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Château de Biron, en les terres du Vicomte BenDuguesclin

Louanne1000
Louanne était à écouter toutes les nouvelles dans l'ensemble fort bonnes
Elle tiqua un peu léger froncement de sourcils signe chez elle d'impatience contrariée mais contenue

Fort bien je n'ai que le moment ou vous me dites je vous cites


Citation:
Ici, dans ses terres, nous nous languissons de sa présence, Dame Louanne. Des petits chefs de village commencent à profiter de l'absence de mon maître pour contester son autorité.
Il n'est pas bon qu'un seigneur s'absente trop longtemps de ses terres.


C'est fort louable de vous laguire de votre seigneur mais que des chefs de village qui profitent de l'absence de nostre seigneur ne serait toléré ne serais ce qu'un instant y penser alors que nous venons assé mon ami Don seigneur de Montpazier et moi même aux nouvelles et que vous en receviez aussi je trouve cela ford dommageable d'ailleur vous pourrez dire à vostre maitre que j'ai des nouvelles fraiches de son ami Don je suis à sa disposition pour lui en donner dès qu'il en émettra le souhait et pour ce qui est du front j'en reviens mais pas pour les mêmes raisons que notre seigneur mais étant de la garde territoriale et non de la COPA moins mobile aussi
Voila donc si vous avez effectivement des noms à me communiquer pour voir de plus près ses fauteurs de trouble qui profitent de l'absence de leur seigneur alors qu'il y a été faire son devoir envers le Périgord qui je le rappelle c'est aussi nous eux et vous de plus avec de forte chance qu'il ramène épouse pour le fief de Biron ca me dépasse un peu je vous avouerais mais je sais de sources sures qu'il va bientôt revenir et j'espère de tout coeur que ses gens seront calmés à son arrivée
Je vais de ce pas rendre des comptes à mon major vous pourrez toujours me joindre au cas ou à Castillon ou nous rentrons ce soir vous transmettrez nos respects à nostre seigneur


Louanne fit mander son destrier saluat le secrétaire du chef prit le galop rejoindre sa lance
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Benduguesclin
lundi 25 novembre
entre Angoulème et Périgueux


L'armée s'était séparée à Angoulème. Effusion, bourrade franche poignée de main entre tous ses soldats qui ont lutté vaillamment et risquer leur vie pour l'honneur de leur Comté.
Pour tous à ce moment, une petite pensée pour ceux, qui trop grièvement blessés, sont coincés en Berry pour y suivre une convalescence forcée, loin des leurs.

Mariceleste, Kittie et BenDuguesclin cheminait tranquilement en direction de Périgueux qu'ils devaient atteindre dans la nuit. Puis suivrait une journée de repos et de là, en fin de journée, il prendrait la route de Sarlat jusqu'à appercevoir enfin le clocher de Ste Lucie.
Il restait ensuite encore plusieurs lieues à BenDuguesclin pour atteindre le chateau de Biron. Ce serait un véritable plaisir de repasser par ses terres, saluant ici tel paysan, voyant là tel marchand local... et en même temps un peu triste qu'aucune famille ne l'attende sur place. Il enviait secrêtement dame Elayne ou Opale qui rentrait chez elle retrouver un époux, des enfants...
Mais une vie de famille impliquait des sacrifices et le Vicomte n'était pas prêt à s'y résoudre pour le moment.

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Benduguesclin
Après avoir salué ses ami(e)s soldat, BenDuguesclin traversa rapidement Sarlat. Il passa avec un petit pincement au coeur devant sa masure sarladaise qui était à l'abandon désormais.
Il n'avait pas eu le temps de l'entrenir et celle-ci, délaissée, avait rapidement été occupée par des vagabons ou des voyageurs sans scrupule.
En quelques mois, la petite chaumière s'était retrouvée en un piteux état.

Il tardait au Vicomte de revenir bientôt fêter dans une des tavernes la victoire de l'armée du Périgord. Mais pour l'heure, il se devait de revenir sur ces terres de Biron.

BenDuguesclin contourna le Lac par la rive droite, saluant au passage les quelques pêcheurs à l'oeuvre puis fit accelérer son cheval sur la route de Bergerac. Il longea la Dordogne vers l'ouest, passant sans s'arrêter les bourgs de Beynac et Siorac.
Puis, il traversa la Dordogne et bifurqua au sud en direction de Belves. Là il s'arreta quelques instants pour faire boire son cheval et repartit au grand galop vers ses terres et le château de Biron.

Le temps était dégagé et depuis la colline de St Cernin, BenDuguesclin vit le Donjon du château de Biron. Sans vraiment réfléchir, il fit encore accelerer le coursier qui filait comme le vent.
En quelques minutes, il arriva devant le pont-levis. Un garde de faction le héla.


"Hohé Messire ! Qui vous envoie et quels sont les armes qu'arborent votre écu ?"

Le Vicomte sourit en coin.

"Mon écu a beaucoup souffert récemment, aussi c'est normal que tu ne reconnaisses pas le blason que tu vois chaque jour flotter au vent au sommet de ce chateau, mais pour le bonhomme ! Quand même...
Certes une méchante barbe me mange le visage et mes vêtements manquent singulièrement de fraîcheur, mais je pensais que tu m'aurais fait meilleur accueil !"


Le garde, rouge de confusion descendit quatre à quatre du chemin de ronde et fit ouvrir le pont levis.

Le secrétaire du Vicomte, Martin, arriva précipitemment en criant dans la cour.

"Tout le monde sur le pont ! Rassemblement dans la cour d'honneur vite !
Notre seigneur est revenu !


Oh... je suis tellement heureux de vous voir... tenez, si vous le permettez, je vous serre dans mes bras. "

Le Vicomte porta lui aussi l'accolade à son jeune secrétaire non sans une belle grimace. Son épaule le rappelait encore à l'ordre.

"Ah... mille excuses messire Ben, c'est vrai votre blessure, j'ai lu ça dans les missives portées par Don, apparemment ils ne vous ont pas raté les bougres de berrichons.
Heureusement, gloire à Aristote, vous nous revenez en vie. Dame Louanne est passé récemment, elle vous salue. Ah et il faut que vous nous racontiez la cour à Paris... Avez-vous fait de belle rencontre.. et qu'est-ce que cette histoire au sujet de vos parents.. Nous nous posons beaucoup de questions et au risque de vous paraitre malséant, j'espère avoir ce jour des réponses..."

Ne pouvant en placer une, BenDuguesclin souriait à son secrétaire. Il l'interrompit d'une voix forte, le rabrouant gentiement comme il aimait à le faire.
"Pour l'instant, qu'on me fasse couler un bon bain chaud et qu'on aille me quérir un barbier. Je pue comme une vieille bique et j'ai même barbe qu'elle. J'ai besoin de reprendre quelque force.
Préparez un festin pour ce soir et je veux toute la maisonnée à ma table... les gardes n'auront qu'à se relayer au levis.
Je vous conterai toutes mes aventures, c'est promis !"

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Benduguesclin
Quelques instants plus tard.

Le Vicomte fut lavé par une de ses servantes, rasé de prêts par le barbier.
Il se laissa happé par les vapeurs parfumées du bain, qui apportait un grand réconfort à sa fatique et ses muscles endolories. Il se laissa aller à la rêverie lorsque tout à coup la princesse Blanche rencontrée à la cour le mois dernier apparut devant lui.


"Mon bon seigneur, je vous retrouve enfin..."

BenDuguesclin répondit interloqué.
Mais que faites-vous-là mademoiselle ?

"Je suis là car je vous aime."
-_ _ _ _
"et mon pays est en danger. Les troupes du Poilu envahissent la Bretagne."

BenDUguesclin retorqua
"Le Poilu, La Bretagne... Qu'est-ce que vous me chantez-là ?
Le Poilu à l'heure qu'il est doit panser ses blessures, il ne commande plus rien ni personne et la Bretagne est bien la dernière terre qu'il envahirait."


-"Mais si je vous le dis, j'ai besoin de vous. "
A ces mots, la jeune Bretonne rejoignit le Vicomte dans son bain non sans s'être dévêtue avec une vitesse prodigieuse.

...mais que faites-vous...je...enfin...

Blanche exprima alors une colère folle face aux balbutiements de gène de BenDuguesclin.
"Oh, ce que vous pouvez être empoté !"

Le procureur Lotx entra alors à son tour en quatrième vitesse dans la cuisine secondaire du château qui était celle réservée pour le bain, il était lui aussi nu comme un vers.

"Ma mie, je suis à vous. "susurra-t-il à la jeune Bretonne, qui ni une ni deux le rejoignit sur le tapis près de la cheminée.
"C'est mon seigneur, le borgne Flex qui m'envoit afin de vous satisfaire, il m'a dit que le Vicomte ne vous convenez pas."

La jeune femme visiblement ravie se rapprochait de plus en plus dangeureusement du jeune homme dont les intentions étaient claires.

"Eh, oh, on se calme !!! Je ne comprends plus rien.
Lotx, qu'est-ce que vous faîtes ici et dans cette tenue, quelle est cette nouvelle frasque, de quoi se mèle Dublith ? Et vous Mademoiselle, vous me choquez au plus haut point. Tout cela est-il bien digne."


La porte qui s'était ouverte à chaque fois avec fracas, céda cette fois-ci sous les coups de plusieurs soldats en armures qui pénétrèrent dans la pièce.

Vous voyez, je vous l'avais dit, c'est le Poilu. s'écria Blanche

Les deux jeunes gens, appeurés vinrent se réfugier derrière le baquet. Le Vicomte, toujours dans le plus simple appareil, était debout dans le baquet et faisait face aux mercenaires.

"Qui êtes-vous ? Comment osez-vous pénétrez ainsi en Biron ? lança BenDuguesclin d'une voix forte."

-"Nous sommes des soldats Bretons du Berry, espion du Roy de France et de Castille, nous avons tué Petit Pierre pour nous venger. Nous tenons le sieur Don et la Vicomtesse Mélior.
Livrez-nous le Périgord où on les assasine..."


Les soldats aux mines cruelles et aux épées couvertes de sang se rapprochaient entourant le Vicomte, la jeune Bretonne et le procureur du PA.

Le Vicomte brandit... brandit... en fait... il n'avait pas grand chose à brandir. Il hurla :

JAMAIS !!!

A ce cri, le mercenaire le plus proche leva une hache qui retomba avec fracas dans l'épaule du Vicomte. Tout était perdu !

"Monseigneur ! Monseigneur !"

Le Vicomte voulait désormais mourir en paix. Il ne comprit pas tout de suite le sens de cette interpellation.

Monseigneur, revenez à vous ! Vous m'avez fait peur. Vous avez appelé, vous sembliez terroriser.

BenDuguesclin se gratta la tête. Seul Martin, qui paraissait fort gêné de paraitre devant lui en ce lieu se trouvait devant lui.
Il mit la main à son épaule droite et se rendit compte que sa plaie encore un peu douloureuse au contact frottait contre le baquet. Il se redressa.


"Ce n'est rien mon ami... Je crois que je me suis assoupi. A dire vrai, je suis peut-être plus fatigué que je ne le croyais. Je vais tacher d'aller m'assoupir un peu avant le banquet."

Le Vicomte se sécha, enfila un habit propre disposé par une servante et regagna un petit salon attenant à la salle de Banquet en repansant à la fable que son esprit fatigué avait construit. Il s'allongea et s'assoupit immédiatement, tombant dans un sommeil profond et cette fois-ci sans rêve.
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Benduguesclin
BenDuguesclin s'était réveillé fort tard, la nuit venait de tomber.
Après avoir enguirlandé (c'est de saison !) son secrétaire pour l'avoir laisser dormir autant. Le Vicomte pris la place d'honneur de la grande table de Banquet.


Mes amis, je suis heureux de vous voir tous ici à ma table. J'ai moult chose à vous raconter : du bal à la cour du Roy, en passant par l'ami de mes parents que je rencontrai en chemein et enfin cette terrible campagne du Berry ou je faillis être occis. Je m'excuse de vous avoir fait tant attendre mais il faut croire que cette campagne et le long trajet pour rejoindre Biron m'avait épuisé.

A ces mots, un pigeon bagué aux couleurs de l'ordre des émuvillains s'écrasa contre un des vitrail du chateau.
Un apprenti cuisinier posté non loin de là et qui venait d'apporter une poularde fumante ouvrit la fenestre et pris dans sa main l'animal qui avait toute les peines du monde à reprendre connaissance.


Amène-moi ce message, c'est un pli du conseil de l'ordre !
Et appelle le responsable de la volière, il faut secourir ce pauvre volatile. Avec toutes ces intempéries, la route a du être difficile depuis Pau !


Ainsi fut fait. Le Vicomte lut le pli tandis que la salle de réception faisait silence.

Des nouvelles peu rassurantes étaient arrivées par pigeon du Béarn où l'ordre des émuvillains cher à BenDuguesclin siégeait désormais.
Depuis quelques temps déjà, des rumeurs puis des présences suspectes faisaient craindre le pire.
Las, la menace se précisa avec la chute du Chateau de Pau orchestrée par les lions de Judas. Mais la révolte grondait chez les fiers Béarnais.


Le Vicomte replia la missive et lança vivemenent au palefrenier qui était assis comme toute la maisonnée autour de la table, pensant enfin profiter d'un repas qu'il attendait comme les autres depuis longtemps :
Selle mon cheval ! Il me faut repartir céans à la caserne de Sarlat. Qu'on me prépare des rations et mon équipement léger, je pars sur l'heure.

-Mais enfin mon seigneur, vous venez juste d'arriver et... balbutia le secrétaire.

Il n'est pas dit que je parte pour longtemps. Je dois prendre le pouls de la situation à la caserne.
De toute façon, si je dois repartir, je repasserai par le chateau. Qu'on me prépare mon équipement de guerre et qu'on me change mon écu.


-Mais eh le festin, préparez en votre honneur et qui...

Manger, buvez à ma santé, vous l'avez bien mérité !
Ah si, écrivez à Dame Louanne pour la prévenir et demandez-lui des nouvelles de Don, son silence m'inquiète.


-Nous ferons selon vos désirs mais je dois vous informer que votre absence est nuisible au bon fonctionnement de votre domaine.

Le Vicomte tempêta :
Quoi, des malapris qui cherchent encore à contester mon autorité ! Ecris-moi la liste de ses malandrins, je passerai en châtier un qui informera les autres de sa mésaventure. Si ça ne suffit pas, mande aide à Dame Louanne de me représenter en arme auprès d'eux.

Une heure n'était pas passée que le Vicomte chevauchait en direction de Sarlat et de la caserne.
Il entra à une heure avancée de la nuit dans le bureau du Lieutenant en oubliant de frapper. Son estomac se contracta en un gargouillis sonore. Il faudrait ensuite d'urgence passer à la taverne : BenDuguesclin vait déjà un repas de retard...

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Benduguesclin
Quelques jours plus tard.

BenDuguesclin avait pu faire le point avec le Lieutenant.
Le Château de Pau avait été repris par la population. Les lions de Judas étaient certes en fuite avec la caisse, mais l'essentiel était que les Béarnais soient libérés.
Pour l'instant, rien n'était vraiment décidé et le Vicomte rentra chez lui.


Il put alors conter enfin tranquillement autour d'un bon repas ses aventures récentes.

Le bal au Louvre en l'honneur du Roy qui cherchait une épouse. BenDuguesclin y avait rencontré Mélior, lui avait parlé de son souhait de trouver une épouse de son rang. Il y avait rencontré également une princesse Bretonne insupportable qui l'avait nargué toute la soirée mais aussi finalement marquée un peu plus qu'il n'osait l'avouer.
Il conta tous les rebondissement de cette soirée riche en émotion.
De là, il avait été appelé directement pour la guerre. Il avait rejoint la caserne de Sarlat sans avoir le temps de repasser par Biron. Puis ce fut le départ, l'attente et enfin la guerre en Berry. Les premiers combats puis le siège victorieux de Châteauroux, le long siège de Bourges, la blessure...
L'entrée victorieuse des forces de l'ADC dans la capitale et la prise du Château, la mission particulière avec Mari lorsqu'il fut de nouveau sur pied puis le retour à Sarlat.


La maisonnée de Biron buvait les paroles du Vicomte pendant que les jeunes enfants des servantes, secrétaires cuisiniers et soldats refaisaient les bataille avec leurs épée de bois.

Martin, le secrétaire dévoué prit la parole :

Messire, vous avez parlé dans une de vos missives, d'un ami de vos parents que vous auriez rencontré ?

Le Vicomte pris une profonde inspiration et commença son récit.
Comme vous le savez, je n'ai pas connu mes parents mais on m'a rapporté effectivement récemment que mon père eut pu être un ancêtre d'un valeureux connétable Breton.

Je cheminais à la sortie de Sarlat pour me rendre vers Paris et le bal lorsque j'ai rencontré un homme qui a longtemps examiné mon faciès et m'as dit sans autre forme de procès :
-Toi, tu es le fils de Benoit Duguesclin et de l'Angloyse.

Alors que je tombais des nues, lui confiant que j'avais été retrouvé dans un fossé à Sarlat avec une bague gravé BenDuguesclin, grièvement blessé et que ma mémoire depuis ce jour me faisait défaut, celui-ci m'appris l'histoire de mon père et de ma famille.
Selon lui, si le grand connétable ne put avoir d'enfant de ses deux épouses légitimes Thiphaine Raguenel puis Jeanne de Laval, cela ne l'empêcha point de semer des petits bâtards au gré de ces hauts faits d'armes dans les royaumes de France, de Castille et de Navarre.Cela était effectivement de notoriété publique.
Ainsi, Jeanne Boulard, fière habitante de Bergerac partagea la vie du Connétable durant le siège de Bergerac et les quelques mois qui suivirent. Aussi belle qu'il était laid, ils vécurent une passion intense mais bien courte. La jeune fille fut rapidement grosse alors que le chevalier était parti déjà vers d'autres batailles.
Le petit Michel Boulard que les villageois appelés mi-amicalement mi-narquoisement «Duguesclin le petit» naquit dans une fermette de la ville.
Michel qui serait donc mon grand-père si cette histoire était vrai, serait parti pour la région de Poitiers et aurait épousé une certaine Mariette Duvivier. Il conserva fièrement malgré les quolibets le surnom de "Duguesclin le Petit".Il donna naissance à une petite fille dont l'étranger avait oublié le nom et un petit garçon du nom de Benoit Boulard-Duguesclin.
Celui-ci épouse une jeune fille Angloyse du nom de Jane ; ils eurent un fils qu'il nommère Ben : Ben Duguesclin


Le Vicomte cachait difficilement son émotion.


Vous l'avez devant vous.

Mes parents auraient été robés et tués par des bandits de grand chemin alors qu'il projetait de s'installer en Périgord.
Je ne sais pas pourquoi ils m'épargnèrent.


Messire, s'exclama Martin avec ferveur, nous n'avons jamais douté ici de la noblesse de votre famille !

-Noblesse batarde, à dire vrai mon cher Martin... cela dit, le Connétable Duguesclin et sa bravoure devront plus que jamais guider mes pas...
Et même si les savoir morts me couvrent de tristesse, SAVOIR enfin sera un petite libération. Je compte d'ailleurs faire ériger une petite stèle à leur honneur en le parc de Biron à côté de celle de feu le baron Dazibao.


Cela m'a renforcé dans l'idée que je devais maintenant fonder une famille. Tu devrais être content, toi qui me harcele en permanence que les gens de Biron réclame un héritier afin de fixer de manière stable la Vicomté.
...

Avant de ce coucher ce soir là, il envoya une missive à Louanne, future Dame de Montaut.

Citation:
Dame Louanne,

Je suis de retour de la guerre depuis quelques-jours. Je souhaiterais vous accueillir en mon château afin que nous puissions évoquer la disparition du sieur Don et la cérémonie qui vous fera Dame de Montaut.
J'espère avoir l'honneur de vous recevoir rapidement.

Puisse Aristote vous garder en sa protection !

BenDuguesclin, Vicomte de Biron

Scellé en Biron le 3ème jour du mois de décembre 1457


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