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[RP] Cathédrale de Clermont

Se_ivrel
Le cercueil avait été déposé délicatement sur son catafalque, l'évêque s'étonna de la douceur de ce geste, geste effectué par de rudes gaillards en armure.
Dès que les porteurs eurent rejoint leurs bancs Ivrel fit signe à la chorale de la cathédrale d'entonner un requiem le temps que tous s'installent...

Ensuite elle s'adressa à la foule des fidèles :


Mes biens chers frères, et sœurs, venus nombreux honorer la mémoire d'un "grand" du duché, ne soyez pas triste, rappelez-vous les paroles du prophète des temps anciens :
"Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux :
un temps pour naître, et un temps pour mourir ;
un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ;
un temps pour tuer, et un temps pour guérir ;
un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ;
un temps pour pleurer, et un temps pour rire ;
un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ;
un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ;
un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements ;
un temps pour chercher, et un temps pour perdre ;
un temps pour garder, et un temps pour jeter ;
un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ;
un temps pour se taire, et un temps pour parler ;
un temps pour aimer, et un temps pour haïr ;
un temps pour la guerre, et un temps pour la paix."


Ne soyez pas triste, il est dans la nature de la vie humaine d'être éphémère, c'est ce qui la rend si belle et précieuse. Je vous invite plutôt - afin de garder toujours dans votre mémoire son souvenir - à venir parler à l'assemblée des moments marquants que vous avez vécu avec notre défunt ami, que ces souvenirs allègent votre peine.


Puis Ivrel fit un signe de la main à ses proches, afin que ceux qui le désiraient prennent la parole et partagent leurs souvenirs avec leurs amis réunis en ce lieu.
_________________
Cardinal-évêque de Clermont - Co-fondatrice de la Manufacture du Luern - Capitaine du Voitloin
QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
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(Avatar RP - non présente IG)
Lucie_


Le duc, elle ne l'avait pas connu. Mais sa dame, oui, elle elle la connaissait.
Une femme exemplaire. Un très bon médecin. Une femme très gentille et dévouée.
Une amie des Duchesne. Lucie la connaissait depuis longtemps maintenant, et jamais elle n'oublierait le jour où elle avait coupé l'orteil de dame Gypsie, pour quelques heures après, l'aider à la naissance de Gandelin. Garçon mort quelques années plus tard, chez les moines.
Et si ça se trouve... si on l'avait appelée au monastère, peut être qu'elle aurait pu le sauver le petit.
Oui, elle aurait surement pu le sauver. Comme elle aurait peut être pu sauver son époux si on était venu la chercher.
Lucie essuya quelques larmes, se moucha discrètement.

Monsieur Jazon n'avait pas vraiment su dire de quoi était mort le Duc. " Sur le champ de bataille ". Ah.
Alors il s'était sans doute battu, et s'était prit un coup d'épée ou autre. Qu'importe... il n'était plus ; et voilà les militaires remonter la nef, déposer le cercueil tout drapé des couleurs du duché.
Ils avaient l'air si triste. D'ailleurs tout le monde était triste.
Comment être gai dans pareil moment ?
Lucie essuya quelques larmes, se moucha discrètement.

Et maintenant la mère Ivrel parlait... Lucie ne comprenait pas tout, enfin les mots si, mais ce que ça voulait dire, pas toujours.
Il ne fallait pas être triste, mais se réjouir... " Un temps pour la guerre, un temps pour la paix " ; ça elle avait compris et se demandait si c'était possible un jour.
Car même si on faisait pas la guerre avec des armes, y en avait qui savaient même faire la guerre avec des mots. Et toute façon, on trouvait toujours une raison pour faire la guerre à quelqu'un, avec des armes, des mots ou des méchancetés.
Lucie essuya quelques larmes, se moucha discrètement.

Sans doute Dame Gypsie ou Monsieur Jazon iraient dire un mot.
Elle sourit timidement à Isabella assise à ses côtés, posa sa main sur la sienne.
La jeune fille en avait bien trop vu de la mort ces derniers temps.
Galswinthe
En entendant les paroles d'Ivrel, Gals esquissa un léger sourire, probablement presque imperceptible.
Triste, elle l'était bien sûr et cette tristesse la suivrait certainement tout au long de sa vie, par moments.
Des êtres aimés s'en vont, mais les souvenirs et tout ce qu'ils nous ont apporté demeurent à jamais, tel un trésor inestimable.
Et puis, si Tixlu représentait une part très importante de sa vie, il n'était pas toute sa vie. Lui, comme son fils adoré n'auraient pas voulu la voir sombrer.
Elle se demanda qui allait oser rompre le silence.
Dans un sens elle aurait presque souhaité le faire, elle aurait voulu avoir cette audace, mais elle était si pudique et si mal à l'aise pour les discours quand il s'agissait d'autre chose que de la politique...
Et puis surtout, hors de question qu'elle craque en public, c'était une chose tout à fait inconcevable pour elle.
.eloso.
Il regarde la salle. Sandino va surement y aller de son couplet, mais il n’est pas certain qu’à part lui, il y ait beaucoup de volontaires.
Il réfléchit un instant. Il n’est pas le mieux placé, n’ayant pas tellement connu le duc, en fait. Mais il faut bien commencer par quelqu’un, et le regard presque implorant de la cardinale lui fait penser que ça lui rendrait bien service.

Un clin d’œil à sa presque vieille amie, et il se dirige vers l’autel, avant de se tourner vers l’assemblée.
La large silhouette de l’Hospitalier se dessine à contre jour, tandis que les vitraux du chœur illuminent la croix d’argent brodée à l’épaule de la cape noire. La garde polie de son épée luit faiblement, avant qu’une main gantée ne vienne s’y poser.
L’autre se lève à peine, et il commence :


Mes Dames, Messires.
Haute noblesse, bourgeois, soldats, paysans, vous êtes venus rendre un dernier hommage au duc de Lapalisse. Je vous passerai le couplet bien connu, qui précise que cinq minutes avant sa mort il vivait encore. Je laisse à un autre, et à la postérité, le soin de graver cette évidence dans le marbre.
Or donc, Xavier-Thibault de Lugdarès n’est plus. C’est, je gage, une nouvelle qui a parcouru le BA plus vite que les berrichons ne brigandent. Triste nouvelle pour tous je pense. Peut-être que quelques ambitieux ont souri, en pensant qu’une place se libère, mais ceux là ne sont que cancrelats à écraser d’une botte.
Je ne vais pas vous saouler avec les qualités du défunt, vous les connaissez mieux que moi, je ne vais pas non plus vous tracer son hagiographie, les archivistes du duché s’en chargeront. En fait, ça peut vous sembler étrange, mais je le connaissais assez mal. Si je suis ici, c’est d’abord parce que je connais depuis toujours, ou presque, Galswinthe.


Il plante ses yeux dans ceux de la duchesse.

Ta grâce, sache que je suis de tout cœur avec toi, et que sans connaitre ta peine je peux la deviner. Tu sais en quelle estime je te tiens, et si ton époux n’avait ne serait-ce que la moitié de tes qualités, tu perds un homme formidable.

Puis vers la foule :

Vous perdez tous un homme formidable. Moi aussi, d’ailleurs, comme tout le royaume. L’un de ceux qui sont capables, de par leur aura, de par leur charisme, de garder un duché debout, de preserver la paix ou de gagner une guerre.
Je vois que vous êtes nombreux à être venus honorer votre chef de guerre, celui qui fut le capitaine emblématique des Terribles. J’eus moi-même l’occasion de combattre par ici, aux temps où le royaume ne manquait pas de volontaires pour faire respecter l’ordre. Aux temps où les nobles de ce duché étaient capables de lever une armée en quelques jours, aux temps où nous nous battions pour l’honneur d’être en première ligne. Beaucoup sont tombés au nom de la France, les plus chenus d’entre vous pourriez en tenir une liste à faire pâlir celle des titres de certains « Grands ». Coba, Sentinelles, Quarante-Cinq, et bien d’autres encore, sont morts pour l’idée qu’ils avaient de ce qu’ils devaient être et faire.
Je ne vous dis pas cela pour faire le vieux combattant, mais simplement pour vous dire que cet homme là inspirait exactement ce que je viens de vous dire. Pour vous dire que cet homme là est un exemple pour tous ceux qui aiment leur province. Bien sur il a eu ses défauts, sans aucun doute. Mais rares sont ceux qui ont su , comme lui, allier le sens de la politique et du dialogue, en même temps que d’offrir sa vie à l’ennemi quand il le jugeait nécessaire.
Voilà, c’est l’image, un peu lointaine, que je garderai de Tixlu. Je ne sais pas quel surnom vous lui avez donné, mais il restera sans aucun doute comme l’un des hommes, et ils sont rares, qui survivront dans l’Histoire comme l’un des plus sages.
Je veux juste ajouter un mot pour Galswinthe, même si elle n’aimera peut-être pas. Je crois sincèrement que le couple qu’ils formaient est lui aussi un exemple, et que les deux resteront indissociables, malgré que chacun a creusé son sillon et realisé son œuvre. Amis Auvergnats, il vous manque un morceau de ce couple. Mais n’oubliez jamais que reste parmi vous une grande dame, et que Tixlu, à travers elle, n’est pas tout à fait mort.


Il se tait, s’incline devant le cercueil et regagne sa place.

Gypsie
Les soldats se sont rassemblés rendant bel hommage en portant leur chef jusqu'au coeur de la nef.
Sans doute la même pensée traverse les esprits " dire qu'il est là dedans ".
Et oui... Il est là dedans, dans cette boite qui le fait taire et l'immobilise.
Mais non, pas la boite, la mort.
Elle l'imagine ce grand duc, tout figé dans son triste sort. Et bien du mal à le faire, et d'ailleurs, elle abandonne totalement cette idée, et garde en mémoire l'image de Tixlu, éloquent à son balcon, expressif partout.
Communiquer, cela il avait su faire.
Défendre son duché partout, il avait su faire aussi.
Se battre contre les berrichons, il avait su faire aussi, mais pas assez au gout de Gypsie qui serait ravie le jour où, enfin, ce duché serait rayé de la carte.

Et Ivrel parle ; quel plaisir de revoir la mère dans sa cathédrale, y officier.
Comme elle manquait au duché.

Si belles phrases elle prononce. Un temps pour tout, pour le bien et le mal, un temps pour tout ; un temps pour chaque chose, et chaque chose en son temps.
Etait-ce le temps venu pour Tixlu de mourir ?
Bien des questions au sujet de ce décès, mais pas le moment de se les poser.
Et comme le jour des funérailles d'Odin, Ivrel invite les présents à parler du défunt.
Un homme s'avance, s'annonce ami de Gals, puis se lance dans beau témoignage.

Il parle de Tixlu, de la noblesse auvergnate d'antan, des Terribles, des Sentinelles, des Quarante Cinq.
Voilà qui attire l'attention de Gypsie, dont l'époux, le fils, le frère de coeur furent partie des Sentinelles, alors que le second fils faisait partie des autres.
Elle se demanda qui était cet homme dont elle n'avait hélas pas de souvenir.

Si beau discours de sa part, si bel hommage à Tixlu, Gypsie en eu la gorge nouée.
Elle lança un regard à Gals, le seul soutien qu'elle pouvait lui offrir à cet instant.
Les derniers mots résonnent " n'est pas tout à fait mort ".
Jamais Tixlu ne serait mort dans le coeur de la Duchesne, très émue.
Le temps de rassembler ses idées, elle se lèverait aussi, pour faire partager son parcours avec le duc.

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Silec
Le moment était venu, les Terribles emmenaient son frère d’arme en la cathédrale et toutes les personnes présentes pour lui rendre hommage suivaient.
Silec se plaça dans les premiers rangs apercevant ça et là des visages connus qu’il n’avait pas vu sur le parvis. Son éminence commence et invite les personnes a venir parler de Tixlu.

Le grand maréchal des Hospitaliers prend la parole le premier.

Silec se lève, empli d’émotion en passant devant le cercueil, croise Eloso l’hospitalier lui faisant penser à une autre cérémonie emplie d’émotion aussi mais beaucoup plus joyeuse que celle-ci.

Se tournant vers l’assemblée et regardant Gals, il parle de son ami.


Mon ami, mon frère, que nous as-tu fais là ?
Pourquoi nous abandonner, nous avions encore tant besoin de toi.

Le destin en aura décidé autrement

Une grande tristesse m’envahi, j’apprends ta mort, je n’y crois pas. Tu me liras surement la haut. Le vent t’a emportée loin de nous tous. Nous te pleurons malgré tes conseils. Nous n’y pouvons rien, et pour une fois nous aurons raison de ne pas t’écouter.
Tant de personnes te sont redevable, tant de personnes te pleurerons, que vois tu déjà un ruisseau se forme. Il emporte avec lui toutes nos tristesses. Je suis sûr que de la haut tu fais tout pour le tarir, mais tu n’y arriveras pas. Ce jour de tristesse deviendra bonheur de tous tes souvenirs. Mais pas tout de suite laisse nos larmes, encore et encore abreuver ce ruisseau.

Les voyages forment la jeunesse qu’ils disent, j’espère que tu retrouveras ta jeunesse dans ton voyage. Parmi tous tes amis là hauts, eux seront content de te voir.
Tu me manqueras mon frère comme tu manqueras à beaucoup de monde, partout ou tu es passée.
Ils s’en rendront compte que plus tard, quand le vide de ta non présence se fera sentir.
Séchons nos larmes mes amis Tixlu je suis sûr ne les supporte déjà plus.

Sa vie, je ne la résume qu’avec ce que je sait de lui,
N’ayant que d’une courte vie effleurer ses ailes
Il a tout quitter un jour, le quelle je ne sait plus, et je tient pas à m’en souvenir
Je vous laisse juste une partie de lui qui me fait tant souffrir…
Parce que si sa vie n’est que ce doux poèmes aux phrases si jolies,
Personne ne me rendra mon ami…

Je te souhaite bon voyage Tixlu qu’Aristote veille sur toi.
J’espère qu’un jour nous nous retrouverons. J’avais fais un rêve ou nous finirions nos vieux jours en auvergne notre terre natale dans une taverne du royaume à discuter tous ensemble du vieux temps. Nous le ferons la haut avec toi je te le promets.


Bon vent Tixlu soit prudent mon frère là haut, toutes et tout tes amis t’attendent , et à la revoyure……… ceci n’est que le commencement.

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Sofio
La cardinale avait demandé aux gens présents, qui voulait dire quelques mots de s'exprimer dés à présent. Un homme qu'elle avait parfois croisé lors de levés de bans venait de décrire en quelques mots si bien placés ce qu’était Tixlu. Puis ce fut le tour de Silec qui avait tant eu à partager, des anciens qui se faisaient bien trop rares et pourraient en démonter à des tas de jeunes.

Des souvenirs elle en avait à la pelle, de cet homme ce grand homme dans son masque de pair de France, il était avant tout un homme de proximité.

Elle avança à son tour.


Mon duc, mon maître...tant d'années ou l'enseignement j'ai écouté, appris de toi, tes conseils en la politique, l'art de manier les mots chez les feudataires, ton aide si précieuse lors de mon mandat de duchesse, me manqueront.

Tu étais aussi le calme dans la tempête, la force tranquille, ton aplomb pouvait en décourager certains, mais prouvait que tu étais un grand homme. Ami de guerres, ami de taverne, si, si, comme tu pouvais nous surprendre parfois en entrant dans la taverne certains soirs, juste pour venir nous saluer.

Je me souviens d'un voyage en Bourgogne, Galswinthe était aussi présente,nous étions rendus nous recueillir sur la tombe de Beatriz, car Tixlu était aussi l'homme accessible répondant toujours présent aux appels de ses proches.

Bon voyage, mon Duc, que de là haut tu veilles encore sur le Bourbonnais Auvergne, sur Gals, profite en pour hanter le poilu dans son sommeil.

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Le.corbuzar
Venu dans la cathédrale pour assister à une cérémonie, l'architecte qui ne connait personne reste dans un coin et se contente d'observer. Ignorant de ce qui se joue, il écoute religieusement.
Sandino.
…Depuis l’entrée martiale dans la cathédrale du cercueil de Tixlu porté par des hommes d’armes, les hommages se succédaient. Le cardinal Ivrel en tant qu’officiant puis El Oso, Silec et Sofio avaient pris la parole.

Les raisons d’honorer le défunt étaient légions, bien plus encore que le nombre de participants à la cérémonie. Pair du royaume, Duc émérite du BA, homme de pouvoir, chef de guerre, les activités du grand homme à elles seules suffisaient à remplir un manuscrit de ses bienfaits.

Empreint de gravité, l’air plus soucieux que triste, Sandino se leve et se dirige vers le coeur de l’édifice. Après un regard rapide au cercueil qu’il carresse de la main, une tape amicale et furtive dans le dos d’El Oso et un hochement de tête en direction d’Ivrel, le bohémien fixe un instant Galswinthe à laquelle il fait un large sourire puis se tourne vers les bancs.


- n’ayez crainte je ne vais ni chanter, ni demander à tout le monde de nous remettre ses objets de valeur comme j’ai pu le faire lors du banquet aux épousailles de Gals et Tixlu. Cela dit je suis sur que sous son aspect de sérieux le Tixlu aimait bien nos outrances momentanées.

Bref regard en direction d’El Oso.

- comme El Oso, je ne connaissais pas bien Tixlu, mais est’il nécessaire de boire la mer entière pour être certain qu’elle est salée ? il a donc suffit qu’il épouse Gals pour avoir mon respect, car un homme qui sait se faire aimer de pareille femme ne peut pas être entièrement mauvais, et c’est à cet homme que je rend hommage au nom des miens en vous demandant de lui faciliter la tâche, en le laissant partir sans tristesse, au revoir Tixlu et bonne fortuna pour ta prochaine vie !!

Sur cette dernière parole Sandino quitte le coeur de la cathédrale et rejoint sa compagne.
Jason_de_vissac.
Il laissa Arzhela sur son banc et s'approcha après que Sandino ait fini

Mon oncle je me souviens du temps où tu n'étais pas Duc, jeune homme plein de vie qui me faisait rire et sauter sur tes genoux. Tu me comptais des histoires de batailles en oncle attentionné que tu étais.
Puis à mon retour d'études tu étais devenue ce Grand Homme du BA admirés de tous et avait épousé Gals. Mais malgré tes titres et tes fonctions tu étais resté le même. Celui qui canalisait mes emportements et tentait de m'inculquer la Diplomatie . Mais comme tous je retiendrai ton amour pour nostre terre Auvergnate et ses habitants, ton franc parler sans langue de bois.

Tu es parti sans avoir achevé le travail commencé. Mais de là où tu es maintenant avec tes amis et les nostres tu continuera à veiller sur nous jusqu'à ce que nous venions à nostre tour vous rejoindre. J'espère qu'il y aura des tartes au citron pour satisfaire ta gourmandise...

Tu vas me manquer, nous manquer à tous, mais ce n'est qu'un au revoir pas un à dieu. Tu restera à jamais présent pour nous tous qui avons croisé ta route sur cette terre.


Les yeux brillants, il regagna sa place près de sa fille et de sa tante à qui il adressa un sourire d'encouragement
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Hulrika
En retrait, Hul observait tout ce monde venu accompagner Tixlu dans sa dernière demeure. Le parvis grouillait de monde, des gens connus, d'autres moins. Des nobles dont la lignée était de renom et de simples gueux venus lui rendre hommage. Des gens de toute conviction politique, de tous villages. Un Bourbonnais-Auvergne comme elle l'aime.
Elle sourit douc'ment se rendant compte qu'il y avait peu d'hommes capables de réunir, même dans sa mort, un tas de gens qui a priori avait peu en commun. Seuls les grands hommes avaient ce pouvoir et nul n'aurait pu nier qu'Tixlu appartenait à cette catégorie des plus rare.

Elle ne l'avait pas connu, juste croisé quelquefois, un regret en elle, car certainement elle se souviendrait de leurs paroles échangées ce jour-là et ne se sentirait pas si étrangère alors.
Après tout, qu'est-ce qui l'obligeait à assister à ces funérailles? Un hommage à un inconnu pour elle qui avait fait pour le Duché dans lequel elle vivait, un soutien silencieux à sa veuve, une reconnaissance certaine envers l'homme. Elle devait être là, parce que tout Bourbonnais lui devait quelque chose, même sans le savoir.

Elle attendit qu'la cathédrale se remplisse peu à peu et se faufila à la suite de la masse des gens. Elle n'avait envie de saluer personne, nulle envie qu'on la remarque, juste cette envie d'être là et de prier avec tous ces gens pour lui et pour elle.

Elle se signa en entrant et s'adossa à un pilier au fond d'celle-ci restant debout, et attendit en silence le début de la cérémonie. Elle suivit l'entrée du cercueil dans l'Eglise et cette remontée de la nef qui était des plus magnifique et forte de sens. Jamais Hul n'avait vu telle cérémonie auparavant. Nos soldats avaient revêtus leurs plus beaux uniformes, et le silence était celui du respect, et de la mise à l'honneur.
La valeur d'un homme se mesurait-elle à la profusion des fleurs autour de son cercueil ou parce qu'il y avait tellement de monde qu'certains n'pourraient même pas dépasser l'parvis?
Hul s'en posait des questions, comme toujours.

Ceci-dit, malgré ses croyances, elle n'aimait pas la mort, elle n'aimait pas ce fait qui séparait les êtres qui s'aimaient. Elle aurait aimé que ceci n'existe plus, cette mort qui met en danger notre Foy, cette mort qui nous met en colère, cette injustice. Cette mort qu'elle avait dû si souvent affronter, au point d'avoir perdu tous ceux qu'elle aimait un temps, avant d'aimer à nouveau d'autres.
Elle pensait à Gals, à ce qu'elle pouvait ressentir mais tentait de se rassurer en se disant qu'elle était néanmoins soutenue dans cette épreuve, entourée d'amis, de gens qui l'aimaient et l'épauleraient. C'est peu mais c'est beaucoup. Elle prierait longtemps pour elle. Le deuil serait long...

Elle écouta les paroles du Cardinal, mais ne les entendait pas. Elle admirait ces hommes de foy capable de se réjouir qu'un homme rejoigne le Soleil et en trouve le repos et la félicité. Hul doutait. Certainement parce qu'elle avait toujours fait partie de ceux qui restaient et n'voyait aucun bonheur dans la mort.
Mais, il fallait en effet, se souvenir de l'homme vivant et Hul se tut pour écouter les témoignages que ses amis partageraient avec tous les présents. Ainsi, elle connaitrait un peu Tixlu à travers ceux-ci.

Un premier témoignage qui l'émeut. Un deuxième, un troisième. Beaucoup d'amour, de tristesse et en même temps de joie et de remerciements d'avoir croisé l'homme. Elle savait qu'il y en aurait encore d'autres et elle ressentit alors l'humeur de la foule. Quand les émotions se partagent dans le silence, quand on est touché malgré soit, sans lutter. Comme s'ils se donnaient tous la main et partageait des sentiments communs. Quelque chose d'étrange et de fort à la fois qui envahissait son corps et l'enveloppait, sans qu'elle ne veuille lutter, englobée comme tous les autres par l'émotion présente ici.

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Legowen
Elle répondit d’un léger sourire au salut de Jason , puis écouta , recueillie , les paroles d’Ivrel
Vinrent ensuite les témoignages , d’abord un Hospitalier , grand dignitaire de l’ Ordre de St Jean de Jérusalem et puis Silec , Sofio , Sandino , Jason
Elle s’avance alors à son tour , voulant aussi rendre hommage à cet homme , cet ami


Je me souviens de la première fois où j’ai vu Tixlu , alors Duc du Bourbonnais Auvergne , il passait en revue les forces de défenses de notre Duché , COBA et Prévôté réunies lors d’une grande cérémonie sur la place de Clermont
Je me souviens de sa prestance , des paroles dites , de l’émotion que j’avais ressentie , toute jeune alors , le temps passe si vite ….
j’ai eu le privilège de le croiser de nouveau pour travailler avec lui , à la COBA , à la Chancellerie .... de mieux le connaitre lors de nos échanges aussi en politique , et surtout ce privilège de me compter au nombre de ses amis

Il voulait un BA fort , a travaillé ,avec d’autres bien sûr , à ce qu’il le soit , à ce qu’il soit cette province avec laquelle il faut compter
C’était un homme engagé , noble dans tous les sens du terme , digne représentant de ces valeurs et qui les avait faites siennes
Un homme que je pensais indestructible , qui n’est plus ce jour parmi nous , qui va nous manquer et dont nous ressentons déjà l’absence mais je voudrais finir par ces mots

Il est dit qu’un homme ne disparait pas tant qu’il reste dans le souvenir de ses amis alors Tixlu , je sais que tu continueras à vivre …..longtemps


Sur ces derniers mots , Leg émue échange un regard avec Gals et regagne sa place


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Elienore
L'annonce avait été un coup de tonner dans le ciel auvergnat. Xavier-Thibault de Lugdarès, mieux connu sous le nom de Tixlu n’était plus. Une trainée de poudre aurait été moins rapide à se consumer que la rumeur qui avait médusé le duché.
Comme les autres, elle avait eu du mal à encaisser la nouvelle. Ne parvenant pas a y croire. Pourtant il avait fallu se rendre à l'évidence. Sa première pensée avait été alors pour Gals. Son épouse, sa compagne de chaque instant depuis si longtemps. Un couple mythique comme il en existe peu. c'est donc bien naturellement qu'Elienore en ce jour funeste était présente comme bien d'autres pour rendre un dernier hommage à ce grand homme disparu. Ce n'était pas seulement une perte pour le duché mais aussi pour le Royaume.

Silencieusement elle avait suivit le cortège funèbre au son du glas. S'enfermant dans ses pensées. Elle se souvenait de ce jour lointain maintenant où pour la première fois elle avait fait son entrée au sein du conseil ducal. Elle avait alors une faible expérience de maire et avait demandé bien humblement une petite place pas trop visible pour pouvoir observer et apprendre de ceux qui avait plus d'expérience. Celui qui venait d'être désigné comme Duc l'avait regardé et avait déclaré: "Elienore vous serez commissaires aux commerce! Je vous fais toutes confiance pour occuper ce poste au vu de votre travail en la mairie de Polignac". Elle en avait eu les jambes tremblantes durant deux bonnes semaines. Vérifiant encore et encore le plus petit calcul, la moindre opération commerciale. Cet homme était Tixlu. Il lui avait donné une chance incroyable et le goût de la politique.

Le cercueil prit place dans la Cathédrale de Clermont. Ivrel en personne allait officier en compagnie du Père Rick. Elle s'installa comme tout un chacun. Ivrel demanda que chacun vienne parler du disparu.
Un homme se présenta. Le regard vert de la jeune femme ne put s'empêcher de s'attarder sur cette silhouette pas totalement inconnue. Polignac, un groupe d'amis, des soirées folles, des grands discoures pour refaire le monde... Encore des souvenirs du passé...tous disparu ou presque. Tant de personnes aimées et parties vers un autre monde.
Elle sentit une larme rouler sur sa joue. Une larme pour cet homme, une larme pour la peine de Gals, une larme pour les fantômes du passé.

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Gypsie
Que de personnes présentes pour l'hommage à Tixlu.
Bien sûr Silec le fidèle ami qui rend hommage, Sandino, Sofio, et bien d'autres.
Chacun y va de son souvenir, mais c'est la rouquine qui arrive à tirer Gypsie de sa tristesse, par ses simples mots, "profite en pour hanter le poilu dans son sommeil. "
Elle sourit alors la Duchesne, car elle pensait à lui aussi, et à tous les autres là haut, et elle pensa au jour où elles avaient voulu raser le poilu, Sofio et elle. Quel souvenir...
Que de bons souvenirs de cette époque d'antan, quand le duché était plein de monde, plein de gens qui se croisaient partout, duché plein de vie...
Grand duché que Tixlu avait servi merveilleusement, de main de fer.

Gypsie n'oublierait jamais ses discours, sa culture, son élocution, la manière qu'il avait de captiver les foules.
Elle n'oublierait jamais non plus comment il faisait travailler les premiers secrétaires ducaux dont elle avait fait partie...
Ni les relais qu'il avait créé dans tous le royaume, relais pour cavaliers qui y trouvaient montures reposées et nourriture.
Ni les fêtes de la moisson à Montbrison, là où elle avait fait sa connaissance, à la mairie.

Elle lâcha enfin la main de Jazon, avança vers le cercueil, le caressa du bout des doigts avant de se retourner.


D'abord je n'y ai même pas cru. Tixlu était juste immortel pour moi. Il faisait partie des murs, du sol et du plafond et de notre terre. Eternel et indissociable du Ba.
Il représentait pour moi la sécurité ; quand problèmes il y avait, je me disais toujours " Tixlu est là, il va arranger cela ", et maintenant... je me sens comme orpheline.

Quand dans notre vie, on a la chance de croiser une seule personne comme lui, on peut s'estimer heureux. Et... je suis contente, pour une fois, je ne me fais pas le même reproche, car à lui, j'avais dit toute mon admiration et mon attachement.
Il savait pouvoir compter sur moi, et moi sur lui.


Un regard au cercueil,


Et maintenant, rejoins les tous là haut, nos chers disparus, qui ne le sont pas...
Eux ont aussi raté le rendez vous avec la mort, ce rendez vous inéluctable et éternellement manqué, car sa présence signifie notre absence...
Vous êtes tous, simplement, ailleurs.


Et Gypsie regarde Gals, que faire pour l'aider si ce n'est d'être près d'elle, comme tous les autres.
Puis la Duchesne se rassied auprès des siens.

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Rick
A la demande de Son Eminence, Rick était sorti de l'ombre et l'avait rejoint, trois pas en arrière, devant l'autel. Puis, il l'avait laissé accueillir le cercueil et avait incliné la tête et fait le signe de croix lorsque ce fut son moment. La chorale commençait à entonner un requiem, en attendant que les amis et les proches du défunt s'installent pour lui rendre un dernier hommage.

A ce moment, le prêtre de Montpensier ne put s'empêcher de fixer son regard sur la veuve du défunt. Combien elle semblait triste et combien elle avait les traits tirés. Il pouvait deviner à coup sûr la moindre de ses pensées car il était passé par là. Il avait senti la Terre s'ouvrir sous ses pieds à l'époque ! Il aurait voulu lui tendre l'épaule et ne plus être le simple prêtre qui secondait l'évêque, mais l'ami Montbrissonnais de jadis ! Cela, il ne le pouvait pas, ni son rang de gueux face à une duchesse ni sa robe de bure face à une personne dans la détresse, lui permettait de faire ce geste ! Mais déjà Son Eminence commençait à prier et rappeler aux présents que la vie est un joyau dont il faut savourer chaque seconde.

Puis à sa demande, un à un, ils vinrent se déplacer ou porter hommage à un Grand de ce Royaume et surtout de ce Duché ! Au moins, même s'il manquait des personnes importantes, il ne partirait pas sans les hommages amicaux ! Rick esquissa un sourire triste en pensant au bonheur que Tixlu aurait bientôt de LE rencontrer enfin ! Celui à l'origine de Tout ! Le Tout Puissant ! Comme tout à chacun, il attendait la suite de la cérémonie dictée par Ivrel.

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