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[RP] Vogue la galère.

Kronembourg
Pendant ce temps, à Vera Cruz ♫♪


Soleil béni de Provence, plages à perte de vue, cigales qui chantent, cocktail à la main.
La nouvelle venait de tomber.


- Nom de Dieu !! S'écria l'évêque.
- Quoi ? , demanda son épouse.
- Mais c'est ignoble ... Ma chemise est toute salopée !
- Stanislas, vous n'êtes qu'un sagouin.
- Un sagouin oui ... Partons vite en Bretagne la faire nettoyer.
- Un jour mon ami, vous sauverez le monde ...


Oui, ben ce serait peut-être pas pour aujourd'hui.
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Marzina
[A Quiberon, auprès du fourbe (lieu que je vous rappelle, vous ne connaissez pas ça va de soi!)]

Elle avait TRES mal pris la nouvelle. Pour une fois, pour une des seules fois qu'une femme l'appréciait sans la jalouser et échafauder des plans pour la tuer ou lui voler son amant, pour une fois que la femme en question était en plus digne de son rang, l'Irlandais l'en prive. Alors non, ça ne lui avait pas plu et elle s'était mise à bouder.

"Je ne veux pas en entendre parler! Comptez pas sur moi pour vous aider, c'est ignoble ce que vous faites, IGNOBLE! Vous me privez d'apéro, j'adorais ces apéros! C'est de votre faute si je n'ai plus aucun amusement, je vous hais!"

Les hormones de la grossesse n'avaient pas encore totalement disparu, pour ceux qui se poseraient encore la question.
Elle s'était donc contentée de s'occuper de son nouveau-né en privant le mari de la présence de femme et enfant. Porte fermée à clé, elle avait décrétée ne vouloir voir personne, se faisant porter des plateaux repas, dépensant à tours de bras pour ménestrels, jongleurs et autres montreurs d'ours, ayant soin de préciser au passage:


"Allez vous faire payer par le Baron. Précisez-lui que c'est le prix à payer pour m'avoir volé ma distraction."

La Blonde ne rigole pas avec ses jouets. Et elle sait où taper pour faire mal au mari: viser non pas les bourses, mais LA bourse. Néanmoins un jour, elle se décide à faire une apparition dans la pièce où il se trouve, Nolan dans les bras, le front ceint d'une toute nouvelle tiare celtique d'argent ornée d'un saphir unique -hors de prix cela va sans dire. Elle écoute sans rechigner les nouvelles de l'enlèvement, qui ne semblent pas aussi bonnes que l'époux l'auraient souhaité. Et sans ambages, l'épouse annonce une nouvelle toute aussi mauvaise:

"Ma complicité coûtera une nouvelle monture. Un genet d'Espagne. Sinon je vire votre otage de chez moi et j'affecte mes hommes à une nouvelle mission."

Le tout dit avec la froideur digne de la cheffe de la diplomatie qu'elle est, habituée aux négociations les plus âpres. Parce qu'elle sait être dans une position qui lui permettrait de faire capoter toute l'opération si elle voulait. Parce qu'elle est furieuse qu'il lui ait volé son invitée. Parce qu'elle veut lui faire comprendre une fois de plus, si le message n'était pas encore passé après toutes ces dépenses immodérées et inutiles. Parce qu'elle se dit qu'elle ne sera plus jamais amie avec la Charolaise parce que maintenant elle va haïr la Bretagne. Parce qu'elle se dit que c'est de sa faute à lui si elle n'aura plus jamais aucune autre amie que Marie. Et parce qu'elle a décidé de trouver compensation à tout ce gâchis, à défaut de pouvoir retourner en arrière pour l'empêcher.
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Angelyque
[Dans la cabine du Kikoulrapa.]

Durant l'absence du geôlier, la duchesse s'était allongée sur son lit afin de prendre connaissance du courrier de Falco puis avait fixé longuement le plafond de la cabine tandis que la main qui tenait le courrier reposait sur sa poitrine, l'esprit à mille lieux de la réalité. Elle tourna légèrement son visage vers la porte quand elle entendit des coups légers contre la cloison, l'air rêveur.

Un peu ahurie, elle observa le comportement de son geôlier puis secoua la tête avant de se lever tranquillement, son regard était plongé dans celui de l'homme, le scrutant, tandis qu'elle essayait d'imaginer les traits du barbare.


Vous continuez à avoir un comportement de sauvage.

Désignant les gâteaux secs, la gourde et le seau elle reprit.

Ce n'est pas exactement ce que je vous ai demandé.

Comment voulez- vous que je me baigne dans un seau? Même les femmes de votre contrée doivent prendre soin de leur corps non? C'est universel, ça!


Baissant les yeux vers sa propre robe froissée, elle la désigna en poussant un profond soupir.

Ma capture va rapporter une fortune à vos maîtres. La plus haute noblesse française - et étrangère- va se presser pour m'ach.. enfin, me libérer.

Croyez vous vraiment qu'affublée de ces haillons et échevelée cela vous rendra gloire?

Non!! Vous serez la risée de tout l'Orient! Car je me plaindrais et ferai savoir que votre peuple est incapable de proposer de la nourriture correcte et des vêtements convenables.


De ses index, elle se massa lentement les tempes, l'air affligé et les yeux fermés.

Revenez lorsque vous serez en mesure de me satisfaire mon brave. Sachez que le bleu convient particulièrement à mon teint.

C'est à ce moment-là que le geôlier s'empara de la main gauche de la Mirandole, lui arrachant prestement la bague qu'elle portait à l'annulaire, provoquant les hurlements de cette dernière.

Ma bague de mariage!!! Espèce de sagouin! Il suffisait de me dire qu'elle vous plaisait, je vous l'aurai donnée!
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De retour, se met à jour, patience.
Ambroise.
Ambroise était stupéfait lorsqu’il arriva à Dijon pour la Saint-Jean d’apprendre par un panneau d’affichage la triste nouvelle qu’Angelyque de la Mirandole, le fétiche de la Bourgogne, ait été enlevé par des Turbans Rayés. S’ils leur manquaient plus que la tenue rayée du prisonnier, ils en portaient déjà le chapeau pour se protéger du divin soleil.

Avec son amie Asselyne, le jeune frère était décontenancé par cette nouvelle. Il voulait aider la duchesse mais comment ? Si Ambroise avait accumulé pas mal d’écus, beaucoup avaient été investi dans son projet d’hospice. Mais aujourd’hui, il avait pu mettre de côtés pas mal de trésors.

C’est à l’ombre d’un chêne devant le tas de bois de la Saint-Jean que le jeune frère prit son écritoire de voyage afin d’écrire ces quelques lignes.



Citation:

    Dijon, en ce jour de la Saint-Jean, ce 24 juin de l’an de grâce MCDLXII


    De la part de Frère Ambroise de Blanchimont, Archidiacre d’Autun, Disciple de Ste Hildegarde
    A vous, Ô Grand Caïd des Turbans Rayés.


    Mon Frère,

    Vous qui retenez le plus beau joyau de la Bourgogne, que bons nombres d'hommes ont tentés de posséder, comment pourriez-vous demander un tribu pour un joyau aussi inestimable et insoumis ?

    Angelyque de la Mirandole mérite bien plus que la modique pièce d’un écu que vous demandez. Elle mérite le plus beau cadeau que l’on puisse lui offrir. Et ce cadeau, je suis prêt à vous l’offrir à vous. Vous serez alors plus riche que Crézus.

    Si vous acceptez, je pourrai y apporter mon trésor au lieu de votre choix afin d’effectuer l’échange.

    Dans l’attente de vous lire,

    Que la Très-Haut et Saint-Jean vous éclaire !






Ambroise paya un messager grassement pour la mission qui lui était confié avec tous les dangers que cela comporte. Il n'oserait pas envoyer Soeur Abigaël pour cette mission délicate.

Ensuite, le jeune frère se mit à prier non seulement pour Angelyque mais aussi pour ses ravisseurs.

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Finn
[Quiberon, Bretagne.]


Tandis qu’à bord du Kikoulrapa l’on relate à la captive le peu d’intérêt de ses proches pour son sort, l’Irlandais rumine l’achat du nouveau genet de son épouse. Cela, sans compter les frais annexes de divertissement et de caprices bijoutiers qui l’avaient fait tomber de sa chaise.

Un messager quiberonnais se présente alors au château, porteur de bonnes nouvelles.


- « Monsieur, les affaires reprennent ! »
- « Ahhh ! »


Celui-ci lui fait lecture de ce qu’il a pu apprendre de par le royaume voisin.

- « Mmh… Ces soutanes n’ont pas la même notion de trésor que nous. », commente le Gaélique en entendant la Mamelue être qualifiée de « joyau ».

Un coup d’œil au scribe amputé d’un doigt qui tire la gueule.

- « Écrivez. »

Citation:



    À toi, Peuple de France,
    À toi qui, de toute évidence, pourrait tout aussi bien être gouverné par un collège de céréales,



      Qu’il soit su qu’aux yeux de ta noblesse, le Pair de France ne vaut actuellement pas plus qu’un sac de maïs au tiers rempli.

      Qu’il soit également su qu’une nouvelle proposition nous est parvenue, relevant peut-être ainsi le cours des pourtant si fières duchesses françaises sur le marché européen.

      Alors même que nous, Turbans Rayés, déplorons le caractère fort peu martyr des bourses de France en cette Saint Jean, saluons l’initiative de notre Frère burgonde et le remercions pour sa mystérieuse offre.

      Afin que cesse de pleuvoir sur les terres de Bourgogne les morceaux de notre prisonnière, nous le prions néanmoins de la préciser en chiffrant la valeur qu’il accorde à la vie de sa Sœur.



        « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »
        - Un certain Martyr.








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Izilbeth
C'est en rentrant chez elle, à Orvillette, qu'un de ses serviteurs lui rapporta une annonce. Elle prit le parchemin, se demandant bien ce que c'était. Elle regarda autour d'elle avant de l'ouvrir, puis commença sa lecture. C'est soudainement qu'elle se leva et qu'elle hurla dans le château :

Que l'on m'apporte de quoi écrire ! Ma cousine est en danger !

Elle prit de quoi écrire et rédigea sa lettre.

Citation:

De nous, Izilbêth de la Mirandole, dame d'Orvillette, cousine d'Angélyque de la Mirandole,
Aux "Turbans rayés",

Douces salutations !

C'est avec choc que j'ai appris cette terrible nouvelle ! Vous, bande de truands, avez kidnappé ma précieuse cousine ! Cette femme qui a tant à faire ! Comment avez-vous pu oser faire cela ?! N'avez-vous pas honte de priver la France de sa Pair ? N'avez-vous pas honte de la priver de sa famille ? De ses amis ?

C'est donc par devoir que je me dois de tout faire pour la retrouver vivante. C'est alors que je me propose de vous offrir quelque chose d'original. Vous voulez de l'or ? Vous aurez mieux. Si vous relâchez ma cousine, je me propose de vous faire une visite guidée ,par mes soins, de mon domaine d'Orvillette !

N'ayez crainte, je suis persuadée que vous passerez un excellent moment en ma compagnie. On vante ma douceur, mon talent pour détendre les Hommes, mon talent d'amuser. Je suis une de la Mirandole, je possède les caractères physiques que le Très-Haut a donné aux femmes de notre famille. Ne voudriez-vous pas passer une journée en compagnie de femme pure, intelligente, belle, douce, vierge ?

Dites lui que je pense fort à elle.



Elle donnera tout sauf son or ! Elle ordonna par la suite à un serviteur d'envoyer ce courrier.
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Effelissianor
[Dijon ]

La Duchesse repris sa plume fortement agacée ....mais prête à beaucoup.

Citation:


De Nous, Effélissianor de Vosne-Romanée, Duchesse de Bourgogne,
A vous Turbans rayés ou à pois peu importe , mais futurs cadavres,



Nous avons bien reçu vos preuves , l'alliance de la Duchesse de la Mirandole est bien la sienne , nous la gardons précieusement en attendant son retour .

Le doigt poilu et ensanglanté qui l'accompagnait a été donné aux cochons , ce qui risque de vous arrivez aussi si vous ne nous rendez pas "la Mirandole" vivante.

Nous ne sommes hélas pas fortunée , mais nous gardons loin des yeux de tous un Trésor..... , de l'or , des tas de sacs sont enfouis dans une propriété non loin de Dijon près d'une petite crypte peu connue , seul hic pour vous , vous n'en connaissez pas la destination .....

Je pourrai envisager de vous conduire en ces lieux accompagnée de mes gardes et avec comme seule et unique condition que la Duchesse soit présente avec vous seul.

Ceci n'est pas vraiment négociable ....

Que le Très Haut vous guide!



Rédigé le 24 ième jour du mois de Juin de l'an de grâce MCDLXII, en le palais des Ducs de Bourgogne par Effélissianor de Vosne-Romanée, Duchesse de Bourgogne.



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Angelyque
Le jeune soldat ricana aux paroles de la duchesse.

- « Le maître a dit que tant que vous vaudrez autant qu'une taxe contre le vagabondage, vous continuerez à sentir le vagabond.»

Il lui tendit les premiers courriers de réaction, le regard amusé.

« Un écu. Ca paye même pas les biscuits. Autre chose?»

Tandis que la Charolaise lisait les courriers reçus, des larmes commencèrent à lui monter aux yeux. Voilà la valeur qu'elle avait pour ses proches. Un écu. Elle renifla bruyamment et tendit un doigt rageur en direction de son geôlier.

Vous ne comprenez rien et ne savez pas lire entre les lignes!

Tous ces gens sont en réalité prêts à donner leur fortune pour que je leur sois rendue!

Ils n'ont juste pas envie que leur or ne tombe entre vos sales pattes! Et je les comprends!


En réalité, elle était vexée à mort. Elle prit délicatement le mouchoir parfumé de Miss et le porta à son nez en fermant les yeux.

Le lilas est mon parfum préféré. Même durant la guerre en Berry, alors que nous creusions pour faire exploser les mines, j'étais mieux traitée.

Un sourire étira ses lèvres à la lecture du poème d'Alexandre.

Prenez en de la graine! L'amour n'a pas de prix. Il se meurt loin de moi!

Enfin dommage qu'il soit si pauvre se dit-elle in petto. Elle grogna en lisant la lettre de la duchesse de Bourgogne.

Elle ose demander un bijou! Heureusement qu'elle ne demande pas une de mes robes aussi!

A la lettre de Niall, la Mirifique fronça les sourcils.

Il ne pense pas vraiment ce qu'il dit. Mon filleul est bourré d'humour.

A moins que Margot l'ait plumé. Ma vassale est aussi douée que moi pour mettre ses compagnons sur la paille.


Elle ne vit pas les autres lettres, qui arriveraient sans doute plus tard dans les mains de la Mirandole.

Que cela ne vous empêche pas de vaquer à vos occupations! Allez oust ! Allez me trouver ce que je vous ai demandé et envoyez moi un homme capable de masser mes muscles endoloris.
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De retour, se met à jour, patience.
El_cincelador
Un messager arriva de Bourgogne pour une nouvelle réponse à la capture de la duchesse Angélyque. Il donna la missive du Vicomte et attendit patiemment la réponse ou pas

[Vicomté de Quincy - Bourgogne]

Citation:


De Nous, Asclépiade de La Boissière Saincte Foy,
Vicomte de Quincy,
Dragon de Bourgogne,

A Vous, vils Rurbans Tayés,


Salutations mais point de paix,

Nous avons pris connaissance de vos courriers concernant le rapt infâme et lâche de notre feue..adorée marraine.
Nous avons été tenus aussi au courant de votre forfaiture qui a été de torturer et profaner le Saint corps de la Mamelue auquel nombre de bourguignons sont attachés.
Nous comprenons aussi à votre empressement que vous voulez menez affaire prestement.

Vous vous dîtes marchands alors marchandons...

Vous pensiez faire bonne affaire en vous emparant d'un Pair de France mais vous vous rendez compte que ce n'est pas le cas et qu'il vous en coutera plus en entretien malgré quelque hypothétique rançon. Plus les jours passent et plus notre marraine sera une erreur et un naufrage financier pour vous. Pensez à votre navire que vous devrez vendre pour assumer cette lourde charge.

De plus en l'ayant mutilée, sa valeur marchande a grandement diminué. Femme à doigts neufs ne vaut pas malheureusement femme à 10. Quelle homme sain d'esprit voudrait maintenant posséder pareille femme? A moins d'être bossu et/ou sans le sou je ne vois pas. Vous en connaissez vous des bossus riches? Moi pas.

Adonques, je vous conseille vivement de ne point attenter à la coquetterie de la Duchesse et si l'envie vous prenait de continuer vos sanglants démembrements, pensez donc à la diminution de vos bénéfices ainsi qu'aux larmes de sang que vous verserez lorsqu'ensuite tout ce qui compte d'aventuriers partira a vos trousses pour mettre fin à votre vie de vil scélérat pour avoir torturé notre marraine et l'avoir élevé ainsi au rang de Martyr des Saintes Causes.

En conséquence et dans un esprit de concorde de façon à ce que vous sortiez de ce mauvais pas la teste haute à défaut d'estre tranchée, je suis près à vous payer les dépenses engagées à l'entretien de la Duchesse Angélyque plus 90 écus de bénéfice et un chameau. Je vous aurai donné 100 mais comme un doigt est manquant, l'offre est différente. Pour le Chameau c'est pour vous déplacer une fois que vous aurez du vendre le navire. Ainsi je vous somme dès à présent de veiller à l'intégrité physique de marraine pour maintenir un intérêt à la rançon. Pour que ce soit mutuellement intéressant, en échange vous devriez me céder vos droits sur la visite d'un certain domaine que vous a faite la cousine d'Angélyque et qui m'a été rapporté par une connaissance commune.

Si vous estes prest à répondre par l'affirmative, donnez missive au messager et transmettez mes sincères amitiés et mes plus chaleureuses pensées à ma si chère marraine.

Que le Très Haut vous preste courte vie...


Faict le 25 ième jour du sixième moy de l'an de grâce MCDLXII, en nos terres de Quincy




Finn
[Quiberon, Bretagne.]


Nouveau rapport.

- « Ma Doue, mais elle offre son cul… »


Citation:



    À toi, Peuple de France,
    À toi le compatissant,



      Devant l’inquiétude générale et grandissante concernant nos frais d’entretien de la femme à gros tétins, tenons à te rassurer.

      Conformément aux vœux de certains, des mesures drastiques ont été prises à son égard, à savoir que le seul bain accordé à la captive sera celui de sa propre crasse. Nous la laisserons macérer dans ses propres fluides sans far ni vêtement jusqu’à ce qu’une offre crédible la tire de la cale humide dans laquelle elle gît.

      Sache que malgré tout, le charme de la femelle demeure intact à en croire nos hommes qui, chaque jour un peu plus, s’évertuent à prouver qu’en dépit de son âge avancé, ses doigts peuvent encore bander n’importe quel arc.

      Nous souhaitons par ailleurs rappeler à la Duchesse de Bourgogne que nous ne sommes pas nés de la dernière mousson et qu’elle n’est pas en position de négocier (ou de ne pas négocier). Nous attendons mieux d’une régnante que basses manœuvres mal déguisées.

      Qu’il soit su de tous que rançon sera à déposer dans un lieu de notre choix et la captive relâchée dans la nature une fois la somme perçue, et seulement à ce moment-là.

      Nous tenons enfin à remercier la Pucelle d’Orvillette pour son dévouement charnel à la cause et son invitation scellée d’une vulve rose. Elle nous est visiblement d'un poids considérable dans nos tractations.

      Les enchères s’élèvent à 90 écus (+ frais de séquestration) et un chameau, en échange d'un bon pour une passe avec la dame d’Orvillette en plus de la libération de la Mamelue, en faveur du Vicomte de Quincy.

      Qui dit mieux ?



      PS : Prière de ne pas nous confondre avec ces ringards de Turbans à Pois, c’est insultant.









Personne ne sachant où se trouvent les ravisseurs, la communication avec ces derniers s’effectue au moyen de lettres publiques par panneaux d’affichage interposés (pas par messagers directement), et l’éventuelle rançon est bien entendu en écus RP (pas IG). Bon jeu ! :]
Edit : Syntaxe.

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Theodule
Ayant ouï dire qu'une Mamelue à un écu, à un tiers rempli d'un sac de maïs était sur le marché, le blond marchand envisagea promptement les potentiels gains à réaliser sur la Pair de France Angélyque de la Mirandole-Montestier. Si jamais la marchandise était gâtée, To.C se résoudrait bien malgré lui à la vendre au poids, voire par lots ou à négocier ses restes comme de saintes reliques auprès des papistes prêts à tout pour gagner place aux côtés de leur Très Haut.

Les imbéciles murmura le blond tout en secouant la tête. Un sourire calculateur s'afficha sur la lippe quand il traça pleins et déliés de sa missive. Missive, qu'il espérait, ne tarderait le caïd, l'émir des Turbans Rayés avant qu'autres propositions ne fassent monter les enchères. Réduisant ainsi les bénéfices à venir.


Citation:
A vous, Ô Grand Caïd des Turbans Rayés,
De nous Theodule Cassel, marchand pour une Compagnie


Emir des fils de Barbarie, grande prise de la Pair de France Angélyque de la Mirandole-Montestier vous avez réalisé. Louée soit votre ruse et votre sagacité de vous avoir emparée d'une dame ayant renommée au travers des Royaumes et autres cours d'Europe.

Bien que ne la connaissant ni d'Eve ni d'Adam, nous avons commune préférence à la valeur marchande de l'or. Raison pour laquelle je vous propose somme de 500 écus sonnants et trébuchants. Somme qui vous sera remise en 2 temps afin de s'assurer de l'état point trop dégradée de la noble dame.

Comprenant que le lieu de la transaction vous revienne afin d'éviter toute néfaste surprise, mon choix pour récupérer ne se porte assurément point en une remise dans la nature de la dame, son collier et sa laisse. Ce serait grand risque de perdre un investissement conséquent. Neporquant j'ai certitude que nous pourrons trouver meilleur arrangement.

Que Déos vous garde et ne gâte pas trop la duchesse
Faict dans la bonne ville de Toulouse en le 25ième du moy de Juin de l'an d'Horasce 1462
To.C.

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Cassian_darlezac
Toute la Bourgogne, ou presque, était en effervescence depuis l'annonce de l'enlèvement et le jeune Blanc Combaz n'échappait pas à la règle. Pire ! Il en était dévasté, horrifié même, et c'est aux oreilles de son valet qu'il confiait ce jour-là ses craintes :

« La peste soit de la vie ; la vérole soit des turbans ! Je suis fichu ! » Pour bien comprendre tout le drame qui se joue là, il convient de rappeler que Cassian avait à sa garde la fille de la Duchesse du Charolais : la terrible Poucelina-Erwellyn. « Allons donc ! Crois-tu que le Duc va me récupérer son gros poupon braillard à la mort de sa femme ? Ma foi il sera bien trop heureux de la savoir avec moi... La varice soit de l'existence ! »

Et alors que le Blanc Combaz se plaignait, il réfléchissait en même temps : "Mais... ne puis-je point la jouer fine ? Récupérer cette mère que j'affectionne tant, pour mieux larguer la bambine ?"

C'est de cette réflexion que naquit d'ailleurs la lettre qui va suivre.


Citation:
Au nom de l'amour inconditionnel que tel un fils Nous portons à la Duchesse du Charolais, qu'il soit su par monts et par vaux, collines et rivières, mottes et vallées, que Nous, Cassian de Blanc Combaz, Grand Seigneur de Corcelles, Intrépide Paon burgonde, Chevalier de Bouillon, Fils de Roi, Pourfendeur d'enturbannés, ne vous saluons guère, vous, misérables clampins, odieux sent-la-pisses, tristes fiottes, affameurs de vieilles dames.

Malgré tout, sous la guidance du très haut et de son infinie sagesse ; soutenu par l'aimable Saint-Ânani Mhour, puisse ses enseignements trouver écho en vos cœurs sournois ; inspiré par Saint Bynarr, grand défenseur de la Bourgogne ; et finalement, induit en raison par l'esprit de feu notre père, le couillu Eusaias, allié inconditionnel de la mirifique Duchesse du Charolais,

Nous décidons de mettre la main à la pâte pour appâter l'appâteur.

Dès lors, qu'il soit su que Nous possédons monnaie d'échange digne de ce nom en la personne de Poucelina Erwellyn de la Mirandole-Montestier, que la petite est jeunette mais qu'elle possède déjà des atouts que bien des coureuses lui jalouseraient, que d'ici quelques années ses passes vaudront à n'en point douter une fortune, qu'il faut savoir investir dans l'avenir, que la rapine c'est bien beau mais que ça nourrit pas son homme des décennies durant.

Nous annonçons en sus que nous accompagnerons à la dite mignonnette une somme de cinq cent dix écus Nous permettant de pouvoir visiter la pucelle, qui hardiment proposa de son corps pour faciliter la négoce, que Nous ferons grand cas de récompenser sa bravoure et sa fidélité inconditionnelle à l'égard de sa parente.

Fait à Autun la belle le vingt-cinquième jour du sixième mois de l'an de grâce MCDLXII, par Nous Cassian de Blanc Combaz, Grand Seigneur de Corcelles, Intrépide Paon burgonde, Chevalier de Bouillon, Fils de Roi, Pourfendeur d'enturbannés, qui, faute de scel à portée de main, mêlons notre sang à la cire.

PS : Nous précisons que pour chaque offre supérieur à la notre et ce jusqu'à neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf écus Nous surenchérirons automatiquement de dix écus afin de conserver primauté et pucelle.


[Edit pour phôte, même s'il en reste surement.]
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[Avatar personnel made in Noë.]
Gaultier_de_ravart
Tout le monde pense à la Tri-Duchesse... Et pourtant on oublie le principal .... son époux !
Et surtout le Kikoulrapa !!!


Citation:
Au Duc Crezus de la Ferté-Langeron,

Cher Duc,
Pauvre époux privé de ses mamelles,

je crains que tout le monde ne pense qu'à payer , et encore fort peu, pour récupérer ce qui n'a pas de valeur, alors que nous avons des hommes d'armes largement à même de ramener notre idole, que dis-je notre icône nationale ... ou au moins tri-ducale .
Je me mets à disposition pour traquer jusqu'à la mort ces gueux , vils scélérats et sombres pirates, qui ont souillé certes l'honneur de notre Suzeraine, mais encore plus le bateau de Feu le Roi Eusaias.
Le Burgundia devrait déjà être parti à la chasse de ces moins que rien, avec à sa barre le meilleur et le seul Amiral avec un grand A, à savoir moi !

Ne doutant pas un instant que vous soyez déjà sur les dents et paré à partir, sus à l'ennemi !

Mort aux vaches !

Sauf les charolaises bien sûr ...

Gaultier de Ravart
Baron de Pagny
Seigneur de Chambilly



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Lukas_clemens
[Bazas, Guyenne]


L’Etranger tournait en rond, faisait les cents pas, se reluisait le pinceau, s’astiquait le poireau quand il ne pouvait arracher un pavé. Bref en claire il s’emmerdait pour dire les choses comme elles sont. Et pour le Rat Mort qu’il est, les choses ne sont pas à l’image de sa brosse. Bloquer dans l’endroit pour une durée à déterminer, il ne savait qu’y faire pour s’occuper et, au grès de ces aller en bateau de cuir au travers des rues, tomba sur l’affichage de la Province.

« Calomnie. Cancan. Recrutement. Mouais, nan. Calomnie encore, sport Guyennais apparemment … Annonce. Hum. Non. Recherche inconnu. Annonce. Calomnie, s’il y avait au moins de l’humour … M’enfin. Rançonnement … »

– Canular – fut sa première idée.
Il l’a relue.


« Bof, pourquoi pas. »

L’on s’occupe comme on peut. Rentrant à l’auberge qui abritait ce qui lui servait de chambre, le Rat mit un certain temps à trouver son nécessaire. Calame ou mine de plomb ? Calame, c’est plus rapide.


Citation:


    A vous Marchands de toute espèce,
    A vous Brigands en liesse,



      Vous noterez que je vous ai copié. Votre présentation me plait. Cela prouve que vos Contrées sauvage, apporte parfois des bienfaits.

      Mais concernant votre Vache à lait, car c’est l’image que vous m’en donnez par vos écrits, elle ne m’est pas apparenté.
      Néanmoins, la mention de ces pies bien fournis, est un attrait que je ne peux nier. Aussi, vous proposerais-je vingt pièces d’or pour chacun d’eux. Quarante s’ils font par paire. Soixante-dix s’il y en a un troisième. J’ai toujours rêvé d’une femme à trois mamelles. Voyez, je ne cherche pas à vous voler. Je suis même prêt à rajouter encore un peu au bout si la qualité est vraiment de mise. Je suis marchant également, que cela soit dit.

      Qu’en pensez-vous ?





      Fait à Bazas, peuplade de Guyenne au Sud de Bordeaux
      P.S. : Le Sud c’est vers le bas.



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    « On ne conduit le peuple qu'en lui montrant
    un avenir : un chef est un marchand d'espérance. »
    Napoléon Bonaparte

Angelyque
Une fois le geôlier parti, la captive retourna sur sa couche afin de réfléchir posément à la situation. Face au barbare, elle avait caché ses sentiments face aux premières réactions de ses proches. En réalité elle était vexée comme un pou du faible montant des offres.

1 écu symbolique, voilà à quelle valeur l'estimait son filleul qui affirmer l'adorer.


La peste soit de ces rapiats!

Dieu merci ennemis, rageux et autres aigris n'avaient pas écrit. Il sauraient bien été capables de lui attribuer une valeur négative, donc de payer pour que ses ravisseurs la gardent auprès d'eux.

Les Turbans Rayés.

C'était bien la première fois qu'elle entendait parler d'une telle organisation brigande. Mais que faisait le Roi de France?

Toute à sa paranoïa, la Charolaise se demanda s'Il n'était pas derrière tout ça. Après tout, il avait un moment caressé l'idée de faire d'elle sa maitresse. Comme une bonne partie des autres rois avant lui d'ailleurs. Seul un avait presque réussi, non sans tricher honteusement d'ailleurs. Elle sourit à ce souvenir et laissa ses pensées vagabonder.

Il était temps pour elle de reprendre sa vie en main, si toutefois elle parvenait à se sortir du merdier dans lequel elle s'était encore fourrée. Quelle idée lui était elle passé par la tête de se rendre en Bretagne? Rien de tout cela ne serait arrivé si elle n'avait pas rencontré Finn dans une taverne de Dijon il y a quelques semaines de cela. L'homme portait la poisse à coup sûr. Tout autant qu'elle d'ailleurs.

Leurs rencontres avaient été synonymes de deux prises de château, ce qui avait valu à la Mirandole deux procès mine de rien, un poutrage qui avait valu à la Charolaise de se marier avec la mauvaise personne puisque Falco, qui avait suivi Finn en toute confiance était resté sur le carreau. Et maintenant cet enlèvement. Sans oublier bien sûr le brigandage dont la duchesse avait été victime entre Nevers et Cosne
.

Cet homme est maudit à coup sûr!

Tout en continuant de pester elle s'abreuva à la gourde en grimaçant, n'étant guère habituée à vivre dans des conditions aussi spartiates de vie. Elle ne disposait même pas d'une coupe décorée et devait boire à même le goulot comme n'importe quel pécore. La baignoire réclamée n'avait bien entendu toujours pas été livrée et la Mirandole commençait à supposer qu'elle pourrait aussi se gratter pour avoir la visite d'un masseur oriental. Elle en aurait pourtant eu bien besoin,
Affamée, elle prit un des biscuits laissés par le geôlier et croqua dedans, comme elle s'en doutait il était infâme, sec et sans saveur. Elle avait envie de fraises et renonça à cogner sur la porte pour en réclamer. Question d'honneur.

Après avoir fait les cent pas dans sa cabine, elle repensa à la missive que lui avait envoyé Alexandre Olund. Il était temps pour elle de prendre certaines décisions et de reprendre son propre destin entre ses mains. Pour cela, une décision était à prendre, et c'est sans aucun état d'âme qu'elle écrivit un courrier lourd de conséquences. Au moment où elle apposa son scel sur la missive, malgré le fait qu'elle soit captive dans sa cabine, elle éprouva pourtant un sentiment de liberté.

La Charolaise prit à nouveau le mouchoir parfumé au lilas envoyé par Miss et versa de l'eau dessus afin de l'humecter et se frictionna avec après avoir délacé son corsage et relevé ses jupons. Jamais, même dans ses souvenirs les plus lointains, même pendant la guerre, elle n'avait été réduite à devoir se rafraichir de cette façon. Falco avait été plus gentil en Touraine. Il n'avait pas mérité qu'elle lui hurle dessus de cette façon. Même quand il avait débarqué avec tous ses soldats alors qu'elle prenait son bain. Même quand il l'avait menacé de lui planter un javelot entre les omoplates si elle sortait encore son miroir alors que l'ennemi rodait.

Des pas se firent entendre, la Mirandole s'empressa de réajuster sa tenue alors que le geôlier entrait après avoir frappé deux coups contre la cloison.

Il lui tendit de nouvelles propositions ainsi que les dernières annonces des turbans rayés.

La duchesse parcourut les réponses en palissant au fur et à mesure de leur lecture.

Elle était très dubitative en lisant l'offre du frère Ambroise
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Hum....le joyau de la Bourgogne...c'est pas ce qu'il disait il n'y a pas si longtemps...hum...je pense qu'il est prêt à payer cher pour me confesser. Les clercs ont cette manie depuis toujours à vouloir recueillir mes confessions...non non et non!! je ne me confesserai pas! ni ne porterai de robe de bure! cela va très mal à mon teint et je suis sûre que cela provoquerai des démangeaisons sur ma peau si fragile!

La missive de Izilbeth fit monter le rose aux joues de la Mirandole.

Mon dieu!!!Papounet Vaxou va encore hurler quand il saura qu'elle est prête à vendre sa virginité à des mercenaires!! bien entendu, comme d'habitude il dira que c'est de ma faute. J'en peux plus des fois de cette famille. Il n'y en a pas un qui sait se faire discret...

Elle battit des cils en direction du geôlier et rajouta.

Comme moi par exemple.

La missive de la duchesse la toucha beaucoup, mais lui fit froncer les sourcils quand elle prit connaissance de la proposition concernant l'or cachée dans une crypte près de Dijon. C'est là qu'avait été construit le mausolée de la Mirandole, elle y avait caché pas mal d'or au cas où le Charolais était un jour assailli, pas mesure de sécurité. Ce serait fort que la duchesse paye la rançon de la Charolaise avec sa propre fortune.

Pourquoi elle parle d'un doigt coupé? ohhhh elle a mon alliance en plus! Misère!

La missive de son filleul Asclepiade était dans le même ton que celle de son autre filleul. La duchesse pinça les lèvres et murmura:

Les salopiauds!

Avant de se reprendre, cela ne regardait pas le geôlier, mais les deux ne perdaient rien pour attendre.

Mes filleuls ont autant d'humour l'un que l'autre. Mais ils m'adorent!!! n'ayez aucun doute sur la question.

A la lecture de la missive de Théodule, les yeux mirandoliens s'agrandirent.

pourquoi il parle de collier et de laisse? on dirait qu'il achète un chien! Un fou!!! il vient de Toulouse, cela ne m'étonne pas. Toulouse est proche de la Provence, donc il y a pas mal de dégénérés là bas et de consanguins.

La Mirandole cessa de parler, sinon il y en aurait aussi pour les angevins et les bretons. Pire qu'eux, il y avait les turbans rayés, ce peuple de sauvages orientaux qui ne perdaient rien pour attendre. Elle comptait même cesser de commander chez eux les huiles, essences et autres denrées qu'elle avait l'habitude d'importer de là bas.

Elle cessa sa lecture après avoir lu la lettre de Theodule. Elle jeta les feuillets à terre, sans prendre connaissance de la missive de Cassian et de la Guyenne et lut rapidement les autres annonces des turbans rayés avant de leur faire rejoindre le sol pour écraser le tout avec les pieds.


Baste! j'en ai assez lu! c'est un véritable scandale que tout ça! il n'y en a pas un pour rattraper l'autre décidemment!

Que le Teotruc paye et qu'on en parle plus! ahhh ils vont m'entendre tous!! et ils passeront tous un sale quart d'heure quand je serai de retour!

Elle se rapprocha de la table et prit le pli qu'elle avait rédigé un peu plus tôt afin de le tendre au geôlier.

Faites parvenir ceci à vos maîtres. C'est urgent. Et laissez moi tranquille à présent, je dois réfléchir à tout ça.
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De retour, se met à jour, patience.
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