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[RP] Vilaine en procès ? Panpan cul nu aux baudets nanifiés

Julien_wotek
C'est dans ces moment que le sergent aurait aimé avoir une pigouille sur lui pour envoyer les deux pointes du bien dans la goule du jeune pâtissier. Deux bouts de ferailles entres chicots, ça lui aurait fait du bien à ce drôle.
-J'te rassure p'tit gigolo, t'es pas mon genre non plus et tes chouquettes étaient trop sucrée pour venir de tes braies.
Puis il eut un sourire en coin.
-Enfin bon, je vous laisse à votre travail messire gigolo.
Puis il s'en alla, retournant dans son coin, chantonnant un airdont il n'arrivait plus à retrouver l'origine... Mais tellement approprié pour le messire aux chouquettes.
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"Méfiez vous de l'eau qui dort"

Orobas
[Reflexion sur la lenteur de la justice]

Orobas dans son coin continuait a observer le deroulement du proces. Enfin pour peu que l'on puisse appeler ce qui se deroule sous ses yeux un proces.

Le juge depuis un long moment je dis plus rien. Il semble avoir abandonne. La temoin, toujours a la barre reste interdit devant ce qui se passe. Ne comprend-t-il pas les questions ? Est-il un peu perdu ? Intimide par le juge ? Par la Vilaine ? Impossible a dire.

Depuis environ quelques minutes, le tribunal s'est transforme en marche a la saucisse. Divers commercants viennent vendre leurs marchandises comme si ce lieu, cense etre noble et digne, n'etait qu'une vulgaire arene ou se deroulait un pugilat entre deux poivrots sortis de la taverne.

Enfin il comprend, ceci n'est pas reel, il est en fait en taverne, en train de dormir sous le comptoir, et la Vilaine est en train de lui faire ingurgiter des boissons venue d'ailleurs ou sentir des herbes aux vertus non medicinale. Il doit se pincer pour se reveiller.


Aie !!!

Et non, il ne revait pas.
S'adressant encore a son voisin


Non, mais la ce n'est plus possible, il faut reporter le proces, ou plutot l'annuler. Cela ne ressemble plus a rien.
Pernelle1
Pernelle ne voyait pas Flamel revenir du procès , curieuse de savoir, sans nouvelles , elle se décidait à le rejoindre .Elle entrait dans la salle , que du monde ?Elle observait rapidement d’un regard , cherchait Flamel, voila qui était assit au fond , les bras croisés , il y régnait une forte ambiance de tension . Sans bruit, elle se faufilait vers lui prit place …………… Alors comment cela se passe t il ?

Elle reconnut Julien, un collègue …

Curieuse à la fois de voir cette.. ….cette ……….. Enfin cette personne qui lui avait balancé une stupidité mal placé cela va se soit au sujet de mon teint , mais pour qui elle se prenait donc celle la , avait t elle prit le temps de se regarder ?
Elle parlait comme un moulin à vent, elle dénigrait chaque personne présente dans la taverne tssss ……..
Elle restait sans rien dire, attendait de voir les réactions, mais elle fixait cette ….. personne d’un air , fronçait les sourcils …

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Brenac
[Mal au cul, Gros, Bière.]

Les minutes étaient longues sur ce banc, malgré le fait qu'un artisan y ai mit tout son talent, le barbu ne put s'empêcher d'en faire la remarque discrètement à son voisin.

- Sans rire, j'ai mal au cul là pas vous?

Un homme transportant au quotidien une bedaine à en faire pâlir de jalousie une femme engrossée de son cinquième enfant.
Il arborait fièrement une fine moustache, délicate et raffinée mais pas aussi charismatique que la virilité faciale du fossoyeur. Le gros répondit tout bas.


- Et bien cher ami je ne puis vous contredire. Mais je ne peux m'empêcher de vous plaindre, vous n'avez pas le même rembourrage que moi.


Le moustachu laissa échapper un petit rire, puis son regard se posa sur la bouteille de Brenac. S'en suivit un léger coup de coude et une demande des plus discrète.


- Dites moi cher ami, ne serait ce pas de la bière saintaise? Cela vous ennuierait de partager avec un pauvre homme condamné à la sobriété par sa compagne?

Brenac regarda l'homme, celui ci chercha du regard sa compagne. Il tenta de regarder derrière lui, mais après moult tentatives grotesques sa tête entravée par son énorme cou (qui selon le fossoyeur, donnait à l'homme un aspect de crapaud) se replaça face au barbu. Brenac sourit et après un rapide coup d’œil à droite et à gauche tendit la bouteille à l'homme.
Celui ci vida la moitié de la bouteille tel un mendiant qui n'avait pas bu une goutte depuis plusieurs jours. Rendant la bouteille à Brenac il le remercia.


- Merci mon brave, j'vous l'revaudrais!

- De rien, au fait qui est l'accusée?

Le gros le regarda avec étonnement.

- Par mes plus belles braies! Vous êtes sérieux mon brave?

Brenac hocha la tête, se sentant un peu con sur ce coup là.

- C'est la Vilaine! Moi qui pensait que tout le monde la connaissait!

Brenac eu un sourire gêner. Presque désolé de son ignorance, il regarda la vilaine. Il dit à son voisin.


- Et bien je suppose que j'en apprendrais plus sur cette Vilaine au cour du procès.

Le gros hocha la tête, et avec un sourire satisfait (et un léger rot alcoolisé) se tourna à son tour vers l'accusée et les autres protagonistes.
Brenac quant à lui était satisfait, il était peut être arriver là par accident mais au moins il s'était trouver quelqu'un pouvant répondre à ses questions et partager son divin nectar.

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Yoyo_le_rouble
Ciel rose lacté et nuages en chantilly, allant et venant en sautillant, soleil de miel, fondant sur le paysage, montagnes en meringues colorés et forêts en pain d'épice, feuillages en confiture, animaux en pâtes à crêpes, oiseaux en petits beurre sablés, icebergs en sorbet, mers vanillées, lacs de verveine-menthe, rivières de fruits confits, plages de sucre glace, et au milieu de ce monde sans vide, ce monde de pleins et de plénitude, tout au milieu s'étendait une farandole effrénée, une ronde sans fin de chouquettes joyeuses qui chantaient et dansaient sur un air mièvre et répétitif, autour d'un jeune charpentier tout hébété.

Soudain, au zénith de de ces friandises, le ciel rose et épais vrilla sur lui-même et tout à coup la lumière creva la surface du dogme, et Yoyo leva les yeux vers cette lumière aveuglante qui balayait tout, peu à peu, lentement, remplaçant chaque gourmandise démesurée dans le champs de vision pour envelopper complètement le charpentier dans sa robe blanche éclatante...

Et lorsqu'il vit enfin de nouveau quelque chose, c'était d'abord tout brouillé. Ce qu'il reconnut d'abord, était un parfum. Un parfum si familier, qui lui ravissait toujours autant. Les cheveux de Cali.
Et la deuxième chose qu'il reconnut...


- Bon sang Yoyo ne me fais plus jamais ça!!

Et tout se remit en place. Il se rappela où il était, pourquoi ils étaient là, et ce qui s'était passé avant d'être envoyé dans cet enfer des pâtisseries.
Il rougit de honte et enlaça son amour tout contre lui, rentrant la tête dans les épaules.


- Mais qu'est-ce qui t'a pris d'engloutir tout ça? Rhooo.

Yoyo rentra encore plus la tête dans ses épaules. Il ne pouvait quand même pas lui dire la vraie raison, puérile et stupide, celle de sa jalousie.

- Je... euh... bredouilla-t-il et cherchant ses mots.

Puis, finalement, simplement, Yoyo exprima les premiers mots qui lui venaient, les plus simples pour lui à exprimer.


- C'est parce que je t'aime... Et que j'aime les chouquettes... et euh... Mais je t'aime plus que les chouquettes.
Et promis, de toute façon, à partir de maintenant, je ne mangerai plus jamais une seule chouquette, je ne veux pas retourner dans cet endroit maléfique...


Yoyo réprima un frisson d'horreur en repensant à toutes ces gourmandises qui se sautillaient joyeusement autour de lui. Puis il déposa un doux baiser sur le front de sa Cali.

- Merci de m'avoir sauvé... encore une fois.

Puis il regarda autour de lui et essaya de lever la tête pour apercevoir ce qui se passait à la barre.

- Et le procès ? J'ai raté quelque chose ? Il est terminé ? Ils ont décidé quoi pour Ness ?
Nessty_la_vilaine
[Des rêves, des rêves... ]


La Vilaine en pâmoison devant le livreur de chouquettes ne remarqua même pas qu'on lui glissait un nouveau dessin dans la main. Machinalement, elle s'éventa avec le parchemin pour amener un peu d'air frais dans l'étuve qu'était devenu la salle d'audience. Quand...

Ma dame, il faut consommer local!

Un changement de paysage sous la truffe de Nessty. Elle sentit sa main libre happée pour être collée contre ce qu'elle crut d'abord être femelle de ragondin prête à mettre bas. De quoi la sortir brutalement de sa rêverie pour la plonger dans un véritable cauchemar.

Hein ?

Nessty retira immédiatement sa main de la gélatine velue et ferma les yeux de toutes ses forces avant de les rouvrir. Non, non, non, elle n'était pas atteinte d'hallucinations primitives. Tout cela était bien réel. L'envie d'aller ramasser le mignon à terre, surtout maintenant qu'elle avait également un aperçu sur la fermeté du fessier, l'envahit. Mais une odeur de charcutaille lui monta aux nasaux jusqu'à l'écoeurement.

Vain diù d'vin doux ! Attendez donc que le juge ait rendu verdict, m'sieur l'bourreau !

Le clin d'oeil du jeunot la sauva d'une douloureuse convulsion stomacale. Elle tenta de lui offrir un sourire en échange, jusqu'à ce qu'il se perde dans la foule de l'audience. Soupire de tristesse. Nessty ne connaissait même pas son petit nom : il n'avait pas eu le temps de se présenter, elle n'avait pas penser à le questionner, quel gâchis quand même. Rapidement, la gourgandine un peu frustrée sur ce coup là griffonna sur le parchemin de Ronald un message codé pouvant ressembler à son numéro de telle-est-folle :

Citation:
100 10 Q T, G a (*)


Après avoir plié consciencieusement le papelard, elle le tendit à l'homme masqué qu'elle considérait réellement comme étant le bourreau poitevin. Un masque, ce regard un peu bestial qu'il portait sur elle, la bave aux coins des lèvres, l'odeur de boudin non cuit combinant sang et intestins pleins, le voyage qui ne la décevrait pas, un flot de paroles insensées au sujet de chouquettes qu'elle n'avait toujours pas vues et de sa taverne favorite à Niort nommé le "Pâté en croute"... Pour elle, Paté-en-Coûte-Man ne pouvait donc être que celui qui la mènerait avec jouissance vers la potence, le pilori ou le billot.

Veuillez, je vous prie, porter ceci au ptiot là bas.

Tout en désignant Elvis du doigt, la Vilaine tapota sur l'épaule de son bourreau pour l'inviter à s'éloigner d'elle.

Pensez à vous couvrir, mon brave ! Sans quoi vous risquez d'attraper froid et de mourir avant moi...

L'odeur de boudin ne lui quittait plus le nez. La Vilaine espérait qu'un peu d'air salvateur allait faire son intrusion pour dissiper l'odeur de fennec dégageant de la foule et celle de charcutaille. Oh, mais une fenêtre était déjà ouverte ! Le sourire qui monta aux lèvres de Nessty n'avait rien à voir avec la vision de cette ouverture mais avec celle d'un couple de Thouarsais fort bien connu d'elle en train de faire du touche neunoeil. La suite, Nessty ne la vit pas car ce fut retour à la cas départ qui consiste à se rassoir sagement pour écouter la réponse du maire ou n'importe quelle intervention du jugelot en faisant abstraction du brouhaha ambiant. Pas le temps de se pencher vers sa nanavocate pour lui demander ce qu'il y avait dans le sac qu'elle tenait et d'où qu'il venait que des cris résonnèrent derrière elle.

    MEEEEEEEDIIIIIC!
      C'EST MOI LE MÉDECIN DANS LA SAAAAALLE !!

Loin d'elle l'idée du drame de chouquetteries dont souffrait Yoyo, dict le trouble quand ils avaient vidé tout le Pâté en Croute (les futs de la taverne du même nom et les bourses du représentant de l'amicale homonyme). Nessty supposa immédiatement au sergent le Veau en Tek en prise avec un quidam, ce dernier ayant fini pour lui enfiler dans la gorge son étrange bâton pétaradant pour l'achever. Soupire d'aisance cette fois ci. Il était légion que la Vilaine n'aimait guère les flicaillons, surtout ceux de La Rochelle qu'elle trouvait bien plus couillon qu'ailleurs. Une vieille histoire d'un sergent ayant osé demander son laissez-passer au procureur du Poitou. Le comble du comble qui durait et durait encore puisque l'initiateur de cette légende n'était autre qu'un certain Jmanci. Il était même fort à parier que lors de son très récent passage en sa ville natale LE flicaillon très couillon, 1er en titre, avait enseigné l'art d'être une sangsue couarde à son successeur en Tek.

Nessty joint les mains pour prier ou plutôt supplier le Très Haut pour qu'il accueille entre ses seins aussi velus que ceux de Paté-en-Coûte-Man l'âme de feu sergent Julien. Et que, s'il trouvait le temps, d'accorder l'intelligence suffisante au commis pâtissier pour déchiffrer son message. Tant qu'à faire, s'il ne savait toujours pas quoi faire, qu'il file un coup de pied aux derrière des magistrats pour qu'ils achèvent la torture en ce tribunal du nain de la tête devenu subitement sourd et muet. Sa supplique achevée, la Vilaine se pencha vers sa nanavocate pour lui demande :


Dis, y a quoi dans ton sac ?



(*) = cent dix Q T, G grand a petit = sans discuter, j'ai grand appétit
_________________

--------------------------------> Collectionneuse de procès débiles : Touraine, Poitou
Pate_en_croutman
[« Y’en a un peu plus. J’vous le mets ? »]

Paté-en-croûtman se trémoussait toujours devant Nessty, à s'en faire péter les varices.

Vain diù d'vin doux ! Attendez donc que le juge ait rendu verdict, m'sieur l'bourreau !

Pec-man lui répondit en faisant des arabesques de ses bras velus et dodus. La sueur dégoulinait de tous ses plis, visibles comme invisibles.

Mais le verdict est déjà connu, ma mie, vous êtes coupable! Coupable d'être la femme la plus désirable de l'assemblée! Coupable de m'avoir rendu fou d'amour, vous, bourreau de mon cœur!


Il se retourna pour faire profiter la dame de son dos laineux. Il sentit alors qu'elle lui tapotait sur l'épaule.

Veuillez, je vous prie, porter ceci au ptiot là bas.

Faisant volte-face, il se rua alors sur sa main pour y porter ses lèvres, y laissant son empreinte humide et poisseuse.

Vos désirs sont des ordres, ma Princesse !

Pensez à vous couvrir, mon brave ! Sans quoi vous risquez d'attraper froid et de mourir avant moi...

Elle s'inquiétait déjà pour lui, ou pointe de jalousie? Il lui envoya un baiser.

Je n'ai pas froid, je brûle à juste vous regarder... Et soyez sans crainte, je suis tout à vous!

Il s'éloigna de Nessty à reculons, griffant l'air de ses doigts et mimant de rugir et mordre. Il n’eut aucun mal à se frayer un chemin dans la foule jusqu’au jeune Elvis, la plupart des gens ayant reculé comme ils pouvaient à son approche. Pec-man constata pour lui-même avec satisfaction que son charisme forçait le respect.

Il s’approcha alors de l’éphèbe et le toisa autant qu’il lui était possible de sa hauteur.


On m’a chargé de te donner ça, l’ami.

Il lui tendit le petit mot poisseux.
Ermance
[Au beau milieu des spectateurs. "Mais d'où tu prends mes chouquettes ?"]

Ermance finit la dernière bouchée de tartine et soupira. Elle aurait dû prendre davantage de provisions, car elle avait encore faim. Elle regarda autour d'elle et leva un nez interrogateur. Les chouquettes commençaient à embaumer la cour d'un parfum alléchant. Elle se leva d'un bond du banc où elle s'était installée quelques minutes plus tôt et commença ses lentes recherches de boustifaille. Un pied écrasé et trois genoux tordus plus tard, elle était au cinquième rang des observateurs. Un bruit résonna dans la pièce. Puis, un morceau de stuc se détacha du plafond et tomba dans ses cheveux. Elle leva la tête.

Hé ben décidément, ça bouffe tout, les termites.[*]

Une chouquette lui passa sous le nez, mais elle ne put l'attraper avant qu'elle atterrisse au fond de la gorge de Yoyo. Elle grogna et serra les poings. Mais d'où venait la manne, se demandait-elle ? Finirait-elle par mordre dans un de ces adorables petits choux ambrés ? Elle huma l'air à nouveau, l'odorat en alerte maximal, ne cherchant plus ni à suivre ni à comprendre ce qui se passait dans la salle (apparemment, quelqu'un cherchait des tiques, ou peut-être un spécialiste des guerres médiques). Las, tout ce qui intéressait Ermance, c'était la nourriture, la bouffe, la pitance, la mangeaille, la ripaille, les chouquettes.

Rha, mais où sont les chouquettes ?

Elle jeta des regards fous autour d'elle, espérant trouver le Graal de la pâtisserie. De guerre lasse, elle finit par tendre un doigt accusateur vers Yoyo et s'écrier :

Hep, messire bien charpenté ! D'où c'est que vous avez trouvé les chouquettes ?

[*]Référence aux Tontons Flingueurs.
_________________
Orobas
[Reprenons mes bons, reprenons]

Du fond de la salle Orobas a fini par perdre patience. Tout haut cette fois, il dit à Fayom.

Bon, cela ne finira jamais cette histoire. Le juge ne semble pas vouloir faire avancer les choses, le maire de Niort semble s’être endormis sur la barre et plus le temps passe, plus les niortais se détourne du procès.

Orobas se lève et se dirige vers l'avant de la salle en rasant les murs.
Arrivé au niveau du bureau des juges, il passe discrètement derrière pour arriver proche du Juge Alexans. La discrétion n’était pas vraiment requise, ce n'est pas comme si quelqu'un prêtait encore attention a cette partie de la salle. Entre le jambon ambulant et le jeune belatre, le juge a de la concurrence.
Il décide alors de s’asseoir à coté du juge qui semble ne pas vouloir lui prêter la moindre attention. Regardant la salle de son estrade il pense


On a une belle vue sur ce bord.. tribunal d'ici. Il faudrait que je songe a me présenter a ce poste un jour.

L'air de rien, il tend la main vers le marteau du juge et le regarde sous toutes ses coutures. Un fort bel objet, il semble fait de bois précieux. Le temps et les nombreuses fois ou il a tapé sur la table ont donnés a ses extrémités de nombreuses bosses. Mais cela ne fait que lui rajouter des charmes.
En continuant son observation, il se demande combien de fois le juge a voulu taper sur les accuses, ou leur avocat avec ce marteau. Puis sans trop savoir pourquoi ...


Bam! Bam! Bam!

Il donna trois coups de marteau afin d'attirer l'attention. Il lui semblait que cela fut raté car il avait l'impression que personne n'avait entendu.
Cependant la Vilaine avait tournée la tête. Peut-être ses narines avaient senties une chouquette qui se trouvait entre le juge et elle, ou peut-être le marteau avait eu son effet.
Orobas, pris d'un coup de folie, prit donc la parole en espérant avoir quelque audience.


(https://www.youtube.com/watch?v=sZbSkYNeYPo)

Je m'présente, je m'appelle Ori
Voulez vous, vous tourner vers ici, Ecoutez.
Par pitié s'il vous plait les gens
Essayons donc d’être indulgents
Envers ce pauvr juge et ce bon sergent.

J'suis juriste, j'enseigne a mes copains
J'veux faire des livres et que ça se vende bien, vende bien.
J'veux voir jugé une personne dans le vent
Entendr des témoignages poignants
Pour faire croupir dans les geôles du comte régnant

Et partout dans la rue
J'veux qu'on parle de moi
Qu'on plaigne mes détenus
Qu'ils se vengent sur moi
Qu'ils m'admirent, qu'ils me tuent
Qu'ils ... Hammm Hemm bon


Puis reprenant ses esprits il continua par un discourt plus conventionnel

Pour ceux qui ne me connaîtrais pas, je suis Orobas, Poitevin de toujours et Niortais en particulier. Je suis professeur a l’université du Poitou depuis des années, et en particulier professeur en droit.
Il semblerait que le témoin de l'accusation se soit terré dans un mutisme profond et que le juge ne veuille pas continuer les interrogatoires dans ces conditions.
De par mes compétences et mes connaissance et parce que j'ai envie de savoir ce que la Vilaine veut dire pour sa défense, je me propose donc de poursuivre ce semblant
de procès en écoutant la Vilain... Madame Nessty et son avocate.

Si quelqu'un veut bien aider le maire de Niort a regagner sa place afin de laisser la barre a la prévenue, je lui en serait reconnaissant.


Des gouttes de sueurs commençaient a perler sur le front d'Orobas. Sa main tenant le marteau tremblait de manière incontrôlable. Il se rejeta un peu en arrière et pensât

Bon sang, mais qu'est-ce que je viens de faire ... et ensuite, quoi ?

Puis, tentant de ne rien laisser paraître il désignât la Vilaine de son marteau
Julien_wotek
Julien se tourna vers le sieur qui avait décidé de prendre la place du juge.
-Ah bah! C'est pas trop tôt! Merci messire! Je me charge de messire Jefferson.
Le sergent s'approcha alors du témoin de l'accusation, il lui attrapa le bras pour le relever de son siège et commença à le pousser pour le dégager de la barre des accusé.
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"Méfiez vous de l'eau qui dort"

Nessty_la_vilaine
[1ère défense de l'accusée]

qui sera complète une fois que l'avocate se sera exprimée.



Mais le verdict est déjà connu, ma mie, vous êtes coupable! Coupable d'être la femme la plus désirable de l'assemblée!

Nessty garda en mémoire cette phrase de son admirateur représentant si bravement la filière des pâteux encroutés de Niort et se la répéta pour gonfler à bloc son égo. Elle faisait de son mieux pour évincer de sa tête l'image du gaillard répugnant et de ses narines cette odeur de charcuterie. En oubliant presque le beau gosse aux chouquettes et sa voisine avec son sac.

Bam! Bam! Bam!

La Vilaine sursauta et laissa ses pensées revenir vers le cours de l'audience, découvrant avec stupéfaction que le manipulateur du martel n'était pas le jugelot mais son Dormeur des Tavernes. Ah quand il se réveillait celui là, il savait se montrer des plus surprenants. Un fait pour tout le Poitou maintenant. Nessty ne put s'empêcher de sourire en l'entendant si lyrique. De contestation face à la reprise de la présidence de l'audience par un non magistrat, elle n'en émit aucune. Après tout, il lui évitait de se taper le sale boulot et il faisait partie des plus grands érudits poitevins. Et pour l'avoir vu manier la chopine plus d'une fois, elle restait persuadée qu'il se foulerait moins le poignet que le jugelot en titre.


De par mes compétences et mes connaissance et parce que j'ai envie de savoir ce que la Vilaine veut dire pour sa défense, je me propose donc de poursuivre ce semblant
de procès en écoutant la Vilain... Madame Nessty et son avocate.


Vlà qu'on l'appelait enfin prononcer sa défense. La Vilaine se leva docilement car les petits coups de martel était pour elle tel le chant des sirènes : il n'y avait rien de mieux pour l'amadouer, hormis faire défiler des chopines sous son nez. Nessty alla caler ses bottes derrière la barre des accusés, d'un pas nonchalant, les hanches balançant outrageusement, le sourire arrogant et le balcon en avant. Elle s'inclina avec grand respect devant la cour, main sur le coeur non pour attester de la sincérité des mots qu'elle allait prononcer mais pour éviter un débordement mammaire.

Votre zhonneur...
Sieur le ptiot d'la Cure...
Sieur Orobas qui prenez la présidence de l'audience....

Que dire pour ma défense si ce n'est que je suis innocente !

Je vais laisser à ma belle nanavocate vous énoncer tout ce qui rend cet acte d'accusation invalide d'un point de vue juridique. Pas d'qualification claire du délit, pas d'cour siégeant au nom du régnant, pas d'traces d'une plainte ou d'une enquête d'la prévôté, pas d'date ni d'preuve pour justifier un délit, pas d'mention pour l'avocat, pas grand chose quoi... Toutes les âneries à ne pas faire ont été cumulées, donc elle aura d'quoi jacqueter ma ptiote Abeille.


Se tournant un instant vers le greffier.

Greffier ! Veuillez consigner, je vous prie, que le jugelot Alexans a souhaité poursuivre ce procès malgré ma mise en garde au sujet de l'acte d'accusation foireux.


Votre zhonneur, nous avons écouté le maire de Niort déposer son témoignage qui n'apporte aucune preuve. Nous avons tous attendu fort longtemps qu'il réponde aux questions de Maistre Louise_ et d'vous, votre zhonneur. Vous comprenez maintenant que c'est un crime de laisser la mairie de Niort à un tel gaillard.

Son silence est significatif : cet homme, en plus d'être un nain de la tête, n'est pas en mesure d'avancer une seule preuve contre moi !


La Vilaine se poila, limite prête à réclamer une médaille de mérite à la place de ce procès.

Et pour cause... Je n'ai commis aucun délit répréhensible selon le coutumier poitevin.

Je n'ai pas mis les pieds à Chinon depuis des mois.



Désignant du doigt le procureur, elle poursuivit :

Le ptiot de la cure ne sait pas de quoi il m'accuse : trahison ? Trouble à l'ordre publique ? On sait pas vraiment ce qu'il veut... On sait même pas qui il est... et il se présente comme le procureur du Poitoui, une région totalement inconnue en ce royaume.
Souvenons nous aussi que ce gaillard a annoncé en cette salle, ouverte au public, m'avoir expédié un courrier le 19 janvier 1583 pour m'informer de mon droit de prendre un avocat... Comme je l'ai déjà signifié à cette cour, je n'ai pas la prétention de vivre encore 120 années.

L'est juste bon à nous faire rire, c'gaillard là !


Mais revenons en à cette prétendue accusation... Il parle d'élections municipales et il avance une loi pour des élections comtales... en citant un tout autre texte.


Nessty toisa les magistrats avec son air inquisiteur et se saisit de l'exemplaire du coutumier sur la table de son avocate pour faire la leçon aux nanards en fonction face à elle. Avec bien évidemment un sourire pour le nouveau président de l'audience qui pourrait confirmer avec ses connaissances en droit ce qui suivait.

Messieurs, votre devoir de magistrats est de connaitre et d'appliquer le foutumier poitevin, pas d'en faire un si mauvais usage, hein ? Aussi je vais vous lire l'alinéa cité dans l'accusation... un texte législatif, décomposé en paragraphes, articles et alinéas, un texte que le ptiot de la cure nomme : le titre III A) 1) ... le titre... ahum...

Citation:
III - Des Droits, Devoirs et Obligations
A. Des élections Comtales et Municipales
1-Des élections Comtales
Tout candidat à une élection Comtale devra justifier d'une citoyenneté poitevine depuis au moins 60 jours lors de la promulgation des résultats.
La composition d'une liste aux élections comtales est de la responsabilité de la tête de liste. Cette dernière pourra donc être poursuivie devant la justice en cas de candidat inéligible en son sein.


Sieur Orobas, je vous laisse enseigner au ptiot de la cure, que l'on dit aussi être sieur Sven-trop-vite, le jargon juridique et judiciaire...

Votre zhonneur ! Et vous, ne venez pas nous parler à nouveau de ce Toto l'graphe que personne ne connait et qui n'a pas été cité comme témoin ou magistrat dans ce procès, hein. C'est la rigueur ou la fessée en matière législative. Pour les magistrats de ce tribunal, ce sera donc la fessée !


Fessée collée par le biais d'un sourire narquois. Prenant une inspiration dangereuse pour son corsage, elle reprit.

Les élections comtales se sont déroulées en Poitou bien avant mon retour à Niort et je n'ai pas été candidates à ces élections comme l'attesteront aisément mes témoins ou n'importe qui appartenant au commun des mortels.

Donc ma citoyenneté, on s'en branle ici...


La Vilaine alla jeter le coutumier sous le nez du procureur, avec suffisamment d'élan pour que le fracas et la poussière soulevée puissent le sortir de sa léthargie. Puis retourna derrière la barre.


Je vais vous prouver les doigts dans l'nez qu'une résidence principale à Niort, j'en ai eu une et ce durant plus de 60 jours...

Nous sommes le 18 janvier, la promulgation des résultats du 1er tour aura lieu le 21, donc dans 3 jours. Dans votre foutumier, rien ne m'oblige à porter la citoyenneté poitevine pour me présenter à des élections municipales, rien ne m'oblige non plus à posséder une résidence principale en cette ville au moment du dépôt de ma candidature et des résultats. Rien, hein, j'ai bien dit rien à ce moment là. On parle de 60 jours avant, sans plus de précision.


Alors là, l'ancienne jugelote aguerrie aux textes de loi jubilait au sujet des subtilités juridiques. Elle venait de saisir l'énorme brèche offert par une faille linguistique. Elle se retourna vers sa nanavocate pour lui faire un clin d'oeil afin que cette dernière comprenne bien où sa cliente voulait en arriver. Puis elle fit à nouveau front, akènes de Noisette Sarcastique pétillantes et truffe de maligne Grande Vilaine plissée insolemment.

Moi, Nessty dite la Grande Vilaine, j'ai résidé à Niort au Quartier de la Nuitel durant presque 1 année complète ce qui fait bien plus de 60 jours ! C'est de notoriété publique pour les niortais et les poitevins ayant contribué à l'histoire du Comté, c'est vérifiable auprès de tous les registres poitevins et il suffit d'aller creuser à cet endroit pour y trouver les corps de tous les rats que j'y ai enterrés après les avoir défaits de leur pelage pour m'en faire ma superbe cape !

La Bougresse montra de la main la cape sur son siège et bougonna dans sa barbe un inaudible : Bande de jeunots ignares et incompétents...

Pour confirmer cela, je souhaiterai que s'expriment ici les personnes suivantes :
- Fayom, mon fillot par procuration et mon digne successeur parmi les chieurs, niortais de naissance et niortais toujours,
- Orobas, ancestral dormeur des tavernes niortais devenu aujourd'hui un brillant professeur de droit, niortais de naissance et niortais toujours,
- Jmanci, le flicaillon le plus couillon que j'ai rencontré à La Rochelle alors que j'étais procureur du Poitou... qui fut lui même un pro de la cure poitevin si je ne me trompe pas.

Après ma seconde défense, j'appellerai peut être sir Albin et toute autre personne que je jugerai en mesure de témoigner en faveur de ma bonne foi !


Bonne ? elle était bien bonne celle là diront surement certains... En attendant, la Vilaine quitta la barre des accusés pour aller tapoter sur la table du Greffier.


Greffier, veuillez consigner que l'ptiot d'la cure a annoncé en début d'audience qu'il ne déposerait pas de second réquisitoire de l'accusation.

Un dernier regard vers le jugelot, moqueur cette fois.

Toute fois, s'il a envie de se ridiculiser un peu plus en cet honorable tribunal que j'ai moi même servi, on lui en laisse l'occasion, hein ?

Et maintenant je laisse la parole à la nanavocate qui m'assiste ! Maistre Louise_ !


Signe de tête pour attirer à sa place la ptiote Abeille, demi tour pour observer la salle pleine de curieux fort excités, une inclinaison respectueuse du buste pour ces derniers avec toujours une main sur le coeur pour que personne ne s'échappe de son balcon et voici comment Nessty conclut une partie du 1er acte de son spectacle judiciaire. La 2de étant assurée par l'avocate avant de donner la parole au procureur.
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--------------------------------> Collectionneuse de procès débiles : Touraine, Poitou
Alexans
Comme il n'y avait pas de logique, Alexans fit une annonce lui qui avait quitté la cours depuis longtemps et semblerait que le procureur aussi. Un messager vient porter l'annonce.

Citation:
Le procès se déroule maintenant au tribunal ingratibus de notre province, tous peuvent y assister.

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Nessty_la_vilaine
Etrangement personne n'avait vu le jugelot se lever pour quitter la salle d'audience... Qui était donc l'épouvantail assis sur la chaise du magistrat, juste à côté d'Orobas ? En fait, tout le monde s'en fichait puisqu'In Grabitus ou ici, c'était strictement la même chose. D'autant plus qu'un messager pouvait être porteur d'un message, tant qu'il ne le remettait à personne pour le lire, cela restait... du vent.

Le procès de la Vilaine continuait donc en l'unique salle d'audience du tribunal pictave, avec les magistrats, l'accusée, sa nanavocate, les témoins et le public.

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--------------------------------> Collectionneuse de procès débiles : Touraine, Poitou
Chouquettes
Comme il s'avançait vers l'objet de son désir, contrat, sa poule aux oeufs d'or, appelez la comme vous voulez, l'beau gosse vit s'avancer charcut man. Son regard par en dessous paraissait graveleux et Elvis crut un instant qu'il allait le dévorer tout cru. Enfin il faisait pas le poids quoi qu'en matière grasse une paté en croute ça doit couter cher.( Et là toutes celles qui sont au régime hochent la tête.) Il regarda la main tendue et le bout de papier graisseux qui y pendait. Il le prit en grimaçant légèrement.



Merci euh vous, devez être plusieurs là au moins...


Il regarda rapidement le mot




100 10 Q T, G a (*)




Puis il tenta de le déchiffrer, ou plutôt de le delettrer. Et ça ce n’était pas gagné. Sans discuter ça il comprit assez vite. Même si a cet instant un inconnu vira le juge, le sergent, utile pour une fois, vira le gars qui était mort à la barre. Et la dame prit la parole. Pour quelqu’un qui voulait pas discuter ca se voyait pas. Il oublia qu’il devait trouver l’énigme et se contenta de l’écouter. Elle était belle et bien faite. Il ne remercierait jamais assez sa commanditaire. Il attendit qu’elle eût fini et se rapprocha d’elle en roulant des mécaniques, après tout c’est elle qui voulait le voir.
Alexans
Alexans se lève et part vers le tribunal ingratibus tout en reprenant son marteau. Le messager d'Alexans lui avait fait savoir la réponse que les gens n'étaient pas certains que c'était bien lui, il se met à rire et fait une petite lettre officielle.

Citation:
À Nessty dict la Vilaine
Au maître Louise, avocate du dragon
Aux gens dans la salle qui servait de tribunal en place publique
À tout ceux qui liront ou se feront lire

Moi, Alexans de Noldor, juge du Poitou ferme le procès public pour non respect de la cours. Le procès de Nessty la vilaine pour est transféré au tribunal, ayant donné un avis à Nessty de venir faire sa plaidoirie, elle s'est refusée de s'y présenter.

Nous attendons alors les témoins et le réquisitoire du procureur. Nous affirmons donc qu'aucun témoignage officiel ne sera pris en considération en gargote et que seul le procès ingratibus sera tenu en compte. Pour qu'un procès en gargote soit accepté par la cours d'appel, il faut la validation des deux côtés, soit du juge et du procureur et de la défense, le juge n'étant pas d'accord, seul le procès ingratibus sera légitime.

Faict par Alexans de Noldor
Juge du Poitou
Dans le tribunal officiel du Poitou.


Le messager va vite porter le message dans la salle où les gardes se sont déjà retirés.
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