, nous quittons la Catalogne.
Après avoir croisé au large des Iles Baléares, nous longeons les côtes sans faits notoires si ce n’est des calmes plats dont il faut éviter les pièges d’un risque d’immobilisation qui peut durer plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Le 5 Octobre nous apprenons qu’un nouveau fragment de carte vient d’être découvert à Castres en Comté Toulousain.
Aussitôt nous décidons d’écrire au découvreur afin de lui demander de partager sa découverte avec nous.
A ce jour, nous attendons sa réponse.

Réponse qui ne viendra jamais.
Fort heureusement, nous découvrons parfois des indices de manière fortuite dont une dont je m’ouvre immédiatement à Sofio.
Après en avoir discuté des heures durant, nous décidons de suivre mon intuition.
Coup de ramponneau s’il en est. Mais la chance sourit souvent aux rêveurs.
Ainsi, au 19 Octobre, notre plan de route est tracé.
A Dieu vat !

***********************

Il pose la plume près du carnet de bord. Du hublot de sa cabine, il observe un moment Sofio, accoudée au bastingage, s'amusant à deviner le vent au sens que prennent ses mèches rousses. Ce soir, il passera un long moment à tenter de les brosser pour que demain elles dansent à nouveau au gré du vent qui les emmêlent.
Nul besoin de mots entre eux pour savoir ce que l'autre pense.
Ce voyage aura confirmé ce qu'ils présentaient déjà avant de partir.
Comment supporter les compris pour une fonction honorifique ou un titre, les bassesses, la langue de bois, la servilité, comment, après avoir gouté à la liberté, à s'être mesuré aux éléments, à avoir tutoyer les étoiles, comment revenir dans ce monde étriqué qui était le leur ?
Au diable les cartes et le cap !
Le capitaine confie la barre à Pascale et part rejoindre sa femme qu'il enlace, murmurant à son oreille :

- Entendez vous ce chant ? En connaissez-vous de plus sublime ?


_________________

Dict l'Impétueux
Sofio
Le monde est petit

Du sable, du désert , la terre est aride en cette région. Ils savent que l'endroit n'est guère accueillant, de port il n'en reste que le nom, quelques tronçons disposés, enfermant bosquets et sable, l'accostage est risqué, cela sera périlleux, la manoeuvre est étroite. Mais son époux possède à présent une grande expérience, elle a confiance.

Plus de deux heures écoulés pour qu’enfin l’Ardente s’amarre, les frôlements du bois contre le sable, les craqures des troncs, les dégâts sont apparents, mais moins graves que prévu. Puis qu’importe l’ivresse de la terre inconnue est présent, ils vont pouvoir descendre en cet endroit tant de fois , ils ont entendu contes et légendes sur ce lieu, maintes fois, ils ont écouté des voyageurs qui en revenaient, des heures dans des tavernes au coin d’un feu à s’imaginer sur cette étendue de désert après avoir bravé les mers. Cette fois, ils y sont, le bateau est sécurisé, chacun prend le strict nécessaire et emprunte la passerelle.

Au sol, ils ne croisent personne, mais c’est évidemment, vers les étals du marché qu’ils se dirigent. Des marchandes de soies aux couleurs féériques, des poissons portant des noms étranges et des petits fruits de couleurs foncés aux gouts délicieux.

Un navire était ancré sur une baie voisine, elle pouvait apercevoir son drapeau, sans pour autant l’identifier, un voyageur de commerce surement à la recherche d’étoffes . Pour l’heure sa préoccupation première était de trouver une auberge décente, un lit confortable et pour allier la finesse au confort , un immense baquet d’eau chaude, pour les huiles parfumées, elle avait ce qu’il fallait avec elle, pour la douceur et le bien être ses mains devait aussi suffire.

Un peu déçue, le soir même, les rues étaient peu fréquentées, les tavernes vides, mais la passion des contes l’emporta vite, pour une nuit douceur qui passa bien trop vite à son gout.

C’était le lendemain matin que l’équipage s’était donné rendez-vous sur le pont de l’Ardente. Les consignes avaient été claires, tous pimpants aux aurores. Les moments de loisir de la veille au soir ne devaient laisser aucune trace , ni haleine fétide. Les voiles furent hissées, désamarrer fut un jeu d’enfant. Chacun occupé sur le pont à jeter un dernier coup d’œil aux merveilles de la région… La terre peu à peu s’éloignait , l’horizon familier de la grande bleue reprenait son cours quand…….

L’avantage sur un bateau, c’est que les membres à bords se connaissent tous, que forcément apercevoir une tête blonde ce n’est pas courant surtout quand la tête en question est étrangère….

L’affaire fit grand bruit, le clandestin fut vite retrouvé, identité et questions en appui, tout s’éclaira peu à peu… C’était le capitaine de l’autre navire, il était monté la veille à bord, pensant monter sur son navire, l’alcool aidant surement il s’était alors endormi, jusqu’au petit matin pour se retrouver en pleine mer au milieu de parfaits inconnus dont certains avaient en pensées quelques idées de comment le faire disparaître de façon peu charitable…

Quand il cita deux noms parmi ses amis et passagers, ils en restèrent ébahis, zézé et Sandino ici ? Sur ces terres ! en grand danger forcément voué à la mort lente et atroce sans aucun moyen de retour, puisque le seul possible se trouvait devant eux….
Pascale émit quelques suggestions que la nature humaine réfute, la seule solution était de braver encore une fois un accostage risqué , cette décision s'imposa à eux , il semblait inoffensif et plutôt perdu.... qui ne le serait pas! échoué dans un navire étranger.

Le second rendez vous, avec les ronces et les souches fut prit, c'est avec un grand fracas que la fière Ardente aborda pour la seconde fois le port , pour faire sortir le malheureux et lui permettre par l'occasion de rentrer parmi les siens en héros..

La route n'attendait plus à présent, ils hissèrent les grandes voiles pour de nouvelles aventures.


_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)