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Château de Biron, en les terres du Vicomte BenDuguesclin

Don32
Ainsi le Vicomte avait, lui aussi, eut vent de cette funeste rumeur...
Dame Melior... Bien sûr!!! L'indéfectible amitié qui la liait à Petit.pierre donnait espoir...


Mon Seigneur, je n'ai pas nouvelles de la Vicomtesse. Je sais que des affaires d'importance la tiennent en Guyenne voire en Anjou...

Je vous suis Sire, où qu'il faille se rendre je vous accompagne!


Don était sinon soulagé au moins rassuré...
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Benduguesclin
Alors direction Périgueux !
Rendons-nous directement à son bureau. Si nous ne le trouvons pas, nous irons voir le conseil Comtal !


Le Vicomte ramena des provisions pour deux pour quelques jours et s'équipa d'une armure légère car les routes n'étaient pas très sures en ce moment.

En chemin, il rencontra Bellalyssa qui promit de mener son enquête et de contacter la maréchaussée de Périgueux pour le lancement d'une enquête.

Petit_Pierre était jeune, en bonne santé. BenDuguesclin qui pensait déjà au pire avait du mal à envisager une mort naturelle.
Secrétaire d'Etat, ancie juge, ancien procureur, ancien lieutenant de police de Sarlat, ancien mercenaire au sevrice de Perturabo en guerre contre les Angevins... les ennemis du brillant homme ne devaient pas manquer. Essayant de ne pas penser au pire, les deux hommes chevauchèrent vers Périgueux.

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Benduguesclin
Les deux hommes firent quelques lieux lorsqu'un jeune cavalier aux armes de la Vicomtesse Mélior les arrétèrent dans leur élan.
Jeune homme vous tombez à pic ! s'écria BenDuguesclin. Il y a une question que nous voudrions poser à votre maitresse.

Le jeune homme homme répondit :
Si vous êtes bien le sieur BenDuguesclin, ce pli doit vous être remis en main propre par la Vicomtesse Mélior.

-Si fait, donnez l'ami, je suis fort aise d'avoir de ses nouvelles.

Le jeune homme répondit dans un soupir :
"ne vous réjouissez point trop vite Messire de Biron, ma maitresse a écrit ce courrier avec tristesse, je doute cela amène bonne nouvelle."

BenDuguesclin jeta un coup d'œil interrogatif à Don qui semblait dubitatif.
Le Vicomte de Biron parcourut la missive, pâlit puis relit à haute voix tristement.


Citation:
Mon ami,

C'est le cœur empli de peine que je vous écris en ce jour.
Petit Pierre, le fidèle, le loyal Petit Pierre, celui que nous croyions inébranlable n'est plus...
J'avais eu la joie de l'avoir à mes côtés au mariage de Fitzounette, et j'espérais le voir lors de mon passage en Périgord. La dernière lettre que je lui adressais fut sans réponse, chose étrange de sa part, étant donné la solide amitié qui nous unissait.
L'inquiétude me gagna. Il ne pouvait me laisser ainsi sans nouvelle, s'il n'était empêché. Malheureusement, empêché, il l'était et bien plus que je ne l'avais imaginé !
Je dépêchais un serviteur quérir de ses nouvelles, et la réponse qu'il me rapporta fut des plus terribles.
Nous avons perdu Petit Pierre. Quel mal l'a ainsi gagné pour qu'il nous soit arraché !
J'aurais dû vous écrire plus tôt...son corps repose en la chapelle de son domaine. Il faudrait prendre les dispositions pour lui rendre un dernier hommage.
Je vais revenir en Périgord Angoumois, je ne peux ne pas être là pour lui dire ces mots que, pourtant, je redoute tant...cet adieu que je n'aurais jamais cru prononcer un jour.

Qu'Aristote vous ait en sa garde,

Melior


Un poids immense s'abattit sur les épaules du Vicomte qui regardait dans le vide d'un air hagard.
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Benduguesclin
...

Quelques instants plus tard, un deuxième messager vint lui porter courrier.

Ah... une autre affaire importante. Je tacherai de lier les deux.

Maintenant que nous savons qu'il est mort, je veux découvrir pourquoi.
Ensuite, nous nous occuperons de lui faire grandes funérailles.
Enfin, nous pourrons sceller notre serment.
Je ne pourrais à priori rester à Périgueux une seule journée Don, car j'ai à faire.

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Don32
Encore sous le coup porté par le terrible message, Don songait à la perte subie par les amis restants et le Comté avec la disparition de Petit.pierre.
Un autre messager arriva, sortant le féal de sa torpeur peinée.
Le Vicomte planifiat déjà enquête, cérémonie et devoirs afférants à son rang...


Bien sûr Mon Seigneur!

Concernant l'enquête, j'aurai à faire en la capitale quelques temps. Mes affaires là-bas me laisseront assez de temps pour mener investigation si vous le jugez utile.
Concernant la cérémonie des funérailles, je puis suppléer aussi à votre absence si tel est votre désir.
Notre cérémonie à nous saura, j'en suis certain, attendre que l'hommage dû à notre ami ait été accompli comme il se doit.


La route à venir serait morose, quoique certainement entrecoupée de sourires ou rires amenés par des anecdotes dont le sire de Mas-Marteau serait le centre... Le deuil débutait son chemin...
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Benduguesclin
et bien soit je compte sur toi mon ami d'autant que je ne peux rester qu'une journée à Périgueux. Le devoir m'appelle à Angoulême et certainement ailleurs.
Contacte Dame Mélior puisqu'elle tient et je le comprends à être présent pour ces funérailles. Je te ferai porter une déclaration à lire lors de ladite cérémonie.

...

Le lendemain : départ du Vicomte vers Angoulème.

Qu'Aristote te garde Don ! Veille bien sur le défunt Petit.pierre !
Que nous retrouvailles soient plus joyeuse et dans un comté sécurisé je le souhaite, nous procèderons à l'octroi.

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Don32
Don qui discrètement fut en Périgueux, y mena une enquête tout aussi discrète. Il fit porter un message à son Seigneur, avec demande expresse de le lui faire parvenir où qu'il se trouve ...

Citation:
Mon Seigneur Vicomte, à vous mes saluts dévoués.
malgré toute ma volonté je n'ai pu me recueillir devant la dépouille de notre ami.
Il m'en a donné ces explications:
Petit-Pierre souffrit dès la mi-Août. Son état empira à tel point qu'il dû être isolé du reste du monde. Même sa maisonnée eut ordre de ne pas approcher de son lieu d'isolement.
Une vieille herboriste fut la seule personne à le cotoyer durant ces longs jours.
Nonobstant toute l'attention qu'elle eut et des soins qu'elle apporta à Mas-Marteau, son état empira encore.
Il perdit appétit, son corps se couvrit de plaques noirâtres qui se transformèrent en pustules d'où s'écoulaient des humeurs purulentes.
Ni nettoyages, ni fumigations quotidiennes n'améliorèrent la santé de Petit-Pierre.
Las, cette vieille femme a quitté le domaine de Mas-Marteau. Nul ne sait quelle direction elle a prise.
En outre, une rumeur pour l'instant encore contenue, s'entend... Notre ami aurait souffert de la Peste.

Il se dit aussi qu'aux abords de Bergerac un homme aurait été trouvé mort qui présentait les mêmes signes extérieurs.

Mon Seigneur, vous me voyez attristé d'être le porteur de nouvelles aussi tristes, ajoutant à vos préoccupations actuelles.
Je me dois cependant d'ajouter à cette mission de mauvais augure, en vous informant que par mesure de sécurité le cadavre de l'inestimable ami que nous venons de perdre fut brûlé. Heureusement l'intendant de Mas-Marteau garda les cendres de son seigneur. Nous pourrons donc inhumer ces dernières, si toutefois vous jugez bienséant une telle cérémonie.
Quoiqu'il en soit une cérémonie funéraire se doit d'être ordonnée.
Restant à vos ordres, soyez assuré Sire, que vos volontés seront ordonnées et accomplies.

Je fais route ce jour vers Angoulême. J'espère vous y retrouver.
Dame Melior recevra un message de même teneur avec invitation à se joindre à la cérémonie.

Votre indéfectible féal.
Don.

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Benduguesclin
Plusieurs jours plus tard.

Citation:
Cher Don,

J'enrage de n'avoir pas pu t'assister dans cette bien macabre mission.
Alors ainsi tout est vrai. Notre ami est bien mort. Il a du souffrir mille mots si c'est bien la peste. Notre Petit Pierre est définitivement un homme sage et avisé qui a caché son mal et s'est isolé afin de ne pas favoriser la propagation du virus quel qu'il soit. Je n'ose encore envisager que ce fléau soit parmi nous.
Préviens le Comte et tous les anciens amis du secrétaire d'Etat !
Je dois m'absenter pour une affaire que tu dois connaître et qui ne peut souffrir d'aucun report.

Qu'Aristote te garde et qu'il veille sur le Périgord-Angoumois et ses habitants !

BenDuguesclin


Le Vicomte cacheta une deuxième lettre à l'attention de sa future vassale.
Citation:


Chère Louanne,

Je dois m'absenter quelque-temps de mon domaine. Dès mon retour, nous procèderons à la cérémonie qui fera de vous ma vassale et de moi votre protecteur. Un de mes amis Petit Pierre, un homme valeureux et de grande sagesse, a trepassé il y a quelques temps. Je ne sais si vous le connaissiez mais ma première demande au futur saigneur de Montaut sera des prières pour cet ami sincère. Pourrez-vous faire cela pour moi ?
A très bientôt.

Qu'Aristote vous garde et qu'il veille sur le Périgord-Angoumois et ses habitants !

BenDuguesclin


Le Vicomte se remit à affuter son épée en pensant gravement au Peyo et à leur première rencontre au poste de police de Sarlat. Celui-ci était alors lieutenant et BenDuguesclin, un simple paysan qu'on venait de retrouver, sans connaissance et avec une plaie saignante au crâne dans un fossé aux abords de Sarlat. Son amnésie n'ayant jamais guérie malgré tous les remèdes, à vrai dire, c'était le premier souvenir de son existence.
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Louanne1000
[CASTILLON DANS LA COUR DE LA CASERNE]

Louanne qui était sur le pied de guerre depuis que leur comté était en état d allerte comme beaucoups de ses confrères de la fière armée Périgourdine
Quand elle reçue une missive de son futur protecteur et seigneur
Elle fit seller prestement Hombre chevaucha toute la nuit pour répondre à la prière de son suzerin afin de se rendre à la cathédrale st Pierre d Angoulême et se receuillir pour le repos de l'âme

[CHATEAU DE BIRON]

Elle s arréta au château de Biron descendie de son fier destrier hella le secretaire déjas croisé icelieu

Bien le bonjour messire je viens déposer une missive pour votre maitre j espère que vous pourrez la lui faire parvenir à temps je vous remercie par avance



Cher vicomte Benduguesclin

J ai effectivement croisé messire Petit Pierre mais peu connue hélas je me doute que ce fut un homme de valeur et aimé de tous
Je me fais l honneur de répondre à vostre message quand vous recevrez ma réponse je serais déjas en route pour la cathedrale St Pierre afin de prier pour son âme
Croyez en mon dévouement sincère


Louanne votre futur vassale


Elle ressortit non sans saluer le secretaire remonta rapidement sur son destrier et prit la direction de la cathedrale à bride abbatue
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Benduguesclin
BenDuguesclin lut la lettre de Louanne.

Bien bien, nous aurons donc l'occasion de nous côtoyer dans les jours qui viennent...

Puis il rédigea une nouvelle lettre depuis le campement D.

Citation:
Cher Don,

Nous partons aujourd'hui.
Je te confie mon domaine et mes gens. Bonne chance pour l'élection comtale et bon travail ensuite.
Je tacherai de t'écrire pour te donner des nouvelles.
A très bientôt.

Vive le Périgord-Angoumois !

BenDuguesclin


Il refit une dernière fois l'inventaire de son paquetage. Son regard se perdit ensuite vers le Nord-Est. Le départ n'allait pas tarder.
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Don32
Don en sa charge de vassal auquel était confié en son absence le fief de son Suzerain, vint de bon matin s'enquérir sur place de la situation.
Martin le secrétyaire de son Seigneur veillait et ordonnait....
Malgré tout mieux valait constater de visu et in situ, surtout en regard de la position stratégique de Biron.


Holà de la barbacane! Abaissez le pont-levis pour Don32, vassal de Biron! Faites aussi quérir messire Martin je vous prie!

Bruit de chaînes, de bois qui couine, cheval qui renâcle à ces bruits sûrement inconfortables à ses oreilles... Don attend que pont-levis et herse cèdent le passage... Enfin, les portes s'ouvrent aussi, Don impulse son destrier qui sait pouvoir trouver une stalle où picotin , foin et bonne paille fraîche l'accueilleront, il franchit ces mètres avec célérité. Pas si sots que cela les chevaux tout de même!
A peine fut-il démonté que Martin se présentait au visiteur...


Sire Don le bonjour à vous! Vous me voyez ravi de vous voir icelieu! Courbette protocolaire et sourire amical...

Le bonjour à vous messire Martin! J'ai grand plaisir à me trouver chez notre Seigneur moi aussi! Comment vous portez-vous ce jour?

Echange de civilités, puis les deux hommes prennent le chemin du cabinet particulier du Vicomte. A l'abri des indiscrétions, ils y échangeront nouvelles, rumeurs, ordres de leur Seigneur, action coordonnée pour maintenir paix et sécurité à travers la Vicomté de Biron...
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Don32
Don revint à Biron. Ce jour tôt un pigeon particulier était venu à lui.
Les gdesavaient dû rconnaître son cheval car il vit alors, qu'il approchait, le pont-levis s'abaisser. Il faut dire aussi qu'il arborait les armes de Monpazier. Ca facilitait ses déplacements en terres de Biron...


Bonjour! demandez au forgeron de jeter un oeil sur la ferure de mon cheval s'il vous plaît! Il me semble géné ...
Messire Martin est en son bureau?

N'attendant pas vraiment la réponse, Don s'engouffra dans le castel et rejoignit le bureau du secrétaire Vicomtal...

Bonjour messire Don! l'accueillit Martin
Bonjour Martin. Je viens avec des nouvellesde notre Seigneur!
Don tendit le courrier reçu plus tôt

Citation:
Cher Don,

J'espère que tout va bien dans notre beau Périgord-Angoumois.Nous avons appris au front le bon score de PAF et l'élection de Yodéa comme nouveau régnant. ça a du être une belle fête chez nous.
Comme tu le sais sûrement, nous sommes en Berry où la guerre fait rage.
Le Duc de Berry, le fourbe Lepoilu, a injustement attaqué nos alliés Tourangeau. C'est en réponse à cela que nous avons fait route vers Chateauroux afin de montrer qu'on ne peut impunémment s'attaquer à un des membres de l'Alliance.
Persistant dans sa stratégie suicidaire, Le Poilu a refusé les conditions de l'ultimatum de l'ADC.
Le délais de l'ultimatum étant écoulé, nous sommes donc passés à l'attaque.
Le premier combat fut l'occasion d'une belle bataille livrée à proximité de Chateauroux contre deux armées berrychonnes.Elle s'est soldé par un bilan à notre avantage mais lourd en degats humains. L'armée du capitaine berrichon a relativement bien tenu, mais la desembarranta des renards a été mise en déroute.
Plusieurs des notres furent blessés, certains assez gravement.Ils ont été confiés au bon soin de nos infirmiers.
D'autrent ne reverront jamais les prés des bords de la Dordogne refleurir. Las, la guerre est cruelle. Grâce à Aristote, je n'ai pas une égratignure. Je ne peux pas en dire autant de mon bouclier qui a quelque peu souffert d'un coup de hache durant la bataille. Peu importe, il continue à faire son office.

Nous avons rejoins ensuite les armées de Touraine, de Limousin et du Bourbonnais-Auvergne et avons constitué de ce fait une impressionnante armée de l'Alliance du centre.
Le deuxième affrontement nous a opposé à 3 armées berrichonnes. Celle de Tadek (capitaine berrichon), la desembarranta, et les mauvais pélerins de Bourges. Cette bataille là fut sans concession. Les deux dernières armées ont été quasiment détruites et Tadek a été obligé de fuir, perdant près de la moitié de ses effectifs.
Ce fut une immense victoire pour les troupes de l'alliance du centre et un camouflet sévère infligé au Berry.
Dès lors, la route de Chateauroux nous était grande ouverte.

La troisième bataille nous a opposé aux défenseurs de la ville.
Les pauvres jeunes gens affectés à la défense de la cité furent balayés par nos armées en quelques heures durant la nuit.
Les soldats ayant désertés les lieux, la prise de la ville fut rapide.
Si l'aassaut ne fut pas vraiment glorieux faute de combattants. Ne cachons pas notre plaisir tout de même ; c'est la Primiera qui a eu l'honneur de pénétrer en premier dans la cité et le Sénéchal Matpel qui s'est vu remettre les clefs de la ville, clefs qu'il détient encore à l'heure où je t'écris cette missive.
Nous ne connaissons pas la suite des ordres de cette mission et je ne peux te dire quand je serai de retour.

Ici, une rumeur enfle sur la trahison de Clémence Cherroy. Qu'en sais-tu, toi qui siège à ses côtés au sein du conseil ? Se pourrait-il que la Princesse nous ait trahi ? En vérité, je n'ose y croire.

Dis-bien à mes gens de ne point s'inquiéter, que je leur promets de revenir entier et en forme à Biron.
Nous procèderons aux cérémonies d'attribution de vos fiefs dès mon retour et rendrons un dernier hommage à Petit Pierre.
Ah... Petit Pierre, il aurait eu toute sa place dans cette campagne. Bien souvent je crois l'appercevoir avec sa figure noiraude de poussière lorsque nous chevauchons. Las, ce n'est qu'un soldat de l'Ost de Tourraine qui lui ressemble un peu.

Et toi, comment vas-tu ? J'ai également appris ta nomination au poste de CAC. Félicitation. Le travail doit être prenant mais passionnant

J'essaierai de t'écrire bientôt lorsqu'à nouveau je serai sûr que mon courrier ne pourra pas être intercepté par l'ennemi.

Aristote vous garde, toi, mes terres et le Périgord-Angoumois.
Amitié et honneur !

BenDuguesclin


Faites diffuser à travers la Vicomté que notre Seigneur a vaillamment servi et que ses pensées vont à ses gens et que les couleurs du Comté et des terres de Biron furent portées haut!
Ordonnez actions de grâces aussi, qu'Aristote prenne en sa garde notre maître

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Louanne1000
Louanne était en tournée spéciale et en stationnement à Bergerac pour quelques jours leur campement avait élu dommicile aux abbords de la ville quand elle décida de faire un saut au domaine de son seigneur Benduguesclin prendre des nouvelles et voir si tout ce passait bien pour les gens de Biron ainsi que de Montaut et Montpazier ils n'étaient séparés que de quelques lieux

Elle fit préparer sa monture au repos depuis hier elle avertit les gens avec qui elle voyageait et partit le matin de très bonne heure aux lueurs de l'aube naissant la brume se levait à peine étouffant les roulements de sabots de son destrier

Elle vit le pont-levi se baisser elle supposa que les couleurs qu'elle arborrait ne laissaient aucun doute à son appartenance au seigneur de Biron
Elle constata au moins que la garde était efficasse et bien alerte se disant qu'au moins ils n'avait pas à se soucier d'une improbable attaque que le chateau était bien gardé

Elle mit pied à terre une fois dans l'enceinte un palfrenier lui prit les renes elle saluat alentours et vit le secrétaire Martin s'approcher

Elle lui sourit et le saluat

Bien le bonjour messire Martin comment allez vous je profite de quelques jours de repos dans mes taches pour vous rendre visite et vous demander si tout va bien? si je puis vous étre utile ou si au contraire tout va n'ayant que peu de nouvelles ces derniers temps je suis toujours sur les routes je me fais force de me tenir au courrant le temps de l'absence de notre seigneur j'ai ouïs dire que le seigneur Don mon voisin et ami vous à rendu visite il y a peu?
_________________
--Sarladais
Bonjour Dame Louanne,

Messire Don est passé icelieu il y a quelques-temps effectivement.
Il a donné des nouvelles de mon seigneur. Je vous livre la lettre en substance.


voir lettre ci-dessus

Nous avons reçu depuis une nouvelle missive transmise par le sieur Don.

Citation:
Cher Don,

Ma dernière lettre étant restée sans réponse, je crains fort qu'elle n'ait été interceptée par l'ennemi. Heureusement, j'en ai conservé une copie que je t'envoie.

Ici la guerre se poursuit. Nous sommes devant les remparts de Bourges et malgré deux assauts consécutifs aucune brèche n'est ouverte. Parmi les blessés, le Sénéchal Matpel a été légèrement touché mais il s'en remettra. La Primiera est désormais dirigé par Méline.
Grand gloire de nouveau pour le Périgord ! Le Duc du Berry a été mis hors d'état de nuire par une des nôtres, le soldat Ladycharmed.
Je te laisse imaginer la liesse que cela a entrainé au sein de notre campement. Comme tu as sans doute vu, le Roy a lui aussi condamné Georges et nous envoie des troupes d'Orléans.
Nous attendons maintenant le nouvel assaut qui décidera nous l'espérons du sort de la capitale.
J'espère que tout va bien en Périgord et me languis d'avoir des nouvelles.

Vive Le Périgord ! Vive l'ADC ! Vive le Roy !

BenDuguesclin.


Messire Don, pour ne rien vous cacher a répondu en suivant...

Citation:
Sire Vicomte.

Votre précédent courrier m'est bien parvenu. Honte à moi qui n'ai pris le temps d'y répondre. Il est vrai que la focntion de CAC m'a retenu en mon bureau quelques temps... Piètre excuse!

Les nouvelles que vous fîtes parvenir ont égayé nos coeurs et âmes.
En Biron et ses fiefs, Actions de grâces ont été odonnées et dites.
En notre Comté, fiers des victoires de nos armées, toutes et tous travaillent à garantir à vous, nos vaillants soldats le viatique nécessaire à la poursuite de votre noble mission.
Avant-hier une armée Berrichonne fut défaite par la Deuxième, sous commandement de Schumif le Major-Gnéral de la Garde. La rencontre eut lieu en terres Limousines près Rochechouart. Les reliquats de cette armée sont surveillés et Angoulême notamment prête à réagir dès le premier plumet des troupes de Tadek aperçu.
La bande de la Main Noire se remonterait. Nous sommes attentifs à tout mouvement Breton. Le Poitou, le Languedoc, le Rouergue, le SRING et le Béarn montent en puissance face à ces nouvelles menaces.
Nous avons reçu l'annonce de Sa Majesté quant à la déclaration de déchéance et de félonie de Georgepoilu. Vous nous apprenez qu'en plus de cela, une des nôtres lui a entamé son intégité physique. Toutes ces nouvelles ont et vont amener sourires et joie en notre Comté.

En Biron, j'ai ordonné un recrutement supplémentaire, qui sera prompt à défendre vos murs. Montpazier a vu le même dispositif. Montaut de même.
En ce temps, la culture des champs et l'artisanat sont toujours actifs, nos terres de la Vicomté jouissant, pour le moment encore, de la paix relative. Ordre a été donné que tous vos gens rentrent dans les villages la nuit. Eglises, écuries, hangars et autres appentis abritent en suffisance les rapatriés. Ils seront de plus une aide conséquente pour les actions de défense s'il se devait.

Concernant notre ami Petit.pierre, Son Excellence, le nonce Forth-With officiera à une messe de Requiem, la situation du moment n'aidant pas aux déplacments. Nous attendrons votre présence pour la cérémonie des funérailles.

Mon Seigneur. Mes pensées sont avec vous. Gardez-vous en dextre comme en sénestre. Vous savoir à porter haut les couleurs de notre Comté et celles de Biron m'emplit de fierté. Que n'aurai-je aimé être à vos côtés! Remplissant en cela mon devoir envers Votre Seigneurie et celui de l'amitié qui nous lie.
Vive le Périgord-Angoumois! Vive Biron! Vive le Roy!

Votre dévoué
Don


Et enfin, cette nouvelle missive transmise récemment par notre CAC et qui nous a tous inquiété.

Citation:
Mon cher Don,

Après plusieurs jours d'assauts, nous avons réussi à abattre les défenses de la capitale du Berry.
De chaque côté, il y a eu des pertes et la bataille fut terrible.
L'ADC est entrée en vainqueur en la capitale. Nul ne pourra désormais douter de sa force et c'est un grand bienfait pour la renommée de notre Comté et sa sécurité future.
Quelques jours auparavant, le Duc, avait été grièvement blessé par une des notres : Ladycharmed qui, malgré sa modestie, s'est retrouvée couvert de gloire. Le Sénéchal Matpel lui a même offert un poussin d'or du plus bel effet.
Malheureusement, je n'ai pas pu participer au dernier assaut. Mon bouclier déjà mal en point a cédé et une hache ennemi est venu entamer mon épaule après avoir fracassé mon écu.
Je loue le seigneur Tubafat qui se trouvait à proximité en compagnie de la Vicomtesse Cheyenne et qui ont pu me tirer de Ce mauvais pas. Sans leur intervention, je ne serai peut-être plus là pour écrire cette lettre.
Cela va donner du grain à moudre à mes gens de Biron qui me harcellent pour que je trouve une épouse et travaille rapidement à ma déscendance.
Quoiqu'il en soit mes jours ne sont pas en danger. J'en suis quitte pour un repos forcé de 10 jours au bon soin de Dame Phyla.
Comme tu peux l'imaginer, je suis un peu comme un lion en cage à force de tourner et virer dans le camps même si mon immobilisation est plus facile à supporter maintenant que les combats ont cessé.
Comme tu le sais surement l'ADC a pris le controle du Duché et poussé les FIERistes vers la porte de sortie.
Des négociations ont lieu en ce moment même, mais nous, les soldats, n'en savons évidemment pas grand chose. Les habitants du Berry sont évidemment furieux et si beaucoup aujourd'hui parlent librement et critiquent leur ancien Duc, ils n'en sont pas moins hostiles à notre présence.
On les comprend aisemment.
J'espère que tout se passe bien au conseil et que ta mission de CAC se déroule au mieux.
Salue de ma part tous nos amis et mes gens de Biron.
Nul ne connait la date de notre retour et la situation est aujourd'hui encore bien confuse.

Vive le Périgord-Angoumois !

Faict à Bourges, à l'intérieur des remparts, le 3 novembre 1457

BenDuguesclin


Comme vous le voyez, notre seigneur a été blessé. Espérons qu'il se remette vite et qu'on nous le renvoie entier et en bonne santé.
Ici, dans ses terres, nous nous languissons de sa présence, Dame Louanne. Des petits chefs de village commencent à profiter de l'absence de mon maître pour contester son autorité.
Il n'est pas bon qu'un seigneur s'absente trop longtemps de ses terres. Tout le monde ici a été très marqué par la perte de feu le Baron Dazibao et le chaos qui a suivi le retour de ses terres à la couronne.
A peine nous avions retrouvé un seigneur illustre et qui malgré ses sautes d'humeurs, ne veut je crois que notre bien, que vlan... il est mobilisé et part à la guerre.
Benduguesclin
Plus tard dans un autre lieu.

Bourges- 17 novembre 1457

Citation:
Martin,

La guerre est finie. L'ADC a remporté une belle victoire. Le Berry a semble-t-il accepté ce qui lui a été proposé.
J'étais à Sancerre avec Mariceleste.
Ma blessure est complémentement guérie mais comme l'armée était déjà repartie, nous avons été en mission de reconnaissance dans cette ville très paisible au demeurant.
Demain nous repartons avec Mari et un autre soldat por rejoindre la Primiera et devrions bientôt être de retour en Périgord.
Mes missives à Don n'ont point trouvé de réponse et je m'inquiète fort à son sujet. Pourras-tu me renseigner ?
Transmets également mes amitiés à Louanne, j'ai oublié son adresse et n'ai pu lui écrire depuis le front où je pensais qu'elle était mobilisé également d'ailleurs.
Il faudrait que tu commences à préparer une liste d'invités pour la reception d'hommage à Pétit.pierre et de remise de fief à Don et Louanne.
Je compte sur toi pour réserver auprès de nos paysan les plus belles bêtes qui serviront au festin.

Ah si... j'oubliais. J'ai rencontré en route un homme étrange qui dit avoir connu mes parents. Il faudra que je te raconte cette histoire.

Il faut aussi que je te dise, et tu seras satisfait de ton seigneur, qu'avant de partir à la guerre, j'ai assisté au fameux Bal des débutantes organisée par le Roy dans le but de se trouver une épouse.
J'ai parlé à Mélior de notre affaire. J'ai rencontré aussi plusieurs jeunes filles de bonne famille...
Bien que cette mission ne m'enchante guère, je me remets à ton avis et suis en quête pour me trouver une épouse.

Cette missive risque d'être la dernière. La prochaine fois que nous nous verrons, ce sera en chair et en os.
Donne-moi vite des nouvelles de Don si tu le peux.

Faict à Bourges le 17 novembre 1457

BenDuguesclin

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