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Malgré vous, j'irai à votre couronnement

Lavava
La Cathédrale d'Aix, c'est par où ?

Question cruciale quand on ne connait pas encore tout à fait la ville et ses alentours. Pourtant la dame passait ses journées le nez planté dans la cartographie, et pour quel résultat ? Demander son chemin à un manant endimanché. Peut être allait-il lui aussi voir le couronnement.

C'était la première fois que la blonde s'afficherait dans une cathédrale pour telle cérémonie ; il y en avait eu, certe, en Savoie mais pour de simple petits ducaillons-grenouilles-voulant-paraitre-boeuf et personne sauf quelques tetardstoutou bisounoursiques, en mal de léchage de fondement, n'arrivaient à supporter l'odeur nauséabonde du cul des grenouilleboeufs sus citées. Au bout de deux mois, ils éclataient, de toute façon, sans que cérémonie soit achevée tellement l'officiant ecclésiaste ne pouvait enfoncer la couronne sur si gros teston !

Enfin là, une marquise et pas des plus jeunette ! Celle qui avait officialisé l'indépendance de la Provence tout de même !

Bref donc, , vétue d'un surcôt long carmin couvrant braies et chemise imaculées, Lavande juchée sur Al Azim, le ténébreux pur sang arabe, caparaçonné de sable à l'écu de l'Ordo Sancti Georgii, se rendait à l'endroit indiqué d'où déjà l' on pouvait entendre les cloches tinter à se fendre. Tinter, enfin gronder serait plus à propos, quand elle leva le nez sur l'imposant édifice.


Diantre ! C'est pas Sainte- Nitouche !

Le monde arrivait, la poursuivante resta en selle pour vérifier si le commandeur attendu attendait ! Non, point en vue ! "Surement à chercher des offices à calissons !" Faussement maugréant, sourire en coin tout de même...Aix, quelle idée de vouloir amener Leg dans la ville de ces confiseries...


Vous ne m'aurez pas, car mon combat est juste ! **OSG**
Leg_dicesarini
Quand il avait vu l'invitation posté concernant le couronnement de la Marquise du Marquisat de Provence , ils se devaient , la Maréchale et lui mesme de venir représenter leur ordre , l'Ordo Sancti Georgii , reconnu il y a peu par le Comté et le marquisat de Provence.... mais aussi en tant que haut noble Savoyard résidant Provençal , voulant ainsi montrer aussi que des savoyard d'origine avaient pris bonne décision en venant s'installer en Provence.

Adonc Leg avait pris la route d'Arles a Aix pour s'en aller vers la cathédrale d'Aix , lieu du couronnement.

Il devait y rejoindre Lavande , afin d'arriver ensemble a la cérémonie .

Il pensait bien y rencontrer Diane et son époux ...... A cette pensée , Leg fit arrêter son carrosse familial et ducal ...( oui il en avait un peu marre de trainer son fondement sur son brabant de compétition, cheval plus compétent en bataille que pour aller a cérémonie ).... devant une échoppe de ...? de quoi me direz vous ...... et bien de calissons d'Aix bien sûr !!

Le commandeur qui en avait gousté en l'ambassade qu'il avait fait pour son ordre auprès de Diane , alors Illustre du Comté de Provence , en estait devenu friand .... Il ne pouvait donc point venir a Aix sans en prendre une pleine cargaison....

Verlan son fidèle et vieil intendant descendit du carrosse et se dirigea vers l'échope ...il se retourna vers son ducal maistre , qui lui fit un petit signe de la main lui signifiant ainsi : allez , allez , Verlan va me chercher des Calissons .....

Verlan secoua la teste d'un léger désespoir , voyant déjà le Commandeur ne pouvant plus mesttre armure, et plaignant mentalement jade , le Brabant de son maistre ...

Il poussa la porte de l'échoppe ....

Leg attendit donc patiemment le retour de Verlan et des calissons .....

C'est alors que Verlan passant la teste par la porte , héla un cavalier de l'escorte .... qui ressortit les bras chargés de boites de calissons , et se dirigea vers la malle arrière pour les y déposer .... mais au passage , un bras sortit du carrosse et tel un aigle , sa main s'empara d'une boite , qui disparue aussitôt dans le carrosse ....

Et quand Verlan remonta dans le carrosse , seules quelques miettes d'un reste de calisson saupoudraient la barbe taillée de Leg , celui- ci cachant la boite sous son pourpoint ....


J’espère mon duc que tu va pas t’empiffrer de ses cochonneries d'Aix ....


Tssst tssss .... répondit le duc .....

occupes toi plustot de nous faire retrouver la Maréchale Lavande .....


et le carrosse de repartir en direction de la cathédrale


.
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Eavan
Eavan était venue en voiture. Pas à cheval. Et c'est pas faute d'avoir tenté de négocier mais entre Felipe et la gouvernante Inès qui avait fait le déplacement spécialement depuis Salon juste pour l'aider à se préparer le matin même en Arles... Impossible donc. Ce serait en voiture.
Imaginez l'humeur fumante de la capitaine.

Son regard mauvais alla à Felipe qui était à cheval. LUI. Il eut la décence de ne pas trop sourire à l'ironie de la situation, non sans laisser entrevoir malgré tout l'ombre d'un sourire justement. Le vilain.


"Nous allons finir par être en retard" grommela-t-elle.

"Vous savez que non, même si j'admets que ces contrôles à répétition de la garde marquisale sur les routes en deviennent lassant."

Eavan était étonnée de l'effectif déployé. Elle n'avait pas la moindre idée d'où Hersende les sortait. Enfin... Soupire de la capitaine en repensant à la sécurité de l'évènement. Enfin, ils arrivaient en Aix. Et là au moins, les gens de la prévoté et les gardes de Carpentras ne s'amusaient pas à contrôler une noble provençale. Donc cela allait nettement plus vite et ce malgré les rues encombrées.

Finalement une fois aux abords de la place de la cathédrale, Eavan ordonna la halte et descendit de la voiture pour replacer quelques détails de sa tenue avant de voir Salomon s'avancer spontanément.
Quand elle disait qu'ils savaient bien faire leur boulot.


"Capitaine", bref salut, "Rien à signaler de particulier. Quelques petits voleurs mais rien de bien méchant et pour la plupart la dissuasion a suffit."

Eavan prit en compte tout ça, se doutant que Daisy devait veiller au grain de son côté. Même si elle avait un peu été jetée là à l'improviste, elle faisait bien son travail de prévôt et c'était quelqu'un de sérieux. La Gaelig en était convaincue. Elle remercia le spinoziste pour son rapport.

"Autre chose ?"

Il eut un regard pour l'uniforme aux couleurs provençales. Forcément. Il fallait bien qu'ils passent tous pour des gardes de Provence.

"J'aime pas la couleur, mais ça pourrait être pire."

Eavan laissa échapper un rire franc. Elle n'osait pas trop se demander si c'était de l'humour ou non et s'il fallait y comprendre un message en particulier mais c'eut le mérite de lui changer positivement les idées. La Gaelig salua d'ailleurs la franchise de Salomon avant de le libérer et de s'avancer sur la place, Felipe près d'elle.

Elle distingua un cavalier à la silhouette fine. La monture portait les couleurs de l'OSG. Tiens ? Cela ne pouvait être qu'une agréable rencontre. Eavan atteignit donc les abords immédiats du cavalier, qu'elle reconnu comme étant une de ses poursuivantes.


La vue est bonne de là où vous êtes ?

Question badine. Sur un ton badin. Comme si ce n'était pas un couronnement aujourd'hui et comme si Eavan n'avait pas un casse tête de sécurité sur les épaules. A quoi bon se faire un sang d'encre. Ses gardes étaient compétents et il semblait que la moitié de la Provence c'était métamorphosée en garde marquisal, aucune raison de s'inquiéter donc.
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Lavava
"Bonne ? Hum… Le monde afflue et je ne trouve pas mon Calissomandeur !" Elle aurait pu dire ça, mais elle se retint quand elle s’aperçut que c’était le maitre d’armes, et toute bien apprêtée. Lavande aurait peut être du faire un effort et mettre une robe…

Elle se gratta la tête


Et bien si l’on veut chercher un commandeur dans la foule, c’est plutôt pas mal.

Sourire de la poursuivante, alors qu’elle saute à bas de la selle pour saluer son supérieur, ne se préoccupant pas du renâclement d’Al Azim ; il n’aimait pas la foule et jouait souvent des postérieures. Tant pis pour ceux qui passaient derrière !


Vous devez avoir du travail aujourd’hui !

Signe de tête nonchalant vers tous ces gens qui voudraient peut être toucher la robe de la marquise, lui ravir un baiser, voler un souvenir, un morceau d’étoffe, une mèche de cheveux, faire un selfy... Enfin bref, c’était ça la célébrité !

Et puis de voir arriver un carrosse…

Ah tient, Bresse est là ! Sourire en coin, yeux pétillants de malice…

Vous le connaissez notre Commandeur ? Vous voulez que je vous présente ?

Et d’attendre que le convois ducal s’approche encore et faire un signe à l’escorte.
Lavande ouvrit vivement la porte de la voiture et à l’intention du Duc de Bresse, qu’elle espérait surprendre
:

Jade est morte sous votre poids ?

Qui ne connaissait pas la Jade en question, aurait pu s'imaginer qu'il était le responsable de la mort d'une impératrice... Quoi qu'entre un brabant et une couronnée, Lavande se faisait bien plus de cheveux blancs pour la bête...
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Vous ne m'aurez pas, car mon combat est juste ! **OSG**
Antonnagisa
Nagisa, en tant que troubadour, ne voulait à aucun prix manquer le couronnement, Il avait donné rendez vous à sa belle, devant la cathédrale. Croisant les gars de Carpentras, il les salua du chef et talonna son Alezan pour le confier à un commis. Il vis le magnifique équipage du duc, et se dit que décidément il croisait souvent cet homme ces temps- ci , et ils n'avaient pas encore eu l'occasion de se prendre un pastis ni de piquer une tête dans une calanque secrète... En outre, il voulait absolument en savoir plus sur les aventures Italiennes pour estimer s'il y avait lieu d'en tirer un récit. Et puis qui sait : rencontre avec un dragon, une sirène, un lion à deux tête comme rencontres plus ordinaires avec un vieil aubergiste bossu et claudiquant, tout pouvait le mettre sur la piste d'une histoire à narrer les jours mausades ou lors des veillées sous la voute étoilée et constellée d'étoiles filantes de notre beau ciel de Provence.En parlant de cela il vit la porte entrouverte de la cathédrale, et le chemin de lumière basse du choeur, au fond scintillaient de petites lumières qu'on semblalt hisser sur de grands lustres. Y aurait il des entr'actes songea t-il immédiatement, à la vue de ces préparatifs singuliers? Il espérait que la cérémonie ne soit pas trop longuette car avec ces damnées chandelles, non seulement on avait vite l'impression de la tenir, mais en plus on étouffait, et il y avait une fumée d'enfer dans les édifices qui faisait toussoter l'assemblée entière.il faudra es moucher fréquement afin d'en changer le suif, ce qui implique un balais de laquaisèvoltigeurs où plus probablement en descendre les lustres, hé oui ces chandelles ne dureraient pas des lustres. Mais le plus pénible étant cette fumée acre, qui stagne au ras des têtes, qui s'infiltre dans les naseaux du public et qui arrache la gorge alors qu'on est censé rester coit. Dans un spectacle de montreurs d'ours passe encore on peu crier, huer invectiver.... Dans un spectacle musical entonner de concert les chants...Mais pour une cérémonie comme celle ci? Il craignait de n'y voir goutte, de devoir s'orienter à la corne de brume, ... De manquer d'air. Dans les castels passe encore avec les grands courants d'air, mais là et pour éclairer ce volume il allait falloir des centaines de candelles. A quelle hauteur? se demandait aussitôt son esprit pratique. Et la proximité avec les tissus qui recouvraient les murs? Se demandait son esprit pragmatique.Mais quelle magie! songea aussitôt son esprit poétique. Distrait par cette dernière image, il songeait à ce bâtiment qu'il avait peu l'occasion de fréquenter. Il voulait absolument faire un tour au Baptistère, lieu mythique relié à l'ancien monde. Nagisa naviguait entre les sphères politiques et sociales et avait autant de sympathie pour les aristotéliciens que pour les spinozistes, son père s'étant réfugié en Orient, et lui même ayant grandi à Barcelone il en avait vu de toutes les couleurs et de toutes les confessions. Seul lui importait dans ce cas présent de narrer les événements, il abandonnaiit son esprit analytique de charpentier de marine et s'inquiéta de sentir l'ambiance humer la foule, écouter les chats, observer les masses humaines, décrire les us et les coutumes, mais aussi il s'inquitétait de trouver sa belle qui devait l'attendre quelque part dans cette foule déjà dense. Il savait qu'avec elle il fallait pas lui en conter et qu'il devrait garder ses réflexions poétiques pour lui. II souriait déjà en imaginant sa mie et leurs jeux enfantins, Elle seule savait le provoquer et emballer sa joie comme sa fureur. Elle seule était à même de lui faire traverser la moitié de l'ancienne gaule pour lui ceuillir un Edelweis ou une pensée.Une orchidée ou une renoncule. II était à vrai dire ravi de la retrouver enfin. Auraient ils une place en amont de la cérémonie, ou devraient ils se tenir à l'écart? Il ignorait le protocole de mise n'étant pas un des puissants Barons attendus il aurait sans doute quelques têtes emplumées devant les yeux. Bien que sa taille lui permis souvent de se hisser au dessus des cap, il craignait l'éternument intempestif du à un plumet de vile noblesse qui n'avait pas été épousseté avant de sortir au grand jour. Nagisa était troubadour, mais comme voyageur il était romput à d'autres techniques bien utiles. Mais où était donc sa mie adorée, sa moitié toute en tiers. pardon toute entière se reprit t-il ne pouvant s'empêcher de songer les mots en les écrivant mentalement. Cette histoire de côte d'adam ne tiens guère se dit il songeant que toutes les représentations des premiers hommes et femmes avaient un nombril il songea à une chose terrible qu'il ne pouvait tout de même pas signaler à l'archevêque. Mais où se trouve Evay? Il contina à toiser la foule du regard. Il observait les parures et les couleurs des livrées....
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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
petit fils d'Elzear de Sabran

Troubadour à la Confrérie_ Officier_de_la C.P.

Gardo_silver
Avignon, quelques jours avant la cérémonie





Après en avoir fini avec la réunion avec la Marquise, le Lieutenant-Major, envoya ses ordres à ses différentes unités éparpillées à travers la Provence, commençant par le champ d’entraînement, sachant qu’ils seraient les plus rapides à arriver en renfort sur Aix, le sergent Thord n'était pas né de la dernière pluie

Citation:
Du Lieutenant-Major Silver, au Gardes postés à Marseile,


Par cette présente lettre je place les nouvelles recrues sous le commandement du sergent Thord, vous vous déplacerez à Aix au moment de la réception de cette lettre sans préavis,
les vétérans suivront les ordres du sergent jusqu'à Aix où ils recevront leur nouvelle affectation au tâches de sécurité, auprès de nos forces déjà présentes sur les lieux


Silver






Avignon, le jour de la cérémonie





Le jour venu, il fit préparer ses hommes présents sur les lieux, puis leur fit un dernier discours dans la salle des gardes à haute voix et d’un ton ferme :


Messieurs, Mesdames ! La Garde Marquisale ... c’est vous ! Elle n'existe que par votre loyauté, votre dévouement à la Marquise, votre dévouement .... à la PROVENCE ! Vous êtes l’élite des troupes de Provence, vous allez montrer en ce jour à tous notre niveau de coordination.
Alors que chacun suive les directives, Messieurs et Dames, vos capuches ne doivent pas être relevées de vos têtes jusqu'à Aix, le plus haut niveau d’alerte et de prudence est requis, toute personne que nous croiserons est un agresseur jusqu'à preuve du contraire, ne baissez pas votre garde


Il les regarda un par un, rassuré par l’enthousiasme que ses homme affichaient sur leur visage et rajouta :

QUE LE COURONNEMENT DE LA MARQUISE HERSENDE COMMENCE !!!!!

Un premier groupe se dirigea vers les écuries pour préparer les chevaux, le deuxième vers l’entrepôt pour sortir l’équipement dont ils auraient probablement besoin, pendant que le troisième se dirigeait vers les appartements de la marquise avec Silver qui ouvrait la marche.


Dans les couloirs, une gouvernante vint les interpeler, envoyée par la marquise. Comprenant que cette dernière était prête pour prendre la route, il frappa à la porte, puis entra :



Bonjour Votre Majesté, pouvons-nous prendre la route ?

Ne laissant pas apparaître son malaise devant la beauté de la marquise préparée pour l'évènement, il attendit l’accord de cette dernière. Il fit alors signe à ses gardes et deux entrèrent, un homme et une femme, une blonde de la même silhouette que la marquise, vêtue d’une robe de bal et l’autre avec deux capes dans la main. Il s’adressa en suite à la marquise :

Votre Majesté, si vous pouviez enfiler cette cape et mettre la capuche de façon à cacher votre visage, pour votre sécurité.

Un petit échange de sourires avant que le garde s’avance vers les servantes pour leur donner une cape, le Garde remit la deuxième à la femme qui l’enfila, pour au final donner deux femmes exactement identiques.
Silver sourit à la marquise et rajouta :



A partir de maintenant et jusqu'à ce qu’on vous dépose devant la cathédrale, il serait préférable que personne n’entende votre voix, Majesté, ni la vôtre, Garde, il en va de la réussite de notre mission.


Il sortit à la tête de la délégation, le reste des gardes entoura les deux femmes de chaque côté, tous enfilèrent leur capuche et le convoi se dirigea vers la cour où se trouvaient deux carrosses parfaitement identiques que ce soit par leurs chevaux ou les couleurs de leur peinture. Les deux femmes montèrent chacune dans un carrosse, et les garde prirent leurs chevaux et se mirent en position. La première unité était composée de trois hommes avec à leur tête Cryce, un avant-garde chevronné qui avait servi durant la compagne de chasse à la Fatum comme éclaireur, un homme qui saurait prendre la bonne décision pour éviter que le convoi tombe dans une embuscade. Celui-ci partit le premier, sortant de la cour au galop, suivi par le reste du convoi qu’il distança rapidement.

La deuxième unité était conduite par le Lieutenant Major Silver lui-même sur son pur-sang arabe, cadeau de son ancien chef le Capitaine Kalif disparu, un cheval qui n’avait pas son égal pour les courses à longue distance. Derrière lui, deux gardes, ses seconds Nascher et Amanda, moins expérimentés dans des missions complexes mais très habiles à éviter les embûches, et là, il ne fallait s’arrêter en aucun cas. De chaque côté des deux carrosses galopaient deux gardes de la réserve, puis, le chariot de la logistique suivi par deux archers à cheval et derrière, fermant la marche, Castel, un garde qui en valait dix à lui seul, un ancien qui avait quitté l’Ost comtal pour rejoindre la Garde plusieurs années plus tôt.



Le convoi galopant à vive allure s'éloigna rapidement de la cité d’Avignon.
Leg_dicesarini
Aprés moult arrest et desparts dus a la foule qui se pressait vers le lieu de couronnement , aux gardes qui essayaient de canaliser tout cela ..... le carrosse de Leg arriva enfin a bon port . Vu son carrosse arborant ses armes ducales , et ses propres gardes , le Commandeur n'eu point de peine a franchir la sécurité.

A donc , le carrosse stoppa , et un cavalier allait ouvrir la porte a Verlan et a Leg , qu'une furie maréchalière le devança et passant sa teste apostropha le Commandeur ....


Jade est morte sous votre poids ?

Pris par surprise, Verlan recula sous l'assaut musclé de la Vicomtesse , tomba dans les bras de son duc de maistre ...

Mille excuse mon duc ... mais .....
se redressant il tourna la teste vers la Maréchale de l'OSG ......

Tudieu Maréchale , vous voulez me faire passer de vie a trépas ..... je ne suis plus si jeune pour supporter un assaut surprise ..... passe encore sur un champ de bataille mais dans le carrosse de sa grace ...... pfff .... mais bon je vous pardonne ......

Quand a Leg après avoir réceptionné son vieil intendant dans ses bras , l'aida a se remettre d'aplomb ....

Non ma chère lavande Jade est bien portante .... et mon poids n'a point changé .... ce ne sont point quelques malheureuses friandises calissonnes qui me feront du mal ...ni a moi ni a Jade .....


Puis Leg consenti enfin a descendre de son carrosse . Il s'arresta un moment sur le marchepied et lança un regard circulaire .

Il aperçu l'homme qu'il avait rencontré a la remise de médaille par l'Illustre Comte et la Marquis .... messire Antonnagisa se souvenait il . Il le salua d'un signe de teste , se disant qu'il fallait qu'il le rencontre au plus vite pour faire plus ample connaissance ... en buvant une bonne pinte ....

Puis il descendit et alla saluer le Capitaine Eavan , car Lavande lui avait glissé au creux de l’oreille le nom et la fonction de la personne qui se tenait pres d'elle.

Leg avait eu contact avec la Capitaine , mais uniquement par pigeon concernant des missions sur le sol provençal , ou l'OSG avait envoyé en renfort des cavaliers....


Mes respects Capitaine , enchanté de vous voir icelieu ...
fit le Commandeur , en inclinant le buste et en posant sa dextre sur son coeur ..... façon DiCésarinienne de saluer depuis des générations .....


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Thord
Un pigeon arriva dans les mains du barbu, pendant qu’il était au bord du lac à pêcher tranquillement. Il prit le temps de le lire, puis planta sa canne à pêche dans la boue bordant le lac et se dirigea vers le campement de la Mistrale

Ses jeunes recrues s’entrainaient d'arrache-pied depuis le début de la matinée, dans un combat au bâton en un contre un. Il lança au sol entre eux sa dague pour attirer leur attention.


Les jeunes, fin des hostilités, ou bien leur début, à vous de voir. Votre première cérémonie Messieurs Dames, vous allez faire le contrôle des armes à l’entrée de la cathédrale d'Aix, la classe hein?
Bain, uniforme de parade, vous avez 20 minutes. Allez partez, je vous attends à l’écurie !


Puis laissant ses jeunes gens, il annonça les ordres aux quelques gardes marquisaux présents sur le campement. Il en laissa deux surveiller le matériel, fit monter le reste à cheval, l’étendard de la garde à sa main, il annonça :

Garde Marquisale ... En route !

Le détachement se mit alors au trot direction Marseille pour ne pas fatiguer les chevaux, les jeunes recrues toutes fières derrière le Sergent, suivies par les vétérans.


Il arriva à Aix avant le lever du jour, les anciens Gardes rejoignirent leur poste de surveillance respectif. Thord avança vers la cathédrale avec ses jeunes recrues. Confiant leurs chevaux à un des cadets, ils entrèrent dans l’édifice pour commencer une inspection des sièges vérifiant qu’il n’y ait pas d’arme cachée. L’opération fut ensuite refaite derrière eux par des gardes vétérans veillant à ce que les jeunes ne commettent aucune erreur : il est bien d’apprendre de ses erreurs, mais pas ce jour-là !

Ensuite il se posta avec deux recrues à l’entrée, les autres entourant les autres accès de la cathédrale juste entre le périmètre de sécurité imposé par les gardes comtaux et les murs de la cathédrale. Un vétéran là encore devait s’assurer qu’il n’y ait aucun impair car des jeunes gens excités par leur première mission auraient peut-être du mal à calmer un éventuel conflit avec un noble ou un diplomate étranger.

Le dispositif ordonné par le Lieutenant Silver était en place. Thord s’avança pour accueillir chaque arrivant d’une courbette avant de demander respectueusement que les armes lui soient remises. Il ne rencontra presque aucune complication, les nobles et les hauts dignitaires se pliant volontiers aux mesures de sécurité.

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Richelieu1
Le Cardinal de Sabran avait passé une partie de la nuit éveillé. Reparcourant inlassablement les moindres détails de la cérémonie. Tout devait être absolument parfait.
Hersende était de nouveau sur le trône. Dans quelques heures, elle retrouverait la couronne qui lui allait si bien, et ce pour le plus grand bonheur du prélat provençal.

Après un repos rapide, le Cardinal enfila son rouge le plus éclatant et se rendit dans la cathédrale afin de guetter l'arrivée de tout les protagonistes.

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Hull
Le Cardinal-Archevêque d'Arles arrivait à la cathédrale de son confrère d'Aix, devant assister et seconder ledit confrère avec la cérémonie. Quel cérémonie? Et bien un couronnement!

Arrivant de son palais archiépiscopal, qu'il avait quitté non sans mal en raison des travaux qu'il pratiquait sur le séminaire de Provence, le prélat arriva quelques instants après l'Éminence d'Aix. Ne s'étant pas reposé durant le voyage, il s’efforça de présenter un regard gai et souriant. Après tout, la journée devait être une de joie et de célébration pour le peuple du Marquisat, signe fort de l'indépendantisme et de l'identité provençale.

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[En rafraîchissement]
--Volnay
Il était là aussi, arrivé un instant avant les Cardinaux, Volnay avait rejoint la sacristie.

Il était jeune et cela faisait quelques semaines déjà qu'il postulait pour être pris parmi les assistants des prélats à la Cérémonie. Son rôle serait simple, tourner les pages d'un livre, le présenter aux prélats, tendre une coupe de vin ; bref les tâches les plus simples pour un enfant de choeur... Sauf qu'il ne s'agissait pas de n'importe quelle cérémonie religieuse, on parlait là du Couronnement d'Hersende de Brotel et les ordres avaient été clairs à ce sujet.

Volnay attendait donc dans la sacristie que la Cérémonie commence et qu'on fasse appel à lui. Il aurait le privilège d'être proche de la Marquise et c'était bien là tout ce qui comptait.
Lavava
Un sourire élargi au possible, devant la scène, puis une moue ridiculement enfantine à l’écoute des remontrances de Verlan, l’intemporel garde de sa duchesserie friande de friandises calissonnes, le polisson gourmand !

« Tudieu Maréchale !... »

Ah mon brave Verlan ! Je ne vous veux point rejoindre le Très-Haut encore !

Plus bas entre les dents : Sans vous, le forgeron de l’OSG aurait beaucoup de mal à refaire armure à la taille de votre maitre

Gros soupir et air contrit. Petite négation de la teste avant de reprendre l’air mutin/taquin qu’elle aime arborer en la compagnie de sa Grâce de Bresse.

« Non ma chère Lavande… »

« Qu’on se le dise ! » Aurait-elle pu ajouter tout en suivant le Commandeur et lui glissant les informations sur celle qu’ils rejoignaient.


Pauvre bête que les freux déjà ont en leur mire Ne pût-elle s’empêcher d'objecter à elle-même tout en vérifiant que le duc avait toutefois entendu. Elle se mordit la langue et passa à la présentation du capitaine maitre d’armes.


Eavan, je vous présente le chevalier Commandeur, Leg Dicesarini, Duc de Bresse et de Suse, vicomte de Grand Corrent, compagnon d’arme et avant tout, notre cher ami.

Ella appuya sur les derniers mots, un peu de fierté dans la voix. Elle n'avait point trop d'amis, car sa sélection était rude et surtout son caractère de dogue, en faisait reculer plus d'un. Mais ceux qui avaient son attachement, ne pouvaient que s'en féliciter, bien qu'elle aima à les brocarder gentiment.

« Mes respects Capitaine… »
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Vous ne m'aurez pas, car mon combat est juste ! **OSG**
Antonnagisa
Cornegidouille, Il put se frayer un chemin sur le parvis, grâce à un sauf -conduit, il montra un parchemin avec un sceau, et tapotta sur l'épaule d'un garde en riant. La foule se densifiait sur le parvis, on venait de lui communiquer qu'il était attendu, il ne devait donc pas s'inquiéter, il pourrait voir la cérémonie tout son saôul. Sa belle cependant n'était point arrivée, et à part quelques personnages en vue et leur équipage, il ne voyait pas encore de tête connue. Le troubadour s'adossa sur le mur de l'édifice profitant du soleil, il avait aperçu son lointain cousin, c'était sans doute lui qui officierait, mais il ne le connaissait pas, n'étant que cadet de famille, ayant grandi en les alpilles.

Il voyait les carrosses tenter de se croiser dans les ruelles qui avoisinnaient la cathédrale. Ce spectacle l'amusait beaucoup, car les cochers s'invectivaient pour passer qui le premier qui le suivant. Des mégères effarouchées planquaient leur panier d'osier rempli de victuailles du marché au passage de ces fiacres qui soulevaient la boue sur leur passage, et risquaient de vous estropier l'orteil voir le pied entier. Quelques domestiques se pencahient aux fenêtres pour vider les ordures et suspendaient leur action au passage des luxueux équipages. Ce n'était point l'envie qui leur manquait d'arroser d'épluchiures diverses voir de dejections les malles situées sur les toits des carosses: "mais Madame ne le permettrait pas" La bourgeoisie reluquait toujours du côté des hauts personnages et souhaitait elle aussi tenir le haut du pavé, ce qui dit en passant leur permetterait de garder les chausses au sec, et de s'abriter sous les auvents des bâtisses, évitant justement ce genre d'incident fâcheux. Lorsque le tumulte faisait rage, il fallait qu'un tiers se manifeste, fasse preuve d'autorité. Un sergent de ville intervenait de temps à autre pour dégager la voie. Parfois un fouet claquait dans l'air et cela effrayait plus dun quidam. Mais c'était souvent pure intimidation. Jeu de celui ou celle qui pisserait le plus loin. Dans sa mémoire il songeait à de nombreux courronnements. Il songeait à un couronnement fameux qui aurait eu lieu par surprise dit- on et qui soulève de nombreuses questions, car d'aucun pensent qu'il serait impossible de coiurroner par surprise. En guise de couronne, il se demandait à quoi ressemblait celle de la marquise. Mais il verrait bien assez tôt. Quelques trouvères, de langue d'oil, filèrent sous le couvert des arcades, dans une taverne. Il aurait bien aimé discutailler avec eux. Leur parler d'Orlando peut être. Le fameux musicien, qu'il aimerait tant connaître. Mais, il fallait qu'il attende sa belle qui tardait tant. Des marchands profitaient de l'occasion pour venir vendre toutes sortes de choses utiles et inutiles: victuailles, souvenirs, reliques, vraies et fausses. Quelques pauvres hères tentaient de vendre leurs services divers. Il eu froid dans le dos car il cru apercevoir un homme qui d'ordinaire vis au ban , à plusieurs lieu de la ville et n'y a droit de cité que les jours de grand procès. Quelques gamins ricanaient à sa suite, et faisaient des gestes obscènes. Tudieu , il chassa les pensées funestes de sa caboche et fermant à moitié les yeux profitait du soleil, un oeil battant à intermittence surveillait tout de même les alentours afin de ne pas se laisser surprendre par sa douce. Il avait posé son luth à ses pieds, appuyé contre ses jambes.Une longue cape lui évitait le contact trop rêche avec la pierre qu'il sentait pourtant chaude, et bienveillante. Il écoutait les rumeurs, et goûtait du spectacle haut en couleur. Il avait aperçu Daisy au loin, mais il pensait qu'elle ne l'avait point vu, en outre il n'était point certain qu'il s'agisse de l'amirale. Il continua à observer la scène , tâchant de se remémorer de tout afin de retranscrire ce qu'il verrait



Il songeait à musique en l'honneur de la méditérannée

https://www.youtube.com/watch?v=wGPb9fiSgfo
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petit fils d'Elzear de Sabran

Troubadour à la Confrérie_ Officier_de_la C.P.

Albert1
Al arriva en la Cathédrale d'Aix, il n'avait pas vu ni Nathy ni Led... Il espérait les voir ici...

Il entra dans la cathédrale et se fraya un passage parmi les têtes, nouvelles, beaucoup de personnes dont il ne connaissait rien... Mais qui semblait être chez elle ici... Un bref coup d'oeil de toute part... pas de soeurs...

Il les attendra donc dedans !

Il se trouva une place de choix et gardât donc 2 belles places...

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Kylah
Il avait fallu prendre le chemin jusqu'à Aix. Ce ne fut pas une mince affaire. D'abord, toute la maisonnée avait dû subir la mauvaise humeur de Kylah; c'est que l'idée même de se présenter devant une belle part des provençaux affaiblie ne plaisait pas à Kylah. L'orgueil, tout ça... Elle eut bien envie de se faire porter pâle et de rester cloîtrée sur ses terres comme elle le faisait si bien depuis quelques temps, mais il était de son devoir de noble d'être présente au couronnement marquisal.
Puis, on la convainquit en lui rappelant que c'était l'occasion d'acquérir une nouvelle tenue. Lorsqu'on prenait Kylah par l'alcool ou les vêtements, on était presque sûr de calmer l'Ourse.
Elle avait ainsi eu de quoi s'occuper pour un temps...Et on se mit finalement en chemin pour Aix, ni à cheval, ni à pied... Mais en carriole, comme elle avait l'habitude d'appeler sa calèche aux armoiries de Cornillon-Confoux. Ce qui mit Kylah de fâcheuse humeur tout le chemin.
On arriva à Aix la veille du couronnement. La ville était déjà en effervescence. C'est un jour pareil, ça ne se préparait pas au hasard.

Le jour du couronnement


Elle serait bien restée au fin fond de sa couche à l'auberge, Kylah. Elle maugréa au réveil. Il faudrait faire bonne figure et représenter ses terres dignement. Sauf que comme tous les jours que le Très-Haut faisait depuis les joutes de l'Indépendance, la jambe droite de Kylah la faisait souffrir. Soit. Il fallait représenter ses terres. Elle attrapa la canne que son époux lui avait confectionnée avec tout l'amour qu'il pouvait lui porter. Rappel amer de sa faiblesse qu'elle espérait passagère.

On l'habilla de la tenue qu'elle avait fait faire spécialement pour l'occasion. Elle s'aimait bien, ainsi vêtue aux couleurs de ses terres avec quelque motif floral stylisé pour rappeler le printemps. Elle se serait préférée toute fringante et pleine de vigueur.. Mais soit. A défaut d'être vigoureuse, il fallait être coquette. Tout du moins pour la santé mentale de Kylah.



Arrivée au couronnement

Puis on la mena jusqu'à la cathédrale. On l'aida à descendre de "sa carriole". Elle remit sa robe en place d'une main; l'autre tenant fermement sa canne. Un coup d'oeil autour d'elle, sans vraiment voir la foule...Et elle s'avança en claudiquant vers le parvis. Les quelques marches à gravir lui semblèrent une montagne. Un soupire. Elle gravit les marches avec de l'aide, une marche à la fois. Ne pas montrer qu'on souffre à chaque pas. Ne pas montrer. Bon.. A ne pas montrer la douleur, elle semblait juste complètement neutre et antipathique - mais cela changeait-il vraiment de l'habitude?

L'ascension accomplie, on se dirigea dans l'église. Une fois rentrée. Kylah fit une petite pause pour soulager sa jambe. Puis elle se dirigea vers une place libre, la plus proche possible. C'est qu'elle ne voulait pas que le bruit de sa canne résonne trop longuement dans l'église, elle qui avait l'impression qu'on n'entendait ainsi que sa faiblesse.

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Kylah Aureliano-Tournier, Dame de Cornillon-Confou
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