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[RP] Octrois en Vichy - Vive les pastilles!

Linoa
Ils y étaient, enfin diraient certains, après tout, la date avait été un peu repoussée pour laisser plus de temps aux préparatifs, bon, une seule semaine s'était écoulée depuis, pas de quoi fouetter un chat non plus seulement ce jour, la Valten ne se déplaçait pas pour rien une fois de plus.
Quatre octrois allaient avoir lieu ce jour.

Laissant l'organisation de la salle au futur suzerain - car pour le coup, il était chez lui - ce fut donc à l'aube que la duchesse arriva à Vichy afin de s'y présenter, le barda héraldique porté par son page, sur ses talons.

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Jazon
Clermont, Hostel des Duchesne Marigny

Grande journée qui commençait pour les Duchesne ! En particulier pour Gypsie.
Elle n'allait pourtant pas découvrir ce genre de cérémonie. Mais, comme pour Jazon d'ailleurs, devenir le vassal d'un grand seigneur n'était pas une simple formalité. C'était un engagement solennel et solide dans la confiance et la loyauté qui ne se prenait pas à la légère.

Ce matin là, toute la maisonnée s'était levée de bonne heure. Vichy n'était pas tout à côté et il ne fallait pas arriver en retard.
Isabella était tout excitée et n'avait cessé ces derniers jours de taquiner son cousin-frère qui allait lui aussi être à l'honneur en cette journée.

Les tenues étaient prêtes depuis plusieurs jours et Jazon souriait d'apprendre par Antoine que depuis quelques jours leur fille, si elle ne tournait pas autour d'Alex pour le taquiner à propos de cette journée, passait le reste du temps à admirer les belles robes qu'elles porteraient, elle et sa mère.

Le garde avait préparé la calèche.
Jazon vérifia avec lui les sangles des chevaux, s'impatientant que la tribu ne soit pas déjà prête.
Antoine ouvrit les grandes portes cochères qui donnaient sur la rue des Carmes alors que Duchesne grimpait dans la calèche, prenant les rênes.


OLAAAAAAA
Il est grand temps d'y aller !
Gypsie ! Isabella ! Alex !


Mais Alex était il là au moins ? Jazon ne l'avait pas aperçu depuis qu'il était levé. Peut-être s'était il réfugié dans l'appartement de ses parents pour s'habiller....






Edit pour une grossière erreur de ma part en ayant prêté des émotions et des intentions à Gypsie sans l'autorisation de la joueuse. Mes plus plates excuses jd Gypsie.

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Ysaoth
Vichy, au nord du grand duché du Bourbonnais-Auvergne, dans la partie que les plus pointilleux appelleraient le Bourbonnais, d'ailleurs, et non l'Auvergne.

Le château serait presque élégant comparé a la puissance militaire et architecturale que provoque Usson la première fois qu'on le voit, au loin, perché sur sa colline. Une puissance presque écrasante.

vichy est plus fin, moins taillé pour résister pendant des siècles a un siège. Au bord de l'Allier, les tours de pierre blanche qui forment l'enceinte renvoient une clarté presque aveuglante sous les rayons du soleil.
Tout a été installé dans le grand jardin à l'arrière du château et non dans la salle du trône. Le grand barbu s'était dit qu'il était intéressant de profiter d'une des dernières belles journées de l'année. Le Très Haut était manifestement avec eux.
C'était boisé, fleurit, buissonneux, c'était frais mais pas trop, car le soleil réchauffait cet partie du jardin absolument pas abritée. Les dames ne devraient pas avoir trop froid...de toute façon, les Dames de cette partie de la France étaient habituée aux hiver rigoureux, donc là, on était encore dans les grosses caleurs estivales. On entendait le courant du fleuve s'écouler lentement de l'autre côté du rempart.
La banquet se déroulerait aussi a l’extérieur. Des tables et des chaises étaient disposées autour d'une immense table sur lequel les servants disposaient déjà les cruches de vin, de bière, ainsi que le pain - de grosses miches spécialité maison - encore fumantes.

Les invités seraient accueillis puis conduis dans ce jardin accessible en contournant le château, ou en le traversant. Evidemment il était demandé aux servants de préférer le chemin extérieur, plus agréable, longé par des buissons fleuris et des arbres centenaires.

Tout était prêt, et Ysaoth était déjà dehors, dirigeant les derniers préparatifs, répondant aux questions organisationnelles de dernière minute que pouvaient se poser les servants. Sa blonde était encore en train de se pomponner, et Linoa ne tarderait certainement pas, ainsi que les autres convives.

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Gaby!!
[Clermont – Quelque part au château]

Ouch ! Et encore un bleu ! Gaby allait à droite, à gauche, portant dans ses mains moult parchemins de tout ce qui était en cours… Bouh ! il allait se donner un peu temps car à la vérité, la vie c’était pas ça.

Une fois les papiers importants en lieu sûr, il partit en direction de son hôtel. Il se devait d’être beau quand il arriverait sur le domaine de Vichy. Domaine et bâtisse, dans lesquels il n’avait jamais mis les pieds mais dont parait-il valaient le détour !



Rapide traversée des jardins, puis de la ville… Puis enfin l’hôtel. Comme il entra, il ne perdit pas de temps avec son aide-ménagère. Oui… Non… Non… Oui ! Puis il ajouta. Palefrenier, cheval, armes !

Il monta dans sa suite et commença à sortir des vêtements. Alors alors… En réalité, n’étant pas du tout coquet, le choix n’était pas extraordinaire, loin de là !

Il changea de tenue, préférant à sa chemise en soie, une chemise un peu plus chaude qui siérait à la température du grand air et tout pareil pour le pantalon. Il hésita à rajouter un foulard, mais oublia cette idée. Il n’allait pas à un rendez-vous galant non plus…

Il se passa de l’eau sur le visage, s’essuya et redescendit rapidement au rez-de-chaussée. A l’entrée, la servante le regarda d’un air taquin puis lui lança…
Armes ! Elle l’aida à nouer la ceinture de cuir, et à y placer son épée et une dague d’apparat. Puis elle montra du doigt un jeune garçon. Palefrenier !

Gaby commençait à sourire, car à la vérité, ils géraient ces bonnes gens ! Faudra qu’il les présente un jour au Conseil. Il allait les remercier quand le palefrenier pointa le doigt vers l’entrée du vestibule… Cheval !

Là, Gaby rit de bon cœur et les remercia. Que ferai-je sans vous ! Merci et à plus tard.

Il savait qu’il pouvait avoir toute confiance, et que quelle que soit la durée de son absence ils s’occuperaient des lieux en toute situation.


Gaby monta sur son cheval, puis retraversa la ville. Il prit tout d’abord direction vers la porte Est en traversant le quartier Sud-Est, composé essentiellement de petites chaumières, puis une fois la porte passée, et un salut aux gardes, traversa les champs en direction du Nord. Il n’y avait pas encore de route mais cela n’allait sans doute pas tarder.
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Maywenn
[Clermont, maison des Angels]

    La nuit fut courte.
    Après sa garde où elle ne vit personne, même pas un chat, elle retrouva son petit chez elle et avec hâte son lit. Mais le sommeil lui, était encore ailleurs. Impossible de fermer les yeux. La tête de la "p'tite main" ne cessait de réfléchir, de penser à ses amis, sa filleule dans cette guerre incompréhensible... Elle se demanda d'ailleurs si cette dernière allait pouvoir faire le déplacement, pouvoir la voir le temps d'une journée.

    Ce dimanche, on l'attendait.
    Sur les terres de Vichy.
    Elle allait se faire anoblir, mais ce concept était encore flou pour elle. Elle a grandi et vécue dans la basse, son état de gueuse ne l'avait jamais dérangée et la noblesse ne l'avait jamais fait rêver surtout en fréquentant certains. Lors de son parcours elle c'était vue proposée, tentée, sans pour autant aboutir réellement, faute d'en saisir le sens, faute de trouver ce petit quelque chose qui vous fait dire "oui".
    Mais cette fois-ci c'était différent...
    Même si comme toujours, elle avait du mal avec les reconnaissances quelle qu’elle soit.

    Elle expira comme pour faire de la place dans sa poitrine comprimée par l'angoisse. Elle se leva félinement et s'assit en tailleur sur le lit, pensive. La maison était calme sans ses deux neveux. Elle pouvait entendre des voix dans la cuisine, son époux et son fils surement entrain de discuter sur la prochaine Coupe de Soule Royale ...
    Devant elle le berceau avec sa fille qui gazouille. Elle esquissa un sourire avant de prendre une bonne inspiration pour se donner du courage, faire fi de la fatigue et de ses angoisses. La journée s'annonça belle, qui sait, elle verra peut être sa famille, ses neveux arriveront peut être à temps et ses proches seraient là aussi.

    Reste qu'il manquera sa marraine Elisabeth à l'appel, venant de l'empire et épouse de Kran, elle était pour l'instant, pas la bienvenue en Auvergne. Elle comprenait à moitié, pour elle, elle était que sa marraine, elle loin de toutes ses histoires... mais c'était ainsi.

    Elle frotta ses yeux, massa son visage, son cou puis ses épaules avant de se lever, prête à vivre ce jour malgré ce petit gout amère. Elle quitta son lit et alla dire bonjour a sa petite perle qui jouait avec ses pieds.


    Bonjour ma Perle...

    Elle caressa sa tête avant de la prendre dans ses bras.

    Allez, c'est une grosse journée, on va manger un petit quelque chose.... se préparer... prendre son courage à deux mains.... et y aller .... tu vas soutenir maman hein ?
    Maman angoisse.... un peu ...beaucoup.... énormément ....


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Carmen_esmee.
[Rouen - Duché de Normandie]

Dans son bureau la brune rédige encore et encore des missives, des appels à la mobilisation, des mandats... cela n'en fini pas, la tâche ne s’amenuise pas et l'angoisse d'une guerre lui tord les entrailles. Le moral n'est pas au beau fixe, sans nouvelle de son époux et de sa belle famille, elle élève sa fille seule... Encore une fois, elle ne peut compter sur Duncan.
Une fois de plus, elle attrape un pli sans le regarder, trempe sa plume dans l'encre et se prépare a rédiger un courrier officiel, mais la plume reste en suspens, elle parcours le courrier, les commissures s'étirent, Alexandre, son filleul va recevoir des terres et un titre. Elle rédige une réponse, le coeur emplie de fierté pour le jeune homme.


"Ronan !

- Oui ?

- Préparez Hanna, nous partons en Auvergne !

- Euh, quand cela ?

- A l'aube !"


Au matin suivant, c'est un messager qui vient toquer à sa porte, une missive de sa belle amie, Maywenn, la fée va elle aussi recevoir ce qu'elle mérite et heureux hasard cela se déroulera lors de la même cérémonie. La brune ne pouvait être plus heureuse pour l'heure.
Par ces temps de tensions, elle quitte la Normandie accompagnée de deux hommes, d'une nourrice et de la prunelle de ses yeux, sa petite princesse, Hanna, âgée d'un printemps.

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Elenwe
[Moulins, tôt le matin du jour J]


Il était sacrément tôt ce matin-là lorsqu’Elenwë ouvrit les yeux. Qu’elle referma aussitôt tant le soleil prenait un malin plaisir à pénétrer dans la chambre et à l’illuminer. L’astre ne devait pas savoir qu’il était si bonne heure, pour briller de la sorte.
La jeune femme poussa un petit grognement avant de se retourner et de venir se coller tout contre celui qui dormait à côté d’elle. Ses lèvres effleurèrent une épaule pendant que son esprit se remettait les idées en place. Et lui revint justement en mémoire qu’aujourd’hui était le grand jour pour sa nièce. De roturière elle allait devenir noble. Comme lui avait dit la Normande peu de temps avant : "C’est dans la tête tout ça, si tu veux rester simple, tu resteras simple.
Puis c’était de famille, la simplicité. Preuve en était, Elenwë Duchesse d’Evreux, sans valet ou autre, sans gardes, sans cuisinière, sans rien…Seul luxe à l’heure actuelle : un coche avec chauffeur et une femme de chambre restés en Normandie. Elle ne tarderait pas à les rejoindre ceci-dit et à étayer un peu plus son personnel car gérer Evreux n’allait pas être une simple affaire…

Elle se roula à nouveau sur le dos et s’étira lentement, levant ses bras vers le plafond. Puis elle s’assit, les cheveux en bataille et les yeux encore un peu embrumés. Son regard se posa sur Traps et un petit sourire naquit sur ses lippes. Le plus doucement possible, elle le secoua pour qu’il quitte les bras de Morphée. Ils n’étaient pas en retard, du moins le pensait-elle, mais ils ne devaient pas trainer non plus. Vichy n’était certes pas loin mais il y avait tout de même un peu de route à faire. Et en charrette, il valait mieux parfois avoir assez de temps devant soi…


Traps…c’est le matin. May nous attend, tu te souviens ?


La jeune femme se leva, récupéra sa chemise de nuit qui trainait à terre et l’enfila à la hâte.
Ses pas l’amenèrent vers une autre chambre où Emilien, neveu de Maywenn et petit-neveu d’Elenwë, devait dormir comme un bienheureux. Sa main se posa sur la poignet de la porte, qu’elle tourna lentement pour ne pas faire trop de bruit et passa la tête dans le chambranle.


Debout là-dedans. Il est temps de te lever et de te préparer.


Quand même, ça ferait moche qu’une partie de la famille arrive en retard…D’autant qu’il fallait encore aller récupérer Twis, à l’auberge de la petite ville.
Levio
[À Pompidou, aux alentours d'Aurillac, sur le Domaine négligé de Glénat]

C'est à son bureau dans la demeure de Pompidou que Levio travaillait le mieux. Malgré les trajets que cela impliquait pour rejoindre Clermont en permanence... Débordé, c'est donc là qu'il se trouvait, de très bon matin, alors qu'il regarde l'horloge pour la quinzième fois. Classant le tas de paperasserie qui se trouvait devant lui, il se lève et lance dans le couloir...

Yvan !! Allez vérifiez que Madame est reveillée s'il vous plait. Il va falloir se préparer pour rejoindre Vichy.

Et lui de rejoindre rapidement ses appartements pour y trouver une tenue appropriée.
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Jacquotte
[Dans les préparatifs de départ à Bordeaux]

Jacquotte referme soigneusement le couvercle de sa malle après avoir déposée soigneusement les vêtements d'Ary et sa magnifique robe bordée de dentelle. Leur fille Oceana a préparé sa malle, elle-même, mais Dieu qu'elle a grandi et que le temps passe vite. Elle se souvient tout juste de l'avoir tenu dans ses bras, car elle a toujours manifesté une volonté d'indépendance, déjà toute petite.
Puis, revenant à la réalité du jour, elle sourit, "Hé oui son amie va être anoblie".

Elle se remémore tous ce qu'elles deux et Ary ont vécu ensembles la guerre, puis après la naissance de leur fillette, les nombreux voyages dans tout le DR et même au-delà, le brigandage dans le Berry avec le gout amer de l'injustice ancré profondément en eux. Puis la vie, les a séparées mais l'amitié est restée vive entre elles. Elle est d'ailleurs très fière de cet anoblissement pour May et Aristote, sait combien elle le mérite, de toutes les façons, elle avait déjà cette noblesse d'âme en elle, alors il n'est que justice qu'on lui donne ce titre qui semble tout à fait logiquement lui être destiné.

Au lieu de rêvasser, je ferai mieux d'aller voir si mon Ary est fin prêt car son doux rêveur de mari peut tout à fait rester plongé dans ses pensées en oubliant le reste du monde.

Ary tu es où?
Sunburn
Belle journée de réjouissances que celle-ci et la Blonde souhaitait allier l'élégance à une certaine simplicité dans sa tenue et le rendu la satisfaisait pleinement.
N'en portait que rarement mais le vert mettait ses prunelles en valeur et quand bien même elle concurrençait la teinte de l'herbe, elle ne serait confondue avec, du moins l'espérait-elle.
La poitrine était savamment comprimée par l'étoffe mise en plusieurs couches pour un maintien optimal et les globes arboraient naturellement leurs courbes envieuses et imposantes, laissant un soupçon de liberté à ceux-ci malgré la compression. Le décolleté échancré laissait à demi les épaules nues et un voile fin recouvrait les bras, s'évasant à peine après les coudes. Les jupons n'étaient qu'un amas de tissu superposé de telle façon que les pans n'avaient pas la même longueur, comme un drapé grossier recouvrant ses jambes. Et à tout ce vert se conjuguaient de fins liserés d'argent sur les abords de la gorge diaphane, des fines épaules et aux finitions des manches. Une ceinture d'argent soulignait sa taille, exhibant l'épanouissement des hanches mais aussi du fessier moelleux et gras. A ses pieds, de fines sandales de cuir maquillées d'argent pour l'occasion et pour donner la touche de simplicité, deux tresses nouées par un lien d'argent qui reposaient sur ses épaules pour dévaler le long du buste.
Un dernier regard au miroir puis de s'esquiver de la pièce et gagner les jardins, trainant dans son sillage la subtile flagrance du citron.

Parvenue à l'extérieur, elle engloba du regard les préparatifs, heureuse que cette journée voit là l'octroi de seigneuries à quatre personnes des plus méritantes et pour qui elle avait une profonde estime. Le sourire ornant ses lèvres, elle se dirigea d'un pas lent vers son époux, l'oeil contemplatif et la lenteur n'avait pour but que de lui laisser apprécier la tenue qui la parait.
De prime abord, Ysa ne semblait pas anxieux mais d'ici que les protagonistes arrivent, peut-être que la nervosité serait de mise.


Cette odeur de pain chaud me met l'eau à la bouche et j'en croquerais bien un morceau.

D'afficher un sourire emprunt de malice avant de l'embrasser avec tendresse, les pieds légèrement hissés et les doigts accrochés à sa hanche pour un meilleur appui.
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Elienore
[Milieu de matinée dans la chambre de la Vicomtesse de Ravel]

Les lourdes tentures, qui maintenaient la chambre de la maîtresse des lieux dans une nuit noire, furent tirées d’un coup sec pour laisser pénétrer à flot le beau soleil de ce début d’automne.
Sitôt ce geste accompli, Alix la camériste et confidente d’Elienore, se dirigea vers le grand lit en bataille où gisait le corps nu, encore endormi et emmêlé dans les draps de celle à qui elle consacrait sa vie.


Dame Elienore, il est déjà tard et si vous ne voulez pas être en retard il faut vous lever sans plus tarder pour vous préparer.

Les boucles couleur châtaigne répandues sur l’oreiller, la tête encore embrumée par le sommeil, la jeune Vicomtesse souleva une paupière sur une prunelle émeraude et la referma aussitôt, éblouie par la clarté du jour.

Mmmm Alix…encore quelques minutes…je n'ai aucun stock à aller compter...

Et de remonter au dessus de sa tête la couette avec la visible intention de rester dans le cocon douillet où elle se trouvait.

Alix posa ses deux mains sur ses hanches bien décidée à ne pas abandonner la partie

Allons dame, vous n'êtes point raisonnable.
Si vous restez au lit vous présenterez un visage tout chiffonné à vos hôtes et leurs invités.
Cela ne vous ressemblerait pas une telle attitude...inélégante.


La jeune Vicomtesse se redressa bien droite et parfaitement réveillée cette fois. Sa camériste avait l'art de trouver les mots qui font mouche. Sa coquetterie légendaire ne le supporterait pas.

Tu as gagné!
Je meurs de faim...


Aussitôt dit qu'un plateau avec un copieux petit déjeuner était déposé sur les genoux de la brune et qu'Alix sortait du coffre la robe aux couleurs de Ravel qui avait été choisie pour l'occasion. Un bain chaud et parfumé au jasmin attendait le bon vouloir de la jeune femme.

Deux bonnes heures plus tard, c'est une Elienore, aussi lumineuse que la lune, qui montait dans le carrosse pour prendre la direction du château ducal de Vichy

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Exquise
Exquise était presque prête pour se rendre à Vichy. Sachant que son époux travaillait encore dans son bureau, elle s'apprêtait à aller le rejoindre lorsqu'Yvan, envoyé par Levio, frappa à la porte de la chambre.

Vous pouvez dire à Levio que je suis prête. Enfin je dois encore choisir les bijoux que je vais porter. Cela ne devrait pas prendre beaucoup de temps, je suis sûre que j'aurais même le temps d'attendre mon mari.

Après avoir fouillé quelques minutes dans son coffret, Exquise dénicha une parure assortie à sa robe. Une cape sur les épaules et la voici partie rejoindre son époux.
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Bernadotte


Au Castel de Civrais, Seigneurie d'Epalais

La Forteresse de Civrais était calme en ce début de matinée. Une belle matinée où bon nombre d'auvergnats auraient fainéanté sous la couette ou en aurait profité pour une promenade à cheval ou une partie de pêche... Mais ce n'était guère l'ambition du Padirotte, le maître des lieux, loin de là.
De retour de Champagne avec de nouvelles cicatrices sur le corps, l'Epalais s'était inquiété de sa forme physique et se mit en tête de s'entraîner au maniement de l'épée. Il était vrai que le mestre de camp s'était qualifié de "mollasson insignifiant sur le champ de bataille" et il avait la ferme intention de profiter du retrait de l'armée auvergnate pour remédier à la situation.


Donc par cette belle matinée, le Mestre de Camp de la COBA se trouva dans la cour de son château, vêtu de braies noires, chaussé de bottes mais demeura torse nu, et s'entraîna au maniement de l"épée avec le Commandant de la Citadelle: Jean Burin.
Traditionnellement, l'entraînement du Seigneur commençait au levé du Soleil et s'achevait vers les douze coups de midi. Entraînement complet: tir à l'arc, maniement de l'épée, de la lance, à pied, à cheval, bref, le Seigneur ne se ménageait pas.

L'Epalais passait ses nerfs, embrouillé par de longues réunions d'Etat Major, sur le pauvre Burin qui se défendait admirablement bien, arrivan même à toucher à plusieurs reprises le bouillant Seigneur d'Epalais.


Toutefois, alors qu'il attaquait seulement son énième passe d'armes avec le Burin, le jeune Alban arriva dans les travées et lança à son père: "Levez votre bouclier Père ou vous finirez en brochettes." Les gardes qui regardaient le combat pouffèrent à la remarque du gamin et son père lui jeta un regard furieux. "Ah tu veux jouer au malin ? Choisis ton arme, vil scélérat."
Et voilà que le Père provoqua son fils en duel, et ce dernier ne se démonta pas. Il prit une épée d'entraînement avec un bouclier et pris la place du Burin qui s'éclipsa discrètement. Les coups pleuvaient sur le gamin de dix ans qui se défendait admirablement bien. Toutefois, l'adresse du père, même avec une épée en bois, était redoutable si bien qu'Alban fut désarmé et jeté au sol par son père qui continua à donner une leçon d'escrime à son fils.

François, le Capitaine de la Garde, observait la scène avec un léger sourire lorsque la vue du petit seigneur désarmé et au sol lui fit froncer les sourcils. Il ne connaissait que trop bien le Padirotte au combat, pour l'avoir vu maintes fois à l'oeuvre: Tenace, efficace, impitoyable et brutal: bref un ancien Terrible. Aussi, il attrapa une épée de bois et un bouclier, se plaça entre le père et le fils, bloquant l'attaque de l'Epalais avec son épée. Le défi était lancé, et les deux combattants se livraient maintenant un duel plus équilibré.

Le Gouverneur de Civrais, le gros Simon, arriva avec des missives sous le bras en compagnie d'Aliénore, la jumelle d'Alban, et lança à son seigneur visiblement débordé: "Messire, il y'a diverses missives de l'Etat Major qui sont arrivées" Entre deux coups d'épées, l'Epalais hurla: "Qu'elles aillent au diable, je suis occupé!!!" Le Gros Simon soupira et repris: "Et une missive du Seigneur de Baffie et de Pompidou... dois je lui dire d'aller au diable peut être ? "

L'Epalais désarma le capitaine et se tourna vers Simon en souriant: "Monsieur se croit drôle... Enfin que veut il ? " Ravi d'avoir enfin l'attention de son Seigneur, le dignitaire déclara: "Vous inviter à une réception en le domaine de Vichy, où il sera anobli." Le Padirotte écoutait en relevant son fils en lui susurrant: "Tu as encore du chemin à faire pour défaire ton vieux père..." Il lui passa la main dans les cheveux, l'embrassa sur le front avant de se tourner vers Simon pour lui répondre: "Bien, alors je vais me changer et" Il remarqua sa fille aux côtés du Gouverneur et lui sourit: "Naturellement, ma fille, tu viens avec moi. Il y'a fort longtemps que tu n'as pas vu ton parrain."

La fillette sourit, ravie de ne pas avoir à demander cela à son père, et fila se changer en compagnie de ce dernier. Les deux Padirotte se retrouvèrent dans la vaste salle commune du Château en habit d'apparat.

Bernard était vêtu de son grand uniforme de Mestre de Camp, avec les galons dorés et tout le tremblement, sa taille ceinte de son épée au Pommeau d'or frappé à l'effigie du blason des Terribles, baptisée" la Terrible" et une lourde cape aux armes d'Epalais tombait des épaules du Padirotte.

Aliénore elle avait opté pour une robe de soie rouge vif, la taille ceinte d'un ruban de soie blanche et ses cheveux d'un noir profond tombaient en cascade sur ses épaules, couvertes d'une cape de lainage blanc. La jeune enfant portait également un collier de perles blanches et des boucles d'oreilles assorties. La touche finale, moins convenable pour certains, une des Oya, dague forgée par son père pour ses deux filles avec l'acier de la Sauvage et de la Glorieuse, le même que celui de l'épée paternelle, prenait place dans le manchon de la jeune fille.

L'escorte de vingt cavaliers lourdement armés ,menée par François, était prête et le Mestre de camp pris place dans un carrosse tiré par quatre chevaux, laissant son destrier, Bucéphale, dans un repos bien mérité après les durs combats menés pour la Couronne, en compagnie de sa fille.

Le signal était donné et le cortège s'ébranla en direction du duché de Vichy, domaine d'un autre ami de l'Epalais, Ysaoth de Noilhac.

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Patou.de.pyerrelade
La brunette avait appris par Alexandre et Maywenn, l'évènement qui se préparait, et avait déjà prévenu le gamin, qu'elle ne pourrait venir, vu qu'elle était en guerre. Le Doc se devait de faire honneur à Alex et aussi à May, son époumie. Donc après avoir réussi à avoir des jours, elle participerait à la cérémonie. Elle le devait à ses amis. Une fois chez elle, elle n'eut pas de temps à perdre et prit un bon bain parfumé. Elle en avait grand besoin. Depuis des semaines, elle était sur les chemins avec l'armée du BA et ce bain était le bienvenu. Elle se lava et en sortit une fois l'eau presque froide, s'enveloppant d'une serviette afin de se sécher.

Avec la guerre, trainant sur les chemins, elle était plus habituée aux braies et aux bottes masculines depuis un certain temps. Se vêtir pour un jour en robe, afin de paraître féminine, la changeait. Elle se dirigea vers son coffre et essaya plusieurs tenues. Une fois satisfaite, elle se dirigea vers sa coiffeuse et démêla sa longue chevelure, puis les releva en chignon, le tenant par des petits peignes nacrés. Une fois prête, elle se chaussa, se couvrit de sa cape, sortit pour se diriger vers son écurie, allant chercher son destrier. Une fois montée en amazone, elle se rendit au lieu-dit en plusieurs étapes.

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Jean Coquin, incarné par Erandil



Engagé comme coursier, secrétaire, homme à tout faire bref... Au service du régnant, désormais régent bientôt régnant, encore !

Jean Coquin, c'était le genre de type à qui on n'adressait jamais la parole dans la rue et auquel on priait de toute ses forces pour que ce ne soit pas lui qui vous aborde, une rencontre avec cet homme garantissait grandement des risques de déficience mentale. Pour résumé, si vous n'êtes pas fous, passer votre chemin ! Ou vous le deviendriez à coup sur en le fréquentant, nuisance et dangerosité étant des mots encore trop faible pour décrire le bonhomme. C'était un homme qui arborait toujours ce même sourire inquiétant et sadique sans jamais faillir, si l'attitude change, ce n'est jamais pour un bien. Allez savoir ce que l'intendant du château avait bu ce jour là pour avoir engagé ce genre d'oiseau, au service personnel du futur duc en plus ! C'est en tenue de voyage que le coquin entra dans la chambre du régent.


Votre bonne grâââce, l'aurore se pointe ! Éveillez vos sens !

Un simple grognement en signe de réponse, le valet ne se démonta pas, esquissant toujours son meilleur (ou pire ?) rictus.
Le coquin allait désormais démontrer pourquoi il portait aussi bien son nom, en approchant de l'oreille du régnant.


ATTENTION ! L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE !!

Le grognement devint un braillement, le régent du Bourbonnais-Auvergne sursautant et ouvrit grand ses yeux marqué par la fatigue. Jean Coquin quant à lui passait à la seconde étape pour le bon réveil du moulinois, s'approchant des rideaux pour les saisir.

Que la lumière soit...

Il les ouvrit en grand, laissant une forte lueur envahir la pièce.

Que la lumière brûle !

On entendit un bruit sourd retentir derrière le valet qui quant à lui, s’esclaffa d'un rire dément.
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