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[RP] Deux mois sont passés et ..... Nouvelles Allégeances !!

Dwiral
'scusez moi, les couronnes de partout, c'est par ou???
le garde le regarda d'un drole d'air.
qu'est tu crois le vieux? j'ai la tête du Mcgroar illustré ou quoi?

A question bête, réponse bête. celle la, le Vieux Dwi, il ne l'avait pas volé. quoi qu'il en soit, il lui fallait faire allégeance. ça ne l'emballait pas des masses. il n'avait pas même eut le temps de coller ses miches sur ses terres nouvelles acquises.
passant devant le garde, il s'avança dans les différentes salles avant de trouver celle ou il devait se rendre.
il les regarda d'un drôle d’œil, celui qui sent bon le manque d'alcool. se faisant, il sorti de sa poche sa flasque afin de s'en coller une tartine entre les chicots.
son blason sous un bras, la patente dans une poche, il s'avança, les regarda.


HEPPPPPPP A QUI JE DOIS SERRER LES PALUCHES AU FAIT??????


il ne fallait pas tortiller du cul. le protocole et le vieux... ça n'allait pas ensemble.
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Heloise_marie
Appuyée sur son menton, le coude coincé sur le bord du trône, la jeune fille observait de son regard bleu ciel la foule en déli... la foule blasée ! Il y avait peu de sourire et peu d'échanges, en fait, la seule personne qui semblait un temps soi peu d'être ici, c'était la Lys de Dole, et peut-être aussi un petit peu Debenja, mais il faisait surement semblant. Il se tramait sûrement quelque chose, mais elle n'eut le temps d'y penser car déjà, une demoiselle qu'elle ne connaissait point vint s'agenouiller devant le trône et Héloise se redressa, ajustant la lourde couronne sur sa tête.

Nous, Héloise Marie de Sparte von Riddermark, Franc-Comtesse, assurons en retour protection, justice et subsistance.

Ainsi fut-il dit, ainsi fut-il fait. Lorsque la place fut libre; Héloise adressa un signe bien discret à son domestique pour qu'il lui apporte un verre de vin, celui d'Arbois, bien sûr, qu'elle bu lentement.

Enfin, il fit son apparition. En beuglant, comme à son habitude. Un sourire traversa le visage de la Comtesse alors qu'elle fixait le nouveau seigneur tout pimpant !


Youhouuuu, Dwiraaaal !
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Leonin
Encore des allégeances ! Décidément, ils ne savaient pas quoi faire de leurs dix doigts ...

Voila ce que pensait Léonin en cet instant. Il n'avait pas spécialement envie d'y aller, mais il était obligé. Alors, contraint et forcé, il s'y rendit, après avoir fait le maximum pour repousser la date butoir. Une fois fin prêt, il fit le chemin de Sellières jusqu'à Dole. Ce chemin, il l'avait parcouru tant et tant de fois, qu'il en connaissait le moindre virage, le moindre creux formé sous les roues des carrioles. Et déjà, devant lui, s'élevait le fameux Château de Dole. Il traversa le pont sur le Doubs pour entrer directement dans la ville pour s'arrêter devant les marches de la fameuse salle où il était attendu et où il n'avait qu'une envie, en sortir rapidement.

Cette fois-ci, point de cadeau. D'ailleurs, il était rare qu'il en emmène. Il ne le faisait que pour ceux qu'il appréciait, hors, en Franche-Comté, ils se faisaient rares, ceux qui trouvaient grâce à ses yeux. D'ailleurs, en montant les quelques marches, il repensait à tous ces noms disparus, de gens qui, eux au moins, bossaient réellement pour la Franche-Comté, pas pour étendre leur pouvoir ou celui de leur clique, comme c'était de plus en plus le cas aujourd'hui.

Il entra, il regarda autour de lui et il découvrit quelques personnes encore présentes.
Et tout de suite quelque chose lui sauta aux yeux. Pas de sourires, pas de fête, tout le monde ou presque dans son coin. Léonin secoua la tête, puis il continua son tour d'horizon pour s'arrêter sur deux personnes. Pas n'importe lesquelles, puisque c'était Spagnolo et surtout sa fille adoptive, son ex-fille adoptive.
Vrai, il n'avait pas été présent pour elle, vrai qu'il n'avait pas toujours fait ce qu'il fallait. Mais il était peut-être temps de tenter de renouer les liens et c'était le meilleur moment pour ça.

Il s'approcha d'eux, son allégeance attendrait bien un peu, on était pas au pièces et certains seraient pressés, plus que lui en tout cas.

Sur sa droite, un peu plus loin, il remarqua Lys. Loin de ne pas la remarquer, ou de l'ignorer, il lui fit un petit signe de la tête, avec un sourire. Elle le méritait bien, elle au moins. Mais à cet instant, il y avait des choses plus importantes.

Se retrouvant enfin tout près des jeunes gens qu'étaient Spagnolo et Fora, il s'adressa à eux deux, en même temps d'une voix discrète pour ne pas faire trop de bruit.


Bonjour les enfants.
Bonjour Flora,
Bonjour Spa.
Comment allez-vous ?


Il scrutait la moindre réaction de chacun d'entre eux.
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Riese
Riese était là a regarder ce qu'il se passait. Faut dire qu'il en était arrivé du monde. Du beaux d'ailleurs, les dames rivalisées avec des tenues les plus belles et les resplendissantes.
Ilays fit son entrée avec une robe aux couleurs de l'ordre et d'autres qu'elle en connaissait pas... enfin une surtout aux bras d'un jeune homme aussi un peu inconnu.
Elle remarqua son vieil ami Debenja et sa filleule Elyvna, qu'elle fut ravie de revoir.
Dwiral qui fut une entrée plus que fracassante comme toujours.

Pas à dire ces allégeances allaient être survoltés pensa t elle en renvoyant les pigeons aux différents nobles.

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Flora_


J'avais perdu conscience de ce qui nous entourait une seconde fois. Pas besoin de mots, juste le fait que nos regards attachés l'un à l'autre en cet instant suffisait. Sans que je comprenne pourquoi une voix me fit sursauter bien malgré moi et je me crispai involontairement à :

"
Bonjour les enfants,
Bonjour Flora,
Bonjour Spa...
"

Je reconnus l'homme qui nous interpellait. Une colère sourde monta en moi parce que quelqu'un venait gâcher la magie du moment que je partageais avec le charmant jeune homme qui se trouvait devant moi et sans compter le mot "enfants" qui m'indignait. Avais-je l'air d'une enfant? et Spagnolo? Non sérieusement? Des années avaient passé, je n'avais plus 6 ans, mais bien 10 années de plus. Un bonjour jeunes gens aurait mieux passé, quant à moi. J'avais gardé une certaine contenance pour que rien ne paraisse. J'étais d'ailleurs passée maîtresse dans l'art de cacher mes humeurs, même si quelques instants plutôt Spa avait fait tomber quelques-unes de mes défenses pour laisser place à la vraie émotion. Je remarquais que ma main était restée dans la sienne et sans m'en rendre compte tout de suite mes doigts s'étaient crispés sur ceux de Spa. J'espérais qu'il ne remarque rien, et je ne fis que saluer d'un mouvement de la tête Léonin, en retirant ma main délicatement de celle de Spa et je tournai la tête vers le Vicomte.

"
Bonjour Vicomte!"

Pas un mot de plus, mes yeux devaient lancer des éclairs, je détournais donc vite fait mon regard de Léo pour observer le chemin qui menait à la Franc-Comtesse, mais à mon grand damne la place était prise. Je devrai donc patienter pour prêter allégeance, je ne pouvais pas donc fuir et m'esquiver de la cérémonie au plus vite en espérant pouvoir converser de nouveau avec Spagnolo en d'autres lieux. Mes yeux se reportèrent sur le jeune homme, guettant la moindre de ses réactions. Aurait-il conscience du combat que je menais à l'intérieur de moi pour ne pas prendre la fuite à toutes jambes?

_________________
Spagnolo


il l'admirait de toutes sa hauteur scrutant les moindres de ses gestes, attendant forcement une reaction de sa part, reaction...biensur qu'il essayait de lui arraché tant elle semblait si renfermer . Il reussit toutes meme a entendre a nouveau sa voix dans une phrase mellant vouvoiement et tutoiement ce qui rendait la situation un peu burlesque .



"Je n'ai pas peur de voustoi cher Spagnolo... non je n'ai aucune peur... et je suis fort aise de vous/te sortir de l'ennui, c'est juste que pour une raison que j'ignore moi-même, tu/vous semblez être la personne que... enfin..."



S'en echappa ensuite de lui un rire de bon coeur , il avait du mal a comprendre cette reaction de sa part mais au moins une reponse...il l'avait, elle ne le craignait pas! tant mieux, il en etait rassurer. Il ne pouvait imaginer qu'elle puisse le crainde toutes fois...sa phrase resta en suspend . il restait la pendu au fil de ses levres attendant qu'elle la termine, sa curiosité ainsi que son interet ( qui au fond reste la meme chose ) grandissant , il se demandait ce qu'elle aurait voulu lui dire .

Maudit soit ce destin qui ne lui avait pas appris a reconnaitre des signes chez les dames qui pourtant pourraient paraître evident a bien d'autres personnes . Bien qu'en cette année il avait beaucoup acquit en charme toutes ces ficelles ne lui etaient pas encore connu .

il posait un regard inquisiteur sur elle, qui allait s'accompagner d'une nvitation...d'unn encouragement a poursuivre sa replique, poursuivre cette discussion dans la direction qu'elle avait prise lorsque...finalement non.. elle detourna le regard qui jusqu'alors les tenaient dans une bulle dans laquelle eux seules etaient invités .

Il suivit lui aussi du regard celui de la quingey afin de decouvrir ce qui avait pu lui privé de son attention , celui-ci fini par se figer sur le trone , le trone de la franc-comtesse. Dans le rapide balayage de la salle du regard sa vue fut troublé par elle!! elvyna, il ne pensais pas la voir ici, mais ca en ferait de l'animation, il lui adressa un sourire en signe de salut



Souhaite-tu que je t'accompagne aupres de la Franc-comtesse?
les emeraudes retournant sur la blonde, il remarqua qu'elle avait fini sa choppe , elle devait avoir soif ou peut-etre etait autre chose , il lui adressa une remarque qui lui semblait chaleureuse plein d'humour
Tu devais avoir soif, le vin est-il a ton gout? moi je l'aime bien
Glissant sa choppe a la quelle il n'avait touché que tres peu, de sa main jusqu'a sa cavaliere la forcant presque de façon toute meme courtois a s'en acquérir puis comme-ci alors qu'il allait presque l'oublier voila que cette phrase lui revenait en tete ou du moins...la deniere partie " tu/vous semblez être la personne que... enfin.."

Tu n'as pas fini ta phrase...que voulais-tu dire?


Vous l'aurez surement remarquer il avait finalement decider de passer definitivement au tutoiement, il s'attendait qu'elle le suive , mais surtout il s'attendait qu'elle reponde a son questionnement, qu'elle comble la curiosité qu'elle avait ainsi creer dans son esprit de jeune-homme, hors ce dernier desir semblait devoir attendre perturbé par l'arrivé inattendu, car il l'avait vraiment pas vu arrivé celui la , de son oncle leo

"Bonjour les enfants,
Bonjour Flora,
Bonjour Spa..."


Un enorme blanc s'en suivit du moins...du coté du blond (le jeune hein ) qui a ce moment n'osait pas repondre, enfin dans d'autres situations il ne serait pas retenue mais dans celle-ci son regard se posa d'abord sur flora, comment allait-elle reagir? cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'etaient pas vue il s'en doutait ...

Une legere pression veint se faire sentir sur sa main de ses iris suivirent regardait la main qui jusque la avait prit soins de rester discrete puis ils retournerent sur la blonde


"Bonjour Vicomte!"


Oui comme il s'en doutait elle etait rester froide et si ce n'etait par la crispation de sa main , main qui d'ailleurs elle pris soins de retirer, de ranger rapidement par gene? qui sait ... . quoiqu'il en fu il eu assez de temps pour entrevoir les epines que cachait la rose , le charme de son oncle reussirait-il a faire fondre son coeur? il semblait mal partie .

Spagnolo lui repondit simplement a la suite de flora, il n'avait aucun probleme a cela et puis la presence d'un tiers permet souvent d'apprenhender le pire, sa presence pourrait servir de soutien a la blonde, elle aurait ainsi un bras sur lequel se reposer


Bonjour Oncle Leo comme tu vois...je vais bien ...

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Leonin
Et oui, comme à son habitude Léonin mettait les pieds dans le plat et cette fois-ci c'était le moins qu'on pouvait dire, il venait de les déranger. Il s'en était rendu compte en voyant le regard de Flora. Lui, il lui répondit par un sourire, pour le moment. Mais préférant les laisser tranquille, il dit quelques mots.

Je ne vais pas vous embêter plus longtemps, je vois que vous êtes en grande discussion. Je suis heureux de te revoir Flora. Spagnolo, à plus tard.

Il préférait ne pas insister, pas aujourd'hui, pas ici. Il aurait le temps plus tard pour mettre les choses au point. Il se retournait et malheureusement, la place n'était pas libre, pas pour le moment.

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Flora_


"Fichtre! Fichtre! Fichtre!" ne cessais-je de me répéter. S'en suivirent des "Pourquoi? Pourquoi? pourquoi maintenant?" Grrrrrr... j'en revenais tout simplement pas. Est-ce que j'en voulais personnellement au Vicomte, - hummm laissez-moi réfléchir - non pas personnellement finalement mais il m'était devenu complètement indifférent avec les mois qui s'étaient écoulés. C'est juste que j'allais répondre aux questions de Spa avec toute l'honnêteté possible et vlan! au beau milieu de ce qui ressemblait à deux jeunes gens seuls au monde, la réalité reprenait ses droits sans que nous l'ayons cherché et ça m'avait mise en rogne. Je n'avais point peur de le dire! J'allais d'ailleurs ajouter une réplique acerbe que je ravalais aussitôt quand Léo décida de s'éloigner, s'étant rendu certainement compte que nous étions en grande discussion Spa et moi. On ne dira guère que la discussion était plutôt un monologue tant je me sentais intimidée et maladroite face à Spa et que les mots avaient de la difficulté à franchir mes lèvres.

Je lançais donc un "
Au plaisir Vicomte!" enfin plaisir, plaisir, c'était un bien grand mot, mais une façon plutôt courtoise de mettre un terme à notre échange.

Ce petit intermède eut raison de ma gêne face à mon cavalier. J'avais repris pleine possession de mes moyens. Je suivis Léo du regard, il semblait d'ailleurs avoir eu la même idée que moi mais la place pour les allégeances était déjà prise. Je reportais donc toute mon attention sur Spa. Je l'observais, cherchant à décrypter la moindre de ses expressions, la moindre lueur dans ses yeux. J'avais d'ailleurs remarqué qu'il avait ri à ma façon de le tutoyer et de le vouvoyer en même temps. J'aurai sans doute bien ri à sa place également, tant la situation se voulait burlesque. Je pris tout de même une profonde respiration et je revins sur les questions de mon interlocuteur quelques instants plutôt mais je ne pus m'empêcher dans ma première phrase de vider mon cœur face à l'interruption que nous venions de subir.

"
Quel toupet!...mais passons, je n'ai pas envie de m'attarder dessus pour le moment. Nous passions un si agréable aparté, je n'ai pas envie de tout gâcher. Tu n'as pas dû me trouver loquace et encore moins chaleureuse?" je l'observais toujours et mes yeux cherchaient ses iris pour confirmer son ressenti.

Je poursuivis :

"
Je m'en excuse. Ce n'est pas du tout l'impression que je souhaitais te donner. Je suis sans doute trop solitaire et l'attrait des gens pour moi m'est totalement inconnu, peut-être est-ce la raison de mon attitude... ou bien..."

Je fis une pause avant de poursuivre de nouveau, cherchant les mots, les bons mots qui exprimeraient ce que j'avais ressenti et que je ressentais encore maintenant car tout ceci ne s'était pas effacé d'un coup de baguette magique.

"
ou bien," repris-je en effleurant sa main sans m'en rendre compte - "ne pas t'avoir reconnu au premier coup d’œil en était-ce la cause, tu es si changé. Tu es devenu très bel homme, et avouons-le, rempli de charmes surtout dans cette armure, je n'ai pas été indifférente... et je ne suis toujours pas indifférente... à ton aura. Mon cœur s'est alors vite emballé, des papillons se sont mis à grouiller dans le creux de mon ventre... tu m'as littéralement intimidée, occasionnant une perte totale de voix pendant quelques secondes. Ne me demande surtout pas ce que c'est que ce nouveau sentiment, je n'en sais fichtre rien mais c'est comme si tu étais la personne que j'attendais le plus au monde."

Aïe Aïe Aïe... ça y est je parlais trop. Je me sentais naïve, innocente et complètement à côté de la plaque, mais je pris la décision de continuer :

"
Pour ce qui est du vin... il n'est pas trop mauvais mais c'est loin d'être mon préféré. J'avais juste besoin de cacher le trouble que tu as éveillé en moi en le buvant drette là."

Spa devait se demander de quelle planète j'étais tombée. Ma franchise payerait-elle? Aucune idée. Nous allions sans doute le savoir dans un instant. Là j'avais la peur au ventre de me faire planter là. Trop de franchise souvent tue la franchise! Pis, mon attitude face à Léo avait sans doute poser des doutes dans l'esprit de mon charmant cavalier : étais-je une sauvageonne ou bien une rose qui montrait ses épines quand on lui faisait mal en guise de défense? Là était la question. Il faut me connaître pour y répondre et peu de gens pour ne pas dire personne ne me connaissait réellement.

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Thybault
« La nature nous a créé avec la faculté de tout désirer et l'impuissance de tout obtenir. »

- de Niccolò di Bernardo dei Machiavelli, dans "Il Principe" (Nicolas Machiavel, Le Prince)



Le jeune homme sourit à Harmonie et acquiesça à ses paroles. La voyant s'approcher, il fit un profond salut à Riese sur le côté, qu'il appréciait énormément, se réjouissant pour elle du prochain évènement.

La jeune fille présenta la lettre, quand Maximien, qu'il connaissait simplement pour être le maris de Floriane, passa devant... Apparemment, la politesse ne vient pas avec les titres... Floriane avait appris cela très tôt au jeune homme, qui n'était pas prêt d'oublier la leçon. L'Harmonieuse, fidèle à elle même, n'y vit pas là sujet à querelle, mais il la main du Chevalier blémit, pendant qu'il serrait le pommeau de son épée. Quelle pitié que l'on ne soit pas au temps des francs, hommes libres qui s'affrontaient pour leurs brutaux plaisirs...

Mais cela n'était plus d'actualité, et le jeune homme préféra rester calme et cois.


Une fois la réponse obtenue, sa belle la rejoignit à nouveau, et il lui sourit avec douceur, le jeune homme souhaitant profiter un peu de cette cérémonie pour voir d'autres gens, et voir ce qu'il se passait.


- Voulez vous rester?

Il lui sourit et acquiesça lentement. Un homme entra, au bras d'une femme qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam... Pour porter une robe si chère, elle ne devait pourtant pas être inconnue.
Pour l'homme, aucun doute possible : il correspondait trait pour trait à ce que l'Harmonieuse Harmonie avait décrit, et le jeune homme sourit de le voir enfin, ses vêtements semblaient riches, son allure semblait noble, pourtant, pour le jeune homme, le surnom fut immédiat : le Piteux.
Par contre, il ne connaissait pas la femme, mais entendant une conversation toute proche, il en apprit assez : une courtisane. Lui qui doutait encore de l'utilité des bavardages, en eu pour ses frais.

Le Seigneur regarda le Piteux de bas en haut, un sourire au coin des lèvres, qui laissait voir une pointe de dédain, expression par trop voyante sur son jeune visage. Il comprenait maintenant pourquoi au piteux, elle avait préféré l'Homme, au pourvoyeur d'amusement pour puceau, l'intégrité placide de l'Homme de Bien.
Cependant, la courtisane était jolie. Il fallait le reconnaître : le Piteux dépité avait du goût, mais le Piteux n'en est devenu aux yeux clairs du Chevalier que sujet à sa grande empathie, à sa douce pitié.

Penchant doucement la tête sur le coté, un léger rire échappa de ses lèvres, dans cette salle désormais pleine de monde, léger rire qu'il fit taire rapidement, voyant l'embarras de son Aimée. L'Harmonieuse étant calme, mais visiblement mal à l'aise, le Val d'Haine prit délicatement sa main dans la sienne, l'ivoire sur le clair, la serrant doucement pour lui signifier qu'elle pouvait se tenir fière à ses côtés.

Que venait faire là le dépité? Il n'avait pourtant pas ici d'affaires à régler, pas plus que de serment à formule, serait-il donc venu seulement pour s'exposer à la bénignité d'autrui, compatissant à son triste sort? Etait il là pour jauger son empathie, qu'il avait énorme? Pour que tous puisse voir sa douloureuse perte?

Peut-être... Mais cela risquait donc d'être une perte, une perte de temps. De salive également? Nous le verrons.


Continuant de regarder sur les côtés de la salle, le Blond vit une jeune femme qui semblait le dévisager. Poliment, il lui consacra un sourire, avant de se plonger dans les yeux de la Blonde, bientôt sienne. La douceur de ses mains le laissait toujours admiratif, même si ici, au milieu de tous, il ne pouvait décemment le laisser paraître...
Loic_marcus_von_dumb
Dans un regard elle apaise les tourments, dans une caresse elle insuffle le bonheur.

Vous aviez compris en une seule phrase, alors que mes muscles se bandaient de colère en voyant la blonde et le chien de Leif. La douceur de votre peau si pâle suffisait à me faire oublier un instant. Seulement l’instant où mes émeraudes avaient le plaisir de croiser vos perles. L’instant, où votre sourire vermeil donnait tout son sens au mot douceur.

Il n’y aurait pas d’affrontement, pas ici, je m’étais promis d’être sage. Donner la lettre et le présent, ensuite vous laisser prendre connaissance des puissants de la FC tandis que je songerais à notre prochaine étreinte dans l’alcôve de votre chambre.

La franc comtesse avait répondu à la femme qui prêtait allégeance. J’attendais que ceux avant nous passent à leur tour, un comte et un vicomte au vu des couronnes.

Petite interlude de bravade masculine.

Le temps semblait long, il le semblait d’autant plus quand le blondinet se prit au jeu de regard avec ma personne.
En signe de défit il avait saisi la main d’Harmonie. Oui elle était à lui, je ne l’avais que trop bien compris mais que cet homme n’oublie jamais qu’elle avait été mienne avant. Qu’elle avait offert dans les draps de Chaussin son innocence à son cousin. Qu’il ne serait jamais que le second là où j’avais été le premier. Il y a des choses pour lesquelles il n’y a pas de deuxième place.
Amusant le dédain qui semblait l’animer. Entre lui et moi bien plus de similitudes qu’il n’y paraissait.

D’autres entrées dans la salle, parmi celles qui importaient celle de la femme de mon oncle. Une blonde encore mais celle-ci je savais que je ne pouvais pas la toucher. Le faire c’était prendre le risque qu’elle-même ne me tranche l’attribut viril. Un sourire de sympathie, il faudrait que je lui parle de Dole et de ses rumeurs.
Pour l’heure nous étions tous à nous regarder en chiens de faïence, attendant qu’un des plus titrés se décide enfin à prendre place un genou à terre.
Thybault
«On ne jette de pierres qu'à l'arbre chargé de fruits. »

- Sagesse populaire, France.



Le pourpre annonça la colère, la crispation sembla signifier une restriction. Le Piteux était donc capable, en plus de son dépit, de retenue? Un Noble Piteux que celui-là.

Le pittoresque Piteux se prêtant au jeu, sembla le regarder... que de mordants dans ce regard, peut-être croit il qu'avoir réussi à perdre le bien le plus précieux du monde lui donnait un certain prestige de l'avoir eu, mais à cela, la réponse était aisée : il avait visiblement été assez sot que pour le perdre. "Ceux qui de particuliers deviennent princes seulement par les faveurs de la fortune ont peu de peine à réussir, mais infiniment à se maintenir."[*]

Il y a des choses que l'on peut récupérer, il y en a d'autre dans lesquelles une seule chance est donnée, l'un la prend, l'autre la gaspille : qui arrivera premier au bout de la course?


Mais le temps du regard bravache semblait terminé, une tribu entra, précédée de la Lionne. Ainsi que de "son" fils, que la rumeur lui attribuait. Quelle sottise que ceux qui avaient propagés cela, quel pitoyable doit être leur quotidien que pour imaginer une paille dans l'oeil d'autrui, quand on a une poutre dans le sien[*2]. Cependant, elle était là.

Le jeune homme s'illumina d'un sourire et montra à son Harmonieuse qui arrivait.


Ne serais ce pas ma Dame votre tante, ma douce amie?

Aussitôt vu... aussitôt approché, le jeune homme alla salué la Lionne.

Ilays ! Soeur Chevalier ! Cela me fait le plus grand plaisir de te revoir !

Il la salua avec un baise main, puis laissant la tante avec Harmonie -celle ci sera certainement en sureté avec si bonne escorte- salua rapidement Dolgar, avant que de saluer bien bas Khyan et les enfants -à l'aide d'un grand tour de toque à plume- pour revenir vers les Dumb.

Mon amie. Comment vas tu?

Puis plus bas, secret :

Mon fils se porte t-il bien?

[* = de Niccolò di Bernardo dei Machiavelli (Nicolas Machiavel)
*2 = sagesse populaire, France]
Harmonie_von_dumb


La belle et le chevalier.

C’était le conte de fée idéal. Deux jeunes gens blonds et amoureux mais comme dans tout conte il y avait le mal. Comment savoir ou était le bien si il n’y avait pas en comparaison le mal.
Le mal avait pris le visage bien trop familier d’un cousin. Autrefois aimant, son regard arrogant n’était devenu que haine.
La main dans celle de la jeune vicomtesse se voulait rassurante. Jade lui avait bien dit qu’avec Thybault elle avait trouvé un chevalier servant qui veillerait toujours sur elle. Quand leurs deux épidermes c’était trouvés elle avait compris tout le sens de cette phrase. Tant qu’il serait là elle ne risquait plus rien.

Au fond d’elle elle priait pour que cesse ce climat de tension et c’est alors que Son Seigneur lui avait fait remarqué l’arrivée d’Ilays.
Avant même qu’il ne lui laisse le temps de répondre il l’avait entrainé.

- Ma tante.

Elle exécutait une parfaite génuflexion, un sourire pour les adorables petits. Après quoi son regard c’était posé sur le garde qui accompagnait toujours la lionne. Tout le monde avait-il décidé de lui faire vivre l’enfer aujourd’hui. Ce serait difficile de faire pire pour la mettre mal à l’aise. Après les précédentes allégeances il avait été possible de faire pire. Bien que cette fois elle n’avait pas encore pleuré.

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Dolgar
Les allégeances. Grand moment pour le comte ou la comtesse choisi pour recevoir l'hommage de ses vassaux. En clair, moment idéal de glorification de l'ego. En tout cas si le garde devenait comte il aurait le melon pendant toute la journée.

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités dit-on. Et s'il était comte, deviendrait-il tyran ou sage ? Il n'en savait rien, n'ayant pas de telles ambitions.

Son ambition du jour, c'était surtout de garder une femme et trois enfants en un seul morceau. Aussi avait-il misé sur la prudence. Pour le voyage, deux éclaireurs dégageaient la route, le convoi suivait.

La route s'était bien passée au final. Pas un souci. Une chance d'ailleurs. Il ne put s'empêcher de scruter la cour du château de Dole. Et si un tueur s'était déguisé en garde comtal pour faire son office ? Il conseilla la vigilance à la garde vicomtale, dépêchée pour l'occasion. Il ne put s'empêcher de lisser sa tenue noire un peu nerveux. Et surtout de cacher son médaillon, qui ne serait pas du goût des nobles présents, sous sa chemise.

Oui un Réformé en plein milieu d'une assemblée de fidèles à l'Eglise Romaine, ça sentait le pâté non ? Enfin il fallait y aller. Il s'était vêtu de noir pour l'occasion. Ca faisait peut-être enterrement, mais il serait inconvenant qu'un simple bouclier humain ne soit mieux habillée que l'héroïne du jour.

D'ailleurs il avait bien envie de rire vu l'ironie du sort. Par leurs habits richement décorés les nobles faisaient bien l'appât. Et un meurtrier éventuel se méfiait jamais des types habillés comme un bourgeois modeste. Sauf que généralement c'était le type discret qui faisait le travail un peu sale.

Mais bon. L'heure était surtout à entrer dans une salle qui était pleine. Et aux côtés d'une flamboyante vicomtesse en plus. Qui serait le prochain à répandre une rumeur nauséabonde ? Ou la prochaine d'ailleurs ? Nobles et roturiers avaient la même passion pour la rumeur. Sauf que les motifs en étaient bien différents.

Tout se passait bien. Il saluait poliment quand on le saluait, mais n'en rajoutait pas. Question de statut social. On lui avait assez seriné qu'on ne parlait pas à un noble comme à une fille de joie.

Néanmoins, la surprise du jour fut l'arrivée du seigneur Dwiral. Arrivée tonitruante s'il en était, et ça fit sursauter le garde qui posa la main sur le pommeau de sa dague avant de réaliser qu'il n'y avait aucun souci à se faire.

Et pour clôturer tout ceci, il vit la fille du régent de Lotharingie. Conformément aux ordres reçus, il ne lui accorda qu'un bref regard. Elle ne représenterait jamais une menace physique, il le savait. Donc il pouvait relâcher son attention pour se concentrer sur le restant de la salle.

Mine de rien c'était quand même impressionnant, les rumeurs glanées disaient qu'il y avait souvent plus de fientes de pigeons au pied du trône, que de nobles à genoux. Comme quoi les rumeurs c'est comme les fientes, plus y en a, plus ça pue, et moins c'est fiable.

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Ilays
Salut moi c’est le bordel !
Tu connais la définition du « c’quoi ce truc qui pue » ? Non ! Alors attend je t’explique.
Tu prends au départ deux personnes. Sont jeune, beaux et amoureux. Tu leur donne l’occasion de ce planquer du monde entier avec une tante bien trop gentille et puis tu y rajoute le troisième larron sans qui la fête ne serait rien.


Leif va te tuer.
Je sais ferme là.
Il va savoir que t’as caché leur relation.
La ferme j’ai dit.


Ca puait violent là, lui soufflait son elle intérieur.
Son métier c’est aussi comprendre rapidement, ressentir en un instant ce qui chicane.
Si les deux tourtereaux avaient cru pouvoir lui cacher leur liaison ils c’étaient fourrés le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Tout ce qui ce passe à Chaussin arrive aux oreilles de la maitresse de maison. Des coucheries des serviteurs à ceux de ses hôtes.
Pourquoi avait il fallut qu’ils fassent ca chez elle, que la suivante découvre au matin les draps perlés de carmin
.

Ne dis rien anna !

L’ordre était clair et précis. Des hommes mur capable de faire ça il n’y en avait pas eu des dizaines cette nuit là et au vu des regards échangés ou plutôt évités au matin, il n’avait pas fallu longtemps pour comprendre.
Comment avaient ils osé lui faire ça, alors qu’ils étaient invités sous son toit. Leif la tuerai à coup sur. Même si elle n’y était pour rien, elle était quasi sure que la faute lui incomberait.

Finalement loïc était partit et harmonie avait été promise à martyn. (ouais ca reste martyn fluuuteuuuh) Une sorte de chance inouïe c’était produite et elle avait fini par faire comme si elle avait oublié.
C’était sans compter sur ce jour ou tous se trouvaient dans la même salle.


Hum moui bonjour.

Elle avait répondu la tête ailleurs perdant ses ébènes au loin pour observer loïc. Il avait l’air tendu, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ce fut la phrase murmurée de martyn qui lui fit reprendre l’attention sur les présents à ses côtés.


Tais toi !

Le regard était noir et la blague ne l’avait visiblement pas faire rire du tout, du tout, du touuuuuuut ! La tension était à son comble un peu partout et elle espérait un dénouement dans le calme de cette situation.
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Debenja
Décidément, ce bon vieux Dwiral ne faisait rien comme les autres ... toujours à se faire remarquer ! D'ailleurs, le Comte avait une requête pour son vassal ! Il demanda à Elvyna de rester à sa place, lui signifiant qu'il revenait de suite.

Remarquant Dwiral s'avancer dans la salle, il s'approcha par derrière, une petite dague à la main, cette dague que jamais personne n'avait pu repérer sur lui. Bien entendu la dague resta dans l'étuis, une fois arriver derrière son vassal, il pointa sa dague dans le dos grassouillet de Dwiral en lui chuchotant.


Sache mon cher que j'ai toujours droit de vie ou de mort sur toi ! Et que je n'apprécie que très faiblement ne pas avoir été invité à ton anoblissement ni même à la fête que tu as faite juste après ! Tu as intérêt a te rattraper !
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Debenja von Riddermark
Comte de Villers Buzon
Vicomte de Marnay
Seigneur de Melecey
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