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Info:
Les débuts de Ork et Mahaut dans le brigandage.. Pas douées mais s'amélioreront promis

[RP] Campements des forces armées du Périgord Angoumois

Meline_deschain
[Bureau du capitaine, caserne du Périgord Angoumois, le 9 juin 1457]

La journée avait été follement active, il fallait organiser les défenses dans tout le Comté, ordre en avait été donné.

Les ordonnances couraient en tout sens, apportant les ordres aux officiers, aux soldats, aux gardes.

Quand une ordonnance vint la trouver, une missive à la main.


Capitaine, le comte a demandé la lever du ban de la noblesse....

Eh bien faites la circuler, je vais reflechir à leur affectation à chacun, que des campements soient installés, qu'on y trouve de quoi sustenter et désaltérer nos soldats et nos nobles. Que des armes y soient distribuées, et que les tentes soient montées rapidement.

Nommés quelques soldats pour s'occuper des montures, sur chaque campement.

Allez courez, y a urgence !


Méline n'avait pas l'air des plus convaincues, mais son ton incita l'ordonnance à partir en courant organiser tout ça.

Ce RP est ouvert à tout soldat et noble du PA afin de faire vivre cette mobilisation.

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Rejoignez-nous... Ensemble Pour le Perigord Angoumois.
Benduguesclin
Chateau de Biron, lon loin de Bergerac.

La missive arriva tôt au petit matin.
Les deux jeunes gens de garde s'interrogèrent. Fallait-il réveiller le Vicomte ?

Les nuits de BenDuguesclin étaient agitées. Au soulagement de ne plus avoir la courronne avait succédé une période d'abattement et de ressassement des échecs de son règne.
La présence de Dublith à la tête du Comté n'était pas pour le rassurer, cependant en tant qu'ancien Comte, il ne s'estimait pas en meilleure position pour critiquer les dirigeants.
Ainsi, BenDuguesclin se réserva à ces nouvelles terres de Biron qu'il parcourait de long en large, à la rencontre de la population et de ses problèmes.
Il engagea également des travaux importants de protection du château, créant de nouveaux jours sombres dans cette région tourmentée au confins de la Guyenne.
Cette nuit, il avait écrit à son filleul pour essayer de le détacher de l'influence de Flex.
Après quelques heures de mauvais sommeil, il ressentit le besoin de se lever et d'aller respirer l'air extérieur.
Il ouvrit sa porte et tomba nez à nez sur les deux gardes de permanence.


Et bien... que se passe-t-il jeunes gens ?

-Messire, nous venons de recevoir une lettre, c'est urgent, c'est le Comte.

-Le Comte,
maugréa BenDuguesclin, aurait-il trouver un moyen de me mettre en accusation moi aussi ! Il lut attentivement la missive. Les gardes étaient suspendus à ces lèvres. Le Vicomte devint grave.Après l'avoir insulté et méprisé, aujourd'hui, notre Comte a besoin de la noblesse... Tiens donc...
Que se passe-t-il ! La lettre ne précise rien. J'espère qu'il n'est pas encore en train de nous duper.

BenDuguesclin sortit de sa torpeur.

Faites seller mon cheval... Je vais chercher mon paquetage, depuis le temps, il doit avoir un peu de poussière.
Vous Robin, vous m'accompagnerez. Michel, faites prévenir mes gens que je suis parti. Le Comte a levé le Ban. Je vous écris bientôt pour vous préciser la situation.

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Valnor
Valnor déambulait dans le campement.

Deux cinquante deux, Deux cinquante trois, Deux cinquante quatre...

Relevant la tête à peu de s'embrocher sur un pique, il salua Dame le Capitaine et le Vicomte de Biron.

- Bonjour Capitaine et le Vicomte. Puis reprit le décompte de la monnaie sonnante et trébuchante du coffre dont il avait la garde.
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Roland_deschain
[Campement de l'armée Primiera Companhia de Peiregord e Engolmes]

Roland se tenait droit derrière l'homme qu'il avait chargé de distribuer les pains de l'armée. Il avait été nommé logisticien. Le Ban était levé désormais. Il s'attendait à voir la noblesse arrivait rapidement.

Un pain par personne avait il bien précisé au soldat. Et il distribué. Les soldats faisant rang et mettant une croix ou signant à leur nom sur le registre.

Ses bottes s'enfonçaient légèrement à chacun de ses pas, le fond de l'ai était frais pour un mois de juin, mais il se plaisait dans le campement de l'armée. C'était là sa place.

Soudain. Un bruit, du tumulte. Du raffuts. Du mouvement. La bas.

Il accéléra le pas, dépassa la tente d'un officier et découvrit trois soldats qu'il ne connaissait pas en train de s'affairer sur quelque chose.

Il s'approcha en demandant ce qu'il se passait. Il s'écartèrent et il le vit.
Tenu par un homme au niveau de l'épaule, une jeune garçon crasseux. Si crasseux qu'on ne saurait dire c'était réellement un garçon.

Les soldats allaient lui faire passer un sale quart d'heure. Il avait voler la miche de pain à un de ceux là. Roland s'avança le regard noir, les hommes lâchèrent et reculèrent d'un pas. La garçon réalisant sa liberté, prit ses jambes à son cou, mais le logisticien l'arrêta. Le tourna vers lui.


Donne cette miche.


Le jeune garçon hésita puis donna la miche.

Roland la tendit à l'homme volé.


Vous êtes ici à l'armée Mes sieurs. On ne fait point la justice soi même. Encore moins quand on est trois gaillard, face à un enfant. N'avez vous donc aucun honneur?

Il y a du bois à couper la bas, vous y aller jusqu'à la nuit. Sinon vous économiserez cette miche jusqu'à demain.


Les soldats décampèrent rapidement. Il se tourna vers le garçon.


Quant à toi, viens avec moi, j'ai besoin de quelqu'un pour s'occuper de mon cheval et celui de mon épouse. Tu aura du pain en échange. Veux tu?

Le pain ne se vole pas. Il se gagne.


Le garçon haussa les épaules. Il suivit néanmoins Roland jusqu'aux écuries. L'homme d'armée lui montra les deux chevaux à s'occuper et lui montra quoi faire. Et reparti rapidement, laissant l'enfant faire son choix.

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Orkaange7876
[A l'agence "la baleine rose" un peu plus tôt]

MAHAAAAAAAAUUT.. Qué il faut qué tou té bouye ma chériiie, qué on y séra yamais à temps..

Ork débarqua dans l'agence, les bras chargés d'uniformes chatoyants, prête à aller présenter les nouveaux uniformes commandés depuis longtemps par le capitaine, on savait plus bien lequel. Celui ci ou celle là avait envoyé un homme encapuchonné, qui était entré avec précaution, regardant bien de droite et de gauche pour s'assurer que personne ne le voyait. Il avait bien précisé que les créatrices que le tout PA s'arrachait seraient payées à la livraison. Surement que l'armée voulait faire un cadeau de choix aux soldats pour leur remonter le moral. Mahaut et Ork avait bossé comme des folles pour trouver THE uniforme, celui que les soldats seraient contents de mettre, et avaient finalement sorti un petit bijou.. Tout de jaune et rouge, avec un magnifique bonnet crocheté.. Pour agrémenter le tout, elles avaient rajouté des étoiles, des coeurs .. Mais pas de paillettes hein? Après tout il fallait faire sobre pour les soldats...

ma qué tou as déya chargé les épées pré tachées dé sang impour qui abreuve nos sillons?? qué la charette est prête?? Alors qué on y ba.. Qué ils bont être sourpris.. Yé hate dé boir leur tête.. Qué il a dit quoi el senor?? Allez boir el hombre Balnor?? Que yé lé connais pas ma qué ça a l'air d'être oune hombre dé gout. Allez hop en boitoure Simona.. Qué yé condouit qué tou claxonna

[Campement de l'armée Primiera Companhia de Peiregord e Engolmes]


La charette arrivait enfin à destination. La baleine et son associée étaient fin bourr.. euh fin prêtes à recevoir les ovations de la foule en délire, et chacune une bouteille de mirabelle dans les mains, chantaient à tue tête leur joie en prévision de tous les écus qu'elles allaient ramener.. Orka faisait un peu la grimace à la vue de tous ces soldats avec leurs uniformes gris et tristes, et se dit que el Senor Valnor avait bien eu raison de faire appel à elles. Elle avisa un pauvre garçon et le héla aussi discrétement qu'elle le put, en agitant les bras tel des sémaphores

YOUHOUUUUUUUU Jeune hooomeeeuh... Oui vous là.. Ma qué bous êtes yoliii.. qué bous mé semblez beauuu.. A qué non yé mé souis trompé dé Phrase.. Qué yé boulais saboir donde esta la tenta dé messire Balnor.. Qué cé par la.. Muchas gracias.. Téné c'est pour bous.. sisi yinsiste.. Ouna magnifica serbiette dé bano griffée "La baleine rose". Né mé remerciez pas qué c'est abec plaisir..

Ork regarda un instant un peu interloquée le jeune homme s'enfuir le plus vite possible, tapotant son index sur sa tempe et lachant la serviette dans la boue, puis se dirigea d'un pas décidé vers la tente de mesire Valnor, entrainant Mahaut, et passant d'un pas assuré devant des gardes médusés qui n'eurent pas le réflexe de les arréter, trop éblouis par leur allure surement. Elles aviserent un homme penché sur un coffre qui comptait des écus, et un large sourire s'étira sur la figure de la blonde



Maaa youste à temps messire Balnor.. Qué yé biens pour la libraisonne.. Qué lé coffre c'est para nous??? Ma qué il fallait pas bous donner tout cé mal hein? Qué ça aurait pou attendre...

Ce disant elle approcha la main pour s'emparer du coffre
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Mahaut_bozier
[Sur la charrette, en direction du campement]

Qué ils ont des tonneaux ronds, qué vive la brétagnééé !Qué ils ont des tonneaux ronds, qué vivent lé bretons !!!
Quééé Oooooork, ma chériiiiiie !!

Qué il nous faut oune chanson sour nous, sour el Périgord ! Attends, yé cherche... Ah, y'ai ça !!

Les joliiiies garnisons du Périgoooord, euh !
Qué merci Maman, qué merci Papaaaa !
Qué touuuus les youuuurs ils porteront du roooooooseuh
qué youkaidi kaidiii kaidaaaaa !



La charrette avançait en tanguant. A l'intérieur, tombant régulièrement à la renverse parmi tous leurs froufrous et se relevant en insultant les cahots du chemin, Mahaut et Ork, ivres mortes.
De temps en temps, elles agitaient les épées pré-tâchées de sans ("qué ça donne l'air muy féroce hein !") et les boucliers à tête de morts cloutées ("qué avec des pequeño diamants por les yeux, qué ça brille et qué c'est joli !") étaient agités en l'air à grands renforts de gloussements ravis.


Qué c'est nouuuuus ! Youhou ! Qué pourquoi ils s'écartent ? Ah qué c'est el nostro prestige qui nous précède !! Attends, yé prends les rênes et yé gare la charrette

Le temps qu'Orka se renseigne, Mahaut cognait la charrette contre les tentes, renversant quelques coffres, injuriant quelques poteaux mal placés et décidant de rester en plein passage "parce qué on reste qu'oune minoute hein !"

Arrivée devant l'homme au coffre, elle laissa Orka se charger de récupérer l'argent. Pendant ce temps là, elle sortait les uniformes et se les plaquait dessus pour montrer au seigneur l'excellent choix qu'il avait fait. Elle avait même sorti le casque en crochet et le portait tombant négligemment sur l'oreille.


Qué bous abez bien choisi ! Qué ça sera oune classique por des siècles à benir ! Qué y'a des poches oune peu partout, et plein dé ficelles pour resserrer les manches, hein, qué ça s'adapte à tous les gabarits ! Allez, qué donnez nous lé fric, qué on s'attarde pas !
Valnor
- Finis, les comptes sont finis !

- Bien se dit à lui-même le Comte en tapotant la caissette renforcé de fer. Puis il coucha quelques lignes sur le registre du journal de marche de l'armée. Il n'entendit pas le tintamarre précédent l'arrivée des Dames Orkaange et Mahaut.

C'est donc un tantinet surpris qu'il vit la première entrer sous sa tente, le pas sûr mais pas trop à bien y regarder puis se diriger vers lui pour l'interpeller.

Citation:
Maaa youste à temps messire Balnor.. Qué yé biens pour la libraisonne.. Qué lé coffre c'est para nous??? Ma qué il fallait pas bous donner tout cé mal hein? Qué ça aurait pou attendre...


Voyant les mains d'Orkaange se diriger à grande vitesse vers le coffre, le premier réflexe de Valnor fut de donner une tape dessus en guise d'arrêt, comme sur celle d'un enfant.

- On ne touche pas ! C'est la solde des hommes....puis n'ayant pas tout compris à cette histoire de....d'uniformes...Mais quel accent !! effroyable.

- Dame Orkaange que me chantez-vous, quelle histoire d'uniformes ?

Il ne fallut pas longtemps pour voir arriver le deuxième larron de l'histoire, Dame Mahaut chargée comme un baudet avec un monceau d'habits chatoyants et pailletés, aux couleurs rappelant celles du Comté.
Le Comte ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux à leur vue.

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Petit.pierre
Il faisait lourd. Les nuages commençait à s'amonceler. Il ne serait pas surprenant qu'un orage vienne à éclater. Les esprits s'échauffaient.

Comme beaucoup, Petit Pierre avait eu connaissance de la levée du ban. Il était concerné. Seigneur de Mas-Marteau, bien que n'ayant jamais prêté allégeance à son nouveau suzerain, depuis le décès de la duchesse d'Harlegnan. Nouveau suzerain, pfff... Il n'avait jamais mis les pieds à Confolens, le castel baronnial était tristement inoccupé. Le Peïo était même curieux de savoir si le jeune héritier avait prêté allégeance à la couronne comtale. Enfin... De toutes façons, tout le monde s'en fichait. Le manoir de Mas-Marteau était son bien, son fief, tel que l'avait désiré feu Perturabo. Il serait bien présomptueux, celui qui viendrait le contester au Peïo...

Il était venu sur sa vielle jument depuis son domaine. En armes. "D'argent à la bande de sable accompagnée de deux lions léopardés de gueules". La bande de sable était pour le deuil. Les léopards, pour le sang. Petit Pierre n'était pas un de ces guerriers ivres de combats. Il détestait ça. Il avait connu la peur avant l'assaut. L'effroi devant la fureur des combattants des deux bords. Devant sa propre rage. Le dégoût, aussi. Frapper des ennemis qui venaient se jeter contre lui, armés de simples bâtons. Frapper pour tuer. Combattre des adversaires qu'il ne connaissait pas, simplement parce qu'ils étaient dans l'autre camp. Mais il le ferait, encore. Quelque chose en lui avait pourri.

Il aurait quand même voulu savoir ce qui se tramait. Quelle était cette menace qui nécessitait la levée du ban. Il avait envoyé un courrier laconique au premier secrétaire d'État. "Levée du ban en Périgord-Angoumois. Je vous tiens au courant". Il arriva à Périgueux ou des campements se montaient. Il en saurait sans doute bientôt plus...

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Garel
Le lieutenant Garel arpentait le campement lorsque son attention fut attirée par un attroupement et en s’approchant il put identifier les silhouettes mais c’est surtout la voix de crécelle qu’il reconnu à coup sur.
Il y avait là le comte Valnor mais aussi autour de lui deux présences plus inattendues celles d’Orkaange et de Mahaut toutes deux bizarrement accoutrées et n’ayant apparemment pas bu que de l’eau.
Garel salua le comte et interpella les deux excitées


Boudiou qu’est ce que tu fous là Mahaut t’es venu t’engager avec Orkaange ? t’as pas fini de brailler on t’entend à l’autre bout du campement à moins que t’es changé de répertoire et que tu fasses dans l’animation pour soldats, je doute que le comte apprécie tes chansonnettes.

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Orkaange7876
[Touche pas au grisby sal.. euh... pochtr.. euh... jeune fille de bonne famille]

- On ne touche pas ! C'est la solde des hommes....

Aieeeuh... Ma bostre grandor, qué yé croyais qué cétait el pagamento dé ouniformas.. Qué bous abez enboyé oune hombre à l'agencia pour lé commander.. Qué il m'a même donné oune pachémino signé dé bostre main régardez

Fouillant dans ses poches, ork en sortit plusieurs paires de menottes à fourrure, une bouteille de mirabelle qu'elle tendit au comte Valnor
*qué si cé cadeau, qué ça bous permettra dé sourmonter el choc dé la pétité note, qué il faut pas faire oune malaise hein porqué cé de l'art*, pour enfin tomber sur un vieux parchemin taché qu'elle tendit à l'homme qui la regardait avec les yeux sortant de la tête, la bouteille à la main

Citation:



Moi Vallnorre, je comande a l'ajensse de la balène roze 5000 uniforme de couleure rouge et jaunes avec des étouales et des cueures, et des boné en croché fé min pour aller avec. j'atendré la livréson au canpeumant de l'armé avec un cofre renplit de piaice d'or en payeumant.

Signé Vallnorre, le plusse gran et le plusse bo




Ah bous boyez? Qué bous poubez pas rénier bostre parola monseignor..; Qué si cé pas pret cé pas grave, qué on po attendre.. ma régardez Mahaut qué elle bous fait oune démontrationne dé ouniformas.. Qué on a bin réoussi no?? Sisi yé lé bois à bostre air émerbeillé qué bous êtes conquis..


A ce moment, tel un sauveur sur son blanc destrier, enfin sauveur pour le comte Valnor hein, passque elles elles craignaient rien du tout, pensez donc, deux filles bourrées et habillées en habits de lumière dans un campement remplis de soudards, Garel fit son entrée pour engueuler Mahaut, sous le fallacieux prétexte qu'elle criait trop fort.. Mais on était pas à l'église là.. Ork soupira et s'adressa à son associée saluant Garel d'un sourire éclatant


MAHAAAUUT.. Qué boilà el pervers qui arriba.. Qué on a bien pris sa commande espéciale?? Qué Garelito, ton déshabillé biolet à dentelles il est prêt, qué yé ba le chercher dans la charette.. Qué cé pour porter tout dé souite ou yé té fé oune paquet?? Qué sous l'armoure tou risque dé l'abimer..ma tou fais comme tou le beux*se retournant vers Valnor* Bous êtes pret pour la pétité note?? Qué bous boulez pas bous assoir?? Mahaut ba bous la donner pendant qué yé bais chercher lé loqu.. euh la magnifica ténoue dé el senor Garel...

la blonde se dirigea négligemment vers la porte, murmurant à Mahaut au passage

T'inquiètes, je met la charette en route, et tu profites du choc de la note pour prendre le coffre et me rejoindre.. Ca devrait bien se passer...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Mahaut_bozier
Tout se passait comme sur des roulettes. Mahaut bouchait le passage aux gardes en étalant ses franfreluches et ses épées en bois "ma qué on dirait des vraies hein !" et Orkaange s'approchait du coffre.

Subjugué par leur classe folle et leur inimitable présence, Valnor allait tendre le coffre à genoux, tête baissée et des étoiles dans les yeux. Sûr.

Mais le temps de réinstaller le casque en crochet sur ses cheveux indisciplinés, qu'il avait tapé les doigts de sa collaboratrice, faisant mine de ne rien comprendre à la situation. Oh l'habile menteur !
Souhaitant profiter de l'occasion pour accuser l'homme de "coups et blessures avec préméditation et air vraiment méchant" elle allait ouvrir la bouche pour protester quand elle entendit une voix l'interpeller.


Boudiou qu’est ce que tu fous là Mahaut t’es venu t’engager avec Orkaange ? t’as pas fini de brailler on t’entend à l’autre bout du campement à moins que t’es changé de répertoire et que tu fasses dans l’animation pour soldats, je doute que le comte apprécie tes chansonnettes.

Ah ben tiens, manquait que lui. Son ancien impresario, qui l'avait lâchement abandonnée pour une chanteuse plus jeune. Si, si, juré. Les hommes sont sans cœur. Mais il ne perdait rien pour attendre.

Après avoir laissé Orkaange évoquer devant tout le monde le goût immodéré de Garel pour les déshabillés pour homme, elle ajouta :


Ma, Comte Balnor ? Qué bous sabez qué Garel, là, il m'a menacée un your ? Qué si !! A Sarlat ! Qué il m'a dit "je m'en vais te botter les fesses et t'emmener au fond de l'eau, une pierre autour du cou". Qué siiiii !! qué c'est oune monstre !!! Qué il beut ma moooort ! Attrapez-le, messire Balnor !! Yé vous soutiens !!

Pour l'instant, le comte la regardait plutôt avec des yeux écarquillés. Mais elle ne doutait pas un seul instant que c'était une ruse de sa part avant de se jeter sur Garel et lui lier les mains et les pieds. Et le bâillonner, tiens, tant qu'à faire. Lui faire les poches, Mahaut s'en chargerait.

Orkaange en profita pour lui glisser de tendre la note. Ah oui, la note ! Mahaut farfouilla dans ses multiples poches.


Qué ça c'est quoi ? Qué non, c'est mon reçu por les paillettes. Qué ça ? Qué no, encore un tract, qué yé fais comme d'hab, hein, yé lé jette. Qué ça ? Qué nooo, c'est oune bout de pain ! Qué il est oune po dour ma yé lé garde au cas où comme armé dé défense. Qué ça ? ah qué si ! C'est la note. Tenez !

Après avoir jeté tous ses parchemins un peu partout (et balancé le quignon de pain sur Garel), elle tendit la note au Comte. A en croire ses yeux et ses genoux flageolants, il avait quelques mots à redire contre les 3 derniers 0. MA c'était dé l'art hein ! Qué ça a oune prix !

Elle s'approcha et l'éventa avec son livre de compte.


Respirez bien, là, inspireeeez..... retenez ! retenez encore !! Expireeeeez ! Inspireeeeez, reteneeeeez ! Retenez bieeeen !

Elle s'empara du coffre prestement.

Retenez encore ! ORKAAA ! Viiiiiiiite !
Valnor
Le Comte était littéralement noyé sous un flot de paroles que les deux femmes à l'accent aussi chantant que parfumé à la Prune ne cessaient de débiter à un rythme effréné.

- Mais, je n'ai jamais commandé quoique ce soit ! Enfin...Et encore moins ces....

Le Comte regardait les "fameux" uniformes rouge et or affublés de fanfreluches et autres ornements dignes des théâtres ambulants.
Il se leva, alla au devant de Mahaut toujours chargée par les frusques de luxe aux couleurs chatoyantes. Puis il prit d'une main une manche d'un uniforme.


- Mais vous nous voyez avec cela ? Non, vraiment vous y croyez ?

Messire Garel entra sur ces entre faits, semblant connaître les deux dames et ne se gêna pas pour les entreprendre fermement.

Citation:
Boudiou qu’est ce que tu fous là Mahaut t’es venu t’engager avec Orkaange ? t’as pas fini de brailler on t’entend à l’autre bout du campement à moins que t’es changé de répertoire et que tu fasses dans l’animation pour soldats, je doute que le comte apprécie tes chansonnettes.


Une autre volée de paroles tout aussi incompréhensibles faisant état d'une missive de sa main, d'une note et d'un monstre ayant commandé une guépière bleue sous le nom de Garelito ! Parlaient-elles de son Vice-Premier Chancelier, le Seigneur de Lafaye ?

Même pas le temps de réfléchir que déjà Orkaange lui mettait sous le nez une missive en l'agitant.



Moi Vallnorre, je comande a l'ajensse de la balène roze 5000 uniforme de couleure rouge et jaunes avec des étouales et des cueures, et des boné en croché fé min pour aller avec. j'atendré la livréson au canpeumant de l'armé avec un cofre renplit de piaice d'or en payeumant.

Signé Vallnorre, le plusse gran et le plusse bo


- Mais enfin, qu'est-ce que dont que cela ? Mais je n'ai jamais écris cela.

Valnor faillit s'étouffer de rire si il en avait eu le temps mais n'avait-il pas relevé la tête qu'une bouteille atterrissait dans ses bras, lui faisant lâcher la lettre. Il lança un regard vers Garel, mi-sourire, mi-étonné.

- Attendez, il y a un très gros quiproquo Mes Dames !

En guise de réponse.

Citation:
- Bous êtes pret pour la pétité note??



Là, sous ses yeux ébahis, s'étalait un chiffre qui resterait mémorable dans les annales de l'intendance de l'armée en matière d'uniforme.


- Que....que...c'est une blague !!!

C'était sans compter la roublardise des deux compères, qui, s'ils n'avaient pas prémédité leur plan passèrent à l'action profitant de l'instant de stupeur du Comte au vue de la somme, pour attraper le coffre posé sur la table et partir en courant vers la sortie.
Cela en était trop pour le Comte.

- Garrrrrrrrdddddeeeeessssss !!!!!!!!!!!
cria-t-il aux deux hommes d'armes postés en faction à l'entrée de sa tente. Attrapez moi ces deux individus !

Ni une, ni deux. Les deux hommes qui étaient resté à l'entrée de la tente écoutant ce qu'il se passait à l'intérieur, n'eurent que rapide geste à effectuer pour se saisir des deux vilaines, les attrapant à la volée.

Invectives, cris de désapprobation, tout y passa.
Regardant Garel, le Comte secoua la tête comme pour marquer le saugrenu de la situation. Il se dirigea vers Mahaut qui tenait contre elle le coffre tout en se débattant sous la poigne musclé du premier molosse qui la maintenait. Il reprit le coffre dans ses bras avant d'aller le reposer doucement sur la table. Puis se retournant.


Il cria une nouvelle fois.

- Cela suffit !!! Taisez-vous !! pour couvrir le tumulte des deux jeunes femmes. Il claqua des doigts en direction des gardes leur montrant deux sièges de bois. Fouettez-moi ça là-dessus ! et la première qui l'ouvre je la fais clouer sur la porte du château ! C'est clair !

Se retournant vers Garel.

- Prenez place à côté de moi Seigneur Garel et tirons au clair cette affaire. Je suis fort aise d'entendre les explications de ces dames.
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Garel
Dans un premier temps Garel fut tout surpris d’apprendre de la bouche d’Orkaange qu’il avait passé une quelconque commande de fanfreluche mais voila que Mahaut essayait de duper le comte Valnor avec une note pharaonique.
Avant que leur supercherie ne soit découverte Mahaut lança même sur Garel un crouton de pain puis profitant de la stupéfaction des deux hommes elles essayèrent de filer avec le coffre du comte mais elles furent empoignées par les gardes avant d’avoir eu le temps de sortir du camp.


Le comte invita alors Garel a dénouer la situation

Citation:
- Prenez place à côté de moi Seigneur Garel et tirons au clair cette affaire. Je suis fort aise d'entendre les explications de ces dames.



Comte Valnor, un beau duo que nous avons là en contemplant les deux associées rivées sur leurs chaises, je connais ses deux gourgandines ce sont deux écumeuses notoires de tavernes,
L’une est bergeracoise et se prétend artiste
en désignant Mahaut j’ai lié amitié avec elle bien qu’elle soit d’humeur lunatique quand à l’autre elle est Angoumoisine et est du même calibre.
Je ne sais pas ce qui leur a pris, elles ne sont guère dangereuses à mon avis bien que leur geste m’étonne, demandons leur des explications.
Mais peut être qu’avant pour leur remettre les idées en place il faudrait les faire décuver en les trempant dans un abreuvoir, elles sentent la mirabelle à vingt lieux.

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Mahaut_bozier
UNE HONTE ! UN SCANDALE ! On avait profité de leur faiblesse et surtout de l'avantage numérique (oui bon , 2 contre 2 mais n'empêche) pour les attraper et les clouer sur un fauteuil. Sans coussin en plus.


AU MEUUUURTRE !!! AU VIOOOOOL !! On s'en prend à deux pauvres jeunes femmes sans défeeense !
Dites quand vous dites "fouettez" et "clouer", c'est une image hein ? Non parce que les vêtements coutent une fortune alors franchement...
Bon, je reprends. A L'AIIIIDE ! LIBEREZ NOUS !

Mais au fait, de quel droit vous usez ainsi de la violence inhérente au système sur nous ? Je veux un procès ! Equitable ! Et un avocat ! Véreux ! Enfin, nan, un avocat, point.


Non seulement on les accusait et on les torturait (si, si, de la torture, elles n'avaient même plus accès à la mirabelle), mais en plus, voilà que Garel les traitait de "pseudo-artiste" et de "lunatique". Et en plus il voulait les noyer !!!
C'en était trop !


Dites, et les menaces de mort de Garelito à mon encontre, hein ? Z'en faites quoi ? Et notre preuve ? Vous nous l'avez confisquée ! C'est de l'abus ! Farpaitement ! De l'abus de seigneur ! C'est du droit de cuissage sur preuve ! C'est INIQUE !!!
Lekaiser
Voila deux lunes que LeKaiser avait regroupé quelques affaires et déposé une dernière signature sur un dossier de haute importance, avant de quitter les terres de Lalinde et se rendre au campement du Capitan du Périgord-Angoumois. Sa monture, Perla Negra revêtue aux couleurs de la baronnie de Lalinde, "De gueules à un lion d'or issant d'une forêt de sinople sur une terrasse du même ; au chef cousu d'azur chargé d'une croisette d'or entre deux fleurs de lys de même", allait bon train jusqu'à ce que LeKaiser tire sur les rênes.

Ooola ! Perla, doucement ! Légère tape sur le flanc de l'animal. Des cris semblaient provenir d'une même direction. Surement arrivons-nous au campement, se dit il a lui même. Néanmoins, quelque chose le surpris dans les bruit qu'il venait t'entendre... une voix familière semblait en ressortir... Valnor ! Coup de chausses sur le flanc de l'étalon noir et, au galop, Perla Negra se remis en route. Sous la puissance de ses appuis et sa vivacité, le frison semblait fendre l'air qui se présentait face a lui. Le Baron de Lalinde ne pu émettre le moindre mot supplémentaire qu'il vit la silhouette du Comte d'Aubeterre. LeKaiser tira sur les rênes ce qui eut pour effet d'arrêter net la course de l'animal et, d'un bond, sauta a terre, main destre posée sur son épée de Maréchal de France.

Valnor ! lanca-t-il, marchant d'un pas accéléré en sa direction. Par Aristote, pourquoi tant de bruit? Regard inquiet, LeKaiser ne tenait pas sur place.
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