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[RP] Lapin Cauvissonnais & félin Boissiérois

Aimelina
Passer de la lumière à l'obscurité provoqua chez la Linèta cet instant de gêne où tout semble trembler sous des taches rouges... Puis vos yeux s'habituent. Elle observa l'intérieur. Grand, sobre... Elle avança vers les tapisseries. Il faudrait qu'elle reprenne la rénovation de Saint-Paul, en même temps qu'elle reprenait en main sa gestion. Elle avait trop négligé sa Vicomté, ces temps derniers. Les travaux engagés par son père n'avaient jamais été ni finis ni payés. Désormais, elle avait... de nouveaux rêves de grandeur. Avoir une forteresse n'était pas si important qu'avoir une demeure pour élever son fils plus grande que le donjon de Saint-Félix. Elle aurait une grande demeure à l'italienne, et les tapisseries ne rivaliseraient qu'avec les peintures murales, les balcons et les colonnades.

Quoi ? On a le droit de rêver.
Elle prit place et posa le pot de salicorne au vinaigre sur la table.


Du vin, merci. Le blanc est très bien, avec la salicorne.

Elle ne parlait pas l'italien, mais toutes les langues latines se ressemblent... Elle posa son regard clair sur la blonde dame de Boissières, sentit le vin et dit.

Je vous ai apporté de la salicorne au vinaigre. C'est la meilleure façon de la conserver. Je dirais que c'est comme des olives : on le mange comme ça ou on prépare des plats avec.

Elle fit sauter le bouchon de liège ciré, et saisit une branche de salicorne vinaigrée entre ses doigts.

Ça se mange tel quel, ou avec du pain, et d'autres choses si l'on veut. J'en mange souvent avec un fromage de chèvre ou de brebis.
Vous pouvez en manger avec de la laitue et des pignons, en omelette, que sais-je.

Elle glissa la salicorne entre ses lèvres, but une gorgée de vin par dessus et poursuivit.

Frais, on peut aussi les manger cuits à l'eau, revenus dans de l'huile d'olive... Mais l'intérêt de cet aliment, c'est bel et bien qu'avec le vinaigre, il se conserve tout l'hiver. Et puis, avec les cuves qui tournent parfois, on a souvent du vinaigre à ne plus savoir qu'en faire, pas vrai ?

N'importe quel propriétaire languedocien avait des vignes sur sa terre ; depuis que l'homme est l'homme, depuis que les Romains avaient régi la Narbonnaise, c'était une chose presque aussi répandue que les moutons ou le chêne-liège. La Linèta en a dans la Clape, elle en a dans les Fenouillèdes. On fait la piquette pour boire, l'échine courbée sur son ouvrage, au soleil méridional ; on fait un vin décent ou coupé pour les tables bourgeoises ; on fait, parfois, d'excellents vins, comme celui de l'Anglade. Mais assurément, à Congéniès ou Mus, le vin ne devait pas, la plupart des années, être si loin du vinaigre.
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JOU-A-BI-LI-TÉ
Jenifaelr
La vicomtesse lui met le vinaigre à la bouche. Oui, on parle de salicorne au vinaigre, suivez un peu, chères lecteurs !

"- Je vous en prends, combien cela coûtera-t-il? Comment devrait-je vous régler? "

On sait jamais, que la vicomtesse réclame des écus sonnant et trébuchant ou bien une lettre de change.

"- Pour le vinaigre, je confirme, cela arrive régulièrement, c'est pour cela que j'essaie de faire goûter ces vins au plus de monde possible, pour qu'ils se vendent et assurent un correcte revenue à ma chère suzeraine. "

Elle mange un peu, mais sans faim réelle. Puis son esprit fait tilt.

"- Auriez-vous des conseils, pour les amandes? Ma suzeraine m'a parler des amandes de Fenouillèdes. "

Le sourire qui plane sur ses lèvres est là pour rassurer la jeune femme brune face à elle. Puis un grand vacarme se fait entendre. Puis des pleures d'enfant, Jenifael sursauta. Elle se retourna et vit Chloé, sa fille qui venait de tomber des dernières marche de l'escalier. La môme de sept ans, posséder les cheveux vénitien de sa mère et les azurs de son père, elle semblait grande comme si elle avait huit ou neuve ans. Jenifael se leva et se précipita pour récupérer la fillette dans ses bras, celle-ci s'accrocha au cou de sa mère, séchant ses larmes.

"- Je suis désolé votre grandeur, mais comme vous le voyez, le lieu ne manque pas d'animation. "

Elle lança un regard désolé à Aimelina, et passa quelques minutes à consoler l'enfant, pour ensuite la confier à Rosalie, qui la conduisit à sa chambre, où elle resterais pour l'instant. L'incident fini, la jeune femme fût de nouveau entièrement à l'écoute de la vicomtesse.
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Aimelina
Aimelina réfléchit un instant, et répondit, en tournant le pot entre ses doigts.

C'est environ dix écus un pot comme ça, mais on peut réduire un peu, si vous en prenez beaucoup... Je vais deux à trois repas avec un pot, en général, accompagnant pain et fromage. Ou... Elle allait expliquer que c'était son péché mignon d'en grignoter à longueur de journée, en regardant la mer. Elle se ravisa, souriant pour elle-même.
Payez à votre guise, je m'arrangerai avec les usuriers ! Le mieux sera peut-être de faire un contrat, enfin, si vous voulez un approvisionnement régulier.

La blonde parla alors d'amandes, et avant d'avoir répondu, la Linèta dut se retourner pour comprendre le fracas qui avait eu lieu. Une grande petite fille...
La Sìarrette continua de picorer de la salicorne en observant la jeune fille. Un minois émouvant, avec ces yeux clairs et bouffis d'embarras. Elle sourit. Quand finalement, l'enfant fut repartie, elle se recula sur son siège, prit sa coupe en main et la fit tourner. Demandera, demandera pas ? Son hésitation dura un instant.


C'est une belle enfant... Vous êtes veuve ? Parce qu'elle ne se rappelait pas qu'il y eût un seigneur de Boissières.
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JOU-A-BI-LI-TÉ
Jenifaelr
Elle reste silencieuse un instant, observe la main qui tenait la coupe, puis répondit.

"- Je ne suis pas veuve. Du moins ... pas marié disons. Le père de Chloé est mort un mois après sa venue au monde. Quand à celui de ma première adoptée, Mélénia, son père est mort il y à deux ans. Quand à la seconde Erika, je n'en sait rien, je crois que ses parents ne se sont jamais trop occupé d'elle. "

Elle continua :

"- Tout cela était il y à longtemps, je suis désormais fiancé et proche du mariage, enfin je l'espère. Bientôt devrait se dérouler le baptême de l'homme que j'ai décidée d'épouser. "

La curiosité de la vicomtesse satisfaite, elle réfléchit rapidement à la proposition pour la salicorne.

"- Je vais vous en prendre en pot comme ça au début. Si ma famille apprécie, nous ferons un contrat. "

C'est sûr que si elle aimer mais que personne d'autres n'aimaient, elle n'allait pas faire un énorme contrat. Si en revanche le reste de la famille aimer et qu'un contrat n'avait pas était fait, alors elle serait plus embêter. Rosalie lui apporta de quoi écrire après que la jeune femme l'est demandé.

"- Pour le livre, je dirait que cinquante écus ferons l'affaire. Il sera prêt rapidement, maintenant que j'ai toutes les informations. "

Sur ces mots, se fût les deux autres jeunes Vitalis qui apparurent. Jenifael compris pourquoi les trois étaient passer par la pièce. L'aînée des trois, Erika châtain foncé, de neuve ans avait quelques griffures sur les bras et avant qu'elle n'est le temps de s'en aperçevoir, un petit chat était venue se loger sur les genoux de la Vitalis, un chartreux gris avec d'incroyable yeux bleu. Quand aux genoux de la vicomtesse, ils étaient occupés par Aqua, le chat blanc aux longs poil et aux yeux d'eau. Les filles avaient essayer de les attraper et Chloé avait était d'un côté, alors que les deux autres c'étaient occupées de l'autre côté. Elles avaient du attraper les chats qui mécontents c'étaient débattus et désormais fuyaient les princesse. Elle regarda l'air désolé des gamines, surtout Mélénia, petite brune de sept ans, aux yeux gris qui posséder un étrange reflet indigo.

Elle chassa le chaton de ses genoux, puis se leva.


"- Je vous est dit déjà, de ne pas les attraper, lorsqu'ils ne le veulent pas, aller, tout le monde dans la chambre, on discute pas. "

Le ton autoritaire de la blonde ne laisser aucun doute sur son humeur. Rosalie conduisit les petites dans la chambre qu'elles partageaient après que celles-ci ce soit excusés auprès de l'invité et de leur mère. Boissières était animée déjà par ces trois présences. Imaginez le jour où Floscel et Jenifael seraient mariés et qu'il aura réussi à faire faire à la jeune femme une dizaine d'enfants, comme il le conte, lorsqu'il parle d'une famille nombreuses avec elle. Un soupire à fendre l'âme se fait et à son tour, elle s'excuse.

"- Désolé, les enfants et les chats, c'est pas fait pour vivre ensemble. "
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Aimelina
Il y avait beaucoup de choses que la Linèta ne comprenait pas, mais elle ignorait si c'était du fait de Jehanne Elissa ou de Jenifael. Là encore, les enfants de la dame de Boissières furent une distraction bienvenue, une occasion de songer à tout cela. Elle ne comprenait pas les adoptions, leur intérêt. On peut prendre un enfant sous son aile sans lui donner son nom. Le nom, c'est le sang... Et puis... Et puis... Tant d'autres idées, tant d'autres principes de vie que cette femme élégante semblait mépriser, sans même le savoir, ce qui ajoutait à sa nonchalante grâce. Il y a une différence entre les agissements délibérés et les égarements de bonne foi.

Elle se redressa un peu sur sa chaise, rajusta son col sur ses épaules. Observa les enfants, songeant à son propre fils.


À bientôt, à bientôt... dit-elle avec bienveillance aux enfants qui, tancés, se retiraient avec excuses et visages défaits. Et quand ils sont partis, elle répond à leur mère :

Vous devriez essayer les chiens. Beaucoup plus dociles, et les dresser, ça va occuper vos petites, c'est une chose qui prend du temps ! Non qu'elle fût elle-même une experte en la matière. Mais c'était chose connue. De nouveau femme à femme, elle reprit :

Félicitations pour vos noces à venir... C'est vous qui avez choisi votre époux ? Vous n'avez pas... demandé l'autorisation à votre suzeraine ?

Elle se disait qu'en posant la question, elle suggérerait que c'était ainsi que les choses fonctionnaient ; famille ou suzerain, il fallait au moins l'autorité de l'un ou l'autre. Mais... Elle sourit, amusée d'elle-même. Elle n'était pourtant pas la première à défendre les règles de la société !

C'est noté pour la salicorne et le livre. Et... N'aviez-vous pas posé une question, tout à l'heure ? J'avoue que je ne sais plus, votre fille est arrivée entre temps...
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JOU-A-BI-LI-TÉ
Jenifaelr
Elle ne chercha pas ses mots, les lançant, dans le premier ordre qui lui venait.

"- J'ai choisi mon époux, oui, ou plutôt mon coeur à choisi mon future époux. Voir il c'est choisi tout seul. Je l'est empêcher puis j'ai demander à ma suzeraine, qui m'a autoriser à me fiancé, puis à me marier avec. "

Voilà, la chose régler, elle continua :

"- Pour le livre, vous avez répondu à toutes mes questions, ne reste plus qu'à aller à l'imprimerie transmettre cette information et d'ici quelques jours vous aurez surement le livre. "

Il était déjà largement avancer ! Ne restait que quelques finitions en faite.

"- Pour le chien, je compte offrir un chien à Floscel. "

Pour la famille, personne n'aurait l'autorité sur elle. Anitha était la chef de famille, mais ne connaissait pas toujours les règles de la famille, à cause de sa disparition, alors qu'elle n'était qu'une enfant. De plus, officiellement la chef de famille étai Jenifael, que demander de plus? Ah oui !

"- Et cette imprimerie alors? Vous voulez toujours la découvrir? "

Un moyen comme un autre, d'éviter le surplus de questions qui pourraient arriver. La vicomtesse rester quelqu'un d'assez extérieure pour que Jenifael ne lui dévoile pas tout.
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Aimelina
Aimelina ne demanda pas qui était Floscel. Elle réalisa qu'elle ne posait ses questions que par curiosité, par mondanité, et qu'au fond, elle s'en fichait. Les gens vivent comme ils veulent. Elle-même maudit ceux qui osent lui reprocher ses choix.
Elle hocha la tête, referma le bocal de salicorne avec son bouchon de liège, pour éviter les moisissures - car les mouches, elles, ne seraient pas attirées par ce vinaigre - et se leva.


J'en serais ravie, Dòna. Je vous suis.
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JOU-A-BI-LI-TÉ
Jenifaelr
La jeune femme conduisit la brunette donc à l'imprimerie de Boissières. Elle ne savait si elle devait la conduire à pied ou à cheval et opta au final pour la première décision. Elles sortirent du petit château de Boissières, puis longèrent la forêt, profitant un peu de la fraîcheur accorder par celle-ci et du temps encore clément. Au bout d'une dizaine de minutes elles arrivèrent au village, en plein cœur de celui-ci la blonde conduisit la vicomtesse dans les rues, jusqu'à atteindre un assez grand bâtiment. Elle ouvrit la porte et conduisit la brunette à l'intérieure, pour lui faire découvrir l'endroit. A leurs entrées, elles furent saluer et se retrouvèrent dans une certaine chaleur. Jenifael la conduisit dans un couloir, jusqu'à arriver au moulin. Le moulin à papier.

Là l'air était humide, on voyait entassé des tas de chiffons et une espèce de pâte vaguement blanche dans des bassines, était travailler par des hommes. Visiblement, ils humidifier les chiffons, les battaient, les déchirer, encore et encore, jusqu'à qu'il ne reste que de petits bouts trempé. Une fois cela de fait les petits bouts étaient placé dans une autre cuve, bien plus grande où l'on frappait avec des maillets munie de clous, pour les réduire en bouillie. Un travail long et fastidieux. Venait ensuite l'ajout à la pâte trop liquide divers élément, comme de l'écorce de bois que l'on avait laisser plusieurs jours dans de l'eau et qui était désormais fibreuse, venait ensuite divers composants, permettant au papier de tenir.

Ensuite l'on versait la pâte, désormais plus épaisse sur des tamis lisse que l'on lisser et écraser, jusqu'à obtenir une surface lisse, là on laisser reposer le papier et une fois la pâte sèche, on la décoller, le papier était fait. Il était irrégulier et les bords étaient maladroit, alors à l'aide d'une lame, on le couper un peu, pour le rendre plus droit.

Les jeunes femmes repartirent ensuite du moulin, pour aller à l'imprimerie même. Là, les feuilles de papiers étaient disposer par petits paquets et l'on avait trois tables les mêmes, avec trois tas de feuilles, les mêmes. Jenifael s'approcha de la table pour prendre l'une des petites lettres de plombs qui était le secret de l'imprimerie. Elle la présenta à la vicomtesse, et expliqua.


"- Nous assemblons ces lettres de façon à obtenir des mots, qui forment ensuite des phrase et nous faisons cela pour chaque page. "

Elle pris sur la table un support, de la taille de la feuille, remplit d'une multitude de petits caractères de plombs en lignes parfaite grâce à d'autres supports. Toutes les lettres semblaient à l'envers, mais une fois l'encre mise, le tout fonctionner comme un tampon et les lettres retrouvaient leurs places. Sur la page qu'elle présenta à la vicomtesse, toutes les lettres étaient parfaitement mise dans le bon sens. La dame de boissières s'adressa à l'un des travailleurs :

"- La commande de la Vicomtesse est désormais complète. Notez, que vous devrez indiquer " Pagus Fenolietensis " sur la couverture. Bene? "

L'homme hocha la tête, puis demanda à la jeune femme comment cela s'écrivaient. Jenifael se tourna vers la brune et demanda. Elle ne l'avais pas fait écrire, car savait qu'elles viendraient.

"- Pourriez-vous épelez le mot, s'il vous plaît? "

Ainsi la commande pourrait être honorer.

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Aimelina
Aimelina n'aimait pas marcher. Elle avait marché pendant des années avec joie, et couru, mais ce temps était révolu. Elle n'aimait pas sentir son poids sur ses pieds, devoir relever ses jupes pour ne pas les gâter, et sentir son souffle court à mesure que l'exercice durait. Marcher après un repas, même léger, c'était encore plus douloureux. L'effort public l'effrayait facilement. Il est moins aisé de se composer un visage lorsqu'on souffle comme un bœuf et qu'une goutte de sueur perle sur votre tempe.
Elle n'avait pas songé qu'elles iraient à pied au village ; le pire, dans l'affaire, c'était qu'il faudrait ensuite revenir. Ses gens et coches étaient restés au château...
Elle aurait pu profiter de la vue qu'on avait, de Boissières, sur le sud de la Vaunage ; la verdure alentour du Rhôny, les moulins au-dessus de Calvisson, se détachant sur le ciel bleu, loin là bas. Mais elle regarda ses pieds et le dos de la dame de Boissières.

Rester debout, encore et encore, pendant la présentation de tout le processus de papeterie et imprimerie acheva de l'épuiser. Seul l'intérêt de ce qu'on lui présentait la retint de se plaindre ; c'était un artisanat qui lui était inconnu, et qui l'intriguait beaucoup.

Elle posa des questions comme :
Et le papier, est-ce plus ou moins résistant que le parchemin ? Peut-on faire des palimpsestes ? ou ça veut dire que s'il y a une erreur dans l'assemblage des lettres, ce sera recopié absolument partout ? – alors qu'un copiste peut faire une erreur sur une copie, et la corriger pour les suivantes.
Elle commenta aussi :
J'imagine qu'en période électorale, vous devez avoir quelques belles commandes pour la réclame des candidats...
C'était malin, une telle affaire. Une niche économique dans laquelle l'Italienne s'était glissée, et qui devait, Aimelina en était convaincue, lui rapporter de belles sommes. Jehanne en touchait-elle une partie ? La Linèta enviait son amie d'avoir trouvé une telle intendante. Elle-même bataillait pour ne serait-ce que couvrir ses frais ; pendant longtemps, elle avait même été très endettée, et incapable de gérer ses finances...

À l'homme auquel on l'adressa finalement, elle dit, laconique :


Pé-A-Gueu-U-Esse... Et plus loin Aif-E-Aine-O-Aile-I-E-Té-E-Aine-Esse-I-Esse.
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JOU-A-BI-LI-TÉ
Jenifaelr
La jeune femme n'était pas au courant que la vicomtesse détester la marche. Elle était tellement habituée à passer ses nuits de désespoir sur le chemin de ronde, une bouteille d'alcool en main, déambulant toute la nuit, pour ensuite au petit matin aller se coucher, épuisée, fatiguée.
Pas une seule seconde elle ne c'était doutée que tout le monde n'était pas comme elle ... En même temps à fréquenté pirate, mercenaires et autres sa vision des choses était parfois légèrement faussée.

Passons, la vicomtesse peu maintenant se reposer un peu, malgré l'ambiance lourde de l'imprimerie. Le mot fût épeler et Jenifael laissa un peu de répit à la brunette. Et répondit à ses questions, elle-même était un peu essoufflée.


"- Le papier est plus ou moins résister suivant la matière utiliser, je dirait que c'est un peu plus épais que le parchemin. Pour les palimpsestes, je ne sait pas, nous n'avons jamais essayer. Peut-être qu'en utilisant le papier d'origine plutôt que de nouveaux chiffons, l'on pourrait refaire de la pâte à papier ... "

La réflexion se fait dans l'esprit de la jeune femme et elle songe désormais à cette nouvelle idée :

"- Eh bien si il y à une erreur, effectivement cela sera recopier partout. C'est pour cela qu'une fois une page assemblée, nous essayons de la vérifier une fois fini. C'est long et cela ne garantie pas une correction parfaite, mais c'est un prix à payé en contrepartie de cette aubaine qui est de pouvoir imprimer en grosse quantité. "

Elle continua :

"- Imaginez vicomtesse, que nous pourrions crée des livres pour éduquer les gens à l'écriture correct par exemple et les distribuées, pour ensuite éduquer les enfants. Ou même les adultes. Quand je voit mes filles, je leurs est appris les deux langues par oral, mais j'aurais pu essayer de les aider par un livre écrit par exemple. Cela m'aurait permis d'avoir plus de temps pour autre chose. "

Mauvaise mère. Horrible mère même. Elle est allée jusqu'à aller boire en taverne, accompagnée du géant à la balafre et laisser ses filles à l'orphelinat de sa cousine.

"- Voulez-vous attendre un peu avant de rentré ? Nous ne sommes pas pressée pour cela ... Peut-être un paysan avec une charrette pourrait nous ramener, si vous voulez. "

Elle c'était emballée, oubliant qu'elle avait face à elle, une vicomtesse.
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Aimelina
Oh, un retour en charrette ce sera très volontiers !

C'est pouilleux, mais moins que de marcher, et elle n'est pas sportive, la Linèta. Du reste, elle ne savait que dire de tout ce qu'elle avait vu, sinon qu'elle enviait ce sens des affaires chez l'Italienne, et cet amour du progrès. Bientôt, les parchemineries d'Ambert n'auraient plus qu'à fermer leurs portes...
Alors qu'elles allaient vers le garage à charrette (on va appeler ça comme ça), la Vicomtesse laissa le cours de ses pensées vagabonder à haute voix...


Je ne vois pas pourquoi on éduquerait la population. Nos enfants, nos intendants, certains gens du peuple qui ont envie, mais... Enfin, un berger n'en a pas besoin pour guider son troupeau.

Et après un instant de silence :

Mon père était berger. Oblat d'abord, puis berger, quand le monastère a fermé. Je sais pas quand il a appris à lire...
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JOU-A-BI-LI-TÉ
Shirine
Depuis sa conversation lavande, huile de pêche... Enfin trucs de filles avec Jenifael, Shirine avait fait ses petites recherches sur Vaunage dont la demoiselle lui avait parlé. Elle avait questionné quelques nîmois, puis s'était rendue à la bibliothèque héraldique languedocienne. Elle était tombée sur des documents inhérents à Boissières-en-Vaunage, puis en poussant plus loin avait découvert les activités commerciales de la Dame.

Sans attendre donc, elle lui avait écrit.


Citation:
    De moi, Zoé Lisreux, Intendante des terres de Rouvres en Bourgogne
    A vous, Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma, Dame de Boissières-en-Vaunage

    Salutations,

      Je vous écrit suite à notre discussion de l'autre jour.

      Je serais ravie de pouvoir venir en vos terres si vous voulez bien me faire visiter, dans l'espoir de pouvoir faire affaire avec vous pour quelques échanges commerciaux.

      Les terres de Rouvres dont j'ai la charge fournissent du whisky, du fromage de vache et du vin rouge de Bourgogne.


    Zoé Lisreux
    Que vous connaissez mieux sous le nom de Shirine
    Rousse amatrice de lavande

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Jenifaelr
[ On fini avec Aimelina ! ]

Le village de Boissières avait peu de gens, mais une chose était bien dans l'agencement de la seigneurie, c'est que du village, au château, il n'y avait que forêt et champs. Trouver un paysan avec une charrette n'était donc pas si compliqué, surtout en direction du château de Boissières. Elle en arrêta un et après un maladroit oc, mêlé à de l'italien et du français - elle venait de passer pour une folle peut-être - elle aida la vicomtesse à monter, puis elles furent en route.

Elle répondit à la vicomtesse.

"- Si l'on apprenait aux gens, il serait plus simple de communiquer ... Rien qu'avec les étrangers ! Je parle deux langues et quelques mots d'Oc et d'Allemand, mais l'apprentissage à était complexe ... "

Elle termina :

"- Et puis ... Si les gens peuvent lire, ils peuvent donc avoir des livres ... Et cela ferait bien mon affaire ! "

Elle rit un peu, mais les voilà arriver au château. Après avoir salué la vicomtesse, celle-ci pu repartir.

[ Arrivée de la lettre de Shirine, après la fête de Boissières le 2 juillet ! ]

Elle relut sa lettre.
Puis répondit :


Citation:
De moi, Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma, Dame de Boissières-en-Vaunage
A vous, Zoé Lisreux, Intendante des terres de Rouvres en Bourgogne,

Salutations,

Je me souvient de notre discutions, venez donc à Boissières, les produits dont vous parler m'intéresse. L'on m'a souvent conté l'excellence du vin bourguignon, je suis curieuse de se fromage et j'aime les bons alcools. Vous êtes donc la bienvenu.

Venez dès que l'envie vous prendra.

Jenifael Lisbeth VdR-C


La lettre fut envoyer, elle envoya aussi la commande d'Aimelina par coursier ainsi que la facture.

Citation:
De moi, Jenifael Lisbeth VdR-C, Dame de Boissières-en-Vaunage,
A vous, Aimelina, Vicomtesse de Fenouillède,

Vous trouverez avec cette lettre votre commande. Celle-ci s'élève à cinquante écus.

Concernant le contrat pour la salicorne au vinaigre j'aimerais vous en faire un, pour une douzaine de pots pour ce mois, si ma consommation augmente je vous en prendrais plus.

Bien à vous,

Jenifael Lisbeth VdR-C


Elle se dit qu'elle enverrait bien deux pots à la joyeuse bande de pirate qui lui manquait terriblement. Un sourire était affiché sur ses lèvres, pensive, elle repensait à ses folles nuits à Pau.
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Shirine
Il lui avait fallut plusieurs jours, le temps de se faire livrer la marchandise de Rouvres, avant de répondre à l'invitation de Jenifael. Puis elle avait loué une carriole avec une monture et un chauffeur pour transporter une caisse de chacun des produits qu'elle voulait faire découvrir à l'Intendante, espérant aussi la voir remplie pour le retour.

Elle avait fait précéder sa venue d'un courrier pour avertir Boissières de son arrivée, puis s'était vêtue assez simplement pour le voyage. Elle avait retrouvé le plaisir des braies noires et de la chemise claire, ainsi que de la paire de bottes et de la sensation du poignard contre son mollet. Puis elle s'était hissée à l'arrière de la charrette, jambes dans le vide, pour apprécier le paysage et lire pour la énième fois Le Chevalier à la charrette.

Il y avait tout de même un peu de chemin, surtout avec une allure aussi lente. La rouquine alternait entre se perdre entre les pages de son livre et regarder défiler les vallées boisées. Apprécier un peu de silence et de paix au milieu de la nature.

Mais se dessine enfin le petit château de Boissières. Le "convoi" s'arrête aux portes et la Lisreux se fait annoncer aux gardes.

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Jenifaelr
En pleine sieste.
Elle fût réveillée donc. Agressive, elle demanda, rageusement à Rosalie, qui venait de la réveillé pour informer de l'arrivée de Shririne.


"- QUUOOOI? "

Puis elle se calma. Rosa lui expliqua tout dans leurs langues maternelle qu'était l'Italien. Elle ordonna à la brune de faire rentrer la rousse donc, et enfila ses vêtements. En tenue blanche, simple elle descendit donc l'étage, puis après avoir traverser le château, par l'aile réserver aux bains, elle fût à la salle aux tapisseries. Ces trois tapisseries immense et superbe, acheter aux Fayottes, qui représenter des scènes d'amour courtoise, où l'homme se mettais au pieds de sa belle, bien loin de la vérité donc.

"- Bienvenu à Boissières-en-Vaunage, le trajet c'est bien déroulé? "

Elle sourit, dans la cours, le garçon d'écurie c'était occupé de l'attelage de Shirine et maintenant les deux domestiques occitanes apportaient à boire sur la table ainsi que de petites choses à manger. Le lieu posséder seulement cinq ou six garde, deux domestiques, un garçon d'écurie et Rosalie. C'était peu, mais pourquoi la Vitalis s'embêterais avec plus?
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