[RP] Le Marais Poitevin

Mais surtout Jehan y trouve la solitude à parcourir le marais avec sa barque...Il réfléchit à son passé, sa vie à La Trémouille, ce qu'il va devenir avec sa petite famille et cette Douce Mina qui lui a donné sa vie son cœur et son âme et pour qui il éprouve un incommensurable amour sans bornes.
Il songe qu'il se doit à sa famille même s'il souhaite s'occuper de ses semblables mais au final sa famille ce sont aussi ses semblables non?

Il songe à une question qui lui a été posée un soir en taverne par un homme devenu son ami et un peu plus...

"Préfères tu défendre ton village ou ton Comté?"

Cruel dilemme en fait, Jehan a répondu, il s'en souvient, défendre le Comté car ainsi je défend aussi mon village...

Cela il se rend compte est un engagement assez lourd car cela implique de quitter souvent son village et donc les siens...

Mais comment faire? Comment protéger son Comté en restant chez soi?

Jehan a beau tourner et retourner le problème il n'a pas encore la réponse à cette question...Il pense, peut être à tort, que c'est ici dans ce marais à force de réfléchir à force de vivre ce marais qu'il parviendra à répondre un jour...



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Jehan avait sommairement dissimulé le corps de son ami pour le mettre à l'abri des animaux sauvages.
Il revint et le retrouva...raide.
Il lui fit une rapide toilette et caressa le visage de son ami...
Puis il resta à genoux à le regarder ne priant pas puisque son ami refusait l'église en général...
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Ah bonjour Cibe c'est gentil, oh du guy! Wol va...euh aurait adoré...
Ben si tu veux m'aider c'est pas de refus il faut terminer le radeau et ensuite nous y déposerons notre ami et nous le laisserons partir...
Jehan se tourna pour que Cibe ne voye pas les larmes qui brusquement lui échappèrent...


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Cibeline avait bien vu que Jehan s'était tourné pour cacher ses larmes et elle avait respécté ce fait.

Elle le regarda et lui dit :
Pas de soucis mon ami
A deux nous aurons plus de facilité pour lui faire le radeau dont il révait.

Elle se mit au travail avec lui et entama une chanson douce pour les aider dans leur travail.

Tout d'un coup elle entendit quelqu'un qui arrivait derrière en criant leurs prénoms.

Elle se retourna et reconnu Olivier.
Elle était heureuse de le revoir et en vie.

Elle le prit dans ses bras et remercia le très haut de lui permettre de le revoir.



"Olivier je suis très contente de te revoir"

Jehan s'entend interpeller et se retourne pour voir arriver droit sur eux le jeune Olivier de Flandre, son Lion comme Jehan aime le surnommer...
Le jeune homme le serre dans ses bras en même temps que Cib qui a entamé une douce chanson en l'honneur de Wol.

Jehan sentit plus qu'il ne vit arriver Mina et la prit dans ses bras en pleurs.

Là là ma douce calmes toi il est heureux à présent et je pense qu'il ne voudrait pas nous voir pleurer...

Jehan sèche les larmes de Mina et tandis qu'elle se penche pour dire adieu à son ami il explique à Olivier la situation.

Olivier excuses moi si nous sommes triste mais nous venons de perdre Mina et moi un ami très très cher.
Je l'ai découvert mourant pas loin d'ici et la nous allons respecter ses dernières volontés.
Lui dire adieu en le brulant sur un radeau.
Il ne croyait pas en Dieu mais je sis sur qu'il est prés de lui à présent si Dieu existe....

Jehan va alors vers le corps de Wol et le soulève le portant dans ses bras vers le radeau.
Son regard dissuade ses amis de l'aider car il considère que c'est à lui de porter le défunt vers son dernier refuge son ultime présence sur cette terre...
Il dépose le corps en douceur et arrange les vêtements de son ami.
Il noue le pendentif de Mina entre les mains du défunt et dépose sur ses paupières un écu d'or.
Jeha rajoute autour de Wol, un grimoire identique à celui offert par Oriana symbolisant les contes que ce dernier aimaient à écrire. Il rajoute une plume d'oie finement taillée et commence à recouvrir le corps avec des branches sèches.
Puis il fait signe à ses amis d'en faire autant...
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Jehan regarde une dernière fois son ami et allume une torche avec laquelle il enflamme le radeau aux quatre coins avant de le pousser loin de la rive.

Vas mon ami, pars sur le marais et va dire aux esprits que nous t'aimions comme un frère...Dis leurs de veiller sur toi en attendant que tu rejoignes le soleil...
Je ne te dis pas adieu mon ami Wolrajh mais à bientôt car nous ne sommes que de passage sur cette terre et je suis sur que nous nous retrouverons un jour...

Jehan ne pleure plus mais il regarde le radeau s'embraser, il lui semble voir une silhouette de fumée s'élever du radeau et sourire avant de disparaître dans le soleil couchant.

Jehan prend sa Mina dans ses bras et ensemble, comme isolés du monde, ils regardent le dernier voyage de Wolrajh, le conteur mystérieux...


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Zézé avait laissé Sandino avec sa plume et son parchemin pour une promenade dans les marais. La journée était brumeuse, le paysage sauvage et d'un calme inquiétant, enfin tous les éléments étaient réuni pour la suite.
Assise au bord du marais qui était recouverte d'une couverture verte, Zézé regardait cette eau que rien ne troublait. Un bruit derrière elle l'a fait se retourner, un vieil homme d'un âge incertain, s'approche d'elle et sans un mot s'assied à ses cotés.

- On vous a parlé du "Bras rouge" ? lui dit l'homme rompant le silence.
- Non !! lui répond Zézé
- Vous voyez sur l'eau cette couche verte ?!! ici nous appelons ça des lentilles d'eau, beaucoup d'enfants se sont noyés en voulant y marcher dessus, pensant que c'était de l'herbe, mais ce que peu savent et que je vais vous révéler, c'est que le Diable vit sous l'eau de ces marais et lorsqu'un enfant s'apporche de la rive, il sort son bras rouge sang et les attrape pour les attirer au fond .

Zézé frisonne en écoutant l'histoire, elle regarde l'eau en pensant aux enfants qui s'étaient noyés dans ces marais en marchant par imprudence sur ce tapis vert.

- Vous voulez voir une des nombreuses portes de l'enfer ?!! si celà ne vous fait pas peur, suivez-moi Dame ?!!

L'homme se lève et tend la main vers Zézé. Sans savoir pourquoi, elle la lui donne et il la guide vers une barque à fond plat, l'aide à monter, puis à s'asseoir, lui reste debout à l'arrière , il a dans les mains une grande perche qui sert à faire avancer la barque.
La brume se faisait de plus en plus épaisse, la barque glisse sur l'eau, sans bruit. Zézé regarde les arbres sur les rives, leurs branches comme des longs bras lui caressent le visage sur son passage.
La barque s'arrête, le vieil homme avance au milieu, la perche dans une main et dans l'autre un bougie allumée.

- Vous allez voir Dame, je vais un peu taquiner le Diable avec ma perche !

L'homme plonge la perche dans l'eau à plusieurs reprises puis approche la bougie et là ..... une flamme danse à la surface de l'eau.
L'homme regarde Zézé qui sourit

- N'avez-vous pas peur du Diable, Dame ?!!
- Non !! pourquoi le devrais-je ?!!

L'homme sourit à son tour et reprend sa place à l'arrière de la barque pour revenir au point de départ.
Zézé remercie son guide qui lui avait fait passé un si bon moment. En retournant à la Carriole pour y retrouver son compagnon, elle était quand même contente de n'avoir rencontrer ni le Diable, ni son bras rouge.
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Jehan, comme à son habitude, se promenait en barque quand il entendit un appel...

Aussitôt il s'active et se dirige au son vers l'endroit d'où vient la voix...

Il aperçoit alors des remous et un homme qui semble se débattre dans l'eau...

Restes calme mon ami ou tu vas aller au fond avant que j'arrive...

Jehan lui lance une corde et se dirige vers lui.
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Mina, qui était venu voir ce que faisait son jeune époux, entendit, elle aussi l'appel au secours.

- J'espère qu'il n'est rien arrivé à Jehan, supplia-t-elle.

Elle courut vers le son de l'appel et retrouva, evidemment, l'amour de sa vie mêlé a cette histoire.

Voyant un homme a terre, elle rejoignit son Jehan en trottinant, Geo dans les bras, tandis que Gaby et sa petite soeur Isa courraient derrière elle. Gabriel se débrouillait pour que sa petite soeur ne tombe pas : Un grand frère modèle.

- Que s'est il passé ? Qu'a cet homme ? Est il blessé ? Puis je faire quelque chose ?

Comme toujours, elle parlait trop, mais l'inquiètude rendait sa langue folle et alors elle ne pouvait plus s'arrêter.

Elle vérifia, bien entendu, que son ange etait indemme : un peu sale peut être mais sinon il semblait entier.

Après avoir déposé un baiser sur les lèvres de son aimé, elle s'accroupit près de l'homme et lui fit boire quelques gorgées d'eau pure pour libérer un peu sa gorge de toute cette vase...
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- Vous êtes aux marais poitevins messire, je crois que vous avez pataugé longuement dans la vase. Mon mari, Jehan de Proisy vous a sorti de l'eau et ramené à terre. Je suis Willelmina de Proisy. Pouvez vous me répétez où nous sommes ? Vous souvenez vous de votre nom ?

Elle attendit calmement, neanmoins inquiète pour l'homme.
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En regardant autour d'elle, elle atendait toujours les reponses de Guana, elle remarqua qu'elle n'avait jamais vu ce coin...








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Mina sourit et se blottit contre son aimé.

- Très joli, Je me plais bien ici. C'est... vert !

Elle rit et rougit déposant un doux baiser sur les lèvres de son époux.

- La prochaine fois, emmène moi tout de suite. J'en ai marre d'être toute seule a la maison.

Faisant une mine penaude, elle avança la lèvre inferieure comme une petite fille.

- Tu seras plus a la maison hein dis ?
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Jehan allait répondre à sa tendre douce, que son mandat finissant il serait surement plus souvent chez eux quand Guana parla...

Bien cela vous reviendra mon bon, allez et si nous rentrions tous à La Trémouille?

Jehan prépara sa barque en commença à faire embarquer sa tribu et attendit que Guana se décide à les rejoindre...

En fait il avait hâte de rentrer avec les enfants le marais étant, selon lui, assez dangereux pour eux, déjà que pour certains adultes...
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Jehan éclate de rire...

Ben Messire je ne vais pas vous laissez ici apres vous avoir retiré du marais vous seriez bien capable d'y replonger!
Allez en route montez vite il commence à faire froid ici.

Une fois Guana à bord Jehan prend la route de La Trémouille en sifflotant
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Jehan sursauta en reconnaissant la voix du jeune pictave qui lui avait sauvé la vie une nuit à Poitiers.

Thom? que viens tu faire ici mon ami?
restes sur la berge ou tu vas...trop tard!

Jehan rit de voir Thomas dans l'eau et ramène sa barque vers le jeune homme.

Bon allez sors de là mon ami. Tu veux mettre des animaux dans le marais? Pourquoi pas mais il y en a déjà pas mal tu sais, des grenouilles etc...
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Mina sourit et fit une bise a Thom.

- Je suis contente de te voir !

Puis elle s'approcha de Guana et retira sa cape rouge pour la mettre sur les épaules de l'homme.
C'etait quelque peu ridicule mais bon c'est l'intention qui compte et ça rechauffe au moins.

- J'espère que la mémoire vous reviendra vite.

Puis elle s'assit et prit ses enfants sur les genoux, les serrant contre elle pour les rechauffer.
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Mina sourit.

- D'accord Guana.

- Viiiiii une histoire !!! Une histoire ! Une histoire ! Une histoire !

- Chut mon Gaby, on attend d'abord que les eternuements soient finis.

Elle sourit en serrant ses enfants contre elle et embrassa Gaby sur le front.
A présent s'etait elle qui avait froid car ses bras etaient nus.

- Jehan, mon coeur ! Viens me prendre dans tes bras je suis en train de geler !

hrp : j'ai failli dire " viens me rechauffer " mais je connais trop d'esprits tordus hihihi
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Jehan prit mina dans ses bras en regardant avec envie la fiasque d'alcool que tendait Thomas à Guana...

Mon amour nous devons rentrer avec les enfants et ton nouvel ami non?
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guana reflechissez quand il trouvit l'histoire
c'est l'histoire du grand franchisseur a l'epoque grand franchisseur etait aussi petit que gaby et s'amusait avec sa soeur quant le vent fut pris de jalousie et enleva sa soeur grand franchisseur prit son courage a deux mains et alla dans l'antre du vent en haut d'une montagne pour recuperé sa soeur grand franchisseur devait arrivais en bas de la montagne avant le vent alors il fis ce qu'aucun homme n'avait fait avant lui il batit le vent a la course maintenant grand franchisseur est un chef de village et quand il a besoin de courage il repense a cette histoire voila

Coeur du Marais

Elle avait quitté le chateau abandonné de famille, comme l'on laisserait derrière soi l'enveloppe dépouillée de vie. Un monceau de pierres vide et la nourrice qui la cherchera. Elle a vu sa mère emportée comme une prisonnière.Avec ses blessures et elle est restée dans la pièce silencieuse.
Se sentant si inutile, si insignifiante, presque transparente, reléguée à sa condition d'enfant qui n'acquèrera le droit à l'importance...Qu'une fois devenue grande. Les pas se sont enfuis dans le corridor, plantée dans le lit parental, avec le coeur en friche, regardant son père qui n'a pas eu un geste pour empecher ça et avec dans la gorge tant de questions restées lettres mortes, brisées à l'ecueil de ce monde des adultes et dont les portes se refusent. Comme elle regardait par la fenêtre la voiture s'eloigner, ne comprenant pas, baignant dans cette incompréhension où il est question de Roy, de crime.Gardant sur sa joue cette douce chaleur d'un baiser maternel, une empreinte devenue le seul lien tangible.

La soirée s'est passée immuable entre cajolages de servantes, bol de soupe, le lait chaud et le coucher, la chambre trop grande pour elle, ses ombres sur les murs, animées des griffes qui dansent dehors, juste des branches qui une fois venue la nuit...et le plancher qui grince. Nahysse comme souvent a trouvé refuge sous son lit, avec son poupée pour pas que le monstre puisse la manger ou l'emporter...Comme sa mère qui n'est pas venue la border.
Elle a découvert pour la première fois l'effroyable sentiment de manque, d'abandon et de solitude et a pensé pour s'empecher de pleurer, c'est l'occupation phare de son existence, sevrée d'echanges elle se forge son univers à elle, s'invente des lendemains. Le vieux palefrenier venu réchauffer ses os au foyer de la grande cuisine. Il lui a raconté le Marais, à l'habitude les légendes du pays, ce qu'on peut découvrir dans les brumes, tout ces contes qui forgent l'histoire d'une région.
Alors Nahysse minuscule dans l'aube nouvelle a quitté la maison, pour aller découvrir cet endroit magique. Personne n'a fait attention à la silhouette qui s'eloignait, le pas vif, décidé comme l'enfant qui dans son jeu s'en part à la guerre. Elle a trouvé le vieil homme et son canot, a payé son passage d'une belle tranche de lard. Il n'a dit mot se contentant de rabattre la capuche sur ses cheveux en lui disant en patois qu'elle risquait de prendre froid. Elle entend si souvent les grands parler, imprégnée et témoin de leurs conversations. Elle apprend donc l'oreille avide.
C'etait beau, blanc, gelé et vert parfois dans une trouée profonde d'eau, silencieux, elle a sauté sur l'autre berge s'enfuyant en riant; criant qu'elle allait retrouver sa mère quand le canotier a voulu savoir s'il devait attendre et de quel village ou hameau elle venait, qu'il ne fallait pas tarder trop, la nuit venant tôt. Elle l'a entendu ronchonner sur les marmots galopins et sur les parents...

Et elle a disparu dans la brume de cette humidité, bien décidée à disparaître pour de bon, pleine de rèves, emmitouflée dans sa capeline toute douce dedans et lustrée dehors pour pas que la pluie transperce.
Une enfant du pays venue s'inventer un avenir, croiser le fer avec les esprits mauvais qui hantent ces marais, voir une fée de l'hiver qi sait qi elle a de la chance.
Mais au plus profond, c'est une petite fille de cinq ans désemparée venue faire la guerre à l'ennui profond qui pare son existence.

Moi ze sais que c'etait pas le roi, même que le roi il fait des écus avec sa tête. Ze l'ai vu sur la piece que le curé il donne quand je travaille dans l'église, il a la tête en or le roi!! C'etait pas lui sinon je l'aurai vu briller sa tête dans la nuit. Les grands c'est que des menteurs...

Déjà posée dans cette clairière, laissant son monologue, sa vision des choses, ses déductions propre à son âge, elle s'imagine un décor, de cette buée blanche qui s'echappe elle est devenue Nahysse dragonne, soufflant son souffle de glace. Avec son baton, elle découpe le brouillard, cherchant ce qu'il abrite. Peut être ce qu'elle cherche...

Le vieux palefrenier l'a dit...

Dans les marais Poitevins qui peut savoir ce que les brumes cachent et laissent à découvrir...Pour le moment, une voix claire, flutée, grimpée sur l'un des nombreux rochers, haranguant son armée là en bas.

Je suis Nahysse la Dragonne, regardez comme je souffle la fumée.

Elle expire longuement le flot de l'eau vaporeuse sans savoir combien c'est mauvais pour elle et sa fragile complexion. Les joues roses, l'oeil pétillant.

Gare à toi le montre des chemins ou des marais, z'ai plus peur.
Regarde! Encore un peu je crache le feu sur toi et je fais fondre l'hiver!
A l'attaque! Je veux ma Maman!

Quelques oiseaux sédentaires s'offusquent de cette agitation venu troubler le feutré de la neige mais demeurant invisibles.
La bataille fait rage coulant de l'imagination fertile d'une gamine habituée à jouer seule.
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Jehan cherchait Gabriel, son fils, depuis un moment et le trouve endormi au pied d'un arbre tout recroquevillé.
Doucement, tendrement il pris l'enfant le souleva et l'emporta vers la barque pour le ramener chez eux...
Surement que son fils allait lui raconter avoir combattu des hordes de monstres dans le marais. Cela fit sourire Jehan...
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Mélanco entendit parlait du Marais Poitevins, il décida de ci rendre de suite.

En commença a découvrir le Marais Mélanco était attirais par une forme et une couleur qu’il avait jadis connu dans un autre pays, il approcha, et la très étonner il dit a voix très haute:
MAIS OUI C'EST BIEN CA!!!UNE FLEUR DE LOTUS!!

Il les observa avec beaucoup d'amour dans les yeux car c'était ces fleur préféré.
Il pensait qu’il avait bien fait de venir Aux Marais Poitevins, et qu’il n'était pas au bout de ces surprises.

Il ce positionnât en lotus et ce mit a admiré ces fleurs préféré en méditant dessus...

Nahysse qui avait reconnu la voix rassurante de son père sortit de sa cachette avec un air de lutin gelé sur les bords et les côtés.


Papa!!

Courant aussi vite que pouvait se réfugier dans les bras paternel, n'ecoutant que le soulagement poignant de sa présence.

Si tu savais!! Z'ai vu! Z'ai vu!

Elle ouvrit grand les yeux, installée bien à l'abri en creux de bras.

Y'avait... Un garçon!

Vi vi vi!! Un Garçon, même qu'il m'a parlé...

Roulant des yeux avec sérieux en rougissant. Puis concluant avec une conviction fière.

Mais j'ai pas répondu...Alors il est parti. Hein qu'il faut pas parler aux inconnus papa ?

La gamine se blottit transie, le nez dans le pourpoint et cherchant tout de même aux alentours une silhouette enfantine.
Curieuse d'avoir rencontré un congénère d 'enfance...
La prochaine fois elle lui tirerait la langue.
Pour pas dire une risette. Un petit garçon c'etait une chose curieuse, ça ressemblait à un Monsieur pas fini.
Il avait l'air gentil en plus. Est ce qu'elle le reverrait ?
Elle reporta son attention sur la plante jaune dont l'entrenait son père...


Pourtant elle est jolie...aussi. Ca veut dire que quand ca à l'air beau c'est pas toujours gentil alors ?

Et elle sauta au sol pour arracher les nuisibles, se réchauffant par là même. Avant de rafler plus loin, de chetifs coquelicots, ridicules et trop courtement cueillis.
Montrant au paternel son bouquet rachitique de tout ce qu'elle avait pu trouver.

C'est des gentilles celles là ? Parceque c'est des pas belles quand même mais avec la neige j'en vois pas d'autres!
Tu crois que Maman elle aimera ?
Dis si on coupe les gentilles aussi.. tu crois qu'on aura quand même du lait de la viande et des legumes ?

Voilà qui etait une question d'importance. Et sa gourmandise préférée ?

Nahysse inquiète attendit avec impatience le verdict sur ce sujet épineux.

Elle demanderait à Margot des graines à planter. Pour faire pousser des arbres à pots...de confitures.


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Jehan et Gabriel ont passé la journée dans le marais sans voir l'ombre de la fameuse fillette.
Jehan commence à croire que son fils à rêvé de celle-ci et il décide de reprendre le chemin de la maison.
Il tourne la barque et y fait monter Gabriel qui fait grise mine craignant que son père ne se moque de lui.
Le retour vers La Trémouille est long et silencieux...
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Alors que les primevères égayaient enfin les taluds et que les jonquilles s'annonçaient pour bientôt, Sarmite vint saluer Petitjehan .

Sais tu que des oies sauvages, arrêtées pas les frimas, se sont réfugiées près du moulin ?
5 becs rouges et une au bec noir.c'est pas banal.
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Pffft...le temps de tourner la tête et le triple seigneur était parti comme il était venu...presque par magie...
Jehan s'assied dans sa barque et réfléchi...
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Un nuage vint projeter son ombre fraîche sur la chariote bâchée marquée par les intempéries. Le printemps s’annonçait lorsque Damian de Cheroy et son homme à tout faire Thibaut arrivèrent dans le comté du Poitou.
Le premier plongé dans un livre. Le second menait l’attelage au travers du marais poitevin, se divertissant en observant les changements de paysages.
Longeant tantôt de longues étendues d’eau quasi stagnantes. Franchissant de temps à autre de fragiles ponts de bois, où plus d’une fois il adressa une prière muette au Très Haut.

Frênes, saules, peupliers dominaient la région, tandis que les oiseaux étaient les maîtres des cieux. Plus d’une foi Thibaut pu ainsi contempler des escadres d’oies, cigognes. Des hérons les observant d’un air curieux passer devant leurs territoires. En sus de toutes la faune grouillantes et pullulantes abonnée aux marais.

Soudain, Thibaut s’exclama : « Regardez cette abbaye, maître ! Si elle est pas dans un triste état… »



« Hum… » ronchonna Damian, levant à peine son nez de son livre.

Thibaut, piqué au vif, insista : « Vous devriez profiter du paysage, plutôt que de passer votre temps à lire vos bouquins. Ils ne vont pas s’envoler. »

Damian leva un sourcil. Puis consenti à considérer son compagnon de route, autant que son domestique.
« Fichtre, vous savez pertinemment qu’une fois que j’ai débuté la lecture d’un livre, je ne m’arrête qu’une fois la dernière page atteinte. Et il se trouve qu’il s’agit d’une traduction unique d’Itineraria de Jean de Mandeville. Bien plus intéressant que les ruines que nous pouvons croiser. »

Thibaut souffla bruyamment. « Lisez donc alors. Et ne venez pas vous plaindre si vous vous êtes usé les yeux avant l’âge. Juste que j’étais étonné de voir cette si belle abbaye dans cet état là. »

Damian jeta un œil au bâtiment délabré source de leur nouvelle dispute.
« Ce n’est guère étonnant en vérité. Beaucoup d’abbaye dans le coin sont tombées à l’abandon avec la guerre de cent ans. Si je me souviens bien ce que l’on m’avait expliqué, beaucoup d’entre elles furent données par des seigneurs du Poitou afin qu’elles s’occupent d’assécher le marais. »

« Assécher le marais ! Vous vous moquez, maître. »

« J’en ai l’air ? Bon ! Laissez moi donc finir, si vous vous désirez satisfaire votre curiosité.
Bien. Donc, je disais, qu’une fois la guerre venue, les abbayes n’ont plus pu poursuivre leur œuvre de titan, et la nature à petit à petit regagné ses droits. Et les moines sont partis ailleurs.
Voilà pourquoi aujourd’hui, vous en verrez d’autres sur notre chemin. »

« Ma foy… Assécher le marais… Quel idée saugrenue. » murmura Thibaut.
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"Umbra ac Lumen"

D’abords surpris, Damian observa aux alentours si le propriétaire du cheval ne se trouvait pas dans les parages. Mais il aurait encore pu le chercher longtemps, car le cheval, encore jeune et fougueux, à peine dressé, l’avait envoyé dans les fossés à des lieues d’ici. Et s’était échappé à grand galop jusqu’au carrefour où notre juriste se trouve en ce moment précis.

Ne voyant, ni n’entend personne, Damian se mit à approcher précautionneusement l’animal. A pas lents et mesurés. La bête hennit provoquant un sursaut du jeune homme, mais ne bouge point. Se laissant approcher, et permettant même à Damian de flatter son encolure. Rassuré, il souffla même à l’oreille :

_ « Et bien, mon beau, qu’est-ce que tu fais ici tout seul ? Où est ton maître ? »

Le coursier renâcla bruyamment en guise de réponse.
Damian observa une fois de plus les alentours. Prenant son courage à deux mains, se résolvant à rompre la quiétude nocturne des lieux, il lança : « Il y a quelqu’un ? »
Mais nul écho ne vient.

Se retournant au bout d’un moment, vers la monture, continuant de la caresser, il lui dit : « Bon, il me semble que nous sommes seuls ici. Je ne sais pas ce que je vais faire de toi, mais je ne vais pas te laisser ici, n’est-ce pas ? » finit il, non sans avoir une idée derrière la tête. « Qui sait quel animal sauvage pourrait te prendre comme déjeuné… Et il se trouve que je suis moi-même perdu au milieu de ce marais. On peut donc dire que tu tombes à point nommé. Que dirais tu que nous nous rendions au prochain village ? ». Parlant d’une voix rassurante, Damian tentait d’apprivoiser sciemment la bête.
Il ne savait si elle se laisserait monter par un inconnu. Mais la fatigue du voyage, et la perspective de pouvoir en finir plus rapidement le poussaient à prendre quelques risques.
Et bien qu’ayant des pieds bots, il avait appris à monter à cheval en surmontant son handicap.

Estimant la monture réceptive à sa présence, il saisit la selle. Fit un bond pour grimper dessus. Et se retrouva en un tour de main juché sur les reins de la bête. Celle-ci protesta en hennissant, mais agrippant les rennes, il la prit en mains.

_ « Tout doux, tout doux, mon beau. On va juste faire un petit bout de voyage ensemble. »

Mais l’animal ne l’entendit pas de cette oreille. Une fois dessus, Damian fut pris au piège.
Le cheval hennit violemment. Se cabra. Puis se rua à vive allure sur la route en direction de Niort.
Damian hurla de terreur. Tenta de manœuvrer les rennes. D’un mouvement de tête, le cheval les lui fit échapper des mains. Il ne pu à ce moment là que se tenir à toute force sur sa selle, priant qu’il ne rompe pas les os en tombant.

La bête continua de galoper à perdre haleine sur la route. Le vent cinglant le visage du jeune juriste. Hurlant à la bête de s’arrêter. En vain.

S’en suivit une course effrénée en pleine nuit qui dura un temps que Damian ne su déterminer, tant il pria le Très Haut de l’épargner. Lui promettant de ne plus pécher, de se conduire mieux, de faire des offrandes aux plus démunis, d’aller à la messe toutes les semaines, et surtout d’enfin réaliser son baptême. Récitant toutes les prières de son répertoire.

Qui sait si cela le sauva ? Ce qui est certain en tout cas, c’est qu’arrivé à un étang, la monture, lassée de son cavalier impromptu, projeta d’une ruade l’importun dans l’eau stagnante.
Cri venant des tripes. Clash. L’eau glacée.

Remontant à la surface, la respiration haletante, il vit le cheval s'en aller au loin.

_ « Maudit bourriquet ! Peste soit ceux de ta race ! » le tança-t-il, furieux de sa mésaventure.
Mais dans son malheur, il s’en sortait indemne. Bien que trempé jusqu’aux os. Tremblant frigorifié.

Des rires fusèrent de l’autre côté de l’étang.
Se retournant pour voir d’où cela provenait, il ne vit personne.

_ « Vous trouvez ça drôle ? Venez voir ici, nous verrons si cela vous amuse encore ! »

Les rires repartirent de plus belle.
« Ha oui ? Vous trouvez ça drôle, on va voir ! » grogna Damian, sortant péniblement de l’étang. Glissant à quelques reprises sur la berge. Mais une fois debout et boitant vers l’origine des rires, le silence avait déjà repris ses droits.
Le jeune couple venu chercher le calme et l’anonymat au bord de l’étang préféra éviter les problèmes, et déguerpit en gloussant. Si bien qu’une fois de l’autre côté de la berge, Damian ne trouva personne, ni traces dans l’obscurité.

Rongeant son sur frein, il se cala dans un bosquet le temps de reprendre son calme et de sécher un peu.
Puis, ne pouvant dormir dans ces conditions, malgré sa fatigue, il se releva et parti en direction de Niort…
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"Umbra ac Lumen"

Quelques enjambées plus loin, sortant d’un bosquet, Damian tomba nez à nez avec un homme vêtu de frusques. Tous deux poussèrent un hurlement et bondirent en arrière.

_ « Haaa ! Mais qu’est-ce que vous faites là ? Qui êtes vous ? »

_ « Haaa ! Mais qu’est-ce que vous faites là ? Que voulez vous ? »

S’observant, se scrutant, se jaugeant, ils mirent un temps à estimer qu’ils ne représentaient pas un danger l’un pour l’autre. Se décontractant, Damian reprit la parole le premier.

_ « Je suis Damian de Cheroy. J’ai eu… comme qui dirait quelques problèmes avec ma chariote et… un cheval sauvage. Je me rends au prochain village afin d’y trouver un charretier.
Pourriez vous m’aider ? »

Le quarantenaire au visage buriné, ne répondit pas immédiatement. Ses yeux, encore méfiants, montaient de haut en bas de Damian. Le voyant trempé jusqu’au os, il se demandait ce qu’il avait bien pu se passer. Puis, rompant le silence à son tour : « Ben… J’peux vous conduire jusqu’à Niort, oui. Mais le charretier il dort sûrement à c’te heure. Faudra attendre jusqu’à demain. Pour sûr. »

_ « Oui. Ce serait aimable de votre part. Je tenterai d’aller frapper à une auberge pour y dormir. »

L’homme continuait de l’observer. La curiosité le tenaillait, et finalement, ne tient plus et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres.

_ « Mais… Qu’est-ce qui vous est arrivé ? On dirait que vous vous êtes jeté dans une marre… »

Damian baissa la tête. Il eut préféré ne pas en parler. Néanmoins, il ne pouvait décemment ne pas répondre à cet homme qui l’aidait à retrouver son chemin.

_ « Et bien… J’ai rencontré un cheval à un carrefour un peu plus loin. Il n’avait pas de cavalier sur lui. Et lorsque j’ai appelé tout autour, personne n’a répondu. Donc j’ai pensé utiliser ce cheval afin d’aller jusqu’à la ville et le remettre ensuite aux autorités qui se chargeraient de le rendre à son maître. Et moi, j’aurais fait d’une pierre deux coups, en arrivant au plus vite à Niort…

Malheureusement le cheval s’est emballé une fois que je fus monté sur lui, et il m’a entraîné jusqu’à une marre où il m’y projeta sans autre forme de procès. Ensuite il s’est enfui je ne sais où… »

Les yeux de l’homme s’écarquillèrent au fur et à mesure que Damian lui conta sa mésaventure.

_ « Boudiou de boudiou ! Vous avez rencontré le Cheval Mallet !!! » acheva-t-il dans un souffle.

_ « Le Cheval Malé ? C’est quoi ça ? Vous le connaissez ? »

_ « Le Cheval Mallet ! Ben pour sûr que je le connais, le Cheval Mallet ! Il était noir, non ? » Damian acquiesça, étonné. « Et il vous a laissé le monter sans broncher. » Damian confirma encore. « Puis, il vous entraîné dans une course folle dans la nuit »

_ « Ma foi, oui… » rétorqua Damian, bluffé que l’homme sembla aussi bien connaître l’animal. « Et à qui appartient il ? »

_ « C’est le coursier de… » se rapprochant de l’oreille de Damian pour y murmurer le nom du propriétaire « la Bête Sans Nom… »

Damian se redressa de toute sa hauteur. Choqué par ces révélations. « Vous vous moquez ! »

_ « Je me permettrais pas messire. Je vous assure. C’te bête est très bien connue dans la région. Elle a déjà fait quelques malheurs. Et pour tout vous dire, vous avez bien eu de la chance de vous en tirer à si bon compte. Certains ont ainsi été retrouvé morts complètement désarticulés sur la route. »

Damian regardait les traits de l’homme. Il lui semblait sincère. Ou tout du moins croire à ce qu’il disait, tant ils paraissait effrayé.

Et le voilà à présent en train de scruter les environs afin de voir si le cheval ne réapparaissait pas. Peut être même cherchait il après la Bête Sans Nom. Puis, brusquement, se retournant vers lui, il lui demanda : « Et n’avez-vous pas senti la présence de… l’Autre ? »

Incrédule, Damian lâcha simplement : « Heu… Non. J’ai juste entendu des rires. »

_ « Haa ! J’en étais sûr ! C’était Lui qui se moquait de vous, son méfait accompli. A ça ! Pour sûr ! Vous avez eu de la chance de vous en tirer à si bon compte… Croyez moi ! »

Le silence s’installa entre eux. Damian ne savait s’il devait croire ou non à son histoire. Il n’était pas superstitieux habituellement… Mais là… Avec ce qui lui était arrivé cette nuit et l’ambiance glauque des marais, ses certitudes fondaient comme neige au soleil.

_ « Peut être vaudrait il mieux pas rester dans les parages, et rentrer en ville. Ne croyez vous pas ? » clama Damian.

_ « Si, si. Vous avez parfaitement raison, mon seigneur. J’allais vous le proposer. »

Les deux hommes voulurent se mettre en route vers Niort, lorsque soudain, les nerfs en pelote et les sens en alerte, ils entendirent un flac d’eau provenant d’une berge non loin.

La voix nerveuse, Damian cria : « Qui va là ? »
Se faisant, il lança un regard furieux en coin à l’homme qui lui avait flanqué une frousse bleu avec toutes ses histoires de Cheval Mallet, là perdu seul dans la nuit, en plein milieu des marais poitevins…
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"Umbra ac Lumen"

Les oreilles aux aguets, Damian écoutait le moindre son. Mais rien, sinon le silence de la nuit et le croassement de crapauds et assimilés.
Un effet de leur imagination sûrement.

_ « Rien. J’avais cru entendre un bruit.
Bon, ne traînons pas ici. Je voudrais bien me sécher convenablement et me coucher. »

Le quadragénaire acquiesça sans peine, et partirent ensemble du même pas vers Niort.
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"Umbra ac Lumen"

Le sang de Damian ne fit qu’un tour. Ses poils se hérissèrent.

Un danger ? Un homme ou un groupe hostile ?
La Bête Sans Nom ? Non ! Là, c’est aller trop loin.
Cela ne se peut ! Si ?
Penser à rosser cet impudent qui lui a raconté cette histoire à dormir debout.
S’ils s’en sortent toutefois.

Damian se retourne vivement en direction de la voix. Mais dans la pénombre, il ne distingue qu’à peine une silhouette se détachant du marais.

_ « Que voulez vous ? » lâcha-t-il, non sans trahir une certaine panique. La main fermement accrochée à sa canne. Arme qui s’avérerait certainement futile contre d’éventuels maraudeurs, si c’était bien cela qui s’avançaient vers eux.
Et si c’est l’Autre… N’en parlons même pas…
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"Umbra ac Lumen"

Bonne question songea Jehan...il se leva et répondit...

Ami ou ennemi?

Cela n'engage à rien et on verrait bien la suite. Avec Thomas à ses côtés pas d'inquiétude.
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Ami ou ennemi?
Ami!

Mais qu'est-ce qu'il en savait lui? Si c'était encore la bête sans nom qui parlait? Finirait tout seul lui, noyé au fond du marais, faute de n'avoir pas été tué par le cheval Mallet.
Cet homme, c'est le genre à courir droit dans la gorge de la Grand'Goule sans s'apercevoir du danger.... Sainte Radegonde elle-même aurait reflechi un peu avant de se lancer comme ça! L'autre avanca de quelques pas. Mais lui, en quarante ans, il en avait vu des choses! Des brigands qui se faisaient passer pour des comtes, ou des comtes brigands, alors c'est pas en plein milieu du marais qu'il ne verrait rien!

Euh, ouais, amis... Dites la be... euh m'sieur "Jehan", vous restez où habituellement?

Jehan se leva faisant signe à Thom de ne pas broncher pas la peine de faire plus peur aux voyageurs...

Je suis Jehan de Proisy-Fortunat Messire pour vous servir êtes vous perdu?

Il regarda l'homme et attendait sa réponse
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Jehan s'avança et examina l'homme face à eux...

Oui il semblait plus perdu que dangereux, Jehan sort une bourse de sel et une outre d'eau et les tend à l'homme...

Soyez le bien venu Messire voici l'eau et le sel...Que pouvons nous pour vous?Il est dangereux de se promener seul dans ces marais lorsqu'on ne les connait pas...
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Mina qui, suivant l'inspiration de son époux, avait choisit de venir se promener au marais pour se changer les idées et prendre un peu l'air, eut un large sourire en entendant la voix de son aimé.
Elle arriva donc, à temps pour entendre l'étranger qui parlait à Jehan et qu'elle rejoignit en répondant, comme toujours, comme si elle était sortie de nulle part. Chose qu'elle faisait souvent ses derniers temps car être discrète était un don ou simplement un trait de caractère chez elle. C'était presque se faire invisible qu'elle faisait car parfois elle doutait même de sa propre existance. Tout ça pour dire qu'elle ne parlait jamais mais là, elle répondit à l'homme.

- Vous pourriez venir loger à l'Ecole ? N'est ce pas Jehan Chéri ? Le dortoir est fait pour acueuillir même des étudiants adultes donc les lits seront aisément à votre taille. Qu'en pensez vous ? "La Flamme du Savoir" est tout prêt d'ici, vous n'aurez pas à trop marcher.

Un radieux sourire éclaira son visage et elle regarda son époux, cherchant une approbation dans son regard, enfin elle remarqua Thomas et lui fait un signe de la main en disant joyeusement.

- Coucou Thomas ! Heureuse de te voir !
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Messire, ainsi que le propose ma Douce épouse nous pouvons vous héberger soit dans son école où elle s'évertue à ranimer la flamme du savoir ou tout au moins plus modestement l'envie du savoir qui sommeille en chacun de nous ou en notre domaine un peu plus éloigné certes mais confortable malgré sa modestie.
Demain, si vous en êtes d'accord, étant charpentier je jetterai un regard à votre essieu de charriote et nous verrons bien si nous pouvons au moins la ramener en ville. J'y connais un bon forgeron qui pourrait nous aider...

Il songea qu'il serait sans doute plus rassurant pour le Sire de se présenter afin qu'il comprenne ne pas être tombé sur la bande de brigands locale avec leur apparition aussi soudaine qu'imprévue...

Au fait je suis Jehan de Proisy-Fortunat, Seigneur de l'Hermenault et vous avez prés de moi la Dame de mon cœur mon épouse Willelmina et ce gaillard n'est autre que mon filleul en Aristote Thomaslatapie. Tous deux appartenons aux Hospitaliers.

Sur ce Jehan siffla entre ses dents et surgissant du marais Tempête vint encenser du col près de son maitre et ami. Jehan le flatta et lui glissa une demi carotte qu'il avait toujours dans sa besace.

Savez vous monter Messire? Si oui je vous propose de vous prêter une de nos montures autrement de monter en croupe...
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[A quelques lieux de là ..]

La demoiselle d’Hermault avait eu envie de se promenait ce matin la…
Cela arrivait régulièrement qu’elle parte sur tempête pour aller a la découverte des alentours
Elle arriva dans le marais sans même le savoir, il faut dire qu’elle ne regardait pas vraiment la route..
Un oiseau peu commun avait attirait son attention et doucement toujours sur le dos de l’étalon elle avançait espérant trouvait un nid
L’oiseau n’arrêtait pas de faire des allé retour vers un bord d’un point d’eau et ses yeux rivait sur cette oiseau rose au longue patte elle ne lâchait pas une miette de la scène…
Tout a coup tempête se mit a hénir, l’oiseau se planqua immédiatement apeurait pas le bruit

Mais chuutt rhoo …
Isa fit la moue elle voulais vraiment voir ou l’eau emmenait ses victuailles..
Elle descendit de l’étalon et repartit a pied sur la point des pieds se planquant dans un bosquet pour ne pas être vus..
Le flamant rose après voir attendu que le bruit cesse reprend son manège
Il trempe son bec dans l’eau et en ressors des crevettes, il ne les avale pas et les dépose dans un nid
Les oisillons se rouspète la pitance et isa les entends pialler
Elle sourit jusqu'à oreille et se penche pour mieux les voir

Comme il sont be…..

Elle pose le pied dans un endroit boueux… elle s’avance pour tenter de le retirer… voilà que son deuxième pied entre aussi …
Ses chausses s’enfonce… ses chevilles disparaissent
Elle force encore et encore pour sortir de là et plus elle gesticule plus ses jambes s’enfonce…
Déjà elle est prise au piège jusqu'à la taille

Haaaaaaaaaa haaaaaaaaaaaaaaaa …. Elle accroche au brindille d’herbe met elle cède sous son poids
Tempête et loin, il pètre tranquillement un buisson
Le cœur de la petite s’emballe ses hanches son désormés dans la boue

La petite panique elle gesticule de plus ne plus …

Auuuuu seccouurrrrrsssss papa …… mamannnnnnn… quelqu’unnnn

Sanglot qui s’enlance dans le marais
Elle se maudissant d’avoir prit ce chemin inconnue d’avoir suivit ce stupide animal.
Et plus l’enfant essaye de sortir plus son corps disparaît….elle pleure et crit de plus en plus fort …la peur envahit tout ses membres ..
Et il personne n’entendait .. Et si il n’y avait pas âme qui vivent à des kilomêtre…
Sa poitrine leche la boue…
Bientôt elle ne serait plus visible…

Mina entendit le cri au même instant que Thomas mais, son ventre s'alourdissant et son corps faiblissant, elle avait courut moins vite et ne rejoint son ami qu'après quelques secondes.
Elle devint très pâle en voyant que le cri qu'elle avait entendu était bien celui de sa fille. Sa tête donnait l'impression d'exploser. ISABELLE !
Portée par ses émotions, elle s'enfonça dans le sable et s'approcha de sa fille, prenant celle ci dans ses bras et la sortant du sable a moitié. Le sable enveloppait le ventre de la jeune femme et elle commencait a avoir l'impression d'etouffer. Elle attrapa la corde et dit, le souffle coupé :

- Sort nous de là Thomas...
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Mina continuait a garder sa fille hors du sable pendant qu'elle s'enfonçait , le sable s'attaquait a ses épaules pendant que Isa était jusqu'a la taille hors du sable.
Elle mit la corde entre les mains de sa fille et dit :

- Serre bien la corde princesse... Thomas ! Tire !

Lachant sa fille, elle s'enfonça un peu plus et tendait le cou pour garder le visage hors de la boue. Le désespoir l'enveloppait et elle dit d'une voix tremblante :

- Sors vite de là ma belle... Je t'aime...
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Thomas tira fort et ferme. Il sortie la fille de Mina des sables. Il la regarda. Elle était sous le choc, mais elle fixait sa mère. Il regarda la dame enceinte. On ne la voyait presque plus. Sa tête sortait tous juste. Elle ne verrai pas la corde ... Thomas jura intérieurement. Il attacha fermement la corde a un tronc d'arbre assez prêt et noua la corde autour de sa taille. Il regarda la petite qui pleurai a chaude larme.

- Surtout ne bouge pas je vais cherché ta maman.

Thomas regarda en direction de Mina. Sa main sortait a peine du sable mouvant. Il vérifia la grandeur de la corde et sa solidité. Il inspira un grand coups et sauta vers Mina. Le sable n'avait la même pénétration que l'eau ... Dans un grand bruit de mat, Thomas entra dans les sables mouvants. Il ceintura Mina en dessous du ventre. Puis en la tenant fermement d'un bras il tira sur la corde. Bien vite il sentit des ongle se fermer sur ses épaule. Mina était bien agrippé. Il se servit de sa deuxième main pour avancé plus vite. Bientôt ils furent la tête hors du sable. Thomas fit un grand sourire a Mina et la hissa sur la berge. Il prit pied lui aussi sur la berge et cracha les quelque grain de sable qui était entré dans sa bouche. Il leur fit un sourire.

- Ditent moi c'est de famille de se mettre dans des guêpier pareil ???

Il regarda les deux dame en leur souriant. Puis il entrepris de se lavé de ce sable qui le collait.
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête

Thomas regarda les deux dames. Il soupira et s'accroupit pour ce mettre a leur hauteur. Avec un sourire il leur tendis un brioche. Il se releva.

- On doit partir. Je suis sur que Jehan s'inquiète.

Il leur tendis ses bras pour les aidé a ce relevé.

- Si vous le désiré je peut portez l'une d'entre vous.
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En deuil de sa sœur, Myssie
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Thomas sourit a Mina. Il réfléchit un peu. Puis se tourna vers elle.

- Je voudrez tous d'abord un caramel, puis un bisous de la petite, non parce que je sauve pas gratuit moi ^^ et puis je voudrez des cours pour gérer les bambins. Je sais c'est beaucoup mais c'est ce que tu m'a dit. Puis après tu me sera plus redevable, c'est ce qu'on appelle les amis non ???

Thomas lui fit un grand sourire, il voulez juste un caramel pour le donnez a une petite qui risquerai de le racketter d'ici peu. Les cours ben par ce que voila quoi. Et le bisous juste pour le plaisir.
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( HRP : Désolée pour ce petit commentaire mais Mina porte Isa hein ^^ Depuis qu'elles sont sorties de là, elle ne l'a pas lachée )

Pas de HRP dans les RP siouplait, il y a les mp pour cela.
Léon
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IL dormait tranquillement lorsque des voix le réveillèrent...

Grrrr qui vient troubler mon sommeil?
Il écouta et entendit des femmes qui causaient ainsi qu'un homme...