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[RP]..." L'Imaginarium"...Théâtre itinérant...

Sandino



…Hors normes, singulier, sont les qualificatifs les plus souvent employés quand on fait face pour la première fois à « L’Imaginarium ».

Doté d’un essieu renforcé, de trois paires de roues, d’un plancher en dalles de pierre pour assurer un bon ancrage au sol et éviter qu’il ne se renverse victime de sa hauteur, le théâtre itinérant est lourd, très lourd, au point qu’il n’est possible de le déplacer qu’en été, période sèche qui rend les chemins assez durs pour supporter le passage du monstre tiré par quatre chevaux puissants.

Stationné sous les remparts de Rennes depuis l’arrivée de la Kumpania, le théâtre a été délaissé au profit de la vie au camp. Toute la troupe avait besoin de repos et on avait décidé de prendre son temps.

Hormis les personnes de garde qui dorment dans la chambrette aménagée au pigeonnier, seul Sandino y est venu durant les premiers jours, apportant le repas aux gardiens, préparant avec eux et l’aide de Clay qui les rejoignait parfois, ce qui allait être la première animation du programme.





...Ce jour, la scène amovible qui pendant les trajets demeure accrochée à l’un des flancs du théâtre itinérant a été dépliée. Sur les indications du patriarche, les membres de la Kumpania qui s’en sont chargés, ont ensuite habillé la scène de faux piliers et fronton en bois peint, rideau rouge et décorations multiples.

Satisfait du résultat suite à un tour d’inspection poussé, Sandino a depuis rejoint la scène d’où il harangue régulièrement les passants qui se rendent à Rennes. Reprenant le texte de l’affiche accrochée en ville, il entre dans les détails de l’animation qui va lancer le programme.


- vous êtes curieux, esthètes peut-être, ou bien amateur d’étrange et de sensationnel, ou encore animé du désir de comprendre, friand de savoir ou tout bonnement décidé à voir de vos propres yeux ce qui s’annonce comme étant rare et unique !!

Alors pas d’hésitation !! c’est ici qu’il vous faudra être pour l’exposition guidée de curiosités, exposition à laquelle nous vous invitons pour le lancement de la série d’animations que la troupe du « Temps des Gitans » va donner dans les jours à venir.


Tapant du plat de la main sur la scène pour accompagner son propos le vieux gitan poursuit.

- j’en profite pour lancer un appel en précisant que cette même scène sera libre à qui veut durant les longs intermèdes entre les spectacles prévus, vous avez envie de pousser la chanson, raconter une histoire, proposer un spectacle, il ne tient qu’à vous de succéder aux membres de la troupe qui ne vont pas manquer d’y aller de leurs improvisations, bienvenus donc à vous si le cœur vous en dit.

Répétant régulièrement son discours à la cantonade, Sandino va passer une partie de la journée à apostropher les passants pour les convaincre de venir le lendemain, ne cessant que pour prendre un repas frugal et faire la sieste à même la scène.
Sandino
…Pour l’exposition guidée qui donne le départ des festivités, le vieux gitan utilise le procédé habituel. Au départ toutes les curiosités sont dissimulées à la vue sous des voiles noirs, ménageant d’un coté les personnes sensibles qui pourraient être impressionnées à la vue de la totalité exposée d’un bloc, et de l’autre laissant intacte la surprise de la découverte.

Quelques curieux et compagnons de voyage de la troupe sont déjà devant la scène. Aussi présents, des membres de la Kumpania absents lors de la tournée précédente. A tous, Sandino fait un salut puis jugeant qu’il est temps de commencer, découvre la première pièce et s’exclame.





- Le Flexor noir d’Exopotamie !

Du bout de sa baguette de roseau le gitan tapote les dents du monstre.

- cet animal qui n’a de cesse de conquérir de nouveau territoire est un ambitieux sans scrupule.

En dépit de ses deux crocs saillants qui peuvent être des armes redoutables, le Flexor a une intelligence inversement proportionnelle à la longueur de ses canines, en terme plus prosaïque, c’est un con qui a des ratiches longues.

A tel point qu’attelé par le train arrière il peut faire office de charrue, cette prédisposition au travail des champs étant sa seule utilité connue en Exopotamie, qui je le précise est une terre au sud du tropiquateur.

Une destination qui demande au voyageur désirant s’y rendre beaucoup d’efforts, prendre un bateau jusqu’aux côtes d’Icarie, de là une autre embarcation pour le royaume des îles Eléphantines que l’on atteint en barque si le passeur est là, puis une nouvelles embarcation pour l’Exopotamie.


Passant à la pièce suivante, il ôte le voile noir qui la recouvre.




- sur la route de l’Exopotamie j’ai fait mention à l’instant d’un royaume îlien, venu de ce royaume, voila un cervidé des îles Eléphantines dont on dit que pour échapper aux prédateurs cette espèce de cervidé a pris l’habitude de sauter à l’eau depuis la nuit des temps.

Faisant alors gonfler une voile tendue sur les bois du cerf en soufflant dessus, il se fait mystérieux.

- à qui, à quoi, devons nous cette voilure de peau qui a poussé entre ses bois ?

A la nature toujours prompte à améliorer sa création ? ou est-ce là, comme on me l’a rapporté plus tard une fabrication humaine, un simple trophée ?

Une distinction que l’on remettait jadis au marin des îles Eléphantines dont l’épouse durant son absence avait collectionné le plus d’amants ?... A vous de choisir.


Goguenard Sandino recouvre la tête de cerf à voile et dégage de sa protection une mallette qu’il ouvre avec précaution avant de s’écarter.




- Cette mallette dont le contenu est fort étrange, cette boite que d’aucuns pourraient croire qu’elle appartienne à un sorcier, est celle d’un embaumeur égyptien que nous avons ramené d’Alexandria.

Peut-être le savez-vous, dans ce cas cela sera un simple rappel, l’Egypte est à ce jour le seul pays qui ne connaisse pas le squelette puisqu’ils embaument leurs morts y compris les chats !!

Leur vision de la mort étant aussi proche de la notre, qu’un Napolitain est proche d’un Viking, je vous fais grâce des détails sur cette proximité lointaine en passant directement à l’explication brève des objets que vous pouvez voir.

Allora, afin de vider le contenu du crâne et retiré le cerveau on passe une de ces baguettes tordues par une des narines, on farfouille un peu en remontant et quand on a une touche comme à la pêche à la ligne, BAM !! on ferre et on ramène sans trop tirer.

Je précise que dans certains textes traitant du sujet on rapporte qu’au bout du crochet l’embaumeur a parfois la surprise de découvrir autre chose qu’un bout de cervelas, à savoir un pois chiche, une phalange d’index, un poisson rouge et parfois rien !!


Le patriarche, les yeux plissés, regarde le groupe de curieux.

- Je constate que certains d’entre vous n’ont pas l’air surpris, ça sent le vécu si je puis dire, bref, je poursuit, les autres baguettes vous vous en doutez maintenant sont d’un usage identique, la différence étant une question d’orifice d’entrée et de volume à ramener.

Pour ce qui est des fioles, hormis les parfums et lotions qui servent à rendre la dépouille fréquentable, il y a un élixir destiné à relativiser la douleur provoquée par l’embaumement car je vous le rappelle, parfois le mort est encore vivant, l’égyptien étant coquet il veut conserver toute sa fraîcheur dans l’au-delà
.

Devant l’horreur affichée par quelques uns, le gitan sourit.

- paradoxal vous me direz, mais entre nous soit dit, un peuple dans un pays tellement ensablé que même les roses sont de sable, où il ne neige ni ne tombe la moindre goutte de pluie et qui construit des maisons pointues avec une toute petite porte et sans la moindre fenêtre, sans parler de l’intérieur où des couloirs sans fin donnent sur des pièces aveugles, rajoutez à cela qu’au lieu d’utiliser des lettres ils écrivent en faisant des dessins et ne se représentent que de profil, le paradoxe sus évoqué c’est du papyrus à scribe.

Riant de bon cœur de sa tirade il passe à la suite puis retire le drap qui recouvre une forme aussi imposante qu’un cheval, alors ouvrant grand les bras pour présenter la nouvelle curiosité, il s’extasie.




- ecco !! cosa bella !! alors là on touche au mythique, oui vous ne rêvez pas, c’est bien le squelette d’un centaure, et pas n’importe lequel !! c’est celui d’Elatos mort d’une flèche magique d’Hercule, une pièce que vous n’aurez jamais plus l’occasion de revoir, nous l’avons obtenu après maintes péripéties et en échange d’objets rares.

Laissant le temps au public d’observer le centaure, Sandino observe leurs réactions. Certains ne cachent pas leurs soupçons et tentent de repérer la moindre trace suspecte.
Jugeant que cela suffit, il couvre le squelette et passe à merveille suivante qu’il extrait d’une boite. Dans un bocal, un animal blanc flotte dans un liquide transparent.






- ceci vous l’aurez reconnu est un très jeune dragon ! un dragon très important, connu sous le nom de Kalki, lequel dit la légende devait naître blanc et mourir aussitôt, sonnant la fin du cycle des dragons.

Comme vous le savez il n’y aurait plus aucune de ces bestioles en vie et la prophétie disait donc vrai, du temps des dragons ne reste que Kalki que vous avez devant vous, mort né il a été découvert par un berger de Transylvanie qui l’a plongé dans de l’eau de vie de cyprès, j’ai goûté c’est sacrément fort et ça file la castapiane, n’essayez pas.


D’une autre boite posée à coté de la précédente, c’est avec précaution qu’il en retire un objet qu’il garde dans la main et positionne pour que la lumière l’éclaire.




- une larme d’Amon Râ, le grand dieu solaire d’Egypte, regardez bien, c’est l’illustration parfaite du soleil couchant dans le désert égyptien.

Sur place la première fois que j’ai posé le regard la dessus j’ai cru que la pierre était translucide et que c’était le réel que je voyais à travers, mais non vous le constatez à la mi-journée on voit un coucher de soleil et on le voit quelque soit la source lumineuse, c’est superbe.


Les bras écartés, Sandino fait une révérence.

- Voila gentes dames et messires, la visite est terminée si vous avez des questions j’y répondrai volontiers, sinon la troupe du temps des Gitans vous remercie de votre visite et vous donne rendez-vous pour d’autres animations.
Mumia_jr
[Explorateurs, exploratrices
De la troisième dimension
N'ayez pas peur
Si je me glisse
Dans votre imagination
Votre imagination
Votre imagination
Imagination...*]


Il avait suivi la visite du patriarche gitan avec attention.

Il fut tantôt fasciné devant le bestiaire mythique qu'il leur présentait, tantôt amusé devant les bons mots de Sandino, tantôt subjugué par l'imagination des hommes, tantôt écoeuré, quand il s'est agit d'aller chercher le cerveau par le nez, mais tout le temps captivé par l'aura et le magnétisme de Sandino. Il avait ce don d'amener à lui, en douceur, son public, et de ne le relâcher que quand il finissait son spectacle.

Cela faisait maintenant quelques mois qu'ils voyageaient ensemble (enfin presque !), et il n'avait encore pas eu l'occasion de voir cet Imaginarium dont on lui avait tant et tant parlé. Il ne regrettait pas, loin de là. Le théâtre ambulant était à la hauteur de sa réputation. Et même plus encore.

Lorsque le gitan se tût, il applaudit à la prestation. Conquis d'avance, vous croyez ?

Il alla lui faire une accolade puis retourna voir d'un peu plus près les objets qu'il leur avait présentés, attendant que l'invitation à la scène libre trouve preneur.


* M - monde virtuel.
_________________
Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
gazouillent bretagne "


Les furiosités titanesques des curiosités étaient toujours un grand plaisir pour Lady un immense plaisir à regarder .
et bien sur on était toujours envouté par la voix du patriarche qui décrivez si bien les choses .

DE ses yeux elle balaya tout les curiosités , elle caressa la pierre et soudain pensa a son histoire .
le moment était choisi , pourquoi pas ! elle se dirigea vers l'estrade pour conter son histoire .

Elle salua Mumia qui semblait émerveillé comme elle ,et bien sur Sandino qui n'était pas loin d'eux .

__ Si cela vous dit de m'entendre j'ai une histoire à vous conter .

C'est l'histoire des coeurs des fées !

Lady avala une cuillère de miel , pour sa gorge , une lichette de thym et commença .

Il était une fois dans un passé très très lointain
une terre peuplée de fées les unes plus belles que les autres
avec leurs ailes sucrées .Elles vivaient heureuses en harmonie
avec dame nature

Un beau jour une vilaine sorcière jalouse de leur bonheur
les changea en blocs de pierre

Des siècles et des siècles plus tard le vent , la pluie ,
les ont réduites en poussière .
il ne reste que les petits coeurs éparpillés
sur les plages du monde entier .
ils ressemblent à des petits cailloux blancs ,tout ronds .
ce sont des portes bonheur , vous pouvez les ramasser
les mettre dans un petit pot de verre sur un lit de terre
cher à votre coeur
ou du sable de leur plage qui est en réalité est
la poussière de leur prope corps .
si vous avez un moment difficile , le coeur en peine ,
prenez le petit coeur avec précaution
mettez le dans votre poche et de temps à temps
placez le entre le pouce et l'index
Vous sentirez le coeur battre à nouveau sous vos doigts
sa chaleur vous envahira et vous portera chance

Mais surtout ne jamais oublier de le remettre le soir venu dans son lit de
terre ou de sable car il perdrait son pouvoir
à jamais en mourrant .


Moi j'ai trouvé un petit coeur sur la plage Bretonne , je le garde sur moi , et chaque soir je le couche dans sa couche !

je vous remercie de m'avoir écouté !


Lady fit une révérence et partit s'asseoir sur un banc en se mettant à tousser bien fort .
_________________

Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Nannou
Nannou assistait avec son époux au spectacle des curiosités. Elle en connaissait la plupart, mais ses souvenirs ne se révélait pas à la hauteur des objets et elle était encore grandement surprise de ce qu'elle voyait.
Le bébé dragon lui fit forte impression et surtout, surtout la fameuse larme de Râ! Elle aurait bien aimé rester des heures à la regarder!

Puis ce fut Lady qui racontait une charmante histoire de cailloux. Nannou pensa fort à Arylis en écoutant l'histoire! Elle se dit qu'il faudrait absolument la lui raconter! Enfin quand on aurait remis la main sur la brodeuse qui avait fugué...

En attendant, elle applaudit bien fort Lady

_________________

voyage de Nannou et Mortemer , toi qui a croisé leur route, n'hésite pas à venir poster!
Tayla
La brunette s'avance vers "l'imaginarium accompagné de Wyatt qu'elle avait croisé en taverne, le petit cherche son papi.
Entre temps, elle lui avait confirmé le prochain voyage et l'invite à répondre a sa mamie. Le petit bonhomme n'avait pas compris la lettre...


Nous arrivons juste à temps pour entendre ton papi présenter les objets rares et surprenant.
Tayla se mordille la joue en écoutant et regardant les objets, tout en essayant de pas montrer à Wyatt sa craintes à la vue de certains objets...

Elle sourit en voyant Lady monter sur la scène et écoute son histoire puis se penche vers le petit homme.


Regarde Sandino est là-bas, je vais près de Lady, cela ira?

La brunette lâche la main de Wyatt et se rapproche de Lady.


Lady, tu devrais être plus couverte...
Tayla retire sa cape, laissant voir ses petites haches de combats accrocher a sa taille et couvre Lady...
Je te ferais le soin avec la moutarde tout a l'heure.
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Liocea
Taire un jour lui en avait parlé, pour cela ils avaient pris la route.
Un long chemin.
Une drôle d'histoire.
Tout avait été autrement qu'elle l'avait imaginé.
Ce n'était juste pas son moment.
Et c'est finalement amusée et heureuse de les voir, qu'elle pourrait enfin les découvrir sur le sol de Bretagne.
Pays des découvertes.
Lio suivait, le regard rêveur et admiratif.
Elle se laissait gagner par la voix du conteur.
Elle se concentrait pour ne pas laisser sa bouche béante à chaque curiosité dévoilée.
Elle travaillait donc un peu sa contenance, mais la barre était haute, si haute.


Gosh...

se contentait elle de murmurer à chaque découverte
Elle se voyait déjà dominant le Flexor au milieu de son champ, quelle belle victoire pensait elle amusée.


Un jour...j'irais là bas...

Elle se dirigea vers Sandino pour le remercier de ce moment et glissa doucement

je pourrais revoir tout ça un jour?

Les rideaux déjà tombés sur les curiosités, lui laissaient mille et une questions et la curiosité insatisfaite.

Mais voilà que le spectacle continuait.
le coeur des fées...on s'y connaissait en Bretagne.
Lio sourit et s'installa pour écouter.

cette fois ci Lio ne pu garder lèvres cousues, elle se souvenait en écoutant l'histoire, tout reprenait sens...
....Le cailloux d'Oli...
le petit cailloux de Taire....
....Elle voyait aussi à présent les petits cailloux de Ame, qu'elle semait parfois de-ci de-là.
Et puis surtout elle revoyait ceux précieusement protégés par David....

Perdue dans ses pensées, elle suivit le mouvement et applaudit....

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au fil de l'eau
Pachillou
Parmi la foule des curieux, Pachillou assistait à l'exposition des objets énigmatiques et des monstres fabuleux de l'Imaginarium, présentés par Sandino, avec autant d'humour que d'expertise ... même s'il avait quelque doute sur l'authenticité du Centaure.
La boite à outils du parfait momificateur le passionna beaucoup, même s'il afficha un petit air de dégoût sur la technique d'extraction du ciboulot par les narines. Quant au Flexor, le portrait qui en avait été dressé l'amusa beaucoup.

Lorsque le patriarche en eut fini, il l'applaudit chaleureusement comme le reste de l'assistance et s'écria :


Oui, j'ai une petite question, à propos du Flexor d'Exopotamie. Vous dites que c'est un con aux longues ratiches, est-ce normal que ça nous rappelle à tous quelqu'un ?

Dit-il en affichant un sourire malicieux.


....

Puis Lady succéda sur scène à Sandino, et conta une jolie histoire de fées changées en pierre. Il l'applaudit tout autant.
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Veneny
Il avait entendu parler de la Kumpania à de nombreuses reprises, en bien ou en mal. Curieux comme il était, l'envie de venir voir les "gitans" était irrésistible. D'ailleurs il n'avait aucune notion à propos des gitans, et ignorait la plupart des choses à leur sujet. Etant de passage à Rennes, il en profita pour aller les voir. Une visite guidée venait de commencer, il suivit discrètement (oui, même avec son énorme soutane blanche !) et en restant en arrière afin de ne pas se faire remarquer.

Mais le problème, et celui que tout le monde sait, c'est que le pauvre bougre est naif. Et aussi un peu fanatique, mais ça, c'est selon Taire et Theo. Il souriait, ravi d'être dans cette visite qui lui semblait si excitante. Toujours en retrait, il admirait autour de lui et prenait son temps. Il s'approcha de la première pièce alors que le groupe observait déjà la deuxième pièce. Il sursauta en voyant la bête.


Ha ! Mon Dieu !

Il frissonne et se dépêche de rattraper le groupe qui ne cessait d'avancer. Il crut reconnaître Mumia et Liocea de loin. Il irait les saluer après avec plaisir. Tentant d'oublier ce qu'il venait de voir, il regarda la deuxième pièce. Il bondit en arrière, horrifié.

Créature diabolique !

Vroum ! Aussi rapide que la voiture (il est en avance le Ven héhé), il se précipite sur la troisième pièce, la quatrième, la cinquième ainsi que la sixième, toujours aussi horrifié, les yeux écarquillés et restant sans voix. Il pousse un cri assez audible et fonce se réfugier derrière la carrure musclée du Mumiarque et, en tremblant, pointe du doigt les pièces.

C'est sorcellerie !

Terrifié et n'osant plus bouger, il crispe ses doigts sur le pauvre Mumiarque qui lui n'avait rien demandé mais bon, il a l'habitude maintenant. Au moins, c'est une manière originale de lui dire coucou. Il regarda Sandino, d'un air Inquisiteur et de celui d'un bambin a qui on aurait dit qu'il y a des monstres sous son pieux.
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Mortemer
Nannou et lui restèrent longtemps à écouter Sandino conter l'histoire de chaque objet, aussi étrange qu'inconnu.
Ils pénétraient dans un autre monde, le monde de tous les possibles, de toutes les splendeurs et de toutes les horreurs, mais qui n'était pas tellement différent de celui où ils vivaient.

Ils connaissaient déjà la collection pour l'avoir visitée lors d'une halte de l'Imaginarium à Bayonne, quand ils avaient connu la Kumpania, cependant cette visite était toujours aussi croustillante !

Par exemple, le Flexor noir d’Exopotamie lui rappela singulièrement quelques personnes qu'il avait rencontrées.
Était-ce possible qu'ils aient de tels ancêtres ?
Le cerf à la voilure de peau en lambeaux, comme la première fois, lui produisit un choc.
Ne se prenait-il pas parfois pour un cerf et ces voiles déchiquetés représentaient-elles pas la hantise qu'il avait de la mer ? L'amer, ses rêves déchirés !
Certainement, si Nannou le souhaitait, il irait jusqu'à Alexandrie, ou même en Irlande pour montrer à Wyatt le pays de son père ! Mais pour le voyage, il se bourrerait de persil, oui, de persil !
Mais peut-être y avait-il d'autre moyen d'y aller, comme de franchir le miroir.

Wyatt, cet étrange enfant ! Ce beau cadeau du destin !
Il le chercha des yeux ! Ho ! combien il aimerait lui faire découvrir la collection, recueillir ses impressions, ses sentiments, mais c'était encore un tout petit garçon qui avait plus besoin des bras affectueux de Nannou.
Nannou qui tremblait.

Penser à Wyatt renoua la mélodie qui les avait nouée avec leur premier fils, Albans !
Une belle relation s'était installée entre tous les trois et quand Albans leur avait annoncé que la main du dieu d'Aristote l'avait touché, qu'il voulait se consacrer à la prière au cœur d'un monastère, ils avaient accepté en cachant leurs chagrins, ils l'avaient même aidé à réaliser son rêve.
Il y avait eu aussi Gelsamina ! Mais Gelsamina n'avait jamais été leur fille car elle avait des parents. Simplement, ils l'avaient aidé à améliorer sa situation, à choisir sa vie.
Il n'y avait plus rien à dire, mais tout à ajouter.
A ces enfants, leur offrir des brassées d'amour, les serrer fort entre leurs bras et sentir cette douce et intime lumière qui s'ouvre entre eux.

Quelques pas, puis les oiseaux s'étaient tu et écoutaient la voix de Ladyday.
Quel merveilleux poème ! Il sentait Nannou vibrer dans ses bras.
Les cailloux que l'on piétine de nos bottes, que l'on néglige sur le bord des chemins, les cailloux sont vivants.
Qu'ils soient galets, fragments de rocher, géodes ou menhirs, ils sont des mondes en soi, tous dignes d’intérêt !
Il suffit de se pencher sur lui, de faire sa connaissance, de renoncer un instant à nos certitudes, de lui donner un peu d'amour car si on aime les choses, elles vous parlent.
Et Ladyday connaissait ce secret.

_________________
Zalome
Zalome était heureux, enfin le spectacle commençait avec une exposition et une pas des moindres. L'art fantastique, si l'on peut se permettre d’appeler cela ainsi à notre époque.
Il regarda les premières présentations et restait aussi bien sur le cul fasse à ces horribles monstres que sur la présentation verbale de Sandino. Les premières visualisations de ces objets ou carcasses laissaient Zal à une certaine réflexion. Mais ce qui est bien dans cete exposition c'est que chacun interprétera ce qu'il veut de ce qu'il a vu. Chaque personne ingurgitant à sa manière ce qu'il en pense.
Enfin Zal passe un bon moment et attend avec impatience le reste de la collection.
Entre temps Lady nous offrit un charmant poème qu'il ne manque pas d'écouter.
Regarde un peu partout s'il aperçoit Sam parmi les personnes présentes.

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Jasme
On lui en avait parlé en taverne, il ne fut pas difficile à trouver… Il se dressait devant elle tel une œuvre majestueuse, imposant l’admiration. L’Imaginarium surprenait par son originalité. Le présentateur particulièrement habile dans son art, invitait les curieux à entrer. Elle suivit le groupe avec enjouement très intéressée à découvrir ce qui avait été promis. L’animateur invitait les gens à venir et se plaça devant les spectateurs. D’une voix captivante il savait bien comment retenir l’attention de son assistance. Tout était couvert de tissus noir.


La collections d’objet intriguait Jasme toujours intéressée par de nouvelles découvertes. Il vivait en elle une soif d’explorer le monde. Il y avait un article du lot qu’elle connaissait bien : la mallette d’un embaumeur égyptien. Ce fut le premier objet qu’elle examina de près. Il lui semblait bien authentique, son esprit se perdit un instant dans ce merveilleux voyage où elle l’avait aperçu… On lui avait tout expliqué pour son plaisir et sa curiosité. Par après elle fit le tour de tous les objets, mais elle n’avait rien à dire sur les autre. C’était son premier contact avec ce genre d’objet. Elle était ravie.


Elle s’intéressait à tout! La Bretagne l’avait attirée depuis toujours avec tous ses mystères. Ce monde Celte, ses pierres debout et tous ces dolmens, menhirs et mégalithes. Elle aimait la pierre, son coin préféré où elle allait se ressourcer était bien caché et elle en le gardait bien le secret. Elle vivait entourée de tout cette culture, elle s'y attachait. Des histoires ou des contes bretons elle en connaissait, mais sa timidité l’entraîna à aller féliciter tous ceux et celles qui avaient su la charmer.

Elle vit l’animateur en premier, en se présentant elle apprit son nom.


Enchantée Sandino j’ai bien apprécié votre performance, ce fut un plaisir d’avoir assister à cette exposition guidée par vous.


Puis elle fit le tour de la salle saluant ceux qu’elle connaissant en les complimentant sur leur aisance à bien raconter, puis elle se présenta aux autres.


L’heure avançait, elle se demandait si il y aurait une suite…

_________________
Marguerittes
Comme tout le monde, elle a suivi pour voir le spectacle de « L’imaginarium », elle regarde le premier objet et recule d’un pas de crainte. La petite regarde Sandino tout en l’écoutant et surprise par ce qu’il dit et regarde à nouveau la tête de l’animal. Marguerittes n’a pas compris tout mais comprend bien que même s’il lui faisait peur il était inoffensif enfin une fois dominé.

A la vue de la tête de cerf, ce qui la trouble fut la couleur des yeux, étrangement les voilent sur les bois, elle reste quand même à bonne distance.

Pour la mallette venant d’Egypte, elle s’en éloigne bien vite et limite les mains viendraient se poser sur ses oreilles pour ne plus rien entendre des explications du vieux bohémien.

Là pour le coup, la bouche de la cuivrée s’ouvre en grand et se rapproche par crainte de mal voir, si elle oserait la main aurait touché le squelette afin de s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Léger coup d’œil autour d’elle et les réactions semblait plus ou moins être pareil.

Pour le bocal, elle fronce les yeux et fait une moue, doutant de la véracité des mots et s’interrogeant sur la réalité ou non de ce qu’elle voyait là.

La vue de la Larme d’Amon Râ, elle en reste à nouveau avec la bouche ouverte, ses yeux brillent de rêve et d’évasion s’imaginant dans la pierre, tournant sur elle-même, émerveiller de la beauté.

Tout à son rêve du dernier objet, elle écoute Lady, Marguerittes s’imagine les fées et rêves encore son jeune âge lui permettant encore cette facilité de rêver…

Elle sourit et hoche la tete pour saluer ceux vue au camp de la Kumpania puis sursaute en entendant un homme criant et s’agrippant à un autre. Marguerittes s’en éloigne rapidement par crainte…
Voyant que personne ne régissait vraiment, elle se rapproche quand même du chasseur de Menhir et de Zalome.
Mumia_jr
[Have no fear
For when I'm alone
I'll be better off than I was before
I've got this light
I'll be around to grow
Who I was before
I cannot recall]*


Du moins quand je suis seul...
Parfois on se sent seul au monde, même entouré d'une multitude de personnes. Même de personnes qu'on apprécie, ou qu'on aime. Mais on atteint un tel degré de plénitude que le monde qui nous entoure n'est plus que contours flous. On est dans notre monde.

Et Mumia était dans cet état d'esprit, la tête remplie des objets merveilleux de l'Imaginarium et de la jolie histoire de Lady quand quelques mots, suivis d'ongles enfoncés dans la peau de son dos le ramenèrent illico-presto sur terre.
La voix, il l'identifia assez facilement, tant furent nombreuses les fois où elle lui promit les flammes de l'enfer.

Il aurait préféré des retrouvailles moins...plus...mais c'est à croire qu'avec le Rongrois rien n'était banal.


¡Oh, madre de dios!** PADREEEEE Bordel ! En voilà des manières !


Au moins c'est une manière originale de lui faire coucou.

*Je n'ai pas peur
Du moins quand je suis seul
Je serais bien meilleur que je ne l'étais auparavant
J'ai cette lumière
Et je m'en servirais pour évoluer
Qui j'étais avant ?
Je ne m'en souviens pas
Eddie Vedder - long nights


**Oh, Sainte Mère de Dieu !
_________________
Sandino
...Suite à la visite guidée, comme espéré par Sandino les réactions ont été diverses. Horreur, perplexité, émerveillement, incrédulité se sont partagés l'esprit des visiteurs.

Son but atteint, le patriarche a remercié pour les applaudissements, tapé fort dans le dos de Mumia qui lui faisait une accolade, et répondu aux questions comme il s'y était engagé non sans avoir auparavant récupéré Wyatt, qu'il porte sur la hanche, un bras passé dans le dos du gamin pour le maintenir en place.

A Lio il a assuré qu'elle aurait certainement d'autres occasions de revoir la collection de la Kumpania lors de futures tournées.


- si c'est à un balafré auquel tu penses Pachi, alors nous pensons à la même engeance. A t'il fait à l'Auvergnat en réponse à sa question.

Puis à une inconnue lui ayant dit sa satisfaction d'avoir assisté à la visite, il a fait une révérence tout en gardant Wyatt contre lui.

- merci à vous d'être venue signorina et ravi que vous ayez apprécié.

Sa cousine ayant pris la suite sur scène, c'est à l'unisson du public qu'il l'applaudit une fois son passage terminé.

Au milieu du public dont une bonne partie appartient ou fait route avec la Kumpania, le vieux gitan précise de ne pas trop s'éloigner durant la pause.


- d'ici un moment va être donné un spectacle de théâtre d'ombres, prenez le temps de boire une chope pendant que l'animation se met en place.
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