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[RP] Hostel de Chaalis

Rosalinde
Ouate ?!

- Bien sûr que je suis jalouse !

Et le fait que cela le fasse rire ne faisait que la rendre encore plus irritable.

- Déjà vous vous faites garder votre corps. En plus par une femme. Petit un et demi.

Pitié, que Lexhor ne l'apprenne jamais. Ni Sancte. Ni personne, d'ailleurs !

Mais attendez... Pourquoi est-ce que tout d'un coup elle se mettait à penser à Sancte ?


- Petit trois, parce que ouais ça vaut un point et demi : Je vous connais et je suis certaine qu'elle doit franchement pas être dégueulasse. Et peut-être même vous avez même déjà couché ensemble.

A vrai dire, il s'en fallait de peu pour qu'elle imagine une espèce de Xena la Guerrière (ou de princesse Leia en bikini mais avec une épée, enfin vous voyez le genre !), et cela ne lui plaisait pas du tout.

- Petit cinq, elle appelle à des heures indécentes du matin là et vous accourez !

Bon. Un peu moins percutant.

- Alors que j'ai envie de faire l'amour !

Voilà. C'est mieux.
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June
Il plissa les yeux en la regardant.

"Si vous êtes jalouse, ça veut dire que vous êtes amoureuse de moi !"

On verrait bien ce qu'elle allait lui sortir comme excuse pour lui dire que non. Car c'était clair qu'elle ne l'avouerait pas. Et il était peut-être protégé par une femme, mais si vous la voyiez ! Elle pèterait la gueule à un Lexhor et à Sancte en même temps, et elle n'aurait pas peur, même s'ils venaient avec leurs grands frères ! Non, c'était un poil plus compliqué que ça.

"Je ne me fais pas garder mon corps par une femme. Enfin, si. Mais c'est quand même plus complexe que ça. C'est une sorte de tradition familiale ; le chef de famille a une protection particulière due à son rang. Et le chef de famille, c'est bibi."

Et voilà qu'elle l'accuse de coucher avec ! Lui ! June Sidjéno ! Impossible.

Pfeuh.


"Roh, mais non. Déjà que je ne couche pas avec les sœurs des copains, c'est pas pour m'y mettre avec les miennes. Même si elles sont franchement bonnes, ouais."

Koraï et Sega avaient bien droit au stade de "bonne". Parce que ouais. Voilà. Dommage qu'elles soient ses sœurs, même si pour la blonde il n'y avait aucun lien de sang. C'était purement psychologique. N'empêche qu'il aurait bien touché la marchandise, et que ce n'était pas possible. Il l'avait longtemps regretté, et attendait depuis, dans un coin de sa tête et sûrement avec utopie, que l'Eglise Aristotélicienne conseille de coucher avec ses sœurs pour garder le sang familial, ou une connerie du genre. Le jour où ils font ça, c'est promis, il croira en Dieu.

Il s'apprêtait ensuite à répondre que Sega n'appelait que lorsque c'était important, sauf que voilà. Rosalinde avait dit les mots magiques.

"Hé bien, ça va. Ce n'était pas si urgent de toute façon. Permettez ?"

Il posa ses mains sur les hanches de la rouquine, et la remit doucement à côté de lui, récupérant au passage sa missive. Il alla griffonner que ce n'était pas pressé et qu'il arriverait plus tard dans la journée. Il confia rapidement la réponse à Cathau, et revint dans le lit. Il se mit à quatre pattes par-dessus Rosalinde et lui sourit.

"Vous proposiez une activité tout à fait intéressante à l'instant. C'était quoi déjà ? Je crains d'avoir oublié..."

Ses yeux malicieux prouvaient d'eux-mêmes que pour ce genre de choses, il avait finalement tout à fait bonne mémoire.
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Rosalinde
Queuwa ? Elle ? Amoureuse de lui ? Allons donc, il ne manquait pas de toupet pour tirer de telles conclusions alors même qu'elle n'était pas bien sûre de ses propres sentiments. Alors, acculée comme un lapin au fond de son terrier, elle n'eut d'autre choix que de répondre :

- Mais non mais je ne suis pas jalouse !

Après tout, elle n'était plus à une contradiction près. La suite ne la déçut pas non plus. Misère.

- C'est votre sœur ? Vous vous faites protéger par votre sœur ?!

Là ça confinait plus sûrement au foutage de tronche. Déjà qu'avant lui, les seuls hommes qu'elle avait vu posséder personnellement des gardes étaient les rois de France... Sa virilité en prenait un sacré coup, tradition familiale ou pas.

Mais par bonheur, elle avait réussi à le distraire des appels de cette horrible sœur (oui, parce que bon, elle devait avoir un physique de catcheuse mexicaine au moins !), et il s'en fut rédiger une note avant de revenir à sa dulcinée. Dans l'intervalle, cette dernière prit le temps d'arranger un peu ses cheveux, de se nettoyer le coin des yeux et de boire quelques gorgées d'eau en espérant que cela améliorerait l'haleine. Et de se dire qu'il faudrait qu'elle pense à faire infuser de la menthe dans la cruche qui reposait sur sa table de chevet.

Il revint, à quatre pattes au dessus d'elle, et d'un bras passé autour de son cou elle l'attira pour l'embrasser.


- Si vous avez oublié, c'est sans doute que vous n'en aviez pas très envie...

Et s'il fallait l'aider à s'en souvenir, elle se portait volontaire, commençant son œuvre sans y aller par quatre chemins, la main au panier et que vogue la galère.
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June
Il fit abstraction de tout le reste quand vint l'épisode où il s'agissait d'oublier un peu son cerveau et où il convenait d'activer le fameux "panier". Panier qui semblait attirer Rosalinde qui venait voir si le service trois-pièces était bel et bien complet.

Il allait lui montrer, tiens, que le matos était bien frais et bien rodé !




Chers lecteurs, afin de ne pas vous dépeindre de la violence de cette séquence, nous vous proposons un intermède musical. Musicalement vôtre.


Il avait embrassé Rosalinde sur le cou, sur le front, sur le nez, sur les lèvres, et sur tout ce que vous voulez après cette sympathique partie disputée ensemble puis, s'excusant de devoir déjà la quitter, s'était rhabillé tranquillement et était sorti de l'Hôstel de Chaalis après l'avoir saluée et lui avoir souhaité une agréable journée.

A présent, la Maison Sidjéno et Sega l'attendaient, pour une histoire des plus palpitantes.

Rideau.

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Rosalinde
[Autre matin, mêmes protagonistes]

Aujourd'hui, c'était dimanche. Et vous savez ce qu'il y a de bien avec le dimanche. Le dimanche, on ne travaille pas. Le dimanche, on fait la grasse matinée. Et il était déjà presque midi quand Rosalinde émergea de sous ses draps. Cela faisait bien plus longtemps qu'elle était réveillée, mais comme à leur habitude les Jusalinde (c'est comme les Brangelina mais en mieux) avaient pratiqué leur activité de couple favorite, autrement dit ça avait fait golo-golo dans la case.

Mais là ce n'était plus l'heure. Non non. Et la rousse avait revêtu une chemise, et s'était lovée dans un châle de laine géant (il faisait un peu frisquet hors du lit), attendant impatiemment que le Berrichon daigne bouger son petit cul de là où il était posé.


- June ! Je vous attends !

Et sans plus un mot elle alla s'asseoir à sa table de travail dans l'antichambre, qui avait été dressée face à un feu crépitant, auprès duquel elle mit directement à rôtir ses orteils.

- Mon encre va sécher !

Calame en main, elle attendait son professeur du jour. C'était l'heure de la leçon.
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June
Il était là, allongé face contre l'oreiller, les bras en croix, comme s'il s'était écrasé dans la nuit sur le plumard de la rouquine. Il bavait à moitié en dormant, mâchonnait, et quelques sons presque inintelligibles sortaient de sa bouche. Ouais, c'était dimanche. Le jour où il ne travaillait pas. Celui où il ne dessinait pas, ne décrivait pas de blasons et ne retranscrivait pas de fiche de famille. Sauf aujourd'hui. Car depuis peu, Rosalinde était devenue sa chevaucheuse officielle - chevaucheuse héraldique, précisons -, et il se demandait bien en ce jour qui aurait du être un beau jour de repos, s'il ne s'était finalement pas fait avoir comme un bleu en rédigeant le contreseing de nomination de la Wolback. Il ronchonna dans son demi-sommeil.

"Faut-il vraiment que je me lève ?"

Il demandait quand même, au cas où elle lui intimerait de rester tranquillement dans le lit pendant qu'elle lirait un passionnant bouquin sur l'histoire de l'héraldique. Mais, même avec toute la bonne volonté du monde, il n'y croyait pas beaucoup : comme quoi, il commençait à la connaître. Il soupira d'avance.
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Rosalinde
Fallait-il vraiment qu'il se lève ?! Ha ha. Il en avait de bonnes, le Sidjéno. Quoi ? C'était leur petit quart d'heure de folie matinal qui l'avait épuisé ? A croire que oui, puisqu'il s'était rendormi comme une merde. Buhuhu.

- Je vous épuise, c'est ça ?!

Ces hommes... Incapables de suivre le rythme. Elle rit, et piocha dans son drageoir avant de se se lever de sa chaise. La couche de sucre et l'amande croquèrent sous sa dent, cela la mit de meilleure humeur encore. Elle allait n'en faire qu'une bouchée de ce paresseux.

- Soit vous vous levez, soit je vous lève !

Et dans tous les cas elle sauta sur le lit et commença un petit numéro de tamtam sur les fesses du blond.

- Debout debout debout debout !

Une gamine. Oui oui.

Mais une gamine avec d'autres arguments.


- Si vous réussissez à me faire un cours entier sur les brisures, je pourrais envisager d'obéir à vos moindres désirs dans l'heure qui suivra.

Ce qu'il ne fallait pas faire pour réussir à se former...
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June
Apparemment, elle avait décidé de le faire lever, coûte que coûte. Elle s'était mise à lui faire la danse du réveil, avec tambour sur les fesses et tout le tralala. Il s'apprêtait à gueuler qu'on ne réveillait pas son professeur de cette façon un dimanche - ou une tout autre excuse complètement futile - quand elle proposa d'envisager d'exaucer son moindre souhait s'il accédait à sa demande. Il ouvrit un oeil.

"Vous envisagez, ou vous promettez ?"

Parce qu'il fallait pas la lui faire à l'envers, quand même. Et il demanda malgré tout un peu plus de précisions.

"Mes moindres désirs sexuels ou mes moindres désirs tout court ?"

Cette question était bien évidemment redondante et parfaitement inutile : ses moindres désirs étaient forcément sexuels. Et malgré toute l'originalité dont il pouvait faire preuve au quotidien, malgré qu'il arrive encore à surprendre tout un chacun, même ceux qui le connaissaient bien, un dégorgement de poireau manuel et buccal pourrait être tout à fait approprié et donc envisageable. Parfois, il fallait savoir faire simple.
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Rosalinde
Hum. Bien sûr, elle n'avait pas envisagé que la chose puisse prendre une tournure autre que sexuelle (après tout, on parlait de Rosa et June là !), mais après tout... La chose pouvait être pimentée un tantinet.

- Je promets d'exécuter vos moindres désirs tout court.

Bon. Après, si ça devenait un peu trop scabreux, elle pourrait toujours hurler et le faire foutre à la porte par ses domestiques et ne plus jamais le revoir. Elle était sur son terrain, après tout. Et puis les trucs glauques, elle avait déjà suffisamment donné avec un autre que lui, et s'était juré de ne pas recommencer. Bon, elle avait aussi pris la résolution de ne plus retomber dans les bras d'un homme, et elle avait tenu vaille que vaille pendant un long moment... Mais les histoires de fesses ont leurs raisons que la raison ignore.

- Sauf choses douloureusement non-consenties, ridicules en public, et je ne vous donne pas d'argent non plus.

Elle sourit, et posa un baiser sur son front, espérant qu'il se décide enfin par cette promesse.
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June
Ahah ! Elle promettait ! Elle allait en bouffer du poireau de l'héraldique, pour la peine. Il finit donc par se lever, complètement à poil, et prit cinq petites minutes pour le rituel du matin : bâiller, se gratter les couilles, s'étirer. Puis, sans changer de tenue, il alla s'installer sur l'un des fauteuils du bureau et regarda Rosalinde.

"Bon, dites-moi : qu'est-ce que vous savez faire, niveau dessin ? Et blasonnement ? Et rédaction de fiches de familles ?"

Parce qu'il fallait tout de même faire un point avant de commencer. Il pouvait lui apprendre toutes les subtilités de l'art majestueux et passionnant de la généalogie, mais pour cela, il fallait d'abord qu'il sache où elle se situait.
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Rosalinde
Il se levait !

Miracle !

Et elle, elle courut jusqu'à sa table de travail, et se remit en place, reprenant son calame en main et toute prête à prendre des notes dès qu'il ouvrirait la bouche. Bon, par contre, la première question la plongea dans un abyme de réflexion. Mais elle finit par lui répondre :


- Les fiches je gère, je m'occupe de celle des Wolback depuis un moment déjà. Pour le dessin et le blasonnement... Attendez-vous au strict minimum. Je faisais beaucoup plus de recherche avec Maine, mais j'étais un peu nulle aussi là dedans.

Elle fronça le nez, avant de tourner la tête vers lui, espérant qu'il ne désespèrerait pas trop du travail à accomplir.
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June
Il n'était pas en train de désespérer. D'ailleurs, il ne pensait pas du tout au travail héraldique qu'il allait lui faire faire, ni aux leçons à lui donner ; il pensait et repensait à ce qu'elle avait dit : "je pourrais envisager d'obéir à vos moindres désirs dans l'heure qui suivra". Et, après calcul, la leçon allait durer bien plus d'une simple heure. C'était donc une vulgaire arnaque : il allait prendre du temps pour elle, et le poireau allait aller se faire voir chez les grecs. Inadmissible.

"Non, je refuse de vous apprendre quoi que ce soit : vous essayez de m'embobiner. La leçon va durer plus d'une heure et votre promesse d'exécuter mes moindres désirs a une période donnée d'une seule heure. Donc je vais me faire enfler. Donc je refuse."

Il croise les bras, assis à poil sur son fauteuil. Il n'était pas un lapin de six semaines !
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Rosalinde
Immédiatement, les yeux de la rousse se levèrent au ciel.

- Dans l'heure qui suivra la leçon ! Andouille !

Et, histoire d'appuyer son propos, elle lui jeta une dragée, mais en riant cette fois. Dieu, c'est qu'il y tenait à son heure de liberté ! C'est qu'il devait déjà avoir en tête une idée bien précise de ce qu'il allait lui faire faire. Et devait attendre ce moment avec impatience.

- Et puis vous aviez promis, pour les leçons. Sinon, je peux tout aussi bien retourner chez Maine, et adieu les parties de jambes en l'air sur votre bureau, j'irai faire des recherches sur Mon-Cul-sur-Sarthe !

Et en plus, ça lui prouverait qu'il n'était pas un homme de parole, et ça, ça voulait dire que ça barderait pour son matricule.
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June
Aaaah, alors là, ça changeait la donne, ma p'tite dame ! Dans l'heure qui suit la leçon, donc... C'est noté, et bien noté ! Elle lui jette une dragée, amusée par l'attitude du blond. Bien sûr qu'il a des choses en tête, ce serait mal le connaître que d'imaginer un esprit vide de toute envie sexuelle. Et vide de toute envie tout court non plus, d'ailleurs !

"Ca va, ça va... Je m'assurais simplement de votre engagement. Parce que bon, imaginez que vous m'auriez enflé là, qu'est-ce que va être notre potentiel mariage ! Je m'assure de votre bonne foi, et c'est bien normal. Moi, quand j'achète un cheval, je regarde toujours les dents. D'ailleurs, j'ai pas regardé les vôtres."

Qui sait ? Imaginez qu'elle les ait toutes pourries ! Je ne vous dis pas les présentations officielles aux amis, à la famille et au gratin ! Tiens, v'là mon épouse... Nan, ne souris pas, chérie. Huhu. Il pense à cette scène avec un sourire amusé, même si ça ne l'amuserait pas du tout si ça devait se passer ainsi. Enfin, bon. Revenons à nos leçons. Il lui montre un parchemin qu'il avait apporté.

"Et je sais que vous ne retournerez pas chez Maine. Et vous le savez aussi. Car vous préférez mille fois les parties de jambes en l'air sur mon bureau aux recherches concernant Mon-Cul-sur-Sarthe. Ne dites pas le contraire ! J'ai promis, donc commençons, si vous voulez bien. Nous verrons plus tard le dessin et le blasonnement. Voici le modèle de fiche que j'utilise. Vous devez l'enregistrer dans votre petite tête et me le ressortir tout nickel à chaque fois. Et je vous préviens, c'est pas parce que je couche avec vous que je serai moins exigeant ! Si vous êtes aussi bonne chevaucheuse héraldique que chevaucheuse au lit, nous saurons nous entendre, soyez-en sûre, ma très chère amie."

Il lui sourit. Elle a intérêt de bosser dur, sinon elle subira ses foudres. Et autres punitions sympathiques.
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Rosalinde
Elle faillit avaler sa dragée de travers. Venait-il de la comparer à... Non, il aurait osé faire preuve de tant d'indélicatesse ? Haha. C'était de June qu'on parlait.

- Minute papillon. Est-ce que je rêve ou vous venez de me comparer à un cheval ?!!

Parce que bon, il pouvait lui secouer toutes les fiches héraldiques qu'il voulait sous le nez, là tout de suite elle n'était plus vraiment d'humeur à étudier.

- Non mais c'est quoi votre problème à vous ?

Même qu'elle se leva, pour bien montrer qu'elle était fâchée toute rouge.

- Vous croyez que vous pouvez m'acheter ? Hein ?!

Ouh. Attention, la tension monte.

- Et monter la pouliche quand vous en aurez envie ?!

Et le drama touche à son paroxysme.

- C'est que j'ai un gros cul de jument ?!!

Parce que oui, bon, faut avoir des priorités dans l'énervement.
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