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[RP] Mariage de la Blondissime Rosa et Eddard dict Kheldar

Rosa
La Blondissime était toujours dans le coche, accompagnée de Cira, Balthasar et Armand. Le paysage défilait à mesure que son coeur accélérait son rythme. Des flocons avaient parsemé le paysage flamand et recouvraient ces terres qui l'avaient vu naître. La voiture fit un arrêt brutal, des cris et des jurons du cocher parvinrent à leurs oreilles. Cira et elle faillirent valser sur les genoux des hommes assis en face d'elles, manquant de défaire la mèche blonde de la tête de la Vivivi. Outrage s'il en était.

Elle se pencha à la fenêtre et cria.


Holà, que se passe-t-il? Pourquoi sommes-nous arrêtés?

On s'est embourbés M'dame! J'vais voir c'qui s'passe.

Et le cocher de descendre illico. Il maugréa. Pour sûr qu'ils lui feraient donner du fouet s'ils arrivaient en retard mais là il ne savait trop comment s'en sortir. Une roue s'était prise dans une ornière un peu boueuse et ne daignait pas en sortir.

Bordel de merde! Il va me falloir de l'aide si vous voulez repartir.

Et les quatre occupants du coche de se regarder mutuellement. Il était hors de question évidemment que les dames s'en chargent, mais Armand et Balthasar étaient eux-même habillés pour la cérémonie en conséquence. "Et crotte" se dit Rosa."Manquait plus que ça, on est pas rendus."

Balthasar, tu veux bien aller voir?
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Balthasar.
Sous l'injonction maternelle, Balthasar ne put que se résigner. Il resserra son mantel autour de lui, descendit du coche et constata les dégâts. La situation était certes désagréable mais pas inextricable. La question la plus difficile était de sortir de là sans se salir. Et c'était là une toute autre paire de manches

Il regarda autour de lui, et avisant des branches mortes donna des instructions au cocher.


Tenez, mettez ces branchages là, juste devant la roue, en rang serré.

Le laquais suivit les instructions voyant où le jeune homme voulait en venir.

Et maintenant poussez cela devrait dégager la roue. je fais avancer les chevaux.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Un bruit sec de branches cassée se fit entendre et le coche se remit enfin en branle, libérant un soupir de soulagement chez les occupants. Balthasar revint à sa place et cria:

Fouette cocher!

Ils n'étaient plus qu'à quelques lieues de Bruges et de sa Cathédrale, il ne fallait plus perdre de temps, sans quoi il sentait que sa mère allait faire un malaise, au vu de la nervosité qu'elle manifestait.
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Slamjack
Connais pas!

Répliqua Slamjack aux présentations de sa fille. En s'abstenant de toiser le géant qui faisait une tête de plus que lui. Le visage tordu par une grimace, mimant le désappointement, il raconte :

Je suis allé jeter un oeil à l'intérieur, y'a même pas de buffet.

Le Baron Noir, trop habitué aux mondanités, confond cérémonie religieuse et banquet.

Ils attendent quoi? La mariée peut-être!?

Guettant l'horizon d'un air impatient, tapant presque du pied, fixant son poignet comme s'il y portait une montre, le Général lâcha :

Si elle se fait belle, on en a pour des heures d'attente. Ça va prendre un moment, elle n'a plus vingt ans.
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Général des Forces Spéciales Flamandes
Comte en Flandres, Seigneur en Lorraine et Chevalier en Bretagne.
--Clel.
Clel n'avait pas oublié l'invitation, loin de là, mais elle avait été retardé dans son emploi du temps. Elle avait tout prévu au dernier moment alors que c'est du genre à tout prévoir 3 mois avant. Il fallait que tout soit cadré, bien rangé, bien organisé sinon la brunette stressait pour un rien... Et oui, depuis l'arrivée de sa fille il y a deux ans, elle avait appris à ne rien oublier.

Elle couru dans tous les sens pour se trouver une robe... Mais laquelle prendre? Elle ne pouvait pas louper le mariage de l'Egerie Blonde de Flandres! Quelle fierté d'y être invité!
Il fallait une tenue chic mais qui ne se remarque pas trop dans la foule c'est-à-dire pas de couleurs trop.... comment dire.. qui en fasse trop. Parce que Trop c'est Trop. Quelque heures après, ayant fait une vingtaine d'essayage et choisi enfin la robe qu'elle allait mettre, elle put se décider à partir vers la Sainte-église.

Ce qu'elle redoutait était d'être tellement en retard que la cérémonie serait terminée. Mais... maintenant prête... elle serait au moins venu dire bonjour et féliciter les mariés!

D'un pas vif, sa fille dans une robe de la même couleur que sa mère, elles arrivèrent devant la porte majestueuse de Sainte-Illinda. Voulant être discrète pour ne pas déranger, elle poussa tout doucement la grande porte mais.... le bois vieilli.... ça grince!

Elle grimaça devant la foule qui les regardait. Elle se demanda pourquoi tous ces yeux braqués sur elle? Elle se glissa alors sur le coté, dans les bancs du fond, essayant de faire bonne figure. Elle chercha alors la belle Rosa qu'elle idéalisait dans une robe des plus merveilleuses. Impossible de la trouver. N'était-il encore point arrivée? Etait-ce pour cela que tout le monde l'avait regardé ainsi?

Elle prit alors le temps d'observer toutes les personnes qu'elle connaissait de Flandres pendant que la mariée se faisait désirer...
--Xalta_


Un sourire chaleureux comme elle n'en réserve qu'aux siens. Ne l'était-il pas après ce colosse un peu géant. Les hommes de sa famille étaient tous grands , même ses sœurs étaient plus grande qu'elle. Comme lui disait la vieille Euphémie: " tes parents ont du te faire grandir sous la table" Il a l'air ... ému ? Devrait-elle lui prodiguer des conseils ? elle avait été mariée à deux reprises. Petite réflexion rapide: non ce serait une bien mauvaise idée: elle finirait par lui conseiller de fuir car le mariage est une chaîne voire même une cage dorée, certes mais une cage malgré tout. Un discours qu'elle ne tenait pas à ses ouailles. Il file déjà vers l'intérieur, il y a déjà pas mal de monde et forcement pas des visages connus. Son regard se porte sur Brune croisée donc en Guyenne, puis elle s'attarde sur la jeune femme un peu en retrait.

Vous devez être Irina , non ?
Je suis Exaltation, la cousine.
Nous aurons le temps j'espère de parler, histoire de nous connaître.

Elle lui adresse un sourire, puis à la suite du cousin et en compagnie de la jeune femme elle entre dans la cathédrale non sans avoir embrassé Isa, salué Octave et adressé un clin d'oeil à Hoel et Ghost. Finalement, elle reconnait une tête : Malycia, semblable au souvenir qu'elle en gardait. Elle se contente de sourire et d'écouter en gardant ses distances. Le soucis c'est que lorsqu'on ne connaît personne hormis sa famille, on fait un brin potiche.

Bon elle serait témoin d'Eddard comme Malycia, ça l'occuperait et ça l’empêcherait d'avoir les yeux qui descendent en dessous de la ceinture de son cousin parce que franchement ça ne se fait pas .. entre membre d'une même famille. Forcément elle avait entendu le commentaire de la vicomtesse et par réflexe , elle avait été portée à regarder. Et pour éviter elle se concentrait sur l'architecture de la nef ou alors sur un pli imaginaire de sa tenue qu'elle lissait d'une main gantée.




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Slystaline
Après que Sly eût changé de chemise et de braies à cause d'une vilaine tâche de crème aux marrons, après que Zelie Jeanne houspillât son époux pour sa gloutonnerie et son manque de soin, ils finirent enfin tirés à 4 épingles, et prêt à partir.

C'est à ce moment qu'entrât un page qu'ils virent en livrée et non pas en curé avec la calotte, car à chaque métier son uniforme. Et comme ça les vaches seront bien gardés.* même si l'habit ne fait pas le moine.**
Le page tendit une missive. Comble de ravissement pour le blondin, elle était de l'impayable bien qu'excellente Beeky. Il prit de ce fait encore un peu de temps pour lui répondre, au grand damne de son épouse pour qui la ponctualité est la politesse des rois.***

Nouvelle petite tension dans le carrosse rouge de Staline, basée sur du "c'est toujours la même chose avec toi" et du "mais Pupuce on y arrivera tu verra tu verra", tension qui ne virât pas à l'engueulade une fois arrivés devant le parvis, l'Héroïne du jour n'étant pas encore là. Staline bénit les Dames qui se font désirer en embrassant tendrement son épouse dans le cou. Elle pardonna les frasques matinales de son mari, car elle n'était pas rosse.
Donc ils descendirent, Staline réprima un crachat au sol en voyant le blason Malemort mais pas un discret doigt tendu vers l'emblème, puis un soupir en entendant prénom d'une invitée "Exaltation". Dans le creux de l'oreille de son épouse :


- Exaltation? C'est un prénom ça??? Et pourquoi pas Concupiscence ou Expiation? Nan mais sans déc? Exaltation après Kheldar? Nan mais les parents peuvent pas donner des prénoms normaux à leurs gosses? Bertille Raymonde ou Mauriçard, des trucs simples qui vieillissent pas? Faut pas faire d'enfants si on n'en veut p...

Et la plus belle blonde des Flandres (c'est ZJ pas Rosette ne lui déplaise) de lui mettre un coup dans les côtes, sans parvenir à réprimer un sourire.

Dans l'assemblée, les Comtes d'Ypres multiplièrent sourires et accolades, avant de se diriger vers un petit groupe composé entre autres des Rodenbach fille et père, c'est à dire Malycia et son Daron noir.
Le Blondin n'avait pas encore vu une Beeky émouvante dans sa tenue, finement ouvragée mais passée de mode, trop années (14)50 pour des temps où le vintage n'était pas en retour de hype.***



*, **et *** toi aussi lecteur, recycle les expressions éculés de tes grands parents.
**** et m... aux lecteurs hipsters.

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Rosa
Le cocher n'avait pas ménagé ses effort ni les chevaux. Il ne tenait pas à être renvoyé aussi fit-il avancer le carrosse le plus rapidement possible sans non plus que ses occupants ne soient constamment projetés en tous sens. Déjà l'on voyait les toits de Bruges avec ses cheminées exhalant leur chaleur. La nervosité de Rosa atteignit son comble lorsqu'ils arrivèrent sur la place devant la Cathédrale.

D'office le cocher arrêta l'attelage juste devant les escaliers menant au parvis. Un regard par la fenêtre suffit à Rosa pour être assurée que son promis était présent, elle ne pouvait guère le manquer, c'était un avantage certain. A ses côtés Malycia.. et Slam. Slam? Ainsi il n'avait pas répondu mais il était présent? Elle n'en revenait pas. Sans doute n'avait-il pas pu résister à l'envie de défoncer la porte de la Cathédrale de ses bottes rutilantes. Elle regarda rapidement si la rencontre semblait bien se passer où manquait de tourner au pugilat. Avec le Baron Noir il fallait s'attendre à tout. Après tout sa Cousine allait se marier avec un illustre inconnu pour lui, plus grand que lui, connaissant son égo, elle se doutait qu'il en prendrait un coup.

Il y avait beaucoup de têtes inconnues, à sa grande surprise. Eddard semblait avoir ses fans et réussi à les faire venir depuis l'autre bout du Royaume.

Balthasar descendit suivi d'Armand puis de Cira qui aida Rosa à descendre. Elle tâcha de sortir du carrosse le plus élégamment possible, affaire rendue compliquée par la robe assez lourde, sans oublier le bouquet.

Enfin, radieuse, elle gravit les marches la menant au parvis... et son presque époux, avec un brûlant sourire pour lui et des salutations pour les autres.

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Irina
Les invités arrivaient toujours plus nombreux. Irina resta quelques instants aux côtés de Kheldar qui ne sembla pas vouloir entrer tout de suite dans la cathédrale.

Les deux témoins du futur époux vint les rejoindre, Kheldar fit les présentations à sa cadette de sa cousine Exaltation ainsi que de sa suzeraine. Irina leur sourit et fit une légère révérence. À sa cousine, elle répondit:


Je suis ravie de vous rencontrer enfin... Laissons ce grand jour passer et nous pourrons sans aucun doute avoir une autre occasion pour faire plus ample connaissance.

Un autre sourire avant de se retourner afin de voir arriver sa future belle-soeur toute parée et merveilleusement belle. Se tournant vers Kheldar, Irina lui glissa:

Voilà ta promise...Je vais m'éclipser dans la cathédrale... N'oublie pas de respirer...

Elle lui fit un clin d'œil en posant sa main sur l'avant-bras du colosse puis entra discrètement dans le lieu de culte pour le début de la cérémonie.
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Kheldar
Eddard hocha simplement la tête en guise de salut à l'attention du Père de Malycia. Il suffisait d'un coup d'oeil au lascar pour comprendre qu'une poignée de main ou quelques paroles courtoises seraient mal accueillit, voire carrément ignorées.

Je ne suis pas parfaitement aux faits des usages, dois je entrer avec les témoins? Avec l’archevêque?

L'arrivée de sa promise lui fit oublier ces détails cérémonials. Il avait reconnu le coche au moment où celui ci stoppait sa marche devant la cathédrale, à quelques mètres du petit groupe. La belle semblait faire exprès de marcher lentement pour que chacun ait le temps de s'imprégner de la perfection de sa toilette, et Eddard ne lui en voulait absolument pas. Il était fier oui, bien qu'il ne l'avouerait pas son regard en disait plus long que maints discours.

A ses côtés, sa soeur lui souffla quelques mots avant de s'éclipser vers l'intérieur, laissant le frère aîné, et sa future épouse abdiquer toute intelligence en se contemplant mutuellement. Le visage habituellement indéchiffrable laissait à présent filtrer une multitude d'émotions contradictoires en voyant sa future épouse s'avancer vers lui.

Le colosse esquissa un bref sourire à l'attention de Cira, accueillit Balthasar d'un hochement de la tête, puis manqua embrasser sa fiancée avant de se rappeler qu'il avait sans doute une bonne heure à attendre avant de pouvoir l'honorer d'un baiser.

Vous vous êtes admirablement bien occupée de votre mère, Cira.

C'était là un euphémisme, mais lorsqu'on était pas exagérément démonstratif, c'était un superbe compliment. Quant à lui, il arborait la tenue confectionnée par sa future fille par alliance.

Peut être saurez vous éclairer ma lanterne quant à ce qu'il convient de faire à présent?
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Cira
T'aurais put l'aider quand même...

Voila ce que Cira adressa à son escorte alors que son frère prenait les choses en main à l'extérieur du carrosse qui se débloquait. Elle et la blondissime avait failli faire un vol plané quand la roue s'était prise et une fois leur surprise passée, Cira jeta un regard à la coiffure de la future mariée. Pas de mèche rebelle, pas de mèche rebelle ! Heureusement tout allait bien et la jeune fille replaça simplement une épingle pour le cas où.

Après ce petit soucis routier, tout les 4 arrivèrent comme il faut devant la grosse cathédrale de Bruges et la jeune fille se débarrassa de la couverture sur ses jambes et de son lourd manteau. Le froid mordant l'a fit frissonner mais tant pis, il fallait être belle et présentable pour la cérémonie et pas être perdue sous des couches de fourrure. Descendant à la suite des garçons, elle attrapa la main de Rosa pour l'aider à quitter le carrosse et lui arrangea sa robe afin qu'elle soit parfaite pour se présenter aux autres et entrer dans la cathédrale.


Armand, tu peux rejoindre l'intérieur si tu veux.

Et sans rien ajouter d'autre elle se plaça aux côtés de son frère, lui piquant un peu de chaleur au passage et rejoignit les invités et le futur marié bien repérable dans la foule. La jeune fille lui rendit son sourire et accueillie le compliment avec joie.

Il faut bien que la Plus Belle Blonde des Flandres le soit totalement le jour de ses noces.

Puis le détaillant de haut en bas, elle ne put empêcher un sourire en coin de se dessiner sur ses lèvres.

Cela vous change d'être habillé ainsi. Rosa m'avait dit que vous en auriez une autre et celle-ci pour la suite, vous n'étiez pas obligé de changer vos plans pour peut être me faire plaisir. Enfin en tout cas vous êtes assortis.

Assortis certes mais il y avait quelque chose dans la tenue qui la perturbait sans qu'elle sache pourquoi. Peut être le trop de froufrou pour lui. En même temps la tenue n'était pas pour le géant à la base et elle avait dut faire changer les mensurations en quatrième vitesse quand elle avait put les lui prendre le jour de l'interrogatoire faute de temps d'en faire faire une autre complètement. Nul doute que pour l'autre cela aurait passé mais pour lui...cela manquait peut être de masculinité.
Baissant la voix, elle fit un pas vers le colosse pour que lui seul et Rosa puissent entendre.


Surtout évitez de vous pencher. Je fais confiance en la couturière mais nous ne sommes pas à l'abris d'un craquement dans votre dos ou pire au niveau de votre séant. Même si cela pourrait être drôle.

Et grand sourire pour ponctuer sa phrase. Elle ne voulait pas qu'il ai de problème mais en même temps cela pourrait être drôlement amusant !
Tournant la tête vers les convives, elle s'adressa ensuite à son frère.


Peut être devrions nous faire rentrer les gens. Sinon nous allons tous geler sur place avant que quelque chose ne commence.
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Onael_
"Par dieu,on se pèle les miches!Et quelles miches!". Les mots étaient sortis tout seuls dans sa tête,fort heureusement.Aussi put elle se morigéner intérieurement d'avoir pensé ainsi...Mais qu'est ce que c'était vrai....Et ça trainait,et ça trainait...Le prélat avait à peine sursauté en entendant un claquement de porte.Une des portes latérales avaient été ouvertes avec fracas par la botte du Général.Elle avait pourtant bien fait ouvrir les grandes portes en grand pour éviter qu'il ne le fasse,mais c'était sans compter sur l'homme et son caractère de bourru.

Au moins avait il laissé sa monture dehors...on progressait...
Le futur marié lui redonna espoir.Se portant sur la pointe des pieds,elle le vit commencer à se rapprocher.Seulement voilà,il se ravisa et fit demi tour pour aller saluer d'autre personnes.
Onael marmonna,pour ne pas dire pesta


Veulent ma mort ces fidèles...Vont finir par arriver à leurs fins...

Ses azurs suivirent la scène,désespérant de pouvoir remonter enfin la grande allée,et se mettre à l'abri du vent.
Le temps passa encore...Elle hésita,avisant sa garde.Peut être qu'avec un peu d'aide,les convives entreraient enfin...La jeune femme avisa la vapeur qui s'échappait de sa bouche,et regretta presque à cet instant de n'avoir pas prié pour de la pluie.
Au moins ils seraient déjà tous entrés...

Et ça piétinait,ça papotait...La noblesse..je vous jures....Enfin un bon espoir l'étreignit,le carrosse de la mariée arrivait.Avec un peu de chance,ça lancerait enfin les festivités.
Ce serait bien...Rosa descendit,accompagnée, et Onael attendit.
Alors qu'elle rejoignait son futur époux,et que certains invités se décidaient enfin à entrer,elle fit signe à un bedeau de faire cesser les cloches.Comme ça le message passerait plus clairement.
Ses yeux se posèrent sur Rosa,espérant croiser son regard,et qui sait,réussir à lui faire comprendre qu'elle les attendait.

En attendant,elle grelotta de plus bel,sans pour autant cesser de saluer les personnes qui entraient dans la Cathédrale.Peut être que tout le monde entreraient enfin,et que les mariés approcheraient,pour qu'elle mène en premier le futur époux,suivi ensuite de la mariée qui les rejoindrait à l'Autel.Ou pas...

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Rosa
Elle ne voyait plus que lui alors qu'elle gravissait les marches, et ce qu'elle lut dans son regard fit naître en elle un grand bonheur. Elle lui plaisait, manifestement, et en ce jour c'est tout ce qui lui importait. Ses émeraudes à elle brillaient d'une lueur encore plus heureuse et émue qu'à l'accoutumée.
Et en galant homme il complimenta Cira, qui l'avait bien méritée, après tout c'était grâce à elle en bonne partie si elle était aussi belle en ce jour. Leur tenue à tous deux était assortie et ils formaient un très beau couple. Le Soleil et la Montagne, la Belle et l'Ours.

Une fois l'émotion du regard un peu passé, elle sentit le froid s'insinuer, regardant autour d'elle, elle croisa celui de Monseigneur Onael qui commençait à prendre des couleurs inquiétantes. Elle hocha la tête, salua rapidement ses témoins et ses proches.


Tiens, Slam, toujours vivant? Je suis vraiment ravie de te revoir. Elle fit un grand sourire avant de lui chuchoter: Tu n'aurais pas pris quelques cheveux d'argent, là? Désigna ses tempes du doigt en lui souriant d'un air taquin.

Elle frissonna puis dit à haute voix.



Si vous ne voulez pas voir une mariée laquée
Sur un lit de marbre gelé,
Je vous invite à tous rentrer
Pour cette cérémonie célébrer.


La rime lâchée elle montra l'exemple tout en restant près de l'entrée, mais à l'intérieur. C'est pas qu'on se les gelait mais tout de même.
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Kheldar
Ah cela se précisait! Il ne comptait pas se marier tout les jours mais il tacherait de se renseigner sur le sujet, ou plutôt sur l'art de se comporter lors des cérémonies.
Le froid qui les accablait était une raison plus que suffisante de prendre les devants, il n'avait de toute manière plus temps de questionner.

Eddard s'approcha de l’archevêque, faisant de son mieux pour ne pas avoir l'air de trembler. L'émotion? Non le froid! Son émotion à lui se caractérisait par quelque chose d'un peu moins sujet à moquerie que les tremblements, les suées et les balbutiements. Eddard esquissa un sourire à l'attention, de son épouse, puis entreprit de marcher jusqu'à l’archevêque. Son dernier regard avant d'entrer dans la cathédrale fut pour sa cousine, qui officierait en tant que témoin. Il l'espérait adepte des chuchotement pour l'empêcher de commettre des impairs. Malycia était témoin également, mais sans doute moins au fait des coutumes d'un mariage.

Il avait longuement hésité à choisir sa soeur, mais il avait finalement opté pour la cheffe de famille et la suzeraine pour témoigner. Témoigner de quoi d'ailleurs? Devraient elles faire un discours? Il n'en savait trop rien. Eddard se posait trop de questions, d'autant que les réponses ne changeraient rien au résultat de cette cérémonie.


Bonjour Monseigneur, je suis prêt à vous suivre.

Ainsi parla le colosse, d'une voix ferme et assurée. Il savait changer la donne lorsqu'il était troublé.
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Neolonie.
[L'Anjou, parfois ça vous secoue.
Ou pas!]


La missive était arrivée en retard.
Sciemment? M'étonnerait d'la part de l'oncle bourru, qui semble avoir décidé d'entrer dans le cadre de sa Seigneurie, pas simple pourtant vu la carrure et les antécédents.
Mais cette volonté n'est pas sans inconvénient, dont le premier, de mon point de vue, est de m'imposer comme sa nièce avec par conséquent obligation de tenir la route. Tenir la route, ouais, mais sans trop tituber qu'il a dit!

Bref, en résumé, moi la Sauvageonne, je viens de me prendre un sermon long comme le bras par une Mère Supérieure qui n'a de supérieur que la couche de crasse qui empèse le col.
Tout ça parce que j'ai demandé, en fait, imposé, exigé, de sortir de ces murs plus tôt que prévu.
Peu me chaut le contrat, pourvu qu'on ait l'ivresse!

En fait, j'ai la trouille du regard noir du bourru quand je vais débarquer à la traine à ses épousailles, j'le connais, y va trouver un moyen vach'tement sadique de m'le faire payer!
Pis c'est bien connu que l'Anjou et les Flandres, c'est le ponton d'à côté. Pfff, p'tain d'vie moi j'dis, surtout pour une cérémonie de ce genre, y a intérêt à couler sous les tonneaux en perce qu'on moins on s'amuse.

Bon! La nonne a été déboutée de ses jérémiades, les frusques vite emballées avant que de se demander, - ohh un soupçon de réflexion- , s'il était bien séant de se présenter chez une Vicomtesse en tenue de pirate.
Un rien m'habille, mais avoir l'fessier tout déballé à la vue risque pas de m'attirer des éclairs de sympathie de la part d'une noblesse engoncée dans les jupons.

Un détour en soupirant par le vieux coffre laissé dans une auberge et me voici les bras engoncés dans des oripeaux qui fleurent bon les souvenirs amers. La robe simple ou celle qui était prévue pour le baptême? Non… Impossible de la prendre celle-là, cette couleur soleil ne doit plus sortir de mes rêves.



[Jusqu'aux Flandres, ça peut dépendre…]

Un lourd manteau pour supporter la bruine et le froid, un canasson négocié bien trop cher pour une carne du genre, mais pas le choix et me voilà partie, laissant le frangin et les deux sœurs, tirant bien vite vers le nord.
Quitte à être à la bourre, autant se perdre dans les petits villages…

En plus y causent pas vraiment l'pays par ici, faut s'pencher pour tout comprendre.
Bon semblerait que j'sois sur la bonne voie, mais les greluches m'regardent toutes avec un air niais, à s'demander si elles passent pas leur temps à s'foutre d'ma tronche… Bref, on va passer outre, pis s'faufiler dans l'fond d'la crypte, ah nan, c'pas un deuil, mais un mariage, fous toi ça dans la caboche Néo!

Pas le temps de passer par la case auberge, c'est donc dans le recoin d'un pilier que je me change rapidement, lissant des deux mains ma crinière pas brossée, faudra faire avec. J'attends que le parvis se vide avant que de me glisser par un portillon, tellement occupée à pallier à mon retard que je n'ai rien remarqué ni personne.




Parfait, y a tout plein d'monde, que des inconnus, ce qui reste logique. Ah nan, par-là, une tête blonde qu'elle connait. Brunehaut est de sortie, elle aussi de corvée? Faudra que je pense à lui en glisser deux mots.

Surtout ne pas se faire remarquer, des fois qu'en plus faudrait qu'elle s'glisse sur les bancs de la famille, manquerait plus que ça.
Un autre pilier pour m'épauler, la vache, c'est pas les grandes chaleurs, on va mourir de consomption!

Pourvu qu'ça dure pas autant qu'un sermon de la Mère supérieure, sinon je vais encore m'endormir, surtout avec le trajet qui m'a fourbu.

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Ashmael
Il était en retard... Ça ne lui arrivait pas souvent, mais là, il y avait des chances qu'il manque le début de la cérémonie. Lui, qui, d'habitude aimait la rigueur et la ponctualité allait être en retard au premier grand événement au quel il était invité. Manquait plus qu'on le remarque se faufiler dans le fond de la cathédrale et il aurait tout gagné...

Il enfila donc son grand mantel bleu, noua ses cheveux en queue et y déposa son tricorne avant de se mettre en route. Heureusement, l’hôtel n’était pas loin de la cathédrale. Il pressa le pas, tout en se maudissant intérieurement pour s’être mit si en retard.

Quand il arriva devant le parvis de l'immense cathédrale, il soupira de soulagement. Le marié n’était pas encore rentré. Il avait beau sillonner les murailles de la ville pendant ses gardes, il y avait beaucoup de monde qu'il ne connaissait pas. D'ailleurs, il y avait une telle foule à l'entrée qu' Ashmael s'avança disertement, saluant les personnes autour de lui.

Il vit l’archevêque en haut des marches, qui, a en juger pas ses lèvres bleues, devait être là depuis un moment. Le jeune officier attendit donc que les premières personnes entrent, tout en se tenant légèrement à l’écart. Il engagea néanmoins la discussion avec une jeune fillette joliment habillée qui venait de lui demander d'une petite voix:


-"T'es qui toi?"
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