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[RP] Azzera, forgeron....

Azzera
Un messager

Azzera avait fait son travail, il lui restait à accomplir une chose que la dame qu'elle avait emmené vers son destin lui demanda comme une faveur.
À Angoulème, la vie semblait douce, le marché était calme, les villageois sympathiques, sans aucune arrogance, toujours prêts à aider...

Un soir, en taverne, lors d'une discution sur la qualité des poissons de mer, Azz laissa échapper un: "il me manque"
Sans attendre, les personnes présentes lui demandaient de qui elle parlait... c'est les joues rosies qu'elle dépeignit son histoire naissante avec un mimizannais. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'un couple lui affirma qu'ils se rendait en gascogne, et que ce serait avec joie, qu'ils déposeraient une missive à la forge!!!
C'était inespéré! Elle allait pouvoir donner des nouvelles... Elle faillit leur sauté au cou, tant la joie était forte!

Sans attendre, elle donna ses instructions au couple: il leur fallait trouver le petit garçon qui l'aidait à la forge, Il saurait que faire de la missive.

Elle rédigea un parchemin pour Zak.


Citation:
Le bon jour messire
J'ai la joie de voir cette missive portée par des voyageurs en partance pour la gascogne.

Oh, sachez que je vais bien, votre soeur me demande de vous faire savoir qu'elle va bien, elle continue sa route, nos chemins se sont séparés ici, à Angoulème! Pouvez-vous transmettre cette information à votre frère?

J'ai eu la joie de retrouver mon amie, il me tarde de la voir venir à Mimi, elle a d'abords deux-trois choses à régler, mais je pense qu'elle viendra me voir avant l'hiver.

Zak, comment vous portez-vous?
J'ai tant de choses à vous demander, j'ai tant de choses à vous dire...
Il me tarde, messire, il me tarde de rentrer...

Quand vous aurez cette lettre, j'aurai déjà repris la route, je ne ferai pas de halte, j'irai aussi vite que mes pas le voudront bien...

Pouvez-vous aussi présenter mes respects à Dame Lysamaelle?
Dites-lui que j'aurai des laines et des peaux pour elle.

Quand au Duc de Roanne, il vient de perdre sa maman, ici, l'on ne parle que de cela... le décès de Dame Oya est dans toutes les conversations.
Veuillez lui dire que je pense à lui...

Zak, être loin de vous m'a fait prendre conscience de beaucoup de choses.
Il me tarde, messire, il me tarde.

Tendrement, Azzera


Elle relu le parchemin, puis le tendit, le coeur battant, au couple de voyageurs.

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---fromFRZaknafein
Zaknafein rentrait de Labrit avec l'armée. Il regardait tout autour de lui, heureux de retrouver cette ville qu'il aimait tant maintenant. Il décida de faire une petite promenade dans les rues de Mimizan avant de rentrer chez lui. Voilà plusieurs jours qu'il ne s'était pas lavé, il avait la barbe hirsute, les cheveux sales mais cela ne le dérangeait pas pour faire cette promenade. Il la savait loin de lui... il n'avait que cette pensée en tête... rien n'avait d'importance alors les dires des gens quant à sa tenue...

Dans sa promenade, il passa devant la forge. Elle était éteinte depuis un bon moment. Trop long selon lui. Il regarda à peine le batiment. Un petit garçon sortit de la forge. Zak reconnu l'apprenti d'Azzera. Il tenait à la main un petit parchemin qu'il s'empressait de lui donner. Zaknafein le remercia avec quelques deniers et une caresse dans sa tignace. De sa main bandée à cause d'une sale blessure, il déplia le pli et en commenca la lecture.

Une écriture raffinée et un peu hâtée, il reconnu celle d'Azzera. Elle lui donnait des nouvelles. A chaque mot qu'il lisait, son coeur défaillait un peu plus. Certes, ce n'était que des bonnes nouvelles mais elle lui manquait tellement que l'émotion le submergea. Il fit quelques pas de côté pour s'assoir sur un banc près de la forge. Il finit de lire, replia le mot et le mit dans une poche intérieure. Elle était donc sur la route du retour. Son coeur était plus léger maintenant. Elle allait bientôt revenir, il allait enfin la revoir !

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Azzera
Sur les routes entre Labrit et Mimizan

Encore un jour de marche...
Plus qu'un jour de marche...
Presque plus de marche...

Sa maison, sa forge, l'océan... et lui... enfin...

Les pas d'Azzera se firent rapides, hâtifs presque pressés!

Les effluves marines ne se firent pas encore sentir, pourtant elle avait l'impression que son sens olfactif discernait déjà les senteurs de la mer...

Pas un nuage dans ce ciel.
Pas un passant sur ce chemin, elle fut surprise de ne pas être arrêtée par les défenseurs de Mimi, ou ceux de Labrit... pas un seul contrôle en gascogne!!!
Pourquoi? Il lui faudrait aller poser la question au maire...

Tiens, à propos du maire... qui est-il? Ou en sont les élections?

Et le Duc? est-il reconnu? rhoooooooo là là!!! quand on part quelques temps, on a plus idée de qui est qui et qui fait quoi!!!

Elle aurait le temps de voir tout cela plus tard.....

Marche... marche.... marche....


Devant la forge...

Elle regarda les volets clos de la petite bâtisse qui lui servait de magasin...
Enfin, elle était arrivée...

Elle entra lentement, déposa sa besace dans laquelle se trouvait quelques pelotes de laine pour Lysa, s'avança vers la cuisine... déposa le seul morceau de pain qu'il lui restait, elle ne le mangea pas, se promettant d'aller faire un tour sur le marché afin d'acheter un peu de viande...

Elle s'installa sur le sofa... fermant les yeux, elle sombra dans un sommeil réparateur...

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Azzera
Mercredi, petite maison attenant à la forge

Il était temps, le jour était levé depuis quelque instants maintenant, et Azz ne pouvait déjà plus dormir. Sachant bien qu'il allait venir la voir ce mercredi, le sommeil quitta son être la laissant dans l'excitation précédent sa visite.

Elle se leva d'un bond, versant un peu d'eau contenue dans la cruche afin de se rafraichir au mieux, elle se promit de faire un tour dans les étuves un de ces jours... mais là, elle n'en avait pas le temps, il lui fallait passer des braies et une chemise prestement....

Oui, enfin, des braies... heu... ce n'était peut-être pas la meilleur idée... ben quoi? elle voulait être belle pour lui.... mais à 16 ans, on porte la beauté naturelle de sa fraicheur... qu'à cela ne tienne, elle choisi une jupe blanche, un corsage de la même couleur.

Ses cheveux étaient maintenus par deux nattes identiques.
Elle regarda son reflet dans le miroir...

Satisfaction, euphorie, gaité

Elle prit une bourse en cuir, plaça des écus dedans et appela le jeune garçon qui l'aidait à travailler dans la forge... le petit diable était déjà devant la porte, quémandant quelques travaux contre quelques piecettes.

Azzera ouvrit la porte et s'adressa à lui:


Petit? Le bon jour.
Tu peux aller sur le marché ce matin?
J'ai commandé du minerais de fer, tu peux aller directement à l'échoppe de la mairie, l'on t'y attend...
Tiens! voila une bourse contenant la somme prévue.
Tu auras ton dû dès ton retour.

Ne traine pas en route, prends la petite charrette à bras dans la cour, je ne tiens pas à ce que tu abimes ton dos.
Allez vas!!!!

Le petit écoutait Azz, ne voulant perdre aucune remarque, puis il prit la charrette et fila sur le marché.

Elle referme la porte après avoir jeté un regard inquisiteur sur la rue qui prenait vie, elle ne peut s'empêcher de le chercher du regard.
Azz s'adosse au lourd battant, se laissant aller à fermer les yeux en l'imaginant ici même...

Rêverie euphorique, élucubration délirante, évasion imagée.

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---fromFRZaknafein
Comme chaque matin, Zak s'était levé de bonne heure. Mais aujourd'hui quelque chose ajoutait à son entrain à quitter sa paillasse pour sauter dans ses braies et son ample chemise de lin, aujourd'hui, il devait passer voir Azzera chez elle, elle qui était de retour après son voyage.

Aussitôt levé, il passe ses braies et revêtit sa chemise. Ses bottes mises, il sortit prestement, attrapant au passage un morceau de pain de la veille qui finit en se dirigeant vers le ruisseau. Là, il fit un brin de toilette. Il courut jusqu'à l'enclos des sangliers à qui il donna un plein sac de maïs. A peine ceci achevé, il se mit en route vers le centre de Mimizan pour retrouver celle qui lui avait tant manquer pendant son absence. Il se mit en route, d'un pas hâté et assuré...

En arrivant dans le village, il sourit à la vue des rues qui s'animaient avec le levée du soleil. Chacun sortait de chez lui, ouvrait ses volets, partait travailler, au marché ou ouvrait leur échoppe. Lui se hâter de la rejoindre... il alla vers la forge ou du moins à la maison attenante.

Il arriva, elle était là, sur le pas de la porte, d'une beauté qui défiait la nature elle-même... Il s'arrêta quelques secondes pour l'admirer puis repris sa marche vers elle. Il faisait déjà chaud pour une matinée, se dit-il, à moins que cela ne soit l'émotion de ces retrouvailles...

Encore quelque pas et le voici devant elle, un grand sourire aux lèvres.


Bonjour Azzera !
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Azzera
Elle entendit son prénom...
Cette voix, il était là... oui, il n'y avait pas de doute... il était là.

Coeur qui s'accélère, surtout ne rien laisser paraitre.
Rosissement des joues.... rhooooo là là... on va dire qu'elle a prit le soleil.
Jambes flageolantes ... nan mais c'est pas fini, non?

Azz inspire profondément, s'apprête à ouvrir la porte afin de le laisser entrer, respire un bon coup...


Zak... entrez messire... je ne vous attendais pas si tôt!
Menteuse!

Elle le regarde, non, elle le mange des yeux... inlassablement.
Son regard s'arrête sur le bras de l'homme qu'elle... qu'elle... apprécie fortement, oui, c'est cela... très fortement...

Il sourit, elle lui répond en silence par un visage radieux bien que préocupée par ce qu'elle voit.


Oh....
Vous êtes vous fait attaquer par un de vos sanglier?

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---fromFRZaknafein
Dieu qu'elle était belle, là sur son pas de porte... Il avait croiser son petit apprenti lorsqu'il était passé par le marché pour venir la retrouver. Sûrement qu'elle venait de l'envoyez faire quelques courses pour elle et qu'elle l'attendait là...

Elle l'acceuillit avec un sourire qui le fit fondre, tant qu'il se demandait encore comment ses jambes continuaient à le tenir. Elle ne l'attendait pas de si tôt, lui dit-elle... Il crispa un peu ses lèvres, ayant peur de la déranger dans son début de journée...


Ho... peut-être que j'arrive trop tôt en effet. Je suis d'un naturel très matinal... je peux repasser plus tard si vous voulez.

Petite contraction du bras gauche suivi d'une grimace...

Quand bien même il prononçait ces mots, elle l'invitait à entrer chez elle. Il comprit alors qu'il ne dérangeait pas et se laissa inviter à entrer. Il entra. D'un regard circulaire, il découvrit l'intérieur de la maison de celle qu'il affectionnait tant. Un intérieur très acceuillant se disait-il. Contrairement à chez lui tout était bien rangé et balayait... il se dit qu'il faudrait peut être qu'il passe un peu plus de temps à aménager son intérieur mais bon... il passait la plupart de son temps dans la forêt...

Alors qu'il découvrait la petite maison d'Azzera, cette dernière regarda son bras avec une certaine insistance et d'un regard plutôt inquiet. Voilà, il savait qu'il ne pourrait pas cacher cette blessure très longtemps, c'était chose faite, il fallait donner l'explication mais il ne voulait pas l'inquiéter outre mesure. Il décida de jouer la légèreté pour dédramatiser un peu les choses...


Ha oui, cette petite blessure... Alors qu'il avait le bras presque entièrement bandé... Non non, mes sangliers n'ont rien à voir avec cela même si le prix du maïs sur le marché les affame affreuseement...

C'est un petit souvenir de la libération des villes voisines de l'armée béarnaise. J'ai bien peur que mon bouclier n'est pas était aussi efficace qu'il l'aurait fallu... et un bras arrête beaucoup moins bien les coups d'épée vsiblement !


Il essaya de rire à sa propre boutade mais voilà que la douleur recommençait à lui envahir le bras. Douleur qui lui rappelait bien plus que la blessure physique...

Les images des champs de bataille lui revinrent en tête, les blessés inombrables et leur visages défigurés. Le jour qui se lève sur la prairie labourée par les bottes des soldats alors que vous vous réveillez entre les cadavres, après être tombé de fatigue à la fin de la bataille et quand vos frères d'armes cherchent après quelques survivants. L'odeur, la brume... les visages vides qui ne finissent que par attendre la prochaine charge...

Zaknafein secoua vivement la tête... pour tenter de chasser ses images de son esprit. Il regarda celle qui l'avait aidé sans le savoir à survivre, à échapper à la mort qui tant de fois avait failli l'emmener quand il gisait épuiser. Sans elle, sans son envie de la revoir, ne serait-ce qu'une dernière fois, il se serait laissé partir... Il la regardait, lui fit un sourire un peu forcé, lui prit la main et lui dit :


Mais je vais bien, ne vous en faites pas ! Surtout quand je suis avec vous...
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Azzera
Il était là, devant elle à éprouver une douleur lancinante qu'il s'évertuait à cacher... mais les traits de son visage ne le trahissaient point.

Diantre qu'il était fier... comment pourrait-elle lui faire accepter qu'il lui montre sa plaie afin qu'elle change les fins linges de lin qui lui servaient de bandage?

Regard enjôleur... surtout ne pas le brusquer....
Il s'efforçait à tourné sa souffrance en dérision, mais Azzera n'était pas dupe.
Elle voyait dans ses yeux le mal qui le torturait... Pourtant il lui souriait...

Mais je vais bien, ne vous en faites pas ! Surtout quand je suis avec vous...

Messire Zak, laissez-moi regarder votre plaie... oh je sais que je ne suis pas médicastre, néanmoins, je reste persuadée que tout ceci
Regard vers les bandes de lin qui ne sont plus vraiment propres Doit être changé.. Et je puis m'en charger si vous le permettez...

Elle s'approcha de lui, plongea ses yeux dans les siens et sans qu'il s'en aperçoive vraiment elle ôta le bandage souillé... il regarda un instant la plaie... ce n'était pas beau à voir, en effet! le pansement avait besoin d'être changé.

Dans des gestes précis, elle prit un linge de lin, le déchira en parties plus ou moins égales, puis leva les yeux vers lui ...


Zak, ne bougez pas, j'arrive!

La voix était assez sèche, elle ne désirait pas le faire fuir en lui expliquant ce qu'elle s'apprêtait à faire.... mais il le fallait.

Elle disparu un instant dans la forge, mis une lame sur le feu... pendant que le fer rougissait, elle prépara quelques linges mouillés, chercha la fiole d'alcool fort qu'elle réservait pour les cas urgents... et là, c'en était un de cas urgent.
Lorsque tout fut prêt, elle posa le tout sur un petit plateau d'étain et revint près de Zak qui n'avait pas bouger d'un iota.

Sourire enjôleur, mordillement de sa lèvre inférieure, battements de cils...
N'avait-il rien remarqué?
Azz ne prit pas le temps d'y penser, elle s'approche de lui, lui tendit un morceau de bois tendre qu'elle portait à sa bouche:

Zak... serrez le bois de toutes vos forces.


Sans lui laisser le temps d'y penser, elle prit le fer brulant, l'appliqua sur la plaie ... sans le regarder, elle laissa tomber la lame à ses pieds et versa l'alcool directement sur la blessure vive...

Il serra les dents... le visage marqué par la douleur... mais il était brave, fort et courageux.


Je suis désolée... il fallait que je le fasse...
Veuillez ne pas m'en tenir rigueur...


Elle ne voulait aucunement qu'il perde son bras... en même temps, elle savait qu'il allait se demander comment elle connaissait les gestes aussi précis pour cautériser une plaie...

Elle lève les yeux vers lui, le regarde intensément, lui intimant l'ordre silencieux de ne pas lui poser de question...

Un jour, peut etre, elle lui expliquerait tout... mais ce n'était pas le moment...

Azz replaça les bandes propres, il ne lui restait plus qu'à lui faire un bisou sur la joue pour se faire pardonner.

Sur la joue... mais elle n'avait aucune envie de l'embrasser sur la joue... Elle se fit violence et l'embrassa en riant...

Là, c'est mieux non?

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jake
Il terminait son travail aux mines. Le Duc avait demandé à ce qu’il remplace Herra au poste de Commissaire au Commerces. Il avait donc mit de l’ordre dans ses dossiers et ses comptes pour que le Bailli puisse entretenir lui-même les mines pendant cette période. Ce jour là, quelqu’un était venu frapper à sa porte. Son cœur battait vite, une pensée pour sa douce rose … mais quand la personne entra, ce n’était pas elle … Il s’agissait de Dame Azzera, une amie proche de son frère. Elle l’invitait à venir à la forge quand il aurait le temps. Etonné par sa demande, Jake avait accepté par curiosité. Et puis, ce serait peut-être l’occasion de lui demander un service. Il rêvait d’acquérir un joli casque pour protéger sa caboche en cas de conflit.

Le lendemain matin, après avoir prit son petit déjeuner chez sa filleule Nethaa au Péché Mignon, il se rendit à la forge avant de se rendre au bureau. Il tenait sa jument blanche par la bride et marchait dans les rues de Mimizan. Le temps était agréable et le vent était doux. Il arrivait sur le porche de la forge. Il frappa trois coups et attendit l’arrivée de la propriétaire des lieux.

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---fromFRZaknafein
S'était-il vraiment réveiller, avait-il vraiment pris la peine de sortir de sa paillasse quand il avait ouvert les yeux un peu avant le lever du soleil, était-il encore un train de dormir pour avoir devant lui cette personne si charmante et attendrissante, était-il en train de vivre un rêve merveilleux ?

Il savait que non, ses rêves étaient bien trop tortueux d'habitude... mais s'il se réveillait dans la seconde cela ne l'aurait pas surpris tant la situation était onirique.

Jeu de regards... Dieu qu'elle était magnifique...

Sa dérision ne pu se jouer d'elle et elle se faisait bien du soucis pour lui. Alors qu'elle plongeait ses yeux dans les siens, elle commenca à ôter les bandes de lin brunies et verdies par les travaux de Zak en forêt...

Sa plaie, bien sûr, il l'avait déjà vu... Aussi il essaya de ne pas poser le regard sur elle, ayant peur de ce qu'il pouvait voir.

Le lendemain de la dernière bataille, l'armée l'avait pris pour mort et ils étaient parti sans lui. Il avait du rejoindre Mimizan par ses propres moyens, se bandant le bras tant bien que mal avec des bandages trouvaient au hasard des ruines des campements ennemis....

Rentré à Mimizan, pour seuls soins, il s'était baigné dans une rivière. Il avait frotté légèrement la plaie alors qu'il aurait plutôt fallu la recoudre... La douleur était insupportable, elle lui brûlait tout le bras et la fraicheur de la rivière, dans laquelle il restait allongé dès qu'il en avait le temps, avait sur lui un petit effet anesthésiant malheureusement bien éphémère...

Azzera quitta la pièce un instant pour faire un aller-retour dans sa forge. Elle revint avec un plateau : une fiole, des bandages de lin...

Son sens olfactif se mit en alerte... Une odeur qu'il reconnaissait entre toute était entrée dans la pièce. Ancien forgeron, il comprit qu'Azzera revint aussi avec une lame rougit par le feu...

Il ferma les yeux, conscient que c'était inévitable et pour son bien... Il ne réagit pas et le regard dans le vide... il se laissa faire, prenant juste la peine de mordre dans un petit morceau de bois qu'elle lui tendit.

Crépitements... odeur de chair rôtie, la sienne... fumée soudaine... il mordit le bâton à pleine dents... il en avait mal à la mâchoire...
Il ne put retenir un spasme de douleur le soulevant de sa chaise un bref instant...

Il mordait la bâton... un goût sucré ? Une branche de prunier ? de cerisier ? Il se concentra sur ces questions idiotes et inutiles...

Après un temps qu'il n'aurait su mesurer, Azzera lui fit un nouveau bandage, méthodiquement, minutieusement... amoureusement ?

Azzera lui demanda si c'était mieux ainsi. Elle lui fit un bisou sur la joue... il posa sa main sur celle-ci, regarda son infirmière improvisée et dit, non sans sous-entendu :


Beaucoup mieux, oui...

A cet instant, on frappa trois coups à la porte.
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Azzera
Beaucoup mieux, oui...


Il la rassure, elle le trouve élégant, elle le couve du regard.

Coups fancs, secs et fermes donnés de l'autre coté de la porte.

Toc, toc, toc.


Air interrogatif vers Zak, elle n'attendait personne, et la forge était fermée ce matin. Le petit apprenti savait par où rentrer sans venir déranger la jeune femme.

Elle se dirigea vers la porte, non sans lancer une œillade affectueuse à cet homme si fragile et puissant à la fois.
Azzera l'ouvrit dans un geste sûr.. quelle ne fut sa surprise de voir Messire Jake dans l'entrée...
Oui, elle s'en souvenait maintenant, elle avait prié cet homme de venir lui rendre visite quelques jours plutot...

La vie réserve parfois bien des surprises... voilà que les deux frères se trouvaient, ensemble, chez elle...
En une fraction de seconde, elle prit un air guilleret, le salua cordialement et l'invita à venir les rejoindre...


Le bon jour Messire...
Je... je ne vous attendais pas si prestement...
Mais, je suis ravie que vous soyez ici...


Elle se recule légèrement, laissant Jake apercevoir son frère assit sur une chaise.


Veuillez entrez, je vous prie.
Votre frère est présent... il venait pour... pour...
oui, pourquoi venait-il? oh làlà... il lui fallait trouver quelque chose, et vite... heu... vous savez, juste pour me dire bonjour...enfin, vous voyez... heu... je...

Rhooooo, ben, oui, elle s'en sortait pas... Il venait juste la voir, la saluer, la prendre dans ses bras apres un si long éloignement... mais elle ne pouvait décement, pas l'expliquer au chef de la famille Valombre...

Elle tourne la tête vers Zak espérant qu'il la sauve de ce mauvais pas...
Puis regarde à nouveau Jake... sourit en rougissant légèrement et... baisse les yeux...


Vous entrez, Messire?

Il fallait qu'elle se reprenne... il fallait qu'elle calme les battements de son coeur.... Il fallait qu'elle arrête de rougir...
Vi, ben plus facile à dire qu'à faire... c'est pas gagné cette histoire!!!

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jake
Jake attendait devant la porte d’entrée. Depuis qu’il y avait eu ce malentendu entre Azzera et lui, une certaine tension était présente entre les deux personnes mais finalement, plus le temps passait et plus leur relation évoluait. Et vu que son frère appréciait beaucoup Dame Azzera, il voulait que tout ce passe bien.

Alors quand Azzera était venu le voir dans son bureau, cela lui avait fait plaisir pour nouer une relation amicale avec elle. Il avait accepté son invitation avec une certaine appréhension tout de même.

La porte s’ouvrit sur Azzera qui semblait intimidé par sa venue, comme s’il se sentait un peu de trop. Il ne savait pas très bien comment réagir face à cette situation. Son frère était présent et ça faisait depuis longtemps qu’il ne l’avait pas vu.


« B … bonjour Azzera … je suis venue comme vous me l’aviez demander. Je ne dérange pas j’espère ? » jetant un œil à son frère.

Puis, Azzera insista pour qu’il entre. Jake fait quelques pas de côtés pour laisser la dame fermer la porte. Il s’apporcha de son frère et lui fit une grande accolade fraternel avec une tape virile dans le dos. C’était leur façon de saluer depuis fort longtemps déjà.


« Quel surprise Zak, je ne m’attendais pas à te voir ici. »

Il se tourna vers Azzera et lui sourit « Merci … »
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---fromFRZaknafein
Azzera s'éloigna un peu de lui... il lui tint la main jusqu'à ce qu'elle soit trop loin pour cela. Elle lui jeta un petit regard interrogateur car elle semblait ne pas attendre de visite.

Elle ouvrit la porte et Zak, qui restait assis sur sa chaise qui faisait face à la porte, eut la bonne joie de voir son frère Jake apparaître sur le pas de la porte.

Cela faisait un bon moment qu'il ne l'avait pas vu. Lui était parti en voyage et puis il y avait eu la guerre contre l'armée béarnaise... A cette pensée, son bras le lança...

Il fit un grand sourire à son frère et à Azzera qui l'invitait à entrer. Apparament, elle l'avait invité à lui rendre visite et la coïncidence fit qu'il était là en même temps.

Il se leva avec tant de bien que de mal et cela l'étonna. La cautérisation l'avait visiblement affaiblit plus qu'il n'y paraissait.


Entre dont mon frère ! Quelle joie de te revoir après tout ce temps ! Entre !

Son frère vint vers lui pour le saluer et lui fit une accolade ainsi qu'une tape virile sur l'épaule.

Zak se crispa sous la douleur et fit une grimace qu'il ne put retenir...


Attention frangin... les batailles m'ont quelque peu abimé...

Il lui montra son bras entièrement bandé et expliqua à son aîné qu'Azzera venait de lui refaire son bandage après avoir cautériser la plaie au fer incandescent...

Zak regarda Azzera et lui lança un sourire plein d'affection...

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Azzera
B … bonjour Azzera … je suis venue comme vous me l’aviez demander. Je ne dérange pas j’espère ?
Jake semblait content d'être là, il pensait déranger... mais non, qu'il ne dérangeait pas... Azz pensait qu'il était temps d'entretenir des relations cordiales avec lui... oui, c'est cela, il était temps... grand temps!

Les retrouvailles entre les frères lui faisaient chaud au coeur... Rien que pour cela, tient, la visite valait le coup d'oeil.

Effusions bienveillante, fratrie réunie, petite larme vit chassée d'un revers de la main.

Zak et Jake parlèrent un peu et pendant ce temps là, Azz mit de l'eau à chauffer dans le chaudron sur le feu de la cuisine.
Elle se préparait à laisser infuser des feuilles de valériane quand Jake se tourna vers elle :
Merci … Incompréhension... pourquoi diantre la remerciait-elle?

Bah, elle ne chercha pas à comprendre et revint avec la tisane préparée.
Elle sortit les godets du buffet et servi le liquide brulant, servant les deux hommes ...

Et bien... laissez-moi vous dire que je suis ravie que vous soyez là tout les deux... S'approche un peu de Zak, prend sa main dans la sienne, le regarde tendrement....

Considère Jake d'un regard franc, s'adressant à lui:

Messire? vous n'êtes pas sans ignorer que les sentiments me liant à votre frère sont très forts...
elle ne bégayait plus...étrange... elle serre un peu plus la main dans la sienne, lui donnait-il sa force? ou simplement, était-elle déterminée à, enfin, laisser là les tensions du passé? Je connais votre devoir de patriarche, je suis certaine que vous êtes un homme intelligent, je suis consciente que vous vous souciez du bien être de votre fratrie, c'est pourquoi je voulais vous assurer de mon affection infinie pour Zak *respire Azz, sourit et continue* se dit-elle en ne perdant pas sa contenance.
Messire, laissons là le passé si vous le voulez bien?!!!



Azz avait fini de parler....

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jake
Soulagé qu’il ne dérangeait pas, le malaise disparu assez vite suite à l’accolade fraternel avec Zak. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus de nouvelles et ne savait même pas qu’il avait combattu les béarnais.

« Eh bien mon frère, la bataille ? Que s’est-il passé ? »

Il regarda son frangin avec une certaine inquiétude. Il avait tellement été occupé par son travail que les deux frères s’étaient un peu éloigner. Les retrouvailles étaient vraiment merveilleuses. Et donc, Jake avait remercier Azzera pour ça, pour ce moment.

« Excuse Zak, j’étais trop empressé de te revoir … »

Il regarda son bras bandé tout en l’écoutant. Il devait avoir souffert mais Jake savait qu’Azzera s’était bien occupé de lui. Il s’installa à la table avec son frère. Azzera les rejoint avec des godets fumants qu’elle dépose devant chaque personne.

Elle commença alors parler d’une voix sincère et assurée. Jake voyait bien le regard complice et les gestes d’affection entre eux. Cela lui faisait plaisir de le voir ainsi proche. Les paroles d’Azzera le touchaient et il répondit spontanément à celle-ci.


« Je suis certain que vous prendrez soin de mon frère. Je vous souhaite beaucoup de bonheur ... et pour ce qui est du passé, c’est oublié. »

Il leur sourit à tous les deux et leva son godet.

« A votre bonheur ! » dit-il en souriant.
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