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Info:
Attaque du Maine par les Buses : regroupement de mercenaires angevins.

[RP] Jeu du Maine, jeu de vilains

Finam
[Sous le Mans]


La première lueur de l'aube fit pâlir l'horizon à l'Est.
Le vent mordait les oreilles de Finam et l'herbe sèche bruissait sous ses bottes alors qu'il s'avançait hors de sa tente. Des hommes faisaient la tournée des camps de fortune, alignés le long de la Sarthe, réveillant leurs compagnons et frappant ceux qui forçaient le sommeil. L'intendance fournissait déjà des barils de bière, que quelques gars plus expérimentés que la moyenne s'empressèrent de couper à l'eau. Ils ne voulaient voir personne sommeiller ce jour là. Quelques garçons étaient déjà en train d'aiguiser leurs lames sur de vieilles pierres, d'autres nourrissaient les bêtes.
Les nobles de France aimaient à dépeindre la laideur des canailles angevines, rire de leurs nez gros, écrasés, mutilés, de leurs peaux souvent rougies et boutonneuses, leurs mains de boucher plus propres à manier le cotel qu'à donner l'absolution, de leurs infirmités et de leur langage suintant la crasse de leur éducation; lui y contemplait chaque jour le merveilleux tableau de la vie et les couleurs de l'intrépidité. Et pour rien au monde il n'échangerait ce tableau contre l'uniformité des dorures parisiennes.
Il portait ce jour un mantel gris, bordé de lapin, par-dessus une brigandine d'un noir de jais. Il portait aussi du noir, cinq ans plus tôt. Il sourit à ce souvenir, puis alla se chercher un arbre pour y déverser son nectar matinal.

Le soleil monta, monta, monta. La journée allait être chaude et claire. Lorsqu'il disparut enfin dans un ciel tout bleu, il était presque midi.
Les angevins se trouvaient alors divisés entre une clairière proche du Mans et les bois touffus qui la jouxtaient, patients et prêts à engager leurs rapines. Leur connaissance de la région, vieille d'années de razzias et de combat, leur permettait d'éviter aisément les yeux et les oreilles imprudents en s'engageant sur des sentiers détournés et peu empruntés. Cette clairière leur offrait une halte bénéfique à une demi-heure de la capitale mainoise.
Le plan prévu par le quatuor à la tête de cette expédition était simple: les formations profiteraient de l'appel du Midi pour fondre sur le campement que leurs éclaireurs leur avaient indiqué hors des murs du Mans. Les mainois, dans la confusion et le vacarme des cloches et des cris, n'auraient ensuite qu'une faible ouverture pour abaisser la herse et relever le pont-levis.

A midi, les cloches sonnèrent.
Les buses émergèrent alors des bois, à l'Est de la ville, si bien que les défenseurs et les gens du camp militaire sous ses murs avaient le soleil dans les yeux s'ils tournaient leur tête dans cette direction. La buse n'était pas le plus bête des volatiles, contrairement à l'imagerie populaire. C'était avant tout un rapace, qui attendait patiemment son heure. Les premiers voyageurs qui les avaient aperçu depuis la grande route, avaient laissé charrettes et tout encombrant sur place pour courir comme des beaux diables vers l'enceinte.
Ils chargeaient à présent, traversant le champ au triple galop, déterminés à réduire au plus vite la distance qui les séparait de leurs objectifs. La main crispée sur la garde à en faire péter les phalanges, il asséna une première tranche dans le dos d'une retardataire qui courait maladroitement pour sa vie vers le même endroit qu'eux.


Citation:
24/09/1463 04:07 : Vous avez frappé Avana.. Ce coup l'a probablement tué.


L'alerte fut donnée, quelques voyageurs avaient déjà gagné le camp, mais les cavaliers étaient déjà arrivés à hauteur des premières tentes. Là, les hommes couraient partout à présent, affolés, trébuchant et se bousculant, en proie à la panique. Des officiers criaient, les angevins aussi. La cohorte enfonçait littéralement le camp à présent. Des groupes d'hommes, suivant à pieds, jetaient déjà des brandons enflammés sur les tentes, pendant que les cavaliers continuaient à tailler leurs adversaires.
La soif de sang congestionnait le visage de Finam, mais il n'en oubliait pas pour autant ses objectifs. Éperonnant son cheval, il fit un tour sur lui-même afin de trouver un de ses partenaires. Il aperçut Rose à une douzaine de mètres de lui, et lui cria:

-LA PORTE! Ramène les tiens sur la porte! Il faut empêcher ces chiens de la fermer!
Il brandissait son épée en l'air comme une bannière et pointait en direction des remparts. S'il n'était pas sûr qu'elle l'entendait entre tous ses cris, elle comprendrait aisément ainsi.
Un homme se dressa face à sa monture, sur lequel il abattit immédiatement la lame à deux reprises.


Citation:
24/09/1463 04:08 : Vous avez frappé Portegas. Ce coup l'a probablement tué.
24/09/1463 04:08 : Vous avez frappé Portegas. Ce coup l'a probablement tué.


Le camp n'était à présent plus qu'un brasier rugissant. D'innombrables foyers d'incendies faisaient rage. Le sol était jonché de corps ensanglantés, convulsés, ou inertes. Le craquement des flammes résonnait encore plus haut que le vacarme descris et des lames. Quelques mainois essayaient encore de s'enfuir, abandonnant derrière eux les cadavres et les blessés. Et les angevins les poursuivaient, car la violence était leur domaine.

L'arrière garde arrivait, et avec elle le chœur et les tambours de l'Armée Rose qui commença à entonner:


Une, deux, une, deux, une, deux
Une, deux, une, deux, une, deux
Une, deux, une...
Angevins... En mesure !

La patrouille des gros méchants
S'achemine pesamment
Planquez vos enfants
Fermez bien vos portes
On met tout l'monde en sang
On met tout l'monde en sang

Une, deux, une, deux
Videz les fourreaux ! Une, deux

Deux par deux ou trois par trois
On écrase du p'tit mainois
On abîme tout inutilement
Et on met tout l'monde en sang
Et on met tout l'monde en sang


Un volatile s'envola:

Citation:
A tous,
Ab Imo Pectore -du fond du coeur-,
Salut.

    L'idiot Tomnissa666:
    Le 28 Juin déclarait: "Il est temps de prendre nos armes et d'aller aider nos frères attaqués par cette misérable engeance en Touraine; il est temps de régler leur sort à ces lâches qui ont profité de l'absence de nos soldats mobilisés en Savoie et en Franche-Comté pour sortir de leur bauges pour piller nos villes. L'heure de la vengeance est arrivée, à vous de la saisir.

    L'idiot Pylos:
    Le 22 Juillet déclarait: "Vous allez pas en Anjou sans moi, hein? Moi aussi, je veux tuer de l'Angevin."
    Le 7 Juillet déclarait: "Un bon angevin, c'est un angevin mort."
    Le 5 Juillet déclarait: " Il est temps d'investir l'Anjou et d'être maitre de notre destin."
    Le 5 Juillet déclarait: "Un conflit ouvert et déclaré? Ca fait bien longtemps que ca devrait être fait. "

    L'idiote Karyaan:
    Le 23 Juillet déclarait: "Les mainois s'en foutent des angevins. Ils n'ont que l'importance qu'on leur donne."
    Le 8 Juillet déclarait: "Après plusieurs années, c'est le Maine qui est devenu la bête noire de l'Anjou et son bourreau."
    Le 8 Juillet déclarait: "L'angevin aime brasser du vent pour faire poudre aux yeux. Si vous leur accordez crédit, alors forcément... ils sont heureux.
    Je les vois un peu comme des enfants parés de masques de monstres et faisant des ouuuuuuuh ouuuuuuuh au tout venant. S'ils font peur, ils jubilent. Mais si vous les fessez, ils retourneront chez eux en chouinant. "


    Mainois, nous ne vous autorisons pas à vous répandre sur nos mérites et nos actions. Car la pauvreté de vos talents et l'absence de trop de mots de langage vous empêchent de les célébrer dignement; le faible poids de votre cervelet ne doit vous laisser que la ressource du silence.
    Mainois, vous avez tenu pour morte l'affection que l'angevin porte à vos trésors, à vos villes, et à vous martyriser; rassurez-vous, vous la verrez revivre ces jours prochains dans un torrent de flammes et de sang. Car nous ne supportons pas l'insolence des inférieurs.
    Nous, Buses, sommes ce Jeudi 24 Septembre sous les murs du Mans pour notre droit de réponse.


Finam de Montmorency, pour Gennes.
Rose de Canabixas, pour le Clair Obscur.
Finn O'Mordha, pour les Orpilleurs (a.k.a la bande à FinnFinn).

_________________
"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
Sofy.d
[A l'auberge Lisreux, ce matin là]

Le réveil avait été rude ce matin là, autant que la nuit de veille pour attendre sa fille, sa cousine et son frère partis escortés de Nhat.
Des cris, des bruits de fer s'entrechoquant, à se demander si on ne se battait pas directement dans sa chambre ou elle avait finit par s'endormir dans l'attente. Elle n'aimait pas voir sa princesse loin, ni son frère tout juste remit, et Charlotte, tout feu tout flammes...Quand à Nhat, elle n'osait imaginer ce qu'il lui dirait. Lui qui avait trainé des pieds pour s'éloigner d'elle, pour être sur qu'elle ne soit pas en danger...La voilà servit.

Au moment ou les chaos déchainés à l'extérieur avait l'air apaisé depuis un moment, elle finit par rejoindre l'auberge attenante tout en lisant les messages remis par ses gardes et son sang ne fit qu'un tour en voyant des étrangers attablés chez elle.

Ah mais nan hein, la brune était pas d'humeur à faire la conversation et encore moins à se montrer aimable...sa fille ! Ils avaient osés touchés à sa princesse chérie !

Citation:

4/09/1463 04:08 : Silue vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
24/09/1463 04:08 : Mordy vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
24/09/1463 04:08 : Alude vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
24/09/1463 04:08 : Minounette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
24/09/1463 04:08 : Silue vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
24/09/1463 04:08 : Catnys vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Niveau VI
Vous êtes très malheureux.
Caractéristiques

Force
206

Intelligence
134

Charisme
174

Points de réputation
255


45 jours d'indisponibilité



MAMAAAAAAAAAAAAAN j'ai mal partout et tonton aussi on nous a attaqué lâchement.




Elle aurait mordue si elle avait pu, planté sa lame dans la chair de quiconque d'inconnu se serait approcher d'elle.
Agis d'abord, discute après que lui disait son père. Ah bah là elle était prête à découper n'importe qui n'importe comment. Surtout qu'il lui était impossible de câliner sa fille pour la rassurer, impossible de serrer son frère dans ses bras, de bisouiller sa cousine et d'embêter Nhat en grimpant sur le toit.
Amputée d'une partie d'elle même, la rage au ventre, elle n'était pas d'humeur mais alors pas du tout.


Bonjour ! Excusez moi...mais en ces temps plus que troublés, je n'accepte pas d'étrangers chez moi


Bon d'accord un peu de politesse ne tue pas, c'est gratuit en plus, sur son ordre, les gardes poussèrent les intrus dehors. Mais la réponse ne se fit pas attendre, des protestations, des menaces fusèrent...


Citation:
De Alaric d'aithe Date d'envoi Le 24 Septembre 1463 à 08h09
Objet pied au cul
Expire le 11 Octobre 2015
vous avez viré ma vielle tante impoliment espèce de catin royaliste je puis vous assurer que je vous étriperais et me ferait une écharpe avec vos intestins avant la fin de l'année et après j'vous marirais a falco il a promis de faire un effort pour consommer avant que j'vous tue


Un grognement de bête sauvage se fit entendre alors même qu'elle jetait le pli au feu.


C'est ça ! Qu'il approche et il ne pourra plus jamais sans servir de sa ...cela ne lui fera qu'un bout de son corps en moins à cet empaffé.

_________________
Mathias_sangbleu


    BLEU (j'ai pas de titre en tête ^^')

    Et de rejoindre sa mère en grand ignorant de la vie et de ce qui avait bien put ce passer d'alors .
    Le jeune homme , du haut de sa quinzaine d'année avait certes entendu les cris aux Angevins et autre appelles aux armes mais comment aurait il put savoir pour sa sœur et les autres ?

    Pour l'occasion vêtu de l'armure de famille , il entra après avoir frappé deux petit coup .

    "Bonjour mère .. !"

    Pas de réponse .. .
    Il faisait noire en plus , était elle sortie ?
    Dans l'autre pièce peut être .. ?
    Le temps de s'y rendre qui voyait déjà sa mère dans un drôle d'état .
    C'était sur , elle s'était enfin décidé a le marié , pour faire une tête comme sa cela ne pouvait être autre chose .

    Mère .. ?


_________________
Sofy.d
La brune était frustrée depuis des semaines, ce qui n'arrangeait rien à son état, elle bouillait intérieurement, un vrai brasier et pas seulement par la fièvre Lisreux cette fois. C'était pire, l'incandescence sauvage de la rage.

Elle vit son fils entrer et l'agrippa en le serrant fort contre elle, sa façon de se rassurer, qu'il n'avait rien. Ensuite ...ensuite il faudrait expliquer.
Plus compliqué d'expliquer que sa fille, la petite soeur avait été blessée, que le tonton en était au même point, que la cousine se retrouvait pas bien mieux.

La brune grogna, grogna encore avant de raconter à son fils les derniers évènements en marchant furieusement d'un côté à l'autre après l'avoir relâché.


Le...groupe a été attaqué en rentrant au Mans. Layla...Charlotte...Alan..Nhat...tous blessés.
Et pire, des étrangers installés tranquillement ici ! Nan mais qu'ils aillent voir ailleurs si j'y suis ! puis quoi encore je ne les ai pas invités !
Oust dehors !
Est ce que je vais chez eux pour m'en prendre à leurs mômes hein ?
Nan ! Alors qu'ils touchent pas aux miens !

_________________
Mathias_sangbleu

    BLEU

    Sourire en voyant sa mère lui faire le câlinou de la paix , rassuré par cela vue l'état dans la lisreux ce trouvait .
    Sourire toujours en écoutant presque distrait , en ce prenant chopine pour y boire du petit lait .

    Balancer de chopine par la fenêtre , grand coup de pied dans la table d'un coup renversé , tapisserie a porté balancé contre la porte ..
    Le jeune homme soudainement énervé ne put empêcher un mot de surprise s'échappé .

    " Quoi . . ! ! "

    Reprenant son souffle en déséquilibre devant la rage redevenu colère , le jeune homme reprit la parole .
    Une chose lui était sur , cela allait bardé famille .

    Comment vont ils , ou ce trouve t'ils en ce moment .. ?
    Comment sont traités les blessés ?

    De serrer les dents en baissant légèrement la tête tout en serrant le poing de sa gauche .
    Le jeune homme ne pouvait être sur que d'une chose en ce moment précis , la veille ce qui était en train d'arriver , ils le leurs avaient bien dit .

_________________
Falco.
Armée des df:gjlstgjmk de "Petits Poneys"

Ecoutez les, Baronne, ils s'amusent comme des fouines dans un poulailler

Au signal, quand l'armée des Petits Poneys(maudit soit ce nom) s'était ébranlée au petit trot, sortant des forêts jouxtant le Lude, l'aveugle Vicomte de Cravant se plaça à flanc àvec la Baronne de Bois Doré, Alatariel.
Dans le silence relatif d'une troupe en arme progressant vers sa cible, ils devisaient gaiement.
C'était le matin mais parfois une bouteille de prune changeait de main.
Ces deux anciens ennemis étaient obligés de constater l'impensable.
Ils s'entendaient bien, provenaient tout deux d'un moule nobiliaire suranné, enclins au radotage comme aux jugements avisés sur l'état du monde .
Deux vieux cons, donc.
Aux abords de la capitale Mainoise la curée s'achève dans un tourbillon féroce.
Falco en sourit, avant de talonner son dfsgjspmiduhg de poney, invitant Alatariel à le suivre.
L'aveugle se guide au son.
Et l'un d'eux, complétement anodin dans ce contexte sanglant à éveillé son interêt.

Un chenil rempli de chiens de choixVoila ce qui lui fait quitter les rangs, un drôle de sourire sur ses lévres balafrées.
J'avais ouie dire qu'ils affectionnent les courses de chiens en Maine. C'était donc vrai.
Il parait qu'ils appartiennent à la Vicomtesse de Crochet...

Devant le Mans ça ferraille pour empêcher une porte de fermer.
Un étendart royal esseulé n'en croit pas sa bonne étoile d'ainsi échapper à la charpie.
Le duo met pied à terre devant l'enclos des animaux qui aboient et grognent contre leurs portes.

Aprés plusieurs jours de bivouac je suis certains que la troupe appreciera rotis et grillades...
L'echassier en demie armure de plate prend sans tatonner l'épieu accroché à sa selle.
L'arme sert habituellement de banneret à ses armoiries pour qu'on l'identifie au coeur des combats.
A l'oreille il va devant chaque cage.
A chaque fois des hurlements de douleur animale retentissent puis se brisent soudainement.
Chaque chien est aussi lourd qu'une jeune fille, choyé et nourris mieux que les paysans servant leur maitresse.
Il les transforme en viande morte avec une relative adresse à travers les barreaux.
Parfois l'absence d'yeux lui fait manquer le coup mortel, ne faisant que déchirer un museau, un flanc, avec la lame en feuille de saule.
Ce qui ne retarde que de quelques minutes le trépas de tous.

Dame Alatariel, je suis sûr que vous saurez accommoder ces beaux morceaux et ravir la panse de chaque guerrier.

Déjà quelques valetailles se jettent sur les dépouilles pour les dépecer promptement.

Cette campagne commence sous les meilleurs auspices.
S'il avait su que juste avant ladite Vicomtesse avait apprise qu'une large partie de sa famille était hachée menue devant la porte du Mans sa joie matinale aurait été plus immense encore.
Ainsi la vieille noblesse fait elle la guerre.
Avec classe, distinction, et sens du détail.


_________________
Erraa
[le 24 au matin, Le Mans]

Il fait beau, ça change. La journée commence bien, réveillée par un rayon de soleil, la Gorron s'étire comme la chienne qui dort au pied de son lit. Aujourd'hui il va rentrer, ils vont se voir et la frustration va disparaître, oui, c'est une bonne journée qui commence. Tout d'abord un brin de toilette, puis le choix de la tenue. Important la tenue ! Son choix se porte une robe simple en coton avec un châle en laine parce que quand même, les matinées se font fraîches. Une robe sans trop de chichis ou de froufrous. Une robe, facile à soulever et le cas échéant, facile à déchirer. Ensuite, il faut nourrir la chienne qui piaffe d'impatience, comme chaque matin. Et pour finir le rituel du matin, une seule et unique pâte de fruits. Ce matin, dans la boite en argent serti d'un lapis lazuli et d'ivoire pour former le blason de Gorron, elle en avait choisi une à la figue, c'était de saison. Enfin, la vicomtesse ouvre la porte de la chambre qu'elle occupe dans l'auberge des Lisreux.

Douze jours qu'elle était sortie de retraite et la vie avait prit une tournure inattendue. Elle qui pensait s'ennuyer, elle se retrouvé avec une liste et un amant. Et comme il devait être dans le coin, avant même de s'inquiéter des nouvelles du jour, la brune chercha le jeune homme. A gauche, à droite, dans tout l'étage, aucune trace de lui. Peut être au rez de chaussée. Dans l'escalier, la chienne descend plus vite, la dépasse et la vicomtesse manque de tomber de tout son long.

KESTAL ! BORDEL MAIS FAIS ATTENTION !

Pas plus d'Alan en bas que de plume sur un caillou, ça commence à être inquiétant. Dehors peut être ? Passant par la porte de derrière pour éviter le brouhaha qui se fait entendre dans la salle publique, chienne et vicomtesse se retrouvent à l'extérieur. Une seconde, le cervelet bien léger de la mainoise se demande pourquoi il y a autant de bruit de si bon matin et puis, devant le spectacle que lui offre le panorama, l'éclair miraculeux de lucidité se fait.

Et merde. Manquait plus qu'eux.

Étrangement, la panique reste loin. L'état de choc, surement. La brune siffla sa chienne et toutes les deux rebroussèrent chemin pour se retrouver à nouveau dans la chambre, le nécessaire à écriture prêt à l'emploi. Une heure durant, elle ne cessa d'écrire pour essayer de régler certains problèmes administratifs qu'engendrait le poutrage intempestif d'une lance qui revenait tranquillement d'Alençon. Une fois sa tache achevée, elle prit la décision d'aller dans la salle commune de l'auberge et y retrouva Sofy et son fils. Forcément, les discussions ne pouvaient tourner qu'autour des événements récents. Et une idée fut lancée. Enfin au début, la brune et son cervelet rabougrit pensèrent que c'était une idée en l'air, presque une boutade. Mais non, c'était un conseil. Et en y réfléchissant bien, ce n'était pas un si mauvais conseil.

De retour à l'étage et devant son bureau, la Gorron s'attela à l'écriture d'une lettre qui lui vaudrait sans aucune beaucoup d'ennuis. De la part des angevins à ne pas douter qui n'étaient pas là pour faire du tourisme et de la part de la couronne ensuite qui ne supportait pas bien qu'on se passe de sa collaboration. Mais après tout, si ce elle, qui ? Si ce n'est maintenant, quand ? Restait un soucis et pas des moindres. A qui envoyer la missive ? Après plus d'un an d'exil, le nom de la personne à la tête de l'Anjou lui était totalement inconnu et c'était pas le moment de faire une bourde. Faudrait pas en plus de leur certitude, leur donner la preuve du crétinisme congénital des mainois. Et puisque Finam avait écrit, c'est lui qui recevrait la réponse. Comme d'habitude, une servante s'en assurera en lui remettant le pli en mains propres.



De nous, Erraa de la Huchaudière, Vicomtesse de Gorron et de Vibraye
A vous, Finam de Montmorency

Salut,

Je me doute bien que vous n'avez pas forcément envie de lire les mots d'une idiote de mainoise mais j'espère quand même que vous prendrez le temps de lire ceux ci.
Peut être suis je trop optimiste sur votre volonté de croire à mes paroles mais s'il y a une personne en Maine qui ne considère pas les angevins comme des brutes épaisses et des débiles consanguins, c'est bien moi. Pour preuve, j'ai failli épouser l'un des votre il y a quelques années en la personne de Théophraste de Pentihèvre, le fils de Tiss et d'Aurélien. Et si je n'ai pas été jusqu'à l'autel c'est uniquement du fait qu'il a disparu avant.
Et si cela ne vous convainc pas, j'oserais vous rappeler qu'il y a eu un précédent avec Fifounijoli.

Tout cela pour vous dire que j'aimerai vous inviter, vous et toutes autre personne qui sera prête à dialoguer avec moi à discuter autour d'un verre de l'alcool de votre choix afin de trouver une issue pas trop défavorable aux mainois.

Bisou Bien à vous




Elle est restée très calme jusqu'ici. Mais là, faut bien avouer qu'elle est un peu moins.
_________________
Alatariel
[Armée des petits poneys, le masqué soit maudit par trois fois]


- La poule est un animal encore trop noble pour parler des mainois.
Quelques années avant, le Fou avait tenté de les marier. Elle avait refusé d'épouser cette engeance de tourangeau, empaleur de buses. Mais le Fou était un visionnaire : passé une période d'hostilité ponctuée d'insultes et de bons mots, les deux avaient finit par changer de registre pour s'accorder presque trop bien. Le nécrophile et la frigide.

Leur amitié faisait sourire et Alessandro avait finit par les mettre ensemble, leur demandant de veiller l'un sur l'autre.
La momie et l'estropié : de quoi faire trembler la France entière.
En attendant ils conversent gaiement.

- Elle a ratée sa vocation, cette duchesse... Elle aurait du faire de la couture comme la duchesse de Touraine.
La baronne sauta à terre et observa les bêtes. Pauvres êtres qui n'avaient rien demandé d'autre qu'à vivre paisiblement. Pour autant qu'elle participe à tout ceci, par vengeance, la baronne de prends aucun plaisir dans la mort d'une créature du Très haut, surtout quand l'aveugle rate son coup et doit s'y reprendre à deux fois.

- Chien de course en croute de miel et verjus , pommes rôties et purée de pannais, cela vous convient-il Cravant ?

Le spectacle est sinistre et incongru. L'homme de guerre et la couturière, devisant d'un festin à venir devant les cadavres encore chaud. Seules les manières distinguent cette noblesse d'un autre âge des reitres qui vont mettre à sac le Mans sous peu. Mais ce rien est pour eux fondamental.
- Il faudra trouver les assaisonnement dans les fermes environnantes...
_________________
...
Karyaan_
Elle avait reçu l'info, la Sombre et avait arqué un sourcil. Elle avait bien d'autres soucis que de s'occuper de la lie du Royaume, mais pour le coup, vu qu'ils l'ont interpellé, autant prendre cinq minutes pour s'amuser. Ça détend, ça calme, ça l'a toujours apaisé de remettre de l'angevin à sa place.

Citation:
    Tiens, voilà l'angevin dans toute sa splendeur.
    Vil et puant, crapuleux à souhait.
    Il aura fallu bien quatre ans avant que des roubignoles vous poussent et que vous osiez à nouveau vous en prendre à votre amour de toujours ?
    A moins que se ne soit uniquement due au fait que le Maine soit dirigé par ceux qui le dirigent aujourd'hui.

    L'idiote de Karyaan que je suis, s'amuse que jamais vous n'ayez osé l'affronté. A chaque fois, vous attendez qu'un faiblard soit couronné pour repointer le bout de vos nez crottés.
    Je sais que vous trembliez dès que je portais couronne, enrageant tels les chapons que vous êtes, vous espérant tigres et tournoyant dans votre cage dorée à la fange de porcs.
    La dernière déculottée qu'on vous a mise vous colle à la peau tels les langes souillés au fondement de mon fils cadet.
    Dieu que ça a du vous faire mal que le Maine gère deux de vos mines et s'enrichisse avec. Au moins, on vous les a rendu plus propres et mieux entretenues que vous ne les aviez laissées. Un jour peut-être nous consentirons à vous donner des cours de gestion.
    Dieu que ça a du vous faire hurler qu'on ait Craon sous notre tutelle et que tout se passe à merveille, au point que certains craonais aient réclamé le rattachement de leur ville à notre comté. Faut dire que vous considérez tellement votre peuple comme des faire valoir, que ça en devient intéressant quand on commence à leur donner la parole et qu'on les écoute vider leurs sacs sur les abrutis patentés qui les dirigent.

    Enfin bref, peut-être qu'un jour vous aurez ce courage, angevins, de cesser d'attendre que le Maine soit affaiblie pour venir y faire mumuse. Peut-être même que cette fois-ci j'en serais la régnante et que je vous accueillerais le sourire aux lèvres et l'épée à la main.

    Je le maintiens, vous êtes des merdeux qui aiment brasser du vent nauséabond. Vous m'amusez, ça fait du bien dans ce conflit où nous faisons face à de vrais ennemis qui eux, ont du courage et un semblant d'honneur.
    Un jour, sans nul doute, je reviendrais vous faire la leçon et vous fesser comme vous l'aimez tant.
    Mais on m'a demandé de laisser le Maine se gérer seul. Grand et fier comme il est. Même si les villes tombent une à une, même si ce jour vous êtes à pisser aux pieds de nos remparts.

    C'est mal, angevin, très mal, et très vil, de s'attaquer à plus affaibli que soi, mais c'était prévisible. Je m'étonne juste que vous ayez mis tant de temps à vous décider. Cependant, à bien y réfléchir, il n'est pas de notoriété publique que vous soyez bon en organisation.
    Enfin bon, vous êtes des vilains pas gentils tout plein.
    Votre maman vous a mal élevé. Mais ça, venant d'une angevine, faut pas trop trop en demander.

    Quoi qu'il en soit, amusez vous bien.
    Nul doute que certains sauront vous accueillir à la hauteur de leur intégrité et du respect qu'ils ont d'eux-même.
    En tout cas, vous avez eu le mérite de m'avoir fait sourire en ce matin particulier.
    Ne changez rien, vous êtes et resterez éternellement mes bouffons préférés.

Rapidement gribouillé en ce matin du 24 septembre 1463 sur les routes de l'Est, sur papier servant pour les latrines d'habitude.
Vous n'espériez pas que je dépense un quelconque parchemin pour répondre à votre torche cul ?!?!?



_________________

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
"Peu me chaut votre gloire, je veille déjà une légende."
Je vous le dis. Putain, vous m'aurez plus !
Finn
[Armée « Mon petit Poney » (Alessandro, on aura ta peau!)]


Cela faisait à peine deux paires de mois qu'ils avaient labouré Mayenne et Laval pour y planter des fleurs. Quatre petits mois durant lesquels les Buses angevines avaient exercé leur passion pour le jardinage ailleurs et notamment dans le prétendu plus beau pré-carré de France, la Touraine, piétinant rosiers et pâquerettes pour y semer la graine de la désolation. Si l'épisode tourangeau les combla, force était néanmoins de constater qu'il n'y avait meilleur terreau à l'exercice de leur art que ce bon vieux Maine, arrière-cour oubliée de France.

Trottinant en tête de l'arrière garde à l'étendard rose, aux côtés d'Alessandro, l'Irlandais jugeait le relief d'un œil morne tout en renâclant de concert avec sa monture.


État des lieux : ça pue toujours autant.

Constat d'échec. Les fleurs de mai avaient sans doute fané...
Mais là n'était pas la seule déconvenue.

Sous la pression du Vénitien, on avait troqué les destriers pour des poneys, aussi lambins que courts sur pattes. Il avait bien argué que quitte à faire dans la bassesse, des petits chevaux du Conemara auraient très bien fait l'affaire, mais l'on avait alors réalisé que le poney garantirait mieux à Falco de se prendre toutes les branches basses dans le carafon. Et tourmenter un Aveugle, comme dirait l'Archiduchesse, ça n'avait pas de prix.

Si ce n'est celui de manquer la bastonnade. Il eût beau talonner sa modeste monture et l'exhorter dans un langage propre à l'Angevin à s'activer les jarrets, il n'eût pas le temps de gagner le cœur des réjouissances qu'elles s'achevaient déjà. Il ne restait sous les murs du Mans qu'un amas de corps et de braises fumantes abandonnés par l'armée du Purgatoire quand les cloches de midi se turent pour laisser place au chant de l'arrière garde des Buses. Le vieux reître se contenta alors de piétiner des sabots les corps de voyageurs ayant encore la force de gémir avant de sauter de sa selle pour abattre sa bâtarde sur son poney, le décapitant sans autre forme de procès.


Bidet d'mainois, tu feras mon dîner !

À moins qu'un enfant mainois ou deux ne se décident au sacrifice.
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Syagrius
    RA-MAINE PAS TA FRAISE
Tiré de son sommeil par un vigoureux coup de main – tout de fer gantée – dans sa face, le réveil venait de sonner ce matin du 24 septembre 1463. Courte nuit, mais longue journée en prévision. Si tôt sorti de sa tente, à la hâte, on l'aida à enfiler sa ferraille. Le camp des Buses était en littéralement en ébullition, et le soleil commençait tout juste à pointer ses rayons sur un troupeau tout en arme. Fabuleux tableau pour un pays comme le Maine. La place du Mans en arrière-plan, encore endormie, laissait la joyeuse troupe dans sa torpeur : il fallait attendre que le soleil désigna midi pour fondre sur ses portes. À cette longue attente dans la forêt, ses yeux encore mi-clos lui commandèrent une brève sieste. Bien mal lui aura pris : les fesses au sol et adossé contre un orme, il toucha bien du bois, mais l'herbe sentait la pisse.

– En selle compagnons !

Midi sonnait au loin. L'orée des bois se mît aussitôt à expirer toute sa canaille. Destination : Le Mans, 1 kilomètre, 8 minutes. Ne faîtes pas demi-tour dès que possible. Au milieu de ses pairs, il avait fière allure sur son poney (sic). Maudit soit Alessandro.

– Hu ! Hu !

Pas de réaction, pas une once de mouvement. Pour sûr, loin d'ici Pégazole, ce poney n'avait pas diesel. Notre homme du alors mettre pied à terre et entama sa course. La moisson en rase campagne était déjà bien entamée par ses compères. Point de justice en ces terres décidément. Joignant enfin le campement établi aux portes du Mans, on lui tint une torche. Alors il torcha. Il torcha des tentes, des charrettes et bien sûr des cadavres. Ce carnaval de feu et de lumière achevé, ponctué d'étranges soupires canins, la piétaille fut rassemblée et entama une retraite victorieuse vers ses quartiers. Boutés en leurs murs, bienheureux fussent les mainois ce jour : le torcheur du Mans n'avait point occis.
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Falco.
Armée des Petits Poneys, la malepeste soit d'alessandro

Chien de course en croute de miel et verjus , pommes rôties et purée de pannais, cela vous convient-il Cravant ?

La valetaille à séparée viscères, peaux et carcasses tandis que les deux compères, la Momie et le Zombie, papotent art culinaire.
Les chiens sont embrochés et emportés, escortés par ces exemplaires de la belle noblesse angevine.


Ce sera festin que les reîtres et spadassins n'ont jamais eu. Les festivités des chateaux leurs sont trop souvent fermées. En guerre nous voilà tous à la même enseigne. Autant leur apporter le meilleur de notre monde.


Ca chahute toujours vers les remparts, ils sont dépassés par des sections allant ou revenant de la Porte du Mans.
Des fascines pour se protéger des traits adverses qui ne vont pas tarder à pleuvoir.
Des fagots, s'il faut bruler un vantail pour entrer.
L'armée des Petits Poneys (Puisse la chaudepisse suivre Alessandro jusqu'aux latrines de l'enfer) reste à l'écart.
Il sera temps plus tard d'investir les cité.
Et puis il ya cet étendart royal la bas qui flotte toujours...Vaut mieux se tenir paré en cas de sortie inopinée pendant que la porte est prise.
Il doit sacrement pétocher le Marechal de France qui doit tenter de rameuter de la pietaille.
Les paris sont ouverts à savoir s'il abandonnera son drapeau dans l'herbe ou s'il faudra le décoquiller vif.

Finn est éclaboussé du sang de sa monture.
Falco en sent l'odeur à défaut de le voir et acquièsse en passant à sa hauteur.

Déjà les chiens sont placés au dessus des brasiers.
Cela réchauffera chacun, l'automne est bien la.


Chère Baronne, ripaillons tant que nous le pouvons. Deos a déjà nos vies dans ses dés facétieux.

Alentours certains s'amusent aux contrepéteries salaces et aux blagues militaires usuelles.
Les poneys renaclent et tirent sur leurs longes.
Faut dire que pas mal ont de droles de regards vers eux souvent.
Et leur congénère étendu décapité en rajoute à leur légitime stress.

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--Spock
Carnet de bord.

L'établissement d'un plan de prévention des risques sonores n'a pas pris. Aucun poneys n'a de pantoufle. Il légiféra plus tard ce point. L'aménagement du territoire doit passer par une prise en compte spécifique des risques spécifiques. Il conviendra de développer et de renforcer la connaissance des aléas pour mieux les prévenir. Le futur se construit à partir de retour d'expérience, la submersion par poney est un aléa parmi beaucoup d'autre. L'implication dans un cadre cohérent d'une déclinaison locale pilotée par la vision globale peut être utilisée pour lutter contre l'élévation sonore. Stop.

Note: Submersion par poney. Toutes les provinces sont concernées par ce phénomène engendré par la conjonction des vents en rafales et d'un fort coefficient lunaire. C'est l'automne.

La saison 1463 a démarré en septembre sur les chemins, avec démonstration et taille de valetaille, les bourgeons n'ont qu'à bien se tenir. Les marcheurs ont grimpé à bord des véhicules militaire, ils font plus ample connaissance avec le poney club " Les baffes d'abord". Les marcheurs vont découvrir l'univers des Pigeons, puis du Paffacing, dans une ambiance conviviale, au plus profond d'une nature morte, à pas de décharge.

Spock tient des statistiques précises sur sa mission. Prépare les circuits, peaufine ses fiches et contacte les artisans de la dernière heure. A coup d'enclume, les gens ouvrent facilement leurs portes.
Sofy.d
[Toujours à l'auberge Lisreux, en fin de matinée]

Sofy vit son fils passait du sourire innocent à celui noir qu'elle n'aimait pas. Celui qui ne présageait rien de bon, rien de bon pour lui.
Elle s'obligea à plus de calme et tenta en le prenant de nouveau dans ses bras, de lui donner un appui pour passer au dela de la colère.


Ils vont...comme ils peuvent surtout. Ils sont en Alençon, des gens vont s'occuper d'eux, ne t'inquietent pas. Ils ont eu la force de m'écrire c'est donc qu'ils sont conscients c'est déjà beaucoup.

La brune gardait sa rage au fond d'elle, ce n'était pas le moment de laisser son impulsivité reprendre le dessus ni son désespoir. Alors qu'elle attendait de voir comment son fils allait réagir à ses dernières paroles, la porte de l'office claqua, livrant passage au ptit Jeannot, le fils du palefrenier qui passait son temps à jouer avec les chiots.
Le visage blafard, des gouttes de sang parcheminant sa guenille, les larmes coulant en laissant des trainées sur la poussière qui y trônait habituellement, le gamin n'avait pas plus de 8 ans.


Vicom..tesse...


des sanglots dans la voix, le regard apeuré, elle se décida à s'en approcher et se baissa pour se mettre à sa hauteur bien que la brune ne brillait pas par sa grandeur. Mais à cet instant elle s'imaginait ses gens morts ...

Qu'est ce qu'il y a ? Jeannot ! Mais parle bon sang !!

C'est...c'est les lévriers..sont ..mourrus...zont tous tués pour...les manger

Le sang de la brune se figea, elle haleta presque tant la colère l'étouffait, serrant les poings, serrant les dents...

Elle se retourna, jeta un regard à son fils et alla chercher une verre de lait pour le gamin.
Lentement sans dire un mot, elle remonta dans sa chambre ou elle relâcha la pression, un hurlement se faisant entendre dans la bâtisse.
Elle tremblait de la tête aux pieds, mais elle se devait de prendre sur elle, pour sa famille.
Quelques verres de calva et elle s'assit pour écrire*...


hrp : *dans le topic "être et vivre" pour les curieux

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Ricks
Au purgatoire...


Le rayé avait les yeux encore rougis de cette nuit de marche qui lui coûtait à chaque campagne un peu plus. Bien que celui qui oserait le lui faire remarquer s'en prendrait très rapidement une sur le museau, il fallait avouer que l'âge commençait à marquer le félin. Raison pourquoi, sans doute, il cherchait plus encore qu'avant la castagne, pour délier les muscles et se sentir vivant.

Vanné, il l'était. Enthousiaste? Aussi. N'avait-il pas appelé ce moment de ces vœux tant de fois depuis plus de six mois? Marcher derrière l'oriflamme de la Rose était pour lui un songe devenu réalité.
Ils se présentaient en ce clair matin de septembre par l'Est de la capitale mainoise. Pour la seconde fois de sa vie, il était en campagne contre les fanges du nord. Son allure était légère malgré la fraîcheur matutinale. Ayant délaissé son bouclier pour un autre combattant qui en avait davantage besoin, il bondissait légèrement en quête de réceptacles au ressentiment qu'il avait accumulé ces dernières semaines.

Les cavaliers avançaient légèrement plus vite que lui, ainsi il arriva dans le camp mainois avec un léger retard. Il ne put voir que le spectacle un peu pitoyable d'un aveugle frappant des bêtes dans leurs clapiers, s'y reprenant plusieurs fois pour sceller leur destin. C'est alors que son œil s'attacha sur un attroupement de voyageurs en plein débâcle. S'approchant à pas rapides et tirant sa rapière, il engage le combat. Se positionnant de tierce, il frappe de coup droit à plusieurs reprises puis finit par un coupé, entre dans la garde adverse pour venir loger sa pointe dans la clavicule du bras fort. Lâchant son arme, le paltoquet dont la torpeur se lit sur le visage commence à dévisser.
D'une morgue implacable, Ricks lève son épée pour venir lui fracasser la tempe avec le pommeau. Il n'est pas encore temps de gâcher toute l'âme ferrée avec le sang d'un couard mainois qui se replie.


Citation:
24/09/1463 04:08 : Vous avez frappé Nhataniel. Ce coup l'a probablement tué.


Reprenant aussitôt une posture d'attente, il se rend compte qu'il n'est plus entouré que par les siens dans ce camp tout bazardé. Les différents mainois gisaient à terre ou avaient réussi à s'enfuir jusqu'aux portes.

Il repère Rose, elle indique visiblement qu'il faut se diriger vers les portes afin d'éviter qu'elles ne soient ceintes. Il reprend donc le petit trot qui ne le lâche jamais.


"Encore, laissez m'en, j'en veux encore!!"


En arrivant vers les portes, un spectacle retint son attention. Une frêle âme, pas guerrière pour deux sous, cherchait visiblement à... quitter la ville. Quelle drôle d'idée quand on sait que toute une horde de buses se précipite vers les murs. La saisissant par les cheveux, Ricks mit la freluquette à terre et lui aboya au visage:

"Tu as donc décidé de mourir ce jorn?"

D'une voix fluette où transparaissait la peur, la mignonne articula avec difficulté, le cœur au bord des lèvres:


"Je... j'ai.. j'ai un.. mess... message pour .. Finam..."

D'un œil avisé, le fauve repéra facilement que la garce était servante. Que fallait-il qu'elle soit attachée à son maître pour se venir jeter ainsi dans la gueule du loup. Il lui donna une sévère mandale en pleine trogne, la laissant pâmée sur l'herbe. À la nuit tombée, son sort serait pire que celui des bougres étendus sur le pré...

La fouillant sommairement, il trouva non sans mal un vélin soigneusement caché dans les replis de ses jupons, et s'empressa d'en lire le contenu.


"Oh oh, une recommandation de Penthièvre, voilà qui va sûrement enchanter Gennes.."

Il glissa le billet dans sa gibecière et repartit vers ses compères. Il ferait lire tout ça à Rose en temps et en heure.
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