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[RP] Dix ans - Tournoi d'escrime

Guillaume_de_jeneffe
À l'ombre de la tour Saint-Michel, un rectangle de sable. Aux quatre bords de ce rectangle, des palissades hautes de trois pieds, idéales pour s'accouder. Aux quatre angles de ce rectangle, des gonfanons d'azur où se cabraient une licorne d'argent. Aux longs bords de ce rectangle, en retrait de quelques pas, deux tribunes. Sur chacune de ces tribunes, un ciel d'azur et de lis d'or. Dans chacune de ces tribunes, cinq bancs les traversant dans toute leur longueur. Dans une de ces tribunes, deux trônes de chêne réservés aux monarques, s'ils pouvaient être présents. À quelques dizaines de mètres du court bord faisant face aux remparts de la ville, deux forges ambulantes prêtes à redresser, réparer ou rééquilibrer les épées et cuirasses qui seraient mises à rude épreuve au cours des jours à venir. De l'autre côté de la lice, une taverne avait été dressée, tenue par le vieux François, qu'on n'aurait pas pu ne pas convier à la fête, et surveillée, discrètement malgré son aspect hors normes, par le géant africain Kékidi.

Au centre de tout ceci, un homme, le chevalier de Jeneffe, effectuait sa dernière tournée d'inspection. Après l'ouverture des festivités et la course équestre, il lui revenait de tenir les rênes du tournoi d'escrime. À lui de se montrer à la hauteur de la tâche qui l'attendait. Matériellement, tout était prêt. Tout ? Norf, non. Il manquait les deux juges-arbitres recrutés, à prix d'or. C'est que, d'ordinaire, ces hommes allaient de par l'Empire enseigner leur art. Et qu'ils ne le faisaient pas pour rien. Mais heureusement les résultats de la gestion, serrée, des revenus fonciers du chevalier étaient de libérer bien des sommes d'argent qui se seraient autrement perdues dans les méandres d'un laisser-aller auquel répugnait Jehan de Wavrin, le scrupuleux notaire de Marchiennes. Stipendiés rubis sur l'ongle, certes. Mais pas ponctuels pour autant. Guillaume commença donc à frapper du pied sur le sol, qui, de sable, étouffa le son. Heureusement, il n'eurent que cinq minutes de retard sur leur rendez-vous. En quelques mots, les trois hommes qui auraient à juger les échanges s'entendirent sur la façon de procéder. Au chevalier de lancer et arrêter les assauts, aux trois de livrer verdict sur le respect des règles et les résultats.

Si les deux Germains portaient d'honnêtes pourpoints gris et brun, le chevalier était tout autrement équipé. Il avait fait réajuster son armure de combat à pied par son propre forgeron milanais, dénommé Atto Rienzo. Polie de frais, elle resplendissait sous le pourtant timide soleil d'octobre. L'accompagnaient une salade, portée pour l'instant sous le bras, et une épée dont le pommeau s'achevait en une jaillissante licorne.

Les combattants allaient bientôt arriver, s'ils se montraient plus ponctuels que les arbitres, et le Flamand pourrait les accueillir, ainsi que le public qu'il espérait voir fourni. On énoncerait bientôt les titres et qualités des duellistes, ainsi que l'identité de leur adversaire. Encore un peu de patience, et tout commencerait...

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Theodhene_
il était là Theodhene, prêt pour son premier tournoi d'escrime, il lui semblait être arriver en premier mais qu'importe il fallait bien un premier et un dernier.
il salua fort cérémonieusement le chevalier de Jeneffe qui était son mentor dans l'ordre et vint s'installer au pied de l'estrade souhaitant mettre à profit le temps qu'il lui restait pour préparer son armure et son épée...
Gauvin.
Gauvin avait proposé la veille à Alvira de venir voir les duels à pieds. Le jour des duels à pieds il était allez la rejoindre après s'être en partie équipé pour l'activité à venir. Gambison, cotte de maille, jambières, cuissardes, plastron, gantelets, était déjà équipé, sa ceinture sur laquelle était accroché sur son flan gauche le fourreau en cuir contenant son épée bâtarde au pommeau frappé de l'antique licorne cabrée, symbole de son appartenance à l'Ordre Royal. Son heaume à nasal sous le bras gauche et son écu, frappé de la licorne, reçu quand il a été nommé Errant de l'Ordre, était accroché dans son dos par une sangle de cuir.

Il chercha Alvira du regard, quand il l’aperçus il se rapprocha d'elle. Un homme que Gauvin ne connaissait pas l'accompagnait. Il salut la Duchesse de Touraine, un petit sourire sur les lèvre, puis il salua l'homme.


Bonjour Alvira comment allez vous? Pour les duels la lice est là bas. Il montra d'un signe de tête les gradins qui bordait la lice.

Suivez moi, il doit pas y avoir encore beaucoup de monde, vous pourrez avoir un place de choix.

Puis il avança tranquillement, en restant à peut près à hauteur de la Duchesse. Quand il vit le Chevalier De Jeneffe il lui fit un signe de la main droite. Il s'arrêta devant les marches des gradins, à peut près au milieu des gradin et dit à Alvira.

Voila je vous laisse choisir votre place Votre Grâce, je pense que d'ici vous pourrez admirer le spectacle. Il lui sourit puis les laissa.

Il alla rejoindre son frère d'arme et arbitre, celui qu'on aimait surnommer de temps en temps papi Guillaume. Le jeune homme d'arme fraîchement rentré dans l'ordre était également arrivé.

Rebonjour mon frère. Dit il au chevalier, puis se tourna vers Theodhene. Bonjour mon frère, bienvenue à la Tours Saint Michel, tu participe au duel?

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Orazio.
Il était temps de rejoindre le domaine de l’Ordre de la Licorne pour le tournoi, je devais dire que j’étais impatient d’y participer. Je n’avais plus combattu depuis un petit moment et même si j’avais pour habitude de le faire sur le champ de bataille, j’étais curieux de voir sur qui j’allais tomber cette fois. Il fallait juste espérer que je puisse faire un peu plus qu’un seul combat, se serait frustrant sinon ! J’étais presque soulagé de savoir que nous allions combattre avec des épées aiguisées, mais je m’interrogeais sur le fonctionnement du combat en lui-même… était-ce un combat à mort ? J’en doutais fort et je n’étais pas spécialement réputé pour faire preuve de pitié à l’encontre de mes adversaires… Quel malheur, j’allais devoir m’efforcer de le faire aujourd’hui !

J’avais néanmoins décidé de prendre mon armure, même si j’avais hésité initialement. Elle pouvait s’avérer encombrante et lourde, même si je me baladais souvent avec dans les périodes plus… difficiles. Elle allait me donner suffisamment de protection contre les attaques tranchantes de l’épée, ce qui m’amenait à me demander si les attaques d’estocs étaient autorisées… Raah tant de questions et pourtant aucune réponse, je savais que s’il avait des règles, on allait l’apprendre rapidement sur les lieux.

J’avais déjà mis en grande partie mon armure, seul le casque n’avait pas été mis que je portais : c’était un armet originaire d’italien. Un bon italien devait bien porter de la production italienne, non mais ! Bien sûr mon épée bâtarde ne devait pas manquer, elle était encore récente. Elle avait remplacée l’épée que mon ex-fiancée m’avait offerte et qui avait été volée, quel malheur… Si si vraiment… J’en pleurs encore ! Néanmoins cette nouvelle épée n’avait pas encore goûtée au sang et j’espérais qu’aujourd’hui ça allait être le cas, non non je n’avais pas l’intention de faire un rituel de magie noire ou tout autre délire de ce genre, mais qu’était donc une épée qui n’avait jamais coupée la chair d’une personne ? Pour finir, j’avais également une dague attachée horizontalement à ma ceinture dans le dos, l’intérêt ? Une petite arme secondaire n’était jamais dégueulasse, surtout que parfois dégainer une épée pouvait s’avérer délicat… Je ne comptais pas l’utiliser pour le tournoi, oui je sais je n’avais pas grand-chose avoir avec un chevalier... Mais comme je n'avais jamais prétendu l'être, tout allait bien non ?
Mon armure n’était pas exceptionnellement belle, contrairement à Henora mais c’est une autre histoire. Je l’entretenais bien, c’était juste que je ne mettais pas beaucoup d’importance sur le fait qu’elle soit un miroir qui reflétait les rayons du soleil, quoi que, ça pouvait s’avérer intéressant pour aveugler l’adversaire et l’abattre plus facilement… Hmmm… J’allais devoir méditer dessus tiens !


Mais trêve de bavardage, car dans le fond on s’en foutait de ma vie, j’étais arrivé au lieu du tournoi. J’espérais ne pas être en retard, non mais imaginez la honte quoi ! Je m’avançais et aperçu quelques personnes qui semblaient être des combattants. Je m’en approchais, affichant un petit sourire tout en faisant un signe de la tête en guise de salutation.

Bonjour, Je suis Orazio di Carrenza, écuyer de sa grâce Exaltation Lablanche d’Abancourt.


Je vous jure les protocoles et les titres à rallongent… ça n’avait jamais été réellement ma soupe, il fallait dire que passer plus de temps sur les routes, camps militaires et les champs de batailles n’aidaient pas réellement avec ça… Heureusement que mon père n'était plus de ce monde, il s'arracherait certainement les cheveux héhé.

C’est bien ici pour le tournoi d’escrime ? Je ne voudrais pas arriver en retard non plus….

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Arioce
Décidément, mon retour à une vie sédentaire et investit, du moins plus que lorsque j’étais sur les routes à ne faire que me déplacer sans cesse, apportait son lot de bonnes surprises. Après les festivités royales pour le couronnement de la Reyne, me voici parmi les chevaliers, l’Ordre de la Licorne plus précisément. Des tournois et célébrations y étaient alors organisés à Paris, au sein du campement de l’ordre.
Naturellement, moi homme d’arme de métier, appréciant les jeux martiaux, je ne pouvais que m’y rendre. Et coup de chance, Alvira, celle pour qui je travaillais entant que précepteur pour Lilye, y avait été convié par un des membres, un certain Gauvin.
Ni une, ni deux, nous nous étions rendus sur place. J’avais décidé, pour cette fois, de laisser mes enfants à Tours, sous la surveillance de Timothée, mon fidèle homme de main, gardien de mes oursons, et excellent soldat. Ainsi, c’est la conscience tranquille que j’accompagnais la Duchesse de Touraine aux évènements.


Une fois sur place, j’appris qu’il restait de la place pour le tournoi d’escrime et qu’il était ouvert à tous. Une bonne nouvelle ! Je ne perdis pas de temps, et alla m’inscrire auprès des organisateurs. Puis, j’envoyais un coursier pour me faire monter mon amure et armes sur Paris avant le début du tournoi. Heureusement, le convoi exprès pu arriver attend, et le jour des combats, je m’équipais de mon amure qui, il faut l’avouer, n’était pas en excellent forme, je n’avais pas pu encore entièrement la remettre en état après les combats contre les Buses et sbires de Basile. Cependant, je préférais l’avoir, elle m’allait comme un gant et j’y étais familier, plutôt qu’une autre qui n’aurait pas été ajusté à mon gabarit et personnalité d’escrime.
Revêtu presque intégralement de toutes les pièces ; seul ma barbute à visière était accrochée à ma hanche, à l’opposé de mon fourreau. Mon bouclier suspendu en guiche en travers de mon épaule, je rejoignais Alvira aux abords de la lice.
Un jeune homme nous se présenta à nous ; je devinais qu’il s’agissait du fameux Gauvin.


    - Bonjour à vous. Arioce Horn. Vous devez être Gauvin, enchanté.

Tout équipé d’une armure, sans aucun doute, un des participants du tournoi.
Je lui souriais, puis lui laissais la place à la droite de la Duchesse et nous nous dirigeâmes vers les bancs disposés pour les spectateurs.
Me prenant place là où Alvira le décida, j’observais le guerrier s’éloigner vers ses frères d’armes.


    - M’a l’air fort gaillard ce jeune homme. Et il me dit quelque chose ; il n’a pas participé à la défense de Tours ?

Question posée à la Duchesse, je la regardais du coin de l’œil. Très certainement que les combats allaient bientôt commencés ; il me faudrait alors m’échauffer.
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Alvira
La proposition sympathique de Gauvin la veille avait été accueillit avec plaisir. Il fallait souligner que le jeune homme connaissait bien plus son sujet qu'Alvira en terme de rencontre Licorneuse. Ainsi, duel fut discuté, et dès le lendemain rendez-vous donné pour se rendre au spectacle.

A ses côtés, Arioce, l'éternel précepteur qui aurait presque pu lui servir d'écuyer s'il n'avait pas eu ce port altier et sa technique maitresse sur bien des points dont nous passerons les détails d'ailleurs. D'un autre, il n'avait pas été embauché pour cela, alors c'était en "amitié" que le couple précepteur/Duchesse se retrouvait régulièrement pour discuter de Lilye, plus largement des enfants et de bien d'autres sujets.

Ainsi le "Horn" finissait souvent au même endroit que la Duranxie, tantôt aux joutes, tantôt à l'allégeance, tantôt à une animation. La vie de la Touraine finirait par lui couler dans les veines, tant sa Duchesse lui faisait des perfusions à grands renforts d'évènements en tout genre.


Je vais bien Gauvin merci de nous aiguiller, je ne suis jamais venu ici, vrai de vrai. Alors bon, pas que je sois nulle en orientation, m'enfin j'aime bien savoir où je met les pieds !

Le suivant, elle finit par le remercier verbalement accompagné d'un sourire. Sa robe ce jour-là n'était plus pourpre mais bleu, comme le bleu qui représentait la paix tout juste retrouvé de son peuple et de sa Province.

Bonne chance Gauvin !

Il en aurait sans doute besoin, vu l'endroit les petits joueurs ne devaient pas trainer leurs guêtres ici. En le regardant partir, Alvira écoutait Arioce, hochant la tête à sa question.

Oh que oui, il était à mes côtés dans l'armée quand les Angevins nous ont attaqués, il a fait montre de courage, de ténacité, et d'implication. Chose que je ne suis pas prête d'oublier...

Un Chevalier, il l'aurait mérité, bien qu'elle n'y connaisse rien, c'est ce qui lui traversa la tête. Tout ça d'ailleurs, lui avait donné quelques envies d'en faire autant. Les évènements sans doute, à voir si cela lui resterait. En tout cas, une fois la silhouette du Errant au loin, elle reposa ses noisettes sur son accompagnateur, le questionnant sur sa participation.
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Guillaume_de_jeneffe
Il n’avait guère fallu de temps à Guillaume pour se voir rejoint par certains des participants aux réjouissances épéesques. Et pas par n’importe lesquels d’entre eux puisqu’il s’agissait de deux de ses frères d’armes. Le neuf Theodhene et l’omniprésent – ou peu s’en fallait – Gauvin. Au premier, dont il escomptait ce jour pouvoir analyser une part de la technique, le chevalier renvoya un salut formel, quoique amical. Les deux hommes ne se connaissaient encore que peu, au final, et une certaine rigueur imprégnait toujours leurs échanges. Sans doute cela changerait-il avec le temps... Au second, qu’il connaissait depuis de nombreuses années maintenant, il répondit dans un sourire.

- Ma foy, mon frère, vous êtes venu particulièrement bien accompagné. Je vous souhaite toute la réussite possible lors de ce tournoi.

Puis, comme prévu, d’autres que les seuls Licorneux se présentèrent. C’est que l’événement avait beau devoir célébrer leur Ordre, il ne pouvait ne rassembler que les seuls enfants du chimérique animal. Son sourire franc aux lèvres, Guillaume accueillit donc le premier d’entre eux, d’une voix qui se voulait rassurante. Car l’homme semblait hésiter. Et il convenait de lui donner humeur plus joyeuse. On n’était pas là pour un enterrement après tout !

« Le bonjour à vous, maistre Orazio. Guillaume de Jeneffe, chevalier de l’Ordre royal de la Licorne. J’ai grand plaisir à mettre enfin un visage sur votre plume. En attendant de voir comment vous vous débrouillez sur la lice. Car vous ne vous êtes pas trompé, vous êtes parfaitement là où l’on vous attendait ! »

D’autres arrivèrent encore, et il les salua, avant de se décider à prendre la parole. C’est que, mine de rien, on l’attendait. Et que s’il aimait discuter, ce jour, il était avant tout là pour faire en sorte que tout se passe idéalement. Ce qui, dans un duel aux armes non-émoussées, pouvait être une gageure. D’un coup d’œil, il appela un jeune homme qui vint déposer devant ses pieds un petit strapontin, guère plus haut qu’une trentaine de centimètres, mais qui, il l’espérait du moins, amènerait les combattants à faire cercle autour de lui et sa voix à porter jusqu’aux alentours de la lice.

« Oyez ! Oyez ! Ce jour, moi, Guillaume de Jeneffe, Chevalier de l’Ordre royal de la Licorne, déclare ouvert le tournoi d’escrime tenu pour célébrer la reconnaissance royal de mon Ordre. Au cours de celui-ci, seize épéistes s’affronteront, épées de guerre, et rien d’autre, à la main, protégé par tout ce qu’ils jugeront nécessaires, plattes, mailles, heaumes, salades ou écus – même si je ne peux empêcher les inconscients de venir en chemise de lin et pantalon de cuir, évidemment. Le but des affrontements est très simple. Le premier à atteindre cinq touches remporte son duel, et les arbitres interrompront aussitôt l’affrontement. Si un geste discourtois, une insulte ou une triche est observé, le coupable sera aussitôt exclu du tournoi et son adversaire déclaré vainqueur. Nous serons trois à juger ce jour car, ainsi que vous le constaterez, je suis accompagné de deux experts qui nous viennent de la ville de Nuremberg. Nos décisions seront souveraines. Et maintenant, mes dames, mes seigneurs, que les combats commencent ! »

à ces mots, le même jeune homme vint avec un chapeau dans lequel on pouvait voir plusieurs petits papiers chiffonnés. Et le tendit à Guillaume. Qui, méthodiquement, y plongeait les deux mains pour pêcher les noms qui avaient été recopiés sur les bouts de papier. Ainsi étaient composés les « couples » qu’il annonçait au fur et à mesure.

« Le premier duel opposera Ascalon Breydel, Comte de Sint Winoksbergen, Baron de Rumes et Seigneur de Temse, à Gauvin, Errant de l’Ordre royal de la Licorne.
Leur succèderont Orazio di Carenza, écuyer de la duchesse Exaltation Lablanche d’Abancourt, et Azorak Ducastel, seigneur de Vaulx.
Viendront ensuite Guillaume du Bruck, Duc de Macaye, Seigneur de Geaune et d’Aire sur l’Adour, et Petitrusse, Duc de La Mothe-Bromont, Vicomte de Chaveroche, Seigneur d’Albepierre et de Thorey-en-Plaine, Membre de l’Ordre du Mérite du Lys Royal, Chevalier de l’Ordre Souverain de l’Étoile, Membre de l’Ordre Dynastique du Griffon et Maître Archer du Bourbonnais-Auvergne.
Le quatrième combat verra concourir Theodhene, Hommes d’armes de l’Ordre royal de la Licorne et Malwyn, Errant du même Ordre.
Viendront ensuite Elorn Coatmeur de Guérande, Baron de Poissy, et Shawie.
Puis nous assisterons à la rencontre d’Edouard de Noireterr, Capitaine de Vaulx, et de Marvailh Canmore, Apprentie de l’Ordre de la Dame Blanche à l’Écu vert.
L’avant-dernier duel sera celui de Walan de Meyrieux, Chevalier de l’Ordre royal de la Licorne et Prince d’Igny, pour rester bref, et d’Arioce Horn, Seigneur d’Etuz.
Et enfin nous achèverons notre journée avec Margaux, Membre de l’Ordre de la Dame Blanche à l’Écu vert et moi-même.

Que les deux premiers appelés entre en lice ! »

Et à ses mots, Guillaume alla gagner sa place de juge, sur le sable, suivi comme son ombre de ses deux assistants du jour.
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Elorn
Poissy , Poissy ... une douce voix à son oreille lui chantait ritournelle. La belle était brune mais il avait quelques difficultés à la reconnaitre. Étrangement son visage était flou bien qu'il aurait reconnu la voix parmi des centaines. Poissy , Poissy ... c'est qu'il allait commencer à s'agacer de ne point la reconnaitre d'autant qu'on lui secouait l'épaule faisant éloigner la belle.

Seigneur , il est l'heure de vous reveiller

Une autre voix , mais bien moins aguichante.

Crénon.... Et le voila qui se réveille , l'épaule malmené par son fidèle Alfonse. Groumpf .. cesse donc! vilain!

Il était effectivement fort vilain de visage et passer de la belle à l'Alfonce avait de quoi le mettre de fort mauvaise humeur. D'autant qu'il réalisa soudain que s'il ne se pressait pas il serait en retard.
Il se pressa donc en maugréant , l'esprit toujours un peu dans le vague , la vision de ce visage impossible à réellement deviner semblait danser devant ces yeux alors qu'il galopait vers le domaine de l'Ordre de la Licorne.

Une fois arrivé , il scruta l'endroit, pris ses repères , confia son destrier à un palefrenier et se fit indiquer la direction du tournois de duel à l'épée.

Alfonce avait suivit avec tout ce qu'il fallait pour l'équiper de pied en cap, Son armure un peu rouillée d'avoir été délaissée depuis les dernières joutes au profit du monastère où il s'était terré. Sa batarde, Mojenn, ne le quittant pas , elle avait été entretenue et bien graissée était fixée à sa taille.

Quelques personnes étaient déjà présente et c'est tout naturellement qu'il s'en approcha et se présenta.


Bien le bonjour, Elorn Coatmeur de Guérande, Baron de Poissy. Je viens pour les duels à l'épée.

C'est que soudain il était impatient de jouter.
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Bannière en cours
Petitrusse
Petitrusse, avait, il y a quelques années, organisé des oppositions à l'épée dans sa province du Bourbonnais-Auvergne. Ayant vu sur l'affiche, qu'en plus des joutes équestres, il y avait une course équestre et des oppositions à l'pée, il n'a pas prit le temps de réfléchir. Petitrusse avait rédigé trois courriers pour s'inscrire aux trois épreuves. Il ne sait s'il aurait la force suffisante pour pouvoir avoir toutes ses chances dans les trois épreuves, mais tant pis, il fallait remercier ceux qui avaient le courage de proposer des animations. Petitrusse connaissait suffisamment cela en tant qu'organisateur du tournoi d'archerie.

Petitrusse arrive et se présente.


Bonjour!!
Je suis Petitrusse, Chevalier de l'Ordre Souverain de l'Etoile.
Je viens pour participer aux réjouissances épéesques.

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Gauvin.
Gauvin avait sourit quand la Duchesse de Touraine lui avait souhaité bonne chance. Puis une fois près de ses frères d'arme et futur adversaire, il salua les arrivants.
Le Chevalier de l'Ordre présent monta sur un petit marche pied puis commença son discoure et donna les consignes. L'Errant l'écouta et acquiesça. Puis viens le tirage au sort pour les combattants. Gauvin serait du premier combat.

Quand le Chevalier De Jeneffe eut fini, Gauvin alla s'échauffer, histoire d'éviter les blessure bête. Puis l'Errant mit son heaume à nasal, retira sa ceinture et son fourreau qui pourrait le gêner durant le combat, il les posa dans un coin de la lice. Puis il détacha son écus et le retira de son dos pour le sangler à son bras, et enfin il sorti son épée bâtarde de son fourreau. La lame avait été aiguisé et nettoyé. Il salua le public et le jury avec son arme. Puis attendit l'entrée en lice de son adversaire.

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Theodhene_
Theodhene vit arriver les différents participants se présenter au fur et à mesure et il ne se sentait pas trop à l'aise lui qui était de recrutement récent dans l'ordre mais il fit bonne figure et salua les différents arrivants, quand un homme s'adressa à lui:

Gauvin. a écrit:
Bonjour mon frère, bienvenue à la Tours Saint Michel, tu participe au duel?


bonjour mon frère, oui je participe au duel également, je me nomme Theodhene de Naoned, j'arrive de Arles


puis on annonça l'ordre des duels :

Guillaume_de_jeneffe a écrit:

Le quatrième combat verra concourir Theodhene, Hommes d’armes de l’Ordre royal de la Licorne et Malwyn, Errant du même Ordre.

Que les deux premiers appelés entre en lice ! »

Et à ses mots, Guillaume alla gagner sa place de juge, sur le sable, suivi comme son ombre de ses deux assistants du jour.


il avait le privilège de rencontrer un frère de l'ordre pour son premier combat et il en fut satisfait car que lui importait le résultat, il était là pour montrer son maniement de l'épée et surtout pour rencontrer et participer aux festivités.
il avait donc du temps devant lui et peaufina son équipement tout en pensant à s'échauffer, car il serait souhaitable de ne pas être blessé pour son premier combat...
Orazio.
Voilà que je venais de croiser le fameux Guillaume de Jeneffe avec qui j’avais écris, je pouvais enfin mettre une tête sur cette écriture. Au moins je ne m’étais pas planté de lieu, c’était déjà un bon début.

Ravi de vous rencontrer ! C’est bien la première fois que je participe à ce genre de festivités, non que je n’aime pas boire vous savez…. Tant que je peux boire après le combat, tout va bien ! Je souris amusé avant de reprendre. J’ai l’habitude des combats sur les champs de batailles ou les murailles, bien qu’il me manque de l’angévin sur mon tableau de chasse… mais je m’égare un peu. A-t-il des règles spécifiques dans ce genre de combats ? Je suis habitué à la règle du plus fort et de celui qui sait pourfendre en premier son adversaire.

Je souris à nouveau, avant de saluer les nouveaux arrivés. J’allais bien voir comment les choses allaient se passer dans ce nouveau monde que j’étais en train d’explorer comme un débutant qui avait bien trop l’habitude de vivre dans un monde simplicité, de violence, d’alcool et d’autres belles choses ! L’heure était maintenant venu pour l’annonce des combats à venir et j’allais faire le second combat, enfin ! J’allais légèrement la sensation de faire tâche ici, des membres d’ordres ou des nobles et puis… Il avait moi également. Heureusement que je représentais Xalta, question de faire moins tâche, quoi que, pas vraiment en fait...

L’heure était au premier combat à observer et j’allais pouvoir observer ce que valait un certain Gauvin de l’ordre de la Licorne, nous allions bien voir ce qu’un membre de cet ordre savait faire. La dernière fois que j’avais entendu parler d’un ordre de chevalerie s’était en Bourgogne lorsqu’ils avaient tentés de retenir les armées impériales pendant que nous on se cassait les dents sur Chambéry… Une belle période il fallait dire. Il fallait dire que ce n'était pas vraiment un succès, bien que l'on ne pouvait pas dire que la memento s'était couverte de succès...

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Ascalon
Ascalon pénétrait pour la première fois de sa vie dans la Tour Saint-Michel. La Tour de celui qui a terrassé le Dragon ... Il en profita pour admirer l'architecture et de faire la découverte des lieux. Puis il se rendit près de la lice, le rectangle de sable afin de prendre la température et voir les concurrents.

Guillaume de Jeneffe fit alors son apparition pour ouvrir le tournoi. Et surprise, il avait été tiré au sort pour faire parti du premier duel. Son sang ne fit qu'un tour, il se précipita vers ses bagages et se faire équiper.

Gambison, protections matelassées sur les cuissots et mollets, mais également sur les bras, il avait déjà chaud. Gorgerin et spalières bien fixés sur le solide plastron luisant, il craignait déjà la goutte qui descendrait le long de sa colonne vertébrale et qui le ferait frissonner. Il se mouvait aisément puis se saisit de son épée longue. Elle était d'un parfait équilibre grâce à son lourd pommeau nervuré, la poignée de bois recouvert de cuir noir épousait parfaitement sa main droite gantelé.

Il s'avança et s'enfonça profondément dans le sable, et salua son adversaire d'un large mouvement de tête en attendant le top départ.

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Marvailh
    Il y a si longtemps qu'elle n'a pas participé à un tournoi de duels à l'épée ! Le dernier en date se passait au domaine de Bouillon. Sa rencontre avec Arthanagor, le Highlander et fier de l'être, a ravivé la flamme patriotique de son coeur. Dommage que ce tournoi ne s'est jamais terminé. Cette fois-ci, elle espère bien voir un gagnant !
    Claymore sur le dos plus par habitude que par bravade, elle ne se battra de toute façon qu'à la bâtarde. Pas question ici de trancher des gens en deux. Elle n'a cependant pas l'habitude de manier seulement une épée à une main sans un bouclier dans l'autre, il lui faudra donc mieux veiller à son côté gauche.
    Elle écoute les paires de combattants se former, et sourit. Edouard de Noireterr, voilà qui sonne bien. Elle espère voir un grand ténébreux, issu d'une famille de petits nobles qui n'existe plus, la quarantaine, aux yeux clairs, bref, l'homme parfait pour s'échauffer, en somme. Mais qui vivra verra.
    En attendant, elle s'accoude à la barrière et guette le début du premier combat, cherchant des yeux des vendeurs de brochettes ou d'hypocras.

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Guillaume_de_jeneffe
Les choses sérieuses allaient commencer. Gauvin et Ascalon se tenait prêt à en découdre. Restait à espérer que les chirurgiens prêts à recoudre, stationnés dans la tour Saint-Michel, n'auraient pas trop d'ouvrage ce jour. D'autant que les deux hommes n'étaient pas des inconnus et que, loi de la proximité faisant, on avait toujours plus peur, ou plus mal, pour ceux que l'on connaissait. Mais de cela il devait désormais se départir. Car c'était un jugement objectif que l'on attendait de lui. Il ne fit donc guère plus de cérémonie et lança le traditionnel :

- Allez !

Citation:
Ascalon Breydel, Comte de Sint Winoksbergen, Baron de Rumes et Seigneur de Temse, face à Gauvin, Errant de l’Ordre royal de la Licorne.

C'est Ascalon qui, le premier, attaque. Droit sur la tête de Gauvin. Mais le jeune homme était bien réveillé, et pare le coup qui s'en va se perdre dans l'air environnant.
Et il ne s'arrête pas là. Attaque du Licorneux... directement sur le chef du Flamand. C'est la réponse du berger à la bergère, mais elle est elle aussi bloquée.
Les deux hommes font un pas en arrière, s'observe, et Ascalon relance les hostilités. Un coup de taille sur le ventre de son adversaire. Qui ne l'a pas vu venir, et encaisse vaillamment. Une touche à rien pour Ascalon Breydel.
Le Tourangeau semble en mode copieur puisqu'à son tour il jette sa lame droit sur la panse ennemie. Qui encaisse, à son tour. Un partout, rien n'est joué.
Et les choses s'emballent. Estoc flamand, à nouveau sur le plastron licorneux. Et touche, à nouveau.
Les coups ne sont plus retenus, on a lâché les fauves. Gauvin vient à nouveau abattre son épée sur le sternum de son adversaire. Deux partout. Épée au centre.
Ascalon veut en finir, d'un coup en hauteur il vise le heaume de Gauvin. Qui pare, juste à temps.
Et réplique d'un coup violent dans les jambes. Trois touches à deux pour le Licorneux, qui prend l'avantage.
Avant d'être touché au ventre. Décidément, c'est la marque de Fabrique d'Ascalon, qui recolle à la marque.
Mais Gauvin n'a pas l'air de vouloir que le combat dure. Et envoie un violent coup sur la tête d'Ascalon. Qui est sonné... Il titube, avant de reprendre sa position. Quatre à trois. Le Flamand n'a plus droit à l'erreur.
Et ne rate pas son coup, puisque c'est à son tour de venir chatouiller, joyeuse expression, les tibias de son adversaire du jour. Quatre à quatre. La tension est à son comble. Si Gauvin touche, il gagne. S'il rate son coup, eh bien, il devra lire et parer la prochaine attaque... Sans cela...
Mais il n'en aura pas besoin car, une fois encore, sa manie de copier l'adversaire est couronnée de succès. Un nouveau coup dans les jambes, sur le genou droit pour être plus précis, vient lui assurer la victoire.


D'un geste et d'un cri sourd, le chevalier interrompt le combat. Et tandis que les premiers combattants se saluent, se félicitent ou font tout ce qu'ils veulent, lui appelle les prochains à croiser le fer, non sans avoir assuré à l'Italien qu'il ne voyait aucun mal à ce qu'il essaye de se montrer le plus fort ce jour.

Citation:
Orazio di Carenza, écuyer de la duchesse Exaltation Lablanche d’Abancourt, face à Azorak Ducastel, seigneur de Vaulx.

C'est le Ducastel qui se montre le plus vif. Car lui ne donne pas l'impression – mais peut-être en va-t-il autrement sous son casque – de traîner en route. Et abat son épée sur les jambes de l'Italien. Décidément, on cherche à créer des culs-de-jatte ici ou quoi ?
Mais son adversaire ne s'en laisse pas compter. Il a à peine pris le temps de vérifier que tout était encore bien accroché à son bassin qu'il écrase sa lame en plein sur le front adverse.
Mais le Ducastel semble avoir une technique bien à lui. Car à nouveau il vient tenter de scier les gambettes de son ennemi du jour. Il mène toujours, deux touches à une.
Deux touches à deux, puisqu'il n'a pas pu parer l'attaque dirigée droit sur son plastron.
Comme surpris, il change de tactique. Mais sa lame est arrêtée sur le chemin de la tête adverse.
Orazio prend alors l'avantage, et vient salement, et par deux fois encore, secouer le crâne du seigneur de Vaulx. Quatre à deux.
Ouh, un grand souffle vient de traverser les tribunes. Azorak a, à nouveau, raté son attaque, Orazio ayant anticipé une attaque sur ses jambes.
L'homme est en confiance, et vient frapper le tibia adverse. Cinq à deux. La victoire est pour Orazio.

Et bien, mes aïeux, quel combat.


Sauf erreur ou bug, j'attends encore les séries des joueurs de Margaux_, Marvailh et Koreldy. Merci de me les envoyer avant ce mardi midi, ou je vais devoir vous déclarer forfait pour pouvoir tenir plus ou moins le timing, désolé :-s

Norf, j'en ai même oublié une partie des règles en narrant les deux premiers combats. Cela ne changeant toutefois rien au résultat final, je n'ai corrigé que le second duel, le premier ayant déjà été "joué" .

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