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[RP] La pilosité du bourguignon s'en doit aller toute verte

Poupounet
Dans le bureau du maire

Chiffres, inventaire, rachats de denrées, transactions avec le duché, ses yeux n'en pouvait plus de tous ces chiffres. Sa fille et sa taverne l'attendait, le raz le bol la guettait il était temps de rentrer. Un dernier rapport devait lui être fait et hop dodo.

L'homme arriva l'air grave. Vu ses paroles, l'air était de circonstance, l'heure était grave un groupe louche s'installait hors de la ville et personne ne savait qui ils étaient. Ils avaient même trouver le moyen d'ouvrir un tripot. Elle se devait de leur envoyer ses espions.

Bon première chose à faire organiser la défense. Les pigeons voltèrent dans tous les sens afin de prévenir le plus grands nombre de personne. Réunion en urgence avec le capitaine de l'OST. Tout était fin prêt pour recevoir leurs petits camarades.

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Linon
[Campement de la Zoko, hors les murs.... c'est pas l'jour pour me chercher]

Elle avait imaginé des retrouvailles bien différentes. Linon avait mis pied à terre pour être plus près de la tête de Baile, surveillant régulièrement une respiration à peine audible. Elle avait réussi à se calmer un peu, même si son coeur continuait à battre bien trop vite. Elle ne pigeait toujours pas comment Baile avait pu finir sur cette route à se vider de son sang... Mais elle n'aurait de réponses que si celle-ci survivait, et Linon n'était pas du tout décidée à la voir mourir. Baile faisait partie de cette petite quinzaine de personnes que l'avocate refusait formellement de voir mourir. Pas question, même pas la peine d'y songer...

Alors qu'elle s'approchait du campement de la compagnie, la jeune femme relevait fermement la tête, raidissait son maintien, serrait les mâchoires, prête à affronter le premier qui oserait suggérer que Baile n'avait rien à faire là. Ancienne compagne d'armes, tombée avec eux, et à cause de Linon en plus... Celle-ci savait depuis le moment où rouvrant les yeux, elle avait compris qu'ils étaient tous tombés, follement, orgueilleusement, que sa dette de sang serait éternelle. Et si aucun ne la lui avait jamais réclamée, pas pour ça qu'elle se sentait quitte... Alors elle soignerait Baile, qu'ils soient d'accord ou pas.
De toute façon, son réquisitoire était prêt, le premier qui la cherchait en ferait les frais, et mesurerait comme elle s'était aguerrie au fil des plaidoiries.

Elle s'arrêta devant l'entrée du camp, un instant indécise... Comment s'y prendre? Forcer l'installation et chercher ensuite Crok'? Ou commencer par les chefs de la Zoko...? Peut-être trouver Fab'... il était quand même Libertad, elle était certaine qu'il ne laisserait pas une ancienne crever comme un chien dans un fossé. En fait, elle en était sûre pour les chefs de la Zoko aussi...mais bon... Bouleversée comme elle l'était, elle était prête à tout, même au pire.

Elle avança lentement au milieu de gens qu'elle ne connaissait pas, les vêtements tâchés de sang et le regard peu aimable genre « c'est pas l'jour pour m'emmerder » et glissa à Marko

Va chercher Crok', ou Mal', ou même Fab'...

Et attendit leur arrivée, murmurant des paroles de réconfort à l'oreille de Baile dont la respiration déclinait encore...

Pas les retrouvailles qu'elle avait prévues...

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Esmeraldaa
Dans le bureau du maire - Cosne.

Elle avancait d'un pas rapide et souple, un pigeon venait de lui parvenir avec des nouvelles inquiétantes. Sa douce sérénité commencait peu à peu à partir, son instinct premier revenait comme s'il ne l'avait jamais quitté.

Elle tourna en rond 5 minutes devant le bureau du maire puis entra sans même frapper.


Vous m'avez fait demandeR?

Un sourir espiègle sur son visage elle regarda le maire et prit un siège.
Minimiu
Minimiu l'arme a la main surveillait de maniere discrete toutes les allers et venue des inconnus et sentait que ceux la n'etait pas amicaux... elle fit signe a sa troupe de les suivre en silence et et de voir ou ils allaient.

Elle avait un bon groupe et pas un bruit de sabots ni de branche ne coupa l'air pendant cette poursuite silensieuse
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plus amoureuse qu'hier moins que demain
Arthanagor
Sur les remparts de la ville,dans la nuit du 1er au 2 juin....

Arth s'était légèrement éloigné de son groupe,de quelques pas. Les mains posées sur un des creneaux de l'enceinte de la ville,son regard perçait la nuit bourguignone.
La bas au loin,les feux de camps de l'ennemi parsemaient de lueur les alentours de la ville.
Des bruits,des cris se faisaient entendre...oui..deja Hier une tentative avait été mise en déroute...assurement "ils" etaient prets.


Approchez !!!.....approchez !! murmura-t-il . Demain,il installerait "mathide"... Il respira l'air de la nuit,comme pour s'impregner de la force de la nature. Afin de faire savoir a ceux d'en face qu'ils n'avaient pas peur d'eux , il se mit debout, bien droite et sorti de sa besace sa cornemuse. Bientot dans la nuit cosnoise un air ecossais monta et résonna sous les étoiles...
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marié à Minimiu
Membre de l'ex- fine équipe
Pére de Duncan
Tetu,raleur et de mauvaise foi

" delanda Britania est "
Bruneclothilde
Dans la ville

Brune n'était pas de nature belliqueuse, mais là ils commençaient à lui échauffer les nerfs!!!

Elle s'était enfuie de sa Champagne natale, après avoir vu disparaitre son mari et ses enfants, et ne souhaitait pas du tout revivre la même chose...
Elle avait muri, et était prête à se battre pour ce en quoi elle croyait...

Elle ne voulait pas perdre ses amis, sa vie, son amour... Elle se battrait pour Cosne, pour les habitants, pour préserver la douceur d'y vivre...

Ayant retrouvé son ange ce matin, même si c'était en coup de vent, et donc rassurée, elle avait retrouvé tout son allant...

Elle suivait Ricou, attentive à ce qui se passait autour d'elle....

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Luciedeclairvaux
[Hors des murs, la veille, puis ce jour]

Le maillet pesait dans la pogne de la blonde.
Fort bien, voila de quoi s'échauffer les muscles avant la bataille ! pensa-t-elle.
Et de quoi occuper l'esprit. Quand le jour déclina, la catapulte était debout, dressée fièrement vers les murailles. Immobile et silencieuse sentinelle, la machine attendait les ordres.

Tout l'après-midi, cognant chevilles et emboîtant pièces aux côtés de Maleus, Lucie avait tenté d'apprendre quelques mots de bon françois à Arnülf (parce que faire parler le Mal' c'était peine perdue). Le géant scandinave répétait sans comprendre les syllabes que la petiote lui assénait au rythme de son maillet (sur le bois pas sur Arnülf). A force de gestes, de mélanges d'expressions flamandes et de patois pêché au gré de ses voyages, elle avait finit par lui apprendre quelques phrases très utiles en pays inconnu :

La jolie catapulteuu écraseuu la Bourgnonne ...
gogne
gnonne

Bon c'est pas grave tu y arriveras.

La sueur collait aux fronts la poussière soulevée par cette entreprise. Ils comtemplèrent leur œuvre un instant, fiers de leur travail, amusés par avance des exploits qu'ils allaient pouvoir accomplir grâce à elle. Finalement, la petite s'était avérée plutôt douée pour la technique de montage et avait vite appris à repérer les bonnes pièces, qu'elle faisait porter à Arnülf. Il acceptait sans moufter de prêter sa montagne de muscles. Lucie s'était fait un pote.

Elle était assoiffée et affamée quand avec Maleus ils rejoignirent la cabane aux abords du campement. Comme à son habitude, Arnülf alla se coucher tôt, bercé par les cris et les rires de cette taverne improvisée.



Beaucoup plus tard, la petiote finit par s'endormir dans les bras paternels. Elle rêva, dieu sait pourquoi, d'écureuils sautillants que lui offrait un prince. Et se réveilla la première. Aujourd'hui serait un grand jour ! A sa grande surprise, le Borgne avait, la veille, permis à l'Ange d'enclencher le premier lancé. Honneur s'il en est ...

Elle secoua Arnülf avant l'aube. C'était à lui d'aller chercher les munitions. Elle répéta plusieurs fois pour être sûre qu'il avait saisi. Non ra-gon-din ... gros ! tu vois les rats, ben plus gros, voila, avec les dents. Lucie mimait très bien le ragondin.

Elle traversa la plaine et alla étudier la catapulte, l'angle de tir, le réglage de la chaîne. Quand le géant revint avec des sacs emplis de projectiles, il fut embauché aux ajustements :

Plus à gauche, non par là la gauche... grr ! Hop c'est bon ! Touche pu à rien. Maintenant abaisse la verge. Quoi, c'est dur ? Bah j't'aide.

Le géant valait bien quatre hommes et la force de Lucie n'y fut pas pour grand chose.

Déjà les mercenaires pointaient leurs trognes enfarinées.


C'est l'heure de la mise en appétit pour le petit déjeuner !


Furent déversés dans la cuillère toutes sortes de bestiaux morts, pour certains depuis une bonne semaine vu l'état de décomposition. Arnülf n'avait pas trouvé la vache commandée mais la petite, toute excitée à l'idée d'actionner l'engin, ne lui en tint pas rigueur. Elle reconnut dans le lot un écureuil, trois chats, une chèvre parmi d'autres formes indéfinissables ...

Faisant fi de la puanteur qui se répandait sur le campement, Lucie faisait durer le suspens, et d'un large geste théâtral ... tire sur la bobinette et la chevillette cherra ! Heu non, c'est pas ça : tire sur la cordelette et la verge se déploiera.
Tac ! contre la traverse.

Adieu veaux vaches ragondins ...


La peste pour vous, bourguignons galeux !
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Jezal
[Cosne, dans la ville du 2 au matin au 3 fin d'aprés-midi]

La révolte avait été mater. Tout le monde et en particulier l'ost rester en alerte. Jezal avait diviser ses forces en deux. Une partie était sur les murailles et l'autre a la mairie prête a contrer toutes attaques. On avait placer des cloches partout pour permettre de sonner une alarme et de ramener des renforts le plus vite possible. L'ost était prêt et d'aprés ce qu'avait pus voir Jezal, les cotoyens aussi. Ils s'étaient porter en masse pour aider a la défensse de Cosne. Le seul probléme maintenant était l'entrainemant. certain était d'ancien soldat et conaissaient les combats mais d'autre non. Jezal éspérait qu'ils tiendraient leurs positions et ne fuiraient pas quand l'attaque viendra.

Jezal étit passer voir a la mairie comment sa se passait la nuit quand en pleine discussion avec un de ses hommes, ils entendirent des cris dans la place. Ils entendirent les soldat dégainaient. Encore une attaque, déjà qu'on en avait attrapé pas mal hier soir. Si tout les soirs sa continuait ... Combien de personnes s'était infiltrer dans la ville avant la fermeture des portes, nul ne le savait. les soldats se remirent n position et chargérent vers ses inconnuts, cette fois, il était moin véloces et ne combattirent pas trés longtemp, Jezal ne reconnut personne dans la foule. Il en avait encore attraper 5, les geoles allait biento etre pleine.

Rien ne se passa pendant le reste de la nuit. Jezal revint au crénau au petit matin. Le camp énnemis se réveillais. Le combat allait etre dur, ils paraisait entrainer et bien commandait vu la disposition des tentes, les patrouille qui sortait du camps. On entendait les bruits de préparation des armes de siéges, des meules des forgeron. Venait, se dit jezal, on verra si vous avez bien affuter vos lames.

Jezal continua sa journer sur les murailles. La nuit commençait a tomber, que se passerait'il cette nuit.
Alixane
[COSNE - CAMPEMENT DE LA ZOKO / En bordelmarche de Bronx]

Dans le camp de fortune, on s'agite en tous sens, peaufinant les derniers préparatifs avant cet assaut tant attendu.
La mise en scène préparatoire, destinée à annoncer la couleur, n'est déjà plus qu'un mirage dans les esprits.
Elle, en tout cas, préfère oublier cet épisode nécessaire mais inconfortable pour une conscience qui la chatouille encore.

Ceux qu'elle affrontera sur la muraille, au moins, sont prévenus, préparés..
Ne sont-ils pas là pour éradiquer la vermine que constitue cette armée invasive?
De quoi laisser en sourdine certains états d'âme.

Nul besoin de les entendre pour deviner leurs pensées, à ceux qui guettent l'assaut... Comme d'habitude tout n'est qu'une question de point de vue.
Peu importe, les oreilles qui sifflent, ça se supporte mieux qu'un nez en chou fleur.
En l'occurrence, elle est encore en train de maudire cet empaffé de barbu qui l'a amochée pour un malheureux shampooing aux plantes qu'il avait mérité.
Le point positif, c'est qu'elle ne risque pas de crise de somnolence, la douleur qui la lance se chargera bien de la tenir en alerte.
Tandis que les dernières lueurs du jour déclinent paresseusement, elle va jouer les curieuses sur le lieu ou cette fameuse curiosité, évoquée à plusieurs reprises, à pris corps sous la houlette de son concepteur.
Y'a pas à dire, il a de la gueule, le couillard.

Alix a eu beau se faire discrète pendant la longue marche, elle a entendu parler des projets afférents à l'engin et s'en amuse intérieurement en l'inspectant sous tous les angles... Instant mis à part où son regard accroche une espèce de truc infâme collé au fond de la cuillère, dont elle ne cherche pas outre mesure à identifier la provenance.

Main portée à son appendice nasal, grimace en façade... Elle s'interroge sur les effets d'un atterrissage via lancer de catapulte ; un nez en vrac c'est peut-être un moindre mal, finalement.
Mais c'est vachement moins marrant, pour sûr.

Un soupir plus tard, elle déroule en pensées le cours de cette journée écoulée.
Au sentiment d'euphorie d'avoir atteint le but, s'est substituée une sorte de résignation mêlée de consternation.
Certains choses se digèrent difficilement.
L'agressivité ou la suspicion systématique deviennent pesantes. Les heures qui passent tendent à confirmer que les affinités avec les uns où les autres sont indépendantes des missions qu'on partage.
Faut juste faire avec... Sans.. 'Fin, faut se débrouiller quoi.

Pour sa part, le rentre-dedans, elle le réservera aux charges officielles...Et à ceux qui la chercheraient.
Le créneau est suffisamment large pour se contenter de ces tempêtes là, rajoutées aux querelles intestines auxquelles il n'est pas toujours aisé d'échapper.
De toutes façons, y'en a suffisamment parmi eux pour foutre la trouille à la populace.. Même à elle y'en a qui flanquent encore les jetons, alors...

Cette réflexion amène son iris sur la bague qui scelle son intronisation au sein de la Compagnie..

L'a pas fini d'en baver, après ce qu'elle pourrait considérer comme un répit si les vies n'étaient pas en jeu dans le coin.
Pas pressée de parfaire son apprentissage autrement que sur le tas.
Une petite voix lui souffle qu'elle vit paradoxalement de beaux jours.

La vie est bizarrement faite.

La mort est bien moins mystérieuse, en fin de compte.

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--Aarnulf


Campement de la Zoko ... La Belle et la Bête.

On y était : après des jours et des jours de marche, la Zoko touchait enfin au but. Et le cerbère de la forteresse était bien sûr de la partie. Avant le départ, il avait tenté de faire plier ses chefs, leur demandant l'autorisation de chevaucher comme tous les autres; mais les ordres avaient été clairs : toi tu t'occupes de la charrette de matériel. Alors, comme toujours, le guerrier blond avait courbé l'échine, et fait ce pour quoi il avait été recruté : obéir, et il savait le faire notre crétin des Alpes … enfin plutôt des montagnes de Scandinavie. Un nouveau mot qu'on lui avait appris. Ca – Ta – Pulte. Il n'avait pas bien compris ce à quoi ça pouvait bien servir ce machin, d'autant qu'en pièces détachées ça ne ressemblait vraiment à rien, l'œil brillant du Borgne ne pouvait que le convaincre que ce devait être un truc « chouette ».

Arrivée aux abords des murailles de Cosnes, ce dernier commença tout à lui donner des intructions, et le pauvre simplet ne parvenait pas à tout comprendre, se frottant la caboche pour essayer de saisir ce qu'il attendait de lui. Mais à coups de bottes bien situés, tout de suite; les ordres passaient mieux. Aussi le deuxième colosse de la compagnie se mit à l'ouvrage, marteau en main pour satisfaire son patron et surtout pour arrêter de se faire frapper, parce que le Maleus, il n'y allait pas de mains morte.

Alors qu'il était tout concentré sur sa tâche, un ange s'approcha d'eux … Une femme si belle qu'Arnülf s'arrêta tout net de travailler, et resta pendant quelques longues secondes bouchée bée. Ses cheveux … aussi blond que les siens … Elle ressemblait aux femmes de chez lui .. les yeux d'une telle clarté. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait voyagé tout ce temps avec une beauté pareille et aurai mis sa grosse paluche à couper qu'elle ne faisait pas partie de la Zoko.

Mais le Nordique fût bien vite tiré de ses rêveries par un nouveau beuglement du Borgne. Il grogna pour toute réponse et repris son travail, malgré que la présence de cette déesse à ses côtés le perturbait au plus haut point. Lorsqu'elle lui faisait porter les charges lourdes, il s'exécutait sans broncher, lui souriant même, se mettant à son service avec un plaisir non feint.

La soirée passa ainsi tranquillement, et la nuit venu, Arnulf alla se coucher le premier comme à son habitude, il n'aimait pas festoyer, ni se mêler au reste de la troupe.

Le lendemain fut consacré aux tests de la machine de guerre, et le portier Zokoïste commençait vraiment à trouver cet engin formidable, comprenant désormais à merveille l'enthousiasme de son cyclope de chef.

Toute la basse cour y passa ou presque, et le géant s'amusait comme un fou, ponctuant chaque lancer de « Ah !!! » « Oh !! » « Dans le mille !! » « Raté !! » , et tous les mots de genre qu'il apprenait avec la jolie Blonde.

Profitant qu'elle se retourne pour regarder le résultat de leurs tests, notre colosse numéro deux, plia sa large carcasse pour se baisser, et ramasser une marguerite au sol. Lorsque Lucie lui fit de nouveau face, notre benêt, rouge aux joues sur sa barbe de 8 jours, yeux pétillants d'un gosse devant ses cadeaux de la Noël tendit la misérable fleur des champs vers la belle.


« Fleur … pour toi … Belle … »
Felina
[Cosnes, à l'aube du 2 juillet - Campement de la Zoko]

L'aube se lève sur le campement, alors que la Féline ouvre un œil. Elle n'a pas dormi dans la tente commune, mais un peu plus loin, la chaleur en dessous étant bien trop étouffante pour elle. Une dague dans une main, on ne sait jamais qui peut venir vous égorger dans la nuit, surtout en temps de guerre. Les chefs ont décidé de prendre eux même les tours de garde pour la première nuit, laissant le reste de la troupe reprendre des forces après les jours de chevauchée éprouvante. De toutes façon, ce sont des oiseaux de nuit ceux là, on se demande même parfois s'il leur arrive de dormir.

C'est donc une féline reposée, aux traits moins tirés et aux batteries rechargées qui se redresse, et admire un instant le lever de soleil sur les remparts qui lui font face. Pour un peu la sauvageonne trouverait elle cela beau, si tant est que ce mot puisse signifier quelques chose pour elle. Mais rapidement, les grognements de son estomac lui rappellent qu'elle crève de faim et elle se lève d'un bond …

Aoutch !!

Saleté de jambe !! Bon dieu comme sa cheville la lance. Autant la blessure à la cuisse n'est elle plus qu'un mauvais souvenir et ne la fait plus souffrir, autant cette maudite cheville lui fait un mal de chien. Il va falloir qu'elle songe à regarder l'état de la blessure, car ce n'est pas normal qu'après tant de semaines, elle puisse encore se rappeler si souvent à son mauvais souvenir. Si ça continue, elle se trouvera vraiment handicapée au moment de se battre, et pour elle il en est tout simplement hors de question.

Alors qu'elle se dirige vers la tente pour prendre sa besace, et y dégoter l'une des miches de pain, maudit pain qui constitue ses repas depuis le départ, un cri d'enfant la fait se retourner.

Maaaaaaaaal ! Crooook ! Faaaaab !!!

Un enfant … dans le campement ?? Humpf … c'est quoi cette histoire encore Mais il va pas se taire non !!! Alors qu'il passe tout près d'elle sans la voir, la Rastignac le chope par le bras et lui colle sans ménagement sa main sur la bouche pour lui couper le sifflet.

Mais le garçonnet ne s'en laisse pas conter et la mord, tout en se débattant furieusement. Comme il se retourne pour lui faire, face, les deux se reconnaissent enfin.


Marko mais que … ??

La Féline !!! C'est toi !!!

Aussitôt l'enfant se met à parler à grande vitesse, essoufflé par sa course folle à travers le campement, s'accrochant aux manches de la féline.


Linon … Baile … Blessée … du sang ...vite !!!


Le visage de la Féline se fait soudain plus dur alors qu'elle n'a retenu de tout cela que deux mots : Linon – blessée. Son sang ne fait qu'un tour dans ses veines, et sur les indications du gamin, elle s'élance à sa suite pour rejoindre Linon. Elle, ici … blessée ? Non … impossible … Elle est dans le sud, en sécurité …

Soudain elle la voit, marchant auprès de son cheval, d'un autre et d'un âne. Les sourcils se froncent, la jeune avocate semble en pleine forme. La sauvageonne ne pige rien, comme l'atteste le regard interrogateur, qu'elle adresse à Marko, mais peu à peu les prunelles s'attardent sur Linon et sa monture, et elle comprend enfin : un corps, sur le cheval … Elle franchit alors les derniers mètres qui la séparent de la jeune femme en courant à toute vitesse, en oubliant l'enfant qui peine à suivre.

Linon … qui est ce ? Que s'est il passé ? Tu vas bien ? Raconte ??
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Ceux qui jouent avec des félins doivent s'attendre à être griffés.
Nattascha
papier pierre ciseaux... ou bâton


Les yeux encore ensommeillés, houppelande sur les épaules, mèches ébouriffées devant les yeux, qu’elle chasse d’une main encore engourdie, la vagabonde sort de son repaire isolé du brouhaha du campement.
Devant ses yeux en toile de fond sinistre… les remparts de Cosne. Ville fondue de noir. Elle se recule pour échapper aux premiers rayons du soleil qui lui picotent les yeux, et contemple les pierres, tendues vers le ciel, prisonnières de la terre…
Quelques cris alentours, des rires, des restes de beuveries de la veille. Un sourire étire le coin de ses lèvres. Chacun ici a sa propre raison d’en être. La sienne lui est propre. L’invitation avait été lancée à l’arrache, elle l’avait acceptée, pour une raison qui ne regardait qu’elle.

Agitation, hommes et femmes qui parcourent en tout sens la pente sur laquelle sont plantées les tentes, et allumés les feux qui nourriront tout ce monde là au cours de la journée. Les voix résonnent autour d’elle, elle cherche, se cherche…un coin où se poser sans avoir l’air de volontairement se tenir à l’écart. Quelques saluts accompagnés d’un geste de la main et d’un sourire, premiers mots de la journée. Ça décrispe la mâchoire.

Une bonne demi-heure lui est indispensable pour retrouver vraiment ses esprits et émerger d’une nuit de sommeil entrecoupée de rêves étranges. Son épée… elle avait rêvé de sa lame. Fallait pas qu’elle la prenne avec elle au moment du carnage. Elle n’sait plus pourquoi, mais prendre sa lame c’était risquer davantage d’y rester. Etrange et angoissantes pensées qui la font retourner vers son repaire et saisir l’objet en question.
Longuement elle observe le pommeau patiné par les heures passées en main, la lame longue, travaillée et tranchante. Touche du doigt le toro negro gravé par son Autre, signature de son art de forger les armes, assurance qu’elle lui sauverait la vie en cas de besoin. Modèle unique lui avait il dit ce jour là…
Pourquoi donc ce rêve ?
Elle avait toujours su s’en servir à bon escient et chaque utilisation avait été couronnée de succès…

Arme en main elle descend le versant opposé aux remparts et file se glisser dans le sous bois en aval. C’est l’heure de s’entrainer, de s’échauffer.

Mais il est rapide à venir le déclic. Et l’irritation prend le pas sur l’enthousiasme. Bordel !! Elle ne peut plus lever sa lame comme… avant.
Cette branche là, elle l’aurait dégommée, en aurait fait du petit bois en un tournemain, il y a quelques semaines encore. Mais là, c’est impossible. Trop lourde, trop encombrante. Son ventre, il la gène pour se battre. Il va falloir trouver autre chose. Se démerder comme elle peut, mais elle ne laissera pas les réjouissances à venir lui passer sous le nez.
D’un geste rageur elle plante sa lame dans le sol, la regarde d’un œil mauvais. Un avertissement. Le rêve était un avertissement. Sûr qu’elle aurait pris vite fait une torgnole voire pire, si elle était allée au combat dans l’idée d’embrocher qui qu’ce soit avec ça.

Ses dagues !!! Il lui reste ses dagues !!
Sauf que se battre contre une armée avec des dagues ça lui semble un peu… suicidaire… Meeeeeeeeerde !!!!
Les yeux se tournent vers le campement.
Va falloir trouver d’l’aide là. Quelqu’un qui la forme au combat d’femme enceinte ou d’gros buveur de bière. Tout ça c’est pareil. Ça a un ventre qui prend un peu trop d’place.
Sauf que là… sont tous taillés comme des athlètes ou comme des… flèches. Elle n’a pas eu l’occasion d’croiser un gras du bide depuis l’départ de Saumur…
Rho bordel c’est la mouise…

La lame est arrachée du sol et trainée derrière elle comme on trainerait un truc inutile et elle s’en retourne vers les autres. Blasée. Fouillant du regard les racailles qui crèchent là… cherchant désespérément un gros bide qui dépasserait quelque part… c’est qu’va pas falloir tarder si on veut apprendre à s’battre différemment…

La catapulte là-bas en train de s’monter ? Pouark… l’borgne serait bien capable de la foutre dedans et d’la balancer direct en face… même pas la peine d’y penser. Les bouts d’bois dans son baluchon… ah elle imagine le tableau… « Bouge pas j’te pique l’œil hein »… et vlam t’es morte la vagabonde. Pis tu l’as vu v’nir en plus !!!
Bouts de bois… branche… bâton… voilààààààààààà il lui faut un bâton !!! Avec ça elle pourra maraver à l’ancienne. Comme dans l’temps quand elle n’avait pas la chance d’avoir cette lame forgée juste pour elle.
Le sourire revient sur les lèvres et dans les yeux de la brunette…


QUI AURAIT UN BATON A M’FILEEEEEEEEEER ???????
_________________
Eikorc
[Cosne en vue… Dans la nuit…]

Campement qui prend forme, qui prend vie… Pas la peine pour lui de surveiller les moindre faits et gestes, il a confiance en ses mercenaires, tous savent ce qu’ils doivent faire pour monter l’affaire comme il faut… Lui préfère s’occuper de sa bête le temps que les autres zigs s’installent, ce soir, c’est lui qui trinque, c’est lui surveille… Un soupire lui échappe pendant que ses doigts glissent sur le cuir des sangles, délaçant ici et là, desserrant ailleurs, pour récupérer paquetage et provisions avant de laisser tomber lourdement sa selle à ses pieds et d’asséner une claque puissante sur la croupe de son étalon qui pousse un hennissement puissant avant de se carapater ailleurs…

Sourire qui se glisse au coin des lèvres du colosse qui choppe sa selle et la calle sur son épaule, à l’opposé de la lame qui dépasse légèrement, et laisse ses bottes fouler le sol bourguignon alors qu’un pétillement s’allume encore plus au fond de ses prunelles métallique… Longue inspiration suivit par un soupire d’aise… Oh oui, ça sent divinement bon cette histoire…
Et pour la peine, sa main libre se glisse dans un des paquets accrochés à sa selle pour en extirper un bouteille de vin d’anjou… Préfère ça au calva, mais moins que le cognac… Cependant, une morte, ça vaut pas le coup de sortir les flasques du liquide divin… Les crocs se referment sur le bouchon dans un grognement du colosse qui décale brusquement sa tête sur le côté en faisant craquer sa nuque, mais surtout en déclenchant un « pop » aux notes délicieuses…

Mais alors que la montagne de muscle s’apprête à se lancer dans la dégustation tant attendue, la voix de l’andalou s’élève dans un beuglement digne du plus beau des taureaux… Et pourquoi ? Pour réclamer à boire !
Grondement qui suit la tête qui va et vient sur les côtés dans un geste de négation et de lassitude prononcée… Et lentement le voilà qui s’approche du libertadien avec un petit sourire…


« Fab’ !! Attrape !! »

Bouteille qui s’envole au moment même où les mots se terminent… Les yeux suivent la trajectoire, le léger tournoiement de ce récipient qui se prend pour une flèche et file à toute vitesse vers la face d’El Toro… Un léger plissement de nez alors que le de Nerra espère qu’il réceptionnera le biberon des hommes aguerris… Ça serait con de gaspiller le liquide incolore au gout délicieux…
Claquement de paupière en réponse à l’arrêt réflexe presque sans bavure de l’Andalou alors que la montagne de muscle continue sa route pour se mettre un peu plus loin en avant du campement, lâchant juste quelques mots…


« Hey Hermano ! Picole pas tout !
On s’voit tahleur pour l’tour de garde… »


Nouveau sourire qui se glisse au coin des lèvres alors qu’il se détourne de son compagnon d’arme et lance un coup d’œil à l’avancée des travaux aux couillards qui lui avait couté la peau du cul… Hochement de la caboche en voyant le borgne, la blonde et le crétin en pleine réflexion… Qu’il sue donc le borgne, qu’il s’occupe de son jouet !
Selle lâchée négligemment sur le sol avant que le colosse ne détache à nouveau sa hache de son dos pendant qu’il se laisse à son tour lourdement avant de chopper un foulard et de commencer à passer sur le fil de la lame pour nettoyer le sang qui la macule…

Azur qui s’ancre sur le métal brillant de son arme, parcourant la moindre aspérité d’un coup d’œil expert et suspicieux… Le de Nerra allant même jusqu’à passer son pouce sur le fil pour vérifier que le coup porté ne l’a pas abîme et un grondement lui échappe alors qu’il s’entaille.. Tête qui remue encore avant qu’il ne pose son arme à ses côté et se laisse tomber en arrière, ses pognes se glissant sur sa nuque douloureuse avant que l’arrière de son crâne ne se pose sur le cuir de sa selle…
Le sourire se glisse à nouveau au coin de ses lèvres alors que le regard s’envole vers le ciel qui commence à se recouvrir de son manteau étoilé… Y a pas à dire, c’est le pied d’être en campagne… A voir ce qu’elle réserve dans les jours qui suivent, demain commenceront les premiers jeux : Une machine à tester…

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"Pour toujours... Et à jamais."

"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko ad eternam
--Leptibourguignon
Il se baladait sur les remparts, le p'tit gars. Oh, pas les mains dans les poches, ça non : il avait pris sa faux. Récolte à venir ? Blé, maïs ? Nan, m'dame, nan, m'sieur. Du pas beau, du pas bon, de l'ennemi. Il les regardait, de là-haut. Faudrait espérer que les portes tiennent... Il avait pas franchement envie de voir si un homme, ça se couchait comme un épi, quoi. Pas soldat pour deux sous. Mais aimant sa terre, ah ça oui. Les faire bisquer ? Ah ça, c'était tentant : et puis quand il crevait de trouille, il avait tendance à chanter, comme quand il allait se promener d'une ville à l'autre et voulait conjurer la peur des brigands. Ben là, pour le coup, y'en avait une sacrée foutue brochette !

Raclement de gorge.


Allons enfants de Burgondie,
Le jour de Gloire est arrivé
Contre nous d'la horde en folie
L'étendard sanglant est levé.

L'étendard sanglant est levé !

Entendez-vous d'vant nos murailles
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent, jusque dans nos bras,
Egorger nos fils, nos compagnes.

Aux armes, Bourguignons !

Formez vos bataillons !

Luttons, luttons,

Qu'un sans impur abreuve nos sillons !
--Zoko_ad_eternam
Un p’tit nabot. Un p’tit rien. C’est ce qu’il est et il s’en contrefout, peu importe comment on l’voit, peut importe comment on l’croit… L’est plus malin qu’il en a l’air. Et là, alors qu’il s’promène peinard dans le campement monté, y a une voix qui s’élève du côté des remparts. Alors l’nabot ne peut empêcher ses sourcils de se hausser, sa p’tite menotte passant sur le bois du couillard alors que les mots viennent jusqu’à ses oreilles.
Un p’tit rire s’esquisse alors qu’il trottine à toute vitesse pour se mette le plus haut possible. Les yeux pétillent alors que le visage dissimulé se fend d’un large sourire avant que les bras décharnés ne se lèvent et que l’poids plume s’échine à soulever l’panneau qu’il veut pour le planter aussi fort qu’il peut dans l’sol…




Un éclat de rire éclate de nouveau avant que l’petiot se tape sur le poitrail en se campant sur ses guiboles. L’heure est v’nue d’répondre au duel de chant qui s’entame… Et c’est une voix claire qui s’élève pour laisser couler sur le rythme que lui impose son esprit…

Le roi et ses pairs
Ont enfermé le peuple,
Dans des duchés condamnés.
Nous voyageons, et par ses pouvoirs
Moi et mes frères combatteront.

Yo ho sur l'heure,
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, les mercenaires
Jamais ne mourront.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, les mercenaires
Jamais ne mourront.

Il y a les morts il y a les vivants,
On ne peut fuir le temps.
Grâce au clé de la cage
Il faut payer le diable
Et piller levan.
Les morts ne peuvent pas faire route vers les mystères
Du funèbre royaume.
Mais nous ne sommes et soyons forts,
Et rentrons au fort.

Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez ho, les mercenaires
Jamais ne mourront.


Et BAM ! Dans les dents les bourguignons chanteur !
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