Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>

[RP] Ouvert : Fight Club*

Marieladamnee_
[Ici, là ailleurs... spectatrice ou pas ]

C'était avant que j'aille en Champagne et qu'il arrive ce qui arriva, non non je n'en dirais pas plus. Donc avant j(avais fait un crochet à Paris et bien m'en pris .La mini platine tenait beaucoup de sa mère physiquement eu point que c'était troublant Les combattants vitupéraient sur scène tout en se collant des gnons et le sang coulait. L'angevine prenait une trempe et je me dis que j'avais bien fait de pas parier finalement. Je souris à Niki

Ca va bien je pars rejoindre des fous pour tu l'imagines bien une petite sauterie chez les Royalos.

Je souris en me disant que de ma part il ne pouvait pas vraiment en être autrement ou alors c'est que je serais morte.


Je sais pas pourquoi j'ai décidé de passer par Paris mais je suis ravie de l'avoir fait. Je t'ai aperçue dans la rue et je t'ai suivie.

Elle ne lui dira pas combien elle ressemble à sa mère et qu'elle l'a suivie en pensant à son fantôme, ça ne sert à rien de remuer certaines choses.

Et toi alors, tu fais quoi dans ces ruelles, tu es seule ici ? Même si tu es une grande fille hein ..

Je lui souris vraiment ravie de la revoir.
_________________
Magdelon
[Arbitre & Bookmaker]

Du haut de son observatoire, vacillant quelquefois à l'approche de quelques poches à vin venant tacler du pied le promontoire en bois, l'oiselle ne perd pas une miette du spectacle qui se déroule dans cette cave humide. Le sourire carnassier relevant les babines ne la quitte pas alors que renard s'excite, provoque et fait monter la pression, autant pour lui que pour les autres. On peut la sentir, cette tension d'avant combat, où les poings se retiennent, où les mâchoires se crispent, où les cris ne sont pas encore menés à leur paroxysme. L'air est moite, expectant, prêt à s'enflammer dès le premier coup donné. Au début ça se chicane, ça se balance des vacheries plein la gueule, ça se chauffe le pavillon à coups d'insultes, rien de bien déroutant avant ce genre de réjouissances. L'avantage de faire grimper la sauce c'est que les paris s'enchaînent, que les pièces commencent à teinter dans ses mains glacées pour atterrir à sa bourse. Alors sourire s'élargit encore plus, car en sus de donner l'occasion au goupil de bastonner tout son saoul, ils allaient pouvoir se faire un bon petit paquet de blé.

Enfin, torgnoles, coups bas, membres tordus et sang se mettent à pleuvoir, faisant redoubler les cris de la foule amassée là, emportée par la jouissance des combats et la vision de la violence. Car finalement, que venaient-ils chercher, tous, plongés dans l’obscurité de ce bouge, à part une bonne dose de brutalité exacerbée et sans filtre ? Yap et Samaël, en tout cas, s'en donnent à cœur joie, faisant fuser le rire de la brunette haut perchée. Magdelon n'a pas grandi au sein des Miracles, mais c'est tout comme, elle s'en nourrit, de cette puanteur et de cette démesure.

Voulant lever le bras pour balancer une quelconque connerie, sa main vient heurter un bout de fer accroché au-dessus de sa tête, le faisant tomber sur son pied et retenir un rictus de douleur. Ses mirettes se baissent pour découvrir avec énervement un putain de fer à cheval qui n'a strictement rien à foutre là. Bonne pour un bleu, un de plus, pucelle se baisse pour le ramasser, n'étouffant pas le juron qui sort de ses lèvres alors que la ferraille est balancée en plein milieu de la pièce, qu'importe sur quelle trogne elle pourra tomber.

    - Chiabrena !


Intégration de la triche sur cette manche avec lancer de dés !
Résultat du lancer de dés = 5
Objet reçu => un fer à cheval !
Pile ou face pour savoir qui l'attrape :
Pile = Samaël
Face = Yap
Résultat = Pile, c'est donc Samaël qui chope le fer à cheval

_________________

~~*~~ ReVolte ~~*~~
Samael.
-Allez viens m'montrer c'que t'as dans l'bide, tapette !


La gueuse en était attendrissante autant douée avec le verbe qu'avec les poings.
Rouquin partit d'un grand éclat de rire, tête rejetée en arrière, lippes se figeant brusquement alors que son adversaire vint à la charge.
Il se mangea autant de coups qu'il put esquiver, s'amusant parfois, s'énervant par moment qu'une donzelle puisse outrepasser sa garde.
Tantôt encouragé, tantôt hué, la tension était palpable dans l'air humide de cette cave miteuse. Une veine pulsait et barrait son front, une mèche rousse rebelle venant chatouiller son nez ce qui par moment le faisait loucher, sa langue passant sur une rangée de dents trop écartées.

Si au départ il retenait ses coups, bon prince et désireux de faire durer le spectacle, désormais il les lâchait à tout va, suivant toujours le même schéma, trois coup, un pas sur le côté, trois coups une tape insolente sur la croupe malingre de Yap.
La fille était vicieuse et leste malgré les vapeurs éthyliques qui s'échappaient de ses pores. Elle lui glissait entre les mains, esquivait ses coups et le narguait.

La patience étant une qualité que Renard ne connaissait pas et ses nerfs étaient sur le point de partir en couilles lorsque le ciel faillit le cogner de plein fouet et qu'in extremis il attrapa au vol un...fer à cheval... ? Est ce qu'on le prenait pour un maréchal ferrant ? La Pique tenait plus de la chèvre que de la pouliche, qu'on se le dise.
De surprise, il se tourna vers les parieurs et leva le bras en criant :
Mais qui a lancé ç....
Un choc se fit sentir lorsque élevant la main, le fer rencontra malencontreusement le menton de son adversaire et que celle-ci s'écroula comme une poupée de chiffon.
Merde.
Pas qu'il fut préoccupé pour la santé de Yap mais tout de même, le combat ne pouvait pas se terminer sur un accident.

    P'tain Yap !


Il s'agenouilla et l'empoigna au collet pour la secouer et lui administrer de petites claques sur ses joues trop pâles.

    Bordel, déconnes pas...Non mais r'gardez moi c'te feignasse qui cuve au lieu de...
    Oh, lèves-toi, merde ! Et viens te battre

    Princesse, ressaisis-toi, tu peux pas m'faire ça...Tu fais chier !

_________________

le Renard
Nikita.novgorod
[SPECTATEUR]

Ravie de retrouver l'Angevine, visage d'un passé pas si lointain, précieuse alliée dans sa quête identitaire et témoin de son éclosion à la vie « publique ». La Blondeur d'alors, plus farouche que celle d'aujourd'hui, pucelle allergique aux contacts, adulescente capricieuse et innocente. La jeune femme est terriblement différente oui, dans bien des domaines, malgré le minois angélique qu'elle expose aux regards.
Un fin sourire accueille les propos de la Damnée, sans réelle surprise bien sûr, que la Brune a toujours baigné dans quelques affaires illégales. C'est presque rassurant, certaines choses ne changent pas dans ce bas monde... Une grande fille. Les mots la font rire, attitude paradoxale quant aux lieux, et de répondre, amusée


    - Grande ? C'pas très gentil d'te moquer hein ! M'enfin, j'me suis fait la malle surtout !


Taquine. Elle s'amuse souvent de sa taille, qu'elle considère petite, aussi, ça ne change pas. L'impasse sur la maturité bien entendu, qu'elle n'est pas bien sûre de l'avoir atteinte finalement, quant à la compagnie, elle préfère éviter le sujet. Ce n'est ni le lieu, ni le moment de raconter sa vie chaotique... même si à cet instant, elle n'imaginait pas qu'elle serait divorcée, quelques semaines plus tard.
Alors qu'elle s'apprête à expliquer sa présence, l'ambre s'attarde sur l'entrée... Des barbus. Y'a une livraison ou bien ?! C'est un traquenard, pas possible autrement. Incrédule, elle suit chaque arrivée masculine du regard, s'attardant aux silhouettes avec plus ou moins d'insistance... et de faire la moue, persuadée qu'il s'agit encore d'un coup fumant. Parano' ? Si peu.

Mais, déjà, la foule s'agite... l'attention blondesque revient à l'arène, autour de laquelle les remugles divers et variés semblent plus nombreux et tout aussi gerbants. Le museau se fronce, hermétique aux relents dégueulasses pourtant, mais plus sûrement, à cause du combat, dont l'issue approche... et, visiblement, la poisse la poursuit.


    - RhaaaaaAAAaaaaaaaa ! P'tain la Moche... honte sur toi et toute ta famille, sur plusieurs générations épicétout !


Mauvaise joueuse ? Meuh nan ! … Bon, un peu quand même, malgré la somme ridiculement ridicule qu'elle avait parié sur Yap, mais ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de principes ! Les siens, ouais, et alors...
En vrai, voir le Goupil se prendre une branlée, c'était comme une petite vengeance à l'esprit dérangé... Il aurait payé pour les saloperies de son frangin, fallait en choisir un autre namého ! Mais non, la loose jusqu'au bout. Combo d'poisse qu'on vous dit.

_________________
Magdelon
[Arbitre & Bookmaker]

Ça s'agite, ça remue, l'ambiance est explosive en cette fin de combat qui s'annonce. D'aucuns pourraient la traiter de tricheuse d'avoir balancé un fer à cheval pile en direction de son homme qu'elle n'en aurait rien à battre. Après tout, il n'y a rien de bien réglo au sein des Miracles, et fallait souvent être plus malin que les autres pour s'en sortir. Alors que le rouquin s'attrape la ferraille d'une main de maître pour la coller dans la trogne de la princesse des rues, brunette se dit qu'il est temps de mettre un peu plus de beurre dans les épinards. La liste des combattants s'allonge, on vient lui balancer des noms aux esgourdes en gueulant, l'alcool amplifiant les voix, et la cave est assez grande pour accueillir deux combats à la fois, histoire d'y foutre encore plus le bordel. Elle les note sur le mur avec une craie, avec les paris qui grimpent et le résultat des combats. Ah y a pas à dire, l'atmosphère du Fight Club vrille les tripes et fait tambouriner les cœurs, un genre d'adrénaline avec un sacré goût de reviens-y.

Toujours perchée sur son tonneau à l'assise vacillante, l'oiselle reprend la parole en donnant de la voix, manquant de se péter les cordes vocales.

    - Vous en voulez plus ?

Bien sûr qu'ils en voulaient plus, ces assoiffés de la torgnole, sinon pourquoi seraient-ils là ?
    - C'est reparti avec une manchote qu'aime les bestioles crevées et un petit puceau sans poils ! Allez, les paris sont ouverts, c'est par ici qu'ça se passe !

Beau descriptif qui allait donner envie, à n'en pas douter.
_________________

~~*~~ ReVolte ~~*~~
Minah
[Specta... FIGHT !]

Minah n'avait d'yeux que pour le combat entre sa pote Yap et le rouquin. Les beuglements des autres ivrognes s'étaient mêlés aux siens, en un bourdonnement qui la faisait vibrer toute entière, réchauffant ses muscles, attisant sa soif de violence.
Et puis elle était en colère. Non, elle était dans une rage folle. C'te grognasse de Yap était en train de perdre. Alors que N'a-qu'une-patte avait parié un canard mort sur elle ! Ce pauvre petit Colbert-le-canard-décapité allait quitter son foyer odorant, tout ça parce qu'une andouille de bas étage se laissait envoyer des fer à cheval sur la tronche. C'était trop affreux pour y penser, et ça tombait bien, la manchote n'était pas très portée sur la réflexion.
Elle était bien échauffée quand la jeune arbitre lança à la cantonade :


- Vous en voulez plus ?

La hiboutée de la cervelle leva son unique poing et brailla avec les autres :

Ouaiiiiiis !

- C'est reparti avec une manchote qu'aime les bestioles crevées et un petit puceau sans poils !

Oua... 'Ttends, c'moi, ça ! Wouhou ! Bastoooon !

Oubliant pèlerinage maternel et frangine maculée de dégueulis, l'adoptée Montjoye déboula sur le ring, évitant de peu de se prendre les panards dans les combattants précédents. Elle lorgna la foule, parcourant l'arène du pas chaloupé de la brutasse de bac à sable se cherchant une nouvelle victime.

Alors c'qui l'puceau qu'veut s'faire pousser les poils à coup d'pied dans l'fion ?

Ce qui ne voulait rien dire du tout, mais il y a des limites à la cohérence qu'on peut demander à une Minah qui va distribuer des gnons.
_________________

Modo au Challenge RP !
Adelme
[Combattant]

Adelme ne s’était même pas donné la peine de regarder le combat qui se déroulait derrière lui. Quelques jours auparavant, il venait d’être recalé à la participation de joutes. C’était pour lui une humiliation, une trahison. Les joutes, c’était le rêve de toute sa vie et ne pas y participer était un pas en arrière. Si certains pouvaient le priver de ce plaisir, il irait se battre ailleurs. Il avait entendu parler de la Cour des miracles et de ses combats. Ainsi soit-il ! C’était peut-être moins reluisant, moins noble que ce dont il était habitué mais tant pis.
Au comptoir, il avait commandé un gobelet de lait frais, seule boisson en capacité de calmer ses nerfs et sa mélancolie, mais là aussi on le lui refusa, sous les rires du serveur. Décidément, l’année était bien mal commencé.
Il s’inscrivit alors au prochain combat. Après tout, il était venu pour cela et non pour boire. Et son tour approchait à grands pas.

Puceau sans poils ? Il n’allait même pas relevé. Il avait tout de même 16 ans le gamin et avait tout ce qu’il faut où il fallait, sauf de la barbe, il est vrai. Qu’importe, voilà qu’Adelme entrait dans le cercle de combat devant un adversaire quelque peu original. Le jeune homme ne se départi pas de sa bienséance habituelle.


Le bonsoir demoiselle. Adelme Lablanche d’Abancourt, ravi de faire votre connaissance. Dit-il en s’inclinant légèrement.
_________________
Minah
[Combattante]

N'a-qu'une-patte avisa le jeune garçon qui s'avançait vers elle. L'arbitre n'avait pas menti. Un gringalet au visage glabre, l'air complètement à côté de ses pompes dans un endroit pareil. S'il combattait habituellement, ce devait être sur un terrain d'entraînement bien propret sous la tutelle bienveillante d'un maître d'armes, pas dans une cave glauque comme celle-ci. Il ne devait même pas avoir connu de vraie bataille. Foi de Banneret Hibouté, ce blanc-bec allait mordre la poussière ! Ce serait peut-être même trop facile...

Minah eut un rictus sauvage, presque fou, qui dévoilait l'ensemble de son râtelier pourri. Campant ses pieds dans la crasse du ring, elle modifia son équilibre. Prête à goûter le sang. Le sien, ou celui de son adversaire.

Le voyant s'incliner, elle cligna des yeux, interdite, puis finit par aboyer :


Hé, p'tiot ! T'as perdu que'que chose ? Quand tu mordras la poussière tu l'trouv'ras meuh !

La manchote chargea, ramassant ses doigts courtauds en un poing épais.
Elle banda ses muscles, prit son élan, bien décidée à envoyer la beigne de sa vie au présumé puceau.


Humpf !

Minah ne sentit rien de plus satisfaisant que l'air siffler sous son poing. Pas de pommette qui craque, pas de nez qui pisse le sang. Elle cracha par terre, frustrée. Qu'il sache cogner ou non, le godelureau avait de bons réflexes pour esquiver.

Arrête d'courir comme une fillette et vins don' t'faire taper comme un homme !
_________________

Modo au Challenge RP !
Adelme
[Combattant]

Il n’y avait pas à dire, il était quelque peu perturbé du langage de la demoiselle. Sauvage, disons sauvage car c’est ainsi qu’il la voyait désormais. Pas même une révérence à en son endroit, une inclinaison de la tête. Imaginez la surprise de notre jeune héros. Perturbé, il l’était, nous l’avons vu, mais il était désormais effaré par l’aspect et le langage de cette chose. Il était à moitié en train de réfléchir du pourquoi du comment un être humain pouvait en arriver à devenir ainsi qu’il ne vit pas son adversaire du jour préparer sa charge. Reprenant ses esprits, il la voyait arriver en plein sur lui et son doux visage.

D’un mouvement de panique mais qu’il pourra toujours faire passer pour son talent naturel pour les choses martiales, il recule tout en faisant quelques pas de côté. Il sentait le vent formé par le coup du monstre qu’il combat. En son esprit, était-il encore en train de combattre dans un endroit miteux que seuls les rats trouvent à leur goût ou se voyait-il en chevalier terrassant un dragon ? Allez savoir, il a parfois tendance à s’enflammer assez vite.

As-tu cru un instant pouvoir vaincre aussi facilement Adelme ?

A peine avait-il terminé de parler qu’il riposta aussi fort qu’il le pouvait, prenant son élan pour frapper Minah avec son épaule. Adelme fut aussi naïf que son adversaire puisqu’elle esquiva facilement le coup du jeune homme. Pire, il faillit se ramasser sur le sol, emporté par son propre coup.

Et c’est moi qui court ? Fais-moi face !

Il se remettait en place, prêt à recevoir ou mettre le prochain coup.
_________________
Marieladamnee_
[ Touriste joueuse ]

Je l'écoute et comme sa mère elle garde une part de mystère. Ne jamais tout dire, toujours garder une partie pour soi. C'est une chose que je mets peu en pratique mais c'est nos différences qui faisaient notre force.

Le combat est terminé, l'angevine a pris une branlée, j'ai bien fait de ne pas parier. Un prochain combat s'annonce, un jeunot royalo vu le nom à rallonge et une jeune manchote. Je me dis que le " Girl power " finira par triompher alors je hèle , c'est mignon hèle mais dans ce cas précis c'est plutôt beugle vu le bordel ambiant, un des gars qui prend les paris et mets quelques pièces sur Minah.

5 écus sur la jeunette, l'angelot royalo aura bien les boules comme ça.

Je reporte son attention sur la blondinette excitée et mauvaise perdante.

Tu t'es tirée ?

Je me demande comment elle a pu échappé à l'attention de Nicolai, son oncle mais il est vrai que je ne connais plus vraiment leurs vies depuis le temps ou nos routes se sont séparées.
_________________
Minah
[Combattante]

Pffffrrrt !

Minah tira la langue pour masquer un soupir de soulagement d'avoir réussi à esquiver le coup de son adversaire. Il avait beau avoir la carrure d'une crevette rachitique, il était plutôt rapide ! Et le voilà qui se foutait de sa tronche. Humpf. La manchote ne se défilait pas, elle. Elle... Hum. C'était une affaire de stratégie, voilà.

J'voudrais pas abîmer ta jolie p'tite mimine sur ma sale trogne, v'là tout !

N'a-qu'une-patte adressa une grimace narquoise au jeune gaillard, tout en faisant quelques pas sur le sol moite. Elle avançait en arc-de-cercle, cherchant sans s'en cacher une faille dans sa garde. Parfois, elle se fendait d'un pas brusque, la mine inquiétante, juste dans l'espoir de le faire sursauter.
Puis elle se lassa elle-même de son propre jeu. La subtilité n'était pas son fort.


WAAAAAAAARG !

Minah se rua à nouveau sur Adelme. Lorsqu'elle fut à son niveau, elle prit de l'élan d'un pied, bien décidée à lui transformée la cheville en pâtée d'un coup de panard bien placé. Entraînée par son poids et dérapant sur le sol glissant – foutue Yap, quelle idée de saigner autant par terre, ça pouvait être que de sa faute à c'te cane-asse ! - elle se croûta lamentablement par terre.

Merde. Merde. Merde !

Elle essaya de se redresser le plus vite possible, se doutant bien que le godelureau, si chevaleresque soit-il, profiterait de sa chute pour prendre l'avantage.
_________________

Modo au Challenge RP !
Adelme
Par Dieu ! Minah était une vraie furie. La regardant, avec un dégoût certain au fur et à mesure du combat, il se demandait comment elle pouvait se battre avec seulement une main valide. Elle compensait largement avec sa vivacité et l’usage de ses autres membres. Le jeune homme n’avait pas l’habitude de cette façon de faire.

Voilà qu’elle se met à charger à nouveau, pas le visage - et Adelme en serait presque reconnaissant, abîmer un si joli visage serait un crime - mais ses jambes. Il n’eut pas même l’occasion de se défendre, s’esquisser un pas de côté ou quoi que ce soit d’autre. Le monstre était à terre, victime de son orgueil. Un peu enjolivé, cette histoire pourrait faire une belle chronique. « Le chevalier et la Baragogne » ou bien « La chanson d’Adelme ». Il sera temps de voir cela à tête reposée.

Le dilemme était grand. Attaquer alors qu’elle était au sol ou la laisser se relever pour continuer le combat. Ce « champ de bataille » n’était en rien un espace où s’exprimait la chevalerie. En réalité, c’était tout le contraire. Les cris, l’alcool, la chaleur, l’adrénaline du combat, tout était réuni pour qu’Adelme fasse ce que jamais il ne pensait pouvoir faire. Il fonça sur son adversaire qui se transformait à cet instant en sa victime. Il arriva sur Minah au moment où elle cherchait à se relever !


Non ! A terre ! A terre !

Un coup. Deux coups. Trois puis quatre. Ceux-ci s’enchaînaient. Presque dans un état second, il continua jusqu’à temps qu’aucun mouvement ne se fasse.

Se relevant, tremblant de tout son corps, dégoulinant de sueur, il était le vainqueur ! Se frappant la poitrine avec ses deux mains tel un gorille, levant les bras vers le ciel. Il était le vainqueur ! Il poussa un cri comme pour évacuer toute la rage qu’il avait accumulé et peut-être la honte de ce qu’il venait de faire.


AAAAAAAAAAAAAAAH !


J’ai gagné. J’ai gagné. J’ai gagné !

Il venait de remporter le premier duel de toute sa vie, sa très courte vie.
_________________
Minah
[Il a gagné, les doigts dans l'nez, t'as perdu, les doigts dans l'c...!]

À genoux, Minah était à deux doigts de réussir à se redresser complètement pour faire face à son adversaire. C'est qu'avec un bras en moins, certains mouvement étaient beaucoup moins aisés qu'avec le kit de membres en entier fourni à la naissance. Vous perdiez toujours une pièce ou deux avant d'apprendre qu'elles ne sont ni reprises ni échangées.

Bref, la manchote gigotait comme une grosse chenille pressée de se remettre sur pattes quand l'ombre du gringalet obscurcit son univers.
Sa bouche s'arrondit pour former un «
merde » supplémentaire. Mais tout ce qui put en sortir fut :

Aïe. Aïe. Aoutch ! Bordel de f...ouille !

Alors que les coups pleuvaient, N'a-qu'une-patte se roula en boule pour échapper à la douleur et à l'humiliation. Efficacité : néant. Elle ne se releva que lorsqu'elle fut sûre qu'Adelme était trop occupé à gueuler sa victoire pour lui retaper dessus.

Lui lâchant un regard (au beurre) noir, elle cracha par terre et, bonne perdante, marmonna :


J'va t'faire payer ça, sale raclure d'fond d'fosse à purin...

Puis elle boitilla vers le réconfort bienvenu d'une chope.
_________________

Modo au Challenge RP !
Arioce
[Visiteur – Spectateur]

Les jours passaient et se ressemblaient. Faut dire la Normandie, c’est un coin tranquille. La mer, le sable, les vagues, les Normands. On n’a pas à se plaindre, au contraire, c’est même animé. Et pourtant, l’ennui est présent. Oui, gérer une armée prend un certain temps. Mais lorsque tout va bien, bah, c’est du vite fait. Appel, rapport, ordres donnés ici et là et voilà. Puis il y a aussi mes devoirs de Garde Royal. Veiller sur la Reyne. Mais lorsqu’on est un bon groupe et qu’il n’y a pas vraiment de danger immédiat, les rondes se font sans soucis et on arrive à dégager pas mal de temps à soi finalement. Y a aussi les entrainements vous me direz. Oui, c’est pas faux. Soit en matinée, soit en soirée. Je me tiens en forme et ce n’est pas peu de le dire.
Malgré tous cela ; y a une certaine routine qui s’est installée. Oh y a aussi Louise. Aaah Louise… Elle met du soleil dans ma vie, me permet d’évacuer, de me détendre. Une vraie perle.

Enfin… De mes nombreuses heures et jours passés à Paris, j’avais entendu pas mal de rumeurs. Et oui, en tant que Garde royal, il faut se tenir au courant de tout, avoir des oreilles partout. Sait-on jamais, l’on pourrait tomber sur un complot visant la Reyne ou la Couronne de façon plus générale. Et parmi ces rumeurs, courrait celle d’un lieu, au sein de la Cour des Miracles, où l’on venait assouvir ses plus bas instincts. Non point charnel, pas ici en tout cas. La brutalité d’un combat, d’un duel, à mains nues, où tous les coups sont permis ou presque.
Faut dire, ça a éveillé ma curiosité et mon intérêt. Après la sacrée raclée que je m’étais prise par Ben il y a quelques temps, ça mettait resté entraver de la gorge. Je suis un homme d’arme, un soldat, un combattant, un bretteur et maitre d’arme. Épée et bouclier en main, je fais des miracles. Cela dit, je me débrouille aussi très bien démuni de toutes armes. Et pourtant, j’avais perdu. J’aurais aimé dire que ça s’était joué à peu ; mais ça serait mentir… Mmmh… Il fallait que je m’évalue. Peut-être, surement, j’avais une trop grande estime de mes compétences de pugiliste. Quoi de mieux qu’un lieu de lutte.
Fallait-il encore y aller…
Durant plusieurs jours, habillé en civil, je m’étais promené dans les alentours de la Cour des Miracles, y faisant quelques incursions. Je glanais des informations, suivais des individus louches et posais quelques questions. Je faisais mon curieux, déliais quelques langues à grands coups de chope ou au son des écus s’entrechoquant. Et finalement, mes efforts payèrent. J’avais une adresse, ou plutôt une signalisation approximative.

Un soir donc, armé d'une dague sous ma veste et encapuchonné, pour dissimulé quelque peu mon visage, je me retrouvais devant la fameuse porte de la fameuse taverne organisant les fameux combats. J’avais été prévenu qu’il y aurait un videur ; videur qui veillait à ce que seuls les mauvais grains pouvaient entrer. Je m’y étais préparé.

    - À consommer seulement pendant le service.

Je lui glissais une bouteille accompagné d’une bourse contenant quelques écus. Et je ne mettais pas foutu de sa gueule concernant l’alcool. C’était du bon. Du bon mais pas trop. Le bon vin ne se gâche pas dans le gosier d’un profane, tout comme le bon spiritueux. Cela dit, il suffit que ce spiritueux soit fort, ait du gout et ne rende pas aveugle pour qu’il soit classé dans la catégorie « bon ».
Le type pris tout de même le temps de gouter avant de me laisser passer.
À l’intérieur, du banal comme on en fait partout. Du banal délabré, le genre de vieux taudis dont ne peut même plus donner un âge à ses poutres, qui, malgré tout attente, parvenaient encore à tenir tout l’édifice ; du moins si on regardait de loin ou si l’on passait vite.
Un regard au tavernier, vieux bonhomme gris, puis plus globalement à la salle. Rapidement je compris que les festivités ne se passent pas dans la salle principale, comme on me l’avait dit. Je repérais un escalier plus loin et m’y dirigeais d’un pas déterminé, comme si ce n’était pas ma première fois.
Je descendis rapidement les marches et trouve l’objet de ma quête.

Des hurlements hystériques, des encouragements, des applaudissements et autres vacarmes. Tous yeux dirigeaient vers le centre de la pièce, le ring !
Un sourire vint se figeait sur mon visage. Bordel, quelle ambiance. L'excitation était palpable et commençait déjà à éveiller mes sens et bouillir mon sang.
Un duel venait sensiblement d’être achevé sur la victoire d’un jeune homme. Je jouais des coudes pour me rapprocher. Et je ne pus m’empêcher de constater qu’il y avait un peu de tout au sein de cette foule de malades de la castagne. Hommes, femmes, vieux et jeunes, traine-savate et gens propre. Et quelques visages connus… Spectateurs hétéroclites, tous rassemblés autour d’une passion, la baston.
Bras croisés sur le thorax, j’observais ce qui aller suivre, qui serait les prochains. Et lorsque je me serais repu de cette atmosphère, à mon tour, je m’avancerais pour danser dans l’arène.
_________________
Le.lepreux


[ Visiteur ]



Il était descendu à Paris pour l'Hôtel Dieu et sa léproserie. Ouais. Il avait la lèpre. Et ça s'voyait sur sa face desquamée. Son œil crevé et blanc? Nan, ça c'était autre chose. Ses cheveux blancs-gris? Parce que la poisse n'arrive jamais seule, il avait eu jeune ce signe de vieillesse. Ce qui ne le rendait pas respectable. Quel lépreux respecte-t-on?

Mais il était pas là pour lui. Entre deux soins - ou plutôt deux attentes de soins - il se promenait. Il était ici car il avait vu un mec en sang sortir. Ce qui l'avait incité à rentrer. Il attendait d'voir si on allait le chasser d'là à coups de pieds au cul. Et encore, les gens osaient à peine le toucher, même avec leurs bottes.
Il put se frayer un chemin jusqu’au comptoir. Boire d'abord. Deux gaillards s'écartèrent de lui, et l'un cracha au sol.

Du vin. Demanda-t-il à la personne s'occupant du service.
A quoi aurait-il droit? L'ignorance pure et simple? Du vin bouchonné? Du vin bouchonné avec un glaviot en prime? Sa vie était pleine de surprises...



See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)