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[RP] Cathédrale de Clermont

Se_ivrel
L'évêque fit signe à Rick de venir se placer à côté d'elle. Elle attendait que le cercueil soit disposé sur le catafalque afin de commencer l'office funèbre.
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Cardinal-évêque de Clermont - Co-fondatrice de la Manufacture du Luern - Capitaine du Voitloin
QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
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(Avatar RP - non présente IG)
Meme_marguerite
Venue à pied de Montbrisson, elle arriva enfin sur la place devant la cathédrale, jetant à peine un œil au gibet où pendouillait un gueux, elle se dirigea la mine défaite vers la cathédrale et pénétra dans l'édifice par la porte latérale sud, passant de ce fait inaperçue de la garde épiscopale chargée de veiller au bon déroulement de la cérémonie, elle put donc se trouver une place dans une chapelle latérale et attendit que la dépouille de son Mixlu tant aimé pénètre dans l'église tout en reniflant bruyamment.
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Maman du presque Saint Assunto et du petit Nevitta
Grande amatrice de schnaps
Bernadotte


Campement de l'Arvernis Temerarium, armée du Sud du BA.

Les premières lueurs du jours percèrent les ténèbres de la nuit. La lueur blafarde de la lune cédait au pâle éclat du soleil printanier. Situé à la lisière d'une forêt, le campement de l'Arvernis Temerarium s'éveilla paisiblement et s'apprêtait à reprendre sa marche dans la campagne auvergnate.

Le commandant de l'armée, Bernadotte, prenait un rapide déjeuner en compagnie de ses hommes lorsque François lui attira l'attention et l'entraîna dans la tente de commandement.
"Pardonnez moi d'interrompre le déjeuner mais ceci viens d'arriver de l'Etat Major." L'adolescent tendit une missive cachetée à son seigneur. Le Sénéchal, intrigué, la décacheta et sembla troublé par son contenu.

Le Sénéchal se laissa tomber sur le siège situé derrière son bureau de campagne, et son regard divagua dans la tente. Après de longues minutes d'un silence pesant, il regarda le capitaine de sa garde avec une mine grave:
"Thibault Xavier de Ludgarès, duc de Lapalisse, a été retrouvé mort et va être inhumé dans la Cathédrale de Clermont."

Le Sénéchal se releva, observa l'état de son uniforme et son aide de camp l'interrogea: "Dois je rassembler la Garde??" L'Epalais se retourna et lui dit: "Non, l'Arvernis Temerarium viendra avec moi."

L'officier supérieur quitta sa tente, se jucha sur Bucéphale et lança à ses troupes:
"Allons rendre hommage à l'une des Gloires de ce duché."


Clermont, Parvis de la Cathédrale.

Après quelques jours de marche, le Sénéchal arriva à Clermont à la tête de ses troupes. Le campement fut établi aux pieds des remparts de la capitale et les soldats avaient reçu une journée de permission. La Garde d'Epalais avait donc été chargée de protéger le campement.

Escorté seulement par son fidèle François, Bernadotte arriva devant la Cathédrale et se dirigea vers ses Terribles. Vêtu de son uniforme noire aux galons étoilés, le Sénéchal arborait aussi le Barbu rouge, l'emblème des Terribles, et portait une large cape bleue, surmontée d'un col blanc, sur laquelle l'emblème du corps d'élite avait été brodée. Il trouva avec plaisir son grand ami, l'adjudant des Terribles:
"Bonjour Adjudant. Ravi de te revoir mon cher ami."

Il le salua et se plaça près du cercueil du glorieux défunt.
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Morphey.de.valmonte
Ainsi donc la destiné le conduisait à ce nouveau devoir funèbre.
Et tandis que ses pas le menaient sur le parvis de la cathédrale clermontoise dont les murs froids et funestes semblaient défier le temps, il songeait à la vie éphémère et à la gloire illusoire des hommes.
Un coup de tonnerre avait ébranlé le Bourbonnais Auvergne dont l'onde de choc s'était ressentie jusqu'aux confins du duché et même au-delà, tandis que d'écho en écho la nouvelle s'était répandue comme une trainée de poudre : Lapalisse n'est plus... Lugdarès est mort.
Et d'Aurillac à Moulins, de Montluçon à Bourbon, tous avaient convergé en ce jour pour rendre un dernier hommage à celui que tous ici appelaient Tixlu.
Tous avaient perdu quelqu'un : un époux, un ami, un compagnon d'arme, un voisin.... chacun célébrait ici l'enfant du pays qui avait œuvré pour la plus grande gloire du Bourbonnais Auvergne et dont l'ardeur s'était éteinte brusquement.

Au son du glas il entra dans l'église et rejoignit Sofio dont il prit la main.
Il savait Ô combien serait triste pour elle ce départ.
Les liens qui l'unissaient Sofio à Tixlu étaient forts, en témoignait le geste du duc qui, sentant venir sa mort, lui avait transmis son casque comme une part de lui qu'il confiait à sa garde pour que perdure sa mémoire.
Le recueillement fermait les visages tandis qu'arrivaient par dizaines tous les enfants d'Auvergne.

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Dict l'Impétueux
Sandino.
…Dans la cathédrale l’air est froid comme la pierre qui l’emprisonne. On se dit bonjour tout bas, on fait de petits gestes discrets en direction de ceux placés plus loin. On demeure assis en triturant nerveusement qui une médaille d’Aristote, un autre une bague qu’il fait tourner sans même s’en rendre compte tant le combat qui se livre dans les esprits pèse sur les consciences.

C’est la mort, jamais abreuvée, toujours sur les chemins, qui est l’objet des pensées de tous. C’est sa présence qui trouble, c’est elle qui les renvoyant à leur condition éphémère, fait tourner la tête des participants à la cérémonie.

Depuis qu’il a pris place près de Zézé, Sandino n’a pas dit un mot. Plissant les yeux pour compenser une vue de plus en plus rétive, il a détaillé tour à tour les présents.

Très peu lui sont étrangers, quant aux autres leurs venues n’est en rien une surprise, c’est même une évidence. Cependant, pour lui c’est plus par leurs absences que brillent un bon nombre d’habitants du Duché et non des moindres parmi ceux ci.


- je constate qu’au BA, plus l’homme que l’on honore avait de grandeur plus la majorité des gens se montrent petits. Dit-il dans un soupir à sa compagne

- je me demande bien ce qui peut les faire sortir soupirsi j’avais encore eu des illusions sur la nature humaine ce constat me les aurait fait perdre pour de bon.
.eloso.
Du coin de l'œil, il observe le rimailleur, le scribouilleur, le philosopheur. Il est collé à coté de son ex-vieille voisine, et la vue de ces deux individus hauts en couleurs lui apporte un peu de plaisir au milieu de la triste assemblée.

Il en est à espérer qu'un quelconque evenement vienne donner un peu de vie à la cérémonie qui s'endort. Nul doute que le défunt aurait préféré une fête plutôt que les tristes et longues figures qui contemplent son cercueil, en se demandant quand viendra leur tour.
Question que les deux chevaliers ne se posent guère, la réponse la plus évidente étant "tout à l'heure".
La seule vraie interrogation concerne le moyen : Métal glacé qui ouvre les tripes, poix bouillante qui ronge les chairs, caillasse boueuse qui broie la tête ? Ou peut-être une fièvre maligne, chopée au fond d'un marais nauséabond ? En sa jeunesse, il aurait ajouté à la liste quelques maladies vénériennes, mais il y avait beau temps qu'il avait cessé d'en courir le risque.

Pour l'heure, il observe ce qui se passe, ou ce qui va se passer, souhaitant surtout ne pas mourir figé là.


Bernadotte
Sur le parvis de la Cathédrale de Clermont.

Les troupes de la COBA étaient disposées en deux rangs à l'entrée de la Cathédrale, arborant les étendards des dix garnisons du Bourbonnais Auvergne. Le Sénéchal des Terribles regarda l'adjudant et lui déclare:
"Il est heure Adjudant." Les Terribles hissèrent le cercueil, enveloppé de l'étendard de la COBA, sur leurs épaules et passèrent devant leurs camarades.

Au passage du cercueil, les étendards s'abaissèrent et se levèrent pour saluer une dernière fois le valeureux guerrier défunt. Vêtu de son uniforme de Sénéchal, et arborant une cape frappée de l'emblème des Terribles, Bernadotte se tenait derrière le cercueil, tenant l'étendard du corps d'élite plié triangulairement. Les Terribles avancèrent lentement et déposèrent le cercueil devant l'autel. L'émotion était palpable dans la Cathédrale au passage du cortège.

Une fois le cercueil déposé, les Terribles allèrent prendre place dans la nef et le seigneur d'Epalais posa l'étendard du corps d'élite sur le cercueil du Duc de Lapalisse. Il salua militairement le cercueil et alla prendre place auprès de ses hommes.

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Galswinthe
A la suite des Terribles, elle entre dans l'édifice.
A vrai dire, elle n'a rien préparé, elle n'en a pas vraiment eu le temps revenant tout juste de Tonnerre et puis elle n'en a pas le goût, sa foi étant bien vacillante depuis des années, mais très peu de personnes le savent et c'est mieux ainsi.
Pour la cérémonie, elle a confiance en Ivrel et en Rick de toute façon. Tel est l'usage mais surtout, elle pense que c'est ce qu'aurait souhaité Tixlu, une cérémonie à la cathédrale.
Elle avait pu apercevoir Sandino et puis en entrant dans la cathédrale, elle avait aussi remarqué deux silhouettes avec une croix argentée dans le dos : nul doute sur leur identité.
Elle songea qu'il était bien dommage de ne pas s'être vus depuis si longtemps...
Comme le voulait également l'usage, elle alla se placer au premier rang, attendant que la cérémonie commence enfin.
Mcfifou
Mc avait entretenu un bref salut avec son ami Bern, selon les ordres il conduit ses hommes pour transporter le cercueil, son corps était solide et droit pour amener le défunt Seigneur à la nef. Dans un regard strict ses hommes déposent le cercueil et rejoignent la nef dans un silence absolu.
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" plutôt la mort que la souillure "
.eloso.
Pas bottés et cadencés, tenues d'apparat et oriflammes, voilà le mortuaire cortège qui s'avance, traverse la nef et dépose le cercueil.
Derrière, marche Gals, digne mais ça ne surprendra personne, triste sans aucun doute, mais elle fera bonne figure, parce qu'elle a désappris à montrer sa douleur.

L'Hospitalier observe les traits un peu vieillis de la duchesse, tels un miroir, et c'est un flot de souvenirs qui reviennent, le souvenir des années de jeunesse, du Polignac des anciens temps, du BA qui vivait, hurlait, tressaillait. Rien de commun avec ce qu'il avait pu apercevoir en chemin.

Il reste un peu surpris, il avait pensé voir un peu plus de monde autour d'elle. Mais il faut croire que le fief acquis, le nom fait, les amis de circonstances n'ont plus guère le temps pour un signe de compassion.

.eloso.
Leello reste immobile le regard rivé sur les dalles froides de la cathédrale alors qu’elles vibrent sous les bottes des porteurs.

Il est l’heure du dernier au revoir, l’heure d’être là, présents pour cela mais aussi pour l’épouse qui suit de près ne réalisant pas encore qu’elle allait devoir continuer seule, sans cette épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer jusque là lorsqu’elle traversait des moments difficiles.

Pour l’avoir vécu elle savait ce qu’elle éprouvait et l’état cotonneux dans lequel elle était, pour faire face et rester digne le temps d’une journée, la dernière à ses côtés, pour lui rendre hommage.
Les jours qui suivront sembleront interminables, laissant place au silence et au vide que procure son absence. Puis … le temps fera son œuvre, allégeant l’ambiance quotidienne, même si le souvenir reste quand à lui bien présent parvenant même parfois à faire sourire lors de situations similaires.

Son épaule collée à celle de son vieil ami ne pouvait qu’accentuer l’empathie qui les liait, il était triste et déçu à la fois, mais au final peu surpris … l’expérience était là, et ne laissait plus place à la colère face à l’absence.

Legowen
Campement de l’armée "Châtaignes BA , Res , Non Verba" , armée du Nord du BA


C’est un air frais qui l’accueille au sortir de sa tente , des nuages gris courent dans le ciel , contrairement aux jours passés , comme si le temps voulait en cette journée se mettre au diapason de son humeur
La nouvelle l’a atterrée , s’il était un couple qu’elle pensait immuable , c’était bien celui de ses amis Gals et Tixlu , un peu comme celui que forment Al et Kory , il aura fallu la mort de cet homme qu’elle admirait entre tous
Ses premières pensées ont été pour Gals , imaginant sans peine le désarroi qui devait l’habiter Profitant d’un rare moment de liberté , elle lui avait écrit , l’assurant de son soutien , lettre qui ne devait sûrement pas atténuer son chagrin , juste apporter ce réconfort de l’amitié

Après plusieurs jours de marche elle a fait relâcher l’armée sous les remparts de Bourbon
Quelques soldats resteront de garde , prêts à renforcer les défenses de la ville si besoin , les autres les accompagneront Khris et elle jusqu’à Clermont . Elle s approche du feu ou se tient son MDC préféré comme elle le dit souvent , songeur lui aussi , pour lui dire qu’ils sont prêts à partir



Cathédrale de Clermont


En grand uniforme de la COBA , ils se tiennent sur le parvis de la Cathédrale de Clermont , laissant les Terribles rendre un dernier hommage au Duc de Lapalisse qui avait tant fait pour ce corps d’ élite , en portant le cercueil jusqu’à l’autel
Puis ils rentrent à leur tour , suivant Galswinthe , si le Sénéchal est surpris par le peu de monde dans la cathédrale , elle n’en laisse rien paraître , si elle repère quelques visages amis , d ' autres manquent , elle espère alors que les habitants souvent longs à se réveiller actuellement sortiront de leur demeures douillettes pour rendre hommage à l’un des plus grands hommes du BA
S’avançant jusqu’au cercueil , elle se recueille un instant , salue militairement , puis se retournant , cherche le regard de Gals , s’incline légèrement pour lui marquer son soutien en cette sombre journée , s’apprête à rejoindre les rangs de la COBA , hésite imperceptiblement en la voyant ainsi seule au premier rang , va prendre place derrière elle

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Jason_de_vissac.
Il prit la main de sa fille et l'amena avec lui s'installer près de sa tante. Il ne voulait pas la laisser seule près du cercueil au cas où un malaise la prendrait. Elle était si pâle qu'il en eut le coeur serré. Les Vissac père et filles étaient arrivés par l'allée transversale et au moment où il s'installaient son amie et Sénéchal Leg était près de Galswinthe. Il lui sourit et la salua d'un signe de tête. Il y avait longtemps qu'ils ne s'étaient vus mais elel n'avait pas changé.

Il tourna la tête en entendant les pleurs et reniflements, il vit une femme sans âge au visage parcheminé qu'il finit par reconnaître. Mémé Marguerite était là, elle qui avait voulue épouser son oncle. La pauvre femme semblait effondrée.

Il revint porter son attention sur sa fille et serra sa main fort dans sa main en se penchant pour lui expliquer à voix basse.


Tu voix ma puce, la Dame près de moi est ma tante Galswinthe et nous enterrons aujourd'hui son époux mon oncle Tixlu qui fut un très Grand Homme du Duché et du Royaume.
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Arzhela
La main de son papa l’entraîna à l’intérieur de la cathédrale.

Tout en silence, Ils suivirent le cortège venu rendre le dernier hommage au grand homme, qui reposait dans le cercueil.

Tout le monde avançait lentement, dans le même sens.

Arzhela se demanda, même pourquoi , tous ces gens ne marchèrent-ils pas plus vite, car elle avait risquée, à un moment, de percuter la robe de la dame qui se trouvait devant elle, et tout ça ! à cause, de la tête de la file qui s’arrêtait pour prendre place dans les rangées de banc ou sur des sièges en hauteur .

Enfin, les personnes qui l’empêchèrent de voir, plus loin que les potins des robes des dames ou les bas des mantels des hommes, finirent par s’ évanouir , et laisser le champ libre , à une vision bien plus large à la l’ enfant , mais elle n’ eut pas le temps d’ en admirer l’ horizon , que déjà, son papa l’ installa près de lui.

Une fois installée, elle écouta, attentivement, le chuchotement qu’il lui fit et machinalement, elle regarda la dame qui lui désigna.

Elle ne fit pas de remarques à son sujet, mais simplement un gracieux hochement amical de la tête en direction de la tante endeuillée.

Tout le monde n’était pas encore placé, que déjà, Arzhela questionna son papa, en lui murmurant.


Papa ! Pourquoi , ton oncle Tixlu il est mort ? Et il va aller au ciel maintenant ? Pourquoi ta tata, elle est devant ? et pourquoi….

Pendant, qu’elle attendait les réponses, Arzhela s’agita, en bougeant dans tous les sens à la recherche de son amie « Héhéna », et du garçon Alexandre.
Fougerit
Foug était là depuis le début de la cérémonie, resté sur le parvis en retrait devant les lourdes portes. Il vit arriver de nombreuses personnes dont certaine qu'il connaissait les salua d'un léger signe de tête. Mais toujours droit stoïc au garde a vous, la main sur le pommeau de "Liberté" .

A l'arrivée de son Sénéchal qui lui était un "Terrible" fut entouré de ces soldat de ce corps délite. Il portaient le cercueil à l'épaule, et d'un pas assuré entrèrent à l'intérieur de la cathédrale, suivi par le Sénéchal Bernadotte, qui avait surs ses avants bras l'étendard des "Terribles". Galswinthe l'épouse du défunt Duc Tixlu, marchait les yeux rougit, les traits fatigués derrière les Terribles.

Après la famille et les proches, Foug emboita le pas du Sénéchal Legowen, afin de rendre un dernier hommage a ce grand homme disparut.

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