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[RP] Mariage blanc

Dragibus
[Jour J: celui de la pend... du mariage!]

L'on pouvait à percevoir les premiers rayons de soleil qui se levaient à l'ouest, révélant la silhouette sombre et lointaine de l'horizon. De sa fenêtre il ne distinguait pas âme qui vive dans les rues. Pas même la lueur vacillante d'une chandelle tremblant dans une main au propriétaire encore mal réveillé. Nul bruit ne venait troubler le silence de la nuit. Le simple bruit de sa respiration lui semblait aussi bruyant qu'une tempête. Le vent chassa les quelques nuages qui empêchaient la lumière lunaire de passer. Ce mélange entre les rayons du soleil et ceux de la lune avaient quelques choses de fascinant. D'un côté un paysage blanc, de l'autre un paysage de plus en plus orangé. Cela lui faisait un peu pensé à un combat entre la glace d'un côté et le feu de l'autre.

Il se tenait droit comme un I devant la fenêtre de sa chambre, l'air vigilant malgré l'heure très matinale. Habitué aux courtes nuits il était rare qu'il rencontre quelqu'un d'aussi matinal que lui. Sur une chaise à côté de la porte se trouvait les vêtements qu'il avait demandé à faire nettoyer la veille, correctement pliés et entassés. La chemise fut enfilée la première, le reste suivit de près. Sur le coffre reposait sa cuirasse, étincelante tant il l'avait lustrée la veille. Il la passa au dessus de sa tête et c'est tout machinalement qu'il serra le boucles en cuir qui maintenaient les différentes parties ensemble. Il s'empara de son épée et boucla tout aussi vite le ceinturon. Il se posa la question s'il était convenable de prendre son casque mais en ces temps de guerre il ne dû pas réfléchir pendant des heures pour prendre une décision. Au pire il le porterait sous son bras, et avec un peu de chance on le prendrait pour un garde.


[Quelques heures plus tard]


Le soleil était maintenant presque à son point culminant dans le ciel et il n'allait plus falloir tarder à se rendre dans la petite clairière. Tout équipé qu'il était il quitta enfin sa chambre. Il laissa une pièce sur le comptoir à l'attention du jeune homme qui s'était chargé de la lessive et sortit dans la rue. Il ne faisait pas un temps extraordinaire mais toujours est-il que la pluie ne s'était pas invitée. Pas encore en tout cas...

Avançant dans le dédale des rues il arriva enfin au poste de garde. Les deux énergumènes de chaque côté de la porte ne lui firent pas d'histoire et le laissèrent passer sans protestation. Il crut même distinguer du coin de l'oeil une légère courbette de la part de l'un des gardes. Cela lui donna envie d'éclater de rire. Pour qui est-ce qu'on le prenait? Un haut-gradé? Et puis quoi encore! Si seulement ils savaient... Quelques minutes lui suffire pour arriver au lieu dit. Personne n'étant encore arrivé il alla s'adosser à un arbre avant de laisser échapper un juron bien senti en pensant à l'écorce qui allait probablement laisser quelques traces sur sa chemise et sa cuirasse. Ainsi tenta-t-il de garder une pose relativement droite mais détendue en bordure de la clairière en attendant la suite des invités.

Et comme promis il n'avait pas oublié d'apporter une bonne corde, bien solide, enroulée autour de son épaule...

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--Floxel
A la hate, il s'était démené pour trouver ce que lui demandait le Vicomte... Les petites mains avaient cousu toute la nuit. Mais l'euphorie avait vite fait place à l'angoisse du voyage. La charrette fut rapidement chargée et de nuit il quitta Toulouse. Un seul but arriver en vie pour satisfaire Julian .

Le voyage de tous les dangers fut long. Pas une nuit il ne s'était endormi sans vérifier son travail. Y apportant parfois quelques retouches ou quelques transformations au gré de son humeur. Il arrive enfin devant l'auberge où le Vicomte et sa promise séjournaient.

Fourbu, les traits tirés et chargés d'une lourde malle, il se fait annoncer a Julian. Et de se demander pourquoi avoir pris la plus lourde des malles pour deux présents si léger et quelques vêtements de sa création ?! Aussi musclé qu'une miss Stilton, les petits bras du couturier se fatiguent d'un rien. Alors il salue rapidement le Vicomte avant de poser la malle au milieu de la pièce et d'aller s'affaler dans le fauteuil.


Mon chou, mon chou ... Mon chou, faut-il que je vous aime, vous et vos écus pour que je parcoure le royaume afin de satisfaire votre demande. Mais
dites moi . Vous n'avez pas un peu maigri vous ?


Le brun n'écoute pas une seule jérémiade de cette énergumène efféminé et se fait ouvrir la malle pour inspecter les deux présents destiné à sa douce...non sans un sourire en coin à la limite de la perversité.

Le couturier le regarde inquiet , ne songeant qu'au travail supplémentaire et aux retouches qu'il devra faire . Quelques mots échangés, une explication
sur le petit supplément destiné à la future mariée. Il quitte déjà la chambre pour aller porter les présents et quelques indications à Manon.

Un petit sourire amusé aux lèvres il se retrouve rapidement en face de la promise qu'il salue respectueusement. Non sans quitter des yeux le beau garde qui à l'air si parfait, certainement parce qu'il ne parle pas. Pour lui un homme qui parle est imparfait.

Avec beaucoup de manies il ouvre la malle pour présenter les deux présents comme des cadeaux miraculeux.

Voici un voile de mariée et une paire de babouches de la part du Vicomte. Ainsi, comme votre voyage a dû être repoussé, le Vicomte souhaite que vous ayez un petit goût de là bas. Bien évidemment vous devez porter ces deux présents pour la cérémonie. Et si malencontreusement ils n'étaient point à votre goût et que l'envie de ne pas les porter vous prenez, alors le Vicomte invoque ses deux gages que vous lui devez.

Ma dame..Et de se courber exagérément tout en reculant avec un sourire crispé..."pourvu qu'elle attende trente seconde pour montrer signe de colère."
Sans même attendre la réponse, il quitte la pièce, un regard pour le garde, il s'en approche, d'une main légère il balaye une mèche rebelle de l'homme figé devant la porte. Que tu es beau. Profond soupire, il s'éloigne et retourne auprès de Julian pour les essayages.
Manon
[Dans la chambre de la future pend...mariée]

Passé le sourire des habituelles chicaneries, ses lèvres s'arrêtèrent simplement sur un ... Hooo !

N'ayant jamais évoqué le sujet ni avec l'un ni avec l'autre, la Lescurienne fut aussi heureuse que surprise par la nouvelle. Son esprit s'évada quelques instants dans la vision de toute une ribambelle de mini Kevin aux cheveux aussi blond que leur mère et à la langue aussi acéré que celle du père. Que le Très Haut leur en préserve! Manon prierait pour l'octroi de la sagesse de son épouse et la répartie de son mari, le mélange parfait.

Son visage s'éclaira d'un sourire avant de trinquer avec son ami de toujours qui avait toutes les raisons d'être fier.
Toutes mes félicitations au futur papa! Je suis réellement très heureuse pour vous deux.

Evidemment, d'autres répliques plus cinglantes lui venait bien en tête. "Ta femme est enceinte et tu lui fais faire un si long voyage? Avec tous les risques d'une zone de guerre?? Mais t'as perdu la tête ma parole!!" Mais devant sa fierté justifiée et l'annonce d'une si merveilleuse nouvelle, Manon n'en dit rien. L'important était qu'ils aillent bien tous les deux et leur présence signe d'une profonde amitié.

Détourner la question suivante fut sa première idée mais il n'y avait jamais eu de mensonge entre eux. Le regard rivé sur son godet de vin, elle se rendit compte qu'il était déjà le troisième de la matinée alors même qu'elle n'aurait pas du consommer une seule goutte depuis la veille.
Je vais bien Kevin, je suis seulement un peu ... anxieuse. Rien de plus naturel avant ses funérailles n'est ce pas? Sourire en coin avant de poser son godet dont elle ne boirait plus une goutte. Cependant... L'occasion était trop bonne pour ne pas la saisir alors même qu'il le lui avait refusé tant de fois auparavant. Je ne serais pas contre un peu de ton herbe bleue là, tout de suite. Les lèvres dessinent un sourire malicieux avec l'infime espoir qu'il accède à sa demande.

Demande écourtée par un coup à la porte et Abbaud qui introduit un ... une... allez savoir... tout frétillant de déballer ses colifichets devant le regard effaré de la brune. Elle aurait presque pu rire à gorge déployée à la mine de son garde face à cet olibrius si elle ne tentait pas par tous les moyens de calmer la colère qui grondait en elle.


Dis moi que je rêve Kevin... Des babouches???!!! Des babouches !!! Espèce de ... de ...

Respires, expires, respires, expires... Il se souvient bien des choses quand ça l'arrange pour sûr... Maudit gage !!

Eclair d'esprit. Sourire en coin et regard amusé à Kevin. Il n'a pas précisé où il fallait les porter. Je ne suis qu'une simple femme moi, si on ne me donne pas toutes les indications aussi ...

Comment pouvez t'il oser lui imposer cela en ce jour qui devrait rester graver en leur mémoire, sous couvert de gages en retard de surcroît. Il va te falloir m'accorder quelques minutes, le temps que j'enfile ces immondices. Du coup... Petit air suppliant et désespéré de celle qui s'apprête à faire la plus belle connerie de sa vie. Tu prépares ta pipe?

Finalement, elle avalera d'une traite le contenu de son troisième godet de vin sans le moindre scrupule avant d'insérer le voile à travers la natte enrubannée mi-immaculé, mi-carmin, dans les couleurs souhaitées par son futur. En l'instant présent, elle aurait volontiers tout envoyé au feu si elle avait eu le temps de tout refaire et surtout, si elle avait eu Camille sous la main.

Les azurs en mode tempête se posèrent ensuite sur les immondes babouches qui, définitivement, n'irait jamais avec sa tenue. Il lui fallait pourtant les porter... Sa main s'empara d'un couteau et opéra une large entaille côté talons sur chacune d'elle. Puis elle les enfila à son ceinturon, à l'opposé de son fourreau, dans un rendu des plus horribles.
Un sourire satisfait tout en tournant devant Kevin pour avoir ses impressions.

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Layla.d.arkana
[Nuit du 31 Mars au 1er Avril, Dans une chambre quelconque ]

Congédiée par le vicomte elle avait gagné la chambre réservée avant l'arrivée. Sobre mais propre, un lit sans bestioles dedans, enfin a priori. Assez grande pour accueillir un baquet d'eau chaude qu'elle s'empressa de commander. Les couvertures d'un rouge sombre un peu douteux et la décoration très fade ne font pas du lieu un endroit très accueillant où l'on a envie de rester plus de deux jours mais elle connaît la taverne pour avoir fréquenté le lieu lors de ses divers brigandages dans les environs.

Il n'avait pas forcément tort ce fichu capitaine, elle avait bien besoin d'un bain non pas pour se décrasser mais plus pour détendre ses muscles des longues heures de cheval et noyer ses soucis. En général c'est le moment que choisit sa conscience pour venir mettre le trouble mais celle-là est aux abonnés absents depuis plusieurs mois déjà. Loin d'être déplaisante, cette période de vacances avait permis à la blonde de trouver du divertissement pour chasser la douleur de son coeur en miettes.

Lorsque le bain arriva, la blonde s'empressa de passer derrière un paravent en piètre état et de se délester de ses vêtements sales. Sur le lit la tenue pour sa sortie du bain, juste une chemise sobre et légère, cependant ce n'est pas n'importe laquelle.
Il y a des vêtements auxquels on tient fermement comme un bien précieux qu'on ne voudrait perdre ou voir déchirer et cette chemise... Elle a une histoire bien particulière et même si depuis elle n'a plus l'odeur, elle appartient à son ex-fiancé.

Trois coups à la porte et un petit miaulement.


M'dame ?

La trempouille de la blonde aura duré jusqu’à ce que la servante vienne la réveiller.

Quoi ?!

L'oiseau sort de son bain pour enfiler ladite chemise alors que la nuit est bien entamée et qu'on débarrasse le baquet et son eau contre quelques pièces.
Les porteurs loucheront sur les jambes non couvertes de la blonde alors que celle-ci sera assise devant un petit bureau de correspondance pour gratter une lettre à l'amour de sa vie, sa raison de vivre et de se battre contre l'infortune de la vie, son fils.

Cette nuit elle ne dormira pas, elle veut surprendre le futur marié au réveil et c'est avant même le lever du soleil qu'elle se tient prête devant la porte du Vicomte et tambourine contre le bois.

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Veralucie
Elle avait pris un peu de repos. Cette enfantement débutant était compliqué et lui faisait chuter son moral. Elle avait encore le ventre plat et personne n'aurait pu deviner qu'elle était grosse si elle n'avait pas ce visage aux traits tirés, ce teint albâtre, et cette main qu'elle posait souvent sur son giron à chaque fois qu'une douleur la tenaillait. Elle se demandait parfois si elle allait survivre aux 6 mois qui lui restaient encore pour engendrer. Mais ses pensées morbides restaient bien cachées au fond de son coeur, ne voulant pas gâcher le plaisir de son époux qu'elle n'avait jamais vu aussi heureux, aussi fier, aussi attentionné, aussi fou d'amour pour sa lumière.

Quant on toqua à la porte, elle ouvrit prestement certaine que son bleu venait la chercher. Elle s'était préparée lentement et le résultat lui convenait. Un peu de poudre de riz teintée, un peu de fard sur les lèvres, des pincements sur les joues, une coiffure disciplinée dans un filet, une robe de circonstance et le tour était joué, elle donnerait le change.



A sa grande surprise ce fut le valet de Manon qui se tenait dans le chambranle. Elle le détailla ; il était vraiment très bel homme, bien mis, lui aussi en habit de noces sans doute et il lui tendait une missive en lui souriant, ce qui rendait son charme encore plus époustouflant. Sourire qu'elle lui rendit évidemment avec quelques mots de politesse sincères. Elle était réellement ravie de le revoir.
La missive lue, elle l'accompagna et le laissa prendre soin d'elle sans rechigner. Sans doute appliquait-il les ordres donnés par Manon au pied de la lettre et elle ne voulait pas l'embarrasser en refusant. Il fallait bien avouer aussi qu'elle en tirait un certain plaisir, même si son coeur ne battait que pour un seul homme.
Il faudra qu'elle n'oublie pas de remercier l'épousée plus tard dans la journée.

Arrivée au lieu, elle inspecta l'endroit savamment décoré. Sans son époux, elle alla rejoindre le groupe des Toulousains et les salua chacun avec chaleur, ravie de les retrouver. Ceriera, Sebastian, Aryanna, Lyviia, Layla et d'autres dont elle avait sans doute oublié le nom.

Tous attendaient les protagonistes de cette journée qui leur serait exceptionnelle et inoubliable. Elle avait hâte de revoir Manon mais aussi le Capitani. Leur relation avait été souvent empreinte de zizanie, d'affrontement verbale ou épistolaire. Mais, même si elle ne l'avoura jamais, et surtout pas à lui, elle avait pour cet homme, tout comme pour sa future épouse, un profond respect et beaucoup de sympathie.

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Julian.de.calderon
Les draps du lit étaient ouvert mais peu froissés. Et pour cause...la nuit avait été courte. Juste le temps de chauffer la couverture que le brun le quitter pour poser séant sur un fauteuil de fortune surplombant la venelle endormie.
Un capitaine prit d'insomnie la veille du jour J serait automatiquement traduit en "Le marié a les chocottes" et moult moqueries qui affaibliront la réputation du brun tortionnaire et sans cœur. Aussi, le brun n'alluma aucune bougie. La lumière des étoiles...ah bah non...ciel couvert...et pourtant Julian se contenta de ce décor nocturne aussi brouillé que son esprit.
Plusieurs fois il se fit un auto-interrogatoire. Se faisant ainsi question/réponse...c'est plus simple pour entendre ce que l'on souhaite parait il. Que diable pouvait bien l’inquiéter autant ? L'événement en lui même évidemment. Il savait qu'elle dirait "oui" car il se savait extraordinaire et.....modeste par dessus le marché ! Et elle aimait ça....aimait il s'en convaincre non sans un sourire aux lèvres.
Bref...le 'pitaine avait la pression, l'angoisse, la frousse ! Et ce qui était pire que tout, c'est qu'il n'arrivait pas à l'admettre lui même. Alors il occupa sa nuit à prendre un bain en dérangeant les tenanciers de l'auberge...puis il se vêtit...s'armura...tenue légère et blasonnée pour la première fois aux couleurs de Monestiès. Un sentiment remplis d'émotion lorsqu'il prit entre ses mains le casque qu'Arkanna lui avait ramené. Des souvenirs lointains refirent surface et bien heureusement qu'il était à la moitié de la nuit pour apprécier tout ceci. Il s'assit bien comme il faut dans le fauteuil et pensa à toute sa vie passée jusqu'à la rencontre de la brune albigeoise...


Le brun bondit de son fauteuil en se saisissant de sa lame. Le sortant ainsi d'un sommeil profond...et oui il s'était assoupi....longtemps....il réalisa que le bois de l'huis avait été frappé et l'avait réveillé. L'agitation sous ses yeux dans la venelle était encore bien maigre et l'orée du jour absente...il se dirigea prestement vers la bassine d'eau fraîche et avant de s'en asperger le visage :

Annoncez vous et nous jugerons de vostre intérêt en cette pièce !

Un linge fut saisis de la dextre pour éponger le visage en jetant un coup d’œil au miroir. Un semblant de surprise en se voyant les cheveux détachés...quelle idée lui était passé par la tête lors de la toilette nocturne ?!...Soit...qu'il en soit ainsi...
L'avantage d'avoir eu la nuit agitée, c'est d'être entièrement prêt même en se levant en retard....Mais diable, quelle heure est il ?!!....

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(bannière et blason en cours de confection)
Asphodelle


    L'or moucheté qui rayonne comme on transperce la matière rend son visage lumineux, et il fallait bien un moment comme ça pour commencer cette journée particulière.
    Des moments, les yeux noyés dans les jeux de lumière intense rendant le sombre plus mystérieux et l'éclatant plus éloquent à ses pupilles dévorantes. Des moments où le monde s'éclipse et où il semble plus facile à vivre, supportable, et même, beau.

    L'instant unique qui ne dure pas, piégé entre deux espaces temps, dans ces minutes où le soleil se lève et où l'on s'abroge le droit de croire aux fées.

    Elle s'était préparée, après une ultime toilette et quelques soulagements de besoins bien naturels, en se vêtant de sa robe blanche des augustines, posant sur sa tête sa sempiternelle barrette archiépiscopale pervenche, et enfilant un scapulaire blanc également, orné du cœur ardent, le symbole des Augustins.
    Elle laisse son époux dormir encore, et avait décidé de rejoindre plus tôt les orées de ces taillis spectateurs de tant de guerres, grands sages privés de raison au milieu des créatures de raison privées de sagesse.


    La grande roue de la fortune tournait et jamais elle n'avait senti davantage le poids de ses années pesé sur ses épaules.
    En arriver à effectuer un mariage en pleine forêt, sans avoir de comptes à rendre à quelques Institutions susceptibles, engoncée dans un carcan où la règle est d'être fondue dans le moule ou taire ses différences, lui semblait être l'apogée de ses efforts. Comme si les arbres, ces chefs d’œuvres parmi tant d'autres préfiguraient à eux seuls autant la simplicité de la vie et sa liberté fondamentale, que l'imagerie d'un divin enfin à portée, accessible, chaud et modéré.
    C'était à portée de l'humain, si simplement.

    Lorsqu'elle officie, elle ne prend pas beaucoup part aux activités profanes avant sa cérémonie, pour rester l'esprit bien imprégné des vapeurs spirituelles et aussi parce qu'elle aimait bien ces moments de solitude avec seulement le Créateur comme interlocuteur. Les grandes questions existentielles ne trouvent pas toujours de réponse, mais elles se taisent souvent par un sentiment de réconfort.



    Une fois la chaleur inclinant à son nez la courbe de l'approche d'un midi presque haut perché, elle est baignée comme il se doit dans ses oraisons intérieures, et c'est sa douceur qui la précède en arrivant sur les lieux, et en croisant les personnes présentes qu'elle salue d'un chaleureux sourire et d'un
    "Bienvenue dans la Maison du Seigneur"....

    Il n'y avait pourtant pas d'église...mais pour Asphodelle, le grand Dieu trouve bien partout ses cathédrales. Ici, les piliers sont d'écorces, et les chapiteaux de lierre.
Yoshi
Après plusieurs jour de voyage j étais enfin arrivé,c étais pas trop tôt ,en plus avec cette mule qui est tête comme une bourrique c étais pas gagner d arriver.

Une fois arrivé fallait trouver un endroit pour s installer,je vais me trouver un endroit en dehors de la ville.
J avais vue une petite prairie en arrivant,sa aller être un bon emplacement pour camper.
J installa mon campement ,prépara du feu et m installa.
Layla.d.arkana
Citation:
Annoncez vous et nous jugerons de vostre intérêt en cette pièce !

Mais diable, quelle heure est il ?!!....


Quel son jouissif aux oreilles de l'oiseau! Il avait cette voix légèrement rocailleuse de l'homme surpris en plein sommeil, quand le timbre est encore enroué faute d'échauffement. Pour en avoir surpris plus d'un au réveil, la blonde connaît bien ce son aussi elle sourit, son but est atteint. Petite vengeance pour l'avoir obligée, de par ce fichu mariage, à se mettre en robe. N'aimant pas les froufrous et fanfreluches c'est son ami Tensa Seigneur de Marey-sur-Tille qui était parti à la recherche de La robe, elle n'avait eu qu'à faire l'essayage. Depuis le temps qu'ils se connaissent il sait ce qui va à la blonde et ce qui ne va pas. Enfin bon elle avait perdu du temps à s'habiller dignement, à redevenir femme ... et la pauvre se sentait à poils sous cette tonne de jupon à la mode, elle aurait bien mis ses braies!

Un dernier lot de coups sur la porte avant de jouer prudemment avec la poignée, elle sait que derrière se trouve un capitaine redoutable qui n'hésiterait pas à l'embrocher pour sa sécurité ou par plaisir va savoir. Tiens d'ailleurs, mais où est le garde du Capitaine ?

Sans armes et bouclier, la blonde est vulnérable, à mains nues elle aurait géré mais là elle est en danger toutefois l'envie de s'amuser et de faire la peste est bien là, et oui on ne change pas en une nuit. Prenant un timbre chaud elle minaude en faisant rouler le "J".


Voyons Roulian... C'est moi... Votre dernier plaisir... Avant le ...

Comment se retenir de rire? Telle la gamine qu'elle est resté elle cache sa bouche de sa main en s'esclaffant. Elle payerait cher pour voir la tête du brun derrière!

Elle s'écarte du bois de la porte en continuant de rire doucement de sa bêtise. Va-t-il ouvrir ? La congédier ? Assurément elle le saura bientôt car il lui semble entendre des pas mais impossible de dire s'ils viennent de la chambre ou de la taverne qui s'éveille le plus doucement du monde.

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Julian.de.calderon
Et les saphirs du brun s’écarquillèrent face au miroir lorsque réponse fut, sans aucune honte, lâché en plein couloir de l'auberge.
Le brun su tout de suite de qui il s'agissait et lui rappelait une échange épistolaire dont il se servit pour tester la brune albigeoise. Cette dernière tomba allègrement dans cet énième machiavélique Juliannesque. Il échappa avec plaisir un léger rictus, sans aucun regret ni aucune honte de ce plan qui l'amena aujourd'hui à cet événement miraculeux. Il étouffa même un fou rire spontanée provoqué en partie du manque de sommeil, du stress et de la puissance des propos de la blonde. Il pouvait parfois y reconnaître les traits qu'il a lui aussi. Ce qui ne lui déplaît le moins du monde, tout au contraire.

Et de se saisir de la porte brusquement pour l'ouvrir et raffermir son visage avant qu'il ne tombe sur le visage de la blonde....

Par vostre présence, j'en conclu que selle a été monté sur ma monture !?
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(bannière et blason en cours de confection)
Layla.d.arkana
A la blonde d'être surprise par le brun et de lâcher sur un ton presque arrogant.

Vous m'avez prise pour vostre écuyer ?!

Et de sourire en coin avant de le pousser pour entrer dans la chambre comme si c'était la sienne.

Vous estes déjà prêts! C'est nul et moi qui me faisait une joie de vous ligoter avant le mariage!

Jamais rien ne pourrait retenir la langue de la blonde et lorsque que ça doit sortir et bien pas même la conscience ne retient les mots. Bien souvent la franchise de la blonde avait causé des troubles, des séparations et même la perte de ceux qu'elle aimait mais jamais au grand jamais elle ne se retiendrait d'être franche. Aussi c'est tout naturellement que les questions furent posées.

Vous avez les traits tirés mon capitaine... Est-ce l'idée du mariage qui vous a tenu debout ou l'idée que vous allez pouvoir la faire vostre dès ce soir ?

Bien sur elle savait combien il était angoissant de se marier, elle y était passée. L'amour avait été au rendez-vous jusqu'à la fin, jusqu'à ce que l'oiseau prenne vie et lui fasse ouvrir le monde sur ce qu'était l'Armagnac, un bon gros nid de vipères ou un panier de bonnes poires pourries comme disait souvent son tendre époux. Alors la blonde avait quitté ce "nid" pour sauver son fils et même si son tendre n'avait pas voulut la suivre, elle ne regrettait pas ce choix car aujourd'hui bien plus qu'un époux, elle avait trouvé une famille. L'une des personnes les plus importantes de cette famille se trouvait dans la pièce avec, elle en était certaine, une angoisse toute aussi forte que celle qu'elle avait ressentit en apprenant qu'elle allait perdre son ami, le capitaine. Le mariage change les gens, change les hommes, l'amitié avec une femme devient alors impossible, elle le savait mais ne dit-on pas qu'aimer c'est vouloir voir l'autre plus heureux que soi ? Bien sur elle n'aime pas Juju d'amour mais uniquement d'amitié. Ceux qui connaissent bien l'oiseau savent que le dernier à avoir eu son amour a fait le mort après une demande en fiançailles et que depuis ce sentiment est banni de sa vie.

Elle sonde son ami comme elle le ferait pour l'une de ses futures victimes puis s'approche pour ajuster sa tenue comme le ferait une maman pour son fils.


Vous estes .... L'émotion gagne la blonde, les femmes toutes des pleureuses! Plutôt crever que de montrer qu'elle est émue. dans un état pitoyable ! Regardez moi cette face ... Et cette tignasse ! Vous allez faire quelque-chose ?!

Qu'il s’énerve et le temps passera plus vite, il pensera moins à la douce bêtise qu'il va commettre. Depuis le début de leur "relation" ou amitié, c'est tellement compliqué de savoir faire la différence face à Julian. C'est de cette façon qu'ils échangent, qu'ils communiquent .
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Julian.de.calderon
Question déplacée, constat inutile, suggestion de ligotage saugrenue et inconvenante, constant des traits tirés désobligeant, et questions futiles au possible....autant de sourcil chaste levé les uns après les autres. Une danse des sourcils brun...là n'est qu'habitude !
Mais comme le brun...le blonde passait par moult détour pour arriver à l'essence même de ses réelles pensées. Comme pour dissimuler sous un tas de cailloux, une plume. Le brun le comprit très vite et esquissa un sourire attentionné.


Oc ben je vais faire quelque chose ! Et de laisser en suspend tout en fixant la blonde et de prendre son casque par la dextre..Seller mon cheval ! Ma tignace, comme vous aimez l'appeler sera certainement au goût de Vénès.

Et de bredouillé en passant l'huis de la porte :
Du moins, je l'espère...

Et d'un ton sec et autoritaire...Hâtons nous écuyère !

Le brun mit selle comme à son bon désir. Mais avant d'enfourcher avec prestance son équidé il proposa son aide à la blonde en robe pour monter sur sa monture.
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(bannière et blason en cours de confection)
Evilkevin
[Dans la chambre, se préparant, et préparant la pipe]

Devant les babouches, il rit. La tête déconfite de son amie voulait tout dire. Il ne savait qui lui jouait ce tour, mais il lui faudrait féliciter cette personne.


"Estime toi heureuse qu'on t'offre des chaussures.... Le Calderon quand il sera ton mari, et si tu veux toujours aller à la cité du désert, il pourrait être amener à te marchander contre des chamelles. Je sais pas combien on pourrait tirer de toi..."

Il réfléchit à sa fameuse expérience en lice aquatique, où il avait voulu savoir si la comtesse était folle de la messe... La réponse avait été non, car la Brune était assez décharnée à l'époque. Réfléchissant toujours au prix de l'Albigoise en chamelle, il eu toutefois un éclair.

A l'instant où il eu finit de bourrer sa fameuse pipe, cadeau de la femme en face de lui, il lui la tendit gracieusement.


"C'est la première fois pour toi ? La pipe je veux dire..."

Le sourire s'amplifia sur son visage. Un mariage teinté de Bleu à l'horizon... La Brune néophyte dans l'art de la pipe, qui allait forcément divagué à chaque parole qu'elle dirait. Il se frotta les mains.

Vint le moment où il dut lui aussi passer la tenue que sa femme lui avait fait faire.

"Je vais moi aussi devoir m'habiller. Tourne toi, et concentres toi sur le fait de tirer sur ce bel instrument. Doucement, sinon, tu auras mal au crâne. "


Il se changea promptement. C'était pas le moment qu'une personne frappe à la porte, sans quoi, on aurait des suspicions à savoir s'il partageait plus que de l'amitié.



Regardant son amie, il eut un sourire sincère et non pas moqueur. Il était heureux pour elle. Le mariage était une aventure à vivre, amenant beaucoup de joie. Même son inimitié avec le Capitani ne pouvait l’empêcher d'être heureux pour elle. Et puis, Calderon était un homme à la hauteur du Bleu. Aimer de peu, mais droit dans ses bottes.

De toute façon, le bonheur de Manon passait avant ses appréciations personnelles, et comme il était de notoriété publique qu'il appréciait personne... Fallait pas perdre son temps en de telles perditions intellectuelles.

"Comtesse, êtes vous prête ?"

Un cheval les attendait, et il la conduirait jusqu'à l'autel. Et il fallait déjà qu'elle réussisse à grimper sur ce canasson avec ces foutues chaussures. Il récupéra sa fameuse pipe, représentant un loup, et siffla, pour que Fumée cesse de parcourir le secteur, et qu'il se rallie à eux. Il regarda le loup, et lui dit à demi-mot. "Va à maîtresse..." Le loup fila.
Ceci fait, il attendit que le séant de la brune se pose derrière lui.

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Kiliwax
Il tombe sur le paysan du coin et lui demande son chemin.
"j'y ai croisé une charrette tout à l'heure. R'montez l'chemin puis tournez à gauche, à la fourche à droite, r'descendez un peu, tout droit et encore à gauche ou droite. 'fin vous tomberez d'sus. " Kili lui dit merci même si a l'impression d'être pris pour un lapin de 3 semaines. Il entend le pagu murmurer "cinglés d'touristes." Il choisit de suivre les traces de charrette doit pas y en avoir 50.

Il arrive enfin dans le champ et fais le tour du propriétaire. Il entend "Bienvenue dans la Maison du Seigneur" et regarde la dame en blanc bizarre.
Il reconnaît le personnel de lescure et aussi dragibus et va vers lui.


Elle vous a embarqué à la guerre????il rigole et montre la dame en blanc j'sais pas ce qu'elle a bu mais on d'vrait aller y goûter
Yoshi
Il étais temps de se préparer ,comme pas eu le temps de préparer un belle habit du coup je mettais mes habit de tous les jours pas le chois.

Je pris la direction de l église ou chapelle on verra bien se que serras.
Ou une prairie je verrais bien si je vois du monde.

Je chercher l endroit ou Manon devais se marié pff elle aurais pus m indiquer le chemin a prendre ah les femmes tête en l'aire je vous jure.

Puis un peu plus loin dans une prairie enfin j appeler sa comme sa un dame et plusieurs personne y étais c étais surement la le mariage?


Bien le bonjour,je suis Yoshi un ami de dame Manon est ce bien ici que le mariage va se dérouler?
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