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[RP] Amour, flonflon et poney [MARIAGE COMTAL]

Eliance
Presque une semaine qu'elle bosse sur ces fichues fleurs, à imaginer comment les faire tenir sur les murs, sur les bancs, sur n'importe quel support qui peut les accueillir pour que la cathédrale devienne entièrement rose.

Plus de flotte, toi ! Tu vois bien qu'ils commencent à tirer la tronche, les dahlias, là !
- C'est que c'pas évident, m'dame...
- Rooo, c'est quand même pas compliqué de mettre des pich'touilles de flotte sans inonder l'tapis !
- Oui, m'dame.
- Ben alors vas-y !
- Oui, m'dame.


Le tapis en question n'est autre qu'une énorme bande de satin (rose, bien sûr), posée au sol pour recouvrir l'allée centrale, et calée par-ci par-là avec les pieds des bancs afin que la mariée foule du rose dès sa splendide entrée et ce, jusqu'à son imminent époux. On aurait certainement pu faire moins glissant, mais ça aurait été plus cher. Et puis, personne ne peut pas le savoir tant qu'il n'a pas posé le pied dessus. Ce à quoi Eliance prend garde, le mot d'ordre envers les grouillots étant « Seule la mariée doit marcher là-dessus. Le premier qui y pose un arpion, je le peins en rose et je le pends au lustre ! »

La roussi-blondasse jette un œil sur son magnifique travail de fourmi et il n'y a aucun doute : c'est immonde. L'autel est noyé sous un buisson ardent rose, le lectrin a servi de trépied pour fixer une gerbe géante, les tableaux muraux voient des centaines de fleurs roses pendre devant et les recouvrir entièrement. La moindre statue, le moindre clou, la moindre aspérité murale pouvant accueillir une fleur rose l'accueille. Bref, tout est très rose. Orkaange va A-DO-RER. Myrmille moins. Mais on s'en cogne.

Voilà, il n'y a plus qu'à attendre que les gens se radinent. Eliance renvoie ses grouillots attendre sagement la suite des événements ailleurs et fait le planton devant la cathédrale histoire de distribuer moult « bienvenue », ou du moins, jusqu'à ce que son cavalier se pointe. Ou que ça la gonfle et qu'elle aille se planquer dans un coin. Le tout en lissant sa robe immonde (rose, bien sûr, avec un tout petit peu de bleu...) qu'elle a trouvé au marché.

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Chjara
La veille dans une auberge, non loin de Périgueux, au petit matin...
(enfin, un peu avant midi quoi)



Étendue sur son lit, les bras en croix, la brune fixait le plafond. Elle avait préféré le calme d'une auberge au brouhaha de l'Hôtel de la Force ou celui des Mûres, car après tout, elle ne savait même pas d'où sa tante partirait en fin de compte. Mais au moins, Chjara n'avait pas à subir les goûts douteux de sa tante en matière vestimentaire, et de coiffure. La sculpturale choucroute du mariage précédent, elle l'avait encore de travers !

L'invitation l'avait surprise, même si Ork était une des rares personnes qu'elle appréciait sincèrement. On ne pouvait pas dire qu'elle avait les mêmes atomes crochus avec le Comte, fallait voir comme ils n'avaient pas grand chose à se dire lorsqu'ils se retrouvaient dans une même pièce... Enfin, le plus surprenant restait le thème imposé : il fallait se vêtir de rose !

Si la jeune femme avait survécu à la robe violette, le port du rose risquait de lui être fatal ! Toute une vie, enfin 16 ans à porter du noir, pour finir aussi bas ! Pourquoi le monde était-il aussi cruel? D'un autre côté, Chjara aimait vivre dangereusement... C'est pour cela qu'elle avait profité d'un court séjour à Paris pour s'offrir une robe dernier cri de chez Jean Paul Crottier ! La commande avait surpris, mais cette maison aimait les défis....

Chjara n'avait pas vu sa robe, juste son patron, et le colis qu'elle venait de recevoir était posé sur la petite table en face du lit. A côté, se tenait le cadeau pour les mariés. Ca aussi, ça avait coûté à la brune ! Pas en écus non, mais en temps ! Fallait dire qu'elle en avait perdu à chercher des poneys roses, ou du moins un poney pas trop cher à peindre en rose. Mais Chjara et l'art, c'était deux mondes différents... Ou parallèles... ou parallèlement différents... mais on s'en fout ! La brune avait opté pour un cadeau plus sobre : des bonnets roses ! Des bonnets de nuit, cela allait sans dire !




En mode "Dragée" le jour du mariage.



Chjara n'avait croisé personne, ni donné de nouvelle à quiconque, même pas à sa tante qu'elle espérait surprendre ce jour. Qui aurait pu penser qu'elle se sentirait aussi bien dans sa belle robe parisienne? Eh bien c'était tout sourire qu'elle se dirigeait vers la secrétaire d'Ork qui se tenait devant la Cathédrale.

Arrivée à son niveau, Chjara en profita pour lui donner le cadeau soigneusement emballé.


Bonjour hmm... Roberte, c'est ça? Quelle belle journée pour un mariage !
Elzah.
Elzah faisait le pied de grue en face de la cathédrale depuis un petit moment. Elle se mordait les ongles, se curait le nez, crachait les glaires qui l’incommodait et faisait tout un tas d’autres trucs distingués pour patienter. Elle avait « rancard » avec un buisson rose avec qui elle n’avait pu voir les détails. En attendant d’avoir une tenue, elle s’était camouflée sous un monticule de fringues puantes qu’elle avait dérobé à un pécore qui se baignait dans la rivière. Ouais, c’était juste le temps de trouver sa cavalière pour avoir la tenue adéquate. Pensez bien qu’elle n’allait pas se pointer comme ça à un mariage, hein ?

Lorsque les portes s’ouvrirent, Elzah se précipita sur le parvis de la cathédrale. Elle regarda autour d’elle et soupira : il y avait déjà deux femmes en rose. Elle avisa celle qui était la plus proche, écarta les bras, balança son plus joli sourire et sortit d’une voix la plus grave possible :

C’vous le buisson rose sur patte ? Vot’ cavalier est arrivééééé.

Et quel cavalier ! Un mendiant aurait fait mieux !

Bah alors ? Vous m’embrassez pas ?

Elzah ne demandait qu’une étreinte, hein ? Pas un baiser. Plutôt crever que d’embrasser une autre femme sur la bouche, tiens !
La petite brune s’approchait donc dangereusement de Chjara, prête à l’étreindre.
Orkaange
Dans une chambre du château, une mariée et dix tonneaux

-Rhaaa mais cessez de bouger Ma Dame! déjà qu'on a du mal avec les lacets et les attaches!
-Je bouge pas je bois! Je suis nerveuse!
-Mais enfin Ma Dame! soyez raisonnable! vous aurez tout le temps de boire après la cérémonie! le coiffeur a du mal à vous suivre!
-Nan mais il a fini les tresses il veut faire quoi avec? Hein vous voulez faire quoi Jean Louis avec ces tresses! Vous m'avez déjà arraché trois touffes de cheveux!
-Ben des macarons pardi! C'est très haillpe vous verrez. MAIS ARRETEZ DE BOUGER BON DIEU ON ARRIVE A RIEN LA!
-Han! Comment vous m'causez là! Je vous préviens je suis très émotive aujourd'hui j'vais pleurer!
-Nan mais nan! vous allez ruiner le maquillage! lààà.. tenez rebuvez un petit coup vous allez être MA-GNI-FIQUE!


Le verre en main, la blonde resta tranquille le temps que Jean Louis Dave Hide finisse de mettre la dernière touche à sa coiffure. Après lui avoir tourné autour trois fois, avoir replacé une mèche imaginaire, avoir joint les mains en s'exclamant
Mon aristote! Encore une réussite de Jean Louis! Il décréta que son travail était fini et laissa la place à Jules Kart Hier qui s'avançait avec la tiare, les boucles d'oreilles, le collier et la ceinture précieuse et ornementée


-Pffff... N'empeche elle est vachement belle hein ma robe!
-Moui.. Un peu trop rose peut être?
-C'est jamais trop rose Germaine! JA-MAIS!
-Ben dites ça à manon qui est partie vomir et qui m'a demandé de me remplacer
-HAN! C'ets pas l'rose ça. Elle a surement bouffé un truc pas clair ou alors elle attend une cigogne
-.... Si vous le dites Ma Dame si vous le dites.. Mais arrêtez de bouger qu'on en finisse! On a encore les boucles d'oreilles à fixer, la tiare aussi! Vous allez jamais arriver devant l'Autel à temps si ça continue!Et Cessez de mordre dans les perles du collier puisqu'on vous dit que c'est des vraies! C'est de l'Art quand même!
-M'en fous! J'veux une chouquette! Et un verre! Pis c'est moi la star ils m'attendront! Pis arrêtez de me crier dessus vous aussi sinon je pleure!Pis.. Pis.. JE FAIS CE QUE J'VEUX D'ABEUR!
-Grumbleblele... Là. Ca Y'est! C'est parfait!
-Mais c'est louuuurd! j'arrive plus à redresser la tête avec le poids des boucles et de la tiare!
-Ha ben c'est de l'or et de l'argent massif hein! Vous croyez quoi! Quand on s'adresse à Jules Kart Hier, on a la qualité! Et la qualité faut savoir la porter! Ou vous préférez que je vous enlève tout ça et que vous vous adressiez à ces petits artisans provinciaux de bas étage?
-NON! Non! C'est parfait! Regardez! Je suis Droite! Et je me tiendrai droite! Voilà!



C'est donc vers Ork, raide comme un piquet que la dernière intervenante s'avança. La Dame Lou Bouttin s'agenouilla devant elle, afin de lui passer les derniers escarpins de sa création, roses et verts bien sûr.


-VOus avez pensé aux broches poney?
-Oui oui Ma Dame, ne vous en faites pas elles y sont comme vous pouvez le vérifier par vous même
-Nan je peux pas me pencher
-Ha ben pourtant votre robe n'est pas trop étroite, vous ne risquez rien!
-Pisque je vous dis que je ne peux pas me pencher!
-Allons faites un effort! Je ne me suis pas usé les doigts sur mes alènes pour que vous ne voyiez pas le résultat à vos pieds quand même
-Humpffff.....Han ouais sont trop beeeleeeuh *SCHBUNK*
-AIeeeeuh!
-MAIS PISQUE JE VOUS AVAIS DIT QUE JE POUVAIS PAS ME PENCHER A CAUSE DU POIDS DE LA TIARE!
-Aleeerte aleerte! Comtesse consort à terre! AMANEZ LE PALAN CA VA PAS ETRE FACILE DE LA REMETTRE SUR SES TALONS DE DOUZE!

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Jeanjakou
Voilà bien un mois que Jean vivait reclus chez lui sans même sortir pour faire coucou à la chancellerie (ce qui finirait par lui retomber sur le coin de la moustache un de ces quatre). Mais lorsque Ork avait agité la menace de son prochain mariage avec Mymylle, ce dernier n'avait pas hésité un seul instant : il s'était dirigé droit vers l'écurie pour voir si Aston, son poney angevino-mainois, était encore en vie. Et comme la bête était issue du meilleur des pires territoires de Follepercherie, le Guyenno-Breton le plus moustachu du Bordelais avait immédiatement constaté que non seulement le poney n'avait pas desséché, mais qu'il avait tellement grossi qu'il passait à peine la porte.

Je sais pas qui t'a nourri, mon vieux, mais en rentrant, t'auras droit à un régime sec !

Jean "Kirkou" entreprit alors de remplir les fontes, de seller son poney, et de trotter jusqu'en Périgourdinois où Mymylle allait commettre une effroyable bêtise : épouser la plus poumonée des poneys.

Il faut faire arrêter la cérémonie avant qu'il ne soit trop tard ! Yip ! Yip !

Aston s'élança d'un pas trainant sur la route poussiéreuse, et les emmena sans trop forcer... à une petite auberge rose à Périgueux au moment où les cloches de la cathédrale sonnaient.

Bon, encore le temps de me brosser et de manger un morceau. Aston ! Tu ne bouges pas. Et si quelqu'un t'embête, tu n'as qu'à lui donner un coup de sabot !

Mais Aston n'écoutait pas, n'écoutait plus. Il ne se sentait pas très bien, mais il en ignorait le pourquoi.
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Eliance
Oui, belle journée, oui...

Une grimace remplace le sourire initial au fur et à mesure qu'elle déballe le cadeau. Oui, c'est pas pour elle à la base, mais en bonne recueilleuse de présents, la roussi-blondasse a décidé de tout tester avant de le refiler à sa patronne, histoire d'écarter tout objet contondant, tout empoisonnement et éventuellement tout ce qui pourrait la blesser et saloper sa moche robe rose. Et puis surtout histoire de récupérer ce qui se mange, se revend facilement et autre.

C'est... hm... mo... m... ROSE !
Elle va adorer...


Celui-là, elle le refilera dare-dare à la patronne. Des bonnets de nuit... La blague ! Au pire, elle s'en servira pour éteindre les bougies le soir. Ou pour étouffer un chaton. Ou pour filtrer des trucs en cuisine. Ou pour...

C'est qui ça ?!!! Eliance regarde débarquer le machin puant avec une grimace perplexe. Qui a invité un clodo à ce mariage ? Elle-même visiblement... Elle reconnaît à peine la fille à la pancarte. Faut dire qu'elle voyait pas grand chose ce jour-là, à travers les fleurs roses qu'elle trimbalait. Fort heureusement, la folle se plante d'interlocutrice. Et Eliance est bien décidée à ne pas rétablir la vérité. Qui voudrait d'un clodo en cavalier ?

Isidore, bien qu'appartenant à la triste race masculine, a le bon goût de ne pas puer ainsi. Alors bon... à choisir, hein... Eliance n'hésite pas longtemps et préfère se reculer de trois pas en arrière pour laisser de l'ampleur à l'étreinte qui devient plus qu'imminente. Le tout avec un petit sourire et sans parler. Si elle parle, elle est cuite.

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Sorianne
Mais si, je t'assure, il n'y verra pas d'inconvénients.

La So se change pendant que le blond fait de même. Elle lui tourne sciemment le dos, et traîne un peu à admirer les tissus de la tenue qu'il lui a offert. Elle a déjà vu ce type de vêtements chez Achim, et les tenues orientales ont ça de bien qu'elles sont originales, douces et légères. En tous cas la qualité est là, et la noiraude ne se lasse pas de caresser les étoffes à mesure qu'elle les passe.

Il n'y a pas de raison, puis au pire, il faut bien un homme, la décence le voudrait tout de même un peu.
...

Un sourcil se hausse alors qu'elle réalise un détail.
Je ne sais pas s'il est au courant qu'on vient d'ailleurs.

La ceinture ajustée, la petite brune lisse les pans de la tenue du plat de la main, met bien en évidence le petit bijou offert et se saisit du peigne pour commencer à mettre en place la savante coiffure qui va finir tout ça! Sans oublier le ruban pour rester dans le thème imposé. Tout se peignant sa lourde tignasse sombre, Sorianne finit par se retourner pour regarder du côté du blond.

Le geste est suspendu, et un sourire tendre s'affiche.

La tenue qu'il porte là lui va comme un gant, et le peintre est des plus distingués. Elle ne peut retenir un petit mordillement de lèvre!


Ça te va à ravir. Vraiment. Seigneur, tu dois briser bien des cœurs!

Elle réalise un peu trop tard ce qu'elle a dit là, et prestement elle reprend son geste tout en cherchant quelque chose pour distraire de tout ceci!

Tu crois qu'il va être détendu? Ou qu'il est en train de se ronger les ongles jusqu'à l'os? Ce serait ennuyeux pour passer l'anneau tout de même.

Un nouveau regard volé en direction du blond, et la brune s'approche en crabe, non sans un sourire espiègle, des idées licencieuses en tête.



***

*BONG BONG BONG*

Myrmille tu es là? On vient t'aider à te vêtir. C'est le travail du témoin!
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Raymond_de_petrus
Alors que Raymond achevait de boutonner le tabard, Sorianne le complimenta et il se retourna vers elle, alors qu'elle s'occupait de tresser ses cheveux. Il eut un sourire en coin.

Merci, effectivement je me débrouille pas trop mal dans ce domaine.

Parfois à son corps défendant.
La couturière s'inquiéta de l'humeur du comte, et Raymond haussa les épaules.


Je pense qu'il doit surtout être en train de boire la moitié des stocks du Poney Rose en priant pour que ça se termine vite. L'autre moitié ça doit être Mahaut qui la boit.

Sorianne décida alors de passer à l'action et bien qu'ils n'aient absolument pas le temps pour cela, le peintre décida de ne pas la laisser insatisfaite.

Mais ce serait dommage que je te décoiffe, tout de même !

Et de devoir se déshabiller pour se rhabiller ensuite, pour ruiner les efforts de la matinée.

***

La couturière avait les pommettes rosies alors qu'elle tambourinait à la porte du comte, mais on pouvait tout à fait attribuer cela à la chaleur. Le peintre lui arborait un sourire vaguement satisfait.

Il en rajouta une couche :


Allez Myrtille ! Fais pas ton timide !


Pour sur que Cmyrille serait ra-vi de voir son bailli débouler et lui offrir ses conseils vestimentaires.
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Cmyrille
[Le jeudi à Périgueux, c'est le jour des mariages ... Ou pas.]


La veille, au Poney Rose, la Cheffe leur a dit qu'ils devaient passer la soirée chacun de leur côté. L'une avec les filles, l'autre avec les garçons. Sauf que les garçons ben... Ils se sont pas trop foulés pour organiser la soirée. Tellement pas qu'en fait, y'a pas eu de soirée...
Il est resté à errer dans les couloirs du château, jusqu'à trouver ce qui devait être une ancien bureau inoccupé aujourd'hui. Et surtout jusqu'à trouver la cache dans le mur où il y avait une vieille bouteille de liqueur de poire. En gros il s'est pinté la gueule tout seul, dans une pièce poussiéreuse du château. Une soirée parfaite avant de se marier, vous en conviendrez.

Du coup, le lendemain, en entendant toquer à la porte, il grogne. Réaction de base quand on pionce encore, la tête enfoncée dans l'oreiller et le filet de bave au coin de la lèvre. Et devant l'insistance de la personne à la porte, qui remet ça sans la moindre politesse, il balance :


- Nan mais revenez demain, j'suis occupé là !

Puis il se tourne de l'autre côté du lit, vers ce qu'il espérait être sa chère presque-épouse. Sauf que la chose qui peuple la place traditionnelle d'Ork dans leur lit est bien trop poilue pour être elle. Il ouvre alors les yeux, autant intrigué que paniqué.

- Pédro ?
Qu'est-ce tu fous là ? Je croyais t'avoir laissé à la grange hier soir.

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Eliza_beth
Tutututu… Non, non !

Une main se posa sur l’épaule d’Elzah et la tira en arrière alors qu’elle s’approchait dangereusement de Chjara. Il s’agissait de la blonde qui venait sauver son amie d’une étreinte puante et poisseuse. Et, accessoirement, foutre cette clocharde, qui avait une mission bien précise, dehors – même si, techniquement, ils étaient déjà tous dehors.

Qu’est-ce tu fous là, p’tin ?! Demanda-t-elle un chouïa vénère en la traînant par le col loin du parvis.
La brune, geignant doucement sous autant de violence, se mit à lui expliquer qu’elle avait été engagée par « la brune là-bas » - Chjara donc – pour être son cavalier. La petite blonde secoua la tête et regarda un instant son amie avant de froncer les sourcils. Non, non, ce n’était pas potib’. Cette débile devait se tromper.

T’es censée t’infiltrer parmi les clercs du PA pour tuer Lotx ! Pas v’nir déguisée en clochard puant et crasseux au mariage du comte !

Qu’elle était énervée, Elizabeth !

Maint’nant, tu t’barres et tu fais ce pour quoi on t’paye !

Joignant le geste à la parole, Elizabeth vira Elzah en la balançant sur le pavé. Et, sans un regard pour cette dernière, s’en retourna vers les invités. Elle s’approcha de Chjara, saluant au passage Eliance qu’elle ne connaissait pas. Elle sourit à Chjara et fila droit dans la cathédrale pour voir à quoi ça ressemblait.

OH MEIN GOTT !

La cathédrale était ROSE ! Elle était toute rose ! Mon dieu… mais que s’était-il passé ? Agressée par cette couleur qui était présente toute autour d’elle, elle repartit dehors et bugua sur Chjara.

Oh mon dieu ! Chjara ! J’avais pas vu... mais… tu… oh mais… Tu ressembles à… à…

A un bonbon grandeur nature ?

Ca va ? Tu tiens l’coup ?

Heureusement, Elizabeth, malgré les circonstances, n’était pas toute de rose vêtue. A part sa chasuble rose et pailletée (par Ork), elle avait préféré une tenue sobre, choisissant sa bure noire. Oui, oui, l’occasion se prêtait au noir, n’est-ce pas ?

Mais quelle horreur… Cette cathédrale… Qu’ils aiment le rose, bon, passe… mais là, c’est abusé, hein Tassin ? Euh… Chjara, pardon.
Monseigneur Lotx et monseigneur Aitore, ils sont où ?
Sorianne
Chez Myrmille


Ils se sont fait envoyer paître là, nan?
La So regarde la porte avec un air surpris quand la voix de Cmyrille retentit. Alors, les sourcils haussés, Sorianne se tourne vers Raymond... Avant de piquer un fard monstre en tressaillant, c'est que la surprise a été telle qu'elle va avoir bien du mal à s'en remettre, et elle n'est pas prête d'oublier! Ah pour sûr, nul regret du retard qu'ils ont pris là. ... Du coup c'est un peu dépitée que la brune se décide à ne pas s'étaler et préfère ouvrir la porte, tant pis pour l'intimité du Comte, namého.


...

La scène est digne d'un autre monde.
Blasée, la noiraude reste dans l'encadrement pendant que le blond est plié en deux, et que son vieil ami a l'air de comprendre qu'il a un poney pour compagnon. Allez donc.


C'est... un poney...

L'instant de stupeur passé, la So ne se refuse pas un ricanement amusé et va ouvrir les rideaux histoire de faire passer la lumière.

M'enfin tu vas sentir le bouc pour ton mariage! ... Et tu vas être en retard!
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Raymond_de_petrus
Le rougissement inopiné de la couturière quand elle croisa le regard de Raymond arracha un rire amusé à ce dernier. Il se dit que la journée serait surement très drôle dans ces circonstances, et encore, à ce moment, Sorianne n'avait pas encore ouvert la porte.

Ce qu'elle fit.

Raymond crut qu'il allait mourir de rire sur place, en voyant un poney partager le lit comtale. Il en vint à écraser une larme et corrigea la témoin du jour.


Je dirais plutôt qu'il va sentir le poney, mais au moins ça fera couleur locale.

Quelques inspirations pour tenter de calmer son fou-rire, et il entra dans la pièce, alors que Sorianne allait apporter un peu de soleil à la scène.

Ouvre les fenêtres aussi.

Ca sera pas du luxe.
Il se tourna alors vers Myrmille, loin d'être prêt, et la gueule encore amochée qu'à l'habitude.

Ben alors Myrtille, t'avais des envies d'exotisme pour ta dernière nuit de célibataire ?

Parce que là, le poney, c'était quand même osé. Il regarda Pedro, presque peiné pour la pauvre bête.

J'espère au moins qu'il était consentant.

Mais bon, c'était pas tout ça, mais fallait évacuer la chose, qui faisait sacrément désordre, même sous un règne de Poney Rose.

Hey ! Un valet par ici ! La strip-teaseuse du comte doit plier les gaules urgemment !

En tout bien tout honneur, mais c'était plus drôle de lancer des rumeurs sur ce qui avait partagé la nuit du comte. Et ouais, fallait virer Pedro, parce que quand même, il ne serait pas d'une grande aide pour la suite des événements.

Et puisqu'il fallait passer aux choses sérieuses, il choperait un des valets pour ramener de quoi laver le futur marié.

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Icyblue
Aaaaaarrgh...

La soirée de la veille avait été mémorable. Du moins pour les bribes de souvenir qui lui restait, l'alcool ayant imbibé le reste. L'effervescence du manoir aux premières lueurs du jour avait fini par le réveiller. Et la migraine par lui faire prendre conscience que ce n'était pas une bonne idée d'ouvrir les yeux si vite ! Il n'était plus en état de faire quoique ce soit de toute façon. Il sourit bêtement, avant de se rendormir, s'imaginant Dex et la future mariée dans le même état.

Quelques heures plus tard, il n'était pas métamorphosé, mais il paraissait au moins présentable. Il avait même réussi la tâche délicate de trouver une tenue adéquate pour le mariage. Mêlée de garance, de blanc et d'un soupçon de rose, Isidore avait essayé de faire le moins pire possible... Par contre, les paillettes, c'était niet !

Arrivé devant la cathédrale, il reconnut au loin sa cavalière. Un coup d’œil pour savoir si d'autres connaissances étaient là puis il monta les quelques marches du parvis.


Bonjour Eliance.

Il s'approcha d'elle un peu plus. Pas trop non plus, ils avaient conclu un accord.

Je sais qu'il ne fallait pas mais... je vous ai pris un petit quelque chose quand même. Trois fois rien.

Peut être allaient-ils mettre de côté leur inimitié de circonstance, le temps du mariage au moins.
Il sortit de sa poche une boutonnière constituée d'une rose bleue. Sa jumelle était déjà accroché à la veste d'Isidore. Elle semblait s'accorder parfaitement avec les traits bleus de sa robe.
Approchant la boutonnière de sa robe, il espérait peut être l'accrocher...


Puis-je ?
Eliance
Un ange blondement rosé dégage le problème « clochard » du jour d'Eliance en un pouce et, rien que pour ça, se prend un sourire ménudiérien en pleine face. Presque la roussi-blondasse lui ferait la bise pour la remercier. Presque. C'est Eliance. C'est un contact physique. Faut pas déconner. On préfère la retenue. Eliance peut à présent profiter de... compliments ! Elle adore cette femme. Elle ne connaît pas son nom, ne sait pas d'où elle sort, mais elle l'aiiiimeeee !

N'est-ce pas ? C'est immonde, hein !
Méchamment immonde...


Elle sait bien que plus les gens censés vont vomir sa décoration rose et plus la patronne va l'adorer. C'est ainsi. Et elle s'en fiche un peu d'être à l'origine des nausées de toute une assemblée. Elle est payée pour satisfaire la patronne. En tout bien tout honneur, hein. Là encore, ne nous méprenons pas !

Et c'est donc avec un air ravi, enjoué et tout et tout qu'elle voit débarquer son cavalier (le vrai, cette fois, pas la fille travestie en clodo). À l'heure ! Principale qualité d'un cavalier. La distance réglementaire de cinq pouces est respectée. Le brave a eu la bonne idée d'éviter bises, effusions et autre attouchement malvenus en tout genre auquel le marié aurait pu l'encourager.


Isidore ! Vous êtes pas en r'tard.

Elle détaille sa tenue, fronce le nez.
Ouais, y a un peu de rose, ça ira.

Et c'est carrément une grimace qui déboule quand il s'approche d'elle. Mayday, mayday ! Les yeux de la roussi-blondasse se transforment en gyrophare. Le cavalier vient de franchir la zone de confort des cinq pouces, rompant ainsi son serment pris quelques jours plus tôt, seulement au bout de trois minutes et alors que le mariage n'est même pas entamé. Sauve qui peut ! Eliance est en train de se figer, de se liquéfier, bref, elle panique grave, quand son regard s'arrête sur la fleur... bleu.

C'est... BLEU ?!

Ses yeux marron passent plusieurs fois de la fleur au cavalier, avant que la roussi-blondasse commence à reprendre vie, un peu, en arborant un sourire un poil malicieux.

Vinguette... la patronne va a-do-rer !


Ça y est, elle l'aime bien son cavalier. Il entre malgré lui dans le complot « bleu » tourné contre la mariée, dans un but purement vindicatif. Eliance est obligée de porter tenue rose depuis des mois, du coup elle compte bien imposer à la vue de la patronne quelques touches de bleu, le jour de son mariage (couleur qu'elle répugne, cela va de soi).


Vous êtes parfait !


Si une pointe d'ironie teintait l'avant-dernière remarque, la toute dernière est sincère. Mais il ne faut pas pousser, ça ne justifie pas un brisage de barrière d'intimité. Alors Eliance se saisit de la boutonnière avant qu'un drame tactile se produise et se l'accroche elle-même à la robe.


Bon, on fait quoi ? on rentre ?

Regard vers les deux femmes présentes.
Vous avez pas d'cavalier ?! Vinguette, comment on va faire ?

Edit pour fautes...
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Chjara
C'était le monde à l'envers... d'un côté une diaconnasse râleuse, agressée par trop de rose, limite nauséeuse, alors que le monde merveilleux des poneys roses à paillettes elle avait l'habitude de fréquenter, et d'un autre côté une Chjara souriante, toute de rose vêtue, une vraie dragée sur pattes d'un calme olympien qui auraient pu laisser à penser qu'un esprit zen avait pris possession de son corps...

Bon, Chjara avait triché, involontairement, bien sûr !

Elle accueillit son amie d'un large sourire, la remerciant vivement de l'avoir sauvée d'une imminente agression olfactive. Elle sortait d'où cette fosse à purin? Même qu'elle la prit longuement dans ses bras une fois qu'elle revint près d'elle, son amie hein pas la chose puante.


Oh mon dieu ! Chjara ! J’avais pas vu... mais… tu… oh mais… Tu ressembles à… à…
Ca va ? Tu tiens l’coup ?


Meuh oui !!!! La vie n'est-elle pas belle en rose ??? Tu es là, je suis là, Roberte est là, les mariés sont pas encore là... mais ils le seront bientôt ! Même la Cathédrale est là, tu te rends compte !!!!

Toujours son sourire niais, elle poursuivit, sans broncher, même lorsque son amie la confondit avec un certain Tassin.

Pourtant la journée avait mal commencé crois-moi ! Quand j'ai vu la robe que je devais porter, j'ai piqué une crise !!!! Le tavernier est même venu m'engueuler ! Parait que mes cris faisaient fuir les clients, comme si on tuait un cochon !

Elle réajusta sa couronne florale en riant.

Et tu sais quoi ? Ben il a trouvé LA solution pour calmer mes nerfs ! Personne n'y était arrivé jusque là, ben lui si ! Il m'a fait petit-déjeuner avec une omelette aux champignons et aux herbes folles comme il appelle ça !

Chjara agita soudainement sa main louchant étrangement.

Ah non mais même roses, des mouches ça reste embêtant !
Bon qu'est ce que je disais moi? Ah oui ! Pas la peine d'avaler des tisanes infectes genre camomille et tout le toutim pour se sentir sereine ! Suffit juste de changer son petit déjeuner ! Effet garanti, regarde moi ! Finalement, elle est mag-ni-fi-que cette robe !


Elle tourna sur elle même, pour se montrer mieux à son amie, des fois qu'elle ne l'aurait pas assez vue. C'est alors qu'arriva un homme. Pas un bonjour, pas un signe de tête, que dalle quoi. En d'autres circonstances, la Brune se serait emportée, mais là rien, elle se contenta de sourire, bêtement.

Ah non ma Eli, on sous estime bien souvent le pouvoir des omelettes !

La jeune femme ne quittait pas le couple des yeux. Un temps elle eut presque un doute... qui se mariait déjà?

Gné ? Monseigneur Lotte? J'connais pas, pis j'aime pas le poisson ! Alors que les omelettes ! Non franchement, elles ne sont pas appréciées à leur juste valeur !

Ce fut ce moment là qu'Eliance choisit pour embrouiller l'esprit déjà bien attaqué de la brune.

Vous avez pas d'cavalier ?! Vinguette, comment on va faire ?

Ben c'était pas précisé dans l'invitation... C'est obligé ? Bah je peux partir en chercher un, mais ça risque de me prendre quelques jours...

Chjara ne voyait pas d'autre solution que de partir... Une robe de Jean Paul Crottier, qui lui avait coûté un bras, et qu'elle brûlerait probablement dès qu'elle aurait retrouvé ses esprits... si c'était pas dommage de la porter si peu de temps !

Elle tourna la tête vers son amie.


Et toi, c'est la Lotte ton cavalier, c'est ça?
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