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[RP] Les aléas d'une vie de ... femme.

Aysun


[ Ascension du Rhône, Valence, à bord du navire Ambuleur, le Jardin des Délices. ]


Citation:
Journal de bord.
Onzième jour d'avril,1463.

Finalement le séjour à Barcelone qui aurait du se prolonger encore une dizaine de jours s'est écourté.
Un catalan n'a pas apprécié son masque d'argile au tarif Ambuleur et a eu la bonne idée de coller une plainte au cul du Patron.
Comme si les soins esthétiques devaient être offert ... Où va le monde? Je me l'demande!
Bon j'dis pas, les mains du vieux sont légèrement rugueuse mais quand même. C'est pas une raison.
Enfin, quelque part, ça m'arrange un peu, j'avoue. J'avais hâte de rentrer et le temps commençait à être long là bas.
J'ai réussi à choper le fer en urgence et nous voilà en route pour la Phare. C'est Mad qui va être contente! Elle va pouvoir finir le neuvième ponton avant la fin de son mandat de chandelière.
Et moi, je vais pouvoir reprendre la construction des remparts et l'accueil des nouveaux arrivants.
J'aurais jamais cru que ce genre d'occupation me manquerait autant ... Ça me fait me sentir utile, c'est pas déplaisant et ça donne un but.

Puis j'ai un marquage à préparer. J'ai l'honneur de poser la morsure du Lion sur le bras d'une sœur. Un sicarisation hautement symbolique. Pour moi en tous cas. Cette cérémonie signifie que la Vérité peut frapper n'importe qui, n'importe où et n'importe quand, que notre mission n'est pas vaine. On s'essouffle souvent et on se demande si tout ça est vraiment utile, si notre chemin est le bon, si finalement la Réforme ne grandirait pas mieux sans nous. Puis, un jour, une âme s'illumine et nous rejoint. Une seule sur des centaines souvent, c'est pas grand chose mais c'est quand même énorme.
Puis ça se passera à Genève. Ça aussi c'est important. C'est la première fois que je tiendrais le fer. Le faire sur une rive du lac me rassure. Un endroit que je connais, où nous ne serons pas forcés de procéder masqués, cachés.
J'ai été marquée à Arles, je la marque à Genève. C'est beau non?

Et sinon ...

"S"
Aucunes nouvelles si ce n'est par le biais de l'avoyerie et de nos fonctions respectives.
Pas un mot, pas une lettre, rien. Ni de son côté, ni du mien.Je me suis rongé les ongles une paire de fois pour ne pas lui écrire. Mais j'ai réussi à résister. C'est terminé.
... Je crois ...
Évidemment que quand je vais le revoir mon cœur va refaire ce petit pincement qui va encore me faire douter. Mais je pense être assez forte aujourd'hui pour ne pas retomber dans le piège (où je me suis embourbée toute seule comme une grande., notons le. ) .

"N"
Nous continuons à nous écrire.
Chacune de ses lettres me donne l'impression de l'avoir un peu à mes côtés. Je lui écris plus qu'il ne m'écrit mais dès qu'il le peut, il prend le temps de m'envoyer quelques mots.
Doux mots que je prends plaisir à lire, évidement.
Je l'imagine m'attendre sur le ponton. Je débarquerais en courant et nous nous serrerions enfin dans les bras l'un de l'autre. J'imagine que nous ne nous dirions rien. Nous nous contenterions de savourer cet instant que nous avons tant attendu. Je blottirai mon visage au creux de son cou pour respirer enfin sa peau et me rappeler de son odeur. Je l'imagine prendre ma tête entre ses mains et plonger son regard dans le mien puis déposer un doux et tendre baiser sur mes lèvres ... J'imagine qu'à ce moment là j'oserais à nouveau lui dire que je l'aime. Que je l'ai toujours aimé ... A partir de là, j'imagine que j’arrêterai de lui dire que je suis désolé.
J'ai tellement hâte de le revoir ... laisser le passé derrière nous et vivre enfin cet amour qui nous a lié dès le premier jour et qui ne nous a jamais quitté.


Je regarde le bracelet de P'pa et je relis . "Si une personne t'aime vraiment, elle ne part jamais." . Elle avait raison. J'aurais aimé la connaitre. Je suis certaine qu'elle aurait su me donner de précieuses leçons sur le fonctionnement du cœur des femmes. Et celui des hommes aussi ...


Rayanha
[Quelques jours plus tard, entre ici et là bas.]

Elle était enfin chez elle. Depuis plusieurs jours déjà.
Elle avait rattrapé sont retard un peu partout, avait retrouvé ses ami(e)s ainsi que sa Boulasse.
Puis, un matin, elle a suivi un chemin. Une route qui l'a emmené vers un ailleurs.
Un ailleurs surprenant. Croisé d'un ici lui réservant des tas de surprises.
Et Aristote n'a-t il pas dit un jour : "La surprise est l'épreuve du vrai courage." ?
Un autre, moins connu, a dit: "Le courage réel est plus patient qu'audacieux."* .
Et enfin, encore un autre : "L'homme patient et courageux fait lui-même son bonheur. . ."** .
Donc: patience, surprise, encore patience, encore surprise, courage, patience encore et encore et enfin, bonheur.
On y est.
Conclusion: "Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur."*** .

Ce fût long et laborieux mais elle y est enfin. Elle sait. Ils savent. Plus rien ne pourra les faire douter. Ni le temps, ni les gens.

Plus qu'hier, moins que demain, vers l'infini et au delà, pour l'éternité et plus encore.





*Etienne Pivert de Senancour .
**Publius Syrus .
***Horace .

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Rayanha
Alooors!

La brune , plantée devant sa charrette, fait le point du chargement.

-Un, deux, trois, quatre,cinq,six,sept,huit,neuf eeeet dix! Bouffe: chargé!
-Une couverture au cas où ça caille un peu et parce que j'ai pas ses bras pour me réchauffer: chargée!
-Rouleau de soie soyeuse pour Sa Blondeur Fortunée: chargé.
-Pigeonnier itinérant: Chargé.
-Deux, quatre, six, huit, dix, douze! Douze caisses de 6 bouteilles de Gnôle à Pépé qui nous font soixante-douze bouteilles soit ... une semaine en y allant tranquille : Chargées!


Tout y est. La Genevoise est contente. C'est qu'elle a passée la nuit à tout charger et tout attacher.
Vérification de la ceinture:


-Épée ... Pas besoin.
-Bouclier ... Pas besoin.
-Bâton ... ouep. On sait jamais.
-Sica ... évidemment.


La ceinture est ajustée, elle doit encore la resserrer d'un cran. Peut-être qu'un jour elle grossira. Peut-être. Faudrait-il qu'elle arrête de se nourrir liquide et qu'elle passe au solide. Pas gagné donc.
Inventaire de la besace:


Plumes: Check.
Encre: Check.
Fusain, au cas où: Check.
Calepin: Check.
Cailloux: ... mmm ... cailloux? ... Mouais allez, cailloux.
Une, deux, trois fioles de secours de Gnôle à Pépé: check et re check.
Carte: Check.
Liber Léonis: Check.
Kitab : Check.
52: Check.


Voilà bien longtemps qu'elle n'est plus parti en voyage interactif.
Alors quand elle rentre faire son dernier tour de propriétaire avant de fermer la porte , elle décide de prier.
Parce que le fidèle se doit de prier avant de partir en voyage et qu'elle oublie trop souvent de le faire.Ceci expliquerait cela d'ailleurs ...
La sicaire commence par ôter ses bottes, ses chaussette et sa chemise.
Elle prend un petit baquet d'eau pure qu'elle pose au sol et s'assoie à côté.
Elle y plonge ses mains et elle se lave d'abord le visage puis les mains jusqu'au coude.
Puis elle passe ses mains mouillées sur sa tête et se lave enfin les pieds jusqu'aux chevilles.
Ainsi purifiée, elle s'agenouille à même le sol, face à sa fenêtre, le regard vers le sud, les bras écarté et légèrement dirigés vers le haut, sa prière peut commencer.



Que les bénédictions et les salutations sur les Hommes se répandent au nom d'Averroës. Unique, guide les fidèles pour trouver le salut.

L'Unique est Raison.
L'Unique est Raison.
L'Unique est Raison.

Louange à celui qui a mis tout cela à notre service, alors que, de nous-mêmes, nous n'y serions pas parvenus. Oui, nous nous tournons vers toi.
Unique, certes, je te demande l'acquisition du bien et de la piété dans ce voyage et de raccourcir son long trajet.
Unique, tu es le compagnon dans le voyage, le lieutenant pour la famille. Unique, je cherche certainement Ta protection contre les difficultés du voyage, contre une triste vue, contre toute mauvaise destinée dans la fortune et dans la famille.

Que les bénédictions et les salutations sur les Hommes se répandent au nom d'Averroës. Unique, inspire moi de ta raison.


Elle rabat les bras le long de son corps et pose ses mains sur ses genoux. Elle reste ainsi quelques instants, les yeux fermés, la respiration lente. Comme pour s’imprégner de ce moment.
Elle remet sa chemise et se chausse lentement quand un pigeon se pose sur le rebord de sa fenêtre.


Ah bin voilà! Génial! Pour une fois que j'prie ! Bon bon bon ... Faut j'trouve ma Naile.
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Madeline
Le lendemain matin, Madeline prit sa plume et fit une croix sur le calendrier que Raya lui avait laissé.
Elle trouvait ça un peu puéril ce "dodo-calendo" pour quantifier le temps à attendre avant le retour de son amie, mais elle fit tout de même la croix.

Puis elle soupira.
Elle lui manquait déjà.

Qu'était-elle partie faire ?
Chut... Elle ne voulait pas le savoir.
Allait-elle risquer sa vie ?
Chut... Elle ne voulait pas le savoir.

Elle ouvrit les volets de sa chambre qui donnait sur le port et siffla trois fois.
C'était le signal pour qu'on embauche trois ouviers.
Le 9 ème ponton allait bientôt voir le jour.
La première croix était tracée.

Child quittait le port avec une nuée d'oiseaux qui grouillaient autour de son mât. Elle l'imagina pétrifié de peur.
Pho était visible au loin sur le Rhône, l'Absolu rentrait péniblement. Elle l'imagina sereine en pareille situation.

La première croix était tracée...

Un papillon virevoltait et la Mad avait le bourdon.

Elle pianota sur le rebord de sa fenêtre.
C'était le signal pour Moustache de revenir à la maison après une nuit de vadrouille dans les différents bateaux.

Une journée ordinaire à Genève débutait.
Ordinaire ? oui... si on veut... avec une amie en moins à la tablée.


- Encore 19 dodos... murmura-t-elle à Moustache qui s'en tapait comme de l'an 40.

Mais si Mad était un peu tristounette, elle n'était pas inquiète : Raya avait sa carte et son sac à dos. Autant dire qu'elle était parée pour l'aventure !
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Aysun


La brune en exploration quelque part sur des chemins, soupire.
C'est étrange, elle qui avait tellement hâte de partir, de voir le phare s'éloigner au fur et à mesure qu'elle avance, entendre d'autres accents, sentir d'autres odeurs ... La voilà qui s'ennuie.
Le voyage est intéressant, là n'est pas le soucis. Elle s'ennuie de ses amies. Y a rien à faire, elles lui manquent.
Si elle avait su, elle se serait fait un calendrier aussi, histoire de passer le temps.

Alors elle pose un parchemin grand cru, son petit encrier de voyage et de sa plus belle plume, elle écrit à la Madgnifique.


Citation:
Ma Madgnifique Amie,

Je prends le temps aujourd'hui pour t'écrire. Entre deux cueillettes de fleurs et une recherche intensive de cailloux aux formes harmonieuses.
Je ne peux évidemment pas te dire où je suis mais tout se passe bien jusqu'ici. J'ai croisé mon cousin Diégo hier qui allait à la rescousse d'une marmotte avec son sac de s'cours.
Par contre je n'ai revu Schecter que de loin, je suppose qu'il a enfin arrêté de shaker. Peut-être que je le verrais ce soir autour du feu de camp. S'il remet ça, je lui filerais un coup de babouche que j'ai planqué dans mon sac à dos, juste à côté de ma carte, derrière ma poche à étoiles.

Enfin, tout ça c'est bien joli mais d'ici, je ne t'entends plus chanter.
C'est triste ... J'aime bien quand tu yodele , c'est un peu comme un rayon de soleil après une tempête de neige. Et ici, même si ya pas de neige, bin ya personne qui yodele.
Alors hier j'ai ramassé de la camomille sur le bord d'un chemin et je m'en suis fais une infu que j'ai bu à ta santé. Judes et Jéjé n'ont rien dit mais je les soupçonne d'avoir voulu me péter les genoux au 56ème arrêt pipi.
C'est inhumain ce truc, je sais pas comment tu fais.

Bon, faut que je te laisse, Judes a ramassé des coquelicots hier, on se demandait si ça se fumait, je te dirais ça demain.

Je te fais des énormissimes bisouilles.
Que Déos te garde la voix claire et al chevelure blonde.

Raya l'exploratrice.



Le pli est plié, roulé, accroché à la patte d'un pigeon et prend son envol pour le rebord de fenêtre de la Madgnifique chandelière et la brune le regarde s'éloigner en versant un petite larme.
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Madeline
L'oeil gauche est vitreux et le droit est carrément fermé.
Le corps est pris d'un soubresaut et c'est la déferlante.
Les liquides suintent et ça dégouline.
La matière vient tapisser tout.
C'est... C'est...


- C'est dégueulasse !!!!! Pile sur les draps propres en plus !

Et c'est une serpillière qui s'agite et qui frappe le volatile... jusqu'à la mort de la serpillière...

- Et en plus ça me bousille ma serpi ! Mais c'est vraiment une plaie ces rats volants.

Evidemment, et la LPO (ligue protectrice des "oh que ça chie partout") n'a de cesse de le répéter : n'effrayez pas les pigeons avant d'avoir récupéré les messages.
Le résultat de tout ça ?

18h : les grains de maïs sont disposés en une ligne régulière, distants d'environ 5 pouces.
D'un côté de la ligne : le rat volant.
De l'autre côté de la ligne : la Mad.


- Allez, reviens gamin... n'aie pas peur... viens donner le message à la Ma-Mad...

Réponse du volatile : PRrrrrrrrrroutttt... ploc !

19h : Même endroit, même scène... 150 grains de maïs plus tard.

- Pilou pilou pilou pilou !

Réponse du volatile : PRrrrrrrrrroutttt... ploc !

20h : Mad découvre la missive de Raya et sourit. Elle pose le parchemin sur sa table et s'en va nettoyer sa lame.

20h05: ça toque à la porte. Une vieille chouette se présente :


- Salvé... Huguette Du Pinson, membre de la LPO. Je viens vous prévenir que j'ai tout vu et c'est inadmissible. Je m'en vais de ce pas porter plain...
- Chut....
l'interrompt la Mad qui se met à sourire étrangement en posant son index sur le bec de Pinson... Pilou, pilou, pilou ?
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Aysun


[ Quelque part au milieu d'ailleurs. ]

Une salle d'interrogatoire sombre, à peine éclairée d'une lanterne à la flamme faiblarde, posée sur une table où sont assis, d'un côté, un drôle de bonhomme au visage fermé, au regard froid surmonté d'un mono sourcil très épais, à la barbe mal rasée et au costume impeccablement repassé et , de l'autre, une brune au visage pâle , au regard clair, les cheveux mal coiffés et le tenue poussiéreuse.


- Madame, vous êtes bien Rayanha du Phare?
- Ça dépend, c'est pour quoi?
- Veuillez répondre par oui ou par non s'il vous plait. Etes-vous Rayanha du Phare?
- Bè ... ui.
- Connaissez vous une certaine Madeline?
- Heu ... ça dépend?
- ...


Regard oblique du bonhomme.

- Bé ... ui ... Pourquoi cette question?

Le bonhomme sort un calepin et en tourne quelques pages avant de planter ses yeux dans ceux de la brune, ce qui a pour effet de faire remonter à cette dernière un frisson le long du dos jusqu'à la nuque.

- Connaissez-vous la LPO ?
- mmmh ... la Ligue des Poils Opprimés ?
- ...


Le mono sourcil se lève d'un côté et se baisse de l'autre.

- Ligue Protectrice des "Oh que ça chie partout" ... Défenseur des vol[...]

Interruption impromptue de la brune, index levé.

-Ah mais oui mais non. Ligue Protectrice des "Oh Que Ça Chie Partout " ça fait pas LPO. Ça fait LPOQÇCP. Je veux bien abréger les titres mais abréger les abréviation c'est quand même tiré par les sourcils croyez pas?

Un poing s'écrase lourdement et bruyamment sur la table, la brune sursaute, la lanterne aussi.

- Veuillez ne pas m'interrompre! Vous avez été convoquée en raison d'une enquête pour columbicide impliquant votre amie, cessez de faire l'andouille!
- Je préfère la saucisse de Morteau ...
- ...
- Un columbicide vous dites?
- exact.
- La columbi, la columbi ... ça me dit vaguement quelque chose mais je situe plus très bien ... Par contre Sid ça me dit rien du tout ... Et à qui fait-on appel lorsqu'on sait pas où aller?*
- ...
- A la carte bien sur! Dites "Carte"! Dites "Carte"!

Le poing s'écrase une nouvelle fois sur la table et tout sursaute à nouveau. Tout sauf le sourcil.

- Ecoutez, Je suis quasiment sûr que nous avons affaire à un pigeon killer.
- Pardon ?
- Je crois que nous avons affaire à un pigeon killer.
- Un quoi ?
- Un pigeon killer.
- Un ?
- Un pigeon killer. Un tueur de pigeon.
- Aaah… pigeon killer. **


L'homo sourcilum à l'air exaspéré. Il se lève et ancre ses deux poing sur la table, bras tendu, le corps légèrement penché vers l'avant , il domine la brune en fronçant son épaisse bande noire.

- Ok, on arrête les conneries. Tu va cracher le morc[...]
Splack

La brune est coopérative. Elle qui en pouvait plus de mâcher ce morceau de réglisse, elle est pas mécontente qu'on lui propose de le cracher.

Là, il fait comme si il avait rien vu, le sourcil se décontenance un brin.

- ...eau ... C'est pas la première fois que ta Madeline torture du volatile, on le sait, on a des preuves, des témoignages. Et on en a contre toi aussi. Tu crois qu'on a pas fait le lien? hein? Tu crois qu'on sait pas que c'est toi qui lui fourni ses victimes?!
- ...


Bin voilà qu'il lui coupe la chique, en même temps elle vient de la cracher.

- Vous travaillez pour qui ?! Qui tire les ficelles?!
- ... Bè ...
- Tu me la fera pas à moi! Soit tu aligne tout,tout de suite, soit toi et ta pote vous pourrissez en geôle. Et crois moi, j'ai le bras long, si je veux vous finissez vos vies au fond d'un trou à rat bourguignon.
- Pipi ...
-Pipi? Qui est Pipi? Il a un nom de famille?
- Non, faut que j'fasse pipi ... j'me suis mise à la camomille alors comprenez ...
- ...





* Reprise d'un chef d'oeuvre du 20ème siècle: Dora l'exploratrice .
** Très inspiré d'un autre chef d'oeuvre (un vrai) : la cité de la peur.
Aysun


[ Quelque part au milieu d'ailleurs. ]

Aïeu!

La brune se réveille douloureusement. Ça tire dans les côtes , ça tambourine dans le crane.

Citation:
04/05/1463 04:08 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez un groupe nombreux contre un nombre important de gardes.


Gné?

Rapide coup d’œil aux alentour.
Un verger.


Kessesé!? ...

Là, c'est le trou noir. La veille il s'est passé un truc mais quoi? Mystère et boules de pétanque.
Elle est allongée au milieu des pommiers, sur une planche. Une planche? Oui, une planche.


Citation:
04/05/1463 04:20 : En vous promenant, vous avez trouvé une bonne planche de bois. Peut-être est-elle utilisable ?


M'enfin ? ...

Elle se lève tant bien que mal et essayes de se remémorer les événements de la veille en marchant entre les arbres fruitiers.
Ses mains fouillent ses poches, à la recherche d'un indice qui la mettrait sur la voix du pourquoi de son néant.
Elle revoit un énorme sourcil, une lanterne, une carte qui chante d'une voix très aiguë , des plumes de pigeons qui volent , du sang ... du sang? Non. Pas du sang. C'est rouge, il y en a partout ...
Et une main ressort de la poche avec un bouton de coquelicot.


Mmmmh ... P't'être bien que ça s'fume pas c't'histoire final'ment ...

Citation:
04/05/1463 04:21 : A force de lectures, vous améliorez vos capacités intellectuelles (+1 point d'intelligence)


Quoi que ...
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Madeline
[La veille, quelque part en Genève, là où les oiseaux se cachent pour faire popo]

La Pinson avait hurlé comme un porc qu'on égorge.
Pourtant, la Mad ne l'aurait pas tuée... elle n'avait pas de message accroché à sa jambe.
Ses hurlements avaient immédiatement alarmé d'autres membres de la LPO qui arrivèrent sans tarder et qui se saisirent de la Madgnfique...

C'est ainsi que Mad se retrouva dans une cage, tel un vulgaire canari.
On la laissa là quelques heures et puis une femme entra... Ce n'était pas Pinson, mais une certaine...


- Clarice du département d'enquête sur les pigeons-killers. J'ai besoin de votre expérience en la matière pour mettre la main sur un tueur en série qui en est à sa 158ème victime.

La jeune policière prit un tabouret et s'installa en face de la grille.
La femme était trempée, il devait pleuvoir dehors.
Madeline lui passa une serviette à travers les barreaux et l'interrogea du regard puis prit une voix très mystérieuse.

- Echange de bons procédés Clarice... Et ne me mentez pas, je le sentirais... Parlez-moi de vos varices...

Clarice empoigna la serviette et sembla perturbée que la Mad sache pour les varices alors qu'elle portait une robe très longue. Histoire de se donner un certain genre, elle essuya ses cheveux mouillés...

- Problèmes de jambes lourdes... C'est familial... Ma grand-mère avait des veines grosses comme mon pouce à l'arrière des genoux... Je tiens ça d'elle, en plus d'une pilosité disgracieuse sous mon nez. A l'adolescence, on me surnommait la Veinule de Poilo... Pour ça que j'aime les ailes et les plumes aujourd'hui car les oiseaux n'ont ni varices, ni poils...

Clarice s'accrocha aux barreaux de la cage.

- Echange de bons procédés Chancelière !

La Mad, qui s'amusait à se balancer sur le tabouret de l'autre côté pour en tester la solidité sursauta.

- AH c'est à moi de parler ?

Petit toussotement et regard de la mort qui tue et voix mystérieuse de circonstance.

- La dernière victime était-elle un pigeon ramier ?
- Oui, comme les 157 autres d'ailleurs.
- Avez-vous trouvé un objet insolite dans son gosier ?
- Oui...
- Etait-ce une encyclopédie en trois volumes ?
- Euh non... C'est trop gros ça pour le gos...
- Un bilboquet ?
- Non...
- Un encrier ?
- Non plus...
- Hum.... un épi de maïs ?
- OUI ! Ils avaient tous un épi de maïs coincé dans le...
- Alors bénissez cet homme !
- Je vous demande pardon ?
- Cet homme que vous prenez pour un Pigeon Killer n'est qu'un bienfaiteur de l'humanité qui traque les "Céréales Killers " !
- ...
- Echange de bons procédés ! Gaby m'a apporté une échelle cette nuit, mais elle est trop petite... Je n'atteins pas la fenêtre... Je vous demande Clarice de faire parvenir cette échelle à mon amie Raya ainsi que le petit mot qui va avec. N'ayez crainte, c'est juste le mode d'emploi...


Citation:

Ma Chère amie,

Des dingues m'ont kidnappée parce que j'ai buté un rat volant.
Ils me détiennent dans une cave non loin des remparts car j'entends parler les ouvriers.
Vends l'échelle qui accompagne ce mot pour payer un mercenaire qui saura voler dans les plumes de ces tarés et me sortir de là.

J'espère que tu vas bien et que tu penses bien à aérer tes babouches le soir pour éviter que la mauvaise odeur ne s'y installe.

Je t'embrasse
Mad

_________________
Aysun


[ Au milieu de quelque part ailleurs. ]

SHBAM!

Hein?
Coooooot! Uuun messsssaaaage et uuune écheeeelle pouuuur Rayanhaaaaa. est-ce queee c'est touaaaa?


Un immense poulet rouge avec un haut de forme et un veston de costume se dresse devant la brune encore embrumée de la veille. Il porte une échelle sous son aile et lui tend un petit rouleau de l'autre.

Heu ... je ... hum ... Oui ... c'est ... moi ... enfin je crois ... p'tain ça r'commence!
Voilaaaa poooour touaaaaa!
Heu ... Merci ... See you soon my friend!


Le poulet géant rentre dans son haut de forme et le tout disparaît.
C'est totalement fou, c'est la treizième dimension et demie. à peu près.
Elle lit le message délivré , prend l'échelle, va la vendre à bon prix et s'en va passer une annonce dans le petit journal local.
Une fois fait, elle va attendre les candidats à son bureau .
Oui parce que dans la treizième dimension et demie, elle un bureau rien qu'à elle partout où elle va.


Toc toc toc
- Entrez.

Le plafond s'ouvre et une garçon descend d'une liane

Hello cousine!
Hello Diégo!
J'ai cru comprendre qu'il y avait un animal en danger?
Heu ... non ... une chandelière ...
Zut! Je suis sauveteur d'animaux, pas de chandelière ...
Ouais je sais ... C'est pas grave, je vais trouver quelqu'un d'autre t'inquiète pas.


BipBipBip

Ah. C'est Alicia qui m'appelle sur ma montre vidéo, un Gorfou macaroni est prit au piège sur la banquise, je dois aller l'aider.
... Pas d'soucis ... Go Diégo! Go!
See you soon!


Toc ... Toc ... Toc ...

Entrez!

gniiiiiiiiiii
(porte qui grince)

La piece s'assombrie et une épaisse brume recouvre le sol. Dehors on peut entendre un loup qui hurle à la lune.Oui c'est le matin. Non, il ne fait pas nuit, c'est la treizième dimension et demie ...
Un homme sort d'un cercueil en chêne massif et s'avance très lentement vers la brune en flottant dans les airs.


Bonjour ...
J'ai lu votre annonce .
Le job vous intéresse?
Il faudrait s'occuper de qui?
Des membres de la LPO.
Facile.
Et libérer la chandelière.
... Celle qui promène dans le bahut avec le primus au carré?
Ouep.
ça va pas être possible.
Ah? Pourquoi donc?
L'ail.
Ouais mais c'est pas elle ça! c'est juste lui, puis il a prit un bain.
Je prends pas le risque. Désolé.
Allez un p'tit effort quoi!
Non non vraiment.
... tssss ... s'pèce de fiote. Bon bin circulez alors.
.... Vous sentez bon ...
Ah? ça doit être les coquelicots...
mmmm délicieuse odeur qui coule dans vos veines ...


Là, les canines du gars poussent d'un coup, ses yeux deviennent noir et un filet de bave commence à couler au coin de ses lèvres.
Alors la brune brandi son Ichtus en argent sous son nez.


Cherche pas, j'suis sicaire.
AAaaaaaaaaaaah ....... Pas les sicaiiiiires ..... Du ssssssang béniiiiiiiit.

iiiiiiiiiiing
(re porte qui grince mais dans l'autre sens)

Le cercueil disparaît, la brume aussi.

Hahoooooouuuuuuuuuuuuuuuuu
Ta gueule!
Kaï!


Toc Toc Toc.
Oui?
Sarah Connor?
Ah non c'est à côté.


La porte se referme. Dans la pièce d'à côté on peut entendre des coups de feu.
La brune hausse les épaules et reprend une bouffé de chicha au coquelicots.


Suivant!


Un cavalier qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop, entre dans la pièce sur son cheval noir qui cabre devant le bureau de Raya. Il en descend d'un bond et se plante devant elle en claquant des talons au sol.

Clac! Clac!

Buenos Dias Señorita!

Heu ... Bonjour ... Votre nom s'il vous plait?
Mon nom, je le signe à la pointe de mon épée, d'un Z qui veut dire Zorro.

Choeurs:Zorro Zorrooooo
Mais encore?
Renard rusé qui fait ma loi,
Choeurs:Zorro Zorrooooo
Vainqueur, je le suis à chaque fois.

Il brandit son épée et ...

Zouic zouic zouic

Ah bin non! Merde! Mon beau rideau en taffetas pigeon bordel!
Oups ...
Ouais "oups" ... Vous savez combien ça coûte une paire de rideau de cette taille en taffetas pigeon dans la treizième dimension et demie? Hein?! Bin yen a pas ici figurez vous! Va falloir que je retourne dans la sixième dimension trois quart bordel.
Je ... heu ... Perdon ...
Bin pour la peine vous allez délivrer la chandelière gratos.


Clac!Clac! (les talons au sol )

Si Séñorita! Vous pouvez compter sur moi!

Il remonte en selle comme il en est descendu, d'un bond et lève son chapeau en l'air en faisant cabrer son destrier.

Vayamos a salvar el chandelière
Attendez!
Si?
Pourquoi votre voix change?
arf ... C'est à cause des doublages français/español ... Souvent ça fait ça ... faut que j'en parle au producteur...
Ah ok ... Bon ... Prenez ma carte, elle vous indiquera où elle se trouve.
Gracias séñorita.
Ah oui j'oubliais! Vous êtes pas allergique aux plumes?
No porqué?
Parce que ça risque de voler ... Pouvez y aller.


cataclop cataclop cataclop ( Bruit de sabots sur le parquet ciré du bureau et du couloir)

Le sauveur est trouvé, la brune sort ses babouches sur le rebord de la fenêtre et reprend sa chicha aux coquelicots.

Elle va être contente la Mad. Il a l'air pas mal sous son masque.

pof Pof
Aysun


[ Dans un ailleurs un peu plus proche. ]

MAIS PUISQUE J'VOUS DIS QUE J'HABITE ICI!

Ses pieds et ses poings tambourinent une énorme porte , elle gueule après les gardes qui se trouvent derrière.

OUVREZ TUPAIN DE DORBEL DE DERME!

Elle s’arrête deux minutes et demies, le temps de se rendre compte qu'elle s'est fait mal aux phalanges et aux orteils et que la porte n'a pas bougé d'un poil quand un troupeau la rejoint et s'en prend à la même porte .

BANG! BOUM!

Salvé. Vous habitez ici aussi?
Non.
Et vous?
Non plus.
Et lui?
Non non.
Et eux?
Non plus.
Bin pourquoi vous foncez tous dans la porte alors?
Comme ça, pour le feune.
Ah ...
Vous habitez ici vous?
Bin ... j'sais plus trop en fait ...
Non parce qu'ici c'est la mairie.
Ah?
Ouais.
Hum ...


Citation:
06/05/1463 04:07 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez un groupe nombreux contre un nombre important de gardes.



Elle pensait que c'était terminé mais non, ça continu. Le coquelicot, ça tache.

Allez viens Champipote , on va ranger le bureau dans mon sac à dos et on s'casse . Sont tous fous ici ...
Madeline
[Genève, quelque part dans une cave près des remparts]

Sagement assise sur son tabouret, Mad regarde Clarice qui lui sourit.
Y'en a au moins une des deux qui est contente, c'est une bonne moyenne.


- Vous attendez encore du monde Chancelière ? Vous me le dites, qu'on prévoie des tabourets en conséquence.

Et en plus, elle est ironique la Clarice...

Madeline ne lui répond pas, elle se contente, mécontente, de tourner la tête.
A côté d'elle dans la cage à canari, elle n'est plus vraiment seule.
La tête rentrée dans ses épaules, on ne peut pas vraiment dire qu'il soit très fier « El Zorro »... Pour toute explication, il lâche :


- Yé glissé... un poco...

Et à côté du héros... son cheval... qui tente tant bien que mal de tenir assis sur son tabouret.

Y'a des jours comme ça... Et c'est un jour comme ça...
Dans sa poche, la Mad tripote son calendodo.

- Purée reviens Raya... Reviens... et pourquoi ? Parce que la Mad, elle a besoin de toi ! Ah ok ok ok
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Rayanha
[La treizième dimension et demie, toujours, mais à Genève. ]

Un condor est venu la prévenir que Zorro, que l'on pourrait justement nommer Zéro, avait pittoyablement échoué dans sa mission de sauvetage alors qu'elle s'octroyait une pause coquelicot sur un nénuphar en compagnie d'un vieux lapin moche qui buvait une tisane aussi douteuse que la chicha de la brune, à en juger sa tête.

Alors elle a grimpé sur sa licorne et a chevauché les arc en ciel au grand galop et sous une pluie battante pour prendre les choses en mains.

La voilà donc au Phare. Les remparts, elle connait. C'est elle qui supervise leur construction. Reste à trouver la dites cave.
Le trajet était balisé, il lui a suffit de suivre les plumes.


Toc Toc Toc
Crrrrr


Une petite fenêtre s'ouvre sur la porte et deux yeux apparaissent.

Mot de passe.
... le pigeon n'est fameux qu'au temps des petits pois?


CLAC!

La mini fenêtre se referme d'un coup sec.

Toc toc toc.
Crrrrr.


Mot de passe.
... Quand on voir ce que les pigeons font sur les banc, il faut remercier Déos ne ne pas avoir donné d'ailes aux vaches?

Clac!

La brune expire un grand coup et frappe pour la troisième fois à la porte.

Toctoctoccrrrmotdepasse . Version accélérée.
Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole ... ??

Cla[..]
Une main se faufile à toute vitesse par le fenêtre avant qu'elle ne se ferme, chope l'oreille de celui ou celle qui se voulait gardien et la tire très fort vers elle de façon à ce qu'il entende bien ce qu'elle a à lui dire.

Ecoute trèèèès attentivement ce que je vais te dire : Je viens de faire un voyage trèèèès fatiguant sous la pluie, je me suis fait attaquée par une horde de cloches de pâques enragées alors que je trottais tranquillou sur les arcs en ciel, ma licorne en à cassé sa corne magique, j'avais pas de ruban adhésif dans mon sac à dos pour la lui réparer et j'ai pas réussi à choper cette petite catin d'étoile magique qui m'aurait permise de monter chercher ma pote sans passer par la porte. Alors tu va gentiment ouvrir et me laisser rentrer parce que j'ai affûté ma sica et que je me ferais bien un collier d'oreille. T'as compris ou j'te fais une démonstration?

CLIC CLAC POK GNIIII La porte est déverrouillée et s'entrouvre.
La sicaire relâche sa prise et ouvre en grand d'un coup de botte.


BAM BOUM!

Aïeu!
Rho ça va, fais pas ta tarlouze ...
Mais ça fait maleu !
C'qu'un nez t'vas pas pleurer? Bon elle est où?
Qui?
Bin ma copine!
La blonde?
Ouais.
Au bout du couloir à gauche, la première à droite, après la voûte à gauche, à la patte d'oie au milieu, ya trois marche, à la deuxième marche sur la droite , tout au bout, ya une échelle qui donne sur une trappe, elle est là.
D'ac ... bon au pire j'demanderais à la carte. Merci bien! et sans rancunes hein ...
... grumph ...


Elle court au bout du couloir, prend à gauche puis la première à droite; A la voûte à gauche, une patte d'oie, zou! au milieu. Trois marches, elle en grimpe une et s’arrête sur la deuxième, prend à droite et fonce au bout du couloir. Elle est au pied de l'échelle.


MAAAAD! J'ARRIVE!!!!

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Madeline
Petite leçon de choses...

- Tu vois Zorro, une sicaire ça porte une sica...
- No comprendo...
- Et une sica... ça coupe !
- No comprendo...
- Et une sicaire qui porte une sica qui coupe, elle fait quoi ?
- No comprendo...
- Ben regarde... connardo !


Et il vit. Et ce qu'il vit lui apprit que dans la vie, y'a les héros et les zéros.

Plus tard, au milieu des plumes éparses, il put mesurer le boulot qu'il avait sur la planche s'il voulait un jour prétendre à de tels exploits.

On ne s'improvise pas héros, on l'a dans le sang ou pas.

On ne saura pas si sous le masque se cachait un esthète à faire pâlir tous les mannequins de Bâle - Oui, il y a une agence de mannequins dans ce trou - mais on était certain d'une chose : Si l'habit ne fait pas le moine, le masque ne fait pas le héros, par contre, la sica... ça coupe !


Lorsqu'ils remontèrent à la surface de cette vie souterraine mystérieuse, ils débouchèrent pile au niveau de la Madgnifique Porte-Uaire. Ils marchèrent tranquillement vers la Tour-ailes, comme si de rien n'était.
Les secrets du sous-sol genevois restaient à 6 pieds sous terre, là en dessous, dans son amas de plumes...

Zorro repartit vers sa pampa avec son cheval, un peu moins fier.

Quant à savoir comment ils ont réussi à faire monter le cheval par les échelles, c'est un détail qui fait lui aussi partie des Grands Mystères de Genève... Chutttt

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Rayanha
[Quelques jours plus tard, Genève.]

La vie à repris son court, elle ne fumerait plus de coquelicots. Non pas qu'elle n'ait pas apprécié tout le joli petit monde qui l'avait accompagné tout au long de son expérimentation, mais il y a des choses dont il ne faut pas abuser. Comme les coquelicots.

La brune se promène dans les rues de la cité en traînant les pieds.
Les journées sont terriblement longues lorsqu'on attend quelque chose. Et encore plus quand on attend quelqu'un. Et quand on attend les deux? C'est même pas qualifiable.

Elle guette le ciel dans l'espoir de voir arriver un pigeon, elle scrute les gens qu'elle croise un par un pour être certaine de ne pas le rater, elle surveille tous les coursiers qui passent des fois qu'un d'eux aurait un pli à lui remettre .

Les mains dans les poches elle fait le tour du marché pour la quinzième fois de la matinée.
Des fraises, des pommes, du choux, des carottes, de l'ail et des oignons. Du maïs et du blé. De la viande et du poisson. Du fromage, du pain et du vin.
Un maréchal ferrant , un sculpteur sur pierre, un ébéniste, un marchand de tissus, un souffleur de verre. La place grouille de monde, des enfants courent et crient , un chien lui passe entre les jambes, un jambon à la gueule, poursuivi par un boucher le tablier taché de sang.
Un marchand de volailles conclu son affaire, trois poules vivantes, la tête en bas, à bout de bras. Un crieur braille les dernières nouvelles des royaumes.
C'est vivant.

Mais la brune erre au milieu de toute cette vie sans que ça ne l'effleure.
Elle attend. Et bien qu'elle se soit doté d'une grande patience au fils des années, elle n'aime pas attendre.

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