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[RP] Deux mois sont passés et ..... Nouvelles Allégeances !!

Debenja
Il n'y avait pas grand monde à cette cérémonie, il y avait d'ailleurs de moins en moins de personnes ...

Mais bon cette fois, le comte ne pouvait se permettre de rater cette cérémonie ! Quelle tête aurait fait sa filleule s'il n'était pas venu ! Deb n'osait l'imaginer ... avec le caractère de sa mère ... ce n'était pas vraiment des plus joyeux à imaginer !

Comme à son habitude, le comte restait toujours en retrait, discret. Mais il savait où il devait se placer pour que sa filleule adorée le remarque ! En espérant qu'elle ne réclamerait pas de robes une fois de plus !

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Debenja von Riddermark
Comte de Villers Buzon
Vicomte de Marnay
Seigneur de Melecey
Loic_marcus_von_dumb
Le jour des allégeances, enfin. Le rapide allée retour que je devais faire était devenu une véritable odyssée.
J’avais fait le voyage de Marseille seul et c’est encore seul que j’aurai du le faire pour revenir vous trouver.
C’était sans compter sur cette autre femme à la chevelure de jais mais elle aux yeux bridés. Elle était aussi convaincante qu’elle était aimable, un caractère fougueux qui ne m’avait pas laissé indifférent.
Pourtant, vous, je ne vous oubliez pas, tant et si bien que j’avais ordonné qu’on me fasse porter ce que j’avais ramené d’Alexandrie.

Ce qui devait être offert à la catin blonde qui s’ignore, serait finalement offert à la courtisane brune qui s’assume.

Pas de mensonge quand à la provenance du présent, ni même de secret quand à la personne à qui il devait être offert. Son corps de poupée de porcelaine n’était de toute façon rien à côté de celui que je ne pouvais qu’imaginer étant le votre.

Elle m’avait changé à tout jamais, me faisant me moquer des blondes et de leur candeur. Pour moi elles étaient toute les mêmes, rêvant au prince charmant mais pas fichu de garder les cuisses fermés plus de deux mois.

J’avais pris la décision de travailler pour vous, au milieu des plus belles fleurs d’un pourtant modeste jardin dolois.

Ma décision était arrêtée, je ne voulais plus aimer puisque aimer voulait dire souffrir. Avec vous, j’avais l’assurance d’avoir ce qu’homme désire si j’y mettais le prix mais aussi le plaisir de devenir votre gardien, votre protecteur et peut être parfois votre confident.
Aux Délys d’Opale je commençais une nouvelle vie. Il parait que les Dumb sont friands de jolies filles et parfois de catins, j’aurai donc tout loisir de perpétuer la tradition familiale en devenant plus qu’un client, en devenant le gardien de ce temple sacré.
Avec moi près de vous, aucune fille ne serait maltraitée par quelques clients indélicats. Des soûlards violents, aux amoureux transits, je n’aurai de cesse que de rappeler à ses hommes que vous êtes, belle fleur et resteriez toutes, des beautés opalines que l’on ne peut qu’aimer mais que l’on ne peut qu’aimer un temps.

« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. »*

Une main qui pousse la porte et mes émeraudes qui balaye le lieu à la recherche de votre regard de perle. Il n’y aurait pas de mot puisque vous saviez déjà. Moi le taciturne venait chercher le bijou qui allait se pendre à mon bras.

*Joachim Du bellay
Artifice


Le Vicomte s'était apprêté un jour comme les autres, et s'était empressé de venir dans la salle des allégeances.
Un peu blasé de vivre tous les deux mois la même chose.
Jamais une surprise, un changement pour le déroulement de cette cérémonie.
Il se promettait que si un jour, il revint sur ce trône, d'y mettre un peu sa touche personnelle.

Bref, un rapide coup d’œil pour voir qui était présent ce coup-ci, et attendit de voir la place libre pour s'avancer devant sa camarade mais surtout Franc-Comtesse de ce mandat.

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Spagnolo
la assis pris d une foule brouillante, pour une fois que les nobles se présentaient aux allégeance, non soyons gentil ca devait être la deuxième. Quoiqu'il en soit perdu dans ses pensées et dans une choppe qui comme par miracle diminuait de plus en plus son contenu , Spagnolo observait les invités.

Il y en avait des beaux des moins beaux, ce qu' il connaissait d autres non mais à vrai dire il n en avait cure, aucune de ces personnes n attirait vraiment son attention. C est juste nonchalant, son espoir suspendu a un fil invisible certes mais toute même un fil , aussi fin que pouvait l être un seul de ses cheveux couleur du soleil lors des belles saisons.

Mais heureusement tout attentes tout longues qu' elle soit à une fin et cette fois ne fit pas exception à l règle. Une jeune dame à peu près son âge et son homonyme de chevelure fit son entrée, elle regarda notre spa bizarrement, un oeil pleins de curiosité de doute peut-être , d intrigue? Autant dire que le même sentiment heurtait le monmouth, un sentiment de visage
Déjà vue, un visage lointain dans sa mémoire,

Elle fini par détourner le regard pour aller se poser dans un coin isolé , comme un loup solitaire, ou plutôt une louve mais Spa aimait la compagnie des loups et si elle n avait pas osé venir le voir, lui....ferait le premier pas , de plus il était venu en cette soirée avec un but précis, et si ce visage l intriguait tant beaucoup plus que les autres d ailleurs qui défilaient sans qu' il n y prête grand attention, il pourrait y avoir une raison , alors il tenterai le coup.

Courtois, toujours et en toutes les situations il prit soins de remplir deux choppes avant de la rejoindre, la sienne qui oramai pouvait être considéré comme vide et celle qu' il offrirait à laddemoiselle.

Il se presenta ensuite face à elle lui passant une choppe, un sourire aux lèvres qui ne le lâchait visiblement qu' en de rare occasion et dans toute l éloquence dont il pouvait faire part il l interpella



Flora? Flora de quingey est-ce bien cela?
Si ma déduction est bonne alors je suis content de te revoir. Je suis Spagnolo de monmouth au cas où tes souvenirs te fassent défauts

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Le_lys_
« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. »
de Matisse


    L'offre avait été posée, soulevant un intérêt commerciale. Puis la conversation s'était muée en un sourire gourmand pour se terminer dans un échange épistolaire des plus prometteur. La Fleur caressa le velin du billet qui firent frissonner ses songes. C'est que la Royale se plaisait à Dole mais aspirait à une notoriété grandissante. Ce jeune Ténébreux semblait pouvoir lui ouvrir quelques portes et en cela l'alliance devenait de plus délicieuse. Si ses promesses étaient aussi alléchantes que ses lèvres, le futur garde gagnerait très rapidement ses gallons aux yeux du Lys...

    Un bruit à la porte, le bois qui frôle le sol et la Fleur se dévoile dans sa corolle de velours. L'Intrigante s'était préparée avec soin, le parfum caressant sa peau opaline, imitant les doigts léger d'un amant invisible, envahissait l'atmosphère et lorsqu'elle se retourna, ses perles grises croisèrent deux émeraudes.


    Bonjour

    Le mot franchit ses lèvres carmins et sa main trouva le chemin de son bras, offrant au Ténébreux la primeur de sa gorge d’albâtre.



    Le château, sa salle du trône et ses mille et unes couleurs portant le nom de ceux qui avaient fait prospérer le comté. La foule se faisait pressante mais la Fleur marchait avec la splendeur de sa liberté. Ici, elle n'était rien, elle le savait. Rien d'autre qu'une parure qui se réservaient aux hommes les plus riches ou les plus téméraires. Le Ténébreux avait choisi la Royale, laissant son opaline jumelle à Dole. Mais sans son Identique, la courtisane savait tout de même louvoyer sous les regards étonnés, intéressés ou réprobateurs de l’assistance. Sa main était posée sur le bras du Vom Dumd et ses prunelles se posèrent de temps en temps vers lui, penchant sa tête discrètement pour déposer un murmure au creux de son oreille...



    Elle était d'une curiosité espiègle et voulait qu'on lui présente les gens présents... Son statut ne lui permettait pas d'approcher des nobles sans que ceux-ci ne viennent en premier s'intéresser à elle... Elle ne pouvait donc compter que sur sa toilette Royale, son sourire mutin et la compagnie du Ténébreux pour profiter de l'instant...

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Flora_


Je regardais les visages défilés, isolée dans mon coin comme une louve solitaire. Il faut dire que depuis bien longtemps, la solitude était devenue ma manière de vivre. Non pas que je l'ai cherché, mais la vie semblait m'y destiner. Je le devais sans doute à mon caractère rebelle Je ne m'en plaignais pas, mais pouvoir parler à quelques âmes qui vivent me ferait le plus grand bien.

Soudain, contre toutes attentes, le visage qui avait retenu mon attention quelques instants plus tôt, se dressait devant moi. Mon cœur fit un bond, et la rougeur prit possession de mon visage. Je la sentait échauffer mes joues. Un sourire béat se figeait sur ma face et je cherchais quoi répondre mais ma voix semblait s'être perdue dans les méandres de mon émotion. Un simple murmure que je n'étais pas sûre audible se fit entendre de ma bouche :


"Oui... je suis bien Flora...ravie de vous... de te revoir Spagnolo"

Ma main se tendit spontanément vers la sienne, mes yeux osaient à peine le fixer tant son sourire avenant et chaleureux m'intimidait, et puis j'avais peur de lui donner l'impression de le dévisager. Je ne savais pas pourquoi il me mettait dans un tel émoi, mais sa présence était un cadeau tombé du ciel, voilà comment je me sentais plantée devant lui.

Je baissais vite les yeux voulant cacher cet émoi qui m'envahissait et je fixais mes pieds, enfin c'était la direction de mon regard mais ma robe les recouvrait. Plus rien ne semblait nous entourer, du moins c'était mon sentiment. Mais que m'arrivait-il?

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Heloise_marie
Qu'est-ce qu'on se marraaaaait ici.

Lorsqu'elle était Héraut, elle ne se souciait que trop peu de l'animation, veillant plus à ce que tout le monde vienne faire son truc.

Quand elle fut Comtesse une première fois, elle était trop occupée à se la péter pour voir l'ennui profond que cela apportait. En plus, à cette époque là, il avait eu la superbissime entrée d'Ersinn.

Aaaaah, souvenirs souvenirs. Depuis, elle avait grandit. Pas en taille mais quand même un peu en esprit, fallait le reconnaître. Elle avait grandit aussi en maturité, mais pas encore en patience. Et la patience, elle la perdait de plus en plus. Même pas une petite animation pour égayer la journée, non. Que dalle.

Puis, Debenja fit son entrée et lui arracha un sourire. Miracle. Son vieil oncle/parrain/ etc lui fait l'honneeeeuuuuur immense de sa présence. Ensuite, son cousin, le frère de l'autre folle. Accompagnée d'une brune; la Lys de Dole. Fronçant les sourcils devant ces nouveaux ragots qu'elle ne connaissait pas encore -QUOI? COMMENT CA SE FAAAAIT-, elle fit appeler un valet de la main. Y savaient tous les domestiques..


Hey toi, dis-moi pourquoi la brune est avec mon cousin?
La burne avec votre...
BRUNE, idiot !
J'sais pas vot' grandeur sans doute qu'y'a la blonde qui l'a laissé le lapin.
Hein?
Bé oué quand la blond est partie avec l'haine beh l'dumb était fâché.


Merde, rien compris...

Mais, elle, la brune là, c'est pas.. c'est une... c'est..
Une courtisane qu'on dit, vot'grandeur. Ouais m'dame. Mais la vache c'qu'elle est bonne !


Gros yeux vers l'impudent.

Et la "haine" là c'est qui?
Beh, l'frère de la brune.
La courtisane?
Nan, vot grandeur , celle du connétable.
Thibault?
Y s'appelle pas Thomas? Jsais pas vot grandeur


Réflexion intense.

Donc, mon cousin est avec la brune mais il aurait du être avec la blonde qui est avec Thomas?
J'pense.
Ok, barre-toi maintenant et mène l'enquête !


Elle avait rien pigé, mais quoiqu'il en soit, il y avait de la magouille dans l'air, ou du moins des histoires de cœur, si pas de cuisses. Fixant son cousin, tout en passant son regard de temps en temps sur la brune, enviant ses formes -elle qui restait plate comme une planche- puis chercha la blonde du regard.

Ouais, ça puait le ragot.

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Harmonie_von_dumb


« Si vous vous vengez, que la vengeance ne dépasse point l’offense. »

Harmonie avait réceptionné le courrier de Sa Grandeur. Pour la saluer elle avait reproduit une parfaite révérence et était repartit vers Son Seigneur.
Elle avait fini ce qu’elle était venu faire et Thybault semblait en avoir fini lui aussi. L’harmonieuse avait secrètement espéré voir plus de monde mais pour le moment tout était calme.
A nouveau à ses côtés sa petite main frôlait celle du blond.

- Voulez-vous rester ?

La réponse n’avait pas était du chevalier mais plutôt de l’entrée de Loïc avec une brune qui lui était inconnue. Il y avait eu d’autres personnes mais seule la dernière arrivée avait retenue son attention. Impossible de les louper, il avait l’air si fier et elle si, majestueuse dans cette robe digne des plus nobles. Les azurites pâles tentaient de croisés celle de Thybault. Elle n’avait plus envie de rester, le souvenir des derniers mots qu’elle avait prononcé à Loïc suffisait à la faire vouloir partir.

- Je ne vous aime pas.

Depuis plus rien, jusqu’à cette heure.


*Citation extraite du Coran

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Loic_marcus_von_dumb
La porte c’est ouverte sur le jardin d’Eden. Au milieu de cette vaste étendue de merveille, il y à la fleur royale, celle qui rend jalouse toutes les autres. Des pétales d’un blanc immaculé et le pistil à point rosé. La perfection de la pureté incarnée par la courtisane doloise, une charmante ironie.

Vous êtes là, pas encore offerte mais mienne pour quelques heures.

Bonjour.

Mes doigts trouvent les votre et en réponse à votre offrande je préfère vous souffler un baiser au creux de la main.

Vous êtes mirifique.

Le compliment était sincère et c’est avec la plus grande fierté que je vous avez donné mon bras pour partir à la salle. Derrières nos pas un valet qui portait le cadeau pour Héloïse-marie, le même qui avait rapporté le votre. Quand viendrai la fin de ce jour, quand enfin la nuit laisserait le droit à deux amants de ce trouver, je vous l’offrirai. Tout en marchant j’imaginai déjà le bruissement des perles et de la soie fine sur votre peau blanche.

Je ne le savais pas encore mais je ne désirerai de cette nuit qu’apaiser ma colère.

Toujours aussi blonde, toujours le regard aussi froid que la glace et toujours aussi ... harmonieuse.
Vous étiez physiquement son exacte opposée et ce n’est pas de façon anodine que je vous avez trouvé. Puisqu’il ne fallait plus aimer, car il fallait à présent détester je ne me vouais qu’à m’adonner au plaisir charnel avec des brunes. La colère c’était mué en haine. Si j’avais fais une croix sur le duel avec le fiancé grâce à son éminence, je n’avais pas réussit faire taire ce désir de vouloir lui faire du mal à elle. Si quelques blondes passaient entre mes mains d’hommes, elles prenaient le risque d’être marqué à vie.

Voyez la blonde tout de bleu vêtu.

Elle nous avez vu, tout le monde nous avez vu ou presque. Les regards c’étaient croisés et je voulais que vous sachiez. La mâchoire crispée et la main conquérante sur vos hanches en disaient long sur mon état d’esprit du moment.
Spagnolo


Elle recupera la choppe qu'il lui avait destiner et un premier contact se produit entre eux deux ce qui le ravi. Il ne put cependant que remarqué l'attitude de celle qu'il avait interpeller, un geste qui l'intriguait et l'intruigue etait mere de curiosité et a ce niveau quant on parlait de curiosité le blond etait maitre. Elle lui repondit d'unevoix gracile , timide n'osant presque pas prononcé un mot face a sa personne

"Oui... je suis bien Flora...ravie de vous... de te revoir Spagnolo"

C'etait confirmé c'etait bien elle qu'il attendait, son sourire plus eclatant que jamais ne le lachait plus ou presque..oui car face a la reserve de sa compagne du moment, il du frener son enthousiasme, plus pour la rassurer qu'autres chose. Ne se rappellait-elle pas de lui? du moins...ca ne lui semblait pas , mais ce n'etait pas pour lui deplaire, il pourrait profiter d'une intimité avec elle sans pour autant devoir lui reveler toute suite quel relation les liaient tous les deux, bien que...ce n'etait que tres peu de chose.
Mais avant toutes choses, avant toutes discutions avant toutes confidences il lui convenait de regler une affaire, le visage de la belle diriger vers le bas.. il decida de se mettre a genoux comme s'il devait lui preter allegeances a l'unique difference que son but en ce moment etait de pouvoir mieux s'ancrer des traits de la blonde.

D'un geste tendre de son index il vint caresser le minois de la baronne, relevant doucement son regard afin qu'il croise le sien, a ce moment, il ne s'interessait que peu aux agissements exterieurs de cette scene, surement l'un des peu a n'avoir remarqué l'entrée royale de la lys doloise , mais bon ce n'etait point une priorité a l'heure qu'il etait.

Une fois que ses emeraudes croiserent les iris de la quingey voila que quelques mots fendirent ses levres s'adressant a celle-ci


Qu'il y'a-t-il? me craignez vous? si c'est le cas sachez que vous n'en avez aucune raison. Nous pouvons nous vouvoyer si vous vous y sentez plus a votre aise.Se relevant doucement en relevant en meme temps e regard de la blonde afin qu'elle ne le detourne pas a nouveau, il continua dans sa replique des plus charmanteVous me semblez en santé et j'en suis heureux et vous retrouver ici me fait un tres garnd plaisir

D'une voix tres basse et de ses levres qui caressait l'oreille de la flora- il continua

Sachez que vous m'avez arraché a l'ennui de cet evenement en effet mon attention jusqu'a l'heure n'a ete attiré que par votre arrivé

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Flora_


Ô effroi Spagnolo prenait mon attitude pour de la crainte! "Jamais de la vie!" - eus-je envie de m'écrier - mais voilà pour je ne sais quelle raison mystérieuse, ma voix avait décidé une nouvelle fois de me faire défaut.

Bien sûr que je me souvenais de lui, bien sûr que je voulais lui dire... comment l'oublier lui qui avait été si avenant et chaleureux avec moi quand je me sentais abandonnée de tous! Surtout à un moment où j'avais renié le nom de mon tuteur - nom que portait d'ailleurs Spagnolo - pour reprendre celui de feu mon père.

Ô comment lui faire comprendre que l'émotion qui m'enveloppait était toute différente à de la crainte, même si elle m'était inconnue, que le fait de nous tutoyer, de nous vouvoyer m'importait peu. Non décidément, je ne sais pas quelle mouche m'avait piqué, ni pourquoi avais-je l'air si effarouchée, comme un animal sauvage. Une année avait passé depuis notre dernière rencontre et voilà que je revoyais devant moi non plus un adorable blondinet mais un bien bel homme et en armure qui plus est, était-ce la raison de mon émoi? Je ne pus répondre à mon questionnement car sans crier gare, Spagnolo s'agenouilla devant moi et le contact de son index sur mon visage pour me faire relever la tête, me fit tressaillir. Je ne sus à quoi je pensais car je venais de perdre pied avec la réalité. Voilà ce qui arrive quand on socialise peu apparemment. Une seule pensée me traversa et allez savoir pourquoi ce fut une simple question :
"Que m'arrive-t-il ma douce maman?" J'imaginais sans doute que Fleur allait me répondre de l'au-delà, qu'elle allait m'aider à comprendre ce qui se passait là en cet instant.

Je relevai tout de même la tête et mon regard azur s'attacha au sien pour s'y perdre à l'infini, combien de temps demeurai-je suspendu ainsi à ses iris émeraudes? Aucune idée. Étais-je la prochaine pour les allégeances? Aucune idée. Allais-je retrouver la voix? Aucune idée. Il fallait tout de même que je reprenne pied, je ne pouvais guère me laisser aller ainsi. Sa voix feutrée et douce comme le miel me caressait les oreilles et ô miracle je répondis à ses derniers mots :


"Je n'ai pas peur de voustoi cher Spagnolo... non je n'ai aucune peur... et je suis fort aise de vous/te sortir de l'ennui, c'est juste que pour une raison que j'ignore moi-même, tu/vous semblez être la personne que... enfin..."

Bref, je rosis une fois de plus, comment avouer ce que nous ne connaissons point, hein?

Soudain, je m'arrachai une seconde, une malheureuse seconde à son regard, pour observer qu'il ne semblait n'y avoir plus personne devant la franc-comtesse. J'eus peur - non pas de Spagnolo, je précise - mais de notre entourage, comme si la réalité me revenait en pleine face! Ouffff dur coup! Je me serai bien laissée aller au charme du moment. J’espérais que Spagnolo ne remarque point mon trouble et surtout qu'il ne s'imagine point que je voulais mettre un terme à notre conversation. Je pris une gorgée... enfin non je bus plutôt d'un coup sec ma chopine, dissimulant mon trouble. Malgré la reprise de mes esprits, je me reperdis une seconde fois dans ses yeux.


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Le_lys_
« Que l’importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée ! »
de André Gide

Les regards qui se croisaient, les murmures qui s'échangeait, tout cela, la Fleur n'en avait cure. Elle savait croitre sous les vents les plus rudes tout comme sous les brises les plus douces. Que ce soit les yeux du Ténébreux qui flattait sa gorge d’albâtre, inscrivant sur le parchemin opalescent de sa peau la promesse d'une étreinte ou ceux plus acérés d'une noblesse blessée qui lacérerait volontiers les pétales de l'Intrigante.

Sa main, posée tel un oiseau sur son bras, ressentait sous les paroles, les muscles qui se crispaient. Cette colère qui allumait ses émeraudes lorsque de blondes créatures franchissaient les portes de son établissement. Cette force sombre envahissait l'âme du sire et elle savait que cette rage se transformerai en une frustration assouvie dans ses draps, qu'il déposerait sa hargne dans le creux de ses reins, jouissant de cette opposée aux parfums de luxure.

Un murmure vint caresser son oreille, elle attendit un instant avant de suivre le regard et de trouver la source. Ainsi toutes les Fleurs ne sont pas sans épines et certaines laissent un parfum amer.

La main du Ténébreux se fit pressante et la Royale se contenta de porter sa dextre sur sa joue afin de ramener sur elle son regard éparpillé entre trop de sentiments... Son pouce caressa sa lèvres inférieur avant de lui rendre sa liberté dans un sourire.

La Franc-Comtesse aussi semblait avoir ressentit les ondes sismique du ballet étrange que menaient les différents protagonistes. Mais c'est avec retenue et élégance que la courtisane agissait. Elle ne voulait pas déranger les couples qui semblaient se retrouver ou les messagers pressés de donner la lettre de leur maitre... Quelle foule des plus incroyable... La Royale se croyaient sur un nœud aux destinations des plus éclectiques...

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Mammylou
Marianne était légèrement en retard pour faire son allégeance et cela parce qu’elle revenait à peine d’un long voyage et surtout parce que son mariage récent lui donnait aussi beaucoup de nouvelles responsabilités devenant la mère du petit Maxence le fils de son époux issue d’une précédente union. Mais elle ne voulait point manquer à son obligation aussi dans la plus grande sobriété elle se rendit sur les lieux pour faire son allégeance à la nouvelle Franc-Comtesse.

Moi Marianne de Cognin-Franchesse Von Halten landmasterine de Fontaine représentante de l’Ordre Teutonique, je viens en ce jour porter allégeance à Sa Grandeur Héloïse Marie de Sparte von Riddermark, Franc Comtesse, nouvellement élue, sous la protection bienveillante du Tout Puissant avec l’aide d’Aristote.

Nous nous efforcerons d’apporter aide, conseils et assistance afin que la Franche Comté soit toujours un rempart de l’église aristotélicienne romaine, un havre de paix et de réconfort.

Qu’Aristote vous bénisse et guide vos pas dans cette nouvelle tâche.

Bien entendu il est aussi a note que nostre allégeance lige va à la Sancte Eglise.


Puis elle attendit quelques instants la réponse à cette allégeance en toute discrétion avec humilité.

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Ilays
[Vicomté de Chaussin]

Un, deux, trois …

La vicomtesse compte les mouflets, c’est pas que mais aujourd’hui il y en a un de plus.

Dolgar

Check.

Anna.

Check aussi.

Obligée de prendre la suivante avec trois gosses. C’est bien connu trois gosses de cet âge là c’est au moins trois adulte pour parer à toute éventualité. Et puis, elle se voyait mal laisser la dernière dans les bras de dolgar au moment ou elle prêterait allégeance.

Tout le monde à ses galettes de maïs ?

C’était surtout pour les deux grands ... Enfants ! Les deux grands enfants ! Pour offrir à la franc comtesse pour qu'ils puissent la voir de près.

Enfin pour elle révision qui s'impose aussi.


Robe. C’est bon.
Epée. C’est bon.
Pantalon de rechange fois 3. C’est bon (Souvenir de l’épisode précédent). Cadeau c’est bon. Tout est bon.


En route mauvaise troupe !

[Dole – Salle des allégeances]

Comme d’habitude il y a des gens. Toujours trop à son gout puisqu’elle n’a plus envie de voir personne. La mouflette dans les bras d’anna, les mouflets devant elle, et le garde à ses côtés. Toujours là dolgar, juste au cas où …
Bref, elle entra avec tout ce petit monde dans la salle vêtu de sa robe aux couleurs de l'ordre. Après tout pour les premières allégeances de son petit page il fallait bien qu’elle en jette un peu. Et quoi de plus merveilleux que de voir le regard pétillant d’un enfant émerveillé.

Avant de plus avancer dans la salle, vérification d’usage.


Personne ne veut aller au petit coin ? Khyan ?

Elle voulait éviter de recommencer la même scène que lors des précédentes allégeances. Un regard sur les enfants, pour être sure. Et puis après tout ils n’étaient pas pressé vu le monde devant eux.

D’un rapide coup d’œil elle avait déjà repéré quelques visages familier. Cette fois encore ca sentait l’ambiance à plein nez mais cette fois ci c’était pas elle qui allait la mettre. Nan m’sieurs dames, cette fois ci elle avait pensé à tout. Enfin …Pourquoi kalvin n'était jamais là dans ses moments là ?

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Elvyna
Grrrr! et il fallait venir aux allégeances. Pourquoi? et bien tout simplement que si un jour elle était anoblie, étant fille de parents nobles, elle se devait de venir voir comment se passait les allégeances.
Elle était là, enroulée dans un robe qui la serrait trop, non pas qu'elle avait grossi ou que la robe était trop petite, mais Elvyna n'était à l'aise dans aucune. D'ailleurs, elle était surtout une solitaire, être ici dans une foule à faire des courbettes ne lui plaisait pas.
Mais tout de même, elle essaya de sourire et de paraître courtoise.
La brune suivie donc son père. Au loin, sur un trône de velours rouge, une dame qu'elle reconnu, étant sa cousine. Un nombre de personne se relayait pour mettre un genou à terre pour lui porter allégeances. Devrait-elle fait cela plus tard?

En balayant l'assemblée du regard, elle aperçue un homme blond. Le temps s'arrêta et son coeur d'emballa. Finalement, cette cérémonie d'allégeance n'allait pas être si ennuyeuse que cela.
Mais tout d'un coup, elle réalisa qu'il parlait avec une dame fort distinguée. Surement une amie.
Une autre dame d'approcha de la Franc Comtesse et posa un genou sur le sol. Elvyna prit connaissance des moindre gestes à faire. Elle savait que son père allait l'interroger sur le chemin du retour, bien que cela ne semblait pas bien compliqué.

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