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Instants de vie - Belley

Kachina
Topic destiné à croquer des instants de vie de vos persos. Aucune cohérence demandée à la suite des posts. Situez juste le lieu ou le moment svp.


Atelier de sculpture de Kachi - Avec vue sur le fleuve, non loin du port.

Elle est bien. Apaisée et heureuse.
Oubliées les heures sombres de décembre. Elle savoure l'accalmie, croise les doigts, fait des voeux, tire les runes pour que ça dure. Que la Vie se fasse douce et sereine un peu.

Il y a le bruit des pelles et des pierres qu'on transporte à quelques pas de là, pour les travaux d'agrandissement du port. Il y a le cri des oiseaux aussi. Le crépitement des flammes et la chaleur du feu qui brule dans la cheminée.

Il y a la croisée qui donne sur l'extérieur. De temps en temps, elle relève la tête pour suivre le fleuve qui serpente et s'éloigne pour se perdre dans les gorges plus loin.

Elle aime cet endroit de la ville, un peu à l'écart, ouvert sur l'horizon et les montagnes aux sommets enneigés.
Au bout du chemin qui mène à son atelier, il y a les falaises et puis l'eau.
Elle se sent bien ici. C'est une sensation bizarre qu'elle avait oubliée d'avoir à nouveau des murs à elle.
L'atelier longe la demeure qu'ils se sont choisie.
Et l'enfant dort, épuisé d'avoir couru sur le port, blotti dans un coin sur une peau d'ours.
Le chaton lui, après s'être frotté contre les jambes nues de Kachi , se décide à grimper sur un tabouret à ses côtés, épiant chacun des gestes de la Brune, curieux et intrigué .

Elle porte juste une vieille chemise d'homme, maculée d'argile, qui lui descend aux genoux. Aux pieds de vieilles poulaines usées et souples pour être à l'aise. Sa tenue de travail en quelque sorte.
Et sa tignasse sombre est ramassée en un chignon mal fait sur sa nuque. Quelques mèches parfois s'en échappent , et viennent agacer son cou. Elle les remet en arrière d'un revers de la main, laissant au passage sur sa joue, une trace brunâtre.

La mine sérieuse, elle se concentre, appliquée et silencieuse, regard rivé à cette masse d'argile qu'elle s'est jurée de modeler à sa guise.
Ses mains caressent et pétrissent , palpent et effleurent , se font insistantes parfois, comme elle le feraient avec le corps de l'homme aimé .

Entre ses doigts qu'elle trempe parfois de temps en temps dans un seau d'eau froide, la matière se soumet, prend forme pour devenir objet.

Elle n'a pas eu de maître artisan pour la former et le résultat lui arrache une grimace de dépit. Le pot qu'elle a tenté de faire se révèle plutôt biscornu et instable.


- Foutre Dieu ! c'est moche ! J'y arriverai jamais !

Il lui faudra apprendre aussi à tailler la pierre.
Le savoir-faire se transmet, mais dans cette ville étrangère, où elle n' a rencontré encore que peu d'habitants, qui viendra à son aide ?
Peu importe, elle apprendra... Jour après jour, pas après pas.....

_________________
Eithann
- Une mine en fer -

Après tout , quand on fait la taille et le poids d'Eithann , a part a la mine ou dans le champs , ya pas cinquante endroits où on peux se retrouver et c'est a la mine de fer que notre ami se retrouve , pour lui , c'est un jeu , oui oui un jeu pour un grand enfant comme lui casser des cailloux aussi gros que lui est un jeu qui rend bien service a une tripotée d'hommes qui n'ont pas sa force ... et son abnégation au travail !

A raison d'une pioche dans chaque main , il chante faux une chanson que sa copine Kachina lui as appris et une chanson que lui a commander celui qu'il nomme lui-même " M'sieur Mike "


S'ta babor'euhhhh qu'gerbasse , qu'gerbasseuhhh
S'ta babor' qu'Mike y gerb' bien trop fort !!!!!


Chantant et cassant le roc avec la joie d'un enfant jouant avec une toupie a corde , le Géant du Jok offre son cœur et le fer pour la Savoie , le tout dans la joie et la bonne humeur ...

Malgré tout il pense a elle et a celui qu'il n'a jamais vu la pour elle , et plus il pense moins la chanson a de sens , plus il pense plus il tape , plus il pense plus le roc vole en éclat , l'homme ne chante plus mais grogne tel un sanglier et sa force se libère , il extermine sa gentillesse a coups de pioche jurant intérieurement que son malheur sera recouvert de la douceur qu'il possède , mais pour l'instant ...

C'est le roc qui en prend pour son grade et le seul qui a osé venir l'interrompre dans sa soif de rage fut le second chef de mine , une pioche en plein crane a vingt-cinq mètres de distance avant de venir lui arracher pour se remettre au travail , le Géant du Jok est gentil tant que vous n'avez pas d'idée stupide au mauvais moment pour le roc éclate encore et encore , les hommes le suivent pour étayer derrière lui , les chefs de mine aiment cette facette de lui , quand l'énergie le déborde et que le filon avant de quinze mètres en une journée et que le fer jaillit du sol comme l'eau d'une rivière ...

Sa colère redescend petit a petit et il place des burins a certains endroit plus ou moins précisément , tapant de temps en temps sur quelque-uns pour les maintenir en place jusqu’à taper franchement sur un qui éboule le tout et libérant un nuage de poussière dans lequel il disparait et donc il a le seul secret ... Avant de réapparaitre cinq bonne minutes plus tard avec une phrase qui dit tout de lui ...


S'tai drôle hein ! On r'commence ?!


EDIT {C_P} : merci d'éviter le vert qui est réservé pour la censure.
Kachina
Taverne du Jok de Belley

Et la taverne est pleine. Et les rires fusent alors que le tavernier fraichement nommé , s'évertue à servir les clients. Elle en est, savoure ces moments , et suit le Brun du regard alors qu'il remplit les cruches, et perce les fûts.
C'est comme si par magie d'un coup, l'ambiance s'était apaisée . Qu'est ce que c'est bon de retrouver ça.

Une soirée danse pour les hommes, une soirée femmes.........Elle sourit à l'idée , revoit d'autres fêtes, imagine aussi cet homme qui a, un jour servi dans un lointain moulin. Elle se revoit elle même danser la taverniole ou apprendre la printaniole aux Commingeois. Comment ne pas songer à sa soeur et leurs danses d'effeuillage de l'époque ?

Ils sont depuis bien trop longtemps sérieux et tristes. L'hiver leur rendrait-il leur Irraison ?

Lui revient aussi un homme, une femme, debouts face à face , sur une table, se défiant, se provoquant. Inventant l'avenir à coups de Hum ? et de bretelles baissées , de jupons relevés et de ceintures dégrafées........

L'alcool lui tourne la tête, et elle reste là nonchalante, nuque appuyée au dossier de son siège, alanguie, embrumée par l'alcool. Ses doigts entourant l'anse de sa chope, alors qu'elle écoute les échanges commerciaux. Il y a en Savoie des personnes actives qui ne dédaignent pas de boire en leur compagnie. Elle se surprend à aimer cette terre chaque jour un peu plus, alors qu'elle n'en n'attendait pas grand chose, il y a peu.

Azure rayonne quand elle lui parle de Bart. Ravie d'être à nouveau parmi les siens.

Sourire encore au baise-main de cet homme et au regard du Jok sur l' audacieux ou l'imprudent. Le monde qu'elle fréquente habituellement n'est pas de celui qui s'incline devant les femmes.

Les amandes claires de la Louve accrochent le regard sombre de Boulvay. L'instant est juste à la fête et aux rires.

Et foutre dieu à la Boulasse aussi. La gueuse s'est joyeusement invitée. Au point que personne n'arrive à énoncer les ordres de vente au marché. Et une Lady se voit prier qu'on lui fasse une chariotte en urgence.

Sat se fait caline entre les bras de Vic et Mike se perd dans ses missives pour la mairie. Le Blond se révèle un excellent maire.. Le marché ne manque de rien à part quelques fruits qu'on s'évertue à trouver.

Et les heures s'écoulent paisibles. C'est juste bon.......Mais morbleu, pourquoi tout tourne et tangue autour d'elle ?


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Eliance
    Au Jok du Belley

L'enseigne est assez grande et explicite pour que Eliance sache où elle fourre les pieds.
Elle est de retour. Retour... Le retour. Une des choses qu'elle préfère dans ce bas monde. Elle déteste partir. Elle adore revenir. Les regards, les mots, les rires qui fusent dans ces moments-là sont tous teintés d'une sincérité peu commune. Elle s'en nourrit. Elle voudrait que sa vie soit une succession ininterrompue de retours en tout genre.

Lors des retrouvailles, tout va toujours pour le mieux. On ne conserve que le bon d'une relation pour l'amplifier de joyeuseté. On oublie les heures sombres de conflit, les litiges, les soupçons et autres erreurs de parcours. On ne retient que le meilleur. Ca fait de ces moments des heures magiques où tout est beau, où rien ne dissonne, ne va de travers. Tout n'est qu'harmonie et bonheur.

La Ménudière est arrivée la veille. Elle a harpenté la ville à la recherche de Eux. Ceux qui lui manquent. Ceux pour qui elle revient. Ceux qui vont lui offrir les retrouvailles exatraordinaires qu'elle attend d'arrache-pieds. Mais rien. Personne. Faut dire que la température léchant la glace donne peut envie d'aller fourrer son bout de nez dehors. Faut dire qu'avec la nuit, le nombre de pequenots assez fou pour aller se faire une promenade s'amenuise dangereusement. Et puis faut dire que c'est pas une heure pour aller cogner aux huis des chaumières en espérant tomber nez à nez avec une Atro ou une Kachi.

Eliance s'est donc contentée d'une petite soirée à discuter avec une vieille connaissance de sujets vieux comme le monde, à tenter de déjouer les mensonges qui se sont tissés dans son dos, pour ensuite aller se coucher dans le froid d'une paillasse vide dans la première auberge trouvée. De bon matin, les mêmes recherches recommencent. Elle marche, déambule dans les ruelles, mais se rend compte relativement très rapidement que les gens se précipitent d'une chaumière à une autre, ou d'une chaumière à une auberge. Tout du moins, d'un foyer chaleureux à un autre tout aussi chaleureux, évitant soigneusement de se geler les arpions à traîner dehors.

Elle attend. Sagement installée dans l'auberge du Jok. Elle voit passer Kachi. Quelques instants de bonheur. Quelques instants où l'impression se fait que tout a changé, pour finalement se rendre compte que les rancoeurs passées sont toujours là. Rien n'a vraiment changé. Tant pis. Elles reprendront les choses comme elles étaient, en essayant d'améliorer.


Vinguette... j'vais crever que j'aurais vu personne !
Sont passés où ?!


Eliance s'impatiente. Diego. Elle veut voir son Diego. Eithann et Atro, aussi. Voilà ceux qu'elle attend plus que tout. Les réels amis.
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Lolo87
Du haut des remparts

Le blond avait choisi de passer la nuit sur les remparts,
le regard fixé sur la route de Chambéry il cherchait des yeux une petite silhouette qui n'arrivait pas.

"pfff j'ai si froid... on va me retrouver mort gelé ici demain si je bouge pas tout de suite!"


Il ne sentait plus ses pieds depuis un bon bout de temps et chaque pas était devenu synonyme de douleur.
Le blond échangea quelque phrase avec les autres guetteur,
prenant bien soin de caser dans chacune d'elles le mot qui lui était devenu interdit quelques heures plus tôt en taverne.
Continuant de parcourir les remparts il observait la ville, le port et les environs.
Et il conclu encore une fois qu'il lui faudrait vraiment beaucoup d'efforts pour finir par apprécier cette ville...


3h sonnait lorsque le blond secoua la tête.


"Le p'tit viendra demain... il a du se reposer encore une nuit..."


Il lui avait dit de ne pas venir le chercher,
qu'une journée de marche ça n'était pas grand chose,
que la route était sûr...
Mais Loïc avait beau se raisonner,
la vérité c'était qu'il angoissait de ne pas voir la petite silhouette,
perché sur son grand cheval, passer les portes de la ville.

Et en parlant de silhouettes 3 se dessinaient au loin,
la nuit était sombre et Loïc avait du mal à les distinguer d'où il était.
Il s'approcha le plus possible du vide pour confirmer sa vision...
Un sourire étira ses lèvres, il savait qui étaient 2 des silhouettes.
Et une particulièrement, oui c'était bien elle!
Pas de doutes, des comme elle y'en a pas d'autre!

Oubliant soudain l'heure tardive il cria à une Kachina à moitié endormit:

"KACHI VIENT VOIR PAR ICI !!! "


Lui montrant le petit groupe du doigt,
le blond avait soudain complètement oublié les douleurs de son corps gelé.
Et c'est avec un grand sourire qu'il dévala l'escalier pour aller accueillir une de ses brunes préféré!
Kachina
Du haut des remparts aussi - Même heure, même joie.

Les remparts...

Elle y avait passé ses dernières nuits, arpentant le chemin de ronde aux pierres rendues glissantes par le gel. Chaudement vêtue, apprenant à apprivoiser ce froid mordant qui s'infiltrait jusqu'aux os par le moindre pli, la moindre ouverture. A chaque brasero, elle faisait une halte, réchauffait ses doigts engourdis, partageait quelques châtaignes grillées avec un Loïc à la mine sombre. Le Blond s'inquiètait pour ce neveu seul sur les chemins, et se languissait du ciel du sud, sans lui avouer vraiment. Et même si Kachi souhaitait le garder auprès d'eux, elle savait qu'elle ne pouvait aller à l'encontre des envies profondes du Commingeois.

Elle avait vu au plus noir de la nuit s'éloigner Sat et son Vic avec un pincement de coeur, se réconfortant à leur promesse de revenir bientôt.

Le silence règnait en maître aux envrions. Bruits assourdis par l'épaisse couche de poudreuse qui recouvrait tout. Seuls quelques oiseaux de nuit cherchant leur pitance ou une proie facile, passaient à portée dans un ciel sombre chargé de neige.


- Il fait froid !

L'épée battait son flanc à chaque pas, et ses pieds gelés réclamaient un bon feu de cheminée ou un bain chaud. Glacée....visage blême aux traits tirés, muscles crispés par le froid, elle écouta défiler les heures au clocher, songeant à son fils endormi sous d'épaisses courtines de laine.


Et alors que la nuit cèdait au jour, elle se laissa aller à somnoler sachant que bientôt les habitants les plus matinaux ouvriraient leur volets, iraient casser la glace à l'eau du puits ou s'empresseraient de rajouter une buche dans l'âtre, faisant fumer les cheminées. Les portes de la ville s'ouvriraient pour laisser passer les voyageurs. Elle espèrait sans oser y croire vraiment.
Elle était là, à l'abri dans une des tours lorsque Loïc la tira de son demi-sommeil en hurlant
.

- "KACHI VIENT VOIR PAR ICI !!! "

La Louve couru rejoindre le Blond, se pencha pour voir ce qu'il lui indiquait. Et le regard cerné par la nuit de veille s'éclaira d'une joie sans mélange, alors qu'elle restait là à fixer les deux silhouettes des arrivants à l'entrée. Elle entendit Loïc dévaler les marches, mais resta figée, incapable de bouger, gorge nouée, prunelles rivées au couple, le coeur en vrac. Il faudrait qu'elle remercie Micka, d'avoir mené sa soeur jusqu'ici.

Foutre Dieu, qu'est ce que c'était bon ça .........Enfin !!!!

Une longue inspiration, et le ventre qui se dénoue......Une envie folle de danser la gigue, là en haut de ses remparts.....de chanter à tue tête. Et un long soupir, la bouche qui s'étire...enfin dans un large sourire ravi :


- Néo !!!!!!!!!!!
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Eliance
    Cave du géant
    (et accessoirement d'une auberge)

Les jours heureux ne sont pas différents des autres, en définitive. Toujours des choses pour venir les entacher. La journée parfaite. Eliance a cru vivre la journée parfaite. Du monde s'est pressé dans l'auberge du Jok'. Et les amis ont défilé, rendant les retrouvailles féeriques. Comme elle les avait imaginées. Mais le géant est triste. Inhabituellement morose. Il s'est fermé, assis contre son comptoir, loin. Bien loin des sourires offerts la veille. Bien loin de la joie partagée. Et puis, la Meringue apprend qu'il part. Bientôt. Déjà de retour et déjà repartis. Savoir son Thann sur les routes et perturbé l'inquiète. Le Jok' s'en fout. Kachi aussi. En fait, tous semblent se moquer des peines du grand homme.

Elle est descendu à la cave. Le trou est vide. Une couverture, un bout de ferraille qui lui arrache un sourire. Mais le géant n'est pas là. Alors elle s'est assise dans ce trou inconfortable. Pas de réflexions. Non. Pas de celles utiles qui aident. Le géant va mal. Alors Eliance rumine. Et puisqu'elle rumine, tout tourne en noirceur. Même les retrouvailles d'avec Diego y passent. Elle le trouve changé, d'un coup. Elle le trouve... différent. Et puis les pensées reviennent à Eithann. Lui aussi est changé. Peu de temps, et pourtant, une impression étrange la saisit quand elle repense à la manière dont le géant s'est mis à parler. Moins fou, moins enfantin, plus... adulte... ?

Les fesses ménudiériennes s'extirpent du trou de terre. Elle va lui écrire. Peu importe qu'il sache pas encore lire, peu importe qu'il doive torturer le premier venu pour se faire lire cette lettre. Elle va lui écrire. Elle aimerait tant qu'il reste. Si elle voulait qu'un seul du groupe garde sa place ici, ce serait lui. Lui est capable de l'amuser, de l'occuper, de la protéger. Lui est capable de s'entendre avec l'Oursonne féroce qu'elle a ramené.
Lui... Un ami qui part, c'est toujours un déchirement pour la Meringue au grand cœur.

En se levant, un bout de corde menu est tombé. Il atterrit dans le trou. Elle vient de perdre la seule chose qui lui permet parfois de retenir sa tignasse en arrière. Elle est pressée d'écrire au géant et quitte la cave rapidement, laissant la preuve de son passage derrière elle.

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Eithann
- La mine -

Il est de retour et il l'a fait clairement savoir ... sa ne lui a pas forcement plus , la mine s'en est rendu compte vu le rendement exceptionnel de la journée , comme si il était dix de plus , sa rage a littéralement explosé , jaillit comme un geyser , a grand coups de pioche dans la roche hurlant sa rage comme si on le brulait au plus profond de lui même , il frappa ainsi toute la journée jusqu’à le plus pouvoir lever sa pioche , il laissait derrière lui une dizaine de cadavre de pioche qui avait céder sous les impacts sans aucune retenue du Géant en colère , en colère qu'il soit revenu comme une fleur après l'avoir laisser , il n'y pouvais rien mais intérieurement il le prévenait , si il lui fait du mal , il rejoindra la roche et aura le droit a ses coups de pioche lui aussi , aussi longtemps qu'il pourra il le frappera jusqu'au ce que sa rage redescende .... Il tolérera sa présence et ses agissements ... mais il devra marcher plus droit que les soldats si il tiens a sa vie ... car lui il tiens a sa 'Liance ...

- Cave du Géant ( Auberge " au 52 " Niveau inférieur ) -


Une odeur inhabituelle l’accueille dans son antre ... pas l'odeur de la viande ou du vin , ni même d'un tonneau de bière percé ... non il connais cette odeur , il cherche , tourne fouille et fouine et fini par le découvrir ... la ... au fond de son trou , sur sa paillasse ... un lacet , presque une corde ... l'odeur de la 'Liance , pourquoi ici et pourquoi elle alors qu'elle a retrouvé celui qui lui manquait tant malgré qu'il l'ait oublier et abandonné selon lui si longtemps ... ce soir la il ne dormira pas dans son trou , ce soir la il pensera a Elle en poussant la charrette et quand il faudra forcer le rythme , il pensera a Lui alors il faudra s'accrocher car il se libérera et avancera avec la cordellette a son poignet ... ... Se soir sa va groumpher sur les routes , il se le promet il ne le ratera pas si il l'abandonne a nouveau ...
Eliance
    Forêt aux abords de Belley
    nuit du 31 janvier


Trois jours en forêt. Les deux amies sont parties, avec quelques couvertures sur les bras, des frusques bien chaudes et surtout un désarroi à abandonner en route. L'idée vient de la Teigne. Son maire de mari la délaisse, son abandonneur de père revient. Bref, Atro va mal. Alors quand l'amie a quémandé du temps pour elles deux, pour oublier tout, pour s'isoler, Eliance n'a pu qu'accepter. Accepter de pioncer dans le froid hivernal savoyard qui givrerait une flamme brûlante, accepter de bouffer du lapin matin, midi et soir, accepter d'avoir les orteils congelés et trempés par la neige, accepter de frissonner de trouille toutes les nuits en écoutant les bruits effrayant de la forêt.

Atroliance est un don de soit. Parfois l'une, parfois l'autre se donne. C'est une sorte de balance équilibrée qui penche tantôt dans un sens, tantôt dans un autre pour finir par revenir bien droite et immobile. C'est bien l'autre, qui fait contre-poids pour remonter la copine. Rien ne laissait présager qu'un tel lien se créerait entre les deux femmes. Une Meringue froussarde et une Teigne scalpeuse. Pourtant, le lien est là. Bien présent. Plus fort que tout. Eliance a donc expliqué à son mari qu'elle devait s'absenter quelques jours pour remonter le moral à Diego. Il a plutôt bien accepté la nouvelle et c'est soulagée que la roussi-blondasse a pu partir se paumer dans les bois.

Là, c'est la nuit. Elle a réussi à fermer un œil, à force de fatigue. Les bruits sont sortis de sa tête, laissant ses rêves prendre le dessus. Toujours les mêmes. Un Diego idéalisé additionné des jumeaux pour former une belle famille Corellio comme il n'en existera jamais. Jamais, car Diego n'est pas comme dans ses rêves. Il a même des réactions qui étonnent sa femme depuis son retour. Elle met ça sur le compte de l'oubli, de l'éloignement et tente de savourer chaque jour comme une offrande.

L'inconvénient de la neige, c'est que ça glisse. Elles ont beau dormir dans une espèce de cabane antique délabrée, le toit a de belles aérations qui ont fait dire à la Teigne qu'elles pourraient admirer les étoiles, mais qui,présentement, fait tomber un gros paquet neigeux en plein sur la trogne de notre endormie. La courageuse mais si peu téméraire Eliance s'est redressée d'un bond dans ses couvertures tout en jurant. La frousse passée, l'observation faite qu'aucun danger ne point, mise à part un nouveau paquet de neige qui menace de descendre d'un étage, elle se rend compte qu'elle est seule. Seule comme... seule. Seule. Atro n'est plus là. Elle s'est pourtant endormie à un mètre d'elle. Elle l'a vu. Le sol est vide. Désertique de corps atronien. La couverture est tirée sous le menton et Eliance se met à flipper.


Atrooo... ?

Et si quelqu'un est venu et l'a enlevé ? Et si elle est morte ? Et si...
Idée stupide additionnée à idée stupide ne fait pas bon ménage. Un éclair de génie traverse pourtant la caboche ménudiérienne. Elles ont emporté une bonne fiole (voire plusieurs, pour être honnête), qu'elles ont avidement bus tout le long de la soirée. Et qui boit pisse. C'est connu. Atro serait donc en train de se geler le séant en souillant la belle neige blanche ? La Meringue est rassurée. Elle sourit même d'imaginer son Atro en train de se geler les miches et de bougonner toute seule. Du coup, elle se rendort. Seule. Au milieu des bois.

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Atropine
Vrai, Atro ne va pas bien. Vrai Eliance l'a vu, même si, la demie portion tente de faire bonne figure, mais c'est de plus en plus compliqué. Parce qu'habituellement, elle se réfugie contre son blond, et rit avec Eliance, mais là, le blond est obnubilé par sa mairie. Pire qu'une maîtresse, parce que la brune ne peut pas lutter. C'est vrai, contre une femme, il lui suffirait de se mettre en petite tenue, remuer du popotin et de zigouiller la pintade en question. Mais là ... Bein là, elle se sent inutile et secondaire ... Futile. Elle a l'impression que le blond pourrait se passer d'elle, s'en lasser du jour au lendemain. Alors oui, elle a mal, peut être même plus qu'Eliance ne le devine. Peut être même plus qu'elle ne veut bien se l'avouer. Mais c'est justement cette douleur qui la pousse à se mettre de côté, avec Eliance. Mais elle ne peut se résoudre à délaisser son blond, la nuit.

Parce qu'elle n'est complète qu'avec lui. Parce que quand elle va mal il lui faut ses deux supports. Lui et sa soeur. Elle a abandonné le presque depuis quelques temps. Le presque sa craint ... Le presque ça veut dire que le changement est possible, et ça, elle ne veut pas donc plus de presque.

Alors oui, la demie portion est partie, laissant Eliance seule, dans le froid. Oui, la rouquine aurait pu être blesser ou pire, mais là, la Peste ne réfléchit pas, ou mal. Autant qu'elle est mal. Mais, au petit matin, elle sera revenu près de son amie. Alors, un torchon enroulant une miche fraiche, elle était revenu. Et elle l'avait trouvé là réveillée. Un "
et merde !" est marmonné puis un sourire de façade est affiché en même temps que le torchon est agité.

J'ai oublié l'pain hier, donc ... J'suis allé en chercher c'matin ... T'vois, j'penses à toi !

Bon alors, il lui faudra être plus crédible et au besoin trouver une autre excuse demain ...
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Eliance
    Four banal de Belley
    À droite après le grand hêtre


Elle a gobé. Tout. L'excuse à chier du pain, pendant trois jours, est passée comme qui rigole. Et chaque matin, Eliance a accueilli Atro et miches avec un beau sourire. Pas que la Teigne soit très convaincante, mais la Meringue est tellement naïve qu'elle croirait son Atro qui lui déclare qu'elle est à nouveau grosse ou pire, qu'elle adopte un mioche. Et puis, tout est redevenu, ou presque, comme avant. De retour en ville, les filles sont retournées dans leurs maisons respectives, avec leurs maris respectifs, leurs enfants respectifs. Seuls les rendez-vous de poivrotes de début d'après-midi les voient se rassembler, inexorablement. Son blond de mari (et accessoirement ami asexué de la Meringue) est bien présent aussi, mais le trio aime à se réunir. Enfin, c'était ce que pensait Eliance. Quelques mots de Mike ont fini par tout remettre en question. Elle dérange. Si, si, il l'a dit. Et même si les boutades sont quotidiennes entre eux qui se disputent avidement la part belle de l'Atro, la réflexion a remué Eliance plus que de raison.

Étrangère dans sa propre maison, la voilà maintenant étrangère avec ses amis. Pour la maison, c'est bien complexe. Diego est revenu, mais révèle un comportement étrange. Eliance se prend même à le craindre, parfois, dans ses colères. La mauvaise humeur est souvent sienne et l'Italien ne se montre guère causant. Ajoutez à ça des enfants qui ne sont pas les vôtres mais qui doivent le penser et qui parlent sans cesse de Maryah comme d'une femme formidable. Vous obtiendrez une Eliance paumée entre un mari qui ne lui semble plus être le sien pour une raison qu'elle ignore et des mouflets qui ne l'adopteront jamais. Ne lui restent que ses indéfectibles amis qui se mettent aussi à s'effriter. Qu'elle puisse déranger le couple, elle en a souvent eu peur. Les deux ont su la rassurer sur ce sujet à de nombreuses reprises. Et puis, ils n'ont pas besoin d'elle pour s'éclipser et pratiquer leur amour de manière dont elle n'ose même pas s'imaginer une scène sans rougir honteusement. Sauf que là, Mike l'a dit. Elle dérange. Elle dérange son ami, sa sœur.

Il n'en faut pas plus pour que Eliance réfléchisse, trop, de travers, s'apitoie et s'engouffre dans une brèche de désespoir. Tous les mauvais souvenirs lui reviennent en mémoire. Par ce temps de chien, les promenades deviennent compliquées. Alors elle a investi le préau du four banal. Là, abritée de la neige et du vent entre ces trois murs, réchauffée par les braises sur lesquelles cuiront les pains dans quelques heures, elle peut penser, s'isoler, sans attraper la mort. Pour penser, elle pense. Sa caboche est un ramassis de regrets en tout genre. Tout y passe. Tout le monde y passe. Les « si » se mêlent et se bousculent aux « peut-être » dans un capharnaüm assourdissant. Les visages des hommes de sa vie se superposent dans un fouillis ingérable. Son père, Gontrand... et puis Diego, Thomas, le chevalier, Torvar... Et si elle avait pas tué par procuration Gontrand ? Et si elle avait jamais rencontré Diego ? Et si elle avait suivi le chevalier ? Et si elle avait succombé au désir de son frère ? Et si elle avait répondu à l'invitation de Torvar ?

Rien de constructif ne sortira de cette réflexion. Rien. Pourtant, les questions se poursuivent alors que l'imagination invente successivement moult vies qu'elle aurait pu avoir, de la pire à la plus merveilleuse. Mais toujours, revient un visage, avec une constance dépoussiérante. La Dragonne est là. Toujours. Derrière le visage de Diego, en train de lui dire que c'est un con infidèle, derrière celui de Torvar sur qui elle crache des insultes, derrière les autres, aussi. Décision est prise, abruptement. Le lendemain, elle n'ira pas. Elle ne les dérangera pas. Elle s'isolera et boira seule. Elle les laissera jouer leur reconquête stupide. Celle-là même qui la fait rêver que Diego fasse de même. Celle-là même qui la rend folle de jalousie devant la complicité des deux. Celle-là même qui la fait souffrir plus que de raison. Elle n'ira pas. Elle les laissera vivre.

Le crâne à présent vide, elle reste assise à proximité des braises qui se font plus chaudes au fur et à mesure du temps qui passe. Les genoux ramassés sous son menton, elle a fermé les yeux ne fait plus qu'écouter les bruits qu'il entoure. Et encore une fois, elle rêve de sa falaise.

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Atropine
Si Atro avait su qu'Eliance ne retenait, au final, que le négatif d'elle, elle ne l'aurais surement pas cherché à cet instant. C'est vrai, qui voudrait être embêté par une Dragonne uniquement bonne à brailler, insulter, juger ? Pas la demie portion en tout cas. Bref, l'ignorante était donc emmitouflée dans sa cape, les joues rougies par le froid, les pieds gelés par la neige enveloppant ses bottes, et la gorge sèche du vent glacé de Savoie. Et pourtant, elle sourit. Parce que contrairement à Eliance, elle, elle n'a vu que leurs chamailleries habituelles. Elle a vu surtout, que sa vie redevenait normale. Sa soeur, son mari, les deux êtres les plus importants de sa vie (en plus de ses chiards), primordiales même étaient là, auprès d'elle.
Elle a senti son coeur plus léger depuis leur arrivée ici.
Elle a senti le poids des lettres paternelles loin, si loin.
Elle a senti son mari proche, si proche.
Elle a senti la complicité qui les lie tous les trois enfin retrouvée.

C'est dans cet état d'esprit que la brune déambule dans les rues de Belley à la recherche de son amie. La sieste crapuleuse est finie, reste plus qu'a aller rire un peu avec son amie. Mais elle a beau chercher, elle ne trouve pas, alors elle demande à chaque badaud qu'elle croise. En se souvenant des conseils d'Eliance, elle sourit, ne grogne pas, et obtient une réponse d'un type aux dents affreuses.


Qu'est ce qu'elle fout là bas ?!

Evidemment, la question était purement rhétorique est les traces de ses pas sont laissés dans la neige rapidement.
Et quand elle la voit, elle ne peut s’empêcher de sourire, puis, les sourcils se froncent.


P'tain Eliance, tu vas g'ler ! Pis c'est quoi cette tronche ? Il a fait quoi Diego ?!

Alors oui, c'est jamais de sa faute, enfin, ça, c'est ce qu'elle croit ...
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Neolonie
[Alors que les remparts sont en vue]

Des jours qu'ils en rament, à trainer des charrettes trop chargées.
Même la force du géant commence à faiblir, c'est dire. C'est qu'elle avait un véritable trésor à ramener avec elle, Azure.
Les genoux enfoncés dans la neige dans le meilleur cas, dans les fondrières dans le pire, un blond qui crache ses poumons et s'éclipse de temps pour se vider d'on se demande bien quoi... Le paradis en somme.
Heureusement qu'il y a les sourires, l'espoir de rentrer vite pour se prendre un bain mémorable, d'entendre craquer le bois dans l'âtre d'une auberge...

Et ce matin, enfin, les murailles de Belley qui apparaissent dans le creux de la vallée, les cheminées fumantes font comme un brouillard sale mais restent synonyme de chaleur.
La Louve l'a dit, premier arrivé, premier servi!
Qui qui va lacher les charrettes pour gagner la course?

C'est un Cap comme un autre, pas question de perdre sans combattre!
Alors, insidieusement, les pieds se sentent moins fatigués, la cadence augmente, le devers du chemin perd de son intéret et c'est avec un regain d'énergie que le monceau de malles et autre barda s'avance vers la ville.
Les yeux sont plus vifs, envie d'arriver, de se sécher, de boire sans se préoccuper de la neige qui font dans le creux du cou.

Là, maintenant, ça y est, on y est!



Prems!!

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Kachina
[ Arrivés, enfin. Vue sur les renforts de Belley ]

L'hiver ne fait pas de cadeaux, rappelant aux hommes leur humble condition. Si bruler la chaumière d'Azure à Dole fut un jeu d'enfant, celle de ramener à bon port un nombre incalculable de malles et de sacs de maïs appartenant à la Belle, fut une autre histoire. Chaque col franchi était une nouvelle victoire qu'on arrachait aux gelées, aux ornières, dans les rires ou les grognements de mauvaise humeur, suivant le moment.

Enfin à l'aube , le village s'offre à leurs yeux , enfoui sous une épaisse couche de neige. Et la longue file de cavaliers transis de froid, recroquevillés sous des couches de vêtements censés les isoler de la froidure de février marque un temps d'arrêt. Les sourires s'invitent sur les visages aux traits tirés et aux joues rougies par la bise hivernale.

Elle a froid. Foutrement froid. Du bout de ses pieds gelés à ses doigts engourdis, crispés sur la bride de l'étalon. La seule chaleur qu'elle ressent lui vient des flancs du cheval qui piaffe et proteste, impatient de retrouver l'abri sur de sa grange et le foin et la paille.
Elle a froid, et tous ses muscles la font souffrir. Mais morbleu, qu'est ce que c'est bon. Qu'est ce que c'est bon, d'avoir enfin un endroit où revenir. Un point d'attache où attendent des amis, une chaumière à réveiller. Etre de quelque part à nouveau, comme au temps de Saint Bertrand.


Elle oublie un instant les idées farfelues d'Eithann qui depuis la veille est chargé de leur trouver une boisson qu'ils feront locale. Oublié encore la mine maussade de Loïc qui se languit du sud et de ses hivers doux où ce livre interminable dans lequel le Jok se plonge à l'infini.

Azure va pouvoir s'installer, auprès de son Bart. Mission accomplie. Quelques part là bas, à quelques pas, les auberges amies leur offriront le réconfort d'un bon feu.

Et pour conclure en beauté cette escapade, il ne reste plus qu'à gagner le défi qu'elle a, la veille lancé.

Mais à peine le temps d'échanger avec son Brun un regard complice. Parce qu'elle sait , sa joie à lui de rentrer au pays, de retrouver son échope. A peine quelques secondes et la Sauvageonne, a déjà pris la tête. Mais peu importe si cette partie là est perdue, il en restera d'autres. Puisqu' est revenu le temps de la complicité. Et s'il faut une ode pour que s'apaisent les tensions, bah, la Sans Coeur n'aura qu'à se décarcasser pour ça.

Kachi, elle.......Savoure juste l'instant. Un homme aimé, des amis.......Le rêve est là......A portée de main.
Manque plus que l'eau parfumée et brulante d'un baquet signé du meilleur charpentier du coin..........Ouais !!!!!


Deuxième

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Eliance
    Four banal
    le 4 février


Elle écoute uniquement les bruits et pourtant, elle n'a pas entendu les pieds de la Teigne qui ont bien dû crisser dans la poudreuse épaisse. Quand la voix s'élève dans son silence à elle, Eliance sursaute, relève la tête et tente de sourire à son amie. Voilà qu'elle se sent prise au piège. La falaise, elle n'y a plus droit. Elle l'a promis. Est-ce qu'y penser est totalement prohibé ? S'attirer les foudres atropiennes n'est pas une idée lumineuse. Alors elle tente de noyer la Dragonne, avec un air de pas y toucher, tout en ne répondant à aucune des questions soulevées.

J'avais envie d'prendre l'air. J'avais pas envie d'rentrer de suite. Avec Diego qui cogne du marteau et les mioches qui crient... tu sais...
Et puis en taverne, j'avais pas envie d'voir du monde.


Sous-entendu, Atro ne fait pas partie du monde. Atro est une des rares personnes à tirer un sourire à la Meringue dans n'importe quelle situation, peinée, bourrée, désespérée. Sa sœur parvient toujours à débiter la connerie qui fera sourire Eliance. Elle est celle qui apaise. Et si l'ultimatum venait à être positionné par Diego, elle choisirait la Teigne. Enfin... elle pense... Elle s'est relevée et regarde un instant les braises qui se font.

Et puis j'voulais voir si y avait d'quoi faire cuire mon pain pour d'demain. Pour qu'il soit crousti-moelleux comme j'les aime.

Un nouveau sourire fin s'invite sur la tronche ménudiérienne. Atro va mieux. Eliance respecte ça et ne souhaite sous aucun prétexte lui faire porter son propre fardeau. Le père Tillas n'est jamais loin pour titiller l'esprit et les doutes d'Atro. Alors même si elles partagent tout, certaines choses ne se comprendraient pas. Comment lui expliquer qu'elle voudrai lui voler sa vie ? son mari ? ses enfants ? Comment lui expliquer qu'elle voudrait son bonheur à elle ? Comment lui expliquer qu'elle jalouse ce qu'elle a et ce qu'elle est ?
C'est tout bonnement impossible. Cette sensation passera. Et puis... Atro est là...

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