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[RP]Au coeur des mots... Tik, Tak d'une plume inspirée

Takoda
Après un long moment de réflexion et d'observation de l'extérieur, la rousse encra sa plume pour calligraphier un nouveau texte.




Je trahi mon clan
Pour reprendre le contrôle de ma vie
Cela ne change en rien mes sentiments
Qui pour eux sont infinis
Je change de destinée
Prends la route du coeur
Décide enfin d'avancer
Pour avoir droit au bonheur
La mort était trop près
Je n'aurais pas voulu finir dans cette situation
Ce n'était pas ce que je voulais
Et j'écoute ma raison
Je continue à être une des leurs
Sans rester son pion
Je lui offre toujours mon coeur, mes heures
Mais me laisse aller à la passion
Car en ce jour
Il hante mes rêves étoilés
Je crois qu'il y a de l'amour
Qui m'offre une nouvelle épopée


La jeune femme clôtura l'écrit insatisfaite et décida d'aller se promener pour se changer les idées.
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Takoda
Après quelques jours de voyage, la rouquine revint dans sa salle, harassée de fatigue, elle s'affala dans un des fauteuils qui s'y trouvait, elle attrapat alors son écritoire à main, qui trainait sur une tablette et s'installa confortablement pour écrire.





On ne me vois pas
Cachée derrière toutes ces superbes créatures
Je croise donc les bras
Et attends patiemment qu'on me trouve sans fioritures
Je suis d'une certaine transparence
Femme effacée
Timide à outrance
N'osant jamais me lancer
Je me dissimule derrière l'humour
Les rires sont mon bouclier
Mais j'ai perdu foi en l'amour
Je laisse le temps passer
Jamais je ne me dévoile par peur
J'ai déjà trop souffert
Plus envie que l'on brise mon coeur
Alors je laisse faire
On ne me vois pas
On m'oublie pafois
Mais je suis bien là
Quand on a besoin de moi...


Lachant un soupire, Takoda mit le dernier point et s'allongea dans le fauteuil, fermant les yeux...c'est ainsi que le sommeil la pris...
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Takoda
Lorsqu'elle se réveilla, la jeune Ambrois constata que le soleil était en phase de réveil, les rayons naissants de l'aube lui caressant le visage. Elle s'étira quelques instants, remis de l'ordre dans sa tenue et s'installa de nouveau au bureau. Elle attrapa son porte plume duquel elle sortit celle ci, il s'agissait de l'objet offert par Titca, avec qui elle avait maintenant pris l'habitude d'écrire...
Une fois encrée, elle commença à tracer quelques mots sur le vélin qui ornait la table.





Laissez moi vous parler
Du village où je suis née
Il y coule une rivière
Bordée d'une clairière
Où se promènent dames et messires
Pour s'amuser et pour rire
Mais où se déroulent aussi
Des croisements de lames entre amis...
Elle fort rapide et agile
Dame qui croise le fer d'une manière subtile
Lui costaud et rusé
Sire qui rend à celle ci ses coups d'épée
Duel d'un instant
Plaisir pour eux du moment
Feintes et esquives...
Blessures légères s'ensuivent
Apparition du sang
Mais qui ne les inquiètent nullement
Puis, après cet échange agréable
S'en retournent boire à une table
Dans une taverne de Rieux
Au sein de ce village délicieux...
Voici où se déroulait encore ma vie
Au bord de la Vilaine un jour je vous ai écrit


Un petit souvenir qui lui revenait, elle songea à ses amis et se demanda ce que certains étaient devenus...
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Takoda
Takoda passat vite en fin d'après midi déposer le texte qu'elle avait écrit pour Kylian, il avait décidément le don de la pousser à écrire, elle se hâta de laisser le parchemin sur le bureau, avant de repartir conduire Charme, son frison noir chez le forgeron pour le faire ferrer.



A la lueur d'une étoile
Auprès d'un feu de camp
Le ciel sans aucun voile
Laisse espérer un amour naissant
La belle gitane aux yeux noirs
De sa voix suave et cajoleuse
Chante une belle histoire
Une complainte amoureuse
Le violon de son frère vibre sous ses doigts
Criant les sentiments attendus
Et le corps de la belle dansant selon ses lois
Ne laisse pas l'auditoire déçu
Elle transmet la fièvre passionnée
Des amants qui se découvre sereinement
Leur désir, leur air étonnée
Face à des charmes aussi puissants
A la lueur des flammes
Les voix reprennent la chanson
Les bohémiennes, ondulent sûres de leur charme
Et les hommes se joignent au premier violon.

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Takoda
La jeune Ambrois après s'être un peu reposée du voyage vint se ressourcer dans sa salle, elle avait envie d'écrire mais ne trouvait pas de sujet, elle se lança donc à l'aveuglette...




Les larmes me viennent spontanément
Comme coule l'eau d'un torrent
Douceur apaisante que ce sillon salé
Vient de tout le mal me laver
Je suis perdue
Ou peut être bien déçue
Je ne sais plus rien
Je me perds dans mon chemin
L'esprit ailleurs
Je me sens plus concernée par le bonheur
La tête en l'air
Je me dirige encore vers l'enfer
Même si un soleil
Illumine mes réveils
La tête me tourne à présent
Je voudrait garder les meilleurs instants


Médiocre songea-t-elle...Le travail l'attendait!
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Takoda
Takoda, après s'être quelques peu disputée avec un ami fraîchement rencontré, vint le coeur serré à la Confrérie, son sang bouillait...
Elle n'avait pas apprécié le reproche qu'il lui avait fait, d'autant plus qu'elle n'avait rien promis et qu'elle avait répondu à ses lettres... L'oubli n'était pas réel pour elle tout du moins!Mais, elle soupçonnait qu'il y avait plus que ça derrière son ton pérremptoire. Elle s'installa donc pour se calmer à son bureau et sortit son matériel avant d'écrire:





Jamais je n'oublie
Sauf lorsque l'on m'a trahi
Et dans ce cas...
Je n'avais pas pensé à cela
Maintenant la colère
Sera ma plus mauvaise conseillère...
On me reproche du vent
Celui qui d'amitié soufflait auparavant
Cela me blesse
Mais qui peut entrevoir cette détresse?
Certainement pas lui qui croit ce qu'il reproche
Je n'avais pourtant pas pomis que nous serions proches
Je n'ai d'ailleurs donner aucune parole
Mais déjà le sentiment s'envole
La déception est cuisante
Me voilà sur la mauvaise pente
Je n'ai plus qu'à attendre patiemment
Que se calme mon énervement


La rouquine respira, elle fulminait encore, mieux valait qu'elle reste là quelques temps pour reprendre ses esprits, elle règlerait le problème plus tard...
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Takoda
La jeune rousse avait eut peu de temps ces derniers temps pour venir dans sa salle et à la Confrérie, le voyage l'accaparant plus que tout, elle décida donc ce matin là lors d'une halte de laisser voguer les mots vers les murs du château...




J'ai la tête à l'envers
Suspendue à leurs lèvres
Moi qui croyait être sortie de l'enfer
J'y retourne avec fièvre
Je vois leurs visages si doux
Devenir démoniaques et cruels
M'atteignant le coeur trop mou
Jusqu'à la blessure mortelle
J'ai le coeur en morceau
Découpé au couteau de l'amour
Je ne distingue plus le vrai du faux
Et je me trompe toujours
Comment sortir du cercle vicieux
Pour avancer encore?
Je voudrais rejoindre d'autres cieux...
Juste changer de décor!


Puis, une seconde idée qui germait...




Je coiffe un rêve bleuté
Seule dans ma coquille qui dérive lentement
Sous les jets étoilés
Je rythme les sentiments
Face à mon âme soeur
Qui elle aussi tape les cymbales dansantes
J'envoie du bonheur
Dans des yeux et des mains dansantes
J'enfile un manteau de ciel
Réajuste mon pantalon pailleté d'azur
Et je retourne chaque jour sur cette eau pastel
Ce courant d'onde pur


Elle sourit à l'évocation...Puis, glissant dans son fauteuil tête renversée sur le dossier se laissa aller à la douceur des lieux, reposante...
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Takoda
Lorsque la rouquine sortie de ses rêveries, la lune pleine était haute et la nuit noire, elle s'approcha de la porte fenêtre qu'elle ouvrit, une brise légère, s'engouffra dans la pièce...
La jeune femme s'installa alors à son bureau et se mit à griffoner quelques mots...





Il y a ce lien étrange entre nous
Alors même que rien ne nous y préparait
Je vois encore ce sourire tout doux
Et tes yeux brûlant qui sur moi se posait
Il y a cette complicité
Comme un besoin incompréhensible de ta présence
Juste pour me sentir exister
Me sentir évoluer avec aisance...
Je n'avais rien vu venir
Tu est une découverte surprenante
Et je ne regrette pas ce nouvel avenir
Qui offre des heures passionnantes
Il y a ce je ne sais quoi
Qui fais que je te veux
Que je voudrais tes bras cette fois
Tes lèvres aussi en te fixant dans les yeux
Mais il y a cet obstacle imprévu
Qui empêche une avancée
Qui va me mener à être déçue
Si je ne parvient pas à me maîtriser...


Elle mit le point final, et revint se poster près de la fenêtre, fixant les étoiles et écoutant les criquets...L'air était doux, on sentait l'été en approche...
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Takoda
Takoda revint précipitemment dans sa salle, juste avant de reprendre la route, elle déposa un texte...



La tête à l'envers
Je voudrais ne plus regarder derrière
Oublier tout ce qui m'entoure
Ne garder que joie et amour
Mais il y a tout ce qui contrarie
Qui devrait même plus être en vie
Mais l'envie de jouer
Ne fait que s'accentuer
Je continue à faire semblant
Et me dit que cela sera encore désespérant
Mais c'est plus fort que moi
J'aime surement souffrir je crois
Il faudra que ça change au fond
Pour que je conserve ma raison...


Elle n'était pas fière de cet écrit, mais l'inspiration se faisait rare aux beaux jours...Le soleil sans nul doute aidait à cela...
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Takoda
Takoda vint s'asseoir à son petit bureau, elle sortit du tiroir, son encrier et la plume que sa soeur lui avait offerte et un parchemin. Elle encra le fer et commença à écrire avec soin.



Le sable de mon rivage
S'envole comme la vie de tes yeux
Je vais rester seule face à l'orage
Sans savoir si je dois voler vers d'autres cieux
Moi femme mouette,
J'avais espéré ton amour éternel
Qu'ensemble demain aurait ue autre tête
Et que toujours je parcourerais ton ciel
Mais l'Hankou en a décidé autrement
Il a pris ce que je chérissais
Emportant ton coeur encore battant
Pendant que de toi je me languissait...
Il ne me reste que tes tendres mots
Ceux que tu traçaient au fusain
Mais sans toi je vole moins haut
Je redoute le lendemain...
Je suis encore celle qui restera
Oubliant avec le temps qui file
Celle qui ouvrira encore un peu ses bras
Face à la mort observant vos vies qui défilent...


Puis, une fois le poème achevé, elle essuya sa plume avec précaution et la rangea dans son étui.
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Takoda
Ce matin là, la jeune femme était d'humeur nostalgique lorsqu'elle attrapa sa plume et les mots qui en sortirent étaient le pâle reflet de cette humeur...



L'oxygène viendra à me manquer
Car mes poumons à cet instant sont sur le point d'éclater
J'avais espéré à tes mots que ce serait différent
Mais je me suis encore trompée lamentablement
La chute me ramène encore vers l'enfer
Lieu où je fais des visites passagères
Et dès que je remonte à la surface loin des larmes
On me poignarde dans le dos à force d'armes
Il y a fort longtemps que j'ai quitté l'eden
Un long moment que je laisse s'insinuer la haine et les peines
Je me sens vide
Alors que je n'ai point encore pris de rides
Mais les démons m'appellent
De leur souffle chaud, de leurs méchantes ailes
Retour aux flammes mon ange
Au final vraiment rien ne change
Je reste dans la fournaise sanglante
Au milieu du mal impuissante...


Elle soupira en reposant sa plume sur l'encrier, il n'y avait vraiment que dans cet état un peu second qu'elle aimait ses écrits, quel dommage!!!
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Takoda
La jeune rousse, vint déposer ce matin là deux textes qu'elle avait écrit auparavant et qu'elle n'avait pas eu l'occasion de laisser au château...



Elle s'empare de moi
Contrôle chacune de mes actions
Fait preuve de mauvaise foi
Dissimule mes émotions
Je ne suis que son pantin...
Je la laisse agir pour deux
Elle joue avec mon destin
Grave mon mal en lettre de feu
C'est bien elle, dame colère
Qui brûle dans mon regard
Et bien qu'elle soit mauvaise conseillère
C'est elle qui me fait prendre un nouveau départ
Son amie de toujours
Celle qui attise les peines
Tueras donc ce pseudo amour
Inscrivant à sa place son nom: Haine
Je suis une autre aujourd'hui
Oeuvre du démon
J'ai enfin quitté ma gentille vie
Pour d'autres horizons
Je massacre tout ce qui me fait
Commence à tout oublier
Et si j'avais dis "jamais"
J'ai menti soyez en assurez!




Il n'y a qu'un vide
Que mon coeur dessine en tremblant
Ce croquis à l'encre de chine
Celui qui me tuera lentement
Il n'ya qu'un ciel au dessus de ma tête
D'un rouge sanglant malheureux
Laissant présager une pluie de larmes
Et après coup un soleil haineux
Il n'y a plus sous mes pieds
Que de la terre qui s'effrite
Se transformant en mer écumante
En tourbillon dangereux
Je me laisse aspirer sous la surface
Ne recherchant rien de plus que le fond
Voulant me laver de toutes ces émotions tenaces
Celles qui enchaînent ma raison
Quand le coeur de pierre sera
Alors seulement je pourrais remonter
Vivre sans vibrer à tout va
Etre tout ce qu'aujourd'hui je ne suis pas
Il n'y a qu'un vide
Que mon âme rencontre à chaque pas
Précipice malhabile
Qui de ma vie aura raison...


Une fois cela fait, elle s'allongea sur le fauteuil et regarda fixement le plafond
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Takoda
La rouquine attrapa soudain une fois encore sa plume et gratta avec force le vélin vierge devant elle...



Je me sens peu à peu glisser
Sur cette pente écorchée
Comme sur une corde raide ou l'équilibre se rompt
Je tombe et la chute m'entraîne vers le fond
Je tente en vain de me retenir
Mais il ne m'aide pas à réagir
Et je glisse plus encore
Vers ce monde dépourvu de trésor
Car ce sentiment étrange
Que je vois dans son regard d'ange
Fais de moi un démon cruel
M'incitant à devenir criminelle
Je tuerais pour lui
Dépeçant chaque parcelle de ma vie
Oubliant que j'ai été cette charmante créature
Avec une certaine force de la nature
Et qu'aujourd'hui je ne suis que cette douleur
Qui m'empêche d'ouvrir mon coeur
Jamais plus...
Bien trop été déçue...
Et le mal s'insinue lentement
J'ai glissé plus qu'à l'ordinaire et je me noie doucement...


Puis ayant finit celà, elle partit prendre l'air...
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Takoda
Takoda vint à la confréie ce matin là car son besoin d'écrire se faisait sentir douloureusement, elle s'assit à son bureau et sortit à la hâte son matériel d'écriture.



Je suis un peu lasse
De ces faces à faces
Quand les confrontations
Me mettent en délicate situation
Car les affrontements
Toujours briseront un peu de sentiments
Et ma palette de coeur
S'effacera un peu avec la douleur
J'aurais pourtant aimé peindre ma vie
Avec les couleurs les plus jolies
Sans me soucier que le ciel au loin
Vire à l'orage dans un accès de colère soudain


Elle n'acheva pas ce texte, mais en plaça, un autre, écrit peu de jours auparavant sur le dessus de la pile de manuscrits qui jonchait l'étagère du bureau.





Mon coeur se soulève et s'abaisse lentement
Rythme des battements qu'il m'inflige doucement
Celui du fil qu'il y a accroché
Mon marionnettiste contrôle sa jolie poupée
Jouant peu à peu avec chaque parcelle de mon être
Il me place en peine proche de cette fenêtre
Carreau de la liberté inaccessible
Ouvert sur un avnir impossible
Le jeu est à la fois tendre et cruel
Car mes pensées ne savent plus vers où voler de leurs propres ailes
Il imprime en moi ses mouvements
Qui se fige dans le bois de mes sentiments
Femme pantin inanimée
Je me laisse peu à peu dominer
Et il manipule entre ses mains
Chacun de mes membres d'un air serein
Alors même que moi inconsciente
Je ne réagis plus qu'à ses attentes
Je ne suis pas à même de réfléchir
Laissant tout les fils avec grâce m'infléchir
Et quand il laisse alors mon corps retomber au sol
C'est tout un brin de vie qui s'envole
Car le gentil jouet inarticulé
Tombant à terre, ce soir le coeur s'est encore brisé...


Puis, elle se dirigea vers la porte fenêtre pour s'asseoir au soleil, attrapant son luth au passage...Elle s'installa ainsi, égrainant les notes rêveusement...
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Takoda
La jeune Ambrois, lorsqu'elle commença à avoir mal aux doigts à cause des cordes, revint trouver le chemin de l'écriture, elle mit le nez sur un vélin et calligraphia avec vigueur un nouveau texte...



Je programme ma douleur
Choisissant par avance le rude échec
Car il n'y a que dans mon malheur
Que vient l'inspiration d'un coup sec...
Je cherche les complications
M'entraînant tel un dangereux rouleau...
Une lame de fond
Qui me fait plonger la tête dans l'eau
L'air vient à me manquer
Alors que je sombre dans les profondeurs
Mes poumons prêt à éclater
N'ont plus droit à leur oxygène salvateur
Mais la tête à l'envers
En perdant pieds
Je sens affluer les vers
Ceux qui m'indiquent que j'ai aimé
Je ne veux plus de cette peine continuelle
Même si écrire est un besoin
Je veux juste que la blessure soit moins cruel
Pour pouvoir avancer sur mon chemin
Et dans mes turpitudes sinueuses
Ainsi choississant à nouveau la simplicité
Je pourrais un jour être heureuse
Et écrire sans me lapider....


Elle posa la plume et s'en alla, les prochains jours de voyage allaient être fatigant...
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