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Plus qu'on va loin, plus qu'y faudra rev'nir !

Elias_romanov
Elias, lui, n'avait pas de voix dans sa tête. Et c'était tant mieux d'ailleurs, en tout cas, c'était ce qu'il pensait. Et sans doute se serait-il inquiété de l'omniprésence imaginaire de la Teigne dans la scène en sachant ce qui se passait dans la tête d'Eliance.
Enfin... tant qu'elle ne demandait pas l'avis du public, cela irait.

Il fut soulagé de sentir Eliance se détendre dans ses bras et commencer à lui rendre quelques gestes amoureux. La main de la jeune femme parcourant ses cheveux, lui donna un petit frisson bienheureux et il interrompit ses baisers pour surprendre ce sourire sur les lèvres de la jeune femme.

Son regard un instant plongé dans celui de la journaliste, il sembla l'interroger du regard, mais il préféra se fier au langage du corps de celle-ci et les mains d'Elias glissèrent avec douceur sur les hanches de la jeune femme. Il laissait pour l'instant la chemise en forteresse mince et infranchissable entre eux deux, pour la rassurer, tout en s'interrogeant sur le point faible de la roussiblonde.
Cet obscur objet du désir, ce qui lui permettrait d'avoir envie, et de quitter l'état attentiste dont elle avait été coutumière par le passé. Ce qui ferait naitre le frisson au creux de son ventre.

Il pouvait bien sur tester des choses et voir ce qui marchait, mais cela pouvait avoir l'effet inverse vu comment Eliance semblait considérer les choses. Il déposa quelques baisers sur les lèvres de sa compagne, tout en l'observant, et ses mains remontèrent sur le ventre de cette dernière, avant qu'il ne lui demande quelque chose, à voix basse.


Guide-moi.
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Eliance
Il est mignon, lui... Qu'elle le guide ! Comment ? Quand ? Pourquoi ? Comment ? L'esprit agité ménudiérien contraste fortement avec la lueur sereine que renvoient ses prunelles marron. Il faut dire que ces dernières puisent à coup sûr leur force dans les gris d'Elias. Ce regard si attentif que le russe offre à la roussi-blonde assène sur elle une emprise rassurante, une sorte d'écrin protecteur. Et à travers ces yeux gris braqués sur elle, elle sait que tout ira bien. Elle peut voir l'échelle, dans leur reflet. Elle perçoit l'éclat paisible qui les habite. Elle sent la même plénitude s'installer dans leurs lèvres jointes.

Et alors que son esprit s'emballe, panique et interroge autant qu'il hurle au secours, le corps d'Eliance, lui, suit son tranquille instinct, celui dicté tacitement par Elias, celui engendré par ses mains qui parcourent sagement, ou presque, ses courbes. À l'injonction, la belle frigide se voit réagir. Lentement mais sûrement, les mains ménudiériennes viennent cueillir celles du russe, posées sur son ventre et les conduisent, les entraînent d'abord dans l'exploration de son ventre, pour remonter vers sa gorge. Là trône une clé pendouillant à un cordon, séparant de sa longueur les deux monts féminin. Les mains du russe se font conduire chacune sur un, dans un esprit de découverte total. Eliance ne sait pas, ne connaît pas son corps, ni son point faible.

Mais elle n'est plus inactive. Elle apprend à vivre l'instant, à vivre son corps. Enfin. Le sort qui faisait de ces moments particulier une torture et un mauvais instant à passer semble être levé. Elle qui se pensait maudite ne l'est pas tellement. Face à la douceur et la patience du tailleur, les mauvais souvenirs s'envolent. D'ailleurs, son corps ne porte pas les stigmates de ses souffrances passées, son premier mari étant un excellent briseur d'âme et d'os, mais pas un déchiqueteur de chair. Et même si la chemise représente encore une barrière entre eux, elle est davantage symbolique que véritable, vu l'épaisseur menue et la transparence du tissu. Les prunelles d'Eliance sont figées dans celles du tailleur pendant qu'une main reprend sa liberté pour venir se poser dans le dos nu du tailleur, dans le même soucis d'exploration curieuse, les doigts glissants aléatoirement à la recherche des reliefs musculeux, à la recherche du grain de peau particulier, à la recherche de cette chaleur perceptible.

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Elias_romanov
L'objectif d'Elias fut atteint quand il sentit les mains d'Eliance rejoindre les siennes, pour le guider, comme il venait de lui demander. La rendre actrice de ces instants lui semblait le meilleur moyen pour lui faire combattre sa peur, ou en tout cas constater qu'elle n'avait rien à craindre de lui. Ses yeux étaient toujours fondus dans ceux de la jeune femme, pour lui présenter ses actes en toute honnetêté, sans dissimulation. Ils trahissaient aussi la tendresse qu'il lui portait, bien qu'une lueur d'envie y était également visible désormais.

Les baisers du tailleur se firent plus appuyés et fougueux, alors qu'il sentait son propre désir grimper pour son amante. Lui aussi avait des envies, comme sentir son corps contre le sien, sans un rempart de tissu entre eux. Il céda à celui-ci d'ailleurs, ne l'estimant pas inatteignable pour Eliance vu comment les choses se déroulaient. Il laissa alors ses mains parcourir les vallons de la jeune femme, avant que celles-ci ne prennent leur indépendance, et s'aventurent, glissent, caressent, pour finalement arriver sur les cuisses de la roussiblonde, pour se glisser sous le tissu transparent.

Ses doigts glissèrent le long de la peau fine de la jeune femme, appréciant sa chaleur, sa douceur. La chemise fut ainsi remontée par le mouvement des mains d'Elias, qui espérait bien qu'elle accepterait de se dévoiler à lui.

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Eliance
Le feu prend. Indéniablement, le bois rougit, se chauffe, brûle, pour voir naître d'abord de faibles flammes bleutées, qui se transforment peu à peu, sous l'impulsion d'un souffle fort, en flammes plus grandes, plus teintées, plus chatoyantes, plus vivaces. Eliance est le feu. Elias le souffle. Les doigts du tailleur, ses mains, ont un toucher brûlant sur la peau de la Meringue. Pourtant, pas de brûlure à recenser, côté ménudiérien. Les paumes communiquent simplement la chaleur qui s'éveille chez le russe. Elles la communiquent à la jeune femme, lui font savoir, lui transmettent la sensation, comme on transmettrait un pouvoir, une maladie, seulement par apposition des mains, l'échange des souffles.

Eliance est atteinte. Eliance brûle. L'échelle est gravie un peu plus à chaque minute qui passe. Eliance oublie tout. Les voix se sont tues. Les angoisses aussi. Rien n'a plus d'importance que les mains posées sur elle, que les lèvres posées sur elle. Elle n'a plus peur. Elle commence même à avoir hâte. Alors quand les doigts russes viennent soulever la chemise, la hissent toujours plus haut, la pudique va jusqu'à faciliter l'opération en levant les bras au ciel. Bientôt, le rempart du tissu s'échoue sur le plancher. Bientôt, l'étreinte qui renaît est nouvelle. Les peaux se livrent, l'une contre l'autre, s'accolent pour mieux se sentir.

Eliance embrasse avec extase les lèvres fougueuses du russe. Elle se laisse envahir par son envie communicative. Pour la première fois de sa vie, elle sent son corps agir selon ses envies, elle le sent vivre et vibrer sous les doigts de la patience et de l'impatience mêlées. Elle s'abandonne totalement. Elle sent son esprit se vider, comme aux abords d'une de ses falaises salvatrices. Elias est bien plus qu'une échelle à lui tout seul. Il est la falaise. Et c'est presque naturellement que les pieds nus de la jeune femme reculent, quelques pas en arrière, quelques pas qui amènent inexorablement vers le lit, vers la plénitude, sans que ses mains aient quitté le russe, l'entraînant par-là même dans sa lente chute horizontale.

Eliance a trouvé sa falaise. Ce soir-là, Eliance apprend. Eliance vit.
À travers Elias. Grâce à Elias.
Eliance aime.

Elias, Eliance... Ce soir-là, ils ne sont qu'un.
Aucun retour n'est possible. La vie est là.

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Elias_romanov
Délicieuse sensation que l'abandon d'une femme dans ses bras. Elias apprécia pleinement celle-ci, alors que quelques jours plus tôt, il avait envisagé de reléguer cette idée au placard, pour repartir en France.

Les remparts cédaient, un à un et il n'eut plus alors que deux êtres qui s'aimaient.


Plus tard

Le russe tenait Eliance dans ses bras, dans un prolongement tendre de l'étreinte qui venait de s'achever. Il rabattit sur eux la couverture qu'elle était venue chercher ce soir là, et qu'il avait accepté de partager. Il reprenait lentement pied dans la réalité, dans cet état second et bienheureux qu'il vivait et il déposa quelques baisers tendres sur l'épaule de la jeune femme, chose qu'il n'aurait pas pu se permettre avant.
Il ne voulait pas rompre l'instant présent, poser des questions idiotes, faire des déclarations malvenues.

Ils auraient bien le temps de tout cela au matin.


Bonne nuit, Eliance.

Il aurait voulu ajouter un mot tendre, trahissant son trouble, mais c'était une difficulté qu'il avait. Il espérait qu'elle se contenterait de cela, pour l'instant.
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Eliance
À quoi bon les mots quand les sensations, les regards, les corps, parlent. Eux ne trompent pas. Eux ne connaissent pas le mensonge. L'échelle a été gravie avec succès. Un ascension follement plaisante. Eliance en rougit un peu, après coup. Mais elle sourit, surtout. La gêne antérieure n'est plus. Elle s'est évanouie dans la pénombre, cette nuit-là. Les bras du tailleur sont là. Sa douceur bien présente aussi. L'oreille ménudiérienne frissonne en entendant sa voix, celle qui chante le parfum rugueux du grand Est. Perdue dans ce moment d'extase, elle avait presque oublier que leurs bouches étaient aussi faites pour parler, murmurer, et pas seulement pour soupirer et embrasser.
Dans le même genre de murmure, elle se voit lui répondre.


Bonne nuit, Elias.

Ce « bonne nuit » là a une saveur particulière. Eliance sent chaque parcelle de son être s'ouvrir au rythme de la vie. Elle se sent réellement éveillée. Comme peut-être jamais auparavant. Et c'est sereinement que ses paupières se baissent, clôturant une nuit particulière, inaugurant un avenir différent. Que vouloir de plus ? À quoi bon les mots, quand la plénitude parle d'elle-même. Un jour, peut-être, elle réclamera les mots. Elle voudra les entendre. Être sûre. Pour l'heure, elle s'endort contre son russe, d'un sommeil paisible et bienheureux, avec un de ces visages apaisés près à affronter n'importe quels lendemains.
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