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[RP] Les aléas d'une vie de ... femme.

Rayanha
Vous permettez?

Une question qui n'en a que la forme et qui n'attend aucune réponse.
Evidemment qu'elle le permet, mais elle s'amuse à imaginer comment il aurait réagi si elle lui avait dit non et une petite fossette se creuse sur sa joue alors qu'il s'installe à ses côtés.


... Un lieu simple, brut, beau... face à l'eau et loin du reste...

Les bras de la brune se croisent sur ses genoux et son menton s'y pose.
Elle l'observe jeter habillement son cailloux et quand leurs regards se croisent à nouveau, un sourire tendre se dessine sur ses lèvres.
Elle aurait des tas de façons de relever la description du lieu mais elle reste silencieuse et se contente de le regarder.
Ne dit-on pas "un regard vaut mieux que milles mots" ?


Merci de m'avoir déniché ce havre... Je vous en suis vraiment reconnaissant.

Elle est satisfaite et elle ne s'en cache pas.
Il ne lui a pas fallut bien longtemps pour trouver une maison libre mais elle accorde tellement peu d'importance à sa propre habitation qu'elle n'était pas certaine d'avoir compris ce que le tisserand recherchait.
Elle n'a d'ailleurs toujours pas bien compris ce que les gens recherchent dans une maison si ce n'est un toit pour dormir à l'abris et encore que, c'est utile surtout quand il pleut ou qu'il neige parce qu'elle, elle est tout aussi bien , si ce n'est mieux, sous les étoiles.
Une question d'éducation surement. Ou un truc comme ça.
Mais elle a réussi et elle en est contente.

Elle pivote vers lui et se replace en tailleurs, le mains tenant ses chevilles.


C'est moi qui vous remercie. Je découvre une nouvelle facette du Léman et ça ... ça vaut toutes les maisons du monde je crois.

Elle lui sourit. Le lieu est paisible et la venue de Musaraigne lui est agréable. Ici, maintenant, elle se sent bien.
Les yeux sombres du tisserand se perdent dans le ciel et la brune l'observe. Cet homme est un mystère pour elle. Pas un mystère du genre énigme à élucider , non. Un mystère presque fascinant que l'on a envie de laisser tel quel, intact.
Et Déos sait comme elle est de nature curieuse la brune, les mystères c'est pas son fort. Et pourtant ...
Enfin bon, quand même, parce qu'on ne se refait pas , elle le regarde et les questions se bousculent dans sa tête.
Et Déos sait comme elle est bavarde la brune, ne rien dire c'est pas non plus son domaine de prédilection. Et pourtant, là aussi ...
Est-ce parce qu'elle ne veut pas gâcher cet instant de calme, ou parce qu'elle se sent vulnérable sans son comptoir protecteur devant elle? Un peu des deux? Possible.


C'est marrant ...
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Musaraigne
Citation:
C'est moi qui vous remercie. Je découvre une nouvelle facette du Léman et ça ... ça vaut toutes les maisons du monde je crois.

Toujours allongé, yeux fermés, il sourit à ses dires, comme pour acter cet échange simple entre eux, à la fois évident et pudique.
Il n'a pas besoin de soulever les paupières pour savoir qu'elle le regarde. Qu'elle a capté son sourire, cette réponse muette.
Il sent qu'elle maintient son regard sur lui, tentant de le déchiffrer... C'est comme s'il entendait les questions silencieuses, le désir de parler, la retenue qui l'empêche de le faire...
Le sourire continue de flotter sur les lèvres fines, tandis que le soleil chauffe tendrement la peau naturellement mate. Il attend sans attendre, baignant dans un espace temps fait de sensorialité indicible.

Finalement, elle n'y tient plus et sa voix un peu hésitante vient émailler le silence peuplé de multitudes de sons aquatiques :

Citation:
C'est marrant ...

Hilarant, oui...
Le sourire s'étire, les yeux restent clos.

Pauvre Rayanha!
Un "quoi donc?" l'aurait tiré d'affaire, mais là... Que va -t elle bien trouver pour rompre le silence?
Pas chien, il tourne lentement la tête vers elle et la main en visière, il soulève une paupière dévoilant un regard asymétrique et amusé qui semble vouloir attendre une suite.
Rayanha
Hilarant ... hilarant?
Pause. Zoom avant dans la caboche de la brune.
Ses questions qui étaient plutôt bien organisées ne se bousculent plus. Elles s'entremêlent, s'entrechoquent et ça donne un truc un peu anarchique : "mais ... hein? Ben ... de que... quoi?? Non mais ... bon ... heu ... hum ... mouais ... gné?? " . L'espace d'une fraction de seconde ça courcircuite. Ça pourrait se traduire par un : " grrbzzzzzfrzzzbrkrrrrchcrrrr" .
Mais reprenons.
Hilarant donc. Elle penche la tête sur le côté et le regarde un sourire amusé au coin des lèvres.
Il est taquin.


Hilarant? ... Surprenant.

Quoi? C'est tout? Et oui. Mais où est passée sa tchatche? Elle a du la laisser derrière son comptoir. À moins qu'elle ne la retienne muselée dans un coin d'elle même. C'est plus probable d'ailleurs.
Le plouf d'un poisson vient troubler l'échange de la brune et du tisserand. Sauvée par le gong! Elle lève l'index en l'air , toujours aussi amusée.


Oui, aussi.

Elle parlait déjà à son lapin, voilà qu'elle répond aux poissons.
Elle bascule son corps sur le côté et s'allonge sur le ventre, au même niveau que lui. Elle regarde entre deux lames de bois, le nez presque collé au ponton puis se redresse sur ses coudes et tourne la tête pour le regarder à nouveau.


Ya des grenouilles. Vous aimez le chant des grenouilles?

Ça c'est de la question! C'est toujours mieux que le banal et impersonnel "il fait beau aujourd'hui hein? " .
Un vent léger et doux vient s'amuser avec les cheveux de la brune, elle les rassemble sur un côté d'une main.

Faire la conversation à Musaraigne n'est pas chose facile. Mais ça l'amuse et elle aime bien. Puis quelque part, il doit apprécier aussi. Sinon pourquoi serait-il là, avec elle ?

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Musaraigne
La voilà qui passe sur le ventre et se colle le nez au ponton comme une gamine de 8 ans!
Pour un peu elle plierait ses jambes au niveau des genoux et les balancerait négligemment direction popotin...
Aussi soudainement, elle se redresse sur les coudes et le regarde prête à lâcher la fulgurance du siècle :


Citation:
Ya des grenouilles. Vous aimez le chant des grenouilles?


Il hoche gravement, bien décidé à ne se laisser désarçonner par rien:

Mais oui, Rayanha, j'aime beaucoup le chant des grenouilles.. Vous en avez d'autres des comme ça?
Le regard sombre, pétille doucement.

Puis après les grenouilles, il convoque le coq et enfin l'âne :

Il faudra que nous fixions une date pour cette crémaillère...
Rayanha
Mais oui, Rayanha, j'aime beaucoup le chant des grenouilles.. Vous en avez d'autres des comme ça?

Evidemment qu'elle en a d'autres des comme ça. Des tas! Elle pourrait lui demander s'il a déjà vu l'océan, si il aime l'odeur des foins fraîchement fauchés ou celle de la terre après un orage d'été. Des questions plus existentielles aussi comme la couleur exacte d'une taupe et le son du renard ou des trucs plus terre à terre comme "La politique de sécurité menée par les fonctionnaires Fribernois vous convient-elle?" .

Elle lui sourit, contente de sa connerie.


Il faudra que nous fixions une date pour cette crémaillère...

Elle opine légèrement du chef avant de lui répondre,

En effet. Il faudrait. Ceci dit, il va d'abord falloir que vous emménagiez, non?
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Musaraigne
Citation:
En effet. Il faudrait. Ceci dit, il va d'abord falloir que vous emménagiez, non?


La deuxième paupière est soulevée, le regard sombre se plante dans celui plus clair de celle qui lui fait face.
Umh... Ça tombe sous le sens, je crois...
Il repasse assis, puis debout.
La haute stature se déroule, semblant signifier que le petit moment de farniente a assez duré.

Il la regarde "de haut", détendu et mains négligemment dans les poches :

Elle a une clé cette maison?
Il tend la main vers elle.
Est-ce pour l'aider à passer debout ou pour récupérer le précieux sésame...?

Le doute est permis et le léger sourire de guingois qui vient doucement relever une babine n'est pas fait pour aider à y voir plus clair dans les intentions du loup...
Rayanha
Umh... Ça tombe sous le sens, je crois...

Il se relève et elle s'agenouille, se demandant si elle a coupé court à ce moment sans le savoir avec sa réflexion trop ... rationnelle.
Elle lève doucement les yeux vers lui, le parcourant de tout son long. Elle avait raison: il a de grandes jambes.
Elle se perd un instant dans son regard. Ces yeux sombres et profonds qu'elle a parfois l'impression d'entendre sans tout à fait les comprendre.


Elle a une clé cette maison?

Elle tâtonne très vaguement ses poches . Elle sait qu'elle ne l'a pas sur elle, c'est juste pour le geste.
A défaut de clé, c'est la main de la brune qu'il réceptionne dans la sienne. Doucement, elle se hisse face à lui.
Elle lève la tête pour le regarder à nouveau. Jamais elle ne l'avait vu d'aussi prés. Rien que d'y penser elle se sent presque désemparée.
Elle baisse alors les yeux vers ses pieds en se mordant les joues.
Pourquoi, le fait d'être toute proche de lui, la bouleverse de l’intérieur?
C'est peut-être juste d'avoir sa main dans la sienne qui la chamboule? Premier contact, sensation nouvelle au bout des doigts ...
Ou alors elle s'est relevée trop vite, malgré qu'elle y soit allée en douceur ...
Un mélange de tout ça?
Elle n'en sait rien mais voilà quelque chose qui la perturbe.
Encore un truc dont il va falloir qu'elle cause avec elle même.
Elle inspire doucement, redresse le menton et réussi tout juste à souffler:


J'ai dû la laisser sur la porte ...
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Musaraigne
Elle est debout face à lui, yeux baissés, le bout de ses doigts reposant dans le creux de sa paume.
Puis au prix d'un intense effort, elle parvient à relever le menton et à lâcher un
-
Citation:
J'ai dû la laisser sur la porte ... -
sur le ton de la gamine qui confesse avoir boulotté toutes les confitures...

Il lâche la main qui repose dans la sienne et commente, désinvolte :

Vous avez très bien fait, il n'y a rien à voler dans cette maison. Pourquoi aller perdre la clé dans l'herbe ou pire dans l'eau...?

Il s'écarte d'un pas, les mains à nouveau empochés. Pour un peu, il siffloterait une petite mélodie de trois fois rien.
Il n'est pas dupe : il a tout perçu du trouble. Il en a comme qui dirait, l'habitude...

Pourquoi les femmes semblent-elles perdre ainsi tous leurs moyens dès qu'il y a moins d'un demi mètre entre elles et un homme?
Le ténébreux aurait presque envie de prendre cela pour objet d'étude, car il n'est pas suffisamment prétentieux pour mettre cet état de fait sur le compte de son seul charme, certes légendaire mais tout de même...!

Le contraste se fait ressentir de manière d'autant plus crasse que lui est sans désir et sans trouble depuis des mois.
La dernière vraie situation de trouble devait remonter à Elvy, en août dernier autour d'un feu. Un coïtus interruptus mémorable qui le faisait encore crisser des dents...!

Et puis il avait retrouvé sa femme, enceinte jusqu'au cou et malade.
Après la naissance, il l'a honoré à nouveau. Une fois. Peut-être deux. Pas plus.
Ce sont les deux seules fois de sa vie où il a eu la sensation de faire quelque chose qui pouvait s'approcher de l'idée d'un "devoir conjugal".
Depuis cette dernière fois de décembre, il n'a plus levé le moindre petit doigt en direction de son épouse. 4 à 5 mois se sont ainsi écoulés dans une forme de politesse indifférente, du moins de son côté.
Le premier jour de mai, n'y tenant plus, il a mis fin à cette situation absurde et a repris la route.

Des troubles féminins comme celui qu'il peut observer ici, il en a depuis rencontré ou suscité un bon paquet. Mais pour l'instant, aucune ne lui a donné envie de glisser sa main sous le menton baissé pour le relever vers lui et cueillir les lèvres tremblantes...
Il en est à se demander si cela se reproduira un jour ou s'il va rester pour le restant de ses jours dans cette indifférence... Ce regard détaché et vaguement amusé qu'il pose sur les êtres et les choses...

Il s'ébroue doucement revenant au présent où il retrouve Rayanha qui l'observe perplexe...

Je m'étais quelque peu évadé...
Lui lâche t il dans un sourire en guise d'explication.

Et bien, allons chercher cette clé alors. Vous saurez ainsi que vous me l'avez donnée.
Il descend du ponton et l'attend sur la berge, main à nouveau galamment tendue pour l'aider à éviter les planches disjointes.
Aysun
Les mains se séparent et ça va tout de suite un peu mieux.

Vous avez très bien fait, il n'y a rien à voler dans cette maison. Pourquoi aller perdre la clé dans l'herbe ou pire dans l'eau...?


A l’intérieur de la brune, les sentiments et les émotions se lancent dans une ola de victoire et de soulagement. Sauf sa fierté, mais elle s'en remettra.
Cette indifférence c'est juste ce qu'il lui fallait, là, maintenant.
Oh pas qu'elle se serait pas laissée tenter de goûter un baiser de cet homme mystère qui l'intrigue tant! Mais c'est très bien comme ça.
La froideur qui se dresse en face d'elle la ramène à la raison. Elle a donné une parole. Elle aurait failli? Oui, évidemment. Mais ça l'aurait pas aidé. Aaaah ça non!
Bon, faut pas se mentir , elle va quand même se poser des tas de questions les jours à venir. Sur ses propres sentiments qu'elle pensait être surs, sincères, inébranlables ... Tu parles ...
L'hédonisme que pratiquait son dernier amant, duquel elle s'est soignée non sans mal, l'aurait-il légèrement contaminée?

Elle va encore tout remettre en question. C'est pas comme si elle avait pas l'habitude. C'est son sport quotidien. Une gymnastique cérébrale périlleuse qui ne lui apporte généralement aucune réponse ...

Tiens, il est ailleurs. A quoi pense-t-il? Elle ne le saura surement jamais. C'est pas comme si il était facile à déchiffrer le brun.


Je m'étais quelque peu évadé...

Elle esquisse un léger sourire. ça lui a juste laissé le temps de se remettre d'aplomb et reprendre son assurance qu'elle aime tant.

Et bien, allons chercher cette clé alors. Vous saurez ainsi que vous me l'avez donnée.

Elle acquiesce d'un signe de tête et un main se tend à nouveau vers elle.
Branle-bas dans la brune caboche.
Ah non hein! Pas deux fois! Même la fierté est en accord avec les autres, c'est rare. Sauf que la contradiction , elle, elle en fait qu'à sa tête. comme toujours. Et l'air de rien, elle a prit le commandement et la brune pose de nouveau sa main dans celle du tisserand.
Mais pas folle la guêpe! Quand même.
Elle descend du ponton le plus rapidement possible en retenant brièvement sa respiration et récupère sa main en le remerciant d'un hochement de tête.

En route pour la maison. Le petit chemin qui la sépare du bord du lac n'est pas bien long, en quelques enjambées ils y sont.
Une truffe rose passe la porte, attiré par le bruit. Jeannot! Elle l'avait presque oublié ...
Elle récupère le trousseau qui pend à la serrure, en sépare la clé de la maisonnette et prend son lapin sous son bras avant de se retourner vers Musaraigne et lui tendre fièrement. La clé, pas le lapin.

Musaraigne, soyez le bienvenu en votre nouvelle demeure.


Le temps de la lui poser au creux de la main et elle récupère sa besace , laissée sur le pas de la porte. Elle en sort la longue laisse tressé du compagnon à poil long et lui passe autour du cou. Il sautille, il est content. Si, si.

Elle s’arrête un instant et le regarde, la tête légèrement penchée sur le côté.
Puis elle se rapproche juste devant lui.


Pour la crémaillère ... Votre date sera la mienne. Prévenez moi juste de si on sera plein ou si on sera ... deux ...

Un petit sourire au coin des lèvres , elle s'engage sur la direction du retour. Il est temps de retourner à son poste, sinon le vieux Gut va encore râler.
Elle se retourne et contemple le tableau : Une charmante petite maison, un paysage magnifique et un tisserand qui a l'air content du tout. Mission accomplie.


Si jamais vous avez besoin d'un coup de main pour emménager, vous savez où me trouver!
Musaraigne
Il la regarde s'éloigner sur le petit chemin qui rejoint la route sablonneuse et sourit doucement.
De dieu! Ce qu'il va être peinard ici!
L'idée d'habiter au bord du lac l'avait déjà titillé bien plus tôt, mais les enfants étaient tellement attachés à leur maison de naissance et la relation avec Cael étant tellement instable - Genève, pas Genève, Genève, jamais plus Genève, et puis si finalement re Genève - qu'il aurait été un peu périlleux de vouloir mettre un tel projet à exécution.

Rayanha au loin n'était plus qu'un petit point rouge et jaune.
Le regard sombre embrassa le paysage autour de lui, puis le tisserand fit demi tour et rentra dans sa nouvelle maison en tirant la porte derrière lui.


Merci de m'avoir accueilli dans votre rp!^^
Aysun
Ya pas d'quoi. Ce fût un plaisir


[Quelques jours plus tard, quelques lieux plus loin ]

Citation:
Journal de route. Annecy, vingt-sixième jour de juin, 63.

Mission "Doigt de Déos dans l'Annecy" accomplie. La curette de Rome est virée, Charlotine est à sa place. La réforme rayonne a présent en Savoie. Pour combien de temps? Autant que Déos le permettra.

Aujourd'hui j'ai appris que je ne suis plus urbaniste de Genève. Un courrier pour me prévenir du changement n'aurait pas été de trop. Mais non. J'apprends ça par le plus grand des hasard. Je ne remets pas mes capacité en doute. Je sais que j'ai fais de l'excellent travail. Par contre la franchise et la façon de faire de certaines laisse à désirer.
Tu vois cher journal, quand on s'engueule avec quelqu'un, même si on sait pas trop pourquoi, il arrive que ce quelqu'un ait décidé de te pourrir la vie. Soit. Qu'Elle fasse. Hier je l'aimais plus que tout, aujourd’hui elle m’écœure au plus haut point.
Ce soir nous prenons le chemin du retour. Demain, je prépare mon sac, harnache mon cheval et je m'en vais.
Où? J'en sais rien. Le plus loin possible, pour commencer.
Seule ou accompagnée? j'en sais rien et je m'en fous.
Si je ne m'en vais pas je risque de faire de Genève une ville de cul de jatte ... Pour une cité béni de l'Unique ça ferait désordre. Alors je pars.

"Je n'm'enfuis pas , je vole" comme dirait l'autre ...

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Rayanha
[Le lendemain, Genève. ]

Et hop! Arrivée matinale fracassante en sa cité . Une petite couche de plus qui lui confirme juste qu'elle doit vraiment partir.
Pour combien de temps? Déos seul le sait pour l'instant. Mais elle est d'avis que ça va durer un petit moment.
Alors elle dépose son canasson au maréchal ferrant pour une révision et file vers chez elle.

Arrêt devant sa porte close.
Pourquoi a-t-elle le coeur gros comme si elle n'allait jamais revenir? Evidemment qu'elle reviendra! Genève c'est sa ville. Elle n'est chez elle nul part ailleurs, elle le sait.
Et pourtant tout se serre presque douloureusement dans sa poitrine.


Salvé Rayaaaaaaa!!!!


Merdum! La tripotée de marmots de la voisine!

Salvé les moches! Désolé j'suis pressée. Mes amitiés à vot' mère!

Ni une ni deux, la voilà à l’intérieur. La mère en question ne doit pas être bien loin et entamer une conversation avec elle c'est y passer la matinée. Surtout que là, la brune s'est absentée trois jours. Elle doit en avoir du ragot de quartier à lui raconter.
Elle ne saura pas si le boulanger s'est rendu compte que sa femme s'envoyait en l'air avec le palefrenier ... tant pis.

Dans la baraque c'est toujours autant le foutoir. Elle ne peut décemment pas laisser ça comme ça.
Vérification discrète , la tribu voisine est passée, elle peut ouvrir porte et fenêtres en grand.

Commencer par le commencement : accrocher la toile de Néo et la sienne au mur.
Un clou, un marteau, un peu d'huile de coude et voilà le cadeau de son ami au dessus de la cheminée, le cadre de l'Edelweiss est posé sur le rebord , elle lui trouvera une nouvelle place plus tard.
La sienne. Après quelques minutes à la contempler en souriant , c'est à l'étage qu'elle décide de l'installer. Elle monte l'escalier en bois marteau en main, toile sous le bras et clou entre les dents.
En haut c'est pas plus ordonné qu'en bas ... Il va lui falloir des heures pour tout ranger. Elle pose tout sur son lit et s'y assoit en soupirant.
Elle qui voulait partir à la fraîche du matin , c'est raté. Ça sera à la fraîche du soir vu l'étendue du bordel.

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Rayanha
Il est tard, la nuit est tombée depuis plusieurs heures.
La maison est rangée, dépoussiérée , panossée. La brune exténuée. Elle roupille sur sa banquette. Le départ du soir est raté.

Quand elle rouvre les yeux, le jour se lève à peine. Deux pigeons roucoulent sur le rebord de sa fenêtre.
Elle récupère les rouleaux, hésitante. Bonnes ou mauvaises nouvelles?
Plis dépliés, lu, l'un posé sur la table, l'autre roulé en boule et jeté dans l'âtre éteint. Le rongeur la fixe de ses deux billes noires. Elle se rassoit lourdement et plonge son visage dans ses mains. La petite boule de poils blanc se glisse entre les jambes de sa maitresse et se dresse sur ses pattes arrières pour venir coller sa truffe sur son nez.


Je sais Jeannot ... je sais ...

Elle le prend sur ses genoux et se laisse tomber en arrière, les pieds sur la table basse. Le lapin s'aplatit de tout son long sur le ventre de la brune en la regardant.

Je lui ai dis que je lui en voudrais pas ... alors pourquoi je lui en veux? Hein? Bin j'en sais rien. Parce que j'espérais surement...

Jeannot se rassoit et remue sa petite truffe rose en hochant la tête. Elle est persuadée qu'il la comprend, qu'il lui répond même. Mais s'il faut il attend juste qu'elle lui file un truc à manger ... Ça reste un lapin ...

Je sais pas c'que j'espérais ... Qu'il m'attende, qu'il m'enlève, qu'il m'emmène loin et me fasse tout oublier ... Qu'il devine sans que j'lui dise ... J'en sais foutre rien!

Elle se relève en soupirant et récupère un épis de maïs qu'elle lui donne. Il est content. La brune va s'asseoir sur la petite marche à l'entrée de sa maison. Il faut encore qu'elle prépare son voyage. Non seulement ce qu'elle prend avec elle mais aussi sa destination.
Parce que du coup, elle ne sait absolument pas où elle va aller.

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Charlotine
J'avais hésité. La déranger. Ne pas la déranger. oui mais elle allait partir, pour un temps inconnu. ça m'emmerdait, vous pouvez pas savoir à quel point. Comme tout ce qui s'était passé ces dernières semaines d'ailleurs.

Finalement, les gens, au moins tu te soucis d'eux, au plus ils remuent la bouse pour t'obliger à leur porter attention. La frangine en avait plus fait les frais que moi, et ça, ça me chagrinait beaucoup. C'est une des plus belles rencontres que j'avais faite. Derrière ce caractère très prononcé, y avait une nana extra, au grand cœur. Nombreux sont ceux qui devraient la prendre pour exemple.

Bref. Elle allait partir et ça allait me faire un grand vide.

Il est tard, et je tourne en rond. Il faut que je m'en assure. Si elle était encore là. si elle avait été retenue. Si je ne le fais pas, je vais m'en mordre les doigts. J'aimerais juste passer une dernière soirée en sa compagnie. Pas pour la convaincre de rester. non. Parce ce que ça ne serait pas lui rendre service que de la faire aller à l'encontre de son besoin de prendre du recul. Je veux juste profiter, boire la bouteille de vin que j'ai emporté avec moi, abandonnant mon blond pour une partie de la nuit. Juste papoter, lui dire combien elle est devenue importante à mes yeux

C'est à se demander si c'est moi qui parle. On ne peut pas dire que je laisse beaucoup de gens accéder à mes sentiments ou même que je ne les dévoile facilement. En y réfléchissant bien, je ne lui dirais peut être rien de tout ça. On se contentera de boire, de rire, de regarder les étoiles, et de profiter de l'instant avant que le temps ne nous rattrape et ne nous fasse prendre la route, chacune de notre côté, le temps de.

Quand j'arrive, je la vois assise sur le pas de sa porte. Je m'approche tranquillement, en souriant et en lui montrant la bouteille. Espérons quand même qu'elle soit seule et qu'un homme à moité habillé ne sorte pas soudainement de sa maison


Il est tard, je sais, mais fallait que je passe et j’espérais bien que tu ne sois pas encore partie. Tu partagerais un verre, ou plusieurs, avec ta frangine? à moins que tu ne sois pas seule?
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La sagesse a ses excés et n'a pas moins besoin de modération que la folie
Madeline
Elle passa en courant devant la maison de Raya.

Elle était en train de boire un coup avec Cha sur le perron.
C'est l'été, l'époque des apéros...
Donc l'heure de tout faire partir en cacahuète.
Ben oui, ça part en cacahuète quand on fait chier le monde.


Tenez les filles, il m'en reste ! Y'a pas à dire, l'imprimerie, c'est une révolution ! Trop fort le vieux mine de rien !

Citation:
Genève, ma belle Genève, cité des libertés

Apprends ce soir que l'avoyère empiète sur ce qui fait ta renommée.
Est-ce le cigare qu'elle a dans la bouche plutôt que dans le fion qui lui monte à la tête ?

Genève, ma belle Genève, cité des libertés

Apprends ce soir que l'avoyère décide que de nombreux bourgeois qui t'ont prêté serment et qui te servent sont jetés comme des malpropres du consistoire, sans raison aucune.

Genève, ma belle Genève, cité des libertés

Apprends ce soir que ma colère et grande et que ma plume peut être meurtrière pour qui s'en prend à ta liberté chérie.

Genève, ma belle Genève, cité des libertés

Apprends ce soir que je pleure ce que tu fus et que je crains demain.


Madeline, Bourgeoise de Genève, Ambuleur du Léman, Chancelière de la Confédération Helvétique pour quelques jours encore.

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