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[RP] Pèlerinage - Chacun pour soi et Dieu pour tous!

Maximin
Continuant à déambuler dans le jardin, ils arrivèrent alors près de la porte d'entrée qu'il ouvrit - cette dernière n'était pas verrouillée. D'ailleurs qu'y avait-il à voler ici ? ... plein de choses, en vérité.

"Soyez la bienvenue chez moi ! Entrez de votre plein gré, entrez sans crainte et laissez ici un peu du bonheur que vous apportez !"*

Il la laissa pénétrer dans une pièce simple, de prime abord. L'atmosphère était calme et paisible. Quelques meubles rustiques avaient été disposés de manière pratique, afin de cuisiner ou de manger, voire de recevoir des amis. Le blond s'arrêta devant l'âtre pour attiser les quelques braises et y remettre une bûche ; non qu'il fit ou qu'il eut froid, mais si l'on voulait faire une tisane, il fallait bien avoir de l'eau chaude ... après tout en n'était pas encore en plein été ... la porte resta néanmoins ouverte.

Laissant la nonnette contempler l'endroit, il l'invita alors à le suivre dans l'autre pièce. C'était comme un autre monde qui s'ouvrait à vous, l'ambiance était très différente et dénotait indéniablement que le propriétaire des lieux avait "les moyens" et qu'il avait vu du pays : des murs décorés à la gigantesque bibliothèque qui regorgeait d'ouvrages intéressants, du bureau encombré d'objets inhabituels glanés au fil des voyages à la peau d'ours soigneusement entretenue ... les pas claquaient un peu sur le parquet. Maximin se dirigea alors vers un lectrin où trônait un ouvrage qui ne pouvait qu'avoir sa place là ou ... sur un autel.

Nous y sommes ... je vous laisse le contempler alors que je vais préparer une boisson et un morceau de pain.

A lui seul, l'incunable devait valoir plus que la masure et son contenu ; outre son aspect historique et son appartenance, sa vente aurait permis de financer la construction d'une église ou d'entretenir un monastère pendant une année. De nombreux hommes et femmes auraient sans doute tué pour l'obtenir, mais pour le blond, c'était bien davantage le cadeau d'un ami, d'un ancien élève, une reconnaissance ... une valeur sentimentale qui allait bien au-delà de sa tragique valeur pécuniaire.

Laissant la cistercienne bouche-bée, il recula discrètement mais avant de quitter la place et de retourner dans la cuisine, il répondit à l'une de ses questions.


Je peux le concevoir en effet. Bien souvent le but de pèlerinage est celui que vous mentionnez, disons qu'il allie fréquemment la vision matérielle et la quête spirituelle. En d'autres cas, plus ténus et plus profonds, cela devient un objectif personnel aux motivations souvent incompréhensibles pour les autres ... comme une étape d'un voyage que l'on doit impérativement faire dans sa vie.

Je vous laisse louer Sylphaël d'Hédon du plaisir des sens qu'offrira l'objet à votre être et n'oublie pas votre seconde question, à laquelle je répondrai plus tard. Vous verrez parfois, le hasard se trouve sur votre route... qu'on l'appelle Destin ou Dieu ... peu importe.


Il termina sa phrase de manière assez énigmatique.


* Dracula, de Bram Stocker
Ellya
Grand Dieu.

Déjà son regard émerveillé parcourait la pièce - la seconde -, n'attendant que le signal pour aller fureter d'objets en objets. Elle en avait vu, des trésors, sous la forme de pierres toutes plus précieuses les unes que les autres, dans les mains de son orfèvre d'époux. Ils n'avaient pourtant aucune valeur, selon elle, comparé à ce qui se trouvait sous ses yeux: là, se trouvait la connaissance. Et la Cistercienne la chérissait plus que tout. Du moins, plus que les écus.
Elle avait elle-même possédé quelques beaux ouvrages -même s'ils n'égalaient en rien ceux de Maximin. Endettée, elle avait tout revendu les mois précédents.

Elle s'approcha du lectrin, presque fébrile, et c'est sur un "Magnifique!" qui sortait du coeur qu'elle ouvrit la première page, bien plus intéressée par les illustrations, somme toute, que par les dorures. Elle en parcourut plusieurs autres, prenant bien garde en tournant les pages de n'en abîmer aucune, avant de relever la tête, se décidant à lui répondre. Elle éleva la voix, puisqu'il n'était plus dans la même pièce.


Vous croyez au hasard?

Presque à regret, elle quitta le somptueux Livre pour se diriger vers les autres merveilles dont regorgeait la pièce. Elle voulait tout voir. Tout savoir. Chaque histoire. Elle s'arrêta près d'une carte, la considéra sourcil levé, avant de passer à une petite statuette.

Je pense qu'il n'y a pas de hasard. Que des gens surpris.
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Antoynette
Se moquant bien de savoir si Paondora la suivait ou non, Antoynette se promenait le long des étals afin de trouver la meilleure marchandise au meilleur prix. Après le pain et le maïs, elle était parvenue à marchander un bon sac de légumes: Sashah pourrait continuer à faire sa si bonne soupe.
Satisfaite des économies que le groupe avait réalisées grâce à elle, et à cent lieues de penser que sœur Ellya faisait de même de son côté, elle s'enquit alors de thym et de gingembre pour sa petite Olympe. La rouquine avait choppé un rhume lors de leur nuit à la belle étoile.

Avant de régler, elle la détacha de son dos et lui essuya une fois de plus son nez coulant. Ca allait mieux, mais sa mère ne relâchait pas ses efforts pour la soigner. Puis elle la posa par terre le temps de payer.

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Childeric_et_childebert

Les jumeaux se promenaient eux aussi, le long des étals, désoeuvrés, cherchant à commettre leur larcin quotidien. Toujours au nez et à la barbe des miliciens, ils parvenaient toujours à leurs fins. Agiles et rapides, rien ne les inquiétaient. Mais que de monde en ce jour! Alors que leurs regards balayaient la place, Childéric donne un coup de coude à son frère:

- Eh zieute un peu là bas! C'est pas la fiancée de notre cher feu Enguerrand?
- T'es sur? Ah ouais! Mince, je la croyais morte elle aussi!
- Ben nan, tu vois. Et t'as vu la dégaine de l'emperruquée qui l'accompagne? Tu crois que c'est la mère de la gosse qu'elle trimbale?
- P't-être. Je suppose qu'elle a du trouver un boulot pour pouvoir bouffer.


Ils regardèrent un moment les deux femmes et la gamine, puis élaborèrent un plan.

- On choppe la gosse, et on se tire fissa. Puis on demande une rançon à la femme rousse pour sa niarde! Vue comme elle est fringuée, elle doit avoir un peu de fric!

Elevés ensemble depuis leur naissance, Childéric et Childebert se connaissaient par cœur. Pas besoin de parler lors de leurs méfaits. Ils savaient parfaitement ce que l'autre allait faire.
Se séparant, ils firent un grand arc de cercle et rejoignirent presque en même temps les deux femmes, affairées à leur marchandage. C'était bien les pauvres ça: toujours à un denier près. Ca les écoeurait. Un pauvre restait un pauvre, et ce n'était pas ce genre de pratique qui allait les rendre plus riches.

L'air de rien, Childéric les bouscula, puis fit mine de présenter ses excuses. Pendant ce temps, son frère attrapa la petite et les deux ravisseurs s'enfuirent à toutes jambes.
Antoynette
Antoynette mit à peine quelques secondes à réagir. Abandonnant la bourse pleine d'écus et les longes dans ânes aux main de Paondora, elle hurla.

Au voleur! Ils ont prit ma fille.

Mais, surement par peur, et parce qu'ils connaissaient bien les deux lascars, elle ne vit personne bouger. Se lançant sans réfléchir à leur poursuite, elle les rattrapa alors qu'ils enfilaient une ruelle. Se découvrant une énergie insoupçonnée, elle dépassa celui qui courait moins vite parce qu'il tenait son bébé. Elle lui fiat face, mais alors qu'elle allait le menacer, telle une tigresse, Antoynette se figea sur place en reconnaissant l'auteur du rapt. Elle recula et déglutit:

- Childebert? Childéric?

Elle ne parvenait jamais à les reconnaitre. Mais qu'importe: ils avaient sa fille, et elle les connaissait trop bien pour savoir de quoi ils étaient capables. Son assurance l'abandonna et elle supplia, telle une gamine prise en faute:

- S'il te plait, rends-moi ma fille.
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Childeric_et_childebert

Punaise, il était pas doué le frangin! Jamais ils ne s'étaient faits attrapés! Qu'est-ce qui lui arrivait? Childéric fit demi tour pour prêter main forte à son jumeau:

- Child! Magne, on va se faire chopper.
- Non, non, pas la peine, viens voir un peu!
- Oh, mais c'est notre Jeannette préférée! Mais tu cours vite ma jolie!
- Ouais et la meilleure, c'est qu'elle vient de me dire que c'est sa gosse!


Le sang ne fit qu'un tour dans les veines de Childéric qui attrapa Antoynette à la gorge pour la plaquer contre le mur.

- Comment ça ta gosse? Et notre rançon?

Allez savoir lequel était le moins bête des deux, mais Childebert eut soudain un éclair de lucidité:

- Eric, matte un peu l'âge de la gamine… On dirait que ça correspond à… tu vois où je veux en venir.

La rage envahit davantage son frère qui resserra son étreinte autour du cou de la brune.

- Alors comme ça, t'es revenu? Tu as osé revenir pour nous faire porter le chapeau de la paternité, c'est ça? Mais on n'en veut pas de ta bâtarde.

Il sortit alors une dague de sa ceinture et l'approcha dangereusement du cou d'Antoynette.

- Child, faut qu'on se débarrasse des deux. Pas de témoin.

Il plaqua alors sa main sur la bouche d'Antoynette pour l'empêcher de crier.
Olympe


Mais c'était qui ces deux brutes? Il lui faisait mal celui qui la tenait. D'abord désorientée par la course folle, Olympe n'avait pas réagit. Mais maintenant que sa mère était prisonnière d'un des deux frères, elle ressentait de l'inquiétude. Elle gémissait doucement. Sa mère se débattait, mais elle ne parvenait pas à se libérer. C'est la première fois que la rouquine voyait des gens méchants. Sa dernière mésaventure lui avait valu d'être trempée dans un ruisseau pas un adolescent qui ne savait pas s'occuper des enfants. Mais lui, au moins, n'avait pas cherché à lui faire du mal.

L'inquiétude se transforma bien vite en crainte et la petite se mit littéralement à hurler.
Antoynette
Etranglée par la main du jumeau, Antoynette parvenait seulement à battre des pieds pour tenter de se libérer. En vain. Et lorsqu'il sortit sa dague et plaqua sa main sur sa bouche, elle vit sa vie défiler devant ses yeux. Non! Ca ne pouvait pas finir comme ça.

** Willyam! Au secours!** pensa-t-elle, les larmes aux yeux.

Mais Willyam était bien loin et elle ne pouvait que hurler ces mots dans sa tête. Elle bénit le ciel quand sa fille se mit à hurler pour de vrai. Bien qu'elle craignit qu'ils ne la tuent réellement, elle se mit aussi à espérer.

** Vas-y ma puce! Appelle à l'aide! C'est bien**

Ils étaient, certes, dans une petite ruelle, mais pas si loin que ça du marché!

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Maximin
[Chez Maximin]

Loin du tumulte de la foule et des vicissitudes de l'humanité, les deux érudits étaient dans un cocon de connaissance. Le blond avait conscience d'avoir rompu le silence qui aurait été si approprié à la contemplation.

Il était en train de préparer une tisane de printemps lorsque la jeune femme revint vers lui.


Oh mais je vous en prie, regardez à votre aise, il n'y a rien de secret par là.
En cherchant bien ... vous pourrez contempler la Carte d'Hécatée, une copie du Testament d'Aristote ou encore la réplique, en bois, de l'Abaque de Séleucos. J'ai eu l'immense privilège, honneur et plaisir de tenir en main des objets ... et leur pouvoir est certain.

Laissant infuser les feuilles, il retourna avec elle dans le Saint des Saints et lui fit découvrir bien d'autres trésors, le tout sans avoir l'intention d'attiser une quelconque forme de convoitise ou encore de démontrer son érudition ou sa richesse.
Il alla caresser le livre.

En outre, sachez que son dernier propriétaire se nommait Uriel de Réaumont, je pense que vous le connaissez, il me semble.

Alors, l'ouvrage vous plait-il ?


Demanda-t-il avec un sourire ...
Ellya
Chez Maximin aussi.


Son cœur manqua un battement. De tristesse.


Oui. Vous ne m'aviez pas menti: il est très certainement inestimable. Mais il me plaît d'autant plus avec ce que vous m'apprenez.

Ellya n'était pas suspicieuse. L'érudit avait bien deviné qu'elle était Cistercienne et connaissait Monseigneur Bardieu. Pourquoi n'aurait-il pas connu la crème de la crème? D'autant qu'Uriel avait vécu en Empire. Quand leur groupe de pèlerins s'était arrêté à Arles, avant d'arriver à Marseille, Son Eminence Aymé Von Frayner avait lui aussi reconnu connaitre le Réaumont, quand elle l'avait évoqué.
La mention de celui qui fut autrefois son frère fit naitre un sourire triste sur son visage, tandis que ses yeux ne quittaient le Livre.


Je l'ai connu il y a longtemps, paix à son âme. D'ailleurs, je ne serais pas là s'il n'avait pas rejoint le Créateur. C'est malheureux, mais, si sa mort a été un de mes plus grands chagrins, elle me fut nécessaire. Je me rends à Alexandrie en partie pour lui. Enfin, pour moi serait plus juste. Mais voyez comme le Très-Haut fait bien les choses! En vous mettant sur ma route, vous et cet ouvrage, Il me montre que, pour une fois, je suis sur le bon chemin.


Elle releva la tête, le regarda sans vraiment le voir.

Je vous suis vraiment reconnaissante.
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Sibylle.
[Au marché, ça fait les pieds, mais pas tant qu'un pélé!]

Avec sa petite clique de pèlerins, elle prenait un grand plaisir à arpenter les étals de ce marché. Que de choses!! La jeune religieuse avait laissé sa mère à ses élucubrations livresques, elle était resté quelques instants avec Juste mais l'oeil persan de la Nescafette avait fini par l'éloigner, en quête d'épices pour les repas, puis, rêveuse, elle s'était attardée sur les étals d'étoffe, bavant littéralement devant les divers tissus, imaginant les robes les plus folles qu'elle ne posséderait jamais.

Marseille c'était beau, c'était grand et il y avait des tas de choses à voir, même, la mer... Au bout d'un moment, elle songea à retrouver Antoynette et Olympe dans l'espoir d'aller se promener avec elles sur le front de mère, elle aurait bien proposé à Juste, mais l'idée que Mère Ellya et que la Nescafette lui tombent dessus lui avait ôté toute envie de se promener avec le jeune homme, et puis rien de mieux qu'une adorable amie fidèle pour marcher sur le sable.

Elle partit donc en quête de son amie. Depuis leur arrivée en ville, elle avait troqué la bure et les pieds nus pour une chemise de lin grossière et des braies, sans oublier ses bottes qui grâce au "jours des pieds-nus" ne s'usaient pas. L'épée à la ceinture, elle se sentait bien, dans son élément. Elle retrouva Juste et Sashah facilement.


Dites? Vous n'auriez pas vu Antoynette?

Bizarre... Elle continua à arpenter le marché et tomba nez à nez avec Paondora échevelée qui tenta de lui expliquer brièvement la scène. Elle n'y compris pas un mot. Il était question de roux, de foudre divine, de poule qui caquette... la jeune soeur finit par croire que la vieille rousse était encore victime de ses visions et finit par la planter là. Ce furent les pleurs d'un bébé qui attirèrent son attention. Une chance, elle avait l'ouïe fine.

Elle tendit un peu plus l'oreille et repéra la ruelle. Sans doute une mère avait du mal à gérer un enfançon, pourtant... plus elle s'approchait et plus les pleurs lui semblaient familiers.

Elle se mit à courir et déboula dans la ruelle, en courant. Elle se liquéfia en voyant la scène. Son sang ne fit qu'un tour, pas le temps de réfléchir, elle dégaina son arme.


Oh là, vils manants laissez mon amie tranquille ou je vous pourfends!

Intérieurement, elle était en colère, très en colère et ça pouvait se voir sur sa tête.

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SAINTE ILLINDA FOR EVER
Childeric_et_childebert

Les Jumeaux toisèrent la gamine qui les menaçait et éclatèrent de rire. Elle devait avoir quoi... allez, treize ans. Quatorze à tout casser.

- Ah tu crois ça?

Childéric renchérit en prenant Antoynette comme bouclier et lui plaçant sa dague sous la gorge.

- Au moindre geste, je tranche la gorge de ta chère amie Jeanne.

Il se délectait de la situation, mais Childebert commençait à flipper.

- Eric, arrête. On a déjà eu du mal à se défendre quand on a tué Enguerrand. J'ai pas envie de revivre ça. On les lâche et on se tire. Elle dira rien, regarde là, elle tremble comme une gosse!
- Pas question! On les tue toutes les trois. Pas de témoin, j'ai dit!


Joignant le geste à la parole, il appuya un peu plus fort sur sa dague.
Antoynette
Alors comme ça Enguerrand était bien mort! Son premier amour. Celui qui lui avait demandé de l'épouser, le soir de l'anoblissement de son père. C'est pour ça qu'il ne l'avait pas cherchée. Cette nouvelle décupla les forces de la brune qui empoigna la dague par la lame avec sa main droite. Les larmes aux yeux, elle fit appel à toute sa volonté pour la repousser, oubliant la douleur infligée quand le tranchant lui lacéra les doigts jusqu'aux tendons.

Quand elle estima la main de son agresseur assez loin, elle regarda Sibylle d'un air suppliant. Serait-ce assez pour lui permettre d'intervenir?

Les deux filles n'avaient pas le choix. La milice semblait dormir à cette heure ci. Il fallait qu'elle se débrouillent seules.

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Maximin
[Chez Maximin, la Chambre des Secrets]

... je vous en prie.

Il hocha la tête positivement et se rendit dans une pièce adjacente qui devait probablement servir de débarras, il revint assez vite avec une petite boîte, merveilleusement sculptée. Soufflant dessus avant de quitter réellement "l’entrepôt", elle semblait convenir parfaitement pour y ranger le précieux volume.
La tendant à la religieuse.


Vous en aurez besoin pour emporter le Livre.

Le blond ne rajouta rien de plus - pour l'heure - sur cette partie, puis en vint au second sujet qui les intéressait, constatant le reel et sincere chagrin de la nonnette.

Sa mort vous fut ... nécessaire ? Je ne comprends pas.

Le Très-Haut, le Destin, ou que sais-je encore ... nous donnent des indices, nous montrent des pistes, il nous revient alors de les explorer, car en tout état de cause, ils ne le feront pas à notre place.
Chaque évolution passe par un changement, ... les oiseaux quittant le nid ne sautent-ils pas dans le vide avant de voler pour la première fois ?

Je le permets une autre question, Soeur Ellya ... que pensez-vous des rêves ?

Maximin amenait doucement les choses là où il voulait qu'elles soient, comme si il disposait des dominos et des modules, uns à uns, pour à la fin, pousser sur le dernier et contempler le spectacle ...
Sibylle.
[Dans de beaux draps]

Mais c'est n'importe quoi, elle s'appelle pas Jeanne, elle s'appelle Antoynette!! Bande de crétins!

Parce que dans la tourmente on peut toujours rester pragmatique. Elle faisait une moue boudeuse, très contrariée qu'on se paie sa tête comme ça. Une chance qu'elle ait eu un bon maître d'armes et qu'elle ait passé beaucoup de temps à s'entraîner pour s'améliorer. Mais voilà que Antoynette réagissait de façon tout à fait insensée. Qu'est-ce qu'elle...

Les yeux de la jeune soeur s’écarquillèrent et alors que son amie retenait l'attention des deux bougres, elle tendit sa lame et entailla profondément la jambe de celui qui avait l'air le moins sûr de lui des deux, à savoir Childebert, mais pour elle c'était tout pareil, elle se mit à hurler de toutes ses forces.


LÂCHEZ ANTOYNETTE BANDE DE GOUJATS!!! LÂCHEZ-LA OU JE VOUS EMBROCHE COMME DEUX COCHONS QUE VOUS ETES!!!

Un grand frisson lui avait traversé le dos lorsqu'elle avait blessé le fou, premier sang versé, une terrible culpabilité s'était emparée d'elle et intérieurement elle en menait de moins en moins large. Si Ellya l'entendant parler de la sorte et la voyait dans cet état, elle serait cloîtrée à vie, c'était certain.

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SAINTE ILLINDA FOR EVER
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