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[RP] Hôtel de La Force

Oxyane
Je commençais sérieusement a montrer des crocs, et j'allais sauter sur le monstre quand Souffre arriva. Je me calmais, et lui rendis une bise. Puis je me figeais. J'avais donc devant moi...Le compagnon de ma marraine. L'ours ?! Je gromellais. Finalement, j'allais peut etre donner l'épée que je lui avais façonnée a mon sous fifre.
Je ne perdis pas mon ton glacial et lui rentrais dedans.


Avant d'etre ta bien aimée, c'est ma marraine, c'est clair ? et mon chien a ce qui s'appelle la classe, il me semble pas que tu connaisses ça, encore. Quand à m'attacher, tente juste, et je te tue.Tu ne me fais pas peur, d'accord ?!

Je vérifiais que Boise me suivais. Nox était déjà parti devant moi, à coté de mon "grand père", et je dépassais l'ours en grognant. De diou. Moi qui avait eu l'idée d'être à son service, on allait rire.
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Tomber est permis, se relever est ordonné

Dieu pardonne, moi pas.
Boisedelademada
Et voilà que la flambée descend de Milo, me laisse, et moi, son géant garde du corps, reste a rien faire alors qu'elle manque de se faire éventrer par une montagne humaine. Je grognais. Premier homme qui devait bien faire ma taille et ma musculature. Mais j'étais jeune. Et voyant la gamine répondre avec sa hargne habituelle, je decidais de laisser. Ma maitresse avait besoin de distraction et je ne sentais pas qu'elle craignait son adversaire. Je descendis du bai, serrais la main de Souffre, et m'inclinais devant l'homme.

Bonjour, sire. Boise Delademada. Au service de la flambée...

Et voilà qu'elle me coupait et rentrais dans l'homme. Je levais les yeux aux ciel. Intenable rousse...
--Melie
[Pendant ce temps dans le monde des femmes... 'fin celles en robe, voyez !]


- Aïeuh !
- Tu vas arrêter de geindre oui ! J'ai quasiment terminé.
- Ma natte est trop serrée !
- Tu sais quoi ?
- Hum ?
- T'es pire que Lucie !
- Humphr...


Vexée, la rousse se tait et prend un miroir à main pour essayer de voir sa tête. Elle sait qu'il sera bientôt là, comme pour tout noble qui débarque, sauf si il vient attaquer évidemment, un messager l'a prévenue qu'il arrivait dans la matinée et depuis elle était redevenue insupportable.

- Normalement, Roussette devrait arriver demain ou après-demain, elle musarde toujours en route. Je ne sais pas si je préviens Arga de son projet ou si je les laisse se débrouiller...
- On parle de ta filleule qui trancherait la gorge à n'importe qui pour un regard de travers, tu te souviens celle qui a faillit mettre la caserne à feu et à sang !
- Pff ! Faut toujours que tu exagères...
- Bah voyons... Sans lui dire ce qu'elle a en tête, tu pourrais peut-être expliquer son cas, faire en sorte qu'il sache à quoi s'attendre. Après tout il te supporte bien toi...
- C'est moche la jalousie...


Mélie éclate de rire et tiraille légèrement une mèche histoire d'entendre à nouveau son amie râler. Elle termine la natte et prend la main de Patt pour l'entrainer devant le grand miroir de Venise, réplique exacte que la maitresse des lieux avait faite faire de celui qu'elle avait dans sa chambre à Sarlat. Elle reste derrière elle et pose ses mains sur ses épaules.

- Alors ? Ca valait pas le coup que je te torture un peu ?
- Comme si tu avais besoin de cela comme excuse...
- Tss... Tant que nous n'aurons pas trouvé ta femme de chambre idéale, j'en profite un peu. Après tout, je vais enfin commencer à travailler selon mon rang...
- Mouarf ! J'y peux rien si j'ai pas le temps de froufrouter, j'ai toujours été une femme soldat, et avant j'étais une sauvageonne qui vivait avec une meute. Mais si jouer les camériste te met dans tous tes états, je peux toujours te retirer ton poste d'intendante, tu feras une excellente femme de chambre...


L'une pouffe comme une gamine, l'autre lui tire la natte et s'en suit une sorte d'ambiance de dortoir de couvent de jeunes filles et une bataille de coussins. C'est quand une frimousse rousse entre en trombe dans la chambre, et sans frapper, que tout redevient bien plus sérieux.

- Cantor on ne rentre pas comme ça dans la chambre de sa mère !!!
- Mais Mélie ils vont s'entretuer !!!
- Qui ça ? De quoi tu parles ?
- Cantor respire et explique-toi, on ne comprend rien !
- L'ours et Oxy, ils vont s'entretuer !
- Quoi ?????


Mais l'intendante/nounou/camériste n'a pas le temps de réagir que déjà une furie rousse, épée en main, est sortie en trombe de la chambre. Evidemment, Mini-Elle file dans son sillage, laissant la Narbonnaise un peu sonnée. Puis elle se précipite à l'extérieur et hurle du haut du grand escalier.

- Pattttttt !!! T'es chausses !!!!
Pattricia
Son sang ne fait qu'un tour quand elle entend son fils. Elle chope juste son épée à lame courte qu'elle a toujours sous le lit et se précipite sur le palier. Dévaler le "grand" escalier en robe n'est pas une mince affaire, elle empoigne donc sans ménagement sa robe de velours et fourrure, et entreprend de descendre les marches quatre à quatre, 'fin façon de parler, elle est pas une géante non plus... Derrière elle, Cantor fait de son mieux pour suivre sa furie de mère et fini par se laisser glisser sur la rampe, histoire de rattraper son retard.

En bas, Lucie et Floris, l'air ravi qu'il y ait enfin un peu d'animation, attendent près de la grande double porte qui donne sur la cour. Mais la petite fille, qui a l’œil à ce qui est essentiel à ses yeux, se décompose en une seconde et jette un regard mauve, totalement horrifié, sur sa mère.


- Maman tes pieds sont nus !
- Tant que c'est pas mon c...
- Han !!!
- Désolée, pas le temps là...


Et voilà la maitresse de maison qui dévale l'escalier extérieur descendant sur le pavé de la cour, robe relevée, mèches rebelles au vent et qui s'arrête face aux responsables de son émoi. Le rouge aux joues, elle lâche sa robe et les scrute.

- Qui saigne ????
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Argawaen
La classe ? On ne pourrait même pas en faire un paillasson pour s'essuyer les pieds avec sa peau.
C'est peut-être ta marraine, mais ça reste la femme que j'aime, alors ta intérêt de te tenir à carreaux ou je jure de te faire taire une bonne fois pour toute. Je ne te fais sans doute pas peur, mais tu es qu'une jeune pucelle à grande gueule. Alors laisse parler les grands.


Souriant légèrement le Dehuit de Malemort se mit à frissonner comme pas possible en entendant une voix bien connue.
D'un seul coup c'est comme ci plus rien n'existait autour de lui. Il était absorbé par sa bien aimée... Elle était splendide avec cette robe, et terriblement sexy à moitié inquiète et l'épée à la main.


Souffre est arrivé à temps. Mais sinon ta filleule n'aurait pas fait un pli. Bonjorn ma douce. Tu es ravissante, comme toujours.

Le vieil homme s'approcha et vint la serrer contre lui. Délicatement il lui prit son épée à lame courte et la tendit à Souffre.
Ses mains lui caressaient le dos afin qu'elle se détende. Il est vrai que pour une entrée, elle avait été mouvementée...


Excuse nous de ce comportement... Mais conflit de générations...
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Oxyane
Oh qu'il m'énervait. Tout ça commençait à dépasser la limite du raisonnable. Pourquoi j'avais pas fais comme avec les autres, un coup de dague et terminé. Ah oui, parce que Pat l'aimait. Et que moi, je voulais être à son service parce que je tournais trop en rond. Je levais les yeux aux ciel. Pucelle à grande geule. Je me massais la tempe, en soupirant.
Et le voilà pas qu'il embrassait MA marraine, avant moi ! AVANT MOI ?! Mais on allait où là.


Hop hop hop, à mon tour, maintenant...et la jeune pucelle a grande geule, elle vous conseille de mesurer vos mots si vous voulez pas subir une perte des bijoux de familles.

Je le poussais, mais doucement cette fois-ci, pour aller dans les bras de ma marraine après être restée l'observer pendant un moment. Je la bisouillais et m'écartais pour la laisser à l'ours.

On saigne pas...Pour lui ça aurait pas tarder. Tu es...tu es splendide.

Je les laissais à leurs retrouvailles, partis bisouiller les enfants, puis après m'être assurée que Milo était nourrie et abreuvé, que Nox, PROPRE, était à mes côtés, je retournais avec eux et me calais contre mon géant.

Bon, on reste là, je sais pas...Remarquez les ....fin votre place, c'est plutot dehors non ?

Je grognais, plus pour moi-même. Ma marraine était heureuse avec l'ourson. Je devais me la fermer...un peu. Pas beaucoup. Et juste pour l'instant...
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Tomber est permis, se relever est ordonné

Dieu pardonne, moi pas.
Pattricia
En général, ce sont deux prétendant(e)s pour une tierce personne, mais un fiancé et une filleule...
Elle ne s'était jamais considérée comme une personne importante, et dans la vie en général, et pour les autres en particulier. Elle avait cru en certaines paroles, avait avec le temps compris qu'il s'agissait de mensonges, et depuis le fait que l'on puisse déchainer de telles "passions" lui était totalement étranger.
Ce qu'elle comprend encore moins, c'est qu'elle puisse être l'objet d'une dispute...

Les retrouvailles avec l'un ou l'autre s'en trouvent donc quelque peu gâchées et la rousse a une forte envie de prendre la tête de l'un pour taper sur l'autre, mais voilà... le retrouver lui est ce qu'elle attendait depuis des lustres et la visite de sa "terrible" Roussette à Paris étant une première et aurait dû être un moment privilégié.

Mais déjà il la prend dans ses bras, et déjà elle ne voit plus que lui, ne sent plus que lui et l'entend à peine, tout simplement obsédée par ses lèvres qui tardent à l'embrasser. Comme toujours quand il perd son temps en explications qu'il devra de toute manière redonner plus tard, la rousse se lève sur la point des pieds et l'embrasse avec une passion non dissimulée. "d'façon au point où on en est.."


Hum... Je respire mieux d'un coup... Tu m'as tellement manqué mon ange...

Ben oui, vindicative en version "seuls au monde" et alors ! Sauf que...
C'était sans compter sur Oxy... La voilà donc d'un coup séparée de son ours par sa filleule "jalouse ? Mouarf !"
Après un regard rassurant en direction de son fiancé, la rousse étreint Oxy, heureuse de retrouver le 4ème trublion de la tribu.


Salut Roussette, alors comme ça tu as oublié tes bonnes manières on dirait...

Elle sourit, juste heureuse de les avoir près d'elle, eux et leur charmant caractère et tourne sur elle-même sous l'afflux de compliments.

C'est vrai ? Vous aimez ? Je l'ai faite faire exprès pour accueillir les personnes chères à mon cœur, et il me semble me souvenir que vous en faites partie.

Elle les regarde amusée de les voir déjà "si proches..." et leur tourne autour lentement pour vérifier que tout est à sa place.

Bon... effectivement vous semblez entiers tous les deux, et ça me réjouit, je n'aurais pas aimé commencer ces retrouvailles par une séance de sutures... Mais vous allez devoir être meugnons comme tout, car pas question que ce lieu de vie, où se trouvent mes enfants qui vous observent et vous entendent depuis tout à l'heure je vous le rappelle, devienne un champ de bataille ou une arène pour deux jaloux mal embouchés !

Elle emmêle la chevelure de sa filleule, fait mine de tirer l'oreille d'Arga et se tourne vers le reste de l'assemblée, frappe dans ses mains.

Allez tout le monde s'active, écuries, communs, repas et nettoyez-moi cette cour qui ressemble à une étable avec tout ce crottin, maudits chevaux qui ne savent pas se retenir !!! Et vous-deux, hop hop hop à l'intérieur !!!

Après un salut à Boise et à Aarhon, la rousse remonte les marches sans attendre de savoir si les deux loustics avaient compris le message ou pas...
Il arrivait un moment où il fallait reprendre les rênes, sinon c'était sans fin...

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Oxyane
Il y avait des moments où je pouvais m'étonner. J'aurais pu sauter sur tellement de phrases de Pat pour rentrer dans le monstre brun, mais non, je remis ma cascade rousse en place, époussette mes vetements, et pris Boise par le bras pour avancer. Un "beurk" silencieux s'échappa de mes lèvres. Et puis évidemment, j'étais habillée en sauvage, le voyage devait m'avoir encrasser. Je grognais. Pas ma place chez les nobles décidemment. Je regardais l'autre, évidemment, Msieur était bien, correct, comme s'il était parti hier. J'étouffais un soupire et évitais Boise qui m'ébouriffais les cheveux en voyant ma tête et je restais les yeux fixés sur ma marraine, histoire de ne pas me perdre.

-Punaise, faut un plan pour pas se perdre ici...

Je soupirais un moment. Pourvu qu'ici, l'ennui arrête de me tirailler les côtes. De toute façon, une visite a la cours des miracles s'imposait, plus tard...
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Tomber est permis, se relever est ordonné

Dieu pardonne, moi pas.
Argawaen
Enfin il la tenait dans ses bras, enfin ses lèvres se délectaient des siennes. Le Dehuit de Malemort était comblé...

Si tu savais comme tu m'as manqué aussi...

Sa main caressait sa joue, ses yeux se perdaient dans les siens, le vieux vétéran était totalement absorbé par cette magnifique rousse.
Ce fut sans compter sur la présence néfaste d'Oxyane. Voilà qu'elle venait gâcher leurs retrouvailles.

Ne disant mots, il se laissait tirer l'oreille, bien que cela était plutôt gentil et suivait donc la maîtresse des lieux.


C'est un endroit charmant. J'espère que tu me feras visiter ma douce.
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Pattricia
Envie de répondre "nan mon amour, je vais vous loger à la cave ! Tss..." ou encore, "Mais oui Roussette, pourquoi pas aussi grand que le Louvre tant que tu y es !", elle préfère se taire en atteignant le haut des marches, son hôtel était très modeste, bon évidemment plus grand que Les Mures mais bon... ça aussi ça allait changer...

Tout le monde s'agite dans la cour, et en haut des marches, attendent les membres restant, et pas des moindres, de la tribu.


- Mélie t'aurait pas mes chausses s'il te plait sinon Lucie va finir par s'évanouir de honte...
- Mamaaaaaaaan !!!!
- Dis bonjour Lucie, nos invités sont arrivés...
- Très drôle...


Patt rit et laisse ses enfants et Mélie présenter leurs salutations, en profitant pour mettre ses chausses histoire d'arrêter d'être la honte de sa fille...
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Oxyane
Ma rouquine de marraine le dos tourné, je ne perdais pas mes mauvaises habitudes, en posant une bise sur le front des petits, je leurs glissais un paquet de bonbon dans la main et leurs chuchotais d'aller cacher ça.
Etreinte et bise pour Mélie, je regardais celle ci. La nounou avait l'air d'aller plutot bien, mais cette dernière m'effrayant, je me gardais de tout commentaire.
Ceci étant fait, je fourrais mes mains dans mes poches et ne dit plus un mot. L'incroyable capacité à me sentir de trop sans que rien n'y personne ai fait quoi que ce soit pour que j'ai cette impression, refaisait surface.

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Tomber est permis, se relever est ordonné

Dieu pardonne, moi pas.
--Floris
Il avait cru qu'ils allaient se battre, et Maman étant si protectrice, il avait espéré qu'elle prendrait le parti de tata Oxy, mais voilà, l'autre s'en était encore bien sorti. "Pfff ! Il est plus coriace que je ne croyais !!!" Quand Milo était enfin sorti de la vie de sa mère, bien à l'abri des jades inquisiteurs, le petit garçon avait fait une sorte de danse de la victoire, il l'avait jamais aimé lui. Mais depuis que le Seigneur ici présent avait fait irruption dans leur univers, rien n'allait comme le voulait le gamin.

D'abord y'avait eu cette visite à son domaine où il l'avait gentiment remis à sa place, ensuite il était tombé dans le panneau de la bataille de brioche au miel, faut dire qu'il savait recevoir et que son goûter était vraiment délicieux, mais le môme savait, depuis qu'il vivait dans cet hôtel parisien, ce que faisait un homme et une femme lorsqu'ils disparaissaient. Et à un moment, ils avaient chuchoté... et disparu...

Sur le moment, les enfants n'y avaient pris garde, ils avait bien mangé, et ensuite visité les jardins. Mais maintenant qu'il était plus averti sur la façon dont se comportait un couple, ayant surpris deux personnes dans les communs, où il était resté caché à des fins d'instruction évidemment, il était tout simplement fou de rage que cet homme puisse toucher sa mère ainsi.

Il était donc plein d'espoir, quand il avait entendu des cris à la grande double porte cochère donnant sur la rue, qu'il avait suivi en douce Souffre et vu que tata Oxy était prête à sauter à la gorge de l'ours, et que Nox était prêt à le bouffer. Alors il avait traversé la cour à toute vitesse, avait appelé son frère et sa soeur pour leur annoncer la bonne nouvelle, tata Oxy allait réglé son compte à l'intrus !!!

Mais rien ne s'était passé comme prévu, d'abord ce traitre de Cantor qui était monté à toute vitesse pour prévenir Maman, ensuite les deux "ennemis" qui étaient entrés à la suite de Souffre dans la cour sans une seule trace de blessure, et pis Lucie qui lui avait fait une réflexion sur leur avenir à laquelle, tout à sa rage, il n'avait rien compris. Et depuis, ça va de mal en pi, voilà que maintenant fallait encore avoir l'air content... " c'est vraiment pas juste !!!".
--_lucie
Mini-Chieuse est aux anges... Maman lui a acheté une merveilleuse robe et la petite se pavanait dans toute la maison pour montrer sa nouvelle tenue. Évidemment, Mélie avait voulu qu'elle retire sa coiffe, mais Lucie avait résisté et s'était carrément planquée dans les communs, racontant à la cuisinière comment l'intendante était vilaine et cruelle.

La femme, bonne pâte et pas dupe le moins du monde, l'avait cachée dans le cellier en lui fichant dans les mains quelques biscuits et un verre de lait. Contrairement à ce que l'on aurait pu attendre des gens du cru, la gamine rêvant d'être une reyne n'était pas loin d'être traitée ainsi. Et la petite fille vivait un vrai conte de fée depuis qu'elle résidait régulièrement à la capitale et son bon cœur avait fini d’effacer ses rêves de grandeur dans l'esprit de la maisonnée.

C'est donc une enfant contente d'elle-même, tournant devant un miroir dans sa jolie robe, que Floris avait trouvée et entrainée vers la cour d'honneur de l'hôtel afin d'assister à la "mise à mort" du nouveau compagnon de leur mère. Évidemment elle était furieuse, il n'était pas question que tata Oxy touche un cheveu du nouveau héros de sa vie et la petite fille avait donné un coup de coude significatif à Cantor pour qu'il file prévenir Maman.

Bon après évidemment, y'avait eu le coup des pieds nus... "Pff !" Mais tout était rentré dans l'ordre et c'est avec une joie sincère qu'elle accueille la filleule de sa mère et celui qu'elle espérait bien convaincre un jour d'être son père...
--_cantor
Mini-Elle était en train d'aller et venir entre la salle, aménagée sous les toits des communs en salle d'armes, et la lucarne par laquelle il guette l'arrivée du soupirant de Maman. C'est qu'il est impatient Cantor, il voudrait bien que le Seigneur lui donne des conseils sur sa façon de se battre. "Tout le monde sait bien que les leçons données par une femme, fusse t-elle Maman, et un vieux soldat, fusse t-il mon cher Souffre, ne seraient jamais à la hauteur de celles que pourrait me donner le Dehuit de Malemort".

C'est revenu sur le pauvre mannequin qui fait face à tous les coups qu'il lui assène que Cantor se fait interrompre par son frère tout excité de l'affrontement qui se profile devant l'entrée de l'Hôtel de La Force. Sur le moment, la seule chose qui lui traverse l'esprit, c'est que Maman ne pardonnera jamais à son "ami" de ne pas s'être maitrisé et d'avoir blessé, ou même pire, tué sa filleule. Pas qu'il soit heureux de voir un homme à nouveau remplacer Michel, pas qu'il soit heureux de devoir à nouveau partager sa mère, mais fallait reconnaitre qu'il était pas si mal. "Il a deux domaines, est un grand guerrier, il est un des rare à avoir cloué le bec de Floris et Maman a de nouveau les yeux qui brillent".

Quand, une fois la frangine retrouvée, celle-ci lui fait comprendre d'aller vite prévenir Maman, ce dernier obtempère et monte à toute vitesse le grand escalier. Il était tellement impatient d'empêcher un drame qu'il était rentré en trombe dans la chambre "interdite sauf cas d'extrême urgence". Ensuite, tout avait été vite, il finissait à peine sa réponse au questionnement de Mélie que Maman était déjà sortie et dévalait les marches à toute vitesse. Il ne lui restait plus qu'à faire ce qu'on lui avait strictement interdit, se laisser glisser le long de la rampe de pierre pour rattraper un peu la chevelure rousse qui s'amenuisait au fur et à mesure.

Évidemment c'était dangereux, mais personne ne prêtait attention à lui, même Mélie était trop préoccupée pour se rendre compte de ce que le petit garçon était en train de faire. Il avait faillit verser au moins deux fois dans le vide et avait serré les cuisses si fort pour se maintenir sur la rampe que ses braies s'en trouvaient légèrement déchirées et que pour ça, on lui demanderait encore des comptes... "pfff !" Mais pour le moment, c'était Oxyane et l'ours qui en prenaient pour leur grade et ça changeait un peu que ce soit pas lui...
--Melie
Les moments que la Narbonnaise partageait avec son amie, et accessoirement patronne, donnaient toujours lieu à des chicaneries en tous genres, et pour finir à de bonnes parties de fou-rires. Mais ce matin là, la brune allait devoir se faire une raison, rien n’irait comme elle l’avait prévu. Déjà, l’attitude de Floris… Bien que Patt soit très attentive à ses enfants, la nounou avait décelé chez le plus posé de la fratrie, une sorte de colère rentrée, et un air résolu qui ne lui disait rien qui vaille.

Depuis leur retour de leur séjour dans un des domaines du Seigneur Dehuit de Malemort, le petit garçon avait une attitude des plus ambigües. Au départ, il s’emblait s’être plutôt bien remis d’avoir été, gentiment mais surement, remis à sa place par l’ours lorsqu’il avait tenté de s’interposer entre sa mère et lui, il avait même joué, s’était entrainé, avec leur hôte. Mais quelques temps après leur retour à Paris, le gamin s’était rembrunit et semblait habité par une colère permanente.

Patt savait son fils perturbé par sa nouvelle relation, mais entre ses différentes fonctions et les différents déplacements entre Sarlat et la capitale, elle avait eu tendance à minimiser le problème. Ce fils si intelligent et curieux d’apprendre était, depuis les premiers raisonnements, de loin le plus posé et le plus réfléchi. Il avait tempéré, pas toujours avec succès, les excès de sa sœur et de son frère. Cependant, Mélie éprouvait de plus en plus d’anxiété pour le jeune Floris d’ailleurs, pendant la scène qui venait de se jouer dans la cour, elle n’avait cessé de l’observer discrètement et ce qu’elle avait lu sur le visage du petit garçon ne lui plaisait pas du tout. « Il va vraiment falloir que je mette sa mère en garde, ça sent pas bon… »

Mais ensuite, la situation devenue plus calme, la Narbonnaise avait accueilli leurs invités comme il se devait, réservant néanmoins un regard faussement inquisiteur à la jeune Oxyane qu’elle soupçonnait d’éprouver quelque crainte à son égard. Après tout, il n’y avait pas de mal à faire ses griffes de temps en temps sur une trublionne…
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