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[RP] Le Hameau "Novgorod"

Nikita.novgorod
    Un coin de table, quelque part


Pas le jour. Elle a eu l'audace de quitter l'auberge, quelques heures auparavant, pour rapidement invalider l'idée à quelque rencontre affligeante...
Pas le jour. La Blondeur a ses humeurs. Elle le sait, pourtant, que l'isolement est la seule issue, dés lors qu'elle est courroucée.

L'irascibilité plus fréquente qu'elle est partie intégrante de son quotidien. La cause ? Elle l'ignore et, d'ailleurs, n'en cherche plus la moindre justification. La chambre, qu'elle occupe depuis l'aube, est plongée dans l'obscurité, où s'obstine l'impertinente bougie, dont la flamme dansante esquisse ses ombres à l'angle de la pièce.
Là, enveloppée de silence, la Blondeur est assise et gratte un vélin.


Citation:
Cousine de moi,

Le froid ne m'atteint pas, peut-être suis-je plus rigoureuse que lui, d'avoir vécu des saisons autrement plus rudes, chez nous. L'hiver vient*. Je l'attends.

Ta quête a abouti, c'est tout ce qui compte. Ne t'inquiète pas de Bordeaux, pas davantage de moi... ta route te ramènera un jour ou l'autre, et là, nous pourrons prendre le temps. Nous sommes aussi en balade d'ailleurs, sur les chemins de Guyenne.

Prends soin de toi, ma Rousseur.

Je t'aime.

Niki'.


Pas de cachet, elle voyage léger. Tout autant que le courrier d'ailleurs, succinct. L'essentiel est dit.

    Autre coin de table, quelque part ailleurs


Une semaine s'est écoulée depuis son précédent courrier... autant de jours à parcourir la Guyenne, morne, quasi désertique. Pas totalement cela dit. Rencontre sympathique à Cahors, où ils séjournèrent, un peu. C'est là-bas que le piaf l'aura trouvée. Les nouvelles sont bonnes, pourtant, elle traîne à répondre, non par suffisance, mais de n'avoir rien à dire, plus sûrement.

Sur le chemin du retour, dans une autre cité, elle décide à prendre la plume...


Citation:
Ma Rousseur, 

Profites de la côte méditerranéenne, le climat y est plus doux, d'après les rumeurs et, même si nous rêvons des rudes hivers, il n'en n'est pas moins agréable.
J'espère faire le tour de mes appartements, il se peut donc que j'y pointe le museau, bientôt... quoique l'utilisation de ce mot est aléatoire. Après tout, c'est quoi « bientôt ».

En attendant, je souris de te savoir heureuse et, presque, l'impatience m'habite d'apercevoir ta flamboyante crinière, pour qu'enfin, nous éclusions en jacassant !

Prends soin de toi et prudence sur la route.

Tendrement,

Niki'.


Le piaf trouvera la Rousse Novgorod, avant que la Blonde ne regagne ses pénates... sans doute. La route est encore longue.
Plus tard, elle croisera la maire de Bazas... l'une des rares âmes rencontrées lors de cette promenade. Le Duché compte plusieurs villes mais toutes ne sont pas égales face à la désertion. Tristesse.

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Nikita.novgorod
    Demeure Novgorod-Windham


Debout, près de la fenêtre, elle contemple la pampa enneigée... un fin sourire flotte aux pulpeuses, alors que la caboche rejoue quelques hivers passés, en d'autres temps, en d'autres lieux. Elle n'était encore qu'une fillette, innocente et candide. C'est définitivement sa saison préférée. Les prunelles se baissent au ronronnement tout proche, elle se penche et de prendre Belosnežka dans ses bras... récemment arrivée dans la ménagerie blondesque, la chatte s'est rapidement adaptée à sa nouvelle vie et ne manque jamais une occasion de ramener la Slave à l'instant présent.

Dehors, la colère gronde. Les citoyens s'agacent, tout comme elle, du silence qu'on leur oppose, à grand renfort de mépris... Soupirs... la fermeture du bureau des doléances, un comble ! Décision unilatérale d'ailleurs, qu'encore une fois, leur avis ne fut pas requis. Bien sûr, elle pourrait y pointer le museau, subir la hargne légitime des guyennois. Elle pourrait, oui. Sauf que ça ne changerait rien à la situation, son seul "pouvoir" étant d'informer de son désaccord au conseil... si on s'y intéresse ? Sans doute pas, que valent les paroles d'une Platinette face à l'obstination générale ? Rien.
Tantôt, la fidèle Trudy a rapporté la rumeur jusqu'au Hameau "N"... Il n'en faut pas davantage à la Novgorod pour faire quelques vérifications d'usage. Lesquelles, très instructives quant à la moralité de certains et s'il est une certitude au neurone Russe, c'est qu'elle va encore se faire des potes.


    - Niki', la liste de ceux qui t'ont dans le pif va encore s'allonger !


Oui, elle a le chic pour mettre les pieds dans la plat... c'est comme ça. Sauf qu'au moment de sortir, la Dodue l'intercepte afin de l'informer des dernières nouvelles. Elle a la gerbe, la Blondeur, mais ça ne fait que la conforter dans ses opinions. Pauvre Guyenne.
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Nikita.novgorod
    Appartement Novgorod – Quartier du port


Un mandat terminé, une campagne survolée. Nouveau conseil pour la Blondeur, l'époux désigné comme Duc et la voilà propulsée Capitaine... paradoxal pour celle qui contestait l'armée et tout ce qu'elle représente. Bien sûr, les semaines passées au poste de Connétable lui auront appris à mieux comprendre l'institution, mais il y a clairement du boulot. Soupirs. Les récentes tensions chez les voisins se répercutent inéluctablement sur le Duché et, par extension, engendrent des divergences d'opinion...

Depuis deux jours, la Slave séjourne dans son appartement, délaissant le Hameau "N", afin de s'isoler d'une part et, de rester à proximité du château, d'autre part... A force d'aller et venir d'un bureau à l'autre, de l'Ombrière au Fort Hâ, elle risquerait d'user ses paires de bottes, aussi, elle réduit les distances !

Les dernières heures l'ont poussée à faire une pause. Assise près de la fenêtre, elle observe les rafiots amarrés au port, s'agace une fois de plus, de ne pas y voir son bâtiment et constate, que certains n'ont toujours pas bougé, malgré les nombreuses demandes. Comme quoi.
L'attention se détourne alors, pour revenir au vélin posé devant elle, une réponse qui tarde, alors que le Barbu s'était empressé de renvoyer le piaf à son expéditrice, sans même lui permettre d'y inscrire un mot. Exaspérée, elle avait quitté le stand et, ce jour, décide de remédier à l'impolitesse masculine.


Citation:
Didi',

J'ai été navrée d'apprendre ta pseudo-noyade et j'espère que tu n'as pas attrapé la mort... y'a pas idée de plonger en cette saison, t'es pas blonde pour rien toi !

Je ne reviendrai pas sur les élections, je te sais informée et ne doute pas que tu suis tout cela avec intérêt... j'ai juste la certitude que le mandat promet d'être fatiguant pour ne pas dire difficile. Il débute à peine que ça m'agace déjà, imagines !

Mais trêve de sujets qui fâchent et revenons-en à l'essentiel : la mode !
Ne fais pas de folie surtout... ou pas trop grosse. Et, si je suis touchée par ta délicate attention, j'avoue être quelque peu inquiète... non pas que tes goûts soient discutables mais, un peu quand même ! Aussi, j'ose espérer que ma "Môman" n'écoutera pas tes élucubrations totalement perchées, sans quoi, je me verrai obliger de lui faire un caprice, à grand renfort de cris hystériques. Ce qui, tu en conviendras, ferait désordre, pour peu que je sois encore au conseil.

Quoiqu'il en soit, vas-y mollo sur la boutanche... manquerait plus que tu nous reviennes changée en poivrasse ! Bien que...

Prends-soin de toi et sois prudente.

Bises.




La missive sera confiée au pigeonnier ducal, lorsqu'elle retournera dans la fosse aux lions... en attendant, elle relit le courrier, reçu depuis quelques jours, et qui la laisse perplexe.
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Nikita.novgorod
    Appartement Novgorod – Quartier du port


Encore un jour. La bonne nouvelle, c'est qu'elle est donc vivante... la mauvaise, c'est qu'elle ne peut pas faire abstraction de certaines choses. Ce matin, elle est passée à proximité du "bureau des pleurs". Ce qui est formidable en Guyenne, c'est que tout le monde sait tout sur tout mais, au final, personne ne sait jamais rien... Pourtant, ça balance, ça chicane, ça dégueule. Encore un jour.

Elle a hésité, cette fois, à intervenir... elle a hésité, avant de continuer sa route. A quoi bon discuter, s'ils ne comprennent pas que le conseil a les mains liées, tant que l'allégeance du régent n'est pas acceptée par la couronne... A rien. Aussi, elle les laisse s'étriper, supposant que ça leur fait du bien, peut-être, d'évacuer leur hargne. Pour un peu, les envierait presque, de pouvoir le faire.

Elle s'agace de la situation, la Blondeur... elle enrage des décisions suspendues à cette putain d'accolade vassalique, parce que, malgré ce qu'en pense probablement le peuple, le conseil se bouge le fion... sauf qu'on attend la reconnaissance officielle.

Aussi, elle se prépare. Les malles sont bouclées depuis quelques jours déjà, ne reste qu'à les charger dans les charrettes... quelques messages sont partis au Hameau, afin d'informer la famille. Là, elle fait du rangement, en prévision des prochaines semaines et profite, encore un peu, du cocon offert par l'appartement... Le vent s'engouffre soudain dans la pièce, fait voler les vélins posés sur la table et, la Slave de se pencher pour ramasser celui de Carrie.


    - Erf... je ferai bien d'lui répondre rapidement...

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Leorique
- Auberge « Le Poison Cyclonique » -


    Les promesses de Leorique étaient toujours tenues, tant bien que mal avec plus ou moins gré, mais il attachait une importance particulièrement puissante à sa parole donnée. Et, aussi étrange que cela puisse paraitre, il avait promis à Nikita Novgorod qu'ils prendraient une cuite, ensemble, quand ils se retrouveraient. Une méchante cuite, semblait-il, puisque c'était les termes. Le Lisreux faisait peu de promesses, très peu. En général, il se tenait à celle qu'il était sûr de tenir et celle à qui il portait beaucoup d'importance. Et dans ce cas, il ne savait vraiment dire dans quelle catégorie ce situait celle-ci. Les deux peut-être.

    Bien des mois plus tôt, dans la même salle, à l'heure de partir vers d'autre horizon pour Leorique, un baiser avait été échangé avec la belle Slave. Premier baiser passionné, avec une Nikita qui s'était déclarée pour lui et lui qui ne l'avait pas tout à fait repoussé comme il aurait du. Elle était en effet mariée, et lui se targuait d'une réputation et d'un comportement le plus honorable possible. Ne jamais dire jamais, en effet, et s'il n'avait jamais vraiment embrassé encore une femme mariée, c'était désormais chose faite, avec absolument aucun regret, mais une bonne pincée de honte ressentie ainsi que de scrupules.

    Cette nuit, ils s'étaient assemblés pour boire, tenir la promesse de se mettre misérable et de partager un bon moment. Sauf que cette fois-ci pas question d'embrasser, ou quoi ce soit, le Lisreux avait trouvé une femme qui était entrée dans sa vie, une Anglaise qu'il avait dans la peau, et il ne comptait pas la trahir, jamais. Quand bien même l'attirance qu'il ressentait pour la Slave n'était pas partie, contrairement à ce qu'il avait espéré. Ils avaient sans aucun doute remarqué que leur attirance était mutuelle, mais il ne fallait surtout pas s'appesantir dessus, ils avaient tous les deux compris que le terrain était glissant. Surtout le Lisreux qui avait évité particulièrement de songer à cette attraction qui n’amènerait rien de bien s'il l'acceptait.

    La soirée c'était donc déroulé parfaitement, agréablement, presque sagement et calmement malgré la consommation d'alcool, lente au début, puis suivant le cours des conversations variées, intéressantes, personnelles. Les verres s'étaient remplis de plus en plus vite pour finir par les laisser complètement ivres en fin de nuit. Si le Lisreux tenait vaillamment l'alcool malgré le manque d’entrainement, Nikita avait l'endurance des meilleurs champions. Du moins le croyait-il avant qu'elle ne se mette à bouger, pour qu'il se rendent compte qu'ils étaient tous les deux complètement, irrémédiablement et entièrement faits. Incapable de marcher correctement, ils avaient abandonné les projets loufoques de baignade dans le lac en plein hiver, pour décider de dormir dans les chambres à l'étage.

    Hélas, dans leur entreprise de se trouver chacun une chambre, ils se heurtèrent à un obstacle quasiment insurmontable : les marches. L'escalier devant eux se dressait impassible, inaccessible et dangereux tel les pires montagnes d'Europe. Derrière les deux compagnons d'ivresse se trouvait les témoins de la soirée, chaises renversées, une corbeille échouée tandis que son contenu, des chouquettes, éparpillées un peu partout. Autant de signes de leur fière, mais vaine bataille contre les effets de l'alcool. Jouant des pieds, des mains, des genoux pour ramper, escalader l'escalier, il se trouvèrent finalement devant la porte d'une chambre. Nikita avait surmonté la première l’épreuve et se tenait assise devant la porte d'une des chambres. Le Lisreux ne tarda pas à la rejoindre, s’échouant à ses côtés, et parce qu'il éprouvait une certaine tendresse pour elle, un certain lien, instinctivement un bras masculin vint s'enrouler autour des épaules de la jeune femme blonde.
    Elle s’affaissa alors contre lui, à sa grande surprise, alors qu'il s'appuya lui même contre un mur pour la réceptionner. L'esprit tourbillonnant, abruti d'alcool et de fatigue combinée. Il n'avait pas bien dormi depuis des semaines, et son corps a bout de force, capitula finalement que le sol et le mur du couloir n'étaient pas si inconfortable pour piquer un petit somme. Fermant doucement les yeux alors que la Novgorod s'était déjà assoupie entre ses bras, elle aussi, vaincue par la soirée. C'est ainsi l'un contre l'autre qu'il passèrent une partie de la nuit.

    Ce n'est que quelques heures plus tard qu'un Leorique, tiré de ses rêves d'Anglaise par quelques alarmes qui résonnaient dans son crâne. Non seulement le mur n'était pas si confortable que cela finalement, mais sa tête menaçait d'exploser, en proie à une des pires migraines liées à une gueulent de bois qu'il avait connu. Sentant une présence féminine tout contre lui, l'esprit encore ensommeillé, malade des vapeurs d'alcool pas encore éliminé, perdu du jeune homme s’imagina son Anglaise, Shaadow, revenue tout contre lui. Bien entendu, en ouvrant les yeux et constatant une longue chevelure blonde, et des formes, sous ses mains, clairement plus généreuses que sa compagne.Uune sueur froide, cruelle se coula le long de sa colonne vertébrale. Celle qui prend quand on se demande si l'on n’a pas fait une grosse erreur, mais … mais non.

    Ne panique pas Leo, réfléchi. Ils avaient encore leurs vêtements … Ouf. Bon point, bon point … Il ne l'avait pas embrassé, il s'en souviendrait. Clairement. Même s'il fut pris d'un gros doute, il le repoussa dans un coin de son esprit. Le pire était donc évité, plus ou moins. Simplement assoupi l'un contre l'autre, en tout bien, tout honneur. Peut-être. L'important était pour le moment qu'ils retrouvent leurs chambres avant que quelqu'un ne surprenne quoi ce soit et fasse courir quelconque rumeur. Chevaleresque, comme à son habitude, et malgré un corps moulu et un esprit dévaste par le mal de crane, qui cognait furieusement à ses tempes, il se débrouilla pour glisser un bras sous les genoux de la belle endormie, l'autre gardé derrière le dos. Tant bien que mal, bringuebalant, il se souleva pour porter en princesse, l'altesse slave.

    Une fois debout, finalement, il se rendit compte qu'il avait probablement surestimé ses forces, et son courage pour porter jusqu'au lit la jeune femme. Se concentrant encore plus fort, il ouvrit vaguement la porte avec difficulté, avant de se rendre compte qu'une femme s'était arrêtée quasiment devant eux dans le couloir, l'air un peu ébahi du spectacle que les deux cuités devant donner. Balbutiant un peu, rougissant, essayant d'expliquer la situation en se rendant encore plus ridicule. Incapable de s'imaginer qu'elle était une des personnes s'occupant de l'endroit : Trudy.

    « C'est … euh … pas ce que vous croyez hein ? … elle a trop bu, j'allais la coucher… enfin, l'amener dans sa chambre, la border … 'fin bref … pouvez euh … m'aider ... s'il vous plait? »


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Nikita.novgorod
    Demeure Novgorod-Windham


L'armée « Nesretcha » était rentrée ce matin-là. La Slave avait baissé pavillon, libéré les proches qui composaient les sections. Malgré la durée de la mobilisation, ils l'avaient fait bénévolement, ne bénéficiant que d'un ou deux repas, offerts par la Novgorod... Il ne serait pas dit par quelque parvenu cupide, que l'épouse du Duc profitait des finances publiques ! Ainsi, elle avait rejoint le Hameau « N » et plus particulièrement sa demeure, à l'aube.

Une idée fixe : prendre un bain. Se purifier d'une crasse fantasmée, l'hygiène ayant une importance capitale pour la jeune femme... ci-fait, malles et penderies dévastées, afin d'oublier les frusques soldatesques pour, enfin, revêtir tenue plus élégante... et bien sûr, les passages obligés, tant au château qu'au palais de justice.Un petit tour au conseil municipal pour ne retrouver le quartier familial, et plus exactement l'auberge, qu'en début de soirée.

Et cette soirée, elle l'attendait. Afin de fêter ce qu'elle appelait «sa semi-liberté » d'une part mais, plus sûrement, pour honorer la promesse, faite quelques mois plus tôt.


    Le Poison Cyclonique


Comment et pourquoi avaient-ils pris un tel engagement ? Elle ne s'en souvenait pas en vérité. Sans doute, l'illumination s'était invitée au neurone blondesque et, certainement, qu'elle avait défié Leo, par ludisme... lequel s'y était prêté, contre toute attente.
Aux antipodes de la Blondeur, le Brun s'était pourtant immiscé dans son paysage... calmement, presque sagement. De nombreuses nuits partagées, dans cette même taverne, à discuter simplement pendant des heures. Un jeu de séduction s'installant sournoisement, jusqu'à ce fameux soir, où le baiser sollicité par l'un, fût offert par l'autre...

Ce souvenir la fait sourire aujourd'hui, quand lui en rougit encore. Singulier duo, liés par une relation pour le moins, particulière... Cependant, les choses sont différentes dorénavant. La Novgorod ne collectionne pas les frasques, aime profondément son époux et, malgré l'attrait certain qu'elle partage avec le Lisreux, elle le sait amoureux, ce qui suffit à maintenir la conscience en éveil. Aussi, lorsqu'elle passe la porte, il n'est plus question d'ensorcellement, mais bien de prendre une cuite mémorable !

Bien sûr, elle l'asticotera, pour le simple plaisir de le voir s'empourprer. Bien sûr, il ne se privera pas de la taquiner et, même, réussira à rosir le minois. Évidemment, les effets de l'alcool provoqueront quelques situations saugrenues quand, au détour d'une phrase, les esprits embrumés comprendront de travers, y décèleront peut-être une allusion. Mais le résultat, tel qu'attendu. Deux amis, tellement imbibés, que le moindre mouvement deviendra une véritable épopée, à l'instar de cet escalier...

Bordel qu'il lui parut infranchissable, vu d'en bas. Et cette maudite houp' qui l'empêchait de ramper tranquillement... Et Leo qui poussait en se plaignant de voir ses guiboles. Non mais à l'eau ! Elle râla, il rougit. Elle parvint à grimper, par on-ne-sait-quel-miracle, se permit d'exulter, avec toute la modestie qu'on lui connaît, de son ascension, ô combien élégante... voyez les phoques sur la banquise ? La même ! Au top de la classe, ouais. Pour, finalement, s'échouer devant une porte, bientôt rejointe par son compagnon de beuverie, pas plus gracieux, qu'ils étaient à bout de souffle ou, plus sûrement, noyés de l'intérieur.
Le bras masculin abattit ses dernières volontés, elle s'écroula contre lui et s'endormit sans préavis...

Ça tangue dangereusement, elle imagine être sur sa caraque... mais qu'est-ce qu'elle fout sur le rafiot ? En pleine tempête pour être ainsi secouée ? Les paupières tentent de s'ouvrir, mais non, la caboche cogne dangereusement, et la lumière provoquerait une bruyante marche militaire... aussi, les bras s'amarrent à ce qu'ils trouvent, le cou masculin.
Des voix lui parviennent, lointaines, étouffées... elle marmonne quelques mots, incompréhensibles d'une langue maternelle, puis, le trou noir.


Edit : correction de faute.

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Trudy
Auberge « Le Poison Cyclonique »


    A peine rentrée, la petiote l'avait tannée pour qu'elle prépare un tas de douceurs. La cause échappait à la Gironde qui s'était mise aux fourneaux et de quitter les lieux, sitôt terminé. Mais c'est aux premières heures qu'elle arrive, pour révéler au regard, une salle bouleversée

    - Boudiou ! Qu'est qu'dont les ptits vandales qu'ont tout saccagé ! Si j'mettions la main d'ssus, pour sûr qu'ça va ronfler ! Et comment que j'allions expliquer ça moué !

    Bientôt, la vie reprend dans l'établissement. La Dodue remet de l'ordre en ronchonnant tant qu'elle peut, allume la cheminée qui diffuse rapidement ses volutes, à l'atmosphère hivernale. Soucieuse de nouvelles découvertes, elle grimpe à l'étage et se retrouve devant un tableau inattendu. Les yeux écarquillés, les poings sur les hanches, Gertrude dévisage l'homme doublement chargé : d'alcool visiblement et de la Perle !

    - J'croyions rien et j'voulions rien savoir crénom ! Seigneur... dites-moué pas qu'c'est vous qu'avez tout flanché en bas ?!

    Sans attendre de réponse, elle se hâte d'ouvrir la porte en grand avant de pousser l'inconnu dans la piaule. Sans ménagement, la Gironde plus soucieuse de les dissimuler aux éventuels importuns... A-t-elle évalué les difficultés rencontrées par Leorique ? Non, sans quoi, elle ne l'aurait pas bousculé si brusquement. Elle est généreuse, mais pas toujours attentive aux situations. Ce qui lui importe, c'est d'évacuer le jeune homme rapidement et de coucher la Slave.

    - L'est point question qu'vous bordassiez la Petiote ! Voyou !

    Habituée aux extravagances de la jeune femme, Trudy ne se démonte pas mais c'est Leo qui trinque. Y'a pas, l'accueil frise l'excellence chez les Russes.

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Leorique
- Auberge « Le Poison Cyclonique » - Dans une chambre


    La voix de la matrone est puissante et douloureuse pour le crâne du jeune homme, déjà bien malmené par les volutes d'alcool qui parcouraient péniblement ses neurones. Le passage sur le chaos qu'ils avaient laissé dans leur sillage en fin de nuit résonna avec bien trop de force entre ses deux oreilles pour qu'il n’échappât pas un grognement honteux dans le vide. D'autant plus que le sermon fut accompagné d'une bourrade qui l'envoya presque valdinguer dans la chambre prévue au repos de la Slave. Bien incapable de garder son équilibre, lâchant un « Euha » sonore et surpris, le Lisreux fit quelques pas avant d'être emporté en avant par le poids léger, mais supplémentaire de la jeune femme accrochée à son cou. Fort heureusement, dans un rare éclair de génie alcoolisé il pivota, tombant à genoux pour venir échouer sa précieuse cargaison dans le lit. L'Atterrissage manqua donc fortement de grâce, mais il amortit la réception de Nikita sur le matelas de ses bras.

    Malgré lui, entrainée par l’élan de la chute, sa tête reposa avec douceur sur le ventre slave. Il fallait dire pour sa défense qu'il était vraiment dans un état lamentable, et qu'il ait réussi à porter la jeune femme jusqu'ici à porter à son crédit. Il ferma les yeux, profitant de cet instant des plus bref avant d'être rappelé à l'ordre par la matrone qui le traitait de Voyou et d'autres noms d'oiseaux qu'il ne méritait pas vraiment, mais Leorique n'était pas spécialement en état de se défendre ou de réfuter quoi ce soit. Après avoir libéré la blonde de sa vague étreinte et lui avoir soufflé « bonne nuit » d'une voix douce, il se releva d'un bon plus que mal assuré, la tête martelée par une épouvantable migraine. Les joues pivoine de s'être donné en spectacle, il se tourna vers Trudy, honteux, comme un adolescent prit en faute.

    « Voui … pardon … Voila ... je… vous la laisse, hein … Prenez-en soin. » 

    À pas qu'il espérait feutré, mais sûrement plus ridicule vu son état et la situation, il se dirigea vers la sortie, pour espérer gagner tant bien que mal la chambre d’à côté

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Nikita_novgorod
    Le Poison Cyclonique


    - Hiiiiiii, ça tangueuhhhh... p'tain, qui qu'a commandé une tempête bordel!
    - Commander une... une tempête ?! Non mais t'es sérieuse ? Ça s'commande pas c'genre de truc...
    - Bouhhhh j'vais vomir... hannn la loose... ça existe un capitaine qu'a l'mal de mer?!
    - ... heu, c't'à dire que...
    - Tsss, hors de question que j'sois la prem... Hiiiiii, je tombeuhhhhh...
    - Hein ? ... mais humpf...
    - Oups... c'est... ah ben oui...
    - Hey! Mais à quoi tu joues?
    - Ayééééé, l'calme est reviendu... namého, j'suis pas responsable des intempéries keumême...
    - ...


D'ordinaire, c'est déjà le bordel dans sa tête, mais alcoolisée, c'est carrément une coloc'... Aussi, totalement inconsciente du traitement subit par Leo', elle est à fond dans son délire marin. Pour sa défense, ça gronde, ça tourbillonne, ça remue... la houle semble animer l'estomac, le cœur au bord des lèvres qu'un tsunami menace, alors que le crâne héberge un orage tonitruant. La gueule de bois sera carabinée ou ne sera pas !

Soudainement désamarrée, la Blondeur a l'impression étrange de voguer sur une mer d'huile... un fin sourire flotte aux pulpeuses lorsqu'une douce brise lui porte l'écho d'un « bonne nuit », sortant la conscience de l'onirisme. Bientôt, elle se sent comme libérée du carcan rigide qui l'entravait, ses mouvements plus fluides, pour le peu qu'elle esquisse...


    - C'est y point possible d'boire autant... queque donc l'y passe dans le crâne? Boudiou qu'elle fait point d'effort la Chipie...
    - Mhm... voles mes bot... coupe... mains...
    - Vla aut'chose ! J'volions point les bottes, j'les retirions pour l'repos... pis votre robe aussi... t'nez-vous dont tranquille!
    - Gné pa potib' ! Pis...
    - Pis rien du tout... dormez-donc qu'ça vous fera du bien... et l'Galopin qu'voulait la bordasser, j'allions voir qu'il cuve point dans l'couloir. Pour sûr, que l'en ont pris une sacré, té ces jeunes !


Niki rêve
imagination de Niki

Niki parle
Trudy parle

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Nikita.novgorod
    Le Poison Cyclonique


Sitôt les remparts passés, elle fonce au Hameau. Impatiente de retrouver l'îlot familial et, plus sûrement, la fidèle Gertrude ! Les bestiaux sur ses talons, ils s'éparpillent bientôt, probablement heureux de rentrer chez eux, alors qu'elle se dirige vers l'auberge. Toujours près d'elle, le rusé Yarilo, qui ne connait pas l'endroit, puisque nouvellement adopté et, sur son épaule, la malicieuse Siva. Depuis que son futur ex-époux lui a offert, cadeau d'adieu visiblement, la petite hermine ne la quitte guère et la Blondeur d'entrer au Poison, parée d'un col en fourrure véritable... mais bien vivant !

    - C'est mouââââââââ ! J'suis revienduuuuuuue !


Dans la cuisine, les casseroles s'entrechoquent à provoquer un terrible vacarme... on entend aisément les grommellements de la Dodue, auxquels s'associent le froissement d'une vaisselle s'échouant au sol. La Slave pouffe de rire, trop bien lunée pour s'insurger d'éventuelles dépenses... d'autant que pour l'anecdote, elle vient de cracher une coquette somme à l'amirauté. Et peinera sans doute à s'en remettre.
Et Trudy d'apparaître enfin, poings sur les hanches charnues, prête à houspiller l'importune... elle s'immobilise sitôt qu'elle aperçoit la Perle et le sourire d'éveiller la bonhomie naturelle


    - Crénom, que j'allions rouspéter, pour sûr ! Vous vla revenue ma Douce, sans point prévenir, que j'aurions aéré la maison et préparé un gueuleton.
    - T'en fais pas pour la maison, j'vais loger à l'auberge d'façon... mais j'veux bien des chouquettes hein!
    - A l'auberge ? Qu'vous êtes encore fâchés vous autres ?
    - ...
    - J'allions préparer une chambre té, pis des viennoiseries aussi... vous êtes maigrie j'trouve, j'allions vous remplumer moué!
    - J'repars ce soir, Trudy... j'me remplumerai plus tard, t'inquiète.


La Gironde n'insiste pas. Elle connait la Platinette et sait qu'il est inutile de discuter... aussi, elle ne perd pas de temps afin de se remettre aux fourneaux. Les narines blondesques dansent aux parfums ragoûtants, tandis qu'elle fait du tri dans sa paperasse, celle-là trimbalée pendant le voyage, commence à étouffer la sacoche.
Certains courriers seront précieusement rangés dans le coffret, qui en contient déjà quelques uns, alors que d'autres périront simplement dans les braises... celui de Viki' l'accompagnera afin d'y répondre, dans un futur proche, pourvu qu'elle trouve le courage. Le sceau familial lui brûle bientôt les doigts, tandis qu'elle déplie le vélin, de qualité supérieure, noirci par l'écriture d'Andreï... elle doit le transmettre à Nikolaï, maintenant qu'il n'est plus souffrant. Pourquoi retarder l'échéance, alors que l'évidence est aveuglante ? Elle l'ignore. Par Orgueil. Par opposition. Histoire d'emmerder le monde peut-être... pourquoi pas. Bien que Gourdasse -si, faut l'être pour se faire « baiser » comme ça et non, je ne parle pas de cul, bande d'obsédés !-, il lui reste néanmoins un soupçon d'intellect, limité certes mais keumême... elle présume donc que ça n'impacte qu'elle, au final.

Discrètement, une corbeille trouve la table... la menotte pioche, elle boulotte, sans même s'en rendre compte. Les douceurs réchauffent le cœur et l'esprit, elles dessinent un fin sourire aux pulpeuses, alors qu'elle pose son regard d'or sur l'adolescent qui l'observe. Encore un rejeton de la Dodue, il a bien grandi depuis la dernière fois... quelques mots murmurés, suivis de l'approbation du minot. Le vélin scellé lui est alors confié, ainsi qu'une petite bourse. La vénale toujours généreuse avec la fratrie.


    - Tu portes ça à Niko' … avant d'partir en nouba hein !


Rassasiée, et c'est peu de le dire, tant elle s'est goinfrée, la Blondeur se résigne à quitter la taverne afin de rejoindre la demeure... Pas de grand ménage, pas de casse. Juste des charrettes chargées qui feront la navette entre le Hameau et l'appartement qu'elle possède sur le port. Elle sera passée avant lui finalement, mais la journée trop courte à déménager tous ses biens, elle envisage un instant d'incendier le domicile... Fausse Bonne Idée. C'est qu'elle y tient à ses innombrables babioles inutiles !
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Nikita.novgorod
    Demeure Novgorod-Windham


Trois jours. Trois jours que le Hameau ressemble à la "Route des vacances", un jour de grands départs. Tout le monde est mis à contribution, de Sasha à Niko', en passant par Trudy et sa tribu, dont les plus grands n'ont pas hésité à rameuter leurs potes. Bien avisée la marmaille... c'est qu'il y a du boulot ! Ouais.

Après le nettoyage de la maison, par le vide bien entendu... la Blondeur se fait une idée bien à elle du ménage de printemps... c'est la cave à vin qui subit le tsunami. Tout y passe, les tonneaux, les outils, et bien sûr, ce putain de pressoir. Le genre de matériel sorti tout droit d'un esprit malade, pour qu'il soit si encombrant et, surtout, si lourd. Dire qu'ils en ont chié serait un pléonasme, hin hin. Mais ils sont sortis vainqueur de cette bataille, sans trop de casse a priori, puisqu'elle n'a pas entendu le moindre cri de goret, pas de noms d'oiseaux, pas de pleurnicherie... juste des « humpf » et des « argh », probablement dus aux efforts et, bien évidemment, la petite attention Novgorodienne, qui ponctue l'assaut final


    - Tu nous casses les burnes avec tes conneries, ma Perle!


Tout le monde aura saisi la tendresse qu'il porte à sa nièce... mais si, il a dit « ma Perle » plutôt que « maudite femelle » entre autres charmant qualificatifs dont il a le secret. Bref, ils mettent un dernier coup de collier, et viennent à bout du « Monstro » qui rejoint ses petits camarades dans la grange. La Slave applaudit, aussi guillerette qu'une gamine à la Noël -hystérique, ouais-, et presque pas fatiguée, malgré les nombreuses recommandations faites... les ordres beuglés, d'accord ! Les regards qui pèsent soudain, sur sa frêle silhouette, la calment rapidement et de laisser la main-d'oeuvre récupérer en trottinant plus loin.

    - Pffff, on peut jamais rien dire... j'les félicite et... Hannn, c'te bande d'ingrats keumême!
    - Qué qu'donc vous râlez encore?
    - Mais heuuuu... j'râle pas, c'est eux là, font rien que m'embêter pis...
    - Oué, j'voulions point l'savoir. J'vous connaissions, tous, té ! L'forgeron vous a fait d'belles serrures, l'a tout changé, et l'charpentier devra livrer c'vend'di qu'il dit.
    - Fantastique ! Ça valait l'coup d'banquer pour une fois... quand les nouveaux meubles arriveront, ce sera parfait ! J'ai hâte de voir l'résultat...
    - Qu'est-ce vous aviez besoin d'changer tout...
    - J'avais besoin épicétout... à nouvelle vie, nouvelle déco' namého! Plus qu'à faire l'écriteau maintenant.
    - L'écriteau ? Pouvez pas vendre les affaires du Baron, té!
    - Gné ? J'vais pas vendre son bordel, c'est pour l'prévenir qu'tout est dans l'étable, Tssss... J'suis pas si tordue keumême!


Pas si tordue, moui, c'est discutable... disons qu'elle l'est moins, puisqu'elle envisageait carrément de tout brûler. Mais sa conscience lui a déconseillée et, pour une fois, la Platinette l'a écoutée, si c'est pas formidable ! Elle clôt donc la discussion d'un large sourire, avant de tourner les talons... direction, « Le Poison », c'est qu'il fait soif!
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Phall.
La route fût courte entre Bazas et Bordeaux. Le voyage de nuit c'était bien passé, aucun brigand ni animaux sauvage n'étaient venu entravé sa route. Tant mieux il n'a eu à perdre du temps avec ces choses la. S'il est venu à Bordeaux, ce n'est pas dans l'optique de flaner dans les rue ou de s'amuser non. Il rejoint une femme qu'il ne connaît pas. Plus exactement qu'il n'a jamais vu, car il connaît son prénom. Nikita! La veille au soir il lui a écris un cour parchemin, lui annonçant son arrivée prochaine dans la ville de Bordeaux ainsi que le fait qu'il travaille également pour mademoiselle Corleone. Il va prendre la route pour la rejoindre et du même coup à proposé à Nikita via son billet de l'accompagner dans le voyage.

Mais voila, le soleil aujourd'hui est déjà haut dans le ciel et le billet écris hier après midi n'a toujours pas eu de réponse. Aussi décide t'il d'arpenter les rues en questionnant les passants leur demandant s'ils avaient connaissance d'une certaine Nikita Novgorod. Certains en avaient entendu parlé d'autre non, aucun n'étaient en mesure de lui indiquer ou la femme vivait... Aussi il continua ses recherche inlassablement. Il avait fait ça des années, traqué et débusquer les enfants du malin. Et ce n'es certainement pas une femme ordinaire n'essayant pas de se cacher qui allait le faire échouer.

Son acharnement finit enfin par porter ses fruits vers l'heure ou le soleil est le plus haut dans le ciel. Une femme lui répondit enfin par l'affirmative sachant ou vivait cette Nikita. Elle lui expliqua rapidement le chemin à prendre.

Aussitôt dit, aussitôt fait, il prit la direction indiqué. De longue minutes après il arriva devant une bâtisse ou fourmillé pas mal de monde. Une femme venait de sortir de la propriété, aussi l'interpela t'il.


Excuse moi, peut être pourrais tu me renseigner. Je cherche la maison de Nikita Novgorod, c'est bien celle ci??

Il regarde la femme qu'il vient de rejoindre.
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Nikita.novgorod
    Le Poison Cyclonique


Assise près d'une fenêtre, elle observe distraitement la joyeuse bande qui anime le Hameau... la progéniture de Trudy a pris la place d'assaut, leurs camarades tout aussi nombreux. D'âges différents, les petits groupes sont dispersés autour de l'auberge, ils jacassent ici, jouent là, les aînés batifolent probablement, et c'est la bonne humeur qui règne dans la pampa bordelaise. Un fin sourire habille le minois, alors qu'elle reporte l'attention sur le courrier reçu la veille, lequel l'a laissée perplexe d'ailleurs...
L'inconnu annonce son arrivée prochaine, lui propose de l'accompagner dans son périple, la tutoie... en bref, ils seraient potes de chambrée que ça ne serait pas différent. Curieux. Si surprenant qu'elle n'en n'a parlé à personne, gardant ses interrogations et incertitudes pour elle, surtout que ledit message l'a trouvée en pleine tempête ménagère... autant dire qu'il a été rapidement relégué au second plan.

Un soupir échappe à la pulpe, alors qu'elle reprend son observation, songeuse... La rêverie de courte durée, lorsqu'elle aperçoit un étranger à l'entrée le l'îlot. Les mirettes se plissent tandis que l'adolescente, interpellée par le brun, désigne la taverne d'un geste.


    - Humpf... il s'est perdu ou bien?!


Méfiante. La Slave suit le cheminement masculin, assurée qu'il ne tardera pas à passer la porte... Mais qui c'est, celui-la
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Phall.
La jeune femme qu'il a interpellé lui confirme qu'en effet c'est bien ici. Elle l'informe également que la femme qu'il cherche se trouve dans l'auberge du hameau. Il remercie la femme et entre dans ce dernier en remontant le chemin menant jusqu'à l'auberge. Il s'arrête et regarde l'écriteaux "Le poison Cyclonique" et ben v'là... La Corleone avait bien trouvé son apprenti avec un nom pareil pour sa taverne...

Il pousse la porte en regardant à la ronde les personne présente les détaillant du regard. Pas qu'il savait à quoi ressemblait la femme qu'il cherchait non, mais par habitude de décrypter les fait des gens. Une foule pouvait caché un homme armée gère ravi de voir débarqué l'inquisition ou tout un tas d'autre chose... Bien que ce temps la soit révolu il gardait encore quelques habitude de ce temps la. Phall s'avança dans la pièce en s'approchant du comptoir et s'adresse au tavernier.


Une pinte sil te plait.

Il pose de quoi payer sur le comptoir et prend la chope que l'homme lui sert.

Qui est Nikita également? On m'a dit qu'elle se trouve ici et j'ai besoin de lui parler

Il porte sa chope à ses lèvres en regardant l'homme.
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Nikita.novgorod
    Le Poison Cyclonique


Bingo ! Elle aurait du parier avec le minot qui fait office de tavernier... Toujours près de la fenêtre, confortablement installée dans son fauteuil, elle observe l'étranger qui pointe la truffe. L'attitude masculine tant que ses propos laissent à penser qu'il est en terrain conquis, non mais à l'eau quoi !. Mauvaise pioche. L'adolescent se contente d'un haussement d'épaules, seule réponse qu'il accordera à l'homme, avant de lui servir son verre et d'aller tailler le bout de gras avec quelques rares clients.

La Slave esquisse un sourire narquois, amusée malgré la suspicion engendrée par l'inconnu... c'est qu'elle a bien assez cumulé d'emmerdes, un peu de répit serait bienvenu. Aussi, elle le laisse mariner un instant, avant de lancer calmement


    - T'es pas au bureau des renseignements généraux ici... et tu lui veux quoi à Nikita?


Déjà, ça la défrise qu'on prononce son prénom, alors qu'elle use quasi systématiquement de son diminutif... mais qu'il sorte de la bouche d'un type qu'elle ne connait ni d'Eve ni d'Adam, c'est carrément louche. S'en suit une conversation improbable, le Brun s'avérant l'auteur du courrier reçu précédemment et qui l'avait laissée perplexe... autant dire que l'accueil n'est probablement pas celui qu'il attendait et la relation pour le moins chaotique, chacun fort de ses certitudes et peu enclin à céder une once de terrain à l'autre.
C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Phall, lequel partagera visiblement son quotidien durant un mois, selon les termes d'une proposition... Moments d'anthologie en perspective, ouais.

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