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[RP Fermé] Vienne la nuit, sonne l’heure… (*)

Stella_di_favara


"Dans les grandes crises, le coeur se brise ou se bronze."
Honoré de Balzac



[Quelques instants plus tôt]

Sereine et bien à l'abris sous son armure...C'est sûr aucun homme ne pourra y glisser sa main...D'autant plus que Poustoule se cache sous le plastron.
Elle a tout prévue la Sicilienne, enfin tout c'est ce qu'elle pensait.
Il y'a des armures infaillible mais l'être humains qui la porte lui ne l'est pas.
Les mots de la Suze sont lâchés, comme une caillasse prise à pleine volée au milieu des deux yeux.

Citation:
Ca je n'en suis pas sure, après tout, ton machin mainois là, il allait voir ailleurs, donc tu as surement du ingérer des choses pas très nettes, sans parler du blondinet pleurnicheur que tu as décidé de chevaucher et qui... beurk! C'est plus du savon qu'il va te falloir, je te le dis!


Pas un mot pas un seul ne sort de sa bouche rosée. Mais plus bas, non pas là ou vous le pensez...Au milieu de son plastron, logé entre ses deux poumons, son cœur cesse de battre, se rompt sous le poids de la traîtrise.
La mâchoire se crispe et un couinement se fait entendre de dessous le plastron. Jamais personne ne sera si c'est le bruit d'un cœur meurtri ou simplement Poustoule qui avait la nausée.
Rapidement la souffrance fait place à la colère...et le coeur de brisé se fait dur comme le bronze.
Elle pourrait se venger de mille et une manière, elle pourrait faire souffrir sa cousine jusqu'à la supplication , elle pourrait mais elle l'aimait de trop avant cet instant.
A sa cousine elle n'adressera ni regard ni paroles. Il est préférable, car même en armure , Malty pèse lourd en ce moment et c'est sous sa Suzy que la Sicilienne risque de mourir écrasée en cas de combat.


[Une douce brise avant la tempête.]

Sa demie d'amour l'ayant rejoint,c'est un large sourire qui se dessine sur les lèvres ourlées de la blonde.Oui car la blonde ne fait pas subir son courroux aux personnes qui ne le mérite pas. Sourire légèrement forcé certes mais dans le fond sincère.Elle sait qu'Alie comprendra elles se sont toujours comprises.


Citation:
-Jolie tenue, et joli travail, faudra que tu me donnes l'adresse de ton forgeron, c'est un artiste ! 'Fin pas de suite, c'est pas urgent, mais après la naissance du pépin, quand je pourrai à nouveau enfiler un truc comme ça.



- Grazie mille ma demie...C'est vrai qu'il s'est donné un mal fou ce forgeron, tu connais mes exigences envers la gente masculine.
Et pourquoi pas... Une armure arrondie pour Pépinou...ça serait d'un novateur. C'est qu'il faut aussi le protéger le mini miette.Je vois déjà toutes les envieuse te dévorer du regard.


Et la Sicilienne d'argumenter toutes ses paroles avec des geste...Le ventre arrondie, le regard envieux et de finir de glisser son bras sous celui d'Alie..;Enfin dans celui qui n'est pas pris par le portier qui au dernier regard semble prit de spasme ou ptet bien de crampes abdominale. Le froid arrivant l'est pas anormal de passer ses journées aux latrines.

Viens ma douce, allons nous choir dans ces fauteuils, je te masserai les jambes...Le chemin n'a pas dut t'épargner.

Elle n'eut pas le temps de faire un pas de plus, qu'un vent de tempête se leva.

[La tempête...la v'la!.]

Et la brune de se poster devant la blonde. L'insulaire se doutait bien qu'après la trahison de sa cousine, le second effet kiss cool ne tarderai pas.
La fixant du regard, comme pour essayer de deviner paroles ou gestes...Ah ben non la voilà la réponse.

Citation:
Non...ne me dis pas que tu t'envoie en l'air avec l'abrutis qui me sert encore d'époux?


Et la Sicilienne, de maintenir toujours son regard...oui c'est plus poli que de regarder le plafond lui a t'on dit et de répondre.

Oui pourquoi?

Mais la réponse ne s'est pas fait attendre que Yuni court déjà vers ce qui semble être le bar...Les explications seront pour la prochaine fois..ou ptet pas...Haussant les épaules, l'insulaire s'en fichait royalement. Après tout il est facile de venir de pointer du doigt et de se sauver avant que la réponse ne tombe...Puis se tournant vers Alie.

Ma demie tu viens, plus vite se sera finit plus vite nous pourrons quitter ses lieux. J'ai d'autres chats à fouetter...





































Alienor_vastel
Mais que diable allait-elle faire dans cette chébèque ?!
La question lui revenait avec encore plus d'acuité tandis que le portier prenait poliment son bras pour la mener vers l'entrée du salon qui l'avait intriguée quelques instants auparavant.
Et ce n'étaient pas tant les rires des personnes présentes, les attitudes, l'odeur qui flottait dans le lieu ou encore tous ces détails qui marquaient clairement l'endroit où Maltea les avait traînées, que la vue de l'homme appuyé contre un des murs de la pièce, qui lui fit enfin prendre conscience du motif caché de cette sortie entre filles. Et comprendre, à retardement, les allusions qui lui avaient échappé concernant certaine pièce d'ameublement.

Allons bon ! Ce n'était surement pas un hasard si la Duchesse avait subitement décidé de venir s'encanailler dans ce qu'elle avait décrit préalablement à Aliénor comme un lieu de débauche, et si son ancien garde si trouvait justement. Celui dont la disparition s'était faite dans l'ire et la fureur ducale.
Soupir, froncement de sourcils, regard réprobateur, bref, elle adressa à destination de "môman" toute une panoplie de reproches muets, avant de concentrer son attention sur Stella et d'esquisser un sourire en la regardant faire montre de sens créatif à dessiner avec les mains une armure spéciale grossesse.

Une petite moue vastelienne pas très convaincue clôtura la démonstration de la blonde sicilienne qui vint alors glisser son bras sous celui d'Aliénor, laquelle en profita pour dégager son jumeau tout en remerciant d'un signe de la tête son guide de ce début de soirée. Et les pervenches se mirent à pétiller d'anticipation lorsque fut évoqué un massage des jambes.
Elle allait répondre, mais en fut empêchée par l'intervention d'Abeline. Si elle n'avait pas entendu l'allégation préalable de Maltea, la question posée par la brune à la blonde la fit hoqueter de surprise. Hein, quoi ?! Son regard interloqué s'attarda un instant sur Stella, puis elle l'entraîna dans la direction des fauteuils qui leur avaient été indiqués et dans l'un desquels Maltea s'était déjà installée.

Ce fut la causeuse qui l'accueillit lorsqu'elle s'y laissa tomber avec un soupir qui frisait la béatitude, faisant asseoir l'insulaire à ses côtés.
Sans gêne aucune et le plus naturellement du monde, après tout le lieu avait dû en voir d'autres et des pires, elle s'adossa à l'accoudoir et ôta ses chausses, les envoyant balader au pied du siège, avant de poser ses pieds sur les genoux fer-revêtus de sa douce tout en remontant du bout des doigts sa robe jusqu'à mi mollets et faisant tourner doucement ses chevilles nues, satisfaite.


Dieu merci parmi les maux de grossesse mes chevilles n'ont pas gonflé. Mais je veux bien quand même ce massage promis, et puis tu as des trucs à me raconter ! ajouta-t-elle à l'intention de Stella après un bref regard en direction d'Abeline.

Et de poser sa tête contre le dossier, se laissant aller à une attitude détendue, détachée. Indifférente à tout ce qui n'était pas son entourage habituel ; comme si elle se trouvait dans le boudoir de Brienne avant d'échanger confidences avec sa... confidente justement, et non, à 17 ans et grosse de 7 mois, dans un bordel.

_________________

[présence fortement réduite les we]
Alphonse_tabouret
(Dans le salon, vers le bar)



Les vertes accrochèrent les noires, écrasant sur leur passage dans leur affrontement tout et son contraire, chaos dissonant et embelli par le cri de l’âme quand la main de la duchesse glissa instinctivement à son ventre, appelant le fauve à lui aussi le regarder.
Soupçonné mais répudié par les paroles vindicatives de la petite déesse à cheval, Alphonse savait pertinemment qu’il y avait bien peu de chance que cette main sur ce ventre ne couvre ses frasques passionnées et s’il avait su un instant tempérer sa gangrène dans les confidences d’une nuit gitane, il n’en gardait pas moins, indélébile, cet espoir idiot d’un peut être, qui lorsqu’il mourrait définitivement dans la naissance officielle de la progéniture ducale, renaitrait plus fort, plus déterminé, mais loin, loin de ces yeux verts qui le dardaient de milles tempêtes .
Figé lui aussi, agité par ce qu’il voulait, ce qu’il se détestait vouloir, ce qu’il savait devoir faire, et ce qui ferait le plus mal à l’orgueil de l’italienne, il resta accroché au visage blond, poignardé, lisant une détermination dans son regard qui fronça imperceptiblement son front d’un défi âprement intact. Ignoré, jeté en pâture à la foule anonyme du bordel, définitivement autre parmi les autres, Maltea détourna de son regard de lui, éveillant une bile mauvaise bouillonnant à ses nerfs, agaçant le chat jusque dans les moindres recoins quand le bras de Fleur s’accrochait au sien, fil d’Ariane sans le savoir, visant à le ramener de son abime quand ses pensées y trainaient encore.

Que venait elle faire ici, justement ici ? S’il s’agissait d’un hasard, il était vraiment d’un gout amer mais n’aurait pas étonné le comptable dont les épaules avaient accusé beaucoup en bien peu de temps. Si elle n’était pas fortuite quelle était donc l’idée folle qui avait germé dans les tempes de le blonde ? Se pavaner ainsi en le sachant fébrile de son état, venir s’offrir à d’autre quand elle portait peut être son bâtard ?
Diable de mari, songea-t-il crispant involontairement le fil de sa mâchoire, ne peux-tu pas tenir ta femme ?
Son regard dévia brièvement sur les demoiselles qui l’accompagnaient, une partie de sa mauvaise humeur s’érodant au profit d’un étonnement incrédule à la vue de l’armure portée par Stella, et fut définitivement ramené à la réalité par la voix de l’Ortie .


Alors, on fait comment ?

Il laissa ses onyx dériver sur la fleur, un instant perdu par la question, s’employant à un réel effort pour rassembler ses pensées grevées, offrant à la Corléone une inspiration hésitante, avant de secouer lentement la tête pour se reprendre.

-Hubert est parti tout à l’heure aux portes de Paris, c’est là que la marchandise a été signalée la dernière fois… Le regard ne put s’empêcher de chercher la silhouette de Maltea, transformée en proie dans les murs du bordel en s’asseyant seule, ses divines lèvres outrageant les bonnes mœurs à des mètres à la ronde dans leur courbe gracile, dans leur façon d’inviter à la tentation. Elle serait abordée sous peu, il n’en doutait pas et cela l’agaça, non pas par sens de la propriété, car Maltea pouvait bien atterrir dans tous les bras qu’elle voulait, mais par cette indécence à vouloir le faire devant lui uniquement pour le battre froid. La punition était sévère, la maitresse vexée, et le chat cruel lorsqu’on se permettait de lui égratigner le costume. La fable prenait un tour lugubre quand il aurait suffi d’un rien pour que ces enfantillages cessent. Aurait-elle souri qu’il aurait abandonné l’herboriste et son pavot, aurait-elle esquissé un pas vers lui plutôt que de reculer qu’il aurait oublié le sens du commerce et délaisser les besoins de sa clientèle… mais Maltea, comme de coutume, avait choisi la morgue pour se battre. Elle récolterait le fiel. Il s’arracha à la silhouette pour se concentrer sur Fleur, forçant discrètement un sourire à ses lèvres pour juguler sa fraiche rancœur et poursuivit en posant une main sur le bras qu’elle avait attaché à lui :
Il devrait revenir d’ici quelques heures, avec, souhaitons-le pour notre livreur, ce qu’il vous doit… Il hésita, déconcentré, fermant brièvement les yeux pour retrouver le fil de ses pensées, et échouant, soupira dans un sourire si las qu’il en était irrésistible. Fleur, que diriez-vous de m’accompagner pour boire quelque chose ? J’ai définitivement la gorge en feu et les idées asséchées...

_________________
--Angella


un autre soir.
d'autres clients .

une longue routine faites de liqueurs et de faux rire ... la soubrette s'y était faite, au fils des mois, le bordel etait devenu sa maison, méme si ses occupant etait loin d'une famille aimante, chacun avait ses qualités et ses défauts ... et bien qu'elle cherchait encore les qualités de certains, la petite brune savais a présent y faire, comment parler avec chacun.

ce soir donc, une routine bien encré déjà suivait son coure, jusqu'a l'apparition d'une troupe ! des femmes ! dont l'une en armure, et l'autre ... grand dieu, ce ventre rond, une femme enceinte ? dans un tel endroit ? c'était possible ? vraiment ... trois femme et demis donc.

toujours a ses occupations, la soubrette ne su retenir ses yeux, furetait du coté des nouvelles venues, comptait elles "consommer" comme disait le patron ? allez savoir. devoir oblige, la brune soubrette ne les quitta pas des yeux, sachant que toute clientes etrange qu'elle etaient, elle finirais bien par faire appel a elle, le plus tard possible, por piedad*, espérait elle, la fatigue commençais a se faire sentir, profitant du calme des commande, Angella prit place au bar ou elle posa son plateau vide, et tout en ignorant les regard du hargneux, contourna le bar et plongea au font d'un placard ... pour en sortir, une petite bouteille au liquide ambré, a la main, piquant un verre, la petite chose se servi une bonne rasade avant de ranger sa précieuse bouteille et de reprendre sa place au bar.

les courtisant passent leur soirée entre verres et conquêtes ... aucune raison que la soubrettes n'ai pas l'un des deux !

par pitié*


Maltea
Elle avait l'impression que les minutes s'égrenaient telles des heures, atmosphère oppressante en soi qui la mettait d'autant plus mal à l'aise au vu du fait qu'elle ne se sentait pas à sa place en ce lieu.
Chose rarissime au possible puisque la duchesse avait une facilité déconcertante à évoluer n'importe où. Un bordel... oui elle avait fait fort au final. Par chance Aliénor et Stella finirent par la rejoindre et un fugace sourire étira ses lèvres.... y en avait au moins une qui se sentait comme chez elle et qui se mettait à l'aise.
Bon il était grand temps qu'elle se trouve une occupation.... son regard se posa ici et là, évitant toujours soigneusement l'endroit où la carcasse de son amant d'une nuit se trouvait afin de ne pas croiser le visage d'une de ses catins, sujet si souvent abordés au fil des missives envoyées.... bien qu'au final, ces dernières pourraient ainsi l'embrasser en chair et en os, et la duchesse quant à elle, satisfaire une curiosité malsaine.
Plus son regard s'égarait, plus elle se disait qu'en y réfléchissant bien, l'endroit pouvait tout aussi bien être le Louvre.... hormis certaines tenues, mais bon....des hommes, des femmes, des rires, une douce cacophonie. Oui voilà, elle était au Louvre, non encore mieux à la curia, lieu qu'elle appréciait pour ses parties de chasse, les gardes en moins flanqués à chaque porte.
C'est là qu'elle aurait mieux fait d'aller! Elle y aurait peut-être croisé l'ours, ils auraient discuté quelque peu avant que cela ne se termine comme à l'habitude en eau de boudin avec une énième crise de Sa Garce, peu avare de son temps et de sa personne quand il s'agissait de se donner en spectacle.
Blasée, oui voilà ce qu'elle était, elle qui pensait trouver quelque chose d'inédit en cet endroit, elle venait de se rendre compte que c'était tout le contraire.
Les mêmes gestes, les mêmes positions de corps qui se cherchent, qui s'attirent, les roucoulements féminins suivis d'oeillades suggestives.
Et dire qu'on lui avait décrit ce genre de lieu de débauche tout autrement. A moins de ne pas être dans un lupanar comme les autres, ça se pouvait aussi. Et puis il est vrai que tout cela était trop facile pour elle. Ce qu'elle aimait c'était la chasse à la Maltea, se faire passer passer pour la proie et réduire à néant le chasseur quand celui-ci fondait dans le piège tête baissée et ressemblait à une biche apeurée quand il comprenait enfin le traquenard dans lequel il s'était fourré. Bon il était arrivé d'avoir à faire au même type de prédateur qu'elle, mais elle s'en était toujours bien sortie, juste quelques bleus au coeur qui disparaissaient très rapidement. Il lui suffisait de remplacer le vilain méchant par un autre et le tour était joué.
La jeune femme focalisa son attention sur ses vassales et se dit que décidément, elle était bien partie pour s'ennuyer à mourir ce soir, voir à déprimer. Et tant qu'à faire, autant déprimer confortablement. Elle remonta ses jambes et les replia sous elle avant de repérer une femme qui lui semblait être une serveuse. A boire, oui voilà ce qu'il lui fallait. Boire pour peut-être trouver un quelconque amusement dans cette fichue soirée. Boire pour supporter la vue de l'énorme ventre d'Aliénor qui lui jetait à la face sa propre situation, ce qui n'arrangeait rien à rien, n'ayant jamais voulu de cette vie grandissant en son sein. Boire pour oublier la présence d'un des potentiels responsables de cette ignominie. Boire pour peut-être tuer l'avorton.... mais là où des joutes échouaient lamentablement, elle n'avait que peu d'espoir de voir réussir une vulgaire bouteille.
Oui c'était décidé, elle avait grand soif ce soir, et ça comblerait un tant soit peu sa faim et sa déprime naissante. De toute façon, c'était soit ça, soit partir à la recherche d'une autre distraction et elle ne pouvait décemment pas laisser ses vassales comme des mal propres alors que c'était elle qui les avait forcé à l'accompagner en cet endroit. Et puis elle savait Abeline bien décidée à se dévergonder entre des bras masculins... et elle aurait tord de se priver, ça la changerait de ceux de son époux.
Geste en direction de la serveuse, qui pour le coup était la sauveuse du jour, enfin de la nuit! Il ne restait plus qu'à espérer que celle-ci le capte et vienne prendre la commande, et ça avec la chance de la Brienne, ce n'était pas gagné.

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--Pustule_di_favara
Pustule di Favara




Je n'en peux plus!
Mais quelle vie de chien!
Trimballé entre le plastron et les monts de ma femelle, sur je ne sais combien de lieux. Balloté, secoué et à entendre les plaintes en je ne sais quelle langage de ma blonde.
Trop c'est trop. Et c'est quoi toutes ses odeurs? Et c'est qui tous ses humains. Ma truffe s'affole et mes sens s'éveillent. Je reconnais bien là l'odeur de la Brune voleuse de coussin Canin....*truffe qui s'agite* Ohhhhh et c'est l'odeur de la grande cheffe de la meute....*truffe qui s'agite à nouveau* Ahhh ma préférée après maman, elle est douce elle, mais en ce moment elle empeste tellement les hormones que je pourrai dire d'ici si c'est un petit mâle ou une petite femelle qu'elle porte.
Mais m'en fiche elle sent trop bon tout de même!
Je me souviens encore de ses genoux confortable et de ses caresses me flattant la houppette.
Han ma houppette! Mais dans quel état elle doit être?
J'ai honte je l'avoue, de par mon rang et mon statut je me dois d'être présentable et hargneux en toute circonstance.

Mais...Mais c'est qu'il fait noir là dedans, oh et!!!! J'étouffe moi là dedans!

Mamannnnn!!!!

Je lui gratte le balcon à mon amazone ça la fera ptet réagir.
Si je pouvais parler , je vous en raconterai moi des choses sur la vie de ma guerrière.
Elle ne réagit pas, c'est bizarre...Je pose ma tête entre ses deux collines, dépité.
Mais je n'entend plus son coeur!
Je me concentre puis l'entend battre faiblement mais avec des ratés.
Je me demande bien qui lui a causé tout ce chagrin.
Je parie que c'est encore ce Ligurien de malheur!
Ouuuuuuh celui là! Je lui ferai bien passer un sale quart d'heure.


Trop c'est trop je sors de là dessous! Et au diable ma Houppette!
Je glisse ma tête jusqu'au cou de ma Maman, ma tête se dégage enfin, je respire à nouveau!
Erk mais c'est quoi cet air ambiant?
Ouvrez donc ces fenêtres ça sent le rat crevé!
Tant pis j'éviterai de respirer!
Je m'extirpe hors de cette prison de fer et de chair, pour courir droit sur les tendres cuisses d'Aliénor.
C'est là que j'entre en scène.

Regard de chien malheureux: OK
Houppette en bataille: OK
Petite supplication avec mes patounes: OK

Allezzzzzzzz, remet ma houppette en place jolie Alie!
Promis je ne monterai pas sur ton ventre tout rond. Je veille et je couve avec toi.
Un bref regard autour de moi.
La Cheffe de meute semble nerveuse, je le sens de là!
La brune voleuse de coussin semble ne pas vouloir me spolier aujourd'hui.
Ma maman ne sait plus ou se mettre.
Retour sur Alie avec mon regard remplit de pitié canine.
Si je pouvais ronronner comme ses félins de malheur je le ferai!
Mais je ne sais que japper.

Allezzzzzzzz, remet ma houppette en place!
Pacome
Debout au bar depuis deux verres, il sirotait à lampées gourmandes l'un des meilleurs cognac de l'établissement, à distance de paroles, afin qu'il pût réclamer le prochain sans hausser le ton mais sans non plus franchir toute promiscuité, d'Adryan dont il connaissait le caractère ombrageux et la prédilection pour le silence, et dont il n'avait cure, échangeant contre le mur taciturne du barman qu'il appréciait en vérité, la ferveur de sa faconde qu'étrillait un enthousiasme toujours à vif.
Aah non ! Certainement pas ! Ce cognac est trop bon, vous allez m'ouvrir une autre bouteille et un crédit ! Je viens de passer trois heures avec Madame de Pontignac, elle m'a tellement lalalé de fariboles que je lui ai renversé le berceau pour lui coller une fessée. Ah croyez bien que comme elle tricotait des pattes j'aurais pu revenir avec une tapisserie d'Arras, et à la place, comme un imbécile je suis reparti sans lui demander mes émoluments ! Me soutenir, à moi ! Un artiste ! Qu'elle est folle de la renaissance allemande ! Faut que je me maîtrise sans quoi je vais retourner lui infliger une cavalcade gratuite simplement pour la remettre dans le droit chemin ! Je vais vous dire, Adryan, si elle n'était pas mariée à un ami, je crois que je la mettrais sur un bateau pour Istambul.

Pacôme claqua son verre vide sur le bois et ce fut l'instant qu'un léger changement dans l'atmosphère avertit de la venue de nouveaux clients. Il se tourna pour déguster ce que promettait cette fraîche arrivée et fut promptement envahi d'un sourire plus que charmé, conquis.
Alors là !

Mu par une âme naturellement ardente et emportée, Pacôme était incapable de souffrir d'ennui. Toute nouveauté avait sur lui les effets du ravissement et si la vue de quatre femmes, à l'ordinaire, était déjà très suffisante à enchanter sa journée, celle de l'assortiment dont il fut soudain le spectateur lui mit le cœur dans une liesse sans pareille.

Alors là Mesdames !

Commençant sa déclaration de sa voix grave, velouté et sonnante alors que Yunab parvenait au bar, la saluant d'un sourire admiratif avant de parcourir à pas amples la distance qui le séparait des causeuses

Bravo ! Vraiment bravo ! Vous êtes l'apothéose de la féminité descendue jusqu'à nous dans les atours les plus délicats qu'il se puisse concevoir. Quatre miracles de beauté venant illuminer de leurs grâces les élégances feutrées de ce temple. Il faudrait vous peindre sur le champ pour garder une preuve et une mémoire de ce moment d'épiphanie du charme où l'Aphrodite fut visitée par ses soeurs On voudrait se faire saint pour pouvoir se damner !

Permettez que je me présente, je suis Pacôme, et décidément c'est trop, je me mets immédiatement à votre service ! Que faudrait-il à ces quatre dames pour satisfaire leurs désirs ?
--Adryan
Il était à ce point fasciné par le carnaval sous ses yeux que le temps se délaya longuement avant que le Castillon ne réalise que la seule brune du lot s’adressait à lui, oubliant un instant qu’il faisait parti des meubles. Sa distraction s’avérait finalement le meilleur dérivatif possible à une mauvaise humeur qui l’aurait immanquablement grignoté quand le courtisan face à lui le submergeait d’un flot de paroles dont il n’avait que faire, se contentant de hocher machinalement la tête de temps à autre, sans pour autant en écouter le moindre le mot, et que d’autre part, la mini chose pompeusement dénommée soubrette, picolait en douce, dédaigneuse de l’interdiction pourtant souveraine de poser le moindre orteil derrière son bar, et ce, comble du comble, au lieu de travailler.

Mais ce qui l’interpellait le plus était certainement l’attitude du comptable. Si les deux hommes en privé se livraient à des luttes acharnées, quand le temps du travail sonnait, ils partageaient une complicité inexplicable et inexpliquée. Quelque chose clochait, cela ne faisait aucun doute quand le Flamand, maitre des lieux parfait saluant toujours chaque client avec une affabilité presque outrancière aux yeux du Castillon, s’attachait au bras de Fleur. Alphonse était toujours à l’écoute des employés de l’Aphrodite, mais jamais, ô grand jamais au détriment des clients. Intuition aiguisée lorsque d’étranges regards entre le brun et une des blondes s’étaient heurtés sous les yeux acérés du barman.

Et ce fut bien cette alarme diffuse qui extirpa Adryan de son ébahissement. Pour une raison qu’il ne connaissait pas et ne chercherait pas à connaitre, Alphonse n’était pas en état de chapeauter la soirée comme il le faisait si bien d’habitude, et le regard gris soudain attentif se posa sur la brune en rouge.

Bonsoir. Sa voix était profonde et basse. Votre demande me laisse imaginer qu’en outre l’alcool se doit d’être fort. Regard furtif vers Pacome. Cet homme à du gout, je vous conseille un cognac. Sans plus attendre, il déboucha une bouteille et laissa le nectar maculer lentement le verre éclatant et, dans un sourire frisant la complicité, posa la bouteille non loin du verre. Puis, sans perdre davantage de temps qu’il ne l’avait déjà fait, installa sur le plateau vide d’Angella une bouteille de champagne et cinq coupes. Otant sans vergogne son verre des mains de la soubrette, l’œil sévère lui murmura, Vous boirez après le service, hors de question de voir encore du champagne gâché par votre faute. Et si vous foutez encore un pied derrière ce comptoir, vous me rembourserez cette bouteille que par un élan imbécile de générosité j’ai payé moi-même pour épargner votre bourse alors que vous vous montrez à ce point ingrate. Ces dames ont certainement soif, allez les servir. Maintenant. Il se redressa, et sans plus porter la moindre attention à la donzelle, versa un verre de lait. Et exceptionnellement, verre en main, se glissa hors de son refuge, rejoignant les trois blondes affalées dans les causeuses et l’espèce de chose informe qui servait de chient, du moins l’estima t-il.

Bonsoir Mesdames, vous m’excuserez de ne pas avoir la verve de Pacome, mais à défaut de beaux mots, j’enivre les âmes qui se perdent à l’Aphrodite du meilleur champagne de la capitale. Coup d’œil par-dessus son épaule, inquiet de voir la soubrette s’étaler de tout son long avec son plateau. Puis posant son regard sur la blonde engrossée, lui tendant le verre de lait, la mine faussement contrite. Pour l’enfant.

La soirée s’annonçait longue et difficile. Le Castillon allait devoir parler.
Yunab
Non, elle ne voulait pas d'explications ce soir. Stella et elle aurait bien l'occasion de discuter de tout cela plus tard. D'ailleurs, elle n'était pas réellement fâchée après elle, sauf qu'elle aurait préférer apprendre la nouvelle par l'une des deux personnes concernées plutôt que par la bourde de Maltea qui pour le coup devait déjà regretter de les avoir amenées jusqu'ici.
Pourquoi donc tenir leur liaison secrète? c'était elle qui près d'un an plus tôt était tout simplement partie, ne supportant plus de se mentir a elle même en restant avec un homme qu'elle n'aimait plus...qu'elle n'avait probablement jamais aimer comme il l'aurait fallut pour l'épouser même si elle avait longtemps essayer de se convaincre du contraire.


Tout en avançant en direction du bar, la duchesse, laissa son regard explorer les lieux, restant quelques secondes interdite en apercevant une silhouette familière déjà croiser a Brienne. Leur présence ici ce soir en avait dorénavant trouver la véritable cause, en la personne de l'ancien garde-très- personnel de Maltea.

La brune s'installa au bar et offrit un sourire en retour, en guise de salut, a l'homme qui se trouvait a coté d'elle avant que la voix du barman ne retentisse a ses oreilles Bonsoir. Votre demande me laisse imaginer qu’en outre l’alcool se doit d’être fort. . Cet homme à du gout, je vous conseille un cognac. Elle haussa légèrement les sourcils, avait-il entendu les mots échangés quelques instants plus tôt pour se douter que c'est bien d'un alcool fort dont elle avait besoin? ou bien était-ce simplement ses traits qui indiquait sa contrariété?

Un cognac, ca sera parfait, vous lisez en moi. un sourire approbateur quand la bouteille vient se poser a coté du verre, laissant le barman retourner a ses occupations, qui pour l'heure semblait être ses trois blondes amies qui avaient trouvez place sur des causeuses non loin d'elle.

...L’occupation de Pacôme également, qui c'était empresser de les rejoindre et dont la tirade fit naître un sourire amusé sur son visage tandis qu'elle avait porter le verre de cognac a ses lèvres, savourant le doux nectar apaisant et fort a la fois.
Maltea
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas la silhouette se diriger vers elles et à quand bien même l'aurait elle remarquée, qu'elle n'y aurait pas prêté attention plus de deux secondes. Elle n'avait même pas remarqué la saloperie à la houppette de sa tendre cousine, c'était pour dire. Tout se mélangeait dans sa tête et un martèlement sourd lui vrillait les tempes. Celui-ci ne s'arrangea pas avec l'entrée en matière de la fameuse silhouette. On disait d'elle qu'elle avait la langue bien pendue et un certain culot mais cet homme.... Apothéose de la féminité, soeur d'Aphrodite.... oui tiens pourquoi pas, Il devait avoir raison... peut-être était elle la réincarnation sur terre d'Artémis, parce que niveau chasse, elle était douée, très douée même.... mais ceci dit, s'il y avait bien une déesse qui lui correspondait parfaitement c'était la sublime Perséphone.... en effet, avec Maltea votre vie devenait vite un enfer et pas seulement six petits mois par an! Non quand elle avait décidé de vous en faire baver c'était jusqu'à la mort... enfin quand elle n'oubliait pas, ce qui arrivait fréquemment aussi.
Ainsi donc l'homme se nommait Pacôme et comptait satisfaire leurs désirs....

La blonde garce allait lui confier son désir le plus cher à la seconde où il parla, mais se ravisa. En effet, tout beau parleur qu'il était, au moins il était amusant. Donc si elle lui demandait de se taire, il perdrait tout attrait à ses yeux. Et puis au pire, si son mal de tête ne passait pas et que le flot de parole y était pour quelque chose, elle trouverait bien un moyen pour occuper la bouche masculine sans paraitre désagréable plus qu'il n'était nécessaire. Après tout il n'y était pour rien le pauvre, si le fait de trop penser et réfléchir lui causait quelques tracasseries... enfin c'était plus la sourde colère qui l'avait envahie qui en était responsable et donc au final un seul coupable: Alphonse!

Elle se surprit à adresser un sourire avenant au dénommé Pacôme et montrant la place vacante à ses côtés, elle l'y invita d'un geste gracile.


Pour ma part, mon désir est d'avoir de l'occupation mais aussi de faire disparaitre mon mal de tête. Si vous arrivez à combler mes deux désirs, alors je deviendrais votre obligée.
Mais je vous en prie, posez vous donc, j'ai peur qu'à force, vous ne me donniez le tournis, assis le risque se fera moindre... du moins j'ose l'espérer.

Je suis Maltea mais votre arrivée m'a inspiré un autre nom pour la soirée... Perséphone... je gage que vous comprendrez le pourquoi. Optez donc pour celui qui vous convient le mieux, les deux appartiennent de toute façon à une déesse, d'un côté la déesse champenoise de la « garcitude » dans toute sa splendeur et l'autre bien plus connue que vous connaissez certainement.


Ca c'était fait, elle avait été on ne peut plus correcte, ce qui était tout de même très rare quand la rage grondait en elle, prêt à fondre sur quiconque l'approchait.
Une autre voix se fit entendre, voix qui attira l'attention de Sa Garce.... une voix toute en profondeur, l'extrême opposé de celle, pétillante et passionnée, de Pacôme qui lui donnait l'impression d'être en représentation de façon perpétuelle. Un peu l'histoire de sa vie.... elle n'était que rarement elle même de toute façon.... Celle de l'inconnu lui laissait plutôt une impression de mystère. Un regard émeraude enveloppa celui-ci... pas mal non plus celui là.... des lèvres qui donnaient envie de les caresser, des traits fins... il donnait aussi l'impression d'avoir envie de fuir très loin.... ce qu'elle ne pouvait lui reprocher, elle avait elle aussi cette envie, mais surement pas pour les mêmes raisons.
Son regard suivit son geste... ce dernier l'amusa... la réaction d'Aliénor n'allait surement pas se faire attendre... du lait... à croire qu'il voulait la tuer! Et là enfer et damnation, mais qu'est ce que c'était que ça.... Non elle n'avait tout de même pas osé? Après l'armure, le Pustule! Un long soupir s'échappa de la gorge pleine de la duchesse, sa cousine venait de passer du trois quart folle à folle tout court!
Détourner le regard de cette chose infâme qu'elle n'aurait jamais du lui offrir. Si elle avait su qu'une histoire d'amour naitrait entre ces deux là, elle se serait sincèrement abstenue. Si elle lui avait offert c'était par pure moquerie car elle trouvait ce chien atrocement laid, mais la blonde ainée di Favara l'avait finalement trouvé à son gout et on ne voyait jamais Stella sans Pustule. Maltea aurait du se douter qu'elle ne l'aurait surement pas laissé à l'Hotel Saint-Paul. Elle maugréa intérieurement sur son manque de vigilance et se jura de rendre Stella un tant soi peu sortable.... ce qui ne serait pas une mince affaire, c'était certain.... après tout cela tenait de famille, elle non plus ne l'était pas souvent. Elle avait même réussi à se faire chaperonner par la Chantilly quelques minutes lors d'une cérémonie au Louvre... tout ça pour éviter une esclandre de sa part qui n'était pas venue.... mais à croire qu'elle était toujours responsable de tout ce qui foirait là bas, de toute façon.... pas de sa faute tout de même si l'huissier ivre mort lui était tombé dessus, se rattrapant à ce qu'il avait à sa portée, c'est à dire sa poitrine....
La pensée de cet huissier lui arracha un sourire.... après son comportement, elle ne l'avait plus jamais croisé de faction au Louvre.... il avait du être viré sur le champ le pauvre homme....
Chassant ses souvenirs, elle s'adressa au jeune homme....


Et « l'enivreur » des âmes à t'il un nom? Et vous n'auriez point autre chose que du Champagne? C'est qu'en tant que résidente champenoise, ce genre de boisson me laisse aussi froide que le marbre... Non sincèrement si vous voulez enivrer mon âme.... chose qui ne sera surement point aisée au vu des dires de certaines personnes, à savoir que je l'ai vendue il y a de cela quelques années, il me faudrait autre chose... quelque chose venant d'Italie, vous auriez?

Oui il allait la prendre pour une emmerdeuse et il aurait totalement raison, mais elle détestait le fameux vin de Champagne, ne faisant des réserves qu'au cas ou l' « Infâme » artésienne viendrait en visite au château de Brienne.
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--Dacien2
Ce soir là n'était pas comme les autres. Une boule dans le ventre, un léger vent d'amertume de se retrouver une nouvelle fois dans la Ruche. Même s'il adorait butiner plus que de raison, dans cette pénombre nocturne, la réjouissance n'était plus de mise. Dacien, après s’être accoutré convenablement -euh les autres fois aussi hein- et après avoir renouer son lacet pour tenir ses mèches brunes, il arpenta les couloirs du Bordel en se demandant ce que cette soirée allait encore leur réserver. La dernière fois, c’était une histoire de costumes, là, ce serait encore à quelle sauce….

Bref! Rentrant dans le salon, il fut confronté à une foule…..de femmes? Rhooo la barbe. Ce soir-là, il n’avait pas envie. D’ailleurs, depuis déjà quelques jours, il n’avait plus trop d’envie. Encore que. Son hispanique, il n’y avait que cela de vrai……Les autres n’étaient que pacotilles qui virevoltaient au gré de bras enchevêtrant votre désir le plus profond. Enfin, il fallait faire son métier et correctement en plus!

Donc, comme chaque soir, l’Arrogant s’avança jusqu’au bar. Il posa son fessier sur l’un des sièges et sans dire mot, fit signe au Barman de lui servir son verre de cidre d’accoutumé. Servit! Pas le temps de lui dire merci que Adryan fila d’abord pour parler en douce à Angie, pour servir un verre et enfin rejoindre les drôles de dames assises dans le salon à pavoiser, batifoler, s’esclaffer comme cela n’était pas permis. Serrement de mâchoires. Un coin d’œil suivit le Nobliau puis un maigre sourire insistant à l’une de ses commissures. Il but une gorgée de son cidre et se tourna vers la petite assemblée que l’on aurait pu entendre dans tout Paris en train de glousser comme des pintades. Que cette soirée allait être…Barbante. Yeux qui divaguent dans le Bordel…..Quoique.

Voilà un joli petit lot qui marquait peut-être la différence. Juste à deux trois sièges de la Brune vêtue de rouge, ses jades qui se fixèrent sur elle, un rictus de complaisance se dessina.


Ce sont vos amies les bruyantes là-bas?

Pas un bonsoir. Non ce soir n’était pas un bon soir pour lui.
Joli sourire envers la Dame. Il s’approcha doucement avec son verre à la main et se posa sur le tabouret à côté d’elle.


Alienor_vastel
Trop, c'était trop !
Et ce n'était pas l'apparition de Pustule émergeant du décolleté de métal de Stella qui l'avait surprise, après tout Aliénor était habituée à voir surgir la bestiole des endroits les plus farfelus. Et tout comme sa maîtresse, la blondinette s'était prise d'une affection sans borne pour l'animal sitôt que Maltea l'avait offert à la cousine, le défendant contre ceux qui ne voyaient en lui qu'une "chose bizarre recouverte d'une serpillière". C'était vrai que le chien avait un physique... particulier... mais il se montrait si attachant lorsqu'il venait lui offrir ce regard quémandant caresses.
Comme à l'instant présent, et une fois de plus, la main glissa dans la houppette blonde, les doigts se mirent à grattouiller le sommet du crâne, les lèvres s'étirèrent en un léger sourire. C'était fou comme cette activité pouvait s'avérer reposante et relaxante !

Trop, c'était trop !
Ce n'était pas non plus les paroles prononcées par le dénommé Pacôme, qu'elle n'avait vu arriver toute absorbée qu'elle était, mais qui la tirèrent de son occupation, la faisant lever le regard vers l'homme. Bouche arrondie, pervenches écarquillées, elle resta un instant, un très court instant, l'illustration de la surprise la plus vive, avant que ses traits ne s'animent d'un éclat de rire qu'elle ne parvint pas à retenir.
Des beaux parleurs, elle en avait croisés, mais alors celui là avait la palme, et en beauté en plus ! Elle lui aurait bien demandé s'il en avait d'autre du même genre, s'il les notait quelque part pour les ressortir par après, mais elle hoquetait tant qu'elle ne pouvait articuler mot. Les larmes lui montaient aux yeux à mesure que son fou rire allait s'accentuant et qu'elle cherchait un souffle qu'elle avait du mal à retrouver.
Tout juste remarqua-t-elle que Maltea, qui quelques instants auparavant semblait mal à l'aise, avait retrouvé contenance, et comprit-elle, pour la bien connaître, que l'instinct de chasseuse de cette dernière s'était réveillé.

Trop, c'était trop !
Et ce n'était pas non plus l'arrivée dans son champ de vision, d'un verre de lait. Si une boisson était sans nul doute la bienvenue à l'instant présent, la teneur de celle qui lui était présentée lui fit retrouver soudainement, et son souffle, et son sérieux. De la manche de sa robe dont l'azur se confondait avec la couleur de ses yeux, elle essuya les perles salées qui s'attardaient à ces derniers, avant de lever le regard vers le malotrus qui osait lui proposer un tel breuvage. Sans doute s'agissait-il d'une bonne intention, d'une maladresse involontaire, mais elle ne put s'empêcher de répondre, avec un air de ne pas comprendre

L'enfant n'est pas encore né, et le lait dont il s'alimentera ne sortira surement pas des mamelles d'une vache. A moins... elle désigna alors, mine faussement innocente, le chien allongé sur ses cuisses... que vous ne parliez de celui-ci, mais alors une écuelle serait un meilleur contenant qu'un verre.

Trop, c'était trop !
En fait, c'était l'accumulation de ces derniers événements, le dédain absolu marqué par certains employés du bordel à leur encontre et qu'elle n'avait manqué de remarquer, le tout mélangé à ses hormones qui faisaient la révolution en elle et lui mettaient les nerfs à fleur de peau, lui donnaient cette humeur changeante.
Retirant ses jambes de l'assise qu'elles s'étaient trouvées, Aliénor se redressa de la causeuse sur laquelle elle s'était à moitié allongée et se mit debout dans un mouvement étonnamment souple compte tenu de son état. D'un regard circulaire, elle balaya l'assemblée, s'attardant un instant sur Abeline qui venait de se faire aborder avant de revenir se poser sur Maltea, puis ses pervenches s'arrêtèrent sur sa Bis.


Je crois que notre présence dérange, ma douce ; ton armure, aussi soignée et réussie soit-elle, ton adorable chien et l'arrondi de mon ventre ne semblent pas les bienvenus. Je rentrerai bien, pour ma part, après tout Maltea et Abeline n'ont pas besoin de nous ici, elles ont trouvé compagnie pour elles.
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[présence fortement réduite les we]
--Angella



-Ha ! pero … !*

Son verre s’était envolé, sans qu’elle puisse s’y attendre, le bar man avait écourté ses quelques minutes de paix, poussant déjà vers elle son détestable plateau, en profitant méme pour la mettre en garde, une énième fois, ho ! comme son regard de glace pouvait la faire trembler de rage, il allait sans doute la poursuivre avec cette histoire de champagne … elle aurait s’en douter, la petite soubrette, portant en elle, encore, la vague naïveté de ses premiers jours a l’Aphrodite, s’était décidé a l’instant de ne plus jamais avoir de dette envers l’homme, elle le suivit du regard quelque seconde, comme voulant imprimer en elle sa colère pour ne pas l’oublier, exaspérant ! , hargneux et exaspérant ! , imbu de lui mémé aussi, prétentieux comme pas un … ho ! Et tellement arrogant, et …
Avait-il donc des qualités ?
La brunette en doutait.

Plateau en main donc, elle pris soin de laisser quelque peu d’avance au hargneux, avant de le suivre a petits pas, vers le groupe déjà bien animé, en silence toujours, elle afficha son plus beau sourire aux femmes présente, et déposa verres et bouteille sur un guéridon tout près.

La petite chose, bien malgré elle, avait pris l’habitude d’observer les courtisans au travail, de ce regard d’élève curieux, cherchant a comprendre les technique du maitre … non pas qu’elle veuille devenir des leurs, ça non, mais curiosité oblige … bref, nous disions que la jeune femme observait, mais cette fois, ses yeux furent attiré par le ventre … tout de méme, une femme dans un tel état, ici ! pour Angella, c’était une première.

Devait-elle s’en occuper de manière « particulière » ? je devrais peut être demander au patron ...

Regard posé, sourire chaleureux, la soubrette s’inclina quelque peu, posant sa question pour tous :
- Bienvenue, Puis je vous être utile en quoi que ce soit d’autre ?


Ha ! mais … !*


--Adryan
Les femmes…

Décidément, le Castillon ne comprendrait jamais rien à ces êtres versatiles et capricieux. Il suffisait qu’un homme les dédaigne pour les voir s’enticher de lui, cherchant mille et une ruses pour attirer son attention, vaniteuses qu’elles pouvaient être. Mais si ce même homme se montrait d’emblée courtois, aimable, serviable, elles piétinaient sans vergogne, rabaissaient, moquaient. Fieffées ingrates.

Et planté là comme le dernier des idiots, verre de lait entre les mains quand l’engrossée annonçait vouloir partir sous la seule injure d’avoir seulement voulu se montrer prévenant, il resta un moment stupéfait, regardant la boisson comme s’il s’agissait du pire poison possible. Décidément, il ne comprenait pas et s’en serait certainement outragé s’il n’était à ce point indifférent à l’idée de plaire au sexe faible.

Incapable de retenir un fugitif haussement d’épaules, but le verre d’une traite avant de le poser sur la table. La soubrette miraculeusement arrivée à leurs cotés se chargerait de le laver et le ranger. Il se redressa, glissant la pointe de sa langue sur ses lèvres pour effacer la légère moustache blanche ourlant sa bouche, puis se tournant vers l’autre blonde s’inclina poliment, léger sourire au coin des lèvres en accrochant le vert de son gris.


Mon nom ? A peine votre pied repassera t’il le seuil de l’Aphrodite que vous l’aurez oublié, il se pencha, saisissant la main fine et blanche pour la frôler de ses lèvres, regard relevé dans les prunelles de la femme, et d’une voix ombrageuse où perçait le reflet d’une douce taquinerie, je préfère donc que vous me nommiez comme bon vous semble, peut-être ainsi vous souviendrez vous de moi jusqu’à l’aube. Il se releva, refermant son visage dans une impassibilité sourde. Il semblerait donc que je me sois fourvoyé. Et lançant un bref regard à l’engrossée, et plutôt deux fois qu’une. Puis-je donc pour effacer ma bévue vous proposer un vin Toscan ? Pas question de se faire avoir deux fois, fini les initiatives spontanées.
Trystan


Le colosse se prenait toujours une soirée de détente dans la semaine. Non pas qu’il se sentait fatigué mais il voulait toujours garder une soirée où il ne cherchait pas à tout pris à combler une cliente. Si ça venait tant mieux, s’il n’y avait rien à se mettre sous la dent ce n’était pas grave…
Une soirée sans pression, sans que rien ne vienne troubler sa quiétude. Cela lui permettait de charmer sans attente par derrière et il trouvait cela plus vrai, limite plus sain.

Ce soir était ce genre de soirée. Il s’était préparé comme s’il avait un rendez vous galant, comme si sa dulcinée allait le retrouver. La barbe taillée à la perfection, la mise soignée, il entra dans le salon d’une démarche assurée. Voila quelques semaines qu’il se trouvait en les murs de l’Aphrodite et avec le recul, bien qu’il ne l’avouerait pour rien au monde, la décision qu’il avait prise d’y travailler faisait parti des meilleures décisions de sa vie.

La première personne qu’il cherchait des yeux était Adryan. Non pas qu’il ait un faible pour le barman mais il aimait par-dessus tout commencer sa soirée par un verre d’alcool.
Pour une fois il n’était pas derrière le bar et c’est en charmante compagnie qu’il le vit. Ni une ni deux, le colosse s’aventura près de la troupe et fut relativement étonné de voir une femme enceinte et une autre en armure. Enfin… De par son expérience il savait pertinemment que certaines personnes avaient des envies bien singulières et il n’était pas du genre à juger… Surtout pas lui…
Petit froncement de sourcil quand il entend les derniers mots des uns et des autres avant d’oser se mêler de la conversation.


Si cela ne vous dérange pas mesdames je vous vole votre bouteille de champagne et la boirai en votre compagnie. Je suis persuadé qu’Adryan trouvera de quoi satisfaire vos papilles et que nos langues se délieront dans une agréable conversation.

Et le colosse ne se gêne pas pour se verser une coupe de champagne avant de s’installer dans un fauteuil à proximité des jeunes femmes. Affalé dans son siège comme de coutume ses lèvres trempent dans le verre et une première gorgée du pétillant breuvage se voit ingérer avec un petit soupir de satisfaction.

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