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Malgré vous, j'irai à votre couronnement

Eavan
C'était le tour du manteau.
Symbole d'opulence et de pouvoir. Eavan se demandait si c'était là une pique de la marquise à son intention...


Bien que des idées fusaient quant à la manière de remettre le manteau, la vicomtesse opta pour la plus sympa de toutes celles qui lui venaient.

Il est dit qu'il faut des milliers d'éléments pour obtenir une goutte du pigment qui teinte ce manteau. Ainsi le manteau devient le symbole de la richesse et du pouvoir du Marquisat.

Avec une certaine douceur et surtout, graduellement, la Gaelig posa le manteau sur les épaules de la marquise. Il eut été un peu vache de le lui balancer d'un bloc. Une fois que le regalia eut quitté ses mains pour les épaules d'Hersende, la vicomtesse se recula, reprenant la place désignée.
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Arystote
Arystote avait écouté Hersende qui fulminait après son intervention et il avait répondu simplement par un clin d'oeil en ajoutant : "Vous ne marchez pas vous courrez Majesté". Ensuite il avait repris place auprès de Lorelei ne prêtant attention qu'à elle. Les symbole et les promesses vaines ne l'intéressant que peu.
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Mielle64c
**
Le cardinal lui avait pris le livre des vertus... elle alla à nouveau s'asseoir tout en écoutant le déroulement de la célébration. se disant qu'il flottait un air d'hypocrisie et non l'amitié aristotélicienne. soupira et se mit à prier...
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Diane...
A la vue de tout l'attirail qu'Hersende portait, Diane la plaignit. Et il lui manquait encore la couronne.
La blonde n'avait jamais assisté à un couronnement de la sorte et manquait d'expérience en ce domaine. Quand vint son tour, ayant eu un petit signe de l'un des gardes, elle étira son bras encore douloureux plusieurs fois, discrètement et s'avança jusqu'au coussin qui supportait la couronne.

Il est vrai que ce symbole de souveraineté était impressionnant, mais la blondinette la trouvait surtout vraiment belle.
Elle sourit doucement en saisissant précautionneusement cette dernière de ses deux mains et s'avança vers le cardinal à qui elle devait la remettre.

Diane soupira soulagée en arrivant à sa hauteur, puis s'inclina légèrement en la lui tendant, heureuse de ne guère l'avoir lâchée.


Voici.

Elle sourit à nouveau et fit un pas en arrière, puis regarda la Marquise.

Que cette couronne guide vos pas et que vostre mandat soit veillé par le très haut.

Elle se recula doucement pour reprendre place, veillant à ne guère tomber, encore fébrile sur ses jambes.
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Antonnagisa
Le troubadour regardait la couronne qui scintillait sur son coussin tandis que Son amie Diane la faisait se mouvoir dans le clair-obscur de la nef jusqu'à la Marquise qui ne bougeait pas d'un cil.

Impassible personnage, tandis qu'un objet virevoltant à peine identifié parcourait l'espace sombre en jetant des reflets accroché par les dorures et rubis, rais provenant des vitraux et désignant l'espace de la cérémonie.

L'architecte avait bien oeuvré. Cela donnait un caractère sacré à la scène. la batisse sculptait l'espace et les lumières et recréait des pleins et des déliés troublants.

Le guerrier troubadour se demandait si la noble dame serait ointe ou pas. Cette expression qui ramenait à l'enfance le faisait toujours sourire, surtout lorsque cela se passait non loin du fameux baptistère.


Etrange spectacle qui empruntait aux temps anciens et à la célébration des héros récompensés. Le troubadour imaginait la scène en isolant les formes et les couleurs, cela lui donnait envie de peindre pour en dépeindre l'essence et le moment ultime. Une esquisse de sourire en guise de joyau.

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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
petit fils d'Elzear de Sabran

Troubadour à la Confrérie_ Officier_de_la C.P.

Richelieu1
Le Cardinal repris la parole, souriant à la belle Diane.

Le temps passe et pourtant certaines institutions ne s’érodent point malgré les sévices du temps, la Provence en est l’exemple le plus pur.

Le chemin choisi voila plusieurs années par notre peuple résiste aux tempêtes, aux guerres, aux hérésies et reste de marbre gardant sa splendeur originale, sa culture, et son enracinement dans ses richesses et ses originalités.


Ludovi regarda la cape d'hermine sur les épaules de la Marquise, la main de justice, le sceptre de pouvoir, et l'épée, qui symbolisaient dorénavant sa charge.

Vous avez juré de respecter la constitution, de défendre la foy, d’assurer la paix et de rendre justice.

Le peuple provençal vous a choisi pour Marquise. Aujourd'hui, par mon entremise, c'est Dieu, notre Créateur, qui vous confie le pouvoir sacré de régner sur ces terres et ce peuple.

Par Aristote et Christos, vous voila Marquise de Provence, par la grâce de Dieu et des Provençaux.


Sur ces mots, le Cardinal déposa la couronne Marquisale sur la tête d'Hersende.


L'aidant à se relever, il ajouta :


Je vous rend à votre Peuple votre Majesté ! Puisse votre règne être flamboyant.
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Elias7201
Le Chef des Râteliers était venu à la Cérémonie. Plus par curiosité qu'obligation. Il était resté au fond de la salle avec les gens du peuple. Il n'était pas là pour se faire voir. Juste pour témoigner un jour prochain.
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Hersende
Le poids de la couronne s'ajouta au reste, de même que les paroles du Cardinal... mais Hersende, même étouffant de chaleur et ployant sous la charge, éprouvait une grande joie à l'idée que cette interminable cérémonie qui lui avait apporté son lot de surprises était enfin terminée

Maintenant allait commencer sa tâche réelle, loin du décorum. Elle se sentait investie d'une grande responsabilité, mais cela ne l'effrayait pas. Elle aimait tant ce peuple provençal que la charge lui semblerait légère.

Portant les attributs du pouvoir et deux pages ayant saisi la traîne du lourd manteau qui la revêtait, elle s'avança dans l'allée centrale au son de la musique grandiose qui s'élevait.

Elle arriva sur le parvis et salua la foule.

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Antonnagisa
Nagisa se retourna et vit la Marquise sortir vers le parvis; il ne pouvait pas encore prendre la suite, et devait donc attendre quelques minutes avant d'emboiter le pas de la souveraine.


Il attendit que la foule des grands nobles du royaume emboîte le pas de la marquise et grâce à son sauf- conduit de vétéran, il pourrait accompagner la foule.


Sa mission semblait s'être déroulée de manière limpide, sans anicroche. Il serrait le luth dans le creux de ses bras, il n'avait pas eu à s'en servir. L'instrument aux pièces mobiles, dissimulait une dague en cas de coup dur lui, interdisant tout coup de mou. Mais il semblait donc que ce coup dur n'arrivasse pas. De là le son drôlement métallique qui en émanait s'il devait d'aventure en jouer. Son jeu médiéval en était drôlement affecté et pour peu qu'il agite de la crinière , il électriserait les foules.


Il en était fort aise, préférant endosser sa casaque de troubadour plutôt que de guerrier. Il devrait répondre de la convocation de la marquise ensuite. Sa compagne semblait toute occupée à ses tâches diverses, et emboîtait le pas en jetant des oeillades à la ronde.


L'orée du parvis, et le bain de foule attendait la souveraine, mais la garde provençale prendrait le relais sans doute , ainsi que d'autres éléments de la garde marquisale.


Son seul regret fut de ne pas avoir été se recueillir au baptistère. Magnifique béance abyssale, puisant l'eau chaude des anciens thermes romains, vestige de la gloire de l'ancienne province romaine, inondée par la lumière de l'aube vers lequel les ouvertures béantes étaient orientées. Le puits sans fond des affres de l'inconnu allié à la résurgence lumineuse quel génie avait donc créé cette oeuvre architecturale qui parlait aux sens. Il adorait cette cérémonie, qui rappelait le mystère de la résurrection, le baptisé surgissant des flots et de l'obscurité vers la lumière de la vie. Symbolique incroyablement émouvante d'un acte d'importance.

Mais, trêve de bavardage. Il fallait se placer aux côtés de la marquise , ni trop loin , ni trop près pour respecter la préséance et le protocole . C'est- à-dire être là , discret, non loin , pour pouvoir surgir le cas échéant, mais absent des regards tournés vers celle qui devenait la garante de la Provence. Tout cela lui rappelait les quelques années plus tôt, lorsqu'il avait appartenu à la garde, et les aventures communes, il ne pensait pas rempiler mais ... Il ne savait même pas répondre à cette question. L'heure était aux fastes populaires, population d'Aix et de toute la province car c'était de ce mot que venait le terme Provence, qu'il espérait en liesse. Il retint donc son souffle, car l'apparition de la marquise sur les marches du parvis dans un temps élastique ralenti formerait des minutes d'importance capitale.

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Antonagisa de Sabran et Roccabruna señor de Monhargues y llorona del Lo Mas d'Asilh y Las Encantadas
petit fils d'Elzear de Sabran

Troubadour à la Confrérie_ Officier_de_la C.P.

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