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[RP] Deux mois sont passés et ..... Nouvelles Allégeances !!

Elvyna
Elvyna commençait à s'ennuyer. Les nobles se succédaient, toujours les mêmes paroles à quelques mots prêts, les mêmes gestes. Elle resta dans l'ombre de son père, mais elle aimerait redevenir enfant, et oui, maintenant elle était devenue une jeune fille, mais enfant, elle adorait faire des bêtises, crier, hurler, rire, surtout dans un moment sérieux comme celui ci. Elle savait s'occuper. Cette période lui paraissait bien lointaine, pourtant cela ne faisait que quelques années.
En quelques années, elle avait beaucoup changé. Surtout physiquement. Son visage c'était allongé, il n'était plus enfantin, son corps avait prit de nouvelles formes qu'elle devait affirmer et encore s'habituer. Elle se rapprocha plus d'une femme désormait à 16 ans.
Mais de temps en temps, comme à cet instant, elle aurait voulu revenir en arrière pour faire rigoler les personnes présentes, en présentant son joli minois qu'on ne pouvait gronder tellement il faisait craquer ses esprits coincés. Elle aurait fait son intéressante, juste comme cela, pour montrer sa présence.
Pendant de longues années, son apprentissage lui avait fait comprendre qu'il fallait se comporter en grande dame, être discrète tout en tenant sa tête haute. Paraître fière, mais pas arrogante. Tout cela pour devenir cette future jeune femme.

Toujours derrière son père à observer, elle aperçue au loin sa marraine Riese. Elle retint son bras juste à temps, les dames ne faisait pas de grand signe de la main! Elle se rappela son enseignement. Elle se contenta de lui faire un grand sourire.
Mais son sourire se figea rapidement. Bien sur, elle n'avait cessé de regarder le blond du coin de l'oeil, juste pour voir si il l'avait vu, ou pour le regarder tout court, elle ne savait plus à cet instant. Maintenant, elle en était sur, ces petits regards, ces échanges discrets, ces frolements des mains, quelque chose de fort se passait entre cet homme charmeur qui la courtisait depuis quelque temps et cette dame blonde qui n'était pas elle. Peut être avait-elle plus de terre, venait-elle d'une famille plus aisée pour qu'il lui plaise plus que elle même. Ou se faisait-elle une mauvaise image, et qu'elle n'avait pas compris? Que comprenait-elle d'ailleurs à son âge?
Elle n'entendit pratiquement pas son père lui disant qu'elle devait rester ici parce qu'il avait affaire. Elle se trouva seule, droite et figée dans sa robe trop serrée.
Son frère lui avait dit que les hommes n'étaient pas ce qu'elle croyait, qu'ils ne pouvaient être comme elle en rêvait.
Elle s'approcha de la table rempli de chope. Elle en prit une et bu à petite gorgée en se rapprochant de sa marraine et de sa cousine. Oui, son père lui avait dit de ne plus bouger, mais elle voulait changer sa vision de perspective pour effacer un champs d'observation.

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Le_lys_
« Contre le camp de la majorité silencieuse, j'ai choisi la minorité bavarde. »
de Guy Bedos

    La cérémonie prenait une tournure des plus étrange et la Fleur promenait ses perles grises sur l'assemblée. Elle détaillait les femmes élégantes, reflet de la noblesse du comté, calculait les silhouettes des hommes, cherchant sous le velours de ses cils une éventuelle promesse d'une étreinte passionnée mais ignorait la marmaille dont la Royale ne semblait guère touchée par leur candeur. Elle n'était pas le genre de fleur à donner des fruits...

    Mais sous la vague de culottes courtes, l'Intrigante reconnu un visage... Des yeux qu'elle avait croisé et une bouche délicieuse qui lui offrit un sourire. Discrète, la Fleur hocha la tête et se contenta d'un salut distant. Si le hasard les faisait se retrouver plus tard, alors peut-être prendrait-elle de ses nouvelles... Ou de son fils qu'elle appréciait tout autant...

    Mais pour l'heure, elle assista à une joute des plus intense, voyant son cavalier défier de toute sa superbe celui qui était venu prendre place auprès de la Blonde. Observant les félines silhouettes, drapées dans un mutisme des plus total, la Fleur s'amusa un instant, préférant ne pas intervenir. C'est que même ce qui se passait près du trône ne semblait pas du tout intéresser les gens. A croire que la cérémonie d’allégeances était passée au second plan... Décidant de détourner son attention, ayant trouvé leur petit jeu suffisamment amusant, la Fleur lui murmura


    Hum... Je crois voir le clan des Monmouth pas très loin... Tiens, qui est la femme avec tous ces enfants? Y a-t-il d'autres membres de ta famille? C'est que je n'ai jamais vu une cour avec d'aussi grandes familles... Tu crois que la Franc-Comtesse s'ennuie dans son coin?

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Loic_marcus_von_dumb
« Ne soyez pas arrogant. Le cercle parfait de la lune ne dure qu'une nuit. » *

Une nuit était tout ce que j’avais obtenu. Une simple étreinte avait toutefois été suffisante pour me complaire dans l’idée qu’il ne l’aurait jamais vraiment toute entière. Quand le jour des noces elle s’offrirait, menteuse rougissante, il ne prendrait que l’éclipse d’un si beau soleil.

Encore une fois, c’était toute la douceur dont vous faisiez preuve qui me ramenait à l’instant véritable. Une voix comme phare pour me ramener à terre.

Mes émeraudes suivaient vos pupilles concernant le « clan Monmouth ». La seule que je connaissais portant ce nom n’était pas dans la pièce. Aucun intérêt à mes yeux si la blonde n’était pas là. D’ailleurs je n’aurai su dire si c’était elle ou vous, mais cette blonde ne me faisait pas le même effet que les autres. Bien sur elle était vierge, bien sur elle était candide mais elle avait un sacré répondant et ne répondait pas à mes exigences malsaines.

La femme de mon oncle.

Si vous vouliez la découvrir, j’allais vous la présenter. Rien n’était plus simple et en un instant j’avais pris votre main pour vous entraîner oubliant les dernières questions.

Ma tante.

Un baise main comme salut poli pour celle que mon petit frère aimait tant.

Permettez que je vous présente Lys de Dole.

Je savais que vous auriez préféré rencontrer des hommes riches à ne plus savoir que faire de leur écus mais c’était là l’occasion de montrer au blondinet qu’il ne m’impressionnait guère.
Un sourire charmeur pour votre majestueuse personne.

Lys je vous présente la vicomtesse Ilays von Dumb, épouse de mon oncle Kalvin.

Les présentations étaient à présent faites, ne restait qu’à voir les différentes réactions à mon initiative.

* de Sengai
Spagnolo


[ A etre apollon meme inexpert...Aprhrodite vous joue des tours....]

"Non Non Non non!! "s'ecriait-il interieureùent," pourquoi pourquoi pourquoi? " Decidement il ne le comprenait pas! Qui ? mais le vicomte! pourquoi alors qu'il avait deja fait cette premiere approche , celle cruciale, la plus crainte mais aussi le premier pas pour tout recommencer..il decidait tout a coup de faire machine arriere? bon certes il les avaient interrompue dans un moment un peu special, il avait percé cette bulle qui les renfermait dans un monde ou ils etaient les uniques protagonistes, suspendu par le fil de leurs regards qui se perdaient chacun dans celui de l'autre mais le mal etait fait et faire machine arriere n'eatit que retardé un affrontement, un duel inevitable. Mais alors que ses iris se penchaient sur le vicomte qui lui cherchait une voie d'echappatoire..ce trone des allegeances qui semblait etre la roue de secours de bon nombres de gens en ce jours, voila qu'il revint a lui par ces mots...;;



Quel toupet!...mais passons, je n'ai pas envie de m'attarder dessus pour le moment. Nous passions un si agréable aparté, je n'ai pas envie de tout gâcher. Tu n'as pas dû me trouver loquace et encore moins chaleureuse?"


Rappeler a l'ordre dans ses pensées se dispersaient dans toutes les directions possibles inimaginable, son regard retourna a se perchée sur celle qui prononcait ces mots, quel surprise qu'il eu a decouvrir des lors une autre personalité de la demoiselle , et il en afficha un sourire amusé , elle semblaient avoir retrouver son eloquance, et il etait toute a fait d'accord sur le fait qu'ils passaient un agreable moment , il ne l'interrompit pas elle ne semblait pas avoir fini

" Je m'en excuse. Ce n'est pas du tout l'impression que je souhaitais te donner. Je suis sans doute trop solitaire et l'attrait des gens pour moi m'est totalement inconnu, peut-être est-ce la raison de mon attitude... ou bien..."

Et rebelote , il etait a nouveau repris prisonnier de la toile d'araigné que representaient ses paroles, son interet a savoir que voulait-elle dire grandissant a nouveau , replongea a nouveau pendant quelques instant ses emauraudes dans les abisses de la quingey, esperant qu'elle ne se soit pas elle meme encore prisoniere de ce sentiment meconnue , qui n'etait de la crainte la il en etait sur, et pour cause elle le lui avait confirmer quelques instants plutot . Mais tout a coup elle vint tout delicatement posé sa main sur la sienne, que se passait-il en ce moment? Ah elle reparlait...


ne pas t'avoir reconnu au premier coup d’œil en était-ce la cause, tu es si changé. Tu es devenu très bel homme, et avouons-le, rempli de charmes surtout dans cette armure, je n'ai pas été indifférente... et je ne suis toujours pas indifférente... à ton aura. Mon cœur s'est alors vite emballé, des papillons se sont mis à grouiller dans le creux de mon ventre... tu m'as littéralement intimidée, occasionnant une perte totale de voix pendant quelques secondes. Ne me demande surtout pas ce que c'est que ce nouveau sentiment, je n'en sais fichtre rien mais c'est comme si tu étais la personne que j'attendais le plus au monde."

Aie Aie Aie, ces paroles l'avaient troubler , il ne s'y attendait pas, il aurait surement du, le signes ne trompait pas..pourtant il ne les avaient pas dechiffré ca lui aurait surement empecher de laissé s'instauré ce petit moment de silence ou il n'eut pas la repartie afin de retourner la discussion dont il avait perdu le controle, lui qui etait si methodique, preferait jouer ses cartes une a une, se retrouvait boulversé par cette revelation. Il n'ecouta presque pas ce qui suivit et pourtant a vrai dire, il n'avait non plus echappé aux charmes de la blonde ce n'etait pas pour rien qu'il lui avait accorder toute son attention jusqu'alors . Il ne pourrait sommes toute pas rester muet bien longtemps

Je...Je... que se passe-t-il? quel retournement de situation alors qu'elle commence a parler toi tu perd ton eloquance? Allez quoi Spa ressaisit toi! Je suis a vrai dire un surpris, tu m'a pris de court, je puis dire que meme etant somme toute assez loquace je suis rester sans voix devant tes revelations .

Sur le coup il aurait bien voulu boire tout d'une traite la choppe de vin a l'image de flora tout a l'heure, il sentait sa gorge un peu seche au vu de ce qui allait suivre, Ses iris se poserent a nouveau sur la main qui effleurait toujours la sienne , tandis qu'il y posait par dessus sa senestres

je t'avoue ne pas avoir été indiferrent non plus a tes atouts , je te renvoie les compliments, tu est devenu tres charmante , et bien que je n'etait venu que pour reparlé a un etre chere que je n'avais vue depuis longtemps, mes sentiments se sont vite entre-meler je ne m'imaginais cependant pas en arrivé la si vite aussi sur le coup je ne su comment reagir, pour tout te dire.... je ne le sais toujours pas ...

Mais a quoi jouait-il? et surtout comment interprerait-elle ce qu'il venait a peine de lui dire, a penser que qu'il s'etait adonner au plaisir de courtiser depuis peu de temps, c'etait biensur sans penser a cet instant , cet evenement. Posant son regard sur elle observant ses reactions, craignant ses paroles prochaines..il attendait...

Decidement a etre appollon meme inexpert....Aphrodite vous joue des tours

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Riese
Riese ne comprenait pas tout a ce qui se passait au sein de la salle du Trône. Des méli mélo entre tpus ces jeunes lui faisait perdre le nord... Elle ne reconnaissait pas tout ces gens mais leur réactions étaient assez amusantes a observer.

Puis, un nouveau pigeon. Elle le fit suivre a la Comtesse.... Comtesse qui n'avait pas foule devant elle mais pourtant il y avait pour ainsi dire... foule de gens a attendre.



Citation:
A Sa Grandeur Héloïse Marie de Sparte von Riddermark, Franc Comtesse 


Nous, Katarina de Sparte Von Dumb, Comtesse de Sochaux, Vicomtesse de Rochefort sur Nenon, de Valentigney et de Chemin, vous jurons, à vous Héloïse Marie de Sparte von Riddermark, élue par les urnes, Auxilum, Consilium et Obsequim pour nos terres de Rochefort sur Nenon et de Valentigney.

Fait à Rochefort sur Nenon, le 23 février de l’an de grâce 1462 

Katarina de Sparte von Dumb
Comtesse de Sochaux
Vicomtesse de Rochefort sur Nenon, de Valentigney et de Chemin




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Flora_


Silence! Coupé! Arrêtez-moi ce temps qui défile, s'il vous plaît! Heu peut-on revenir en arrière quelques instants plus tôt, avant mes révélations explosives, avant même l'apparition de Léo? Sérieusement, j'en arrivais à regretter ma timidité d'alors.

Un silence qui me parut une éternité s'installa. J'observais Spa le charmeur, car oui il l'était bien devenu, il ne fallait pas se voiler la face. Il semblait à son tour avoir perdu l'usage de la parole. C'était plutôt amusant dans un sens. Je me retins tout de même de rire, une demoiselle bien élevée ne devait point se moquer d'autrui, surtout en public.

Devais-je dire un mot? Devais-je attendre? Je m'étais imaginé le surprendre par ma franchise mais pas à ce point-ci, j'avoue. Son silence était-il positif ou négatif? Que ne donnerai-je pas pour qu'il me dise quelque chose même si c'était pour tout simplement m'envoyer paître ailleurs. Qu'est-ce que j'y connaissais moi aux émotions d'ailleurs? Rien, absolument rien, sauf que Spa exerçait sur moi un pouvoir d'attraction que je méconnaissais totalement et qui m'avait tout bonnement prise par surprise. C'était de sa faute d'ailleurs, pourquoi s'était-il changé d'un seul coup en prince charmant? Pourquoi personne ne m'avait enseigné ce genre de truc cela m'aurait permis de m'y préparer et surtout ne pas passer pour une sotte! Bon, ok, la réponse me sautait aux yeux : maman était décédée trop vite pour m'enseigner ce genre de choses, papa je ne l'avais point connu puisqu'il était mort juste avant ma naissance et pour le reste on connaissait déjà l'histoire pas besoin de s'y attarder, mais sans rire, on n'apprenait pas cela dans les livres, et le Très-Haut m'était pourtant témoin que j'avais lu plus que de raison. À vrai dire passé neuf années dans un couvent, cela vous permet de passer le temps pour ne pas devenir folle.

J'avais d'ailleurs lu quelque chose sur la mythologie grecque, du moins sur un Dieu qu'on prétendait être celui de l'Amour. Me semble qu'il s'appelait Éros. La légende disait qu'il décochait des flèches en plein cœur pour rendre les gens amoureux. Cette pensée me fit sourire et m'amusait. Ironiquement, il avait dû sortir son arc et ses flèches et prendre la première jeune fille naïve de la salle pour décocher sa flèche en plein cœur! Et comme le hasard des fois se laisse influencer par les circonstances c'était bien évidemment tombé sur moi qui ne connaissait rien à rien à genre de sentiment! Pfiouuuuuuu! D'abord j'y connaissais quoi moi à ce genre de chose? Personne dans la salle ne pourrait m'expliquer ce qui m'arrivait ? Cela comblerait ce fichu silence qui me faisait peur car c'était soit l'arrêt d'une belle amitié avec Spa soit le début de quelque chose d'encore plus beau mais dont je ne trouvais pas de mot assez fort pour le nommer toujours avec Spa ou soit une fuite en bonne et du forme de mon cavalier me plantant là sans explications.

Remarquez Spa se tenait encore devant moi, c'était peut-être bon signe, qui sait? Et voilà notre Apollon qui daigne enfin dire quelques mots. Je l'écoutais.

Surpris, peu loquace, perte de voix, non indifférents à mes atours... à mes quoi? C'était bien ses mots? Avais-je bien entendu? - La scène pouvait sembler comique vu de l'extérieur, mais n'oubliez pas que vous avez affaire à deux jeunes gens, qui sont à un âge où on se cherche, alors les premiers émois, les premières attirances si elles vous font rire, sont très sérieuses pour eux deux, sans aucun doute. -

Je reprenais donc le fil de mes pensées, Spa me parlait d'atours que j'étais très charmante moi aussi. Heu... je fis le tour sur moi-même en tentant de voir s'il ne s'adressait pas à une autre personne, mais non nous étions seuls dans notre coin isolé du monde et pourtant tellement proche du reste du monde. Il fallait bien que je lui réponde, le pauvre.

"
Tu... quoi? tu prétends que tu n'es point indifférent à mes atours? que je suis très charmante et que tu ne sais pas comment réagir à mes révélations - soit dit en passant, elles n'ont rien d'extraordinaires, avouons-le. Tu dois faire tourner la tête de toutes les jeunes filles, je parie même qu'une ou plusieurs dans la salle ressente la même chose que moi à ton égard. Attention, mon cher Spa, tu vas devenir un bourreau des coeurs... et peut-être du mien, qui sait? Si c'est le cas, j'espère au moins que cela n'entachera jamais notre belle amitié. Pour ce qui concerne mon charme ou autre me concernant, tu dois te tromper de personne, mon cher ami. Je suis une jeune fille bien ordinaire du haut de mes 16 ans. Ma tenue est juste de circonstances et ne doit pas refléter la réalité pour que tu me parles ainsi, tu me verrai en armure ou bien dans une robe quelconque à la mode paysanne, je suis sûre que tu ne me remarquerais même pas."

Un rire cristallin s'échappa de ma gorge. Mes prunelles émeraudes lançaient des étincelles de joie tout en le scrutant à la loupe ou presque. J'espérais ainsi brisé la gêne de l'instant, et prendre cela à la légère même si mon cœur bouillonnait à entendre de telles révélations de sa part. Se doutait-il que ses mots avaient un tel pouvoir sur moi qu'il m'était difficile de le voir trop peu souvent? Se doutait-il de la braise qu'il venait de semer? Serai-je si habile à le dissimuler alors que nos doigts qui continuaient de s'effleurer semblaient envoyer des décharges électriques dans tout mon corps? Je ne pouvais plus m'esquiver, mes paroles étaient sincères et comme dans tout ce que j'entreprenais, j'assumais complètement les conséquences de mes actes, peu importe l'issue. La franc-comtesse attendrait encore un peu mes allégeances. J'attendais de savoir comment Spa allait finir par réagir à cette nouvelle relation qui nous liait et qui s'instaurait bien malgré nous en cet instant.

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Ilays
Heuuuuuu ?

"Permettez que je vous présente Lys de Dole."

Re heuuuuuuuu ?

"Lys je vous présente la vicomtesse Ilays von Dumb, épouse de mon oncle Kalvin."

Enorme heuuuuuuuuuuuu ?

Aller c’est à toi ! Va y tu peux le faire on y croit !
J’dis quoi ?
Ben essaye "bonjour" pour commencer.
Ha oui pas conne.
Pas comme toi !
Ho ca va la ferme.


Après ce petit aparté d’elle en elle.


Bonjour loic, bonjour daemmmmeuh ?

C’est quoi ? Une dame ou une demoiselle, m’a même pas dit le couillon.
Bah j’sais pas moi, j’suis ta conscience et j’te rappelle que t’as pas la science infuse et loin de là.
Bon ca va ferme là, tu sers à rien.


Moiselle.

Rapide examen de la situation. Si l’ainé de feu le beauf goclad est en galante compagnie ya tout à penser ou du moins espérer que ce soit une demoiselle et non une femme mariée. Donc à l’avis non pas de la majorité mais du cerveau qui fonctionne (la partie brune qu’elle oublie trop souvent) elle avait opté pour le demoiselle.

Bon et maintenant ?

Ho j’te cause !

Ha ouais mais tu me réponds carrément plus ! C’est ca, fait ta mauvaise tête et me répond plus ! J'm'en fou !


Bon là on y est. Elle est devenue complètement frapadingue.


Bon …

La lionne pose une main sur une épaule de chaque lionceaux.

Elle était venue pour plusieurs bonnes raisons.

Petit 1 : prêter allégeances
Petit 2 : apprendre à maïeul et khyan comment ce déroulait les allégeances
Petit 3 : non il y en à pas mais ce n’était certainement pas servir de trophée à qui avait la plus grosses de ces deux là.


Venez les enfants on va s’approcher pour que vous puissiez voir et entendre.

Elle poussa dans leurs dos pour les faire avancer, devinant que dolgar et anna suivraient d’eux même.

Le regard d’ébène se posa sur les jeunes gens.


Bonne journée à vous.

Tout laissé à penser qu’elle avait bien fait passer l’idée qu’elle ne voulait pas qu’on la fasse ch … embête en ce moment.

Faire son devoir et dormir c’était là tout ce qu’elle voulait. Dormir mille ans même si elle le pouvait.

A peine avait elle commencé à avancer encore non loin de martyn, loic et compagnie qu’elle commença ses explications. Laissant loin d’elle les jeux d’orgueil virils des deux hommes.


Alors vous voyez la majestueuse blonde assise sur le trône c’est sa grandeur héloïse marie de sparte, la franc comtesse. La jolie blonde à ses ôtés c’est riese l’héraut.

Un sourire pour les personnes citées. Tiens artifice était là aussi et elle lui fit aussi un de ses plus beaux sourire. Elle l’aimait bien arti, un homme bien et travailleur.
Quand elle décida qu’ils étaient bien placés elle regarda si quelqu’un se lançait pour prêter allégeances.


Les phrases en gras + italiques sont des pensées, idem pour les rouges foncés. Merci d'en tenir compte.

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Spagnolo


Le blond soupirant intérieurement après cette révélation qui faut le dire n avait pas été des plus simples , il regardait attendant ce qu' elle allait répondre. Ce que la femme qui l avait à ce moment bouleversé , surpris et surtout avait réussi à faire diminuer cette éloquence qui lui était propre, chose pas facile précisons le , lui gardait encore comme réserve.

"Tu... quoi? tu prétends que tu n'es point indifférent à mes atours? que je suis très charmante et que tu ne sais pas comment réagir à mes révélations - soit dit en passant, elles n'ont rien d'extraordinaires, avouons-le. Tu dois faire tourner la tête de toutes les jeunes filles, je parie même qu'une ou plusieurs dans la salle ressente la même chose que moi à ton égard. Attention, mon cher Spa, tu vas devenir un bourreau des coeurs... et peut-être du mien, qui sait? Si c'est le cas, j'espère au moins que cela n'entachera jamais notre belle amitié. Pour ce qui concerne mon charme ou autre me concernant, tu dois te tromper de personne, mon cher ami. Je suis une jeune fille bien ordinaire du haut de mes 16 ans. Ma tenue est juste de circonstances et ne doit pas refléter la réalité pour que tu me parles ainsi, tu me verrai en armure ou bien dans une robe quelconque à la mode paysanne, je suis sûre que tu ne me remarquerais même pas."


S'ensuivit aussi un rire des plus charmant, il l accompagnait aussi faisant échapper un rire des plus belles, et soupirant intérieurement , elle réussissait à faire baisser ainsi le trouble qui ne les avaient tous les deux pas épargner. Il baladait à nouveau son regard dans toutes la salle , posant son regard sur toutes les dames présentes, l attroupement autour de la lionne de monmouth ne l intéressa que très peu , il eu un léger trouble lorsque ses iris se reposerent sur la riddermark mais il retourna vite sur le centre de sa discussion.

Ses charmés n était peut-être pas indifférent aux autres demoiselles présente dans la salle mais la blonde avait un avantage à ce jour et c était que lui n était interesser que par elle , avait elle raison qu' en d autres lieu et d autres moments il n aurai pas porter regard sur elle? Il ne le savait pas mais autant dire que si c était le cas elle avait choisit le bon moment pour le cueillir après tout la vie ne se joue qu' en un instant , instant qui fait basculer les esprits d une tendance à une autres , il porta ses lèvres à son oreille avant de continuer d une voix légère


Je ne sais pas si d autres me regarde dans cette salle mais je suis avec toi et c est bien la preuve que tu as
Captivé mon attention et que tu m es plus intéressante qu' elles.... Et si tu prêtait allégeance et on s en allait tous les deux?



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Heloise_marie
Puuuuuuuuunaaaaaaaaaaise c'qu'on peut se faire chier ici...
Ouais, nan, là, elle commençait légèrement à saturer.
Même Dwiral ne lui répondait pas.

Posant son menton dans le creux de sa main, Héloise observait les manèges des gens. Il y avait même des enfants. Eurk. Soupir...

Nouveau soupir.


Enfin, distraction avec deux courriers, auxquels elle répondit.



Vitryol a écrit:
Citation:
A vous, Heloise Marie de Sparte von Riddermarck, Franc-Comtesse,
De moi, René-Gilbert de Louvelle, Baron de Mouthe et de Vergt, Seigneur de Villelaure,

Votre Grandeur,

Je, René-Gilbert de Louvelle, Baron de Mouthe, vous reconnais, Heloise Marie de Sparte von Riddermarck Franc-Comtesse, comme ma suzeraine légitime et par conséquent, vous jure Obsequium, Auxilium et Consilium tout au long de votre mandat que je vous souhaite prospère et guidé par notre Très-Haut.

Qu'Aritstote vous conserve en Sa très grande protection.

René-Gilbert de Louvelle, Baron de Mouthe et de Vergt, Seigneur de Villelaure.

Faict à Pau, le 25ème jour de février 1462.



Citation:



    A
    Katarina de Sparte von Dumb
    Comtesse de Sochaux
    Vicomtesse de Rochefort sur Nenon, de Valentigney et de Chemin

    De Nous,

    Héloise Marie de Sparte von Riddermark,
    Franc-Comtesse,


Par la présente et en réponse à votre allégeance, nous vous assurons protection, justice et subsistance pour vos terres de Rocherfort sur Nenon et de Valentigney.

    Dole le 26 février 1462.




Citation:



    A
    René-Gilbert de Louvelle,
    Baron de Mouthe et de Vergt,
    Seigneur de Villelaure,

    De Nous,

    Héloise Marie de Sparte von Riddermark,
    Franc-Comtesse,


Par la présente et en réponse à votre allégeance, nous vous assurons protection, justice et subsistance pour vos terres de Mouthe.

    Dole le 26 février 1462.


_________________
Flora_


Nous venions sans doute d'alléger le trouble qui nous avait envahi par l'unisson de nos rires. Je le vis promener son regard dans toute la salle mais il revint sur moi presque aussitôt. J'avais donc toute son attention à mon plus grand plaisir et il me le confirma par ses dires.

Je n'en croyais tout d'abord pas mes oreilles, mais après tout, je ne me posais plus aucune question, ce n'était vraiment pas nécessaire. Il me trouvait intéressante, plus intéressante que toutes ces jeunes demoiselles dans la salle. J'en fus flattée et mon cœur s'emballa de nouveau, je sentais même la chaleur envahir mes joues. Il me demandait si je pouvais aller prêter allégeance dès maintenant pour ensuite nous en aller tous deux. J'entendis mon cœur faire "BOUM! BOUM! BOUM!" Le son assourdissant était-il parvenu jusqu'à cet ange blond qui me troublait tant? Je lui répondis aussitôt dans un murmure mielleux :


"Tout ce que tu voudras mon cher Spa... veux-tu m'accompagner?" cette phrase était pleine de promesses mais connaissant la belle, vous vous en doutez elle était innocente, c'était toute la beauté de la jeunesse candide et insouciante.

Attendant à peine sa réponse, la franc-comtesse semblant libre, je pris le bras de Spa et nous nous dirigeâmes, tout souriant, vers la Franc-Comtesse devant laquelle mon compagnon me laissa, le temps que j'accomplisse mon devoir. Je saluai la comtesse d'une révérence irréprochable et lui prêtais allégeances sans plus attendre, en ayant bien évidemment pris soin de ne me relever qu'à son invitation, la tête légèrement baissée.

"
Bien le bonjour Votre Grandeur, permettez-moi de vous prêtez allégeance."

Je marquai une pause avant de poursuivre et après avoir fait un signe discret à un serviteur pour qu'il lui présente les présents que j'avais apportés pour fêter sa nomination.

"
Nous, Flora de Quingey, au nom de la Baronnie que je possède du même nom, nous tenons à prêter allégeance à vous, votre Grandeur Héloïse-Marie, à la Franche-Comté, à son peuple, ainsi qu'à son Parlement. Nous jurons fidélité, aide, conseil et bras armés sur notre vie, notre honneur et notre foi. Nous sollicitons votre protection et votre justice pour tous ceux et celles qui vivent en la Baronnie de Quingey. Que Dieu et Aristote vous garde et vous ôte de tous soucis!

En tant que votre vassale, je vous offre le meilleur vin du Berry, province dans laquelle je vis présentement, ainsi qu'une caisse de brioches que j'ai pris soin de confectionner moi-même, en gage de reconnaissance de votre autorité sur notre Comté. J'espère que vous les apprécierez.
"

J'attendis que le serviteur à qui j'avais fait signe remette mes présents à Sa Grandeur puis l'invitation de cette dernière à me relever. Pendant ce court laps de temps, j'espérais ne pas tomber, mes émotions étant à fleur de peau suite aux révélations du charmant Spa que j'avais hâte d'ailleurs de retrouver pour nous esquiver de la cérémonie en toute discrétion.

_________________
Spagnolo


"Tout ce que tu voudras mon cher Spa... veux-tu m'accompagner?

Il n y avait même pas besoin demander , si elle ne l.avait fait il se serait proposé aussi du sourire qui ne le lâchait plus du à la joie tout aussi collante qu' il ressentait dans son moi intérieur il répondant tout juste à lui tendant la bras qu' elle acceuilli tout aussi réjouissante avant que tous les deux ils ne se dirigent vers celle qui était la reine de la soirée quoique, de reines en ce jours à ses yeux il y en avait deux...

Celle a qui on devait certes porté allégeance mais celle aussi dont le bras courronnait le sien en bon cavalier qu'il etait .

Arriver à la hauteur du trône il se decala laissant tout bonnement bien qu' avec un un petit regret , sa compagne du moment prêter allégeance en bonne et due forme et en toute grâce pour le plus , il espérait que cela ne prendrais pas trop long car bien qu' il appréciait cet événement régulier ou le vin coulait à flot compensant le manque de divertissement ( quoique cette fois ca avait toutes même été différents ) , il n était venu principalement que pour elle et coup du destin il repartirait avec elle ou du moins c est ce qui était prévu...
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Elvyna
Commençant à boire sa troisième chope, Elvyna commençait à voir trouble. Dire qu'elle n'avait pas l'habitude de boire. Le sol tanguait légèrement, mais elle tenait encore debout.

Tout d'un coup, son regard se riva encore une fois vers Spagnolo. Le voyant roucouler des heures heureuses avec une blonde, bien que charmante.

Leurs gestes étaient timides, leurs regards se posant des questions. Mais l'oubli de la première conquête était évidente, même pas un regard vers elle, ou presque.

Un sourire moqueur se fit remarquer sur ses lèvres. Ce n'était pas parce qu'elle était jeune qu'elle devait se faire avoir de cette façon là. Il n'avait pas de chance, qu'elle avait suivi son père aux allégeances, sinon comment cette histoire se serait fini? Il l'a courtiserait encore? Il en avait peut être plus que deux en même temps.

Elvyna vérifia en sondant la salle du regard. Etait-ce elle? ou cette brune là? ou peut être même la Franc comtesse?

Déambulant dans la salle, elle les regarda s'avancer pour que sa conquête de l'heure puisse prêter allégeance. Une fois cela fait, elle s'avança vers eux.


- Tient, Spagnolo, l'élu de mon coeur meurtri, quelle belle prestance, quelle belle armure! C'est pour conquérir d'autres demoiselles? ou pour celle qui est devant toi, non pas moi, voyons, la jolie blonde là? La soirée se passe bien? vous vous amusez bien?

D'un rire cristallin qu'elle se voulu un peu fort, elle plongea ses yeux d'or dans ceux du blond. Et approcha son visage jusqu'à sentir son souffle sur ses lèvres. Et déposa les siennes dessus en un baisé appuyé.
Ensuite, elle s'éloigna, revint avec une chope et la lui jeta le contenu au visage avant de quitter la salle avec la tête haute. Il ne savait pas encore qu'il ne fallait pas se frotter à une Riddermark.

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Heloise_marie
Les pigeons envoyés, la jeune fille observa une nouvelle fois les remue-ménages du coin. Tandis qu'elle observait la jeune Dame blonde s'approcher au bras de l'intendant de l'armée, elle vit aussi sa chère cousine ou nièce ou on ne sait plus tellement quoi dans cette famille, s'approcher tranquillement de Spagnolo.

P'tain encore des nouveaux ragots dont elle ne connaissait l'existence. Mais là, que son père lui laisse faire une telle chose? L'ivrogne Debenja avait bien changé. Soit, concentration. La dame blonde. Humf.


Nous, Héloise Marie de Sparte von Riddermark, vous vous assurons, Dame Flora de Quingey, protection, justice et subsistance pour votre baronnie de Quingey.

Puis, elle l'invita à se relever et sourit à la jeune fille.

Je vous remercie pour vos agréables présents, baronne. Ils honoreront ma tablée et mes invités ainsi que ma maisonnée.

D'un geste, elle fit venir des domestiques pour qu'ils mettent de côté les présents de Flora.
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Flora_


La Franc-Comtesse accepta mes allégeances et m'invita à me relever tout en me souriant, ce que je lui en fus gré entre nous.

"
Ce fut un plaisir pour moi de vous les offrir Votre Grandeur, je vous souhaite la belle journée."

Je la saluais chaleureusement et pris congé d'elle presque aussitôt pour céder ma place à quelqu'un d'autre de l'assemblée, et pourquoi pas Léonin, qui sait?

J'allais me mettre en quête de Spa lorsque je découvris une jeune fille dans mes âges qui déposait un baiser sur ses lèvres. Le temps s'arrêta ou plutôt mon cœur, ou peut-être était-ce les deux.Tout semblait se jouer au ralenti en cet instant. Je poussais un cri déchirant : "
NONNNNNNNNNNNNNNN!"

La salle se mit à tournoyer, mais je ne sais quel fil aussi minuscule fut-il m'interdisait de perdre pied. Les paroles lointaines d'une voix aimante résonnaient alors dans ma tête : "
Ne laisse jamais personne prendre le contrôle de tes émotions, tu découvriras bien vite, ma chérie, que tout le monde n'en vaut pas la peine. Sois toujours vraie, mais ne te laisse jamais blesser inutilement même par amour! Tu es beaucoup plus précieuse que tu ne le crois!" Je me ressaisis donc, heureusement personne ne m'observait, du moins je l'espérais, même si le cri que j'avais poussé pouvait raisonnablement m'en faire douter.

Je marchais d'un pas décidé sans me départir de ma grâce vers Spa pour quérir une explication, partagée par une foule d'émotions aussi contradictoires les unes que les autres. Spa m'avait fait entrevoir un monde de possibilité par ses propres révélations que je croyais réellement sincères, mais le spectacle qui suivit la scène du baiser fut des plus étranges. La jeune fille s'était éloignée pour mieux revenir jeter le contenu de son verre au visage de Spagnolo. J'avoue que je ne savais plus à quel saint me vouer : devais-je en vouloir à Spa? ou bien la scène qui venait de se jouer à quelques pas de moi prouvait qu'il m'avait choisi et n'avait d'yeux vraiment que pour moi? La jeune fille qui s'était adonnée à ce geste s'était-elle éprise de Spagnolo et nous ayant vu ensemble, ne l'avait pas pris au point de commettre ce geste qui voulait sans doute m'atteindre en plein cœur, pour que je réalise qu'elle avait mal de ne pas avoir été choisie? Dans ce cas, pourquoi s'en était-elle pris à Spa plutôt qu'à moi? Les questions n'arrêtaient pas de me tarauder. Je sentais bien des regards sur nous, je virais au rouge pivoine, car je n'aimais vraiment pas être le centre d'attention surtout dans de pareilles circonstances. Je voyais déjà les colporteurs reprendre cette histoire dans tout le Comté, peut-être même que cela traverserait les frontières. Non, vraiment, je n'aimais pas du tout la tournure que prenait les choses. Une envie irrépressible de fuir cette assistance avant même d'obtenir la moindre explication était tentante, mais une Quingey ne fuit pas devant l'adversité et encore moins sans obtenir une simili excuse. Je plantais ni plus ni moins mes émeraudes dans les iris de Spa qui semblait tout hébété de ce qui venait d'arriver.

"
Spa, qu'est-ce que tout cela signifie? Explique moi et sois sincère. Je t'écoute...sinon je serai dans l'obligation de partir sans me retourner, et crois-moi c'est à des milliers de lieues de ce que je souhaite en ce moment. Je t'ai ouvert mon cœur. Ne me le fais pas regretter!"

Le ton de ma voix était empreint de toutes les émotions qui s'entremêlaient en moi : douceur, rage, fermeté, petite pointe de jalousie, amour. Je luttais pour ne pas verser un torrent de larmes même si je les sentais perler. Non, je ne devais pas me laisser aller. Il fallait me ressaisir. Pour rien au monde, je n'aurai voulu être à la place de Spa en ce moment-même. Le pauvre, il semblait à première vue aussi surpris que moi, mais est-ce que ce baiser n'éveillait point autre chose en lui? N'était-il pas curieux de découvrir ce qu'il perdait avec cette jeune fille en m'ayant choisi? Étais-je toujours celle qu'il avait élu? Ou bien tout cela n'était qu'un jeu, un affreux jeu destiné à briser définitivement mon cœur?

Je me demandais finalement si la fuite n'aurait pas été préférable dans mon cas, je m'éviterais sans aucun doute une bonne gifle à mon réveil.

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Ilays
Non mais c'est la fête du slip !
Une baronne qui passe avant les comtes et vicomtes présent.
Ca devient vraiment du grand n'importe quoi, elle comprend que de moins en moins de gens ne viennent.
Bon ben du coup puisque tout le monde semble s'en foutre et que la place est libre autant qu'elle y aille. De toute façon avant elle il y a le comte debenja et son ami artifice.

Un regard vers ceux là.


Vous m'excuserez mesieurs j'y vais, apparemment on fait à qui veux y aller.

Hop elle pousse les mômes aux galettes vers le trône et met un genoux à terre après avoir soigneusement arrangée son épée. (ca serait bête de se blesser).

Votre grandeur, nous, ilays de Bénoïc, vicomtesse de chaussin, chevalier de l'ordre du lion d'or, dame de mont saint-leger et beaumes les dames, vous prêtons ce jour allégeance, vous reconnaissant comme franc comtesse élue du peuple. Nous vous jurons auxilum, consilium et obsequim pour nos terres de chaussin et de beaumes les dames.

En guise de respect et d'amitié veuillez je vous prie recevoir un humble présent issue de nos terre.


Les galettes de maïs c'est à vous de jouer, go, go, go.
Bon ben ya plus qu'à et direction maison.

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