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[RP ouvert] Sans doute vous étais-je destinée

Ellya
Ce RP fait suite à un échange épistolaire.
Tous les joueurs sont les bienvenus, notamment, au premier round, ceux qui joueraient un éventuel marchand/receleur d'objets trouvés-volés.



Nevers ~ Au matin

La Prieure de Sainte-Illinda n'avait pas ralenti depuis son départ de Toulouse. Elle avait suivi scrupuleusement les indications des passants quand elle demandait son chemin, ce qui arrivait plus souvent qu'elle n'aurait dû. Son esprit, embrumé par la rencontre prochaine et par les secrets qui devraient être échangés -principalement le fait qu'elle empoisonnait doucement son mari d'orfèvre Watelse- avait du mal à retenir ces informations pourtant simples qu'elle glanait auprès des bonnes âmes.

Elle transpirait sous sa bure lourde et ses cheveux la démangeaient sous la coiffe infâme. Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait pu faire une courte toilette et les effets s'en ressentaient, ainsi que les odeurs peu appréciables. Mais en ce matin, dans le cœur de Nevers, qu'importait? Les effluves de sueur se mêlaient à d'autres joyeusetés qui auraient pu faire passer la Nonne pour un chic parfum ambulant.

Son pas était toujours pressé, même si elle était de plus en plus obligée de ralentir le pas en se rapprochant du marché, du fait du nombre de badauds et d'acheteurs. Ellya de la Duranxie avait longtemps tergiversé, attendant finalement le dernier moment pour se décider à acheter une autre tenue.

Car elle n'avait jamais avoué à son Inconnue, sa seule amie, qu'elle était plus que pieuse... Elle était religieuse.
Et malgré son envie de se dévoiler, un peu, elle ne comptait pas le faire en tant que Soeur Ellya, mais en tant que la bourgeoise qui avait malheureusement épousé un Spinoziste.

Elle cherchait donc quelqu'un auprès de qui faire affaire pour qu'elle puisse échanger sa bure souillée contre un vêtement qui conviendrait mieux.
Un seul problème demeurait, elle n'avait plus beaucoup d'écus sur elle. Mais sa candeur religieuse la persuada qu'elle pourrait troquer une confession contre ledit vêtement.


Aristote, Sainte Illinda et tous les autres... Il va falloir y mettre du vôtre!


Il y avait urgence. Elle devait être prête avant d'arriver à Dijon et de rencontrer enfin sa Désirée.
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Ellya
Que dalle, elle n'avait rien trouvé pour la dizaine d'écus qu'elle trimballait. Pas étonnant, me direz-vous, mais Ellya avait quand même eu grand espoir et trainait maintenant ses pieds nus, dépitée, vers Autun.

Une fois arrivée, elle ne prêta qu'une vague attention au village, préférant vagabonder dans les rues à la quête du marchand inespéré. Un message l'arrêta dans les démarches. Le tonneau de bière du Rivet, destiné à une connaissance qu'elle comptait voir après Désirée, qu'elle avait transporté du Prieuré jusqu'à Toulouse et qu'elle avait ensuite confié à un marchand ambulant jusqu'à son arrivée dans le duché bourguignon, venait d'arriver. Elle alla donc le récupérer, un peu embêtée de devoir le transporter elle-même jusqu'à Dijon.

Mais qu'à cela ne tienne! Elle le ferait rouler.

Par chance, le jeune marchand lui vendit également une jupe à la mode des années 1459 assortie à un corsage pour quelques écus. Elle s'en moquait bien d'être ringarde, tant qu'elle ne portait ni sa bure, ni sa coiffe horrible, tenue témoignant d'un statut qu'elle ne voulait pas arborer face à son amie.

La journée était déjà bien avancée, mais la Prieure voulait arriver dès que possible à la Capitale.
Faisant rouler le fameux tonneau et priant pour qu'il ne cède pas, elle parcourut quelques lieues, avant de trouver un coin verdoyant où changer de tenue. Elle posa donc ses effets et l'imposant cadeau près d'un arbre et, n'apercevant personne, commença à se débarrasser de sa cape, de sa bure sombre et rapeuse, avant de dégrafer sa coiffe qui cachait ses cheveux trop courts, arrivant à peine sous ses oreilles, n'ayant pas encore très bien repoussé après qu'elle les eut rasés, un an plus tôt.

Elle se saisit ensuite des vêtements achetés quelques heures plus tôt, et entreprit de les enfiler.

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Le Barde, incarné par Pelagius
Le Barde ronflait.

Depuis presque une heure déjà. Bien assoupi, il reposais son dos contre un chêne centenaire qui longeais ce petit chemin. Et il ronflait fort le bougre.

Il ronflait parce qu'il s'étais endormi, ce qui est bien logique, mais il s'étais endormi parce qu'il attendais le long de la route que se présente quelque badauds, paysans, marchands ou autre seigneur de bas étages, dont les bourses trop pleines seraient prêtes à participer à la CNFDCMB , c'est à dire la "cotisation nationale en faveur du développement de la culture musicale Bardique."

Parce que Le Barde, il n'est pas un brigand de basse morale comme tout les autres. Non, le Barde, sa mission est toute autre : Le Barde il propage la culture musicale, la joie et la bonne humeur. Mais voilà, c'est une activité plus que coûteuse et non rentable que d'apporter un peu de bonheur aux gens. D’où l'idée suivante : Plutôt que de demander aux gens de participer financièrement, Le Barde se sert dans les bourses des premiers concernés.

Mais à cet instant précuis, le Barde ronflait. Et il ronflait tellement fort qu'il eu bien failli manquer de ne pas voir la démarche de la personne qui arrivais le long du petit chemin. Heureusement pour lui, l'un de ses compères lui mit un coup de coude pour le réveiller. Etais ce la petite, la blonde ou le canard, Pel n'en savais rien, mais on venais de le réveiller, et presque dans un sursaut, il se relève un peu par dessus les taillis pour observer la prochaine de ses mécènes, avant de marmonner ...


On vas pas piquer ses pièces à une nonne quand même, si ?
Je veux dire... J'aime pas l'Eglise, et me carre complètement de Dieu, mais c'est pas une raison pour voler une nonne, si ?
--Coincoin
Le canard était quelque peu sous pression. Son voyage était des plus importants pour lui, il allait voir son ex femme, lui pousser une gueulante pour une histoire de gosse. Il avait eu le droit à la moins agréable des remarques :


Tu nous fait passer là bas pour tes affaires personnelles ?

C'était vrai, c'était pour une histoire personnelle, mais combien de fois les écorcheurs avaient aidé pour le simple souhait d'une personne? La remarque venait bien d'une nouvelle recrue. Et puis, elle avait le choix, elle aurait pu aller s'amuser ailleurs.

Tant qu'on peut se refaire les poches, je m'en fou.

Ces mots ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd, elle avait raison, il fallait tendre la carotte. Le canard revu son itinéraire et doubla les pauses nœuds. Oui, pause nœud, c'est comme ça qu'ils appellent le fait d'attendre les passants sur les routes, de vider poches et charrettes, en comptant les bijoux.

Et les voilà dans une pause nœud, les chemins n'étaient pas un confort pour les peu habitués, on ne roucoulait pas dans les auberges, mais derrière les buissons, même s'il n'y avait pas trop le temps pour ça. Le canard était occupé à guetté. Il avait prévu le coup, en enlevant sa tenue de ville pour sa tenue de nœud : braies marron, chemise beige, bandana vert, le camouflage était parfait : on pourrait le confondre avec un arbre ou un buisson.


Il guettait perché sur un arbre, mais le nœud était vide, il attendait, encore et encore, sans passants, ou presque ! Il aperçu quelqu'un rouler un tonneau. Il regardait plus attentivement : une femme seule, une nonne. Il descendit de l'arbre, la suivit de loin : elle se cachait pour se changer. C'était le moment de prévenir les troupes, il vit le barde ronfler. Il le secoua légèrement pour le réveiller discrètement, il lui montra la nonne, le barde l'observait, avant de répondre :

On vas pas piquer ses pièces à une nonne quand même, si ?
Je veux dire... J'aime pas l'Eglise, et me carre complètement de Dieu, mais c'est pas une raison pour voler une nonne, si ?


Le canard répondit de suite :

Je sais que c'est pas très aristotélicien tout ça mais...y'a personne d'autre. Et t'as vu le tonneau? Avec ça on va pouvoir faire une grande fête, et ça sera une bonne occasion de nous sortir ton luth ! Partant?
Bon, je vais prévenir les autres, on l'encercle pour pas qu'elle s'enfuit et, j'pense pas qu'elle opposera résistance, y'aura pas besoin de frapper !


Le canard partit discrètement prévenir les autres.
La_pieuvre
C’est, arrêté sur ce nœud sans personne à détrousser, qu’ils avaient commencé à discuter à propos du trajet. Ils n’avaient de toute façon pas grande chose à se dire en ce moment. Ça faisait déjà plusieurs jours qu’ils passaient tous ensemble et donc connaissait leurs moindres faits et gestes. Qu’il avait-il à raconter de plus ? C’était peut être bien pour ça que le barde trainait quelque part en train de roupiller. On pouvait l’entendre à des kilomètres à la ronde pour sûr ! Enfin... Donc ils parlaient tous les deux du ch’min à emprunter après ce p’tit travail. Bien sur q’elle suivrait, mais quand elle l’avait entendu dire qu’ils passeraient par cette route et surtout cette ville parce que le canard avait à y faire personnellement elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils et plisser le nez. Ce n’était pas à sa disposition qu’ils étaient supposés être.

Tu nous fais passer là-bas pour tes affaires personnelles ?

Elle inspira un bon coup et soupira. Enfin... À quoi bon s’énerver pour si peu, en fait elle s’en foutait pas mal et d’ailleurs elle n’avait pas à parler. Quelques jours avant ils avaient tous fait un effort pour qu’elle puisse récupérer sa commande de vêtement. Bon ça ne s’était pas terminé comme c’était supposé à cause de l’autre débile de tisserand, mais à quoi bon ressasser. De toute façon peut importe par où ils passaient tant qu’ils puissent arriver à la destination finale et s’être fait quelques sous en chemin.

Tant qu’on peut se refaire les poches, je m’en fou.

La jeune femme esquissa un sourire, puis se rappela ce dont ils avaient parlé. Bientôt, enfin dès la fin de cet itinéraire, ce serait à elle de sortir la carte et planifier. Elle était assez excitée à l’idée de pouvoir faire quelque chose, parce qu’il était vrai qu’en se moment elle s’ennuyait quand même un peu à juste les suivre sur les routes. En pensant à tout cela elle s’éloigna du canard pour aller dégourdir quelques peu ses jambes au cas où ils devraient courir après un richissime qui ne voulait pas contribuer aux frais de leurs voyage.

Elle s’était trouvé une petite place sur une branche d’arbre, mais c’était franchement pas très confortable d’attendre assise dans cette position. Alors au lieu de rester totalement immobile elle commença à s’entrainer en s’aidant de l’arbre. La flexibilité était assez importante dans ce genre de travail surtout quand il s’agissait de sévir en ville. Sinon, pour monter en haut de la ville et juste observer le paysage il lui fallait tout de même un peu de souplesse et de savoir faire pour ne pas tomber et se casser un truc. Elle avait testé y avait pas longtemps, épaule démise à cause d’un arbre. À ce moment là elle avait été un peu rouillée quand même. M’enfin...

C’est alors qu’elle était pendue à l’arbre par les pieds, tête en bas, qu’elle entendit de légers bruits de paroles non loin. Surement ses compagnons et s’ils parlaient c’est que l’action s’en v’nait. Ce ne fut pas très long avec que le canard tout discret sortit d’un fourré pour apparaître juste au niveau de ses yeux. Elle plaqua sa main contre la bouche au cas où il aurait eu idée de crier par surprise en esquissant un petit sourire, puis le relâcha qu’il parle.

Après lui avoir expliqué la situation, la pieuvre lui indiqua où se trouvait la quatrième pour qu’il aille lui expliquer de la même façon. Pendant qu’il partait elle descendit de son arbre et prit le chemin par lequel était venu son ami pour aller rejoindre le barde qui les attendait. En se glissant tout discrètement derrière lui elle passa son bras sur ses yeux et sa deuxième main sur sa bouche pour qu’il ne crie pas et murmura à son oreille.


Devine qui c’est !

Elle retira sa main, maintenant qu’elle était sûre qu’il n’avait plus aucune raison de lâcher crie d’étonnement.
Ellya
La Prieure venait tout juste de parvenir à enfiler le corsage, après s'être dépêtrée de longues minutes avec. Elle avait perdu l'habitude de s'habiller ainsi, peu de temps après avoir emménagé à Marmande.

Alors qu'elle saisissait la jupe, Ellya songea à quel point la journée du lendemain serait fabuleuse. Non seulement elle allait enfin rencontrer sa correspondante mystère avec qui elle échangeait depuis des années, mais en plus son voyage s'était passé sans encombre. Sur la quinzaine de jours durant lesquels elle avait usé ses pieds sur les cailloux des chemins, un seul avait été pluvieux.


Décidément, Aristote est avec moi!

Sur cette merveilleuse pensée, elle songea aux quelques épis de maïs qui l'attendaient dans ses affaires et qu'elle grignoterait une fois changée.

Elle se mit à chantonner de plaisir.

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Le Barde, incarné par Pelagius
Le Barde sentait l'agitation derrière lui, la prochaine mécène du fond culturel dont il étais le principal bénéficiaire allais prochainement devoir passer au règlement, Le Barde ne put s'empêcher de penser que les autres se préparaient à l'assaut.

Attendez une minute ! Pensât-il, L'assaut ? Sur une nonne ? Ne serais-ce pas un peu une solution un peu extrême face à une menace apparemment si peu importante ? Ce n'est qu'une nonne, et seule, de surcroît.

Le Barde jette alors un coup autour de lui pour constater que les buissons semblent s'agiter tout seul alors que ses compagnons se préparent.
Inquiet quant au devenir de cette dame, dont toute la piété ne sauverais pas la peau, il la regarde à nouveau pour constater un détails des plus frappants.


Elle chante, marmonne-t-il à peine audible. On vas quand même pas foutre sur la tronche à une nonne qui chante, tout de même... J'ai un honneur moi. Et puis, je suis sur qu'il y'a de bien belles façons de faire.

Ni une ni deux et n'écoutant que son courage dicté par son honneur, il se relève d'un bon, et mets bien sa cape par son coté, masquant ainsi son épée pendue à sa taille.
D'un saut vif il se jette sur le chemin à quelques pas de la nonne qui ne semble pas l'avoir vu, perdue qu'elle est dans ses pensées, et sourire aux lèvres, mains sur les hanches, et la moustache blonde flottant dans l'air vivifiant du petit matin, notre Barde attends de pieds ferme que la nonne veuille bien remarquer sa présence.


Excusez moi, madame.
Pelagius, marque une pause, se fend d'un petit sourire et enchaîne :
Au risque d'interrompre le fil de vos pensées bucoliques ou de vous retarder dans votre pèlerinage, j'aurais voulu savoir si dans votre grande bonté vous auriez fait don de l'ensemble de vos effets personnels de valeur à un charmant musicien tel que moi. Le tout en échange d'une petite chanson de ma composition, cela vas de soi..

Pelagius, d'un geste habile s'empare du luth qu'il trimballe en bandoulière et joue distraitement quelques notes en regardant la nonne, un grand sourire sous ses bacchantes, il attendant que la nonne prenne bien la pleine conscience de ce qu'il lui demande là.
Ellya
Alors qu'elle venait à peine d'enfiler sa jupe, la voix la fit se retourner en poussant un cri aigu et ridicule. Quelques secondes lui suffirent à reprendre contenance, notant que celui qui lui faisait face avait l'air d'une extrême gentillesse. Ellya se louait d'ailleurs de toujours savoir percevoir la vrai nature des gens.
Dans cet élan de naïveté, elle adressa donc un sourire gêné au musicien dont elle avait écouté attentivement la demande. Elle avait été inquiète de prime abord qu'il l'interroge sur ce changement de tenue, et fut bien rassurée en imaginant qu'il n'en savait rien.

C'est l’Éternel qui m'envoie ce malheureux qui doit mourir de faim, songea-t-elle. C'est peu payé pour les mensonges que je m'apprête à commettre.


Une chanson, et bien ma foi, quelle heureuse idée! La journée ne pouvait pas mieux se finir!

Elle tourna le dos au barde et chercha dans sa cape la bourse qui y était accrochée, contenant la quelque dizaine d'écus qu'elle possédait. Une fois à Dijon, elle serait nourrie, logée, blanchie... Quel intérêt alors de garder cela sur elle?

Voilà pour vous, musicien. Régalez-moi les esgourdes!

Elle lui lança la petite bourse, n'imaginant pas un seul instant à donner également ses épis de maïs et son tonneau qui, à ses yeux, n'avaient de valeur respectivement que pour son estomac et sa lorraine connaissance.
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--Coincoin
Bon, la pieuvre était prévenu, manquait plus qu'à rejoindre l'étincelle, son étincelle....Sa douce, sa tendre, sa magnifique, enfin vous avez compris quoi !

Le canard l'aperçu, marcha doucement vers elle, l'embrassa tendrement, oubliant ce qui était en train de se passer. Elle était là, et c'est tout ce qui comptait pour lui. Il se laissa emporté dans un échange de baiser, entraîné par la musique jouée par le barde...

Non dé diou le barde ! Le canard s'arrêta net et aperçu le barde jouer de son luth en compagnie de la nonne. Bon dieu, il n'avait vraiment pas envie de faire les poches à une nonne. Il fallait trouver un autre moyen, un moyen plus honorant, plus fin, plus astucieux, moins bourrin. C'était le moment de faire ce qu'ils savaient faire le mieux.

Il se retourna vers l'étincelle et lui annonça son plan.

Il s'échangèrent un sourire, il murmura :


Place à l'escroquerie ...
Etincellle
L'étincelle sourit amusée à l'idée de mettre en action se plan.
Place à l'escroquerie oui !!!!
Elle se leva et prit doucement la patte de son canard ; un regard malicieux échangé et c'était partit.

Voilà que le jeune couple se mit sur le chemin.. Et l'Etincelle commença à parler ; fort.. bien-sur ; pour se donner un petit air bêta. (comment ça c'était joué .?)

Le couple échangèrent un regard avant de ralentir le pas à la vus du Barde et de la jeune femme.

Et, dans un sourire ; l'Etincelle lança :

C'est la musique qu'il y avait à notre mariage !!!

Et d'entrainer son tendre vers le Barde et la jeune femme.

L'étincelle fit un signe maladroit au Barde pour lui demander de continuer son air et murmura à la nonne un Bonsoir pour ne pas nuire à la musique.
Elle se serra doucement dans les bras de son passionnel et profita de sa présence le temps d'une chanson.


-
--Coincoin
Le plan était lancé, ils allaient chez le barde, et la nonne euh..femme en jupe. Une fois arrivés il lança :

Bien le bonsoir, il y a de l'ambiance ici !


Il n'eut le temps de dire une phrase de plus que l'étincelle s'écria :

C'est la musique qu'il y avait à notre mariage !!!

Bien vu, on ne danse pas avant le mariage, ça plait aux nonnes. Et ainsi elle l’entraîna danser, il la prit par la taille et commença. Un pas en avant, un pas en arrière ! Il la fais tourner, et il la rattrape, parfois de justesse !

Ils finirent la chanson, se rappelant que la pieuvre n'était pas au courant du plan et pourrait devenir agressive.

Bon, il est temps d'aller chercher à boire ! On est...quatre, donc vingt bouteilles pour commencer ! Tu m'attends la ma douce? Tu seras en bonne compagnie, ne t'en fais pas !

Et il partit de suite dans la direction du buisson où était cachée la pieuvre. Une fois arrivé, il lui annonça le plan.

Il partit ensuite de son côté, en direction de la charrette d'Armagnac
La_pieuvre
La pieuvre comprenait que dalle à ce qui s'était passé et ce que se passait encore. Elle ne savait pas dû tout comment réagir dans ce genre de situation. En voyant la nonne chantonné le barde s'était levé et était allé lui proposé une petite chanson. Même pas avait-elle eu le temps de le retenir. Du coup elle l'avait laissé faire et avait continué à l'observer depuis son buisson, mais elle n'était pas très bien cachée comme il avait attiré son attention sur lui qui était juste devant ce fameux buisson. Elle s'esquiva sans faire de bruit, puis essaya de trouver ses autres compagnons... Disparus. Étrange.

D'un coup elle entendit la voix de l'Étincelle sur le chemin qui passait à côté de leur cache ou était-ce la cache qui était à côté du chemin ? Enfin, tout se barrait en sucette. Qu'est-ce qu'ils foutaient là tous se démasquer les uns après les autres ? Pour avoir une meilleure vue de la situation elle décida de grimper à un arbre. et de les observer depuis son perchoir.

V'la qu'ils se mettaient à danser sur la musique du barde qui, il faut le dire, était pas encore trop mauvaise aujourd'hui. Ça changerais probablement quand il aurait ingurgité assez d'alcool pour assommer un boeuf. Cette pensée lui fit esquisse un petit sourire, quittant le présent pour quelques instants. Ce qui l'y fit redescendre rapidement ce fut les bruits de pas qu'elle entendait venir vers elle. Elle regarda en bas en fronçant les sourcils. Ce n'était que le canard. Il était venu lui expliquer le plan, ce qui la fit descendre de son arbre.

Pendant qu'il repartait vers la charette d'Armagnac la pieuvre pris une grande inspiration, alla sur le chemin et s'essouffla un peu pour faire plus réel. Puis rentra dans le renfoncement où ils s'étaient tous logés.


- Aaaaaah ben vous êtes tous là. Oh, mais que vois-je, une jolie damoiselle.

Elle s'approcha d'elle les pupilles brillantes et le sourire au lèvre.

- Dites moi vous allez faire la fêtes avec nous ? Ce serait super.

Elle regarda les deux autres.

- C'est l'endroit idéal c'est merveilleux ! Faisons la fête ! Barde une autre chanson ? Je danse un peu et vous accompagne ensuite de la flûte.

Alors que le barde commençait une nouvelle chanson et que le canard revenait avec l'Armagnac, la pieuvre prit les mains de la nonne en souriant et l'entraina dans une danse. En passant à côté du Coincoin, elle chourra une bouteille et en bu quelques lampées joyeuse avant de la coller dans la main de la nonne. Tout cela en dansant bien évidemment.
Ellya
Tout s'enchaîna très rapidement.
Un couple arriva et se joignit à la nonnette dans l'écoute des chants du barde. Ils semblaient très enjoués et leur bonne humeur se répercuta sur la religieuse, qui était déjà plutôt ravie de cette rencontre impromptue. Elle se mit même à frapper des mains en cadence!
Ellya en oubliait presque ses soucis, toute convaincue qu'elle était qu'il fallait parfois jouir des plaisirs simples de la vie, d'autant plus quand ils se présentaient avec tant de spontanéité.
Alors quand elle entendit l'homme faire ses comptes sur le nombre de bouteilles qu'il devait ramener, elle retint de justesse un "Soyez béni!". La Prieure n'était pas portée sur la bouteille, contrairement à nombre de religieux, mais ne refusait jamais un petit godet. Au-delà de quelques verres, elle perdait rapidement ses esprits. Alors, le ventre vide...

Mais nulle ange prudent ne vint lui susurrer cela à l'oreille et, quand une autre femme venue de nulle part arriva et l'entraîna dans une danse joyeuse, elle ne put même pas protester. De la même façon, quand la bouteille atterrit dans sa main, elle ne sut rien faire d'autre que la porter à ses lèvres.

N'était-ce pas ce que voulait le Très-Haut?

Elle partit ensuite d'un rire joyeux, redonnant la boisson à celle qui la lui avait mise dans les mains.


Je ne savais pas les Bourguignons si heureux!
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Le Barde, incarné par Pelagius
Le Barde avais déjà empoché l'argent de la nonne, mais ses effets personnels lui revenaient bien de droit aussi !

Quand il eu aperçu le canard, l'étincelle et la pieuvre qui s'approchaient, il compris qu'ils avaient quelque chose en tête, mais lui, pauvre barde n'étais au courant de rien car il avais foncé bille en tête pour sauver la nonne d'un massacre en règle de la part de ses compagnons.

Et donc, inlassablement, chanson après chanson, il continuais son numéro, admirant d'un oeil la scène qui prenais place sous ses yeux en souriant.

La nonne serais bientôt saoûl comme un coin, et tout ce qui lui restais partirais dans les poches de la petite troupe joyeuse, laissant la nonne dormir dans le fossé pour la nuit à venir.

Le Barde étais heureux, et s'amusais comme un fou, prenant plaisir à jouer de tout son répertoire.
Ellya
Et ce qui devait advenir arriva.

Elle avait beaucoup dansé, souvent bien malgré elle, beaucoup bu, en se promettant à chaque fois que c'était la dernière gorgée, et était maintenant adossée à un tronc d'arbre, regardant les joyeux lurons continuer la fête.


Je m’assieds une seconde, leur avait-elle annoncé, les jambes en feu, la tête en vrac, et l'énergie épuisée. Étrangement, la musique s'était faite plus calme, berceuse, sans qu'elle s'en rendre vraiment compte. La nuit était déjà tombée sur ce petit chemin.
Suivant les fausses résolutions des dernières minutes, elle s'autorisa à fermer les paupières le temps d'un instant, juste pour les reposer.

Et s'endormit aussitôt.

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