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[RP] Lapin Cauvissonnais & félin Boissiérois

Miguael_enguerrand
[Le 12 juillet]

Miguaël avait bien dormi, il s'était habitué à la chaleur. Les premières nuits en Vaunage avaient été difficiles, mais l'organisme a une capacité d'adaptation étonnante. Par moment, il avait des insomnies, mais la cause était plutôt à chercher du côté des restes de cauchemars, des images morbides qu'il devait chasser.

Il était sorti de sa chambre un peu plus tôt ce matin, pour profiter de la rosée, et il avait parcouru le jardin en quête d'une chose qui lui tenait à cœur. En même temps qu'il déambulait, il était pensif, et lorsqu'il trouva enfin son bonheur, il fut si heureux qu'un sourire indélébile marqua son visage. Il gambadait presque, au milieu des lapins de Jehanne. Pour une fois, il les appréciait et leur parlait -comme le faisait sa fiancée ! , car oui, Miguaël le savait, il l'avait espionnée d'assez prêt pour entendre !
Miguaël rentra et trouva Jehanne prête pour le déjeuner, sa petite chose cachée dans la paume de la main.


Oh ! Je l'ai entendu aussi à l'aube du jour. Tu peux le nourrir, je pense que cela le fera rester, qui sait ? Et puis cela complétera ta ménagerie : goupile, lapins, louveteau, rossignol. Et tout cela fait bon ménage !

Il s'approcha d'elle, léger et insouciant comme il savait l'être, et ouvrit la main devant elle. Une fleur de géranium violet pâle, presque rose apparut.

Je crois avoir trouvé la solution à cette énigme de la nature... Elle se nomme l'attention, elle s'appelle la prévenance, elle a pour trait les égards.

Disons le tout net, Miguaël n'était pas peu fier.
_________________
Jenifaelr
[Le 12 juillet 1461 - Boissières, matin]

Devant ses malles, une jeune femme annonce :

"- Bon, maintenant il faut s'habiller. "

Ça ne serait pas chose facile, elle avait choisit une tenue froufrouteuse, lorsqu'elle la passa on aurait pu avoir l'impression de se retrouver face à une meringue à la cerise. Ou alors une princesse à la robe sanglante.Elle commença par mettre le dessous de la robe, qui accentua largement ses hanches, ensuite elle serra légèrement sa poitrine sous une bande de tissu - oui on choisit pas comment on est.Les poitrines opulentes c'est pas très à la mode, n'est-ce pas? Ensuite vint le haut, avec les manches longues qui accentuèrent la longueur de ses bras et leurs finesses, de plus ses cicatrices étaient caché. Un miroir et elle pu constater que la courbe entre sa taille et sa hanche était désormais renversante avec cette robe et elle marmonna un peu. Bon, disons que ça irait.Ses longues mèches blonde vénitienne en train de toucher sa taille, elle les releva, puis Rosalie arriva et vint l'aider, celle-ci avait revêtu une simple cotte d'une couleur crème affectionné par la jeune da Roma.Les cheveux blonds furent tresser de manière complexe puis ensuite enchignoné. lui donnant un air plus sévère, droit que les cheveux lâcher. Des fils argenté et doré étaient tresser dans la tignasse de la Vitalis.Une fois prête donc, elle sortie dans la cours pour observer les préparatifs.

Une longue table, spécialement installé pour la fête du jour.Des paniers remplit de fruits coloré sur les tables et sur un autre, à boire. De la droite à la gauche était disposé, du vin rouge et du blanc, celui de Vaunage acheter par la belle, le provençal des Vitalis, un Italien également, puis enfin d'autres alcools divers et pour finir de l'eau ! Un peu d'eau de Vergèze, là aussi acheter pour l'occasion.D'autres mets simple étaient présent, qui irait bien avec les fruits venant d'Italie ou de France.Il y avait également des miches de pains et du fromage italien.

Du feuillages par endroit pour donner une illusion de décoration ainsi que des fleures. Il y avait un endroit prévu, pour le troubadour qui permettrais à tous de le voir et de profiter de ces talents.Un autre espace pour les invités armé. Non vraiment celui-ci était même garder par deux domestique. Les entrées aussi l'étaient, elle ne compter par laisser le petit château sans surveillance.

Elle s'installa sur un des bancs dans la cours, il y avait en tout, cinq chaises.A la longue table, l'une était pour la Vicomtesse, la seconde celui ou celle qui l'accompagnerais, puis les trois Vitalis, Irénée, Anitha et elle-même. Ensuite, les gens pourraient s'installer sur les bancs.

Puis arrivèrent les petites Vitalis da Roma, Chloé Lisbeth et Mélénia Lisbeth, la première aussi blonde que sa mère, les yeux plus foncé mais tout aussi bleu, grande pour une enfant de cinq ans et demi, quand à l'autre, brune, les yeux gris et de taille normale pour toute fillette de cinq ans et demi.La première vêtu d'une cotte simple d'un sublime et profond bleu comme du saphir quand à la seconde, une cotte semblable d'un sublime améthyste tout aussi profond.

Chloé et Mélénia se précipitèrent vers la jeune femme, qui les accueillit et maintenant elles attendirent les premiers, attendirent les deux autres Vitalis, le maître d'arme, bref, le monde. Les deux fillettes avaient les cheveux laisser libre, la blonde les ayant lisse, la seconde les ayant bouclé avec de belles anglaises.


Voilà, vous pouvez poster.N'oubliez pas que si vous avez des images, c'est plus commode de les mettre sous lien
Code:
[Url=liendel'image]texte[/url]

_________________
Seanmaclane
Pataclip pataclop sur son destrier fidèle au long poil grisonnant et les grandes oreilles dressées et oui c'est un baudet , un troubadour ! Et non des moindres voyez vous ça , l' un des trouvères à la mode dans le côté Est du royaume un bout de l'Empire comprit . Emacié comme un tortillon de ferraille la peau burinée par le soleil que ce soit l'entrainement ou les siestes d'ailleurs , la musculature noueuse , le voici le voilou le voilà , Sean Mac Lane .
Sur les sentiers tortueux se hissant depuis la cité Nimoise à califourchon sur son têtu mangeur de chardons il arpente donc sous un soleil au beau fixe et bien en verve .

L ' avant veille il devisait alors en taverne avec une blondinette , histoire de cueillette ne cherchez pas le sous entendu y 'en a pas ! Quand entra une dame , d'ailleurs elle a dit faut pas la nommer ainsi ! Après un brin de discussion les présentations se font cahin caha et l' Ecossais présentant au débotté sa condition de ritournelleur quand reprit aussitôt et sans rebond !
Voici la donzelle JVLR ou JeniafaelR il sait plus trop , alcoll n 'aidant pas , qui lui propose de venir animer une fête donné en le domaine de Boissière à quelques encablure de là . Et donc c'est ainsi que notre héros , avec un nom pareil il peut être qu'un héros hein !

Alors il arriva au domaine susnommé et vint se présenter à ce qui semblait un poste de garde . Dans un sourire mâtiné de malice , un rien de sournoiserie sans doute , de moquerie probablement il attendit patiemment que l'on veuille bien l'introduire . Enfin le faire entrer au domaine vous aurez comprit le reste ne regarde que lui non mais !
--Anitha.
[ Boissières- quelques jours avant la fête]



L'étreinte tendre entre les deux soeurs était source d'accalmie pour la blonde qui en elle grondait une tempête digne de se nom. Se sentir aimer et entourée alors que sa vie tournait au désastre était source de réconfort, au moins la famille était là et cela resterait comme tel. Même si cette vie infâme avait décidé que ses souvenirs étaient en trop.


    -"Je t'aime aussi ma Jeny, plus que tout et même si parfois je ne suis pas la grande soeur parfaite sache que je serai toujours là pour toi quoi qu'il arrive. "


La Rital regarda le bras qui se découvrir face à elle, à croire que les deux jeunes femmes, malgré leur âges différent étaient presque pareil, elle se permit de caresser du bout des doigts cet avant bras blessé, qui montrait une cicatrice bien plus profonde que celle visible.

    -"A croire que notre destin se scelle de la même manière sorela mia. "


Puis après un bref soupire elle répondit sur la robe de manière taquine

    -"Les robes ne me plaisent toujours pas et celle là encore pire elle a des froufrou de partout et j'ai l'impression de ressemblé à une meringue... Bon je l'avoue je l aime bien, un peu, les couleurs surtout, il faudra faire quelques réajustement par contre..."


La jeune femme avait beaucoup maigris son régime alimentaire s'arrêtait aux pommes vertes, oui elle avait des envies parfois bizarre mais bon elle l'était et il ne fallait pas trop s'affoler.

Puis elle sourit amusée au baiser des esquimaux, elle n'avait pas connue ça mais ce prêta volontiers au jeu avant de lui déposer un baiser sur le front, tout en lui caressant les cheveux et lui remettant une mèche rebelle en place.


    -"Je vais quitter la robe avant de l’abîmer cela serait dommage de me retrouver en haillon alors que tu as invité du beau monde."


Puis elle partit mais arrivé à la porte elle s'arrêta et tourna légèrement le visage en regardant sa soeur avec un petit sourire

    -"Garzie mille sorella mia pour tout."


[Le 12 juillet 1461 - Boissières]


Le coeur n'y était pas, mais pourtant il fallait faire acte de présence, sa soeur voulait remonter le moral de la famille, mais Ani n'en avait pas envie, elle voulait rester enfermée dans cette chambre calme, qui parfois était envahis de deux petites filles. Assise sur le lit dans la tenue d'Eve, la blonde regarda la robe étendu sur le fauteuil en face. Une domestique arriva et se mit à parler une langue qu'elle ne connaissait pas mais elle comprit qu'elle voulait l'aider à se vêtir mais aussi à faire une coiffe digne de se nom, un long soupire sortit de ses entrailles mais ce laissa faire alors que la domestique lui présenta les chausses ani fit non de la tête elle resterait pied nus, après tout personne ne verrait ce détail, la robe était assez longue.

Puis inviter par la domestique l'italienne s'installa devant la coiffeuse, le reflet du miroir lui renvoya une image d'elle assez froide, dur... Elle se laissa faire en écoutant la chanson que la bonne chantonnait, c'était d'un calme. Et voila qu'elle avait finit, la belle qui s'était laissée emporté par la douceur de la domestique s'était endormis et quand elle ouvrit les yeux elle regarda étonné sa tignasse d'habitude sauvage, qui était savamment
coiffé mais de manière simple, à croire qu'ici on la connaissait bien.
Quand tout fut terminé la belle se leva et remercia la domestique avant de partir au rez de chaussé à la rencontre de sa soeur, qui était belle comme un coeur.
Ses deux nièces étaient là aussi qu'elles étaient belles ces trois là.


    -"On ne vient pas faire un baiser à Tatie 'Ni?"
--Anitha.
[ Boissières- quelques jours avant la fête]



L'étreinte tendre entre les deux soeurs était source d'accalmie pour la blonde qui en elle grondait une tempête digne de se nom. Se sentir aimer et entourée alors que sa vie tournait au désastre était source de réconfort, au moins la famille était là et cela resterait comme tel. Même si cette vie infâme avait décidé que ses souvenirs étaient en trop.


    -"Je t'aime aussi ma Jeny, plus que tout et même si parfois je ne suis pas la grande soeur parfaite sache que je serai toujours là pour toi quoi qu'il arrive. "


La Rital regarda le bras qui se découvrir face à elle, à croire que les deux jeunes femmes, malgré leur âges différent étaient presque pareil, elle se permit de caresser du bout des doigts cet avant bras blessé, qui montrait une cicatrice bien plus profonde que celle visible.

    -"A croire que notre destin se scelle de la même manière sorela mia. "


Puis après un bref soupire elle répondit sur la robe de manière taquine

    -"Les robes ne me plaisent toujours pas et celle là encore pire elle a des froufrou de partout et j'ai l'impression de ressemblé à une meringue... Bon je l'avoue je l aime bien, un peu, les couleurs surtout, il faudra faire quelques réajustement par contre..."


La jeune femme avait beaucoup maigris son régime alimentaire s'arrêtait aux pommes vertes, oui elle avait des envies parfois bizarre mais bon elle l'était et il ne fallait pas trop s'affoler.

Puis elle sourit amusée au baiser des esquimaux, elle n'avait pas connue ça mais ce prêta volontiers au jeu avant de lui déposer un baiser sur le front, tout en lui caressant les cheveux et lui remettant une mèche rebelle en place.


    -"Je vais quitter la robe avant de l’abîmer cela serait dommage de me retrouver en haillon alors que tu as invité du beau monde."


Puis elle partit mais arrivé à la porte elle s'arrêta et tourna légèrement le visage en regardant sa soeur avec un petit sourire

    -"Garzie mille sorella mia pour tout."


[Le 12 juillet 1461 - Boissières]


Le coeur n'y était pas, mais pourtant il fallait faire acte de présence, sa soeur voulait remonter le moral de la famille, mais Ani n'en avait pas envie, elle voulait rester enfermée dans cette chambre calme, qui parfois était envahis de deux petites filles. Assise sur le lit dans la tenue d'Eve, la blonde regarda la robe étendu sur le fauteuil en face. Une domestique arriva et se mit à parler une langue qu'elle ne connaissait pas mais elle comprit qu'elle voulait l'aider à se vêtir mais aussi à faire une coiffe digne de se nom, un long soupire sortit de ses entrailles mais ce laissa faire alors que la domestique lui présenta les chausses ani fit non de la tête elle resterait pied nus, après tout personne ne verrait ce détail, la robe était assez longue.

Puis inviter par la domestique l'italienne s'installa devant la coiffeuse, le reflet du miroir lui renvoya une image d'elle assez froide, dur... Elle se laissa faire en écoutant la chanson que la bonne chantonnait, c'était d'un calme. Et voila qu'elle avait finit, la belle qui s'était laissée emporté par la douceur de la domestique s'était endormis et quand elle ouvrit les yeux elle regarda étonné sa tignasse d'habitude sauvage, qui était savamment
coiffé mais de manière simple, à croire qu'ici on la connaissait bien.
Quand tout fut terminé la belle se leva et remercia la domestique avant de partir au rez de chaussé à la rencontre de sa soeur, qui était belle comme un coeur.
Ses deux nièces étaient là aussi qu'elles étaient belles ces trois là.


    -"On ne vient pas faire un baiser à Tatie 'Ni?"
Jehanne_elissa
- « Elle te ressemble. » conclut Jehanne Elissa à propos de cette énigme résolue que lui tendait Miguaël. Elle la saisit, et bientôt, ils purent monter dans le coche qui devait les mener à Boissière. Elle ajuste un balso vert sur ses mèches folles et... Fouette cocher !

[Boissières]

Ils parlèrent de choses douces et anodines, sur le trajet. Une demie heure à peine, et encore, parce qu'il fallait négocier doucement la descente du château au val de Nages. Le reste était si simple !

Arrivés à Boissières, ils se firent annoncer. Jehanne lissa les plis de sa robe italienne et lança un regard à Miguaël, qui voulait dire : "Comment suis-je ?"


Je suis trop à la bourre, pardon

_________________
Jeune mariée,
Vicomtesse de Mondolfo, Tarquina et Cauvisson,
Baronne de Ternant,
Dame de la Motte-Josserand
Miguael_enguerrand
Qui pouvait bien croire que Miguaël était capable de décrypter les sous-entendus derrière les regards de sa fiancée ! Miguaël, ayant vécu 14 ans sans avoir de contacts avec une fille de son âge -sauf à quelques rares occasions- , pouvait-il comprendre l'univers des signes, symboles, regards féminins ? Même un homme averti et expérimenté se méprenait entre deux messages tout à fait éloignés dans le sens, mais dont la forme différait par un écart de quelques millimètres sur le sourcil, ou par un creux plus prononcé des fossettes de quelques degrés.
Disons-le tout net, Miguaël avait compris que Jehanne attendait quelque chose, mais quant à savoir ce dont il s'agissait... il crut en premier lieu qu'elle avait repéré une poussière ou une tâche qu'il avait sur le faciès. Il porta sa main jusqu'à son visage, frotta un peu ses joues, le contour de ses lèvres, son nez, frotta son front avec le poignet... rien de concluant visiblement. Son col mal positionné ? Il tâta, tout allait bien.
C'était très certainement une affaire de compliment, ou une bonne parole.


Oh ! Nous sommes arrivés ! Je suis très heureux d'être là, avec toi. J'espère que la fête sera belle. Crois-tu qu'un bal sera donné ? Je veux que nous dansions ensemble aujourd'hui...

...évidemment, c'était un compliment qu'elle attendait !

... ta robe te va à ravir et j'imagine déjà la voir tourner et tourbillonner près de moi. Danser avec une si magnifique demoiselle, j'en rêve depuis des années, Jehanne ! M'accorderas-tu cette faveur ? M'aideras-tu à réaliser mon rêve ?

... dernière tentative, le tout pour le tout ! Elle voulait qu'il ouvre la porte et l'aide à sortir ! Miguaël poussa la porte de la voiture, sortit en premier et tendit le bras vers sa fiancée.
Bon, si parmi toutes ces tentatives il n'avait pas fait mouche, c'était bien qu'il avait un besoin intense de conseils sur la science -au moins ! - des messages féminins.

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--Jenifaelr.

[Boissières]

Elle laissa sa main glisser dans les anglaises de la brune mélénia, pendant que son doigt caresser la joue de la blonde Chloé. Un sourire rêveur sur les lèvres, puis voilà qu'on vint lui annoncer la venue du troubadour, elle hocha la tête, répondant au garde parlant d'Oc :

"- Faite-le installer, les armes à l'entrée "

Puis se fût le tour de sa blondissime sœur.Celle-ci parlant à ses filles et Jenifael les lâcha pour que celle-ci puissent se précipité dans les bras de leurs tantes. L'étreinte fût un peu longue, pendant se temps Jenifael contempla les trois Vitalis, alors que ses pensées furent interrompu par le garde Occitan. La Vicomtesse, c'était son arrivé, elle se leva et demanda donc à ses filles, à sa soeur :

"- Les filles, on se tien tranquille, Anitha, pas de scandale ou je t'enferme ! "

Elle fit les gros yeux, pour que sa sœur promette. Puis le garde retournant près des invités, leurs demanda :

"- Bienvenu à Boissières, veuillez nous laisser vos armes elles son interdit durant cette fête. "

Le garde regarda l'homme, avec un air qui disait clairement : " Les armes, sinon pas d'fête ".
Jenifael observa ses filles, celles-ci c'étaient levé, sagement, leurs cottes coloré, les cheveux lâché.
Jehanne_elissa
[3615 Guimauve devant la porte du domaine de Boissière]

Miguaël savait lire ses regards, elle en était convaincue ; entre eux, pas besoin de mots, telle était la magie. Ou l'évidence, la lapalissade. Quelle femme n'attend pas de compliments, quand elle passe du temps à se préparer ? Mais cette évidence ne compte pas, quand ils pleuvent enfin. Et Miguaël était très doué pour les répandre sur elles en épaisses couches moelleuses et sucrées. Il en fit des tonnes, il fit tout ce qu'on pouvait attendre du plus parfait chevalier servant. Et Jehanne ne crut pas un instant que c'était faute de savoir ce qu'elle attendait de lui. Non, elle crut qu'il le faisait par pur élan d'amour, sans nécessité d'une seule sollicitation (paie ton allitération).

- « Dòna Jenifael a dit qu'il y aurait un troubadour, alors qu'importe le nombre que nous serons, nous danserons ! J'ignorais que tu savais. Mais attention, s'il y a davantage de femmes que d'hommes, il faudra les honorer aussi de ton pas léger ! »

Ou leur infliger des gaucheries d'inexpérimenté ? Suspense !
Un garde arriva et leur intima de laisser les armes. Jehanne Elissa, grisée de toute la galanterie dont elle avait fait l'objet un instant plus tôt et de la perspective de cette petite fête, éclata de rire en voyant l'air sévère dont le garde gratifiant Miguaël.


- « Oh, il n'a pas d'épée ici, ni de hallebarde, ni d'arc, ni de dague, croyez-moi ! Le cocher a une dague, et les deux gardes derrière, mais ils ne vont pas à la fête. Seul mon page m'accompagne... »

Elle jeta un regard au jeune garçon cauvissonnais qui était entré à son service au début de l'été, dont elle dérouillait un peu le français mâtiné d'oc. Il était en livrée jaune avec un goupil de gueules sur le torse, symbole volpilhesque, et offrait un regard farouche au garde, bras tenant deux paquets d'inégales tailles.
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Jeune mariée,
Vicomtesse de Mondolfo, Tarquina et Cauvisson,
Baronne de Ternant,
Dame de la Motte-Josserand
--Jenifaelr.


[Boissières]

Le garde Occitan laissa donc passer les trois personnes - et pas une de plus - c'est à dire la rousse,son accompagnant et le gamin en jaune et rouge.Il était devenu un peu parano après avoir vu la jeune femme menacer tout le monde de sanglante tortures, suite à la folie de sa sœur.Il avait compris la leçon : Tu fait une connerie? tu t'arrange avec la blondinette enragée plus loin ... Ou sa grande sœur, qui était de la même tempe.
Il indiqua au petit groupe, de continuer tout droit, ils trouveraient vite la maîtresse des lieux - parce qu'en plus il devait rester poli en parlant d'elle, sinon c'était sa langue qui y passer ... Sérieusement, les blondes c'étaient chiant !


Le château de Boissières, c'est pas grand, c'est confortable, pas très haut et encore en chantier, mais la cours est prête et Jenifael voit le visage adorable de la Vicomtesse débarquer, elle à le cœur qui s'attendrit, retient presque un " Ooohh ". Au lieu du son qui devait sortir, elle s'approcha, le sourire était éclos sur le visage de la Rose du Languedoc, pour lui souhaiter la bienvenu, dans une voix agréable - loin de celle à vous pétez les tympans utilisé lorsqu'elle hurle -

"- Bonjour Vicomtesse, Bienvenu. Votre route c'est-elle bien passé? "

Puis la fervente amatrice de toilette détailla celle de sa suzeraine, celle-ci venait de marquer bien des points en choissant une tenue à l'italienne, la mettant en valeur, les cheveux coiffé et le vert sublime. L'égérie parla :

"- Je ne sait d'où vient votre tenue, mais en tout cas sachez que j'aime énormément, la coupe à l'italienne vous va bien. "

Et puis, c'est tellement plus pratique que les robes française, plus serrée et encombrante avec leurs lourds galons et autres pan de tissus.La Vitalis fit signe à ses filles de s'approcher, ainsi qu'a Anitha et elle présenta donc, dans un certain ordre, celui croissant, allant de la plus jeune à la plus vieille :

"- Voici une partie de ma famille, Mélénia Lisbeth Vitalis da Roma, Chloé Lisbeth Vitalis da Roma mes filles, puis ma grande sœur, Anitha Auditor Vitalis da Roma "

Elle désigna successivement la petite brune et bouclé, de cinq ans, puis la mini-elle, blonde vénitienne, les yeux azurs, le minois angélique mais la taille supérieure aux fillette de son âge et enfin la glaciale Anitha, dans toute sa splendeur, vêtu de la robe offerte par Jenifael.La robe était beige, des manches exagérément crevées qui laisser apparaître le tissu plus fin de la chemise, d'un doux marron, un tissu italien, le bas posséder plusieurs couches, ondulante sur le sol, mais qui donner à Anitha une allure plus belle, la jupe semblait être une fleure à l'envers. Les fillettes, offrirent deux réactions différente, Chloé, aussi têtue que sa mère, courageuse que son père offrit un sourire avenant aux deux inconnu alors que Mélénia, aussi réservée que pouvait se montrer feue sa mère, lança un regard un peu peureux. Jenifael les regarda et déposa une main, sur la joue de Mélénia, une main maternelle et douce, voulant la rassurer, alors que son autre fille l'eu sur la tête, fière du pseudo-courage dont-elle faisait preuve. Elle songea à Mélénia, celle-ci gagnerais surement en assurance en grandissant, vu le caractère paternel ... Elle se l'imagina même déjà, révolutionnant les politiques du Sud, comme avait tenté de le faire le brun. Un sourire amusé fleurit sur ses lèvres alors qu'elle pensa au décret, que celui-ci avait soumis une fois au Béarn : En taverne, toutes les femmes devaient porter des jupes et tout les hommes des braies. Autant dire que la chose ne c'était jamais faite bien qu'il avait essayer de l'appliquer à Tarbes.
Jehanne_elissa
[Boissières]

Ils suivirent le chemin indiqué par le garde, Jehanne lançant de mutins regards à Miguaël, tenant sa main pendant leur marche. Ils arrivèrent à la salle où la dame de Boissières recevait. Jehanne dénoua ses doigts de ceux de son fiancé pour les ouvrir tous grands à sa vassale. La blonde vint à leurs devant avec un large sourire, commença par une politesse de mise, enchaîna par un compliment, futilité de femmes qui réjouit la Vicomtesse, au moment de répondre :

- « Oh, merci ! C'est fait par la couturière de Yolanda Isabel, ma dame de Saint-Dionisy... Votre voisine, même si elle n'est pas encore venue ici ! Enfin, la couturière loge chez sa belle-soeur, la Marquise de Nemours, depuis que Yolanda Isabel a perdu son duché angevin. Longue histoire, n'en parlons pas ! Mais je vous ferai faire une robe par elle, si son travail vous plaît. Je suppose qu'un modèle italien... »

Elle sourit largement. Un modèle italien pour une Italienne, quoi de plus naturel ? Et puis elle s'y sentait tellement bien, et avec ces chaleurs, c'était un modèle plaisant, avec lequel on portait bien les cheveux relevés, et qui laissait toute liberté aux pieds de sautiller, papillonner... danser.

Vint le tour des présentations. Jehanne cilla un instant, confrontée à nouveau au souvenir que sa vassale n'avait pas toujours été vertueuse et chaste, en prouvait, en dépit d'aucun mariage, ces deux filles qu'elle lui présentait. Jenifael n'était guère plus âgée qu'elle, et pourtant... Si Jehanne avait épousé Fauconnier aux premières heures de leurs fiançailles, peut-être aussi aurait-elle eu des filles bien grandies, à ce jour. Elle ferma un très bref instant les yeux pour chasser ces idées, se tourna vers Miguaël puis vers les deux filles et la sœur :


- « Mélénia, Chloé, je suis ravie de vous rencontrer ! Je suis sûre que nous nous entendrons très bien !
Mestra Anitha, enchantée. J'espère que vous vous portez bien et que Boissières vous plaît. »


Et se tournant vers Miguaël :

- « Je vous présente Miguaël Enguerrand de la Louveterie, mon fiancé. Nous nous connaissons depuis que nous sommes enfants. »
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Jeune mariée,
Vicomtesse de Mondolfo, Tarquina et Cauvisson,
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Dame de la Motte-Josserand
Miguael_enguerrand
A Jehanne qui s'étonna de savoir qu'il savait danser, Miguaël était prêt à répondre qu'on lui avait enseigné les bases, mais que faute de pratique, il était loin de se considérer comme danseur. C'était plutôt la perspective réjouissante de partager un moment avec sa fiancée qui le motivait. Mais elle saurait tout cela au moment venu. Le mystère méritait d'être entretenu. L'important à retenir était qu'il s'était sorti d'une situation qu'il ne parvenait pas à analyser avec les honneurs. Elle semblait conquise et c'était bien ce qui comptait.
Un garde approchait et l'agressait presque verbalement. Jehanne répondit la première ; Miguaël la laissa parler et se contenta de faire la moue. D'ailleurs, comment Jehanne savait-elle qu'il n'avait pas d'arme cachée à la ceinture ? Avait-elle tâté l'endroit de ses mains pour l'affirmer ?
Pour toute réponse, il ne lâcha qu'un "Ha" dont la prononciation du h était largement exagérée.

Au cours de la marche qui les conduisait de la voiture à leurs hôtes, Miguaël était à la cime du bonheur : il tenait la main de sa fiancée et elle lui lançait des regards qui, même si incompris, l'enchantaient beaucoup. Une fois arrivés, il écouta Jenifael accueillir Jehanne et présenter les autres personnes -sœur et filles en fait- qui l'accompagnaient. Il fut surpris de n'être l'objet d'aucune attention mais n'en laissa rien paraître, il laissa sa fiancée s'exprimer la première. Et lorsqu'elle l'introduisit dans la conversation, le jeune homme en profita pour rebondir sur les derniers mots :


... et je puis vous assurer que Jehanne Elissa est dotée d'une beauté et d'un charme à faire pâlir les anges depuis sa plus tendre enfance !

Il sourit fièrement à sa promise, puis se tourna en direction de leurs hôtes, le sourire toujours accroché aux lèvres.

Mademoiselle Jenifael, je suis ravi de vous revoir. J'espère que cette terre vous réjouit depuis son octroi à Nevers.
Mesdemoiselles, madame, je suis enchanté de vous rencontrer.


Le madame était de rigueur, étant donné qu'il ne la connaissait pas vraiment et qu'il était bien incapable d'évaluer sa situation personnelle si vite.
_________________
--Anitha.
[Broissière]



Qu'il était bon de sentir ses nièces tout contre elle, une larme coula même sur la joue de la blonde, le souvenir de son fils dans ses bras arrivait à grand pas... Mais cette épreuve fut interrompue par l'arrivée d'invités, et une menace de la consanguine qui fit sourire Anitha

    -"Oh mais voyons je ne suis pas ainsi...


Et pourtant elle n'avait envie que d'une chose partir loin, très loin d'ici, mais bon sage, chose rare chez la Vitalis, se redressa et défroissa cette ignoble tenue qui était une robe, certes très belle mais qu'est ce qu'elle pouvait être mal à l'aise dans cette chose.... comment les femmes pouvaient porter de tels choses? Enfin peut importe elle avait perdu le combat et se devait de porter cette chose qui en fin de soirée aller se retrouver au fond d'une malle.
En tenant les mains de ses nièces Anitha arriva dans la cour, au mur assez grands, même trop grand elle ne pourrait donc pas se faire la poudre d’escampette comme elle l'avait prévue, quoi que il restait la porte mais c'était trop risqué d'autant plus que sa petite peste avaient dut prévenir les gardes de sa possibilité de fuite... Un petit soupire s'échappa de ses entrailles, puis avec un sourire elle inclina la tête vers les convives

    -"Buonasera"


Pour ce qui est de me plaire, si seulement tu savais que ta vassale me tenait enfermé entre ces quatre murs, m'obligeant à porter cette robe... Mais non la ritale offrit un tout autre discours à ces gens là qui étaient à vue de nez bien plus jeunes qu'elle... Fallait dire avec ses 25ans elle n'était pas toute jeune non plus...

    -"Cet endroit est parfait, vraiment charmant. Bien pour cela que je n'arrive point à le quitter d'ailleurs


Le jeune homme appela Anitha "madame", un léger plissement du ne apparut, et ben pas demain la veille que je serais Dame, enfin bon peu importe elle ne relèverais pas cette distinction et puis elle pourrait même y jouer et y rire...Ses azures se posèrent alternativement sur les deux personnes

    -"Je suis moi même ravis de faire votre connaissance."

Oui Anitha pouvait être une peste, une folle, mais elle était surtout bonne menteuse...Et elle avait surtout perdu à ce fichu duel...
--Jenifaelr.


[Boissières, dans la cours avec les autres]

Elle laissa Anitha parler, le temps lui sembla long, comme suspendu, pendant qu'elle songeait. Elle songeait à ses filles, sa vie défila devant ses yeux aigue-marine et elle sembla éteinte, ils étaient perdu dans le vide. Du lapin, tout lui avait échappé ou presque, des brides avaient atteint son cerveau et surement pourrait-elle retrouver les mots de la rousse une autre fois. Les deux petites avaient salué les invités de leurs voix enfantine et avec un accent léger, bien que née en France, elles étaient plus habituée à parler l'italien. Jenifael releva la tête et offrit un sourire pour toutes réponses, Anitha avait surement pris la chose en main après tout.Elle laissa courir sur sa sœur un regard attendrit, celle-ci jouer les fortes avec elle, si bien qu'elles avaient du faire un duel à la Vitalis pour savoir qui écouterais qui. Jenifael avait gagné - déloyalement bien sûr - et maintenant Anitha était forcé de lui obéir ... Pour une période au moins.
Puis revenant à elle, Jenifael annonça aux invités :


"- Tenez, venez vous installé si vous voulez, si vous voulez boire quelque chose Rosa vous apportera quelque chose ... "

Puis elle ajouta :

"- A moins que vous ne parliez l'oc, dans se cas là, les autres pourrons vous servir "

Pour sa part, l'Occitan était la langue parler à Tarbes et elle s'y était faite, baragouinant ici ou là des mots, mais les quatre domestiques, les six gardes et les ouvriers locaux engagés par la jeune femme ne parler que cette langue, peinant à comprendre le français ou l'italien, si bien que Rosalie diriger les autres, par des mots simples, comme sa jeune maîtresse, heureusement pour Jenifael elle avait réquisitionné deux gardes du domaine familiale qui était aux ordres de Bismuth le pouilleux en l'absence d'un Vitalis . D'ailleurs en parlant de l'Italienne, Rosalie surgit à côté de Jenifael, sa peau halée, ses cheveux bruns et en chignon sévère, couvert, ses yeux marron et sa petite trentaine.Puis elle parla ...

"- Signora, siamo pronti ! "
"- Voici Rosalie, elle comprend très bien le français je vous rassure "


La blonde sourit et elle se dirigea vers la table, disposé dans la cours, autour de celle-ci les tabourets de l'intérieure transporter dans la cours, pour l'occasion.Si des plateaux de fruits et des boissons étaient poser sur une autre table plus loin, le gros du repas serait ici. Les fillettes déjà c'étaient enfuit, alors qu'Aqua, le matou blanc aux yeux bleu tentait de leurs échapper une nouvelle fois. Il alla se réfugier sur une fenêtre, crachant et hérissant les poils.

"- Vicomtesse, je pense qu'il vaut mieux vous installer à l'ombre non? "

La peau des rousses c'est fragile il parait et en plus, elle est noble, ne font-ils pas tout pour garder le teint claire? Elle jette un oeil à la table, celle-ci est protéger du soleil sur quelques places seulement, grâce au mur de la cours se trouvant derrière.

signora, siamo pronti ! = Dame nous sommes prêts !
Au passage JD Anitha : c'est pas Broissière mais Boissières ]
Jenifaelr
[La fête est fini ! Nuit du 4 au 5 Octobre 1461 au château de Boissières en Vaunage.]

Un lit, un grand lit. Presque immense, tailler pour des géants, résistant, voilé de rouge sang et dessus une épaisse couverture riche et chaude. A l'intérieure, une jeune femme, blonde vénitienne dort à poing fermé. Une main vient se glisser sur la joue de la jeune femme, remonte à ses cheveux, puis les yeux de cristal bleu s'ouvre pour se plonger dans les bleu indigo devant elle. Les lèvres se joignent et un murmure se fait entendre ensuite :

"- Je t'aime, t'était où? "
"- Jeni, te fait pas de faux espoirs "


Le regard bleu ciel observe et il continue :

"- Dès le début, tu le savais, c'était impossible "
"- Tu veux parler de cette soirée? Celle où on s'envoyer des paris? "


Il hocha la tête avant se continuer.

"- Oui celle-ci, je t'avais prévenu, tu à essayer et tu t'est brûler les ailes, tu dois changer de vision sur les hommes "

La jeune femme se fit dur.

"- Pardon? TU OSE me dire cela? "

Un sourire naît sur les lèvres masculine, en colère elle était sublime.

"- Oui je suis mort, je suis surement allé voir ailleurs, mais ne dit pas que je ne t'est pas aimé. Quand à Ronon, il est mort également mais c'était quelqu'un de bien. Tu dois refaire confiance aux hommes. "

Elle soupira.

"- Résumons. Tu m'a humiliée alors que j'était enceinte de toi, en couchant avec la femme la pire que tu pouvais trouver et encore tu me demande de te pardonner et de refaire confiance aux hommes? "

Un rire amusé se fit entendre dans la chambre sombre.

"- Je te demande rien, tu m'a déjà pardonné depuis longtemps. Je suis actuellement le fruit de ton imagination Jeni et si tu m'a fait venir c'est parce que tu m'a toujours écouté. Donc arrête de te torturer, refait confiance aux hommes, laisse l'un d'eux te rendre heureuse et mère de nouveau. T'est jeune encore, regarde Orly à était mère bien plus tard que toi. "

Les regards restent croisé de longs instants. Oui l'imagination de Jenifael était un poil plus romantique que la réalité. Si la scène avait été réelle, le brun se serait jeté surement sur la jeune femme sans lui laisser le temps d'en placer une, ensuite ils auraient parlé. Par contre les réactions étaient simplement basé sur leurs relations.

Puis elle ouvrit les yeux. Se coup-ci c'est le noir de sa chambre qu'elle vit et elle se mit à pleurer le restant de la nuit, se vidant de ses émotions contenue.

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