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[RP] Ouvert : Fight Club*

Samael.
Nous ne sommes pas exceptionnels.
Nous ne sommes pas un flocon de neige merveilleux et unique.
Nous sommes faits de la même substance organique pourrissante que tout le reste.
Nous sommes la merde de ce monde, prête à servir à tout.
Citation fight-club(1999)





Rouquin déboula dans la sombre pièce, remonté comme un coucou helvète une nuit d'orage de montagne éclatant en plein mois d'août.
De la castagne, du pugilat, le moment de fouler et souiller de sang le sol de cette cave humide et lugubre avait sonné.
D'un haussement de mirettes circulaire, il avisa les personnes présentes, reconnaissant certains croisés à Genève. Il quitta un bref instant son air revêche pour offrir un sourire renard à sa Magdelon, l'interrogeant du regard sur la situation des paris, puis reprenant sa tronche de con dégénéré, il essaya de deviner qui était son adversaire du jour.
Pas la blonde, non, il avait déjà tâté son minois au tournoi. Il se planta face contre face à chaque demoiselle présente, passant de l'une à l'autre, répétant, frénétique et déchaîné



    Parier..Il faut parier...plus que ça, c'est pas assez, faites pas les radines ni les timides, les filles.
    Sortez les écus, merde !



Puis, il se figea devant le grand brun balafré et observa une minute de silence, un rictus carnassier se dessinant au coin des lippes.
Son adversaire, le premier...la barre semblait placée haute mais son enjouement se brisa en éclat lorsqu'une voix familière semblant sortir d'outre tombe, mit fin à son futur tête à Poing (ou l'inverse) avec Tanneguy. Une pichenette sur son nez, il murmura, suave.


    T'es le prochain, garçon. Te défiles pas, hein sinon je vais être triste.



A nous deux YapiYap.
Goupil se fondit en une révérence ironique, courbant l'échine dextre moulinant et se tendant. en avant.



    Oh Yap reyne des gueuses et de Brissel, me voilà honoré de partager quelques baffes et gnons en ta vilaine compagnie.
    Et tu sais ou tu peux t'la mettre ta balance ? Dans l'fion hé!
    Baltringue toi-même, fillette.



Vexé jusqu'à la moelle, rongé par le vice certes mais de loin pas balance du tout, ni vierge d'ailleurs, il cracha à terre.
Pas pour dire mais Maël aurait préféré un couillu parce que si les choses tournaient mal, se faire rétamer par le sexe faible n'avait absolument rien de bandant.
A peine la position de garde entreprise que le zig, mains en équerre demanda déjà un temps mort.



    Attends, je suis pas prêt.



L'index pointa la donzelle comme si à son bout, il suspendait le temps. Puis d'un geste brusque et sec, il se délesta de sa chemise dévoilant un torse albâtre aux muscles saillants et nerveux, préleva le cordon du col, pour relever sa longue tignasse flamboyante et la retenir en une sorte de chignon emmêlé sur le sommet du crâne, ce qui découvrait, à son grand désarroi, une demi-oreille dont la moitié avait été cédée à son clan.
La tête se pencha d'un côté, de l'autre, la nuque craqua et les genoux se plièrent l'un après l'autre suivi de quelques sautillements sur place.

Finalement bien campé sur ses deux pieds nus, il se planta devant Yap, pour la toiser sourire en coin puis, regard rivé dans le sien observa son adversaire tournant autour d'un pas chassé de côté.



    Honneur aux donzelles.

_________________

le Renard
Yap.
[Combattante]

Avec un air cérémonieux, la gueuse de Brissel s'empara d'une main ferme la première bouteille qui passait à sa volée, descendant de longues rasades dégoulinantes, avant d'envoyer valser l'objet dans la foule. Une vague d'excitation se répandit dans la foule, de la même manière que la liqueur se propageait dans ses veines. Elle rit. Super fort.

Si le rouquin aimait à se pavaner comme un palmipède courtise sa canne, Yap ne s'encombra pas des commodités de la mise en scène ; de toute façon, personne n'avait envie de voir la chevelue à poil, et encore moins, de recevoir sa chemise sale en pleine tête, quoi que c'était par ailleurs une bonne idée pour déclencher une émeute générale. Yap, c'était un autre style, héritée de sa génétique piquée sur des générations, de ceux qui seront toujours gauches, brutes, sans dentelles, avec ces croûtes de sang toujours fichées au coin du nez. Brissel l'avait élevé, et voilà qu'elle se retrouvait face à un Pique nouvelle génération, quelqu'un de son clan, et putain, elle était vachement emballée à l'idée de lui repeindre la gueule.

-J'toujours rêvé d'danser avec une tarlouze dans ton genre, on va voir si t'sais cogner plus qu'tu causes !

Règlement de compte.

Elle ne cilla pas d'un brin, faisant mine d'un haussement d'épaule, qu'elle se fichait des premières politesses, comme si elle n'était pas pressée que le combat commence, et qu'ils feraient bien d'aller se boire une bière avant les hostilités. Mais tandis qu'il la frôlait par la gauche, la gueuse lui expropria son poignée dans une pince foudroyante, faisant pivoter sèchement son bras dans le sens contraire afin de lui briser les os. Car Yap était fourbe.

-On t'as d'jà dis qu't'as toujours été la foutue troisième roue du carrosse ?!!!

Mais en une fraction de seconde, avant que son poignée de cède sous la pression, la gueuse se retrouva littéralement le souffle coupé, et elle en fut si surprise qu'elle manqua de dégobiller sur la tête d'un spectateur un peu trop curieux.
Perceval_aelis


[En pèlerinage - Simple spectatrice... l'reste c'est péché !]


L'odeur la prend à la gorge dès l'entrée en salle.
Faut dire que son odorat - pourtant super entrainé avec la proximité quasi permanente de Minah - a été mis à mal dès leurs premiers pas à la Cour.
Une odeur âcre, qui s'imprègne dans chacune des alvéoles pulmonaires, venant chercher la tripe pour la mener à bout de lèvres.
Le fumet doucereux des bestioles en décomposition et la saleté de sa soeur a côté n'était rien, en ces lieux il était présent en légère touche de fond, certes, mais l'odeur qui prédomine, qui supplante le moisi, le saumâtre du vomi, le rance de l'urine et autres délicatesses de l'étron, la sueur écœurante, c'est celle d'une misère crasse qui se mâtine à l'illicite, à la violence et à la clandestinité.
Ici la vie ne vaut guère un écu, même rogné.
Tout s'achète, tout se vend, les loyautés sont faillibles, mercantiles.

Notre Perceval en ces lieux si corrompus, c'est comme une vestale au milieu d'une orgie. Il n'y a rien de plus incongru.
Bien qu'elle n'ait rien d'une blanche oiselle délicate ni de la demoiselle en détresse que l'on doit sauver, la demoiselle Montjoye à contrario de la feue Montjoye mère, ou de l'hiboutée adoptée, ne goûte en rien à ce monde obscure où le péché est omniprésent.
Trop coincée, trop austère, trop pieuse pour toutes ces choses qui ne parviennent pas à son entendement de droiture.


Reste bin derrière moi. Si un mec t'fout la main au cul, fais-y péter les dents.

Grogne.

" ...'pire j'lui dégueule d'ssus. "

Elle avance dans le sillage sororal, absente, presque mécanique, sa propre démarche en est altérée, d'une roideur peu coutumière.
L'endroit même la met mal à l'aise, tel un animal sauvage pris au piège, sa haute silhouette se tend, le regard se fait mobile, observant le moindre recoin, le moindre détail tandis que son visage se fige dans l'immobilisme la plus totale, pâle porcelaine.
Les lieux clos, exigus, la proximité, les odeurs harassantes voilà de quoi sérieusement remonter le gastre jusqu'au gargamelle, il s'en faudrait de peu pour lui faire raquer le fond de la panse.
Sauf que...


_ Gardez ça sur vous.

Le simple contacte brutale de l'étoffe puante et des mains du garde-miches sur elle provoquent un hérissement de son corps tout entier et comme une vague violente qui se niche au creux des reins et remonte dans un spasme émétique qu'elle ne peut endiguer.
Trois.
Deux.
Un...


" Buaaaaaaaaaaaaaark "

Largage !
On y peut faire l'autopsie de son dernier repas. Frugal assurément.
La main gantée de cuir noir s'est accrochée au bras salvateur de son bourreau, alors que le corps se plie à la nécessité biliaire qui se déverse en ondes régulières, souillant les bottes qui ont le malheur de se trouver là.
Pour la discrétion on r'passera.


" 'tain r'tirez ça ! Avant qu'j'gerbe à nouveau ! "

Qu'elle dit en se débarrassant tant bien que mal de la guenille, l'air mal'engroin.
Exsangue, notre bestiole se redresse, le museau froissé, lippe grimaçante alors qu'elle essuie un coin de sa bouche avec sa manche.

C'est là.
!
Les yeux restent rivés à l'endroit indiqué, comme si la carcasse silencieuse de sa mère s'y trouvait encore.
Une nouvelle fois, la main cherche un appui, un bras quelconque où tout le poids d'un chagrin d'enfant pourrait se poser, tel un oiseau passager.



" Nos démons demeurent intacts
Ne changeront pas le point d'impact
Ici leurs fantômes sont ivres, aveugles et sans tact
De notre peine ils s’enivre, nos équilibres ils détraquent "

Comptez-vos morts - La Gale

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Huguenote.
Nikita.novgorod
[SPECTATEUR]

D'un coup d'oeil, elle comprend qu'il est inutile d'interroger les voisins, dont les regards bovins manifestent l'ampleur du quotient intellectuel. Proche du zéro pointé visiblement. Elle s'apprête à tourner les talons, afin de rejoindre ce qui ressemble, de loin du moins, à un comptoir... peut-être se murger la gueule, histoire de noyer l'amertume qui l'anime parfois. Mais la brunette attire l'attention blondesque en beuglant, prunelles viennent cueillir le minois pendant que le neurone digère les propos. Goupil vs donzelle. Elle ricane la Blondeur.

Bien sûr, elle connait la faculté du rouquin à cogner, victime malheureuse d'un assaut sournois, lors du fameux tournoi helvète... mais, se mettre en embuscade avant de fondre en meute, sur un duo féminin, ne ressemble en rien à quelque face à face. Curiosité s'invite alors, malsaine possiblement. Les jumeaux sont réputés pour être étroitement liés, les renards ne doivent pas être différents, et la Slave s'est souvent questionnée à ce sujet... « si je crève la panse de celui-là, l'autre se videra-t-il comme un goret ? » . Dans l'absolu, elle n'a rien contre Mael, même le trouve-t-elle agréable, du peu qu'elle l'a pratiqué. Non, rien. Cependant, elle voue une animosité profonde à son frère, méprisable cafard qui sème les emmerdes sur son chemin. Persuadée qu'il est la cause directe des problèmes du couple. Candeur.

C'est une voix nasillarde qui la sort de ses pensées... elle bugue un instant. La tête pivote lentement, au ralenti presque, pour apercevoir la propriétaire dudit timbre et d'écarquiller les mirettes


    - Putain la Moche ! Bordel, l'est coriace la bestiole... j'aurai parié qu'elle était mourue d'puis le temps.


L'adversaire du Goupil, voilà qui promet d'être intéressant... Elle lance quelques pièces au bord de l'arêne, tout en invectivant Yap. Embarquée par cette ambiance, mêlant haleines putrides, alcolisées, sueurs et autres fragrances aussi gerbantes qu'entêtantes. Nul doute qu'elle passera au gant de crin en sortant de là!

    - Cinquante deniers sur la Moche ! Fais lui bouffer sa dentine !


La générosité toute personnelle, ouais. Une main baladeuse qui lui tate la croupe, elle pivote légèrement pour mieux écraser son coude dans le gras du vilain, lui coupant le souffle un court instant, avant de lui signifier gentiment que la vie est précieuse... il n'insistera pas, plus imbibé que courageux. Là, l'ambre perçoit une silhouette qui la ramène quelques années en arrière, elle reste interdite en observant la brune angevine. Marie. A cet instant, elle doit être plus proche de la carpe asphyxiée que de la Slave bêcheuse... mais bientôt, le sourire éclaire le minois délicat.

    - Marie ?


Pour un peu, elle demanderait un temps mort à l'arbitre... ouais, ça serait la loose de louper le combat, mais les retrouvailles improbables, c'est important aussi. Merdeuhhhh !
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Lefou
[Nouvel entrant - Simple spectateur]

Montjoye,
Jamais seul tu ne marcheras.


L'ombre au teint blafard s'installe. Quelques minutes après l'entrée de ses deux suzeraines.
Comme à son habitude, il est tout bardé d'autours dont le soin détonne d'avec les personnes en présence car le Leu porte une grande attention à cacher ses crocs derrière ce maquillage de Fou.

Pourquoi était-il venu ici ? La question était plus surement : Pourquoi étaient-elles venues ici ?
Le jeune Leu méditait la question alors qu'une brune, ou plutôt une bête hirsute au poil brun et au visage tuméfié, se mit à beugler à l'attention de... Samael! Autre visage connu. Décidément, tous les connards des Royaumes s'étaient donné rendez-vous.

- Petites suzeraines, peu importe quel diable vous emporte là, je saurai m'en occuper avant même qu'il n'ait eu le loisir d'apposer un doigt le long de vos cheveux... ou de votre hiboux, pour celle dont la coiffe se nomme Philémon.

Une promesse, soufflé entre ses dents, tandis qu'il extrait d'une poche intérieure à sa manche droite une petite papillote dans laquelle il avait rangé avec soin quelques grammes d'une poudre préparée la veille. La papillote est maintenue avec soin entre le pouce et l'index, caché au regard du tout venant.

Sous le masque joyeux que lui conférait son maquillage et qui offrait à tous ceux qui le regardaient un sourire artificiel élargi, les lèvres du Fou était plissées. Sentinelle, son oeil sautait d'un spectateur à un autre, tentant de deviner lequel oserait toucher Monjoye et gouter à ses recettes dont l'efficacité n'avait nul besoin d'être prouvée.

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En savoir plus sur Le Fou ? Suivez le début des Chroniques du Fou
Bannière réalisée par JD LPL
Minah
[Montjoye en vadrouille, supporter yapesque]

Coup d’œil en arrière. Histoire de vérifier que tout le monde suit, et patauge encore dans ce monde pourri. C'est qu'ici, on passe trop vite de vie à trépas, qu'on soit sur le ring ou pas.
Tanneguy. Brièvement, la bouille minahesque s'éclaira sous ses strates de crasse à la vue de la trogne carbonisée. Elle aimait bien le bougre. Pas un de ces péteux au naseau sensible qui la regardaient de haut.
Et puis la frangine en pèlerinage maternel. Qui malgré son insistance avait pas l'air jouasse d'être là. Pour une fois, elle ressemblait à ce qu'elle était. Une môme maigriotte et mal grandie, plus tout à fait enfant, pas encore adulte. Rien à voir avec la morgue habituelle. Pour l'heure pâle comme le cul d'une nonne.

Minah se tourna à nouveau vers elle.


T'sérieuse, là ? T'crois vraiment qu'dégobiller sur les gens f'ra une différence ? Perce-oreilles, ici la populace C'EST c'que les aut' ont dégueulé. R'marque, si tu t'gerbes d'ssus, t'pass'ras un peu puce inaperçue.

L'héritière Montjoye détonnait comme un cygne dans une porcherie. Heureusement, d'eux trois, le chien de garde à demi brûlé était le plus pragmatique. La hiboutée de la cervelle l'aperçut du coin des mirettes jeter un linge couleur local sur la caboche rousse, alors qu'une donzelle échevelée lui faisait passer un godet, l'éloignant de la scène familiale.

Yap ! Bordel d'foutre, ç'fait plaisir d'voir ta sale gueule !

Un coup d’œil à l'autoproclamée Reine Pique qui se traînait la tronche de quelqu'un passé sous le cul d'un cheval. Comme d'hab'. Minah la gratifia d'un large sourire, aussi sincère qu'édenté, avant de s'enfiler une gorgée de peu importe ce que contenait le godet partagé. Ouais, elle avait le goût du risque, la manchote.

Elle se tourna vers ses propres comparses, augmentés d'une bouille si peinturlurée que de fait, elle ne lui serait probablement jamais familière. Perceval, elle, mettait ses menaces à exécutions. N'a-qu'une-patte n'y prêta qu'à peine attention, déjà trop enfiévrée par l'atmosphère des lieux, et le combat qui commençait.


'Lut, mon fou ! V'nez donc, on va s'rapprocher d'l'arène, on verra meuh. (et à l'adresse de la donzelle qui tenait les paris : ) Hé, toi ! Un canard mort sur la gueuze qu'a d'jà la gueule d'avoir perdu !
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Modo au Challenge RP !
Samael.
[Combat Reyne des canes VS Goupil]


Charmante et crade jusqu’au bout des ongles, Miss Coin-coin ne battait pas pour autant sa jumelle au niveau olfactif, mais y avait de l’idée. Encore un petit effort, elle se surpassait.
Le ballet commença, les mots d’amour suivirent.


    Si ça t’fait heureuse, c’est magnifique. Peut-être que ça t’apprendra enfin c’qu’est un homme, chérie.


Sourire ironique suivi d’un museau tortillé en cul de poule, une main qui se tend pour souffler un baiser tout autant insolent que narquois.
Mal lui en pris.
La donzelle est sournoise, a de l’expérience et commença les hostilités manquant lui briser le bras ce qui faillit émouvoir Rouquin. Yap lui donnerait du fil à retordre et ça il aimait. Il ne s’y attendait et la poigne le fit grimacer, plus de surprise que de douleur.
Il profita de la manœuvre de la gueuse, de la force qu’elle y avait mis pour l’empoigner en se jetant en avant pour faire contre poids et d’une pierre deux coups, se libérer en la retournant et la maintenir brièvement de dos, bras tordu contre lui, le temps de quelques mots doux à son oreille.
Suave et mesquin, il vint passer sa langue le long du pavillon féminin et susurra



    Personne ne t’a dit qu’un carrosse à trois roues ça fait un peu bancal ? Où est donc la quatrième roue ?



Le goût salé d’une peau assurément lavée pour la dernière fois en l’an 44, lui dessécha les papilles.

    Foutre ! A boire !


Puis rapide et sans états d’âme, il la poussa en avant, envoyant son coude entre les omoplates de la fille.


    Alors, fillette, la danse te plaît ?

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le Renard
Marieladamnee_
( Tombée là par hasard )

Je suis dans une intense reflexion sur le meilleur moyen de me manifester mais j'ai du mal à rester concentrée, trop de bruit, d'odeur et d'attention à porter pour éluder rapidement les tentatives de quelques poivrots pour me delester de quelques pièces pour rajouter de l'alcool frais à celui déja frelaté qu'ils ont ingurgité. Des souvenirs de la jeune platine remontent aussi comme le premier brigandage sur lequel je l'ai amenée. Brigandage ratée puisqu'un de nos compères pris d'une envie urgente fut notre proie.


Je reporte mon attention sur ce qui m'entoure. Des cris, des voix, des huées, des encouragements et un nouveau combat qui s'annonce. Niki semble au diapason avec l'ambiance du lieu. Un sourire s'étire sur mes lèvres comme je m'attarde sur elle un instant. Elle a bien grandi, joliment même je dirais.


Je vois la main qui se rapproche de son fessier et son coup de coude en retour avant qu'elle se tourne vers moi et dise mon nom. Un vrai sourire nait à présent sur mon visage.



Niki, waouw ça fait longtemps
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Le_g.
Attiré par les bruits de combats, il s'était approché. Vêtu de noir, la chevelure raccourcie pour ceux qui l'aurait connu, il était méconnaissable. Deux ans d'absence, et il revenait, tentait de se retrouver. Et pourtant, étrangement, il se sentait à l'aise dans les ruelles dans lesquelles il se baladait depuis quelques heures.

Discrètement, il entre dans le lieu, un peu perdu ? Pas vraiment, mais ne connaissant pas les codes, se contente de s'approcher d'un mur et de se fondre dans le décor autant qu'il pouvait. Il ne reconnaissait pas grand monde, et pour cause, le coup sur la tête qui lui avait fait perdre la mémoire en grande partie faisait qu'il fallait une conversation avec une personne pour que certaines bribes ressortent. Pour l'heure, il était à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un, allez savoir.

Son regard allant d'un spectateur à un autre, d'une donzelle à une autre, tandis que l'odeur de sang, de sueur et d'alcool voire de relents de vomi flottait dans l'air, son visage reste un peu livide, presque cadavérique. Sortant une flasque de sa poche, il avale une gorgée, mais reste tapis dans le fond de la salle, pas très loin de la sortie, et dos au mur. Au moins, il n'aura pas de mauvaises surprises de ce côté-là, tandis qu'il observe le combat, silencieux.

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Nikita.novgorod
[SPECTATEUR]

Elle sautille d'un pied sur l'autre, comme une gamine prise d'une envie pressante... sauf qu'elle n'envisage pas d'aller pisser à cet instant. Non, non. Déjà, les coups pleuvent dans l'arène, la caboche aurifère fait girouette, les mirettes passent des combattants fourbes -bah ouais, ça jacasse et paf, ils se talochent sans prévenir-, à l'angevine immobile. L'incertitude s'invite furtivement au neurone, et si elle s'était trompée ! Du coin de l'oeil, elle aperçoit l'Hiboutée, suivie de près par la gamine cuivrée, lesquelles voyagent avec Carrie d'ailleurs. Merde ! L'ambre se pose un court instant sur l'entrée du bouge, avec une inquiétude fugace de voir débarquer sa Rousse « Môman » mais, visiblement, celles-là ont pris la tangente, toute comme elle et c'est un type, non loin de la porte, qui attire son regard. Elle s'attarde brièvement sur lui, avant de reporter aussitôt l'attention sur ce qui l'entoure, essentiel à rester en vie dans pareille situation... et de revenir à la brune amie qui l'interpelle. Louvoyant entre les poivrots et autres immondices jonchant le sol, elle s'approche en souriant:

    - Hannnnn mais ouais ! Comment ça va bien ? Pis qu'est-ce que tu fais là ?


Dans l'absolu, Marie aux Miracles n'a rien de surprenant en soi, puisque la Noiraude n'est pas une enfant de choeur. Contrairement à la Platinette, dont la présence ne manquerait pas de faire grincer la dentine des aînés, s'ils venaient à l'apprendre... mais la Slave ne doute jamais de rien, c'est donc, tout naturellement, qu'elle noie son interlocutrice de questions, idiotes ouais.
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Yap.
[Combattante]

-Bordel d'foutre ! fut craché à la gueule du rouquin une fois son souffle repris, dans une mauvaise posture, pliée en équerre, avec l'autre dans son dos qui la maintenait fermement, ne manquant pas de la situation pour lui goûter la chair. -Bordel d'foutre le clan aurait dû t'couper la langue ! Car chez les Pique-sous, on donnait si ce n'est son être entier, une partie de son corps pour sceller la promesse d'une dévotion sans faille. Certains rendaient un oeil, d'autre un doigt, un bout d'oreille. Yap s'y était soustraite, peut-être pensait-on qu'il lui manquait déjà un bout de cervelle de part sa naissance. C'était pas grave, au moins, elle conservait son intégrité physique.

La gueuse en déséquilibre, fut projetée à terre, tête la première, lui éclatant le nez. Du sang coulait sur son visage, jusque sur son menton, rencontrant le sol après une longue chute, mais ce n'était pas ce qui comptait l'arrêter, bien au contraire, un rictus mauvais vint s'accrocher à ses lèvres. Les premières politesses étaient bouclées, il s'agissait maintenant du vrai combat, et attrapant une bouteille au vol pour se rincer la gueule et le gosier, elle jeta à son adversaire d'un ton bourru : -Allez viens m'montrer c'que t'as dans l'bide, tapette !
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Un jour, une histoire.
Bannière collector (Celena.C).
Loghan
[Nouvel entrant, spectateur, futur combattant.]

Nuit sombre et étoiles scintillantes, une ruelle où esprits malicieux et passants mortels s’entrecroisaient sans jamais un mot et puis rien, un vide terrifiant mais aussi libérateur à la fois. Soudain c’était l’éveil, éblouissant et bouleversant, incompréhensible mais miraculeux, c’était tel une réincarnation. L’homme titubait, hurlant, incapable de se souvenir, incapable de raconter, c’était un sentiment terrible, celui-là même qui s’attachait à votre âme après un long voyage. Balbutiant et trébuchant, c’était un personnage étrange errant dans les rues de la ville, quelle ville ? Il ne se souvenait même plus d’où il était, tellement ivre qu’il croyait être mort. C’était toujours cette même vision qui le ramenait, une vision terrible qui poussait son esprit dans ses derniers retranchements. Il avait déjà brisé le nez de deux pickpockets sur son chemin et le pire c’était qu’ils avaient quand même subtilisé sa bourse. Belliqueux et à peine conscient, l’ivrogne cherchait un lieu où ses démons ne le poursuivraient pas, un lieu pour les cadavres ambulants comme lui. Cela avait été ainsi jusqu’à cette rencontre fortuite avec un parieur de la Cour des Miracles, le gars l’avait vu mettre à mal deux petites-frappes du coin et en bon opportuniste l’avait invité dans un endroit où les deux pourraient se faire de l’argent en usant des talents du vétéran. Loghan n’avait rien contre un peu d’argent facile, l’appât du gain avait toujours été l’un de ces vices. L’escroc le traina par-ci par-là dans les ruelles parisiennes avant d’enfin lui ouvrir les portes de la Cour des Miracles, un endroit répugnant où le provençal n’avait jamais mis les pieds, curieusement. Le chemin n’avait pas été long avant que les deux hommes ne fassent irruption dans une sordide taverne du coin. Quelques mots au vigil et une poignée d’écus dans les mains, ils entrèrent sans grande difficulté dans une compétition de bagarre entre vermines et malfrats de la pire espèce. Cela avait été comme une révélation, l’odeur de sueur et de sang, l’odeur de crasse et de pisse. C’était la même odeur qu’un champ de bataille, la même odeur familière qui le rassurait étrangement. Le Mercenaire n’avait plus rien du charmeur chevaleresque qu’il avait été autrefois, il n’était plus que l’enveloppe animale de ce dernier. Son esprit était malade, terrifié et en constant questionnement et la seule cure qu’il connaissait alors n’était que celle de la douleur et de l’ivresse d’un bon combat, pour l’instant. Des hommes et des femmes se battaient ici, sans distinction de condition sociale, de sexe ou d’habilité au combat, c’était seulement pour le sport, le plaisir. Et c’était la chose la plus fascinante qu’il avait vu depuis un long moment. Il s’installait religieusement dans un coin, observant les participants et les spectateurs, curieux, attendant son tour.
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« Lux umbra Dei »
Pierre...
[Spectateur, futur combattant]

La grande carcasse du muet se coula à l'intérieur, silencieuse, immédiatement heurtée par l'exiguïté étouffante de la pièce. Il tiqua, agacé contre lui-même, alors que son souffle s'accélérait malgré lui. Les murs trop proches, le plafond trop bas se refermaient sur lui comme un étau, l'empêchant de respirer à sa guise, lui enjoignant de se voûter pour ne pas se sentir à l'étroit. Par un effort de fierté, il s'astreignit à garder le dos droit, quoique crispé. Qu'est-ce qu'il était allé foutre dans une cave, bordel ?

Humant l'air, le taiseux se rappela. Tout ici respirait la violence. Pas seulement sur l'arène, où s'affrontaient déjà deux formes encore vagues d'où il se tenait, disparaissant et ré-apparaissant entre les silhouettes des amateurs de cogne. Elle était partout, dans les puissantes effluves de sueur rance et de vieille pisse, dans le goutte à goutte vermeil dans la poussière moite, dans les cris qui résonnaient contre la pierre. Il inspira, s'imprégnant de l'infection des lieux, se sentant redevenir un peu lui-même, un peu ici même.
Oui, c'était ça dont il avait besoin. Se laisser aller. Sentir le sang battre à ses tempes, la soif de sentir une mâchoire craquer sous ses phalanges, quand il l'avait décidé, et pas parce que quelqu'un le lui avait ordonné – ou, au contraire, le contraignait à faire silence de ses poings. Cela valait bien, une fois de temps en temps, de subir l'oppression d'un pareil tonneau de rats.

Pierre se cala dans un coin, dos au mur, manquant de trébucher sur un mec a l'air mort, jaugeant tant le combat que la faune bigarrée des spectateurs.

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Avatar : AaronGriffinArt
Umbra
[Parieur - Spectateur]

L'argent ne fait pas le bonheur. Du moins pas celui d'Umbra. La mercenaire revenait de mission, de nouvelles cicatrices sur le corps, de beaux écus sonnants et trébuchants dans son aumônière prête à rompre sous le poids de l'or contenu. Comme tous les Miraculés arpentant les veinules de la Cour à cette heure, elle cherchait un exutoire, de quoi combler ses nuits blanches. Pour un semblant de vie, elle aurait donné beaucoup. Mais cette nuit là même les coupes-gorges lui paraissaient accueillants. Après les horreurs de la guerre, plus rien n'avait l'air de l'atteindre. L'adrénaline s'était fait la malle avec sa copine la dopamine et la Corneille se retrouvait inerte dans ce monde trop fade à son goût.

Il y avait peut-être un endroit où elle pourrait trouver pareil calmant à ses maux. Ses pas claquants les pavés la menèrent rapidement au lieu dit. La salle était bondée, puant le sang et la sueur. Jouant des coudes, Umbra prit place avec nonchalance et commanda une bouteille de vin. Sans prêter attention à la rixe se jouant devant ses yeux, elle bourra sa pipe d'opiacés et l'alluma sur la flamme de la bougie posée sur la table. La serveuse revint avec l'alcool demandé et la Corneille lorgna seulement les environs. Un sourire en coin d'où extirpait des volutes de fumée fendit les lèvres suturées de la mercenaire quand elle reconnut sa comparse. Yap rinçait l'hémoglobine entachant sa sale gueule de combattante.

Pipe entre les dents, la dextre gantée de cuir retira le chapeau brun piqué de plumes noires pour héler l'un des parieurs. Dans le vacarme de la salle, on ne pouvait voir que l'homme se pencher avec intérêt vers la mercenaire flattant sa bourse rondelette devant les yeux avides du gageur. Tandis que les lippes mauves recousues bougeaient, le menton désigna la brune ensanglantée d'un bref signe. Quelques échanges à l'abri des regards indiscrets et chacun reprit sa place. Umbra s'enfonça dans son siège et tira sur sa pipe avant d'entamer son verre.

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Kit by JD Gygy
Siegfried_fechter
[Spectateur, futur combattant]

      - Et qu’esse t’as affaire là-bas ? Lui demandait-on en reniflant du nez.


    Le germano-polonais qu’était le poméranien retroussa la narine à la question. « Baiser ta sœur », voilà la réponse qui manqua de siffler entre ses dents mais inutile de créer une rixe pour si peu. Face à lui, ou plutôt, en contrebas à lui se trouvait un homme l’air bougon. L’air hagard et peu recommandable, un cul-de-jatte, un infirme, l’un des nombreux qui, la nuit tombée, retrouvaient leurs jambes. Qu’importe, chacun vit comme il peut. Croisant les bras sur son poitrail, le poméranien le regardait l’œil torve.

      - A ton avis mon gars ? Y’s’dit que y’a de quoi se faire de l’argent ou s’défouler. Répondit-il en se penchant vers lui. Et j’préfère m’défouler dans une arène plutôt que sur un arnaqueur, qu’esse t’en pense ?

    Le capitaine, car tel était sa fonction depuis qu’il avait rangé sa flamberge et son chapeau de mercenaire, toisait le cul-de-jatte en se faisant de plus en plus menaçant.

      - Pas b’soin d’jouer l’gros bras l’ami ! S’exclama-il en levant les deux bras. C’simple, t’continue par-là, t’descends la rue sur un d’mi mile et a d’cent verges t’aura l’entrée. Tu m’fout l’paix maint’nant ?

    Se redressant, l’air satisfait, le poméranien tira un sol de sa bourse qu’il lui donna avec un sourire de requin en coin. Il était parti avec elle sur Paris mais chacun avait dû vaquer à leurs occupations, il ignorait ce que sa corneille manigançait mais ça ne le regardait pas, elle avait le droit à son intimité après tout et lui n’était certainement pas du genre à vouloir la contrôler. Au contraire, c’était même son impossibilité à la tenir qui lui avait tant plu au commencement.

    S’engouffrant dans les ruelles, il ne fallut que quelques minutes de marches, un quart d’heure tout au plus, pour couvrir la distance et finalement entrer dans le cercle de combat par une entrée dérobée. S’étant acquitté de la « Taxe », le poméranien inspira longuement les effluves de la salle. La sueur, le sang, l’alcool. Un endroit vivant où la lie de l’humanité pouvait se retrouver et s’amuser. Lie dont il avait fait partie et qu’il considérait toujours plus ou moins comme sa famille quoi qu’il arrive. Du coin de l’œil, il vit une forme aux boucles d’ombres et de fumée qui jouait des coudes, bousculait quiconque osait se mettre sur son chemin et partait avec une bouteille de vin. Il l’avait retrouvée dans cette ville tentaculaire et c’est non sans un sourire satisfait qu’il joua au brise-glace pour atteindre le comptoir où il commanda une liqueur particulièrement forte, probablement un ersatz de whisky ou que sais-je.

    C’est après avoir bataillé, ou plutôt bousculé et doublé d’intimidations que le capitaine finit par rejoindre la corneille, se glissant dans son dos et venant poser sa main sur son épaule.

      - Tu sais que t’es terriblement dure a pister ?


    Pipe entre les dents, entre deux bouffées de rachacha, la Corneille rongeait le bout de bois dans son bec. Par-delà, les volutes de fumée, l'oeillade étréçit, elle observait la rixe avec attention. Les iris de jais couvaient sa mise avec convoitise. Elle avait parié une certaine somme sur son ancienne comparse de chemin. Après tout, elle savait de quoi elle était capable. C'est alors qu'un contact sur sa personne la tira de son intérêt. Le regard sombre se posa sur la main masculine et aussitôt une voix familière retentit dans la cohue. Un sourire en coin s'étira sur les lèvres suturées tandis que la dextre retirait la pipe fumante de la bouche mauve. D'un signe du bras, elle invita la présence à s'installer à ses côtés, désignant la bouteille de vin s'il voulait se servir. L'attention jongla entre le combat et la venue singulière avant que d'une voix rauque, Umbra répondit :

      - Bienvenue aux Miracles, Siegfried. Bienvenue chez moi... Un mouvement de foule du au combat la rappela un instant avant que sans détacher la brune du regard, elle commenta : Tu vois cette combattante ? C'est une Pique, une comparse et elle va me rapporter une bonne poignée d'écus ce soir si elle gagne !


    Un rire clair et franc brisa le grave de son timbre.

    Le capitaine, lui eut un sourire en coin. Les cours des miracles, il connaissait, mais aucune de celles qu'il avait vue dans sa vie ne comparait à l'étendue de celle de Paris. Sans se faire prier, il prit place à côté d'elle en laissant son sourire s'étendre un peu. Les émeraudes du capitaine se perdirent dans le combat. Une pique donc, si elle était faite de la trempe de la mercenaire, le combat s'annonçait intéressant, il se demandait quelle partie elle avait dû abandonner, retenant le vagabondage de son regard qui était attiré par la senestre absente de la corneille.

      - Aux miracles. Dit-il la voix enrouée en se servant d'un peu de vin, posant sa bouteille de liqueur à côté du vin et de trinquer avec elle. Aux foutus culs-de-jatte qui retrouvent leurs jambes et aux aveugles qui retrouvent la vue.


    Il trinqua avec elle avant de se reconcentrer sur le combat, profitant autant de la mêlée que de la présence de l'oiseau. Finalement, après que la Pique soit projetée au sol, le nez probablement éclaté a en juger par le flot carmin qui coulait sur son menton, un sourire en coin se dessina sur son visage.

      - Comme quoi, que ce soit aux cartes ou aux paris, tu manques de pot ma chère. Il désigna le rouquin de l'index, les autres doigts enserrés autour du gobelet. Et lui, tu l'connais ?


    La Corneille aiguisa son œillade pour dévisager le rouquin. Mael ou Cael? Une moue songeuse contraria les traits de la mercenaire qui répondit:

      - Aussi, oui mais te dire lequel des deux est-il...


    Un haussement d'épaule plus tard, Umbra ne réalisait pas que sa phrase ne pouvait n'avoir aucun sens pour son interlocuteur. Enfoncée dans son siège, elle inspira une longue bouffée d'opium avant d'expirer aussitôt une fumée épaisse. Ses cils battirent pour chasser les volutes qui lui piquaient les yeux, le regard perdu dans la rixe.

    Le germano-polonais s'installa une peu plus confortablement dans le fauteuil, regardant le combat. Se tournant finalement vers l'un des bookers, il lui fit signe de s'approcher pour lui glisser quelques mots à l'oreille, il avait envie de se battre lui aussi, peut-être qu'avec un peu de chance il en aurait l'occasion. Glissant quelques pièces il repartit vers l’organisatrice des combats. Et puis, se donner en spectacle, c'est marrant de temps en temps. Roulant de ses épaules puissantes, le capitaine bu une gorgée de vin avant de tourner l'œillade vers le nuage de fumée a sa gauche. Effectivement, ses mots n'avaient pas beaucoup de sens. Il en déduit qu'il devait s'agir d'un couple de jumeaux ou que sais-je.

    Ils étaient là pour les combats et se détendre, comme seuls les guerriers le pouvaient, resservant un verre il lui sourit.

      - A nous, ma chère ennemie.

    Souriante, la corneille lui répond. Les regards se croisent avec sous-entendu, les sourires s'échangent tandis que les godets s'entrechoquent pour un nouveau pacte plein de promesses et une soirée pleine de mandales et avec un peu de chance, fructueuse.


Citation:
Merci à JD Umbra pour les réactions de son personnage et le Rp à Quatre Main !

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