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[RP] Mariage blanc

Julian.de.calderon
Souhaitait elle lui montrer ses hanches ? Souhaitait elle lui faire comprendre qu'elle est prête a enfanté ? Le brin eut un court instant d'hésitation jusqu'au moment où il posa ses yeux sur les fameuses babouches !
Ses lèvres s'étirèrent ...chastement...non sans d'autres pensées séduisantes/alléchantes quant à la nuitée à venir...

Et la voilà commencer à saluer tout un chacun venu faire bonne figure alors qu'ils veulent tous que la brune revienne à la raison. Le Capitaine de "l'Estela De Rason" l'a attiré tel le phare d'alexandrie qui ramène les marins au port. Le Capitaine Calderon, lui, ramena une sirène dans ses filets.
Méfiance tout de même Calderon, cette sirène sait chanter quand elle veut te mener en bateau. Méfiance Calderon !

En attendant, la brune gagnait de précieuses minutes de célibat et le brun aperçu deux ou trois gaillards qui étaient là certainement pour lui faire la peau ou pire...empêcher les noces et/ou leur bon déroulement.
Ni une, ni deux, mais en toute discrétion, le brun retroussa sa cape derrière le pommeau de sa lame pour, au besoin, s'en saisir plus rapidement...
Et de glisser un murmure discret à la blonde écuyère :
Ouvrez l'oeil, Venès n'a pas invité que des amis de Monestièr semble t'il. Et le "semble t'il" n'avait plus raison d'être lorsque le regard du brun tomba "nez à nez" avec la chaurienne maléfique.

Aussitôt Nead arriva dans son champs de vision. Juste après que le messager ait susurré un petit
"Bonjour ma dame le tribun" à l'oreille de la blonde du bleu.

Le brun capitaine interrogea du regard son messager pour savoir s'il avait la marchandise...le messager hocha la tête de haut en bas et ouvrit son manteau furtivement pour laisser le pitaine en juger par lui même. Julian cligna chastement des yeux pour gratifier son messager.

Il était à présent plus sereins...tout était en place, tout était réunis et il était sous bonne protection. Son esprit pouvait à présent se consacrer à ce délicieux sacrement qui allait voir le jour sous l'office de la lumineuse rousse archevêque.

Le brun fût subjuguer devant "sa future" tout en beauté. "Future" qui va devenir "son quotidiens" sous peu. Rien qu'a l'idée, le tourtereau s'inclina avec grâce et lui glissa tendrement un petit :
Comtessa...

Un petit regard qui se voulait amical vers le Bleu, mais furtif avant de se pencher à l'esgourde de la brune et de lui murmurer doucement :
Je gage que vos amis apprécient vostre accoutrement. Qui plus est, offert par l'un de vos adorateurs.

Et de chasser très rapidement son air malicieux pour retourner à l'esgourde de la brune avec la face des plus sérieuse :
Si vous souhaitez la tête de ce dernier..........épousez moi !

Le brun se remit en place sans quitter des yeux les saphirs de la brune. Un regard qu'il n'arriva pas à décroché...remplis d'émotions cachées.
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(bannière et blason en cours de confection)
Manon
Vicomte... Le subtil sourire s'agrémente d'une légère révérence avant de tendre l'oreille aux murmures ... froncement de sourcils réprobateurs... de son futur étêté.

Mais par quelle origine obscure voit naître cette petite ride si familière de contrariété? Pour la simple et bonne raison que Julian possède cette faculté d'être aussi adorable que détestable... et que Manon - avouons le - a souvent un caractère de petit roquet toujours prêt à mordre en sa seule compagnie. Autant dire que le mélange des deux provoquait régulièrement affrontement et cataclysme divers.

En l'état et si la bienséance ne l'empêchait pas de laver son linge sale en public, elle lui aurait volontiers balancé son "accoutrement" à la figure, lui rappelant par la même occasion qu'elle est vêtue de cet "accoutrement" uniquement par sa faute à lui dans une de ses grandes idées lumineuses pour en plus y rajouter des babouches immondes histoire d'affiner davantage la laideur dudit accoutrement. Assurément, toutes les femmes rêvent d'une telle tenue le jour de leur mariage...

"Soyez beau et surtout taisez vous". Voilà la réponse qui s'agitait au bout de sa langue lorsqu'elle pensa soudain à son bellâtre de garde et la plaisanterie de Vera. D'un discret signe de main, elle intima l'ordre à Abbaud de se tenir près de l'épouse de son témoin au cas où, ce qu'il fit instantanément tout en se tenant à distance respectable. Maline la blondinette tant l'idée n'avait jamais traversé l'esprit de la brune. Dommage.

Les azurs accrochèrent ceux de son double dont les remarques douteuses semblaient juste cacher toute l'émotion ressentie du moment. Nul doute n'était possible quant à ses sentiments à l'instant présent, aussi se gronda t'elle d'avoir si mauvais caractère. Cependant, elle fut rassurée de voir que même au moment le moins propice, il savait conserver gentilles chamailleries, effaçant ainsi le doute eu plus tôt de voir cela se perdre.

Un sourire malicieux de complicité indéniable étire à peine le visage de la Lescurienne tandis qu'elle se penche à son tour avant qu'il ne reprenne place.
Peu me chaut la tête de ce dernier Vicomte. Je gage que vous épouser sera pour lui douce et terrible torture au quotidien.
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Arfie.
La brune se jette dans les bras de Lyviia, un instant elle la sent pas très stable .."Etrange elle sent pas la bière ". Son regard se pose rapidement sur les pieds de sa marraine.
Pas le temps de relever cette faute de gout , ni même de se foutre gentiment de sa tronche, qu'elle lui présente le jeune homme qui se trouve auprès d'elle.. Trop près d'ailleurs.. "Dediou ya anguille sous roche". Elle incline légèrement la tête, lui fait son plus beau sourire et murmure un timide ...

Enchantée ..

Plus tard , dans ses délires arfitesques elle jurera avoir vu le ciel se noircir, avoir ressenti un vent glacial la faire frissonner, et avec quelques verres en plus elle rajoutera l'éclair qui a fendu le ciel à l'arrivée du Caldéron. Elle se rapproche instinctivement de Lyviia.. Souvenirs lointains qui remontent à la surface. Il était encore très jeune quand on lui avait mis dans la tête qu'Arfie était la femme à abattre. Elle l'avait reconnu immédiatement dès que la vie les avait fait se croiser à nouveau. Lui non.. Et c'était bien ainsi.. Elle pouvait tel un chat avec une vulgaire souris , s'amuser avec celui qu'elle considérait comme un stupide soldat.. Les rencontres étaient rares, mais jamais sans violences verbales. Arfie était intarissable quand il s'agissait de le gratifier de tous les noms d'oiseaux possibles et inimaginables. Elle n'en avait pas peur, et provoquait même parfois le conflit .. Histoire de ne pas perdre la main.. Il ne lui faisait pas de cadeau non plus.. Rien que le regard hautain qu'il posait sur elle lui filait la nausée et donnait de l'eau a son moulin.
La brune laissa échapper un petit rire discret ." Si il savait". "Que le Très Haut te garde Julian " .
L'arrivée de Ceriera et d'Aryanna sortent Arfie de ses pensées..

Hé quel plaisir, je vais bien Ceriera , comme une vieille.. Petit clin d'oeil.. Et vous ?

On change de décor, le soleil fait son apparition en la personne de Manon.. Une seule faute de goût, la ceinture... Etrange,mais bon ca change des fioles, des branches..Le dress code n'étant pas indiqué dans l'invitation, Arfie n'a pas pensé à se coller une chausse autour du cou en guise de collier. Elle incline la tête, lui fait un sourire. Profond respect et beaucoup de tendresse pour cette brune qu'elle connait peu mais qui a su lui donner le sourire à chaque rencontre. La diaconesse aimait beaucoup Manon, la réciproque semblait vraie, sa présence ici le prouvait. Pour l'heure Arfie était heureuse pour elle et ce mariage quoi qu'on en dise, était devenue une évidence . "Puis elle a lu le livre , tout va bien se passer"...
"Qu'Aristote te guide Douce Manon et que l'autre idiot te rende heureuse ".
La brune laisse échapper une petite larme d'émotion en la regardant se diriger vers Julian. Larme qu'elle essuie bien vite, ca ne pleure pas une Arfie, ca nettoie le canal lacrymal tout au plus.

Coup de coude à Lyviia, un regard discret sur l'homme qui se tient à ses cotés..

Toi faut qu'on parle .. .

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Veralucie
La blonde castraise avait ce défaut de ne jamais vouloir déranger qui que ce soit même si on lui en avait fait la proposition quelques minutes plus tôt, même s'il s'agissait du valet de Manon.
Se débrouiller seule dans sa vie comme dans ses tâches journalières était pour elle un art de vivre.

Elle en était donc à regarder autour d'elle, à chercher une souche d'arbre pour y reposer son fessier, car évidemment, la station debout commençait à lui peser. Elle maudissait son état, combien de fois avait-elle dit à son époux qu'elle n'était pas prête pour enfanter, qu'elle se trouvait trop jeune pour ce rôle, qu'elle n'était pas certaine de le vouloir un jour. Seulement c'était sans compter ni sur le trop plein d'amour qu'ils se portaient ni sur la malice de Dame nature.

C'était perdue dans ses ronchonnements qu'un murmure vint la surprendre. Seul son mari était autorisé à venir ainsi lui caresser l'oreille. Or, celui-ci étant toujours aux côtés de Manon, elle tourna la tête aussi vivement que ses yeux désapprouvaient.

Citation:
"Bonjour ma dame le tribun"


Sa contrariété se changea en amusement quand elle reconnût Nead. Elle travaillait avec lui en mairie de Castres et elle avait appris à l'apprécier malgré sa tendance à tenter de la séduire. Elle avait compris qu'elle devait s'en accommoder comme il avait compris que rien jamais ne se passera, enfin, elle espérait qu'il s'était fait à cette raison.

Elle allait lui rendre la politesse mais le garnement avait déjà filé. Elle se contenta d'un petit rire et d'un regard complaisant. Puis, ayant enfin trouvé des yeux une souche qui semblait avoir été mise là rien que pour elle, elle se faufila un chemin, s'excusant au passage du dérangement qu'elle causait et alla y poser son séant en même temps qu'une main sur son ventre. Elle ne s'aperçut pas que le bel Abbaud s'était rapproché et la cherchait des yeux.
Toujours nauséeuse mais à l'écart de tout le monde cette fois, elle se remit à marmonner pour elle seule.


Maudit soit l'état de femme grosse et qu'est-ce que ce sera dans les prochains mois ???
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Asphodelle
    « Si tu ne vas pas à Toulouse, Toulouse ira à toi. »*

    Au fur et à mesure que grossit le petit groupe des invités, elle voit la moitié de la ville rose débarquer. Autrement dit, si tu te sens dépaysé pendant ce mariage c'est que tu dois te faire soigner d'un sévère trouble d'humeurs mélancoliques. Autant souffrir d'écrouelles dans un bain de lait d'ânesse. Evidemment, le sourire s'étire. Lorsqu'on est archevêque à la sauce Asphodelle, on est le type en mitre qui présente ses deux bras devant la herse, face aux malandrins les torches dans la main droite, et la fourche ou la serpe à la hanche. On se fera trancher en deux, mais on ne crèvera pas planqué dans la crypte, la liturgie d'or dans le dos pour rançonner sa propre vie lors que le village est brûlé.
    Et en bref, chaque âme ici entre sous la bienveillante couvée de son regard de vieille femme.
    Assez vieille en tout cas, pour avoir bien vécu, et creuser chaque an un peu plus les sillons du temps au coin de chacun de ses yeux.

    Ceci dit, c'était aussi une énergique couvée qui babille, agite ses étoffes de couleur pour le jour bien mises, entraine les regards d'un iris à l'autre, rapportant son bon jour, donnant le bon mot, à l'allure d'une brassée de papillons s'envolant du champ que l'on traverse, où le vol agile des étourneaux lancé depuis la canopée par l'appel migratoire. L'équipe de l'église de France était pratiquement au complet, laissant l'archevêché aux mains du petit Antonin. Et puisque nous étions dans un naturel originel au sens Oanique du terme, autant lâcher l'esquisse qu'il leur était possible de suivre quelques festivités, car il était difficile pour cette équipe là de se faire des nœuds pour les entournures anguleuses de quelques obligations de papier, et ces échappées belle pour l'accompagnement d'un Frère et d'une Soeur, dans les joies et les gravités du mariage, même à dix lieux de la maison, elle le bénissait sans équivoque, ni sévérité.

    Ceci pleinement consigné, il faut tout de même ajouter que nos joyeux oiseaux papillonneux entraient là la matière d'un mariage à leur image : enjoué et rempli d'entrain.
    L'heure de la fin de récré ayant sonné, il était cependant temps à la Maitresse de rappeler les sales gosses *rature* adorables bambins à aborder l'heure de cours en silence. Hep toi là bas au fond j''t'ai vu à balancer une boulette sur ton camarade vous allez prendre un coup d'nerf de boeuf"** !!

    Elle se place plus en évidence devant les loulous et ceux qu'elle connaissait moins, et elle appela à la concentration, car elle n'avait pas de cloche, ce qui ne voulait pas dire qu'"il n'y avait pas de cloche". Cependant sous la barrette archiépiscopale il manque la boule de frappe, même si on avait le cerveau***, et somme toute, c'était quand même le principal.



    Mes chers amis, mesdemoiselles et mesdamoiseaux, honnêtes gens du peuple et braves écclésiastes, gens d'armes et autres passants...et même éventuels cadavres oubliés dans les fossés....soyez mignons, et commençons l'enchainement de l'un à l'autre des Seigneurs ici devant, afin qu'ils convolent en justes noces et pondent heureuse descendance de bonne constitution : douces roses ou vaillants gaillards, ou bien gaillardes roses et doux vaillants. Vous aurez alors le plaisir de devenir les gentils tontons et tantes de leurs costauds braillards...qu'ils leur laisseront pour se casser en week end en villégiature à Montpellier, Asphodelle se gardant les moments où elle leur proposera d'en faire des dons à Dieu, pour remplir bien honnêtement son Couvent des Augustins, un peu vide en ce moment.

    Que s'avancent les témoins aux côtés des mariés.
    Ceci permettait de créer le cercle des concernés par le rite, mais cette tactique imparable permettait aussi de se rappeler clairement de qui étaient exactement les témoins de mariage : une vraie gageure pour un officiant, et encore plus quand ils ont un rôle à jouer. Il n'y avait en effet rien de pire que de se vautrer genre :

      « "Devant Bathilde, et devant Dieu, Anastasie acceptes tu de prendre pour époux Grognard ici présent? et devant Perceval et devant les Saints, Grognard acceptes tu de prendre Anastasie pour épouse?"
      "Euh...ce n'est pas "Bathilde"...c'est "Constance"..."
      "Et ce n'est pas "Perceval", c'est "Berenger"...
      "Par contre, "Anastasie"...ce n'est pas la future épouse...c'est son ex"....
      "Moi par contre, je suis bien "Grognard"...
      "Ah...c'est un peu dommage...que vous soyez bien "Grognard"...ça aurait été bien que je me trompe quand même..."
      "Oui, je ne m'appelle pas "Anastasie", mais je m'appelle bien "Bathilde"....
      "Bon on reprend...à l'appel de son nom, levez la main...les nommés mettez vous à droite...les témoins faites des gestes avec le bras..." »



    C'est également pour cela qu'elle ne rédigeait jamais de discours pré écrit de mariage ou d'office : tout le monde fourre sa liste de courses dans sa poche et tout le monde l'y oublie.

      « Mes chers amis....gentes dames et nobliaux....du poulet, trois livres d'anguilles, quinze poignées de pois chiche et trente sequins de lentilles, douze onces d'épices safranées....laxatif........onguent à furoncles...........prendre le gras du minou chez le boucher................. »


    Quiconque parmi les religieux vivant de tels instants seraient bons pour se faire gyrovague# séant.


    Enfin...et afin que la cérémonie se déroule sans prévaloir aux usages mais sans s'encombrer de ce Damoclès, que celui qui s'oppose à cette union parle sans tarder et s'exclame "nous ne savons que fors bien" !!!
    Car passé ce délai et une fois la cérémonie scellée de ma bouche, quiconque ose tenter d'empêcher la noce sera voué aux gémonies, démons et excommunication même s'il n'est pas communié, et surtout se verra chassé à coups de pied au dans le fondement....
    Instants très brefs sont accordés aux éventuels perturbateurs .... qu'ils perturbent en bonne, et due, forme.


    Bien sûr, elle était bien certaine qu'aucune âme ici n'était venue empêcher ce mariage. Mais il fallait faire les choses dans les clous pour que le mariage ne soit jamais vendu à la procédure. Par acquis de conscience, elle vérifie qu'elle a bien chaussé ses poulaines à pointes en corne de vache sous son habit blanc.



* : repris de "Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !" rendue célèbre par l'adaptation théâtrale du roman de Paul Féval, Le Bossu (1858) faite avec la collaboration d'Anicet Bourgeois et publiée en 1862; expression elle-même inspirée de la citation coranique "si Mahomet ne va pas à la montagne, la montagne viendra à Mahomet"
** Inspirée d'une réplique de "Madame Doubtfire", Chris Columbus (1993)
*** http://idata.over-blog.com/3/42/28/72/types-de-volees/Coupe-d-une-cloche-et-infos-1.jpg
# moines errants et mendiants

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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
Neyco
En terre des vilains tout moche. Nan mais sérieux, ils étaient obligé de faire ça maintenant? Genre elle avait que ça à faire que de traverser le front, sortir de sa carapace d'armure, enfiler une robe histoire de pas sentir la ferraille et la graisse et arriver genre c'est moua que vla.

Aspho lui aurait tout fait mais alors tout nom d'un biscuit. Elle exigerai un paiement pour la peine, et pis les mariés aussi raquerait voilà c'était décidé. Forte de son idée d'aller arnaquer euh mander son droit de validation du mariage auprès d'Agnès.

Donc on disait armure planqué, c'est qu'elle tenait à son plastron en forme de biscuit, robe à semi-froufrou sur le dos, elle débarqua sur le lieu du mariage. D'ailleurs elle s'était paumé quelque chose de bien, note à soit même, la prochaine dire à la miss de faire un plan et avoir un guide.

Discrètement elle se faufila en pleine cérémonie, et posa son arrière train, genre z'avez vu j'suis là c'est bon j'atteste poursuivez.

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Ceriera
Mais comment tiens-tu sur tes deux pieds avec pareilles chausses ? N'as-tu rien trouvé de plus confortable pour venir en forêt ? S'il y a bien quelque chose que Cerièra a du mal à comprendre, c'est qu'on s'enquiquine avec des chaussures qui entravent notre liberté de mouvement. Mais elle savait Lyviia portée sur certaines coquetteries. La griotte n'avait rien contre l'élégance, mais pas au détriment du confort.

Elle comprit vite quand «l'appui» de son amie, son bras pour la cérémonie, lui fut présenté. Elle sourit à l'homme, et à la précision de Lyviia dont elle n'avait nul besoin, la chose était entendue.


Enchantée Pipo. Ramenez-nous Lyviia en un seul morceau à Foix, et je vous promets bon nombre de tournées offertes en ma taverne fuxéenne ! Deal ?

Le papotage allait bon train, rapide échange de nouvelles avec Arfie :
Comme une vieille aussi ma bonne Arfie, même si ce printemps réchauffe mes pauvres os ! Et de rire de bon cœur alors qu'arrivait la Dame du jour, la future épousée.

Future épousée qui fit le tour des convives, prenant le temps de les saluer un à un, comme pour repousser le moment fatidique. La griotte y alla d'un petit trait d'humour en la saluant quand son tour vint :

Dòna Manon. Soyez forte.
L'invitation de la Lescurienne avait touché Cerièra, qui revêtait bien volontiers l'habit de «connaissance appréciée» pour l'occasion. La réciproque était vraie, elle connaissait peu Manon mais avait toujours su apprécier son tempérament, et sa perspicacité : si elle n'était pas extravertie, elle savait lire les situations et les gens, et avait souvent le mot juste.

La mariée continuait son tour de convives, et peu à peu la cérémonie se mettait en place. Restant proche de Lyviia, son «protecteur» et Arfie, la brune ne voulait pas en rater une miette.

*Chut, ça commence…*


– Car passé ce délai et une fois la cérémonie scellée de ma bouche, quiconque ose tenter d'empêcher la noce sera voué aux gémonies, démons et excommunication même s'il n'est pas communié, et surtout se verra chassé à coups de pied au dans le fondement....

Si elle s'était sentie suffisamment à l'aise, en petit comité, à Monclar, pour y aller de sa boutade, ça n'est pas avec le couple de Manon et Calderon, ni avec tout ce monde qu'elle dirait quoi que ce soit. Et puis comment s'opposer à ce mariage qui n'avait que trop traîné quand ce qu'elle avait en tête était «marions-les enfin, depuis le temps !»
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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη Hey Jude, don't make it bad…
Pipo
Pipo soutenant Lyviia sourit aux propos de Ceriera...

Deal !! Cela sera avec le plus grand plaisir...
Lyviia
Lyviia ne put s'empêcher de sourire lorsque son amie Ceriera lui fit remarquer que ses escarpins n'étaient pas vraiment adaptés ni à sa tenue ni au contexte dans lequel la cérémonie se déroulait .. Il est certain qu'elle se serait bien contentée de ses vulgaires bottes .. plus confortables .. mais une promesse étant une promesse .. elle n'avait eu d'autre choix que de les porter ce jour là et malgré l'inconfort, elle était plutôt satisfaite ... Elle haussa simplement les épaules en regardant ses pieds, toujours sourire aux lèvres ...

C'est une longue histoire Ceriera .. je te raconterais ça quand nous aurons plus de temps !!

Et lorsque cette dernière se mit à évoquer la taverne fuxéenne, les tournées et le deal .. elle ne put contenir un rire en regardant discrètement Pipo. Lui qui venait juste de décrocher la boulasse, terminant la nuit dans la mare aux cochons ne parvenant plus à rejoindre le campement .. à croire que fréquenter une fuxéenne voulait accessoirement dire .. terminer la soirée .. complètement ivre... le retour à Foix risquait d'être fort animé ..

Refixant son attention sur Manon, prenant sur elle à son tour pour ne pas montrer à quel point le contact de Pipo la perturbait, elle sursauta alors qu'Arfie lui donnait un coup de coude ..


Aieuhhhhhh !!
Euhh oui .. je t'écoute .. que veux tu donc mon Arfieeeeeeeee ???


Petite sourire angélique .. des fois qu'elle aurait fait le plein de ravitaillement et veuille l'approvisionner discrètement ...
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Camille.et.margot
Côté intendance, l'on venait juste de finir d'installer les victuailles ajoutés par la troupe des Fuxéens et d'étendre un peu plus la voile protectrice au dessus de l'ensemble lorsque la cérémonie commença. Il avait fallu monter deux tables de fortune rien que pour l'apport de vin et une autre uniquement pour le gâteau qui méritait bien d'être mis en valeur tant il était beau.

Les gardes de Venès continuaient à scruter les alentours afin d'éviter mauvaises intrusions tandis que Camille et Margot se tenaient derrière le buffet improvisé surplombant légèrement le coeur de la clairière, leur permettant ainsi de suivre le rite sans gêne aucune et surtout de visualiser en un coup d'oeil qui oserait s'opposer à l'union.

Doppel et Gänger, les gardes de la Vicomtesse de Montfa, profitaient qu'on ne les regarde pas pour aller se servir du tonnelet ouvert précédemment par le Sieur Sebastian. Agitation, coup malheureux ou matériel défectueux, ils eurent juste le temps de se reculer non sans se bousculer avant le "craaaaac" significatif du tréteau qui cède.

Soutenue uniquement par le second tréteau, la planche et l'intégralité de son contenu s'effondra au sol en un boucan si infernal que tous les oiseaux s'envolèrent à l'instant.


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


Hurlement de Camille à la vue du tonnelet qui dégringole tout droit sur l'Archevêque.

Abbaud se précipite mais dans son élan se prend les bottes dans une racine manquant de peu de tomber sur Veralucie pour finir par s'affaler de tout son long à 2 pouces des pieds de la blondinette.

Et le tonnelet continue à dégringoler dans la promesse d'un "strike" Asphodellien.


Attentiiiiiiiiiiion !!! Continue d'hurler la jeune Camille à l'attention justement de l'Archevêque.

Doppel et Gänger se ruent à leur tour, courant à toute allure - pour secourir la rousse ou pour sauver le vin? - avant de s'élancer d'un même élan sur le tonneau dans une action digne du plus beau placage sur un terrain de soule non sans se fracasser le côté du crâne l'un contre l'autre à l'atterrissage.

Un peu sonnés, ils lèveront enfin le nez sur les poulaines à pointes de l'Archevêque, se relèveront d'excuses inaudibles mais en grand vainqueurs puis ramèneront cahin-caha le tonnelet à sa destination première.
Pas de casse, pas de perte. Tout va bien.
Nini89
J étais bien heureuse de revoir Manon sais faisait un bon moment que je l avais pas vue.
Et les enfant étais ravis aussi de la revoir ,elle étais magnifique dans sa tenue.

Citation:

Comme vous êtes tous beaux et si grand déjà! Ce rose te va à ravir Nini. Tu es magnifique.


Merci toit aussi tu est magnéfique et je te félicite pour ton mariage

Puis la cérémonie commença.
Layla.d.arkana
Trop lentement, ils étaient arrivés au lieu de rendez-vous. Le long laps de temps avait profité à la blonde qui aime réfléchir sur tout et rien comme: De quoi ce nourrissent les écureuils? Pourquoi l'herbe est verte? Pourquoi le bois ne se mange pas? Ou encore pourquoi se marier ?

Loin de se douter que le mariage du brun allait être un tournant dans sa vie à elle... Pourquoi à elle ? Parce qu'elle avait eu une conversation avec Manon et la savait digne de son ami, parce qu'elle avait perçu dans la voix de celle-ci les sentiments nécessaires à ce mariage et que l'oiseau ne vole plus près des nids de ses amis mariés

La blonde allait devoir faire une croix sur l'amitié qu'elle porte au brun et c'est aussi simple qu'un baiser échangé en taverne.

Le temps de la réflexion fini, toujours aucune réponse concernant les écureuils mais une bonne résolution de prise. Un départ futur, du renouveau.

La main tendue fut prise, les pieds touchèrent le sol et deux gens remontèrent l'allée avec une brève hésitation de l'ami. Un regard qui sonde les invités pour se finir en un magnifique sourire comme jamais connu, tellement rayonnant que les doutes sur une quelconque intervention pour mettre fin à la mascarade se dissipent. Ils reprennent le chemin, un sourire serein dessiné sur la trogne blonde.

À mesure que le temps avance, les gens arrivent pour bientôt laisser place à la future et son témoin, l'élégant et redoutable Kévin.



"Ouvrez l'oeil, Vénès n'a pas invité que des amis de Monestier semble-t-il"


L'oiseau est déjà sur ses gardes, dague discrète dans la manche bleutée et poignard entre les deux seins entourés d'argent. Nul besoin au vicomte de rappeler le devoir de son témoin elle est prête et les mots qu'ils prononcent n'ont pas d'effet si ce n'est de la faire légèrement redoubler de vigilance. Il va de soi qu'avec une aussi jolie future on doit redouter les jaloux.

D'ailleurs, elle danse parmi les invités comme si tel n'était pas le dernier jour de sa vie ... de célibataire. Dès lors qu'elle s'approche une joute verbale commence ouverte par le brun, maîtrisée par la future.
Tournant la tête pour ne pas entendre, la vue du monde agglutiné fiche la trouille à la blonde qui n'en a jamais côtoyé autant.

Bergère Asphodelle réunit ses moutons, la cérémonie va commencer. L'oiseau vole au plus près de son ami, elle ne le quittera que sur ordre.

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Veralucie
La cérémonie commençait et Véra s'était relevée de son tabouret que la nature lui avait offert en toute verdure. Elle écoutait Asphodelle, égale à elle même, ses propos étaient aussi subtils que drôles et Véra l'appréciait beaucoup. Ces plaisanteries faisaient mouche auprès de la blonde qui se retenait de rire à chaque phrase. Il n'y avait pas d'emphase, juste la patte si particulière de l'officiante qui avait célébré son propre mariage des mois plus tôt.

"nous ne savons que fors bien" .... que fort bien ce que ces mots devaient procurer d'angoisse chez les mariés. Elle se souvenait comme les secondes nécessaires après cette formule lui avaient provoqué d'anxiété. Elle ne put s'empêcher un regard circulaire croisant les doigts que personne n'intervienne. Manon serait sauvée des griffes de Julain, certes, mais ils auraient fait ce voyage pour rien et rien que cette idée lui procura une autre nausée.

Le calme pesant fut tout à coup interrompu par un bruit venu de nulle part et dont la cause restait étrangère. Comme tout un chacun sans doute elle en chercha des yeux la réponse. Une agitation étrange et incongrue lui fit froncer les sourcils. N'étaient ils pas sur une terre où la guerre faisait encore rage ? Quelques rustres ennemis ne profitaient ils pas de ce moment de trève pour venir assassiner la Comtessa et le Capitani ?

Le coeur de la jeune femme se mit à taper dans sa poitrine, car si elle craignait pour les futurs épousés, elle craignait tout autant pour les témoins si près d'eux dont son époux.
Elle faillit se sentir mal à l'idée que Kévin puisse courir un danger, quand elle écarquilla les yeux en voyant un tonnelet de vin attenter à la vie du prélat, deux marauds se fracasser le crâne mutuellement et Abbaud venir s'étaler à ses pieds, perdant, dans cette chute lamentable, un peu de sa belle prestance.

L'incompréhension se lisait sur son visage et devait être commune aux autres invités. Mais Véra lui tendit la main.


Je vous en prie Abbaud, n'inversez pas les rôles, c'est moi qui devait m'évanouir. Vous venez de me voler ma plus belle exhibition, mais ne comptez pas sur moi pour vous prendre dans mes bras, vous devrez vous contenter de ma main.

Elle aurait ri de le voir ainsi étalé à ses pieds, s'il n'avait pas eu l'air aussi confus ou furieux elle n'aurait su le dire avec précision.
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Evilkevin
Le Bleu avait pris place auprès des futurs époux non sans regarder la Petit Capitani avec dédain. Comment un mufle de la sorte pouvait rafler Manon... Un échange de regard entre le Bleu et l'époux, un brun sourcil s'était levé. Cela voulait sans doute dire bonjour. Le Capitaine etait aussi expressif qu'un epis de maïs qui se flétrit. Aucune importance aujourd'hui il était heureux pour son amie.

Attendant la suite il eut un regard sur l'assistance et fut surpris de voir l'Oiseau Libre en face de lui. Ça en etait même amusant. Cherchant toutefois sa femme, il la trouva en pleine action. En train de relever ce pleutre de serviteur de Lescure. Sa belle Veralucie etait tout à son aise à tendre la main vers cet infortuné. Assurément sa dulcinée était l'incarnation de la bienveillance.

Il attendait de tenir son rôle. Le simple fait d'assister à cette folie, et il en sourit. Il en sourit à l'idée de ire lus tard à ses enfants que oui il avait assisté à un mariage. Et que la mariée n'était pas belle en armure. Et en plus avec ses chaussures de troubadours...

La Brune Albigeoise était folle, le mariage serait fou. Et en tant que témoin de la mariée, il devait l'être.

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Asphodelle
    Dans la suite toute à fait cérémoniale de la cérémonie, l'archevêque a donc la tête des communiants qui communient, et levant les bras comme elle le fait toujours pour quérir la connexion divine, elle se voit investie d'un début de réponse quant tout à coup un craquement sinistre et un :

    Attentiooooooooooon !!!!
    elle se retourne prête à passer à l'action façon Kung Fu Panda quand elle voit surgir face à elle, un tonnelet, et courant derrière, deux types...

    Du pinard...des hommes....voyons voir... ce n'est pas ce que j'ai demandé !!!
    Avant de rencontrer Robert, sûrement. La demande est surannée ! probablement le reste d'une vieille prière émise un soir de dépression.

    Passé ce délai de réflexions il fallait tout de même aborder l'aspect dangereux de la chose à finir en sandwich entre deux tranches de bonhommes sauce au vin. Trop tard, pas le temps de réfléchir, fais ta prière...


    Maria Jeshua Giuseppe !! les femmes et les enfants d'abord - barrière de corail !!!!

    On sembla voir un chaos dans ce champ quand un homme tomba au sol dans la foule en vision périphérique et tout mélangé deux autres à ses pieds, le tonneau, au milieu, stoppé avant de faire du hachis DiCésarini - les recettes corses on ne peut pas dire que ce soit mauvais, mais avec des ingrédients basques y a de quoi être curieux.

    En d'autres temps, un rayon de gloire aurait pu auréolé sa tête dans un prestigieux orchestre en symphonie victorieuse alors qu'on se "prosterne" à ses pieds telle une déesse grecque, avec en offrande, un tonnelet mystérieux...peut-être...du whisky écossais.......Loués soient les anges et leur ciel étoilé loué soit le Seigneur pour des siècles et des années.....
    .....mais redescendons sur terre, tout rentrait dans l'ordre et il n'y avait pas de casse.

    Se remisant la mise et se remettant de ses émotions, elle se retourna vers la foule et poursuivit avec un grand sourire :


    La livraison du vin de messe est souvent fort ponctuelle...il m'est déjà arrivé d'en voir une me parvenir par le clocher à la volée et en pleine procession....c'était pas vrai mais les campagnes ont besoin de légendes un peu mystiques pour croire sinon on se fait suer à deux cents sous de l'heure.... mais ce que Dieu donne...Dieu reprend...car déjà le tonnelet facétieux était ramené vers ses quartiers avec ses petits camarades.
    Il méritait une bonne correction pour s'être amusé à dévaler la pente pour faire peur aux grands...vilain tonnelet pas mignon !


    Car alors que je referme la scène de la mauvaise parole, maintenant il n'est plus possible d'interrompre le rite d'union !!! une lueur un peu cruelle aurait pu être perçue dans son regard car il fallait le dire c'était son moment préféré et on aurait pu rajouter un sadique rire à la Cruella "ah ah ah ah ah ah!!!!" si elle ne savait garder sa retenue. Vu qu'avec l'âge ça ne s'arrange pas, sait on jamais, un jour, on y viendra.

    Julian, prend la main droite de Manon.
    Manon, prend la main droite de Julian.
    En bref : prenez vous par la main, la droite.


    Dans ce type de consigne c'était comme avec les gamins, y en a toujours un qui fait la figure par la gauche ou la droite, mais la mauvaise gauche ou la mauvaise droite.

    Vous êtes à présent à ouvrir le rite d'union, et celui-ci prend sa source par votre consentement et la raison pour laquelle vous unissez vos vies et vos deux âmes.

    Julian, tenant la main de Manon, offre lui tes vœux à haute et claire voix.
    Enfin, Manon, tenant la main de Julian, offre lui tes vœux à ton tour, à haute et claire voix.


    Elle reprit sa connexion le moment était devenu plus solennel, mais elle se prit un instant à se poser la question fugace : deux hommes et un tonnelet dévalent sur toi, lequel gardes-tu?
    Ça ferait une super énigme.


je suis en déplacement ce week end, je met la gamine en RS, mais pas d'inquiétudes je reviens dimanche soir ou lundi ;) bon week end à tous !

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