Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Cathédrale de Clermont

Anselme
Le glas sonnait et Anselme tint à accueillir et à placer dans la cathédrale tous les amis et connaissances du défunt afin que la cérémonie puisse commencer et qu'un dernier hommage lui fut rendu.

Un catafalque d'arkose blonde sculpté avait été dressé à la croisée du transept afin que les porteurs puissent y déposer le cercueil, et à ses pieds les serviteurs de l'évêché avaient disposé de nombreux bouquets de fleurs printanières poussant dans les champs aux alentours de la cité : narcisses, crocus...

_________________
Secrétaire particulier de Son Emimence Ivrel, Cardinal-évêque de Clermont
Alexandre...


Aujourd'hui était encore un jour de deuil.
Jour de l'étrangeté comme le pensait Alexandre.
La mort était quelque chose qu'il avait du mal à concevoir.
Il est vrai qu'un "mort" l'était pour toujours.
Les adultes disaient aux enfants "il dort".
Alors qu'il pourrait dire qu'il est parti pour toujours.
Parce que dormir était avant se réveiller et qu'un mort ne se réveillait pas.
Il était tout de blanc vêtu comme le deuil le préconisait.
Blanc couleur du deuil.
Il n'avait pas bronché, il comprenait qu'il fallait mieux qu'il reste tranquille.
Il avait vu le regard de sa mère et quelques mots plus tard, la troupe fut en route.

Le parvis de la cathédrale se noircissait de monde doucement.
Petit à petit les gens approchaient.
Alexandre se dirigea vers Galswinthe et se contenta de s'incliner gracieusement devant elle pour la saluer.
Un sourire sur le bout des lèvres.
Il l'encourageait à sa manière.
Matthis lui avait conté son périple, il avait écouté.

Il salua Thibault et lui serra la main, tout comme celle de Jazon, Jehan et Pierre et il expédia du bout de ses mains des bises aux dames.


Je vais voir Maman.
Elle a besoin de mon soutien.
Je viendrai te voir après Thibault.


Et hop, la terreur quitta sa famille pour retrouver sa maman près de Thib, d'un homme et de deux fillettes.
Gasp.
Des filles !
Gasp !
Héléna !
Gasp !
La boutique de biscuits !
Gasp !

Il salua Thib en lui envoyant des bises, maintenant il la connaissait à force de la croiser à l'allégeance ou bien à l'ordre du mérite.


Bonjour Thib.

Puis avisant Jason.
Alexandre lui tendit la main pour le saluer comme un homme.


Bonjour messire.
Je m'appelle Alexandre de La Serna.
Le fils de Korydwen et Althiof.


Il se tourna ensuite vers les deux fillettes.
D'ailleurs il avait toujours autant de mal à comprendre Héléna.
Peut-être qu'il pourrait lui apprendre à mieux parler pour l'aider.
Ca devait être dur pour elle de se faire comprendre par les adultes.


Bonjour les filles.

Ceci étant fait, Alexandre attrapa la main de sa mère.
Il allait l'aider.
Parce que c'était ce que faisait les enfants.
Parce que Matthis lui avait dit.
Parce qu'elle était trop importante.
Parce qu'il avait déjà perdu ses vrais parents.


Jason_de_vissac.
Jason serra la main de l'enfant

Bonjour messire.
Je m'appelle Alexandre de La Serna.
Le fils de Korydwen et Althiof.



Bonjour Alexandre je suis Jason de Vissac Neveu de vostre mère et filleul de Thib. Cette demoiselle qui joue avec Helena est ma fille Arzhela. Je suis enchanté de vous rencontrer.
_________________
Ramwin
Il n'avait pas connu l'homme, leur deux monde était trop éloignés, aussi bien par le temps que le statut. Tixlu était conseiller ducal quand Ramwin n'était qu'un voleur à tir puis noble quand il fut cambrioleur et finalement pair de France quand le danois arnaquait les riches. Aujourd'hui que le criminel repenti siégeait au conseil ducal, Tixlu reposait dans un cercueil. Jamais les deux hommes ne se connaîtraient , pourtant, Ramwin se tenait devant la cathédrale de Clermont.
Vêtue d'une tenue austère, fait relativement rare, le procureur attendait en silence que le glas raisonne pour aller s'asseoir et rendre un hommage à celui qui avait laissé une empreinte suffisamment profonde en Auvergne pour qu'un parfait inconnu se rende à ses funérailles.

_________________
Une trentaine d'années, environ 170cm, maigre mais musclé, pointe d'accent germanique (à peine remarquable). Visage identique à l'avatar.
Gypsie
Les bronzes sonnaient ce triste glas depuis déjà un moment. Mélodie aussi émouvante qu'envoutante, sinistre à souhait.

Sur le parvis, près des siens, et de tous les autres amis que Gypsie saluait, les grands, les petits, elle souriait à tous, heureuse de la réponse des auvergnats à la duchesse Galswinthe, qui invitait les gens à participer au dernier voyage de leur duc Tixlu.

Gypsie serrait la main de Jazon ; il faudrait être fort pour les séparer, rien ni personne n'en serait capable à cet instant.
Elle s'accrochait à lui, comme si elle allait le perdre dans la minute suivante.
Discrets coup-d'oeil vers Gals, dont elle imaginait la souffrance.
Juste terrorisée Gypsie. Le voyage à Tonnerre n'avait fait que lui rappeler celui effectué avec Phaleg, pour la même triste mission, ramener au pays le cadavre de l'époux adoré, Odin, le contemporain de Tixlu.
La vie s'était arrêtée plus tôt pour ces deux là. Odin décédé, soi disant, d'une chute de cheval dont Gypsie n'avait jamais cru, Phaleg noyé, à cela non plus, elle n'avait jamais cru.
La pensée s'en va, s'envole vers le lac de Montbrison, car Tixlu est un montrisonnais de pure souche, village qu'il n'a jamais voulu quitter, comme d'autres, comme Grimoire ou Nevitta, ou encore Paxter.
A furax tout juste revenu de chez les moines, Gypsie avait envoyé un pigeon, et espérait secrètement le voir dans la foule.

Mais... l'instant était venu d'entrer dans la cathédrale, à se demander si elle ouvrait ses portes juste pour les obsèques, si jamais on allait un jour y fêter à nouveau un évènement joyeux, comme un mariage ou un baptême. La famille Duchesne entre, avance dans la nef vers l'autel, où chacun se signe d'une croix.

Un silence de mort ou presque, car des enfants étaient présents, et... une bonne odeur de printemps qui fit sourire Gypsie. Des fleurs, tout plein de bouquets de fleurs disposés partout.
Car c'est le printemps, et bientôt l'été, saison de Tixlu, quand il organisait les moissons...

Toute la famille installée sur le banc désigné par Anselme, la main de Jazon toujours serrée dans la sienne, Gypsie écoute le glas, pense et pleure doucement.

_________________
Thibantik
Jason lui présente sa fille et Léna les rejoint. Les deux enfants ont l'air de se connaitre et sont contentes de se retrouver.

Citation:
Tatie Thibantik toua être venue aussi, toua va apprendre des bêtises à ma encore? Moua en a appris p'eins avec Maliche, l'est cro forte tatie à ma.


- Non pas ici ma grande . Il va falloir rester tranquille quelques heures
Bonjour Arzhela . Je suis contente de faire ta connaissance.


Et voici Alexandre, auquel Thib ne peux s'empêcher d'ébouriffer les cheveux avec un sourire


--Alexandre... a écrit:
Bonjour Thib.


- Bonjour Alexandre, tu va bien ?

Bon sang ne saurais mentir, c'est un bon gamin que ce petit Alexandre, mais il est déjà tellement sérieux pour son âge ! Thib aimerait le voir faire des bêtises comme en ont fait ses frères et Jason au même âge !!!

Car oui, il c'est bien calmé le jeune Baron. Il adorait aller embeter Octarine lorsqu'il était Maire, et s'essayer a teindre les moutons avec de la suie lui plaisait aussi beaucoup ...

_________________
Zeze.
Le voyage depuis le Béarn avait été rapide. C'est même là bas, entre deux combats contre le conseil en place, que la lettre de Galswinthe était arrivée.

C'est d'un même accord que le couple de gitan avait décidé qu'ils se devaient d'être auprès de Gals, même si leur présence ne changerait rien à la douleur qu'elle devait ressentir.

C'est seule qu'elle arrive devant la cathédrale, beaucoup de monde. Gals semble perdue mais ne le montre pas, elle savait garder son calme en toutes circonstances. Beaucoup de monde autour de Gals ... logique, pense Zézé, qui n'aimait pas Gals ? tous ceux qui la connaissait ou connaissait Tixlu se devaient d'être là. La gitane se dirige vers la veuve, saluant au passage les gens connus.
Face à Galswinthe, Zézé lui prend la main et un simple sourire en dit assez, dans ces cas là les mots sont superflus.

Zézé laisse sa place après avoir lâché la main de Gals, entre dans la cathédrale et vas s'asseoir sur le dernier banc, gardant une place près d'elle pour Sandino qui ne devrait pas tarder.
Sofio
Une cathédrale qui rappelait bien des souvenirs, des joyeux comme des mariages, le sien et d'autres, puis une cathédrale qui forcement s'associait au deuil, à la perte d'un être cher. une occasion de venir saluer dans une marque de respect ceux qui avaient comptés .

Beaucoup d'auvergnats allaient certainement arriver, des intimes déjà présents, qu'elle saluerait plus tard, car déjà Le glas sonnait, lent et mélancolique ce son dans sa puissance donnait le ton de la tristesse des adieux.

Elle entra dans la cathédrale, prendre place sur un banc qui serait surement austère et froid , du regard chercha Gals, toute ses pensées ces depuis l'annonce de la mort de Tixlu se tournaient vers elle, il lui faudra bien du courage pour la vie après son époux, le temps passerait surement que les larmes ne sécheraient pas.

_________________
Aurianne
La Nanteuil avait choisi une tenue plutôt sobre contrairement à ses goûts pour se rendre à la Cathédrale de la capitale.
Elle aurait préféré y aller accompagnée mais s'accommoda et s'y rendit seule.

Elle allait rendre hommage à quelqu'un qu'elle n’avait pas connu personnellement mais elle savait que le personnage avait été et restera synonyme de l’Auvergne.

Elle n’avança pas dans l’allée et resta vers le fond de la bâtisse trouvant une place sur un banc non loin de la porte d’entrée.

_________________
Lamoth
Enroulée dans sa cape, passant presque inaperçue, et c'est très bien ainsi, Lamoth au son des cloches, discrètement, fit donc son apparition sur les marches de la cathédrale.
Montant rapidement, et se faufilant derrière un pilier à l'arrière, se recueille sur un banc, en pensant à cet homme qu'elle n'a pas connu, mais surtout à sa femme Gals qu'elle aime bien

_________________
Galswinthe
Le parvis se remplissait peu à peu, certains commençaient à s'installer à l'intérieur de la cathédrale.
Des visages connus, d'autres moins, certains ayant bien connu Tixlu, et même d'autres ne l'ayant jamais rencontré, des jeunes, des moins jeunes, des enfants même, nobles ou pas. Quel bel hommage de voir ainsi les gens réunis dans la diversité et la simplicité.
Elle reçut nombreuses marques de soutien dont elle apprécia la sobriété : quelques mots, un regard, auxquels elle répondit volontiers, puis Zeze qui prend sa main...
Elle espérait tant qu'elle puisse venir avec Sandino. Dans sa douleur face à cette épreuve, elle avait immédiatement pensé à eux. Eux qui l'avaient si souvent soutenue, conseillée, réconfortée. Une amitié à nulle autre pareille, à laquelle la distance et les choix de vie si différents qu'ils avaient faits n'avaient jamais rien changé.
Jetant un coup d’œil à l'intérieur de la cathédrale en attendant que les Terribles y transportent le cercueil, elle admira les fleurs des champs qui la décoraient. Délicate attention et tout un symbole.
Sandino.
…Sur le parvis de la cathédrale on se presse pour rejoindre l’intérieur de l’édifice, on baisse la tête, tout les 30 battements de cœur le glas sonne, ce jour pas de place pour la pavane, pas de place à la bigoterie, ce jour est gris.

Grises sont les pensées de Sandino, qui en ce jour mesure plus que jamais l’écart de culture qu’il y a entre ses croyances et celles de personnes qu’il s’apprête à rejoindre. Un dernier regard pour la façade de la cathédrale, un dernier soupir et il entre.

Grave et discret, quasiment invisible dans un manteau passe muraille, il repère Zézé et s’assoit à coté d’elle en silence. Fouillant du regard le centre de la cathédrale, il aperçoit enfin Galswinthe à laquelle il fait un signe rapide lorsqu’elle regarde dans sa direction.
.
.eloso.
Le hongre gris et l'étalon noir laissés entre les mains d'un gueux à la bonne mine, dont la probité est assurée par un écu d'or et la vue des lourdes épées, il gravit lentement les marches du parvis, en observant, assez discrètement, le cœur de cette ville qu'il avait quitté depuis bien longtemps.
A son coté, cape noire contre cape noire, marche le chevalier Leello, qui a tenu elle aussi à être là.
Les deux silhouettes s'enfoncent de concert dans l'ombre de l'édifice, ne laissant plus apparaitre, de dos, que l'argent des croix hospitalières.

Autour de lui naviguent des visages connus, dont il se demande vaguement s'ils le reconnaissent. Peu importe pour le moment, l'heure est a l'hommage, et pas aux mondanités qu'il abhorre.
S'il a abattu la distance entre le camp des Ordres Royaux et la capitale auvergnate, c'est bien pour le respect qu'il a pour le défunt, et pour l'affection qu'il porte à Galswinthe. Il la cherche d'ailleurs, pour accrocher son regard et lui signifier, sans aller la déranger, qu'il est là et qu'il apprécie qu'elle ait pensé à le faire prévenir.

Sombres, silencieux et discrets, les deux chevaliers rejoignent un banc commun, mêlés au peuple, et restent debout, tête nue et bras croisés, attendant que la cérémonie commence.

Le hongre gris et l'étalon noir laissés entre les mains d'un gueux à la bonne mine, dont la probité est assurée par un écu d'or et la vue des lourdes épées, il gravit lentement les marches du parvis, en observant, assez discrètement, le cœur de cette ville qu'il avait quitté depuis bien longtemps.
A son coté, cape noir contre cape noire, marche le chevalier Leello, qui a tenu elle aussi à être là.
Les deux silhouettes s'enfoncent de concert dans l'ombre de l'édifice, ne laissant plus apparaitre, de dos, que l'argent des croix hospitalières.

Autour de lui naviguent des visages connus, dont il se demande vaguement s'ils le reconnaissent. Peu importe pour le moment, l'heure est a l'hommage, et pas aux mondanités qu'il abhorre.
S'il a abattu la distance entre le camp des Ordres Royaux et la capitale auvergnate, c'est bien pour le respect qu'il a pour le défunt, et pour l'affection qu'il porte à Galswinthe. Il la cherche d'ailleurs, pour accrocher son regard et lui signifier, sans aller la déranger, qu'il est là et qu'il apprécie qu'elle ait pensé à le faire prévenir.

Sombres, silencieux et discrets, les deux chevaliers rejoignent un banc commun, mêlés au peuple, et restent debout, tête nue et bras croisés, attendant que la cérémonie commence.

.eloso.
Un messager, un pli remis à son ami, le visage qui se ferme et Leello n’a pas besoin de lire à son tour pour comprendre qu’il s’agit une fois de plus de la perte d’un proche. Elle attendit simplement le murmure qui en précisera le nom.

Un soupire en posant sa main sur l’épaule de son ange gardien, pour lui signifier qu’elle était à ses côtés puis elle rejoint sa tente pour récupérer quelques affaires afin de charger les fontes de son cheval. Le voyage qu’ils allaient faire était au final un de ceux qu’elle préférait en temps normal, les peu de fois où elle était allé en BA elle y avait été bien accueillie et les souvenirs ne manquaient pas.

C’était la terre de celui qui ne la quittait plus, et il devait cette fois s’y rendre pour accompagner vers sa dernière demeure un homme qu’il respectait énormément. Elle serait près de lui dans ces instants difficiles, puis si elle l’avait que peu connu, elle souhaitait être présente pour son épouse qu’elle avait croisé déjà quelques fois, avec toujours autant de plaisir.

Une fois prête elle s’était mise en selle et botte à bottes c’est en silence qu’ils avaient voyagé.
Sur le parvis Oso avait confié les chevaux, et ils avaient passé le seuil de la cathédrale pour s’installer un peu en arrière plan. Son regard balaya l’assemblée, alors qu’elle était immobile près du chevalier Eloso. Elle reconnaissait certains visages qui faisaient remonter des souvenirs bien lointains qu’elle se remémorait en attendant que la cérémonie commence.
La tristesse est sur tous les visages, et elle assombrit plus encore l’atmosphère des lieux.

La vie semble suspendue autour de la dépouille, le silence règne attendant que le prêtre soit prêt pour le rompre invitant les proches à le suivre pour ce dernier hommage.

Rick
Rick multipliait de plus en plus les séjours au couvent, pour veiller sur la santé délicate et inquiétante de sa fille Aliénor. Il craignait pour sa santé et avait du mal à tenir le choc entre les voyages à Montpensier pour rassurer ses trois autres enfants et Clermont où sa fille était allitée.

Ce jour-là, il était de retour à Clermont et il avait reçu un pigeon de Son Eminence Ivrel pour qu'il soit présent aux obsèques de Tixlu. Il avait connu et apprécié l'homme du temps de sa vie à Montbrisson et puis il appréciait énormément la Duchesse Gals.

Comme Son Eminence lui avait demandé, il était passé par la Sacristie peu de temps avant que ne sonne le glas et puis, il était rentré par la nef et dans l'ombre, attendant le signal de l'Evêque et maîtresse de cérémonie des obsèques, il observé les gens. Sa soeur, ses neveux, Gypsie et tant de vieilles connaissances, tous avaient le visage fermé et triste pour accompagner un grand homme vers le Tout Puissant pour son dernier voyage ! Il allait enfin connaître la félicité et le repos et nul doute que le Padre Foulke l'accueillerait les bras grands ouverts. Et dans ce moment de tristesse, le prêtre eut le visage qui s'illumina quelques secondes.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)