[RP] Le Port de La Teste de Buch

Beaba se promenait sur les quais quand elle vit un curieux manège.
En un rien de temps, une petite charrette s'est transformée sous ses yeux , en un scène de Théâtre. Quelle ingéniosité!
Elle s'approcha :
Hé hé, Bonjour
Vous allez nous faire un spectacle? Vous restez quelques jours?

Je veux des souvenirs avec toi,
Des images avec toi,
Des voyages avec toi
Je me sens bien quand tu es là*

La Teste-de-Buch , première étape d'un voyage.

C'est la première fois que la Fleur quitte Bordeaux par envie. En fait, elle s'est toujours contentée de suivre le Colosse depuis qu'il est devenu son Père. Comme son ombre, toujours dans ses pas, partout, tout le temps.

Cette fois c'est différent. En beaucoup de points.
D'abord, elle ne suit pas le Géant. Il ne fait pas parti du voyage.
Mais elle n'est pas seule pour autant. A ses côtés, juste là, assis sur le ponton d'un des quais du grand port de cette ville qu'elle découvre pour la première fois, un Celte.
Lui qui est rentré dans sa vie sans prévenir, sans qu'ils ne s'y attendent, ni l'un ni l'autre.
Comme une bourrasque qui ferait virer de bord le plus grand des navires, il a déboulé dans son coeur et en a fait chavirer la boussole.
Elle qui pensait ne jamais quitter le cap qu'elle s'était fixé, elle découvre qu'à ses côtés il pourrait y en avoir des centaines d'autres.
L'esprit de la Fleur traverse la pire des tempête à cet instant, mais il suffit qu'elle tende la main et que ses doigts glissent et s'entrelacent entre les siens pour que l'horizon se calme, que tout redevienne paisible et clair.

Qu'en pensera leur famille? Qu'en dira son Père quand il l'apprendra? Faut-il qu'elle lui dise? Qu'elle lui dise quoi d'ailleurs? Elle ne sait même pas expliquer ce qui lui arrive ...
Autant de questions sans réponses qui tournent en boucle sans réussir, pourtant, à la freiner dans son élan.
Elle veut être avec lui. Elle veut le voir quand elle se réveille et s'endormir bercée par les battements de son coeur. Elle veut la chaleur de ses bras protecteur et la douceur émouvante de son regard.
Que ce "Nous" naissant grandisse encore et encore. Que jamais il ne disparaisse.

Assise au bout du ponton, ses pieds nus chatouillant la surface de l'eau, elle soupire de bien-être et pose sa tête sur l'épaule du brun.
Le soleil lui chauffe agréablement le visage, la fièvre est partie, il ne lui reste que ce doux vertige enivrant qu'elle apprend à dompter.

Je veux des souvenirs avec toi
Des images avec toi
Des voyages avec toi
Je me sens bien quand tu es là*

* Déclaration d'Amour - Michel Berger


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Elle courait aussi vite que son tour de taille le lui permettait et sa fatigue qui depuis quelques jours ne la quittait pas.
Elle était allée en taverne avant hier soir et avait alors appris que l'on baptisait le bateau de Meyanne mais elle ne savait même pas que le bateau était achevé !!! Elle n'avait pas vu les offres d'emploi pour charpentier dont le chef de port l'avait informée ! Mais bon on ne peut pas être partout à la fois à n'importe quelle heure de la journée et puis.......
Ben elle est allée au lac !!!!!! Puisque l'affaire tombait au lac autant mettre ceci en profit ! Elle n'allait pas non plus s'y jeter elle-même !!!!
Pas sûr qu'elle flotte bien avec son bidou !!!!

Essoufflée elle arrive sur les quais et oufff le foncet est encore là !

Bonjour à tous ! Me voici tardivement mais j'ignorais que le bateau était prêt à être baptisé ! Tout est bien qui finit bien et me voilà !
Tenez j'ai pris avec moi un gros bouquet pour mettre à la figure de proue et un gâteau très spécial pour l'occasion !!!!!

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Béaba arrivait en courant avec 5 chopes vides dans chaque main.

J'arrive à temps je crois ! aller, vas-y Henris remplis moi tous ces récipients.
S'il n'y en a pas assez, je cours en chercher 10 autres.
Il en faut pour tout le monde, ceux qui sont là et ceux qui vont arriver
Un bateau doit être arrosé et les gosiers désaltérés , c'est une EVIDENCE

Beaba fit la bise à tous ceux qui étaient présents

Il sourit aux dires de Meyanne

puis il déposa les bouteilles au sol

Il reprit son sérieux connaissant les superstitions des navigateurs.

Mey j'accepte avec joie, et je ne vous laisserai pas partir toi Sirius et ta petite famille
sur ce bateau.
Il pensait tout bas
Tout bateau non baptisé est guidé par le sans nom sur les rochers

Il prit une première bouteille, s'approcha au plus prêt du foncet et d'un geste précis
visa la partie de la coque portant le nom du bateau

Il cita
Celui qui n'a pas goûté au vin, goûtera au sang

puis lança la bouteille qui s'éclata comme souhaité sur le nom de baptême , l'Evidence...

Il prit une seconde bouteille et fit sauter le bouchon, la proposa à Mey

En se retournant il s'aperçu que bien du monde les avait rejoint

Il restait encore quelques bouteilles ^^

Mey ce bateau fera votre bonheur et vous pourrez naviguez sans crainte

Elle se dandinait, pied gauche pied droit...Hésitant guettant l'arrivée de Sirius, elle n'osait pas lui dire qu'elle avait oublié de prévoir le baptême de leur nouveau navire.

Henris arrivait les bras chargés de bouteilles...

Que t'arrives t'il Meyanne ? tu as l'air anxieuse


Son coeur fait un bond dans sa poitrine, un large sourire illumine alors son visage.

Hoooo Henris!!!!! Cher ami tu me sauves la vie encore une fois! Oui oui j'ai oublié de préparer le baptême...Trop prise par le mariage voilà!!!! Enfin ..Comme tu le sais j'peux pas prendre la mer si on inaugure pas l'Evidence! Tu heu tu veux bien être le parrain de mon bateau en attendant d'être celui d'Alban hihii??!!!!
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Elle remonta sur le pont dans ses vêtements secs et vit que pendant qu'elle s'était changée le buffet avait été préparé et que les gens commençaient à s'approcher pour déguster toutes les bonnes choses qui était offertes à leur dégustation.
Les commentaires allaient bon train, chacun admirant et montrant à son voisin une partie du navire qu'il trouvait remarquable, certains étaient même des connaisseurs qui possédaient eux aussi un bateau et ils comparaient avec le leur. Les enfants prenaient des rondelles de saucisson et jetaient des regards prudents vers leurs parents et hop s'ils avaient l'air occupés à discuter avec leur voisin en reprenaient !!!!
La Teste était joyeusement animée par cet évènement et elle s'en réjouissait.
Elle vit Benedikt qui s'avançait avec Eric et elle se dirigea vers eux, elle les enveloppa dans le même regard heureuse de la complicité qu'ils avaient nouée, elle avait enfin ce dont elle avait toujours rêvé une vraie famille, une famille à trois, bientôt quatre !
Gugusse était là aussi et hélait Martinot qui arrivait en portant un gros panier de raisins pour le buffet ! Eric les désigna à Benedikt et leur fit des grands gestes de la main !
Elle regardait tous ceux qui avaient travaillé avec elle à la construction de La Destinée et échangeait quelques mots avec eux, elle avait aimé travailler en équipe. Elle pouvait lire dans leur regard la même fierté qu'elle ressentait.
Elle se rapprocha de Bénedikt et se haussa sur la pointe des pieds pour lui murmurer quelques mots à l'oreille qui le firent sourire, lui fit une bise sur sa joue et puis en donna deux sur les joues de son fils !
Le petit vent qui durant la mise à l'eau soufflait s'était calmé comme s'il voulait lui aussi profiter des agapes !
Elle n'avait plus froid mais par moments son nez lui picotait et un petit éternuement venait se faire entendre ! La grande vague Belle-Asséenne avait eu le don de la rafraîchir plus qu'elle n'eut voulu !
Au fait où était passée Belle-Assez !!!!
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Meyanne lançait

Allez les amis tout le monde sur le pont!!! Il est l'heure de fêter ça dignement autour du buffet!!!!!

Le temps était pressé... puis une question

Heu?? On fait comment pour lancer la passerelle??

La question à peine posée, Lonufiel avait fait glissé cette dernière pendant que Henris jetait des échelles en cordage, pour les plus téméraires... le but était de s'amuser et de se mettre dans la peau d'un matelot. Les cordages étaient variés, les uns pour les plus petits et les autres pour les plus expérimentés...
Puis il se dirigeait vers la cabine pour voir si Ana ne manquait de rien...

Benedikt avait fini de sermoner Belle-assez...

Regarde, Eric, disait-il en serrant l'enfant dans ses bras, lui montrant de la main le pont du bateau, c'est maman !
Puis ils lui firent tous deux des signes joviaux de la main :
hOUuuu-Hou !
Benedikt était heureux.
Pour peut être la première fois, sa vie lui paraissait ... simple. facile...
Tout en riant avec Eric et en faisant coucou, il se dit qu'il lui faudrait redoubler de vigilance.
Tout a un prix, et celui d'un tel bonheur serait exorbitant, à n'en pas douter.
Il éduquerait p'tit Eric, et les protègerai tous deux.
hOUuuu-Hou !
...
Dis, Eric, tu voudrais manger de bonnes choses?
Regarde, on nous propose plein de mets gourmands, et je suis certain
que tu ne les connais pas tous !
Ils s'avancèrent vers le buffet...
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La mise à l'eau avait été une réussite ! Chaque manoeuvre bien exécutée ! Aucun incident n'était intervenu ! Le bateau était solide et tous ceux qui y avaient travaillé depuis de longues journées pouvaient être rassurés et surtout fiers de leur travail.
En tous les cas elle l'était, c'était son premier grand chantier, elle avait eu quelques craintes au départ, c'était une lourde responsabilité mais elle avait pris le temps de bien relire toutes les notes que lui avait laissées Altiéros quand il lui avait remis tous ses outils et matières premières de son atelier.
Elle allait pouvoir lui écrire et lui dire que ses leçons avaient été bien retenues, quand la foule se serait éloignée un peu plus tard, elle viendrait dessiner la Destinée posée sur l'eau à son ponton.
A présent c'était le moment des réjouissances ! Une grande variété de bonnes choses venait d'être apportée pour que tous mangent et boivent !
Elle cherchait du regard Benedikt et son fils quand elle les vit monter sur la passerelle, elle les regardait venir en souriant, son coeur battait un peu plus vite en voyant les deux hommes de sa vie. Brrrrr un frisson la parcourut et elle remonta la couverture sur ses épaules. Elle vit arriver Gugusse avec un grand sac, il se faufilait entre les badauds et ceux qui commençaient à déguster les bonnes choses mises à leur disposition. Il vint tout droit sur elle et lui tendit le sac.

Tiens petite je t'ai rapporté des vêtements secs, tu devrais aller à l'intérieur pour les passer, ce n'est pas le moment que tu prennes un refroidissement et tu trouveras un pot qui contient du bouillon bien chaud au milieu de tes affaires attention de ne pas le renverser !!!! J'espère qu'il sera encore suffisamment chaud !!!

Elle le remercia chaleureusement en lui collant deux bises qui claquent sur ses joues ! A cet instant elle se dit qu'elle était la plus heureuse des femmes. Elle se saisit du sac et courut se changer à l'intérieur.
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Finalement, Anasthasia échappa au fait de devoir s'habiller en homme et de paraître trop ridicule, mais pas à une moue moqueuse du chef de port. Elle aurait pu se vexer, mais venant de lui, elle ne s'en formalisa pas, surtout qu'il revint rapidement avec de quoi réchauffer tout le monde. Elle le regarda faire la distribution, puis, alors qu'elle assurait sa prise pour tenir Thomas d'une seule main pour attraper la couverture, il la déposa lui-même sur ses épaules. Elle s'apprêtait à le remercier, mais la façon dont il se colla à elle lui ôta tous ses moyens. Elle pouvait sentir ses muscles contre son corps, et elle trouvait cela assez déroutant. Même lorsqu'il la railla, elle ne trouva rien à redire ; elle rougit simplement. Ensuite, il partit en emmenant l'aîné de ses fils.

La scène s'était déroulée sans qu'elle ne puisse dire un mot. Cela devenait vraiment préoccupant et embarrassant pour elle d'être à ce point troublée par Henris. Pour se donner une contenance, si c'était encore possible, elle entreprit de montrer à son fils les voiles du navire et à lui donner leur nom. Elle se rassurait aussi en se disant que probablement personne n'avait remarqué tout ça. Rien n'était moins sûr, surtout avec Meyanne dans les parages.
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Anasthasia Valkensky, Dame d'Istra et de la Brède - Ne cesseris iniuriae ; superes probitate

Lonufiel regarda tout cela avec un pincement au coeur et il se dit ha si Anae pouvait être la à ses côtés, mais bon c'est la vie elle a du aller malheureusement depuis le début de l'été chez les moines diront nous.
Bon ce n'est pas tout cela mais le navire est baptisé et c'est peut-être à lui maintenant avec la masse de finir le travail, mais vaut mieux attendre qu'henris lui dise il ne sait plus vraiment, pas trop l'habitude de cela.

Enfin, il regarda tout le monde, ensuite le bateau cette belle coque et maintenant c'était le moment pour lui à l'aide de la masse de retirer les cales.

Lonufiel repris son souffle marqua un instant et leva la masse au dessus de sa tête et d'un coup sec fit partir une cale puis les autres de la même manière.
Il ne lui restait plus qu'à voir le bateau descendre doucement dans l'eau.
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Henris avait tout prévu sauf peut être ces tonneaux volants... et surtout de voir les trois femmes qu'il avait fait monter à bord être trempées de la sorte.

Sa première réaction était d'abord un grand sourire moqueur, il s'amusait de la situation,
puis s'était approché assez prêt de son amirale pour ressentir un trouble certainement partagé à la vue des joues d'Ana.
Il entendit à peine ses quelques mots

Il reprenait tous ses moyens, en allant faire un aller retour rapide avec trois couvertures
La première il la donna à Galla qui était toujours devant le mât, la seconde il la tendit au messire qui avait rejoint Ari, en lui faisant un clin d'oeil ...
Puis il se rapprocha d'Ana et de ses enfants, il déplia la dernière couverture pour la poser délicatement sur ses épaules en couvrant également le petit dernier dans les bras de sa maman. Situation cocasse ou il restait au plus prêt de ''sa supérieur'' en se collant à elle et sentant son coeur battre... et de lui chuchoter avec son air moqueur

Mon amirale tu as une classe d'enfer

Il lui prit la main et posa délicatement ses lèvres sur cette dernière...
Henris s'empressait de prendre avec lui Enzolt l'ainé pour lui montrer le reste du bateau

Voilà, c'était fait. Le bateau avait un nom.
Ari se pencha pour le lire, à l'envers, mais le vide qui s'ouvrit sous son regard la fit reculer prestement! Le bout de tissu, que le vent roulait en boule, en bas, sur le quai, semblait loin, mais loin!!
Elle recula d'un bond! Dieu qu'elle abhorrait le vide! Comme une bourrasque collait la robe à ses jambes, sa peau se piqua d'un friselis glacés. Elle resserra les bras autour de son torse, se ratatina pour faire le gros dos face au vent mordant. Elle regretta in petto que le tissu qui cachait la plaque soit tombé sur le quai, sans qu'elle ait pensé à le rattraper, pour s'en draper.

Elle regarda autour d'elle pour voir si la cérémonie suivait son cours. Elle remarqua maitre Henris qui picolait avec Sirius.

-Hey, moi aussi, j'en veux!, articula t-elle, tant bien, que mal, tellement elle claquait des dents. En boire une gorgée, peu importe ce que c'était, pourvu que ce soit alcoolisé, paraissait être le paradis. Et même, en arrosant de gnôle ce trop gros bateau, et en y boutant le feu, ça ferait une flambée formidable, qui réchaufferait tant les coeurs, que les âmes, et même les robes!

Puis, voyant Meyanne et Sirius , côte à côte, elle s'en voulut de ses pensées. Ils semblaient si fiers. Un peu comme Ari avait été faraude, à l'ouverture du Bulot Frétillant. Son coeur se serra , à l'idée de sa jolie taverne abandonnée. Elle eut une violente nostalgie des bois clairs du comptoir, du feu ronflant de la cheminée, de la vue sur la Garonne...

Elle baissait le regard, triste, quand elle remarqua un peu à part une silhouette familière. Après un pas en avant, elle fixa l'homme en plissant les yeux.
Un sourire en tranche de pastèque lui barra la figure. Msieur Vincent!

Il était venu!
Elle s'avança à nouveau, jusqu'à ce que le bastingage l'arrête. Elle y posa les mains et se pencha. Ses cheveux volaient au rythme des rafales, comme des algues au fond du lac, mais elle s'en moquait. Sa robe trempée la gelait jusqu'à la moelle, mais elle s'en moquait. Ses dents claquaient en cadence, mais elle s'en moquait et répéta doucement "mss-ii-eeu-eur-VV-in-in-cc-ent!", frigorifiée, ravie. De la main, elle lui fit signe de monter à bord, pour la rejoindre. Tout soudain, elle le voulait à ses côtés. Il fallait qu'il soit là avec elle, pour partager ce moment inhabituel avec elle.
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L'amiral n'avait pas l'habitude de se recevoir des gerbes d'eau comme cela, même lorsqu'elle partait en mer pour une mission. Elle avait eu la chance de ne pas subir de grosses tempêtes, même si elle avait déjà connu de grandes houles. C'était un comble de prendre l'eau alors qu'elle était tranquillement à terre à La Teste...

Le moment de dévoiler le nom du navire était venu : Anasthasia fit un signe de tête à Aristophette pour lui signifier qu'elles pouvaient. Elle prit les ciseaux qu'on lui avait donné et glissa les lames de part et d'autre de la ficelle dont elle avait la charge. En une fraction de seconde, les fils fut coupés et le tissu maintenant le secret tomba au sol. Chacun pouvait voir "La Destinée" peint en belles lettres sur la coque.
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Anasthasia Valkensky, Dame d'Istra et de la Brède - Ne cesseris iniuriae ; superes probitate

Sirius? Il il..le navire a coulé???!!!! J'arrive trop tard???!!!

heuuu heinnnn quoi?? ta dit quoi la ???

il eu la peur de sa vie sur le coup ,regarda du coté du navire et se mit a éclaté de rire en voyant tous le beaux mondes trempé des pieds a la tête , pour la 1er fois il ne lui arriva rien.

il les regarda dans bas tout en rien et leurs dit

heyyyy c'est pas le moment de joué avec l'eau hein,c'est le navire que l'on baptise et non vous....

il regarda belle-assez

alors toi tu dépasse toutes les espérance en matière de gaffe , heureusement que se ne fut pas les bouteilles de vin dediou.

il resta au coté de son amour tout aussi morte de rire a voir la scène puis se tourna vers henris

mon pauvre amis ,vous aurais au moins le mérite de vous souvenir de votre 1er mise a l'eau ....montre ses deux doigts et rit ... a cela prêt c'étais la mise a l'eau parfaite, dommage que belle assez est mise un battons dans les rouage de la cérémonie

il tendis une bière a henris

aller buvez donc mon ami

Y allez, y aller, il en avait de bonnes, monsieur Henris!

Le tonneau jeté par la géante avait arrosé le pont, et Ari était trempée et grelottante dans sa robe mouillée.
Comme Henris la poussait en avant, elle leva les yeux vers le haut du mât, et fut stupéfaite par le prodige.
Il lui fallait descendre du bateau au plus vite, avant que la géante, qu'elle n'entendait plus, ne lance le bateau au loin. Vu comment elle lanceait le tonneau, Ari avait toutes les raisons d'avoir les miquettes.

Il lui fallait faire quoi, avant? Ah, oui, couper les fils qui retenaient le panneau de tissu destiné à cacher le nom du vaisseau. Bien,elle allait faire ça, et déguerpir de la coquille de bois, pour ne pas se faire lancer avec et surtout pour aller se changer, car vraiment, elle tremblait de froid dans son vêtement mouillé!

Elle regarda Ana, pour voir quand celle ci serait prête, afin qu'elles exécutent le mouvement en même temps.
-Prête!!
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On expliqua en deux mots son rôle à la Moscovite, qui se place plus près du bord en compagnie de son acolyte du moment pour la mission de dévoilage du nom du navire flambant neuf. Elle attendait le signal du départ, tout comme ses fils qui ouvraient des yeux ronds devant l'impressionnant spectacle. En effet, le bâtiment était déjà imposant pour des adultes, alors imaginez pour des bambins !

Anasthasia tourna légèrement la tête en sentant une main sur son épaule, puis sourit en voyant de qui il s'agissait. C'était l'heure : la vraie démonstration allait bientôt commencer. Elle se pencha pour chuchoter aux garçons d'être bien sages et d'écouter les consignes du monsieur ici présent en qui elle avait toute confiance ; elle regarda ensuite sa partenaire.

Prête ?
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Anasthasia Valkensky, Dame d'Istra et de la Brède - Ne cesseris iniuriae ; superes probitate

Ari avait à peine eu le temps d'apprécier le petit mot de réconfort offert par celle que monsieur Henris avait appelée "Ana", qu'un barouf impossible se déchaina sur le quai.
Elle sursauta d'abord, puis intriguée, s'approcha du bastingage, histoire de voir ce qui se passait plus bas. Là, elle écarquilla les yeux tout rond!
Une créature plus qu'impressionnante s'agitait en contrebas, au pied du bateau.
Ari murmura:

-La colosse!

Elle agrippa des mains la rambarde à en avoir les jointures blanches. On y était, la colosse maousse était arrivée à grand bruit. Ari en oublia même sa promesse de s'enfuir du bâtiment dès que le géant approcherait. Quitter le navire comme un rat l'aurait fait tomber nez à nez avec la ... dame? Au risque de se retrouver coincée entre les deux tonneaux? Jamais de la vie!

Elle recula vite près du mât, non loin d'Ana, pour se faire oublier, tout en cherchant des yeux une issue.
Ca se résumait à ça: descendre la passerelle, et tomber sur la Bruyante, ou sauter par dessus bord, pour se briser les jambes sur le quai. N'écoutant que son courage, Ari choisit de rester à bord, en attendant mieux.

C'est alors qu'une vague incroyable submergea le bateau encalminé. Sous l'assaut liquide, les macarons d'Ari lâchèrent prise, et de très longues mèches de cheveux vinrent se coller comme des tentacules sur le tissu de la robe trempée.

-Bé? Y s'est passé quoi?
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Rhooo voilà donc le p'tit Eric dans les bras de son futur papa...
Benedikt eut un pincement au cœur quand l'enfant se laissa porter...
Il le cala, assis, sur son bras gauche - il ne pèse pas plus qu'un bouclier, pensa-t-il- et lui sourit :
Petit Eric, regarde bien le grand bateau à tata Mémé et tonton sissi !
KKLLLANG !!!
BRAOUM !
Qu'il est grand ! il est fabriqué ...
KKLLLANG !!!
BRAOUM !
...dans du bois bien solide...
KKLLLANG !!!
BRAOUM !
...et ta maman a travaillé à sa fabr...
KKLLLANG !!!
BRAOUM !
...ication...
KKLLLANG !!!
BRAOUM !

Benedikt n'y tenait plus !
Il allait falloir que Belle-assez cesse ces enfantillages,
en plus il lui semblait que le ponton s'enfonçait un peu ,
ou penchait légèrement, maintenant...
Il se fâcha quelque peu, et ce fut du ton autoritaire qu'il prenait
pour donner les ordres à une troupe qu'il apostropha la cause de ce vacarme tellurique :
Belle-assez ! STOP !

Oh-ohhh... ! L'effet fut immédiat , Belle-assez cessa et fit la moue:
Pfffff... On m'remarque même pas ! Pffff...
Alors, dépitée et sous le regard désapprobateur de Benedikt,
elle tourna les talons et s'en alla,
le pas pesant de tristesse,
bras ballants,
tenant toujours ses tonneaux,
qui raclaient le sol en un triste SCROUIIIITCHHHHH....

Belle-assez ! laisse ici ces tonneaux, voyons !
Benedikt , les sourcils froncés, se disait qu'il aurait une petite discussion avec elle,
à la Maisnie, ce soir...

C'est en ponctuant son geste d'un pathétique " Moui... Maitr'Benediqueteux..."
et dans un hoquet de sanglot, Que Belle-assez, se débarrassa des deux fûts de 120 litres chacun en bon chêne...
C'est à dire, qu'elle les lança, par-dessus son épaule, pour s'en débarrasser,
comme on le ferait d'une fleur que l'on vient de cueillir et qui ne vous semble plus
répandre assez de parfum...
Sans trop penser à son geste, sans regarder...

Celui de droite, atterrit juste à côté du bateau , en une immense gerbe d'eau
SCHHHPLOUATCHHHHHHH !!!!
...Qui arrosa d'un soudain tsunami tout le pont du bateau et tous ceux qui s'y trouvaient,
en une gerbe similaire à celle qu'un obus aurait pu causer !
Le second, tourna, virevolta, en l'air, décrivant une superbe courbe ...
Et finit par "atterrir" en haut du mât de misaine,
Heureusement que le fût était vide !
Le bateau, ainsi chapeauté d'un tonneau à l'envers,
comme d'un béret mal ajusté, prenait une toute autre allure...

Le petit Eric applaudit ! Joyeux et amusé !
Benedikt regardait, effaré, le ponton recouvert d'eau, sans parler des invités
qui y étaient montés...
Son regard allait et venait entre le pont et le haut du mât où s'était emboité le tonneau...
Il en bégaya un peu :
OH !! bb ... Belle-assez !!! Regarde ce que tu as fait !!!
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Elle se tenait tout près de son fiancé son fils tenu haut pour qu'il assiste à la mise à l'eau... L'heure était à la détente et un peu d'impatience car tous attendaient le moment de vérité celui où la bogue quitterait sa rampe de lancement pour sa première mise à l'eau !

Belle-Assez n'en pouvait plus d'attendre et elle faisait une belle démonstration de sa joyeuse impatience en se servant de tonneaux, vides quand même, pour accompagner ses sauts en les scandant de coups de tonneaux frappés l'un contre l'autre !
Elle voulait venir !!!!! Oh la la si elle monte sur le pont en sautant ainsi Galla craint pour le plancher !!!!! Quand on songe à ce qu'elle fait avec les portes !!!!!

Soudain elle sursaute ! Hein le chef de port Henris la convie à monter sur le bateau !!!!!
Elle se sent rougir d'être mise en avant comme ça mais dans le même temps elle en est fière elle se sent honorée.
Elle se tourne vers Benedikt

Benedikt voudrais-tu te charger de surveiller Eric ! Je ne peux pas le prendre avec moi en ces circonstances et je n'ose le confier à Belle-Assez de crainte qu'elle ne le prenne pour un fanion et ne l'agite au-dessus de sa tête tant son enthousiasme est débordant !

Baiser tendre à son fiancé et à son fils et la jeune charpentière s'avance vers la passerelle près de Henris.

Me voici Messire Henris ! J'ai bien supervisé les travaux sur le chantier naval et veillé à ce que chaque ouvrier travaille bien ! C'est mon premier gros chantier et je voulais que rien ne soit négligé. Et maintenant que je sais que ce navire était destiné à mes chers amis Meyanne et Sirius je vais me montrer encore plus pointilleuse !

Pointilleuse elle l'avait été tout le temps de la construction, utilisant les plus beaux bois, ne présentant pas une multitude de noeuds dans leurs planches, elle avait bien assembler solidement avec l'aide des ouvriers chaque partie de la carcasse, de la coque, enduite ensuite de résine chaude pour la rendre étanche, colmatant chaque interstice d'étoupe enrésinée, vérifié chaque mât, elle avait supervisé le tissage des voiles aussi au grand dam du tisserand ! Mais qui avait compris l'importance de la résistance des voiles aux intempéries.... Les cordes de chanvre soigneusement tressées ... Enfin tout devait être absolument solide et sûr ....
Elle se retourna pour regarder les ouvriers qui avaient travaillé avec elle et souleva sa main doigts fermés et pouce relevé en hommage à leur travail !!!
Elle sourit à Benedikt et Eric et posa le pied sur la passerelle pour monter sur le pont et attendre le lancement en compagnie de la marraine Ari et de l'Amirale Ana et de celui qui lui avait offert la charge de cette construction !!!
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sirius s'assis sur un tonneau avec une chope a la main,regarda son amour et lui dit


aller viens t'assoir avec moi et prend une chope,de toute facons il ne partira jamais sans nous la destinée

il lui tendit une chope en lui sourient et entendu ari dire

-Hein, quoi? Moi? Monter à nord?

hann ta entendu mon coeur ... se tape le front ...entre toi qui ne veux que aller vers le sud et ari le nord ,j'me demande si c'est prudent d'un coup tous ca

sourire taquin tout en regardent son amour

Ari sursauta à l'appel de son nom.

-Hein, quoi? Moi? Monter à bord?


Il avait dit quoi? "Gouvernail"? "Manoeuvre"?

Le temps de réagir, messire Henris continuait son appel. Une dénommée Ana, qu'Ari ne connaissait pas, fut appelée à son tour. Ari se démantibula la tête pour voir où était la dame en question, et voir ce qu'elle allait faire. Elle se hissa sur la pointe des pieds, pour repérer Ana. Mais Henris appela en suivant Galla et l'invita aussi à monter à bord.

Ari eut un instant de panique. Elle aussi devait donc monter à bord?
Sur un bateau qu'un colosse devait lancer?
Et s'il le lançait trop loin?
Ou trop profond?
Et si les rames étaient trop courtes, pour revenir vers la terre?

Elle failli faire demi tour. Mais tout le monde regardait les trois élues, et Ari n'eut pas le courage de faire cet affront à ses nouveaux amis. Et puis le bateau était toujours à terre, le colosse n'était pas en vue, donc elle aurait le temps de descendre fissa dès qu'elle verrait arriver un géant musclé.

Alors elle se résigna,et entreprit de franchir la passerelle. Ca grimpait! Et c'était pas large! Rien à voir avec une barque, mais pour se donner du courage, Ari imagina qu'elle montait dans son solide petit esquif.

Arrivée sur le pont, l'illusion se dissipa. Impossible de confondre avec une barque, si large soit-elle. Elle se sentait réellement intimidée, pourtant il lui en fallait beaucoup! Pour se rassurer à nouveau, elle donna quelques coups de talons sur le pont. Ca semblait solidement assemblé.

En regardant la foule, en bas, elle eut même un peu le vertige, et s'éloigna du bastingage. Elle tapota la carapace de Francis, douillettement blotti dans sa poche, pour le rassurer. Lui non plus n'aurait pas aimé se voir aussi haut, plus proche du ciel que de la terre.... à quelques empans près!

Quand son dos heurta le mât, elle ne put aller plus loin sous peine de se rapprocher de l'autre bastingage.

C'est pas qu'elle avait peur, Ari, mais elle n'était pas rassurée.

Ce bateau était trop haut, trop en bois, trop destiné à flotter.

Derrière elle, le clapotis venait heurter les rivages, et au large, les vagues barraient d'une pâle trainée mousseuse l'immensité de l'océan, et ça, Ari ne voulait même pas le voir. Un lac, bien tranquille, ça faisait son bonheur. Un océan grondant la terrifiait.

Ce bateau était trop petit, trop en bois putrescible, trop destiné à couler!

C'est pas qu'elle avait peur, Ari... mais elle était foutûment inquiète!


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Lonufiel le chef de port remplaçant de La Teste arriva au port lui qui venait souvent pour les travaux au port, mais cette fois-ci c'est pour tout autre chose, pour la mise à l'eau d'une coque fabriqué ici en ce lieu.
Depuis qu'il a emménagé à La Teste avec sa petite famille, il n'avait pas encore eu l'occasion de voir cela, c'est bien sur un évènement pour lui qu'il aurait pour rien au monde raté, sachant que lui même avait ce projet en tête lorsqu'il a vendu sa coquille de noix, il y a de cela un an. il eu un pincement au coeur en y repensant mais bon c'est la vie. pensons maintenant à la joie de ces personnes qui ont cette chance.

Il vit que du monde venait pour voir cela et c'est des plus normal.
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Quand elle revint au port elle fut agréablement surprise de constater que la foule s'était densifiée ! Ah c'est que l'évènement était de taille ! La mise à l'eau de ce beau bateau qu'on appelle bogue et qui sera baptisée " Destinée" elle avait participé à son élaboration et quand elle voyait le travail achevé par tous les protagonistes elle sentait monter en elle une petite part de fierté !
Elle souleva Eric dans ses bras pour marcher plus vite car elle avait vu de loin la tête de Belle Assez dépasser du groupe de personnes sur sa droite !
Elle se rapprocha et comme elle s'en doutait Benedikt était là et qui patiemment expliquait à Belle Assez ce qui allait se passer !

Bonjour Belle Assez ! Vous allez bien ! Nous allons assister au lancement de cette bogue ce sera la première fois que je vais voir cela ! Je suis très impatiente !

Puis elle se tourna vers son fiancé et lui sourit tendrement, elle le regardait heureuse de sa présence.

Bonjour mon très cher Benedikt ! Je suis contente d'avoir pu te retrouver dans cette foule ! Elle se hausse sur la pointe des pieds pour déposer un léger et pudique baiser sur sa bouche, ils sont en publics pas d'effusions trop démonstratives qui pourraient paraître indécentes..... J'ai amené Eric pour qu'il voit cela lui aussi ! Eric dans les bras de sa mère s'était penché pour donner un bisou sur la joue de Benedikt en s'écriant :
Benédikkkkkk !!!!! Je suis là moi aussi pour voir le bateau ! Maman elle m'a dit de laisser mon épée à la maison !

Sois sage Eric et je vais te parler de ce beau bateau ! Maman a participé à sa construction c'est pour ça qu'elle avait passé plusieurs jours sur le port dans la partie chantier naval et que tu ne la voyais pas de la journée !

Alors ce bateau est ce que l'on appelle un Bogue c'est un navire dont les origines viennent du nord et que l'on sait construire ici sur les ports de l'atlantique notre océan !
Il est large de 3/1 ce qui veut dire qu'il a une longueur qui est trois fois sa largeur, ce qui lui donne cette allure un peu "ronde" !
Tu vois il a un grand mat et une belle grande voile ! Ces cordes que tu vois s'appellent des haubans, elle servent à enrouler et déployer la voile, à l'orienter aussi pour que le vent le fasse avancer !
Et ce joli bateau appartient à Sirius et Meyanne tu te souviens d'eux nous étions aller manger et passer un bon moment dans leur moulin ! Même que Sirius vous avez raconté une belle histoire !!!!

Elle arrêta là ses explications car elle n'en savait pas davantage n'étant pas spécialisée dans la marine et ses bateaux !
Elle embrassa la joue de son fils et puis le posa à terre sans lui lâcher la main, elle se sentait heureuse comme jamais auprès de ceux qu'elle aimait et la journée ensoleillée participait à sa joie ! Elle se rapprocha de Benedikt et prit sa main en s'appuyant légèrement contre lui pour un contact tendre mais pudique.
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Je m'étais arrêté chaque jour, à mes moments perdus, sur le chantier de la construction de la cogue, fasciné par le travail des ouvriers et charpentiers. J'avais même participé une journée aux travaux, encouragé par les habitués qui m'avaient remarqué, tant je traînais mes chausses aux abords de la cale sèche. Faut croire qu'un gamin aussi captivé et émerveillé devant le spectacle et qui suivait la construction avec autant d'attention, y en avait pas eu d'autre à La Teste. Alors la mise à l'eau, je n'allais pas manquer ça.

C'est excité et enthousiaste que je me rendis au port pour l'évènement. Je n'avais pas été invité n'étant pas un habitant de La Teste, ni des amis des propriétaires du navire, mais je pouvais justifier ma présence en ce lieu, puisque ma cabine sur le Blackstorm me servait d'auberge à La Teste.

Je ne connaissais personne en cette ville, mais c'était peut-être l'occasion de discuter avec les uns et les autres, convaincu qu'un intérêt commun pour les bateaux avait réuni ici les passionnés de la mer.. En me faufilant entre les badauds , je ne manquais pas de saluer les gens autour de moi en souriant :

Bonjour, il est magnifique hein ? ça c'est du spectacle , Nan ? j'adore ça !
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Seigneur de Soubran

le temps étais au plus beau,Sirius et mey étais déjà fin prêt pour leurs 1er voyage .

la marée étais a sont plus haut niveau et le couple étais très énerver par la suite,ils avaient tous simplement peur que cela ne se passe pas bien,mais le professionnalisme d'henris les rassuré au plus profond d'eux.

Mon coeur prête pour aller faire dégourdir la destinée ????

il lui sourit et lui pris la main puis se retourna

elle est ou éléanne??

il regarda ses amis et tous ce qui les avaient aidé dans leurs rêve devenue enfin réalité

Gala ,béné , fantou ,henris sans oublier anastasia ,je vous remercie pour votre soutiens et votre aide , sans vous notre rêve ne serais pas ce qu'il est aujourd’hui

il les regarda tenant la main a mey et leurs sourit
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La jeune charpentière vient faire un tour au port, elle a entendu apporté par la rumeur de la brise matinale qu'un bateau allait être mis à l'eau !
Elle avait travaillé quelques jours à la construction d'un bateau sous la houlette du chef de port Messire Henris ! Ah comme elle avait été contente d'avoir pu décrocher ce travail !
Elle y avait pris un très grand plaisir et s'était appliquée, elle avait mis tout son savoir faire, tout son coeur pour ce premier et beau chantier !
La semaine précédente elle avait fait un mat ! Quelle chance mais quelle chance elle avait ! Le travail venait bien !
Elle portait la belle houppelande pour laquelle elle avait économisé pelotes de laines et écus , elle en avait choisi une rouge et elle s'y sentait bien car l'air commençait à fraîchir à cette période !
Le vent sur les quais faisait s'incliner les bateaux aux voiles repliées, il faisait clapoter l'eau un peu haut elle éclaboussait parfois ceux qui s'approchaient trop du bord ! Les bois craquaient un peu sous sous souffle, les amarres se tendaient... Elle avait fait plusieurs voyages en bateau mais ce n'était pas le mode de transport qu'elle préférait !
Son premier voyage n'avait pas été préparé et elle n'avait pas pris beaucoup de nourriture, le vent avait fait tourner sur place leur bateau ! Ils étaient partis de Fécamp pour aller en Hollande et s'était retrouver à frôler les côtes d'Angleterre !!!! Son ami Yan avait pris en grippe les mouettes !!! Ils avaient eu peur de mourir de faim !!! De soif aussi car leurs réserves d'écus étaient des plus basses !!! Quel souvenir !

Elle vit tout à coup un bateau dont toutes les voiles même repliées étaient d'un blanc immaculé, les cordages avaient la couleur du chanvre neuf, et le vernis du bateau n'était pas écaillé sûr que c'était le bateau sur lequel elle avait travaillé !!!!!
Elle ne vit pas le nom sur son flanc donc il n'était pas encore baptisé !!!! Oh ce bâteau serait donc destiné à Sirius et Meyanne !!!! Il lui semblait avoir vu sur le pont la silhouette de Meyanne !!! Elle n'était pas très près mais elle était sûre que c'était Meyanne !!!!!
Elle courut vers sa maison pour aller chercher Eric elle voulait qu'il assiste au baptême et à la première mise à l'eau du bateau !!!! Vite !!! Vite !!!! Elle courut sans s'arrêter !
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Une journée vraiment pas comme les autres...

D'apparence calme habituellement, Henris s'éparpillait. Il voulait que tout se passe sans accroc. Il venait d'achever le chantier qui lui tenait tant à coeur, la construction d'un bateau , son premier.

Il a su s'entourer de maîtres charpentiers pour la première phase des travaux. Dame Galla avait donné toute son énergie son enthousiasme et son savoir faire pour le seconder de mains de maître.
Pour le matage et la finition, les testevins s'étaient mobilisés en nombre pour que le chantier s'achève sans perte de matériaux. (Alandrin / Elyz / Eshu / Juanmichel/ Meli-Melo pour ne citer qu'eux).

Tout n'était pas fini, en voyant Meyanne s'affairer à préparer l'inauguration, lui devait faire quelques vérifications...

Tout d'abord le gouvernail, vérifier le pivotement et ses charnières fixées à la poupe du navire.
Ensuite le mouillage... l'ancre devait être à poste ou tout du moins prête à être mouillée rapidement.
Et encore... vérifier tous les sertissages, ferrures torons etc... procéder à l'ajustement du mât
et pour finir vérifier si le fond de cale était sec (afin de vérifier toute prise d'eau rapidement)

Le temps était doux et la mer calme, le temps idéal pour avoir un tirant d'eau faible.

Une journée idéale....

Hoel ne savait pas pleurer. Il n'avait jamais eu à le faire. Il était Denvez et il avait connut le dieu à corne, le cerf blanc de Bro-Eliande. Il ne pleura donc pas en voyant l'écume des vagues venir mourir contre la modeste digue et plus loin contre le sable. Mais un drôle de sentiment venait de monter en lui. Du fond de son ventre jusqu'à son cerveau.

Le bonheur, il connaissait. Il ne fallait pas mentir là-dessus. Sauf que des trois femmes qu'il avait eues dans sa vie, deux étaient au couvent et une autre l'avait simplement trahie, le laissant seul et comme simple cadeau, ses bottes et son cheval pour rentrer en Bretagne. Là, le bonheur lui parut si beau, si simple qu'il avait peur de le perdre, de la perdre elle.

Il ne voulait rien d'autre que d'être avec elle, ses bras le matin et le soir sans se soucier de rien d'autre. L'océan était son monde ancien, sans doute son monde une fois de plus. Deux mouettes passèrent au-dessus de leurs têtes, alors qu'ils étaient si tranquillement là a regarder le soleil. Qu'il était doux d'entendre les bruits d'eau, et d'avoir un goût de sel sur le visage.

J'avais perdu le goût des choses
Sans avoir idée de la cause
La naissance des temps nouveaux
Me surprit bientôt
La poussière au bleu du chagrin
S'élevait sur tous les chemins
Vous courez comme feu folet
Mon âme égarée

Puis il y eu ce sentiment nouveau
Ce souffle sur ma peau
Le plaisir avec toi
Puis il y eu la joie d'être éveillé
Par le premier baiser
D'une bouche adorée *

*
Sentiment Nouveau
Jean-Louis Murat
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