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[RP] Mariage de la Blondissime Rosa et Eddard dict Kheldar

Brunehaut.
Brunehaut, toujours aussi sombre, traînait aux cuisines à regarder la cuisinière préparer un petit lapin à la bière, comme ELLE le désirait. A son grand étonnement elle avait découvert qu'un village se nommait Brunehaut, et qu'on y brassait une délicieuse bière; elle avait donc fait quelques emplettes et ramené une caisse du dit breuvage dans la charrette Wodecquienne.

Gobelet de bière à la main, elle était en train d'humer le chaudron dans lequel la pauvre bête prise au collet pendant la nuit mijotait... Elle reconnut l'odeur des oignons, un peu de sauge peut-être... Oh un champignon! Un regard désapprobateur la fit se reculer un peu, et elle se dirigea vers la fenêtre pour embrasser le paysage de la campagne flamande. Un bel endroit, quoi qu'un peu froid. Sans oublier qu'ils parlaient ce dialecte étrange qu'elle allait devoir apprendre à maîtriser si elle voulait commercer, négocier et tout simplement tenir le crachoir aux paysans du coin histoire de veiller à leur tranquillité.

Un hurlement... Avait-il une autre manière de s'adresser au gens? brisa son moment de contemplation, et surtout... de calme. A ce moment elle se sentit n'être qu'un pauvre clébard qu'on siffle... Elle soupira longuement, s'enfila d'un trait le reste de sa bière et monta vers les appartements du Patron.

Poussant la porte, elle le trouva à poils, vêtu d'un simple linge de lin, apprêté pour le mariage...


J'avoue que dans le style minimalisme, c'est pas mal... Mais on est pas à Alexandrie, zallez attraper la mort habillé comme ça.

Un sourire malicieux se peignit sur son visage... A trente ans passé il restait une putain de bestiole. Elle nota toutefois une trace de son coup à l'épaule lors de leur équipée sauvage contre les brigands, mais se tut une fois encore.
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Rosa
Rosa prit le mantel que Bertine lui tendait déjà ainsi que son bouquet, tout comme Cira. Elle respira profondément et c'est bien plus rassérénée que quelques heures plutôt qu'elle dit un grand.

Oui, allons-y!

Bertine ouvrit la porte au bout d'un moment qui parut trop long au goût de Balthasar mais le résultat était au-delà de ses espérances. Cira était ravissante à n'en point douter, il serait vraiment fier d'être aux côtés de sa soeur.

Tout ce petit monde rejoignit Armand qui s'était ennuyé à mourir, ne fût-ce la présence de Balthasar.

Un serviteur envoya quérir le coche qui était prêt mais pas sorti des écuries au vu des premières neiges qui tombaient. Le temps d'y monter la troupe fit route vers Bruges et sa Cathédrale mais plus longtemps que prévu, étant donné l'état de la route...

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Melissandre_de_malemort


Ainsi donc, la Montagne avait trouvé l'amour.

Mélissandre est surprise. Agréablement. On lui a dit que la fiancé de Kheld était une beauté. Elle n'en doute pas : Le colosse a du gout pour les femmes, et n'aurait pas porté son choix sur une femme sans attrait. Ses paupières cillent et elle finit par sortir du carrosse Malemort, sans ostentation. Pour l'occasion, les armoiries Royales sur les portières sont la seule marque de son rang.

Il ne s'agit pas là de parader au sein d'une haute noblesse froide et sans âme, mais d'apporter son soutient et son amitié à un homme qui l'a vu grandir, nimbé de mystère et d'un rien de brutalité, mais toujours franc et honnête.

Un ami. Probablement l'un des plus cher de la Princesse de France.

Sa suivante descend à son tour et arrange les plies de sa robe de brocard bleu et argent. La toilette a du volume, mais n'est pas lourdement chargée. Quelques dentelles sur les poignées et la gorge, une ceinture en argent qui lui ceint la taille et retombe jusqu'à ses chevilles, et un diadème en perle qui retient ses cheveux sur sa nuque. Une cape en renard la protège du froid et une lourde toque vient lui protéger la tête


- Et bien, Kheldar à porté son choix sur une contré glaciale, pour le coup.

Mélissandre frissonne, retient les pans sur sa poitrine et s'approche de la placette devant l'Eglise, suivie d'une garde et d'Eldearde, en toute simplicité. Sa Dame d'honneur porte un lourd panier contenant une boite à bijoux frappée d'une marqueterie aux motif de roses entrelacées -La Vicomtesse étant réputée pour les aimer- et un joli collier de perles : Ses cadeaux pour la mariée.

--Kachina_


[Quelque part en Bourgogne]

La missive l'avait surprise. L'écriture lui semblait familière, mais le sceau l'était nettement moins. Sa moue s'était faite songeuse, alors qu'elle décachetait le pli. Et la signature au bas, l'avait ramenée quelques années en arrière. L'image d'un homme lui portant secours, alors que , blessée, elle gisait sous une tente, lui était revenue comme une lame de fond.

Elle était seule à l'époque, le coeur en berne. Veuve. Coquille vide ballotée par le vent, femme meurtrie défiant la Faucheuse à chaque combat.
Et lui, s' était improvisé son garde du corps devant les menaces qui pesaient sur elle après l'assassinat de son époux.
Efficace et discret, prévenant et silencieux, il respectait son deuil, éloignant parfois un imprudent, bien trop empressé.
Tout n'était que chaos dans la vie de Kachi , à cette époque là. Mais elle était entourée, soutenue. Une troupe d'amis la forçait à garder la tête hors de l'eau.
Il en était.


C'est par lui qu'elle avait connu Néo. Il était le protecteur d'une Sauvageonne bien trop farouche, et il l'avait introduite dans la bande.

Le colosse comme elle aimait à l'appeler avait fini par succomber aux charmes d'une Crusty, avant de disparaitre un jour, comme ça. Ils l'avaient tous cru mort.

Jusqu'à ce jour.

Elle replia la lettre , pensive. Elle répondrait demain... Mais un sourire s'afficha sur son visage quand elle glissa la missive au fond d'une sacoche de sa selle. Ainsi, il était vivant. Néo n'avait donc pas menti.
Gray..


    Le douze décembre.
    Comme les douze coups de minuit. Au son retentissant, les merveilles ne sont plus et se meurent dans une infinie réalité. Les douze travaux d'Hercule durant lesquels le Colosse se meurt de fatigue à arpenter le monde et résister aux charmes des sirènes ou des Moires qui persistent à lui couper un fil. Le douze. Ce jour de mariage pour le grand Kheldar. Simple connaissance, s'il en est, mais merveilleuse à connaître. Au moins une fois dans sa vie, si l'on peut dire. La nouvelle d'une telle cérémonie, venant de sa part, pouvait se montrer choquante, surtout depuis qu'elle eut fait sa connaissance à Paris grâce à la Princesse de Malemort. Néanmoins, Anne prit la nouvelle avec simple sourire, se contentant d'apprécier ce que le monde pouvait offrir pour d'autres. Simplement, sûrement, peut-être futilement. C'est donc en hésitant longuement qu'elle prit la décision finale de se rendre dans le nord. Les Flandres. Pour faire plaisir à bien plus qu'une connaissance, peut-être un ami. Après tout, il lui aura fait parvenir cette invitation. Elle eut l'envie de s'y rendre sans prévenir quiconque, être seule par sa propre volonté, sans connaître la moindre âme si ce n'est ce Kheldar, Géant Fantasque. Et seule, elle s'y rendit. Dans un carrosse simple afin d'éviter quelques bévues sur les routes. Voyage long et monotone, c'est cela le choix de la solitude. Pour rompre cette monotonie, elle prit un carnet et y annota, comme à son habitude, des choses qu'elle ne partagea qu'avec elle. Ou peut-être son frère.


      “Les Flandres.
      De mes souvenirs d'enfance, il n'y était question que de poissons jetés à la face du monde dans une frénésie sans pareille et non dans le désir de faire connaître le mal à autrui, mais bien de partager le rire entre deux écailles vaillamment balancées.
      Ce peut-être souvenirs rendant émotif si, dans ces circonstances, j'eusse pu avoir compréhension de ces actes barbares. Finalement, ce ne fut point mauvaise impression. Les Flamands ont toujours été charmants avec les étrangers, avec moi.
      Ce sera peut-être une redécouverte intéressante.”


    Elle continua donc de longues heures sur cette lancée à écrire purement et simplement des choses, pour la plupart, pas très intéressantes. Mais cela fit passer le temps. Si bien qu'elle ne vit qu'elle était alors déjà arrivée devant la Cathédrale. C'est donc surprise qu'elle descendit du carrosse. Surprise qu'elle arpenta le pavé de la place, de ses vêtements rouges sang et ocres. Balançant une main dans sa chevelure afin de remettre quelques mèches au bon endroit et redescendre ainsi les doigts pour repositionner son rubis à la perfection sur la descente de sa gorge.
    C'est alors que ses iris colorés firent la rencontre de sa maîtresse, la Princesse Mélissandre. Anne fut prise au dépourvu, presque choquée de la voir. Elle hésita entre se cacher, se faire la malle ou bien se déchirer le faciès pour être méconnaissable.
    Bien entendu, se cacher, elle ne pourrait bien longuement.
    Se faire la malle après s'être tapée plusieurs heures de route, c'est chiant.
    Se déchirer le faciès, il ne faudra pas y compter.


      -“Vôtre Altesse. Quel temps merveilleux, n'est-il pas? Vous êtes partie sans moi, mais j'ai décidé de vous rejoindre. Après tout, on a toujours besoin d'une Compagne pour guider dans ces longues cérémonies ennuyeuses. N'est-ce pas?”


    La brune s'était rapprochée de la blonde assez rapidement et furtivement, lui empoignant le bras et usant d'une voix douce et amicale, comme si de rien n'était, comme si tout était normal alors que non. Le monde est petit. Après tout, Mélissandre connaissant Kheldar avant Anne. Et, pour cause, c'est elle qui avait fait les présentations.
    Elle se pencha ainsi à son oreille, voix taquine accompagnée d'un sourire semblable.


      -“Pensez-vous que vous saurons trouver quelques occupations afin d'éviter de ronfler ouvertement durant la cérémonie religieuse?”
.irina.
Wodecq, au Château.

Elle était debout depuis l’aube. Malgré que ses appartements soient confortables et son lit plus que douillet, Irina n’avait pu dormir plus longtemps dans cette chambre qui ne lui était pas encore familière. Elle avait profité des heures hâtives du jour pour prendre un bain et se préparer pour le mariage de son frère.

La femme était un peu nerveuse d’apparaître pour la première fois dans le rôle de sœur. Elle savait aussi qu’en ce jour, elle rencontrerait de nombreuses personnes importantes dans la vie de son frère et elle souhaitait apparaitre sous son meilleur aspect. Elle prit donc un bon moment pour coiffer sa longue chevelure jais en la relevant élégamment en un chignon derrière sa tête. Elle revêtit une robe de velours bleu nuit, brodée ton sur ton de minuscules fleurs et d’oiseaux sur le corsage et au bas des jupes avec un fils soyeux. Des dentelles délicates en ornaient l’ouverture, les poignets et le bas de la jupe donnant une touche plus pâle et féminine à l’ensemble. C’était le genre de tenue élégante que la femme aimait n’étant pas porté sur les fanfreluches trop flamboyantes qui ne lui allaient guère. Pour terminer sa toilette, Irina passa une chainette d’argent où pendait une perle en pendentif, seul bijou qu’elle possédait ayant appartenu à leur mère.

Une fois habillée, elle se regarda dans le miroir afin d’y ajuster ses jupes, son corsage et replacer quelques mèches de cheveux. Elle se trouva pâle, sans doute les derniers événements de sa vie l’avaient ébranlée émotivement et le voyage avait fini par la fatiguer au physique. Elle se pinça les joues pour les rosir et songea que cette robe avait été cousue pour ses propres fiançailles qui n’auraient probablement pas lieu. L’idée fit monter un étrange sentiment en elle mais ne put se laissé aller à celui-ci quand elle entendit la voix grave de Kheldar l’appeler. L’intonation était presque celui du drame et Irina franchit la porte et les quelques mètres qui séparaient ses appartements de ceux de son frère pour le rejoindre.


Lorsqu’elle entra dans la chambre, elle trouva Kheldar uniquement vêtu d’une serviette, faisant les cent pas. Sur le lit était disposé deux tenues; le drame que vivait son colosse de frère était de cet ordre ! Irina ne put réprimer un rire en voyant l’étrange dilemme. Damoiselle Brunehaut venait d'arriver et donna son avis sur la tenue à adopter.

Alors, le futur marié ne sait quoi porter ?

Irina referma la porte derrière elle au cas où quelques domestiques ne passent dans le corridor et n’entrevoit leur maître ainsi dévêtu. Elle avança vers le lit et observa les tenues puis pensa tout haut à l’intention de son frère :

Voyons voir… les deux habits sont très beaux. Le rouge comme le blanc t’ira à merveille. Quoiqu’ils sont tous les deux d’une élégance certaine, peut-être que la tenue Bordeaux serait plus adéquate pour une noce… Je ne crois pas que tu auras l’occasion de porter des broderies sur ta veste et une chemise à jabots au quotidien. Par contre... l'habit blanc et doré...minimaliste comme le dit damoiselle Brunehaut, te ressemble plus...

Elle se retourna vers son frère.

Porte ce qui te fait envie... ta fiancée veut te reconnaître, pas te voir costumé !

Irina sourit devant l'air démuni de son frère et ressenti pour la première fois une vague d'appartenance envers cet homme qu'elle ne connaissait pas quelques mois auparavant.
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Kheldar
Eddard grogna son mécontentement, c'est qu'elles ne l'aidaient pas les deux femmes. Tout ce qu'il attendait c'est qu'elles disent "prend celle là!" Ainsi il aurait pu rejeter la faute sur elles si cela s'avérait être une faute de mauvais goût. Sans se soucier de sa quasi nudité, le colosse montra du doigt l'épée d’apparat qui ornait la ceinture de ceinture.

Imaginez que je sois attaqué pendant la cérémonie, il faut bien que je puisse me défendre non? Brune sera là à jouer du couteau mais... Bordel ça tient pas la route ce que je dis.

La tenue pourpre c'est ma fi... ma future fille par alliance qui me l'a offert. Seulement il y a les épousailles et la fête en l'honneur des épousailles alors je pourrais porter l'une et l'autre non?

Il grommela un chapelet de jurons, devant l'entorse au cerveau qu'il était entrain de se faire, puis se retourna vers les deux femmes.

Je me rangerai à l'avis de la majorité! Les filles je vous prie de bien vouloir voter à présent!

Eddard ne leur laissa pas le temps de répondre.

La blanche et or! Je vais mettre la blanche et or! La pourpre je la réserverais pour l'après cérémonie. Faudra me l'embarquer aussi donc.

Pourquoi leur avait il demandé leur avis déjà? La nervosité sans doute.

Je me sens nu sans une bonne lame d'acier, et l'acier d'apparat vaut mieux que pas d'acier du tout. Et en plus... ça en jette!

Il sembla vraiment ne prendre conscience de la situation qu'après avoir jeté son dévolu sur sa nouvelle tenue. Et bien évidemment, il n'en était pas embarrassé, on trouvait difficilement noble moins pudique.

J'aime ta toilette Irina... fit il à sa soeur qu'il sembla regarder pour la première fois depuis qu'elle était entré dans sa chambre.

Se tournant vers Brune.

Fais sceller les chevaux par les gardes, ils ne sont bons qu'à ça.... d'ailleurs faudra qu'on en parle, Brune. Mais pas aujourd'hui, je pense que j'aurai bien trop à penser pour m'en soucier.. Veille juste à ce qu'on ne me jette pas de dagues dans le dos. Je n'emmène que toi pour la sécurité.

Il radotait, il avait déjà eu cette conversation, mais encore une fois, il était nerveux.

Bon allez filez, il faut que je me change!
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.irina.
Blanc, pourpre, or…Irina n’en n’avait qu’à faire de la tenue de son frère. Elle s’amusa du dilemme de celui-ci en le voyant aussi nerveux à l’approche de son mariage. N’avait-elle point été aussi énervée avant le sien deux années plus tôt ? Elle hocha la tête au souvenir de cette union druidique qui avait mené à quelques semaines d’un bonheur pour des mois de souffrance. Dire qu’elle devait reprendre le statut d’épouse après cela… Il lui fallait réfléchir sérieusement à cette avenue en se faisant une tête sur le sujet sans laisser son cœur prendre le dessus comme à chaque fois.

Toute à ses pensées, elle n’entendit pas tout à fait les jurons grommelés par Kheldar se contentant de saisir le choix définitif de celui-ci pour la tenue. Enfin décidé ! Irina se pencha vers le lit et prit la chemise de l’ensemble blanc et la tendit à l’homme.


Allez ! Habille-toi ! Il ne faut pas être en retard ! Ta fiancée t’en voudrait jusqu’à la fin de tes jours si tu ne te pointe pas à l'heure prévue et aucunes lames n’arrangera cela ! Tu peux me croire sur parole !

Elle se dirigea vers la porte de la chambre pour le laisser se vêtir et ajouta avant de sortir :

Au fait…n’oublies pas de poser un sourire sur ton visage, c'est un mariage ! C’est mieux qu’une épée d’apparat !
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Onael_
[Cathédrale de Bruges,12 Décembre 1462]

Dès Laudes,on avait vu une silhouette quitter le petit hôtel particulier qu'elle venait d'acquérir.Il s'avérait que par tradition un Archevêque devait avoir un pied à terre non loin de la Cathédrale de la Capitale,surtout quand celle ci n'était pas située dans la ville qui donnait son nom au Diocèse.Malines possédait son palais épiscopal,mais les Flandres avait cette exception de voir la Cathédrale principale,dans la capitale du Comté,et non du Diocèse.Et l'Archevêque,aimant bien trop les traditions,pour oser changer cela.Elle s'était même vite habituée à cet état de fait.

Ses pas la guidèrent rapidement vers l'immense parvis qui était recouvert d'une fine péllicule de neige. (Oui,je fais la météo: C'est mouah le patron!!)
Celle ci était tombé durant la nuit,offrant ainsi au peuple et aux futurs mariés,un décor digne de la Saint noël en avance.Bien mieux que la pluie,ce qui réjouit la Prélat,ravie de voir que le Très Haut avait encore accédé à ses prières.
Gravissant les quelques marches de la majestueuse bâtisse,elle apprécia les couleurs qui la parait.Les petites mains diocésaines ayant travaillé avec acharnement,pour offrir un lieu qui respirait la chaleur,et l'Amour,symbole de ce jour particulier.
Ainsi,de chaque côté du porche de la Cathédrale pendaient fièrement des oriflammes aux couleurs de malines,et des mariés,mis à l'honneur ce jour.
Sur chaque marches des torchères éclairait l'endroit,et au pied,quelques braseros avaient été disposés pour réchauffer les coeurs des fidèles peu habitués à ce climat,et qui seraient plus nombreux qu'a l'accoutumée aujourd'hui.

Satisfaite,elle remonta la grande allée,observant les fameuses petites mains qui portaient les dernières retouches à la décoration intérieure.Des branches de houx et de gui,seuls fleurs qu'on trouvaient dans le coin à cette saison,étaient liées,sur le côté des bancs,par un ruban de soie rouge,couleur des noces.
Tierce sonnait quand elle entra dans la sacristie.Elle y passa quelques heures,en prières,comme à chaque fois,profitant de la sérénité de la petite pièce,réglant quelques détails entre deux adresses au Créateur et aux saints.
Elle entama ensuite sa propre préparation,aidée par un bedeau,le seul en qui sa confiance était telle qu'elle pouvait paraitre peu habillée devant lui en s'assurant qu'il ne serait pas tenté,chose certaine,de par les goûts qui semblaient animer le bedeau avant d'entrer à son service en pénitence.

Elle ressorti quand none sonnait,et approchait un peu plus l'heure de l'office.L'intérieur de la Cathédrale était métamorphosé,par les couleurs rouge qui l'ornait et faisait ressortir la moindre dorure et pierre de l'édifice.Les grands candélabres illuminaient l'endroit de leurs flammes bienveillantes,et là encore,quelques braseros avaient été placés pour chauffer les vieilles pierres,et les vieux os.
L'Archevêque était vêtue de sa tenue de cérémonie,qui commençait par l'anneau pastorale qu'elle portait à l'annulaire,orné d'une améthyste et entouré de brillants,symbole de son union avec l'Eglise.
Sur son bras gauche,pendait l'Aumusse de Vair,qui resterait là tout le temps vu qu'elle serait debout sans arrêt.Une cappa magna de laine aux couleurs de sa charge,couvrait ses habits,lui tenant chaud,et laissant derrière elle un léger froissement d'étoffe sur le pavé.Celle ci recouvrait la mosette ,boutonnée sur le devant et la chasuble blanche.On distinguait à peine les chausses par la longueur des habits.
Enfin,la médaille d'Aristote due à son rang,ornait sa poitrine,et une crosse finement ouvragée complétait le tout,portée par ses mains gantées pour se protéger du froid.

Onael gagna le parvis,pour accueillir les fidèles qui commençaient à se présenter.Pour l'occasion,les cloches résonnaient sur les toits de la ville pour inviter les fidèles à venir,et entrer dans la Maison du Très Haut.Et à chacun d'eux,la jeune femme offrait un sourire bienveillant et une inclinaison de tête polie.Elle remarqua parmi les carrosses qui arrivaient,un,qui tait orné des armes royales...du beau monde en perspective...enfin tout dépendait de la famille royale représentée.Onael secoua la tête à cette pensée pour la chasser discrètement,et recommença à poser ses azurs sur chaque invités,aidée de la Garde épiscopale pour empêcher ces messieurs d'entrer avec leurs armes et leurs chevaux (les flamands en sont capables) dans un lieu saint.
Les convives entreraient les premiers,et les mariés en dernier,escortés par l'Archevêque.

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Kheldar
Eddard avait changé d'avis au départ des deux jeunes femmes. Il avait opté pour porter la la tenue que Cira lui avait préparé. Il mettrait l'autre pour les festivités des après épousailles s'il ne survenait rien de dramatique durant la cérémonie. C'est donc vêtu de ses somptueux atours pourpres agréments de ci de là d'une teinte or, qu'Eddard fit le trajet dans le carrosse accompagné seulement par Brune et Irina. Pour un jour pareil il dérogerait à la règle et se présenterait sans armes à la grande cathédrale de Bruges.



Le trajet fut long, très long et sans doute très pénible pour ses deux compagnes de voyage. Non pas qu'il ait été désagréable avec elles, mais son agitation et sa nervosité étaient t'elles qu'il ne tenait pas en place. Lorsque enfin le quatre chevaux s’immobilisa, Eddard pu enfin quitter l'inconfort du véhicule pour se retrouver dehors face à la cathédrale. Curieusement, le bol d'air frais lui fit le plus grand bien, pour lui le pire était passé. Il était maintenant devant l'imposante bâtisse qui accueillerait leur union, et ce constat le tranquillisa quelque peu.

En avisant les gardes et leur fonction, le colosse tourna son regard vers Brune. Tanpis, il s'en remettrait à l'efficacité des hommes d'armes présents.

Laisse tes armes dans le carrosse, ils ne te laisseront pas entrer avec.

Eddard embrassa les alentours du regard, et plissa les yeux en reconnaissant les armoiries des malemorts. Ainsi donc la Princesse Melissandre de Malemort avait répondu à son invitation. Le colosse esquissa un bref sourire au souvenir de la fantasque petite fille qui, lors de leur rencontre, étant en passe de devenir une femme. D'autres carrosses encombraient quelque peu la place, et comme la majeure partie des invités étaient en cours d'acheminement vers la cathédrale, il renonça à tenter de les identifier. Il aurait largement le temps de le faire une fois que la corde, à son cou, serait passée. Il espérait toutefois que ses deux témoins n'aient pas été retardé par la neige qui accablait les Flandres depuis quelques jours.

Je suppose que l'on est censé attendre... on nous dira quoi faire dès que les autres seront entrés.
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--Xalta_


Ils avaient traversé le royaume pour venir accompagner Kheldar dans cette étape, dans cette épreuve avait-elle pensé. Ils faisaient un déplacement en famille après un crochet par L'Orleanais où elle avait assisté au mariage d'un jeune homme devenu homme. Les années filaient. Trop vite à son goût.

Plus ils montaient vers le Nord, plus le froid devenait mordant, elle était ravie d'avoir pris autant de fourrures pour les couvrir. Pas qu'elle soit frileuse de nature, mais depuis quelques mois, elle s'étaient habituée à la douceur de l'Aquitaine qui restait bien plus chaleureuse malgré la saison que son Orléans natal et donc ces contrées qu'elle qualifiait de nordiques. Elle exagérait un peu, surement.

Les paysages défilaient lentement, les routes devenaient difficilement praticables avec l'hiver approchant. Un regard sur ses proches qui partageaient avec elle le petit habitacle, bien calmes: Ghost affichait un air maussade, Hoel souriait légèrement, son dernier Florentin dormait paisiblement dans les bras de sa nourrice. Les trois y allaient en célibataire à ce mariage, elle n'avait pas souhaité s'y rendre accompagnée malgré l'offre faite d'une agréable escorte. Sa soeur Isabelle serait des leurs aussi, et ce pour la plus grande joie de son aînée qui aimait à voir sa famille réunie, cette dernière ne serait pas seule mais accompagnée de son "promis": Octave.

Ils étaient arrivés la veille de l'union de ce cousin qu'ils connaissaient peu finalement, elle un peu plus car ils avaient pu longuement discuter. Mais il y avait aussi cette cousine, dont elle ne connaissait rien et dont elle avait hâte de faire la rencontre. Le soucis des grandes familles c'est que parfois l'on s'ignore sans le vouloir. La nouvelle du mariage de kheldar l'avait surprise, il fallait bien le reconnaître, tout était allé si vite. Elle qui avait tendance à tempérer les siens en tant que matriarche mais aussi en tant que diaconesse quand les couples venaient la trouver pour l'organisation de leur union devant Dieu, n'avait pu que constater que cette future union étaient menée tambour battant.

L'heure était venue, ils se rendirent donc en famille à la cathédrale sauf Florentin resté bien au chaud dans une chambre d'auberge, il y avait du monde et des voitures sur le parvis du saint édifice. Elle s'extrait de la sienne, elle a pour ce jour opter pour une robe noire et or, bordée d'une douce fourrure blanche. Quelque chose de sobre en somme.

Puis une imposante silhouette attira son oeil et elle se dirigea vers lui d'un petit pas leste.

Mon cousin, comment vous portez vous ?

Un sourire chaleureux au colosse puis un salut cordial aux deux jeunes femmes qui l'accompagnaient dont une qu'elle avait croisée à Bordeaux.



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--Octavesaintangeps
La voiture Saint-Ange arriva sur le parvis de la cathédrale de Bruges. Octave avait particulièrement froid en ce jour, habitué de ses températures relativement fraîches mais douces des bords de Loire.

Il avait fait la route seul, ne pouvant prendre le convoi de la famille à Orléans, étant resté un peu plus tard pour mettre ses papiers en ordre, que la caserne s'organise en son absence. Cependant, arrivé dans la nuit, il avait rejoint sa promise dans l'auberge où séjournait la famille.

La voiture se gara avec les autres, le Capitaine de l'ost orléanais en sortit, habillé de bleu marine, le tout rehaussé de ci de là de quelques fils d'argent. Il descendit du petit carrosse, remerci Edgar, son cocher et homme à tout faire d'un signe de tête, puis alla saluer sa suzeraine et les gens qu'il connaissait, en attendant sa chère et tendre...
Brunehaut.
Le Colosse arpentait ses appartements de long en large, rendant la tenue de la serviette de lin bien aléatoire; elle espéra silencieusement qu'elle ne glisse pas, le moment risquant d'être gênant pour elle comme pour lui d'ailleurs, et que dire d'Irina!
Il leur demanda leur avis, avant de les congédier sans lui laisser le temps d'en placer une. Encore une fois à se hâter pour rien. Le Patron était certes gentil, mais il était surtout fatiguant, très fatiguant. Il n'oublia pas de lui donner quelques ordres, auxquels elle répondit laconiquement un petit..


Bien, je m'en occupe.

En décidant bien sûr de ne pas suivre cette idée saugrenue de demander aux gardes de seller les chevaux. Seraient foutus de sangler la selle comme des gougnafiers, et elle ne désirait absolument pas mordre la poussière voire patauger dans la boue en cette journée. la Femme de main préféra demander la chose aux garçons d'écurie, bien plus compétents; ils préparèrent le coche aux couleurs de la Seigneurie et y portèrent de chaudes couvertures afin de ne pas prendre froid lors du trajet vers Bruges.

La jeune femme, quand à elle, retourna dans sa chambre afin de s'apprêter comme il le fallait. C'est à dire, en tenue d'homme. Elle enfila une paire de mini-braies puis un pantalon de peau d'un marron sombre. Ses bas noirs furent recouvert de bottes fourrées au repli 'moutonneux'; Elle choisit ensuite de porter une chemise de lin blanc cassé, qu'elle rendit bouffante grâce à une épaisse ceinture de cuir, sur laquelle on pouvait glisser un poignard. Un gilet sans manche assorti à la couleur de son pantalon finit la tenue. Simple, discrète et pratique.
Sur celle-ci, un manteau de peau bleu-nuit cintré à la taille et dont la capuche, tout comme les poignets étaient doté d'une douce fourrure de lapin gris pâle. Fendu le long des hanches et dans le dos, il serait parfait si elle avait à se mouvoir lors de combats improvisés. Ses cheveux blonds, coupés juste au dessus des épaules, avaient été laissé lâches, mais les deux mèches entourant son visage étaient retenues par une barrette de cuir gravée d'arabesques.

Aucun bijou pour ne pas risquer de se faire étrangler par son lien de cuir, mais elle garda le petit anneau autour de son annulaire droit. La Zébrée cacha quelques dagues au creux des pans de son manteau, puis rejoint le carrosse afin de tenir la porte au Patron, et à sa sœur. Elle nota qu'il avait changé de tenue, ce qui était plus seyant vu la situation. Le blanc, c'était quand quelqu'un était crevé. Le bordeaux était plus adéquat pour des noces.
La herse se referma sur l'équipée, qui rejoint la Cathédrale de Bruges en quelques heures. L'on aurait dit un fauve en cage, tant il semblait nerveux; sans doute aurait-elle du lui verser une potion à base de Camomille pour qu'il soit bien plus apaisé. Quoi qu'il aurait sans doute fallu une barrique entière.
Brunehaut lança quelques regards entendu vers Irina, le sourire aux lèvres. Sans doute serait-elle elle aussi sensible aux sursauts de l'Ours, à se demander s'il n'allait pas faire chavirer le coche dans un fossé. Mais comme à l'habitude elle resta silencieuse, ne tenant pas à l'énerver plus encore.

L'arrivée à la Cathédrale fut pour lui une délivrance, il sortit le premier, et Brune laissa Irina passer devant elle, statut oblige, puis vint se tenir juste en retrait du Seigneur de Wodecq. Elle tiqua lorsqu'il lui demanda de laisser ses armes dans le carrosse.


Zinquiétez pas, j'enlève les plus visibles. Mais il en est une qu'il ne risquent pas de trouver, et qui nous accompagnera dans ce lieu saint.

N'étant affiliée à aucun mouvement religieux, la jeune femme se fichait royalement de ce qui était acceptable ou pas. Seule la sécurité d'Eddard comptait, curé ou pas.

Je reste en discret retrait, j'imagine que votre suzeraine va vous conduire à l'autel non?

Elle était censée faire sa connaissance lors des joutes qui avaient eu lieu à Evron, mais le rendez-vous n'avait pas eu lieu. Les épousailles seraient l'occasion de rencontrer du monde, et surtout de classifier les gens entre les 'de confiance', 'a se méfier', 'emmerdeurs' et 'benêts'. Cette dernière catégorie était de loin la plus dangereuse, car ils avaient tendance à oser sans se rendre compte de la portée de leurs actes et de leurs paroles.

L'incessant défilé des carrosses se poursuivait inéluctablement, déversant son lot d'emplumés de haut étage. Brunehaut avait une tendance naturelle à se méfier des empaffés blasonnés, car ils avaient tendance à cacher de bien sombres âmes derrière des paroles fleuries. Pourtant, une femme retint son attention... Xaltha! Brunehaut lui sourit, au souvenir de leur brève rencontre à Bordeaux. Elle caressa l'espoir qu'Héol ait lui aussi fait le trajet, accompagné d'une bouteille de chouchen. Rien de tel que ce breuvage pour résister à la froidure de l'hiver flamand.

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Isa.bella.
la blonde avait la fâcheuse manie d'arriver en retard ce qui faisait qu'elle était toujours attendût mais cette fois, ce sera surement une exception a la rêgle car elle était la, il y avait des tête qu'elle avait déjà vu au manoir, elle leur salua d'un sourire et quand elle vit son ange, elle était heureuse.
Elle remit bien en place sa robe et se dirigea vers lui ainsi que vers sa famille qui était avec lui



Bonjour mon ange, bonjour a tous comment allez vous?

Il fallait dire qu'elle ne connaissait pas le cousin qui se marié, elle leur fit la bise et vola un baiser a son tendre
Catelyne
J'avais eu à peine le temps de me faire une robe toute simple, depuis que je savais que j'étais invitée à la noce de M'dame Vivivi.
J'avais oeuvré un peu chaque jour, après mes gardes et le travail ou la pêche.
La robe était fort simple, bleue et j'espérais ne pas faire trop godiche dedans. C'est que je ne suis guère habituée à ce genre de toilette. Je porte en général une simple braie et une chemise, et il y a peu je m'étais faite une paire de bas car les nuits commencent à se rafraichir.

Au matin du dit mariage, de la Montagne et du Soleil comme l'avait dit Cearim, j'enfilais donc ma robe

puis j'allais devant la Mairie de Dunkerque attendre celui qui devait m'accompagner.
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