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[RP] Voilà où on en arrive quand on est ruiné

--Sheratan.


La mine est penaude, le pas se fait lourd, les yeux sont baissés. Le ventre gronde continuellement sa famine, sans aucune honte. Le chemin est long, très long. Et tout ça pour quoi, pour chercher une sœur que je commence à croire que je ne reverrai jamais.
Mon regard se lève enfin, pour se poser sur ma muse. Elle semble fulminer. Sa démarche traduit son exaspération. Pourtant ça fait deux jours que ça s'est passé...


Toujours en colère bébé...? tente-je en direction de ma compagne.

Un grognement pour réponse. Apparemment ça veut dire oui.


Je t'ai dit que j'étais désolé... Que veux-tu que je fasse de plus...

Cette fois Shaïna se retourne, pour poser sur moi ses yeux dans lesquels je dénote une "légère" expression agacée.

Je pousse alors un soupir et continue donc mon chemin sans parler. Après tout, je suis bien fautif... Elle a raison de m'en vouloir... Si seulement je n'avais pas...

Nouveau soupir... Pourquoi suis-je né homme? Enfin plus exactement, pourquoi suis-je né homme aimant à ce point les femmes?
Toute notre fortune...
Si seulement elle n'avait pas été si belle... Si seulement je m'étais arrêté à temps...
Mais non, subjugué par la beauté de cette délicieuse créature, je suis allé jusqu'au bout... Et après, eh bien... faut bien payer... Et j'ai payé. Tout ce qu'on avait... J'avais bien proposé de donner de ma personne pour pouvoir en garder une partie, mais la maquerelle a refusé. On ne paye pas d'homme dans notre établissement, qu'elle a dit. Pfff... Donc voilà, nous sommes ruinés...

Revenant à la dure réalité, je regarde autour de moi. Nous sommes sur les chemins, dans le Dauphiné si mes souvenirs sont bons. Nous avons tant voyagé faut dire... Fort heureusement, nous trouvons de temps en temps de quoi nous sustenter sur les chemins, un lapin par-ci, un arbre fruitier par-là, mais ce n'est pas vraiment ça qui comble le creux de notre estomac. Et puis... il me semble que cela fait une éternité que je n'ai plus connu la douceur d'un bon lit... Depuis cette si jolie prostitué à vrai dire... Aaaaah... ma dernière vraie belle nuit...
Petit regard lancé à ma belle. Heureusement qu'elle n'entend pas mes pensées...

La nuit commence à tomber, je m'arrête.


Shaïna? -j'attends qu'elle fasse de même pour continuer- Ne crois-tu pas qu'on devrait s'arrêter? On ne va bientôt plus rien voir. Viens donc t'assoir... "près de moi..." pense-je alors sans oser le dire à voix haute.

Tout Penaud, j'ouvre ma besace, pour en sortir un vieux pain tout moisi. Seule nourriture qu'on a réussi à dérober à un vieux mendiant qui a du lui-même le voler sur je ne sais quel marché.
Je casse la miche en deux morceaux, et j'en tend une partie à ma muse. C'est tout ce que l'on aura pour ce soir... Le ventre va continuer à grogner cette nuit...

Mais c'est sa compter l'imagination débordante de ma chère compagne. Une idée qui va lui venir en tête. Je ne suis pas au bout de mes surprises avec elle. Ni au bout de mes peines d'ailleurs...
--Shaina



Marchant de front et d'une manière déterminée avec la tête haute et des yeux assassins, voilà à quoi je ressemble depuis deux jours et c'est sans compter la faim qui fait gargouiller mon ventre constamment.

Perdue dans mes pensées, dans ma colère, je ne fait même plus attention au paysage, aux passants, à l'endroit où nous sommes. De temps en temps je sens des yeux se poser sur moi, un simple regard suffit a ce que ces yeux se détournent et se ravise sur ce qu'il s'apprêtait à dire.

Quand j'y repense encore mon corps se met à trembler et une rage que j'ai connu rarement refait surface. Comment a-t-il pu être aussi stupide? Qu'il aime toutes les femmes passent encore mais qu'il dépense NOTRE argent, ah non pas seulement le sien mais le MIEN également que nous avons eu du mal à gagner dans un putain de bordel c'en est trop! Lorsqu'il m'a dit
"J'ai envie de m'amuser, fait de même de ton côté." Je n'aurais jamais imaginé qu'il aille claquer tous nos écus dans une maison de passe! Mais non Monsieur veut toujours ce qu'il y a de meilleur, donc de plus cher. Et maintenant voilà où nous en sommes: ruinés. Obliger de voler quand on ne peut ni chasser ni cueillir. M'abaisser à ça... J'ai quitté mon statut de mercenaire depuis bien longtemps mais ma fierté elle ne me quittera jamais. Alors voler un pauvre mendiant ou un marchand qui a le dos tourné est minable, s'abaisser à tel point. On aura beau dire que la fin justifie les moyens, et dans notre cas c'est plutôt la faim, ça m'irrite et me fait honte au plus haut point. Un larme de rage et de tristesse coule sur ma joue, une boule se forme dans ma gorge.

"Toujours en colère bébé...? " Manquait plus que ça! Hors de question qu'il voit une seule larme mais heureusement pour moi je suis devant et lui derrière. La boule dans ma gorge m'empêchant toujours de parler ma réponse est plus une sorte de grognement qu'autre chose. "Je t'ai dit que j'étais désolé... Que veux-tu que je fasse de plus..." Cette fois je me retourne, exaspérée, agacée ce qu'il doit lire dans mes yeux puisqu'après avoir poussé un soupir il se remet en marche et je fais de même.

Sa phrase résonne dans ma tête avec pour illustration son visage à l'expression peiné où l'on peut lire de la culpabilité également.


"Arrête de rêvasser reprend tes esprits et trouve une solution!" m'entend-dis-je dire. Je redresse ma tête, marchant plus rapidement, sèchement, passant des dizaines de solutions dans ma tête mais une seule revenant constamment, la plus rentable, la plus risquée également. Machinalement je passe une main sur la poignée de mon épée qui se trouve accrochée dans mon dos.

"Shaïna? " Je m'arrête et me retourne pour le regarder en face. "Ne crois-tu pas qu'on devrait s'arrêter? On ne va bientôt plus rien voir. Viens donc t'assoir..." La fin de sa phrase se meurt dans les lèvres, je lève mon regard vers le ciel, la nuit commence à tomber chose que je n'avais pas remarqué. Perdue dans mes pensées pour faire attention à ce détail. Sans lui adresser une parole je le suis dans la forêt, il s'arrête dans un endroit où camper ne poserait pas de problèmes et assez proche de la route au cas où.
Je m'assied et prend le bout de pain moisi qu'il me tend. Je le pose sur mes genoux sans pour autant y toucher. Enfin mes saphirs le regarde, sa beauté me submerge une fois de plus, c'est là ma seule faiblesse.


Sheratan... Il lève vers moi un regard étonné mais semble prêt à m'écouter. Tu connais mon passé, mais il y a des choses que j'ai faite et que je ne t'ai pas révélé, certaines choses tu ne les sauras jamais mais ce soir je vais t'en révéler une qui nous servira. Il m'est arrivé de faire des enlèvements de personnes plus ou moins importantes avec une demande de rançon. Bien entendu après avoir reçu l'argent certaines personnes ne revoyaient jamais le kidnappé auquel il tenait tant et pour lequel ils avaient souvent donné toutes leurs économies. La froideur que je m'imposais dans ces moments-là et que j'avais maintenu enfermée dans une petite boîte de mon esprit s'écoula dans tout mon corps, je reprends donc avec une voix plus dure que je ne l'aurais voulue.
Je ne pense pas que ce sera nécessaire cette fois-ci. Maintenant il faut trouver une ou des victimes de choix, comme des enfants, une femme. C'est souvent ce qui marche le mieux. Et qui rapporte le plus. Mais je dois savoir si tu me suis? Sache que je le ferais dans tous les cas, je suis lasse de voler comme nous le faisons et j'ai franchement besoin de dormir ailleurs que dans des bois, des champs et de manger autre chose que des lapins, des piafs, des champignons, des pommes ou du pain raci. Mais avant de dire oui je tiens à t'informer que nous risquerons peut-être nos vies dans cette histoire, mais c'est la seule solution rentable et dans laquelle je suis experte que j'ai trouvé.

Afin de le laisser réfléchit en paix, je me lève et m'éloigne du campement. Le souvenir de la nuit où nous nous sommes retrouvés ruinés me revient en mémoire. Je nous revoit dans la chambre de l'auberge que nous avons prises, lui avec une serviette autour de la taille en train de s'habiller, moi en train de passer une robe bleue, décolletée, faisant ressortir ma gorge rebondie et hâlée que le soleil a coloré. Mes cheveux encadrant mon visage avec mes saphirs que la robe met en valeur. Alors que je brossais ma chevelure des mains, ses mains, se posaient autour de ma taille et ses lèvres effleuraient mon cou me murmurant qu'il désirait s'amuser, me laissant faire de même de mon côté. Comme toujours, c'est une habitude que nous avons prises quand nous restons plus longtemps que prévu dans une ville. J'acquiesçais en souriant et le laissait partir de son côté pendant que je finissais de me préparer.
Mais c'est lorsque je fut prête que je me rendit compte qu'il était parti avec nos économies. Je sortis donc de l'auberge afin de le retrouver mais il n'était plus en vue, on m'avait indiqué la direction qu'il avait prise. Sheratan, personne ne pouvait le louper. Mais il devait déjà être loin, marcher sur les toits sera plus rapide m'étais-je dit. Ce que je fis. Lorsque je le retrouva, je n'eut pas le temps de l'appeler qu'il rentrait dans la maison de passe.
Je me souviens parfaitement de ma réaction.
Résignée, j'ai décidé de descendre du toit et de l'attendre. Ce que j'ai fait. Longtemps. A me demander s'il se tapait pas toutes les filles de joies du bordel.
Lorsqu'il en sortit je l'attendais encore. Prête à l'incendier je vis sa mine déconfite et cela s'aggrava quand il me vit. Sans un mot nous sommes rentrés à l'auberge. Ce n'est qu'une fois dans la chambre qu'il m'a révélé sa bêtise. Alors je lâcha la bonde à ma colère et l'incendia. Ce ne fut qu'une fois vidée, que je cessa, me déshabilla et alla me coucher.
La sensation des larmes, je crois parfois qu'elles sont encore là.

Une main se pose sur mon épaule me faisant sursauter. C'est Lui. Son regard me fait comprendre qu'il est d'accord.

Je laisse mes lèvres effleurer les siennes. Un aboiement et des voix me stoppe. Je mets un doigt sur les lèvres de Sheratan et lui fait signe de me suivre. Les bruits se rapprochent à mesure que nous avançons, enfin je m'arrête et regarde ce que j'ai sous les yeux. La voilà ma solution...



--Jean_hector


Jean-Hector de la Valette , mercenaire de longue date, rentrai chez lui après quelques années d'absence. Ah , quelle période il avait passé . maintenant , tout son argent était chez les Bonaventura, prêt à être retiré dès son retour à Lyon .

Soudain, une odeur assez écœurante, voire infecte, lui attaqua son nez, pourtant bien peu sensible. Cette odeur, pestilentielle, venait de l'autre versant de la colline qu'il traversait avec son compagnon, Henri.

Ils décidèrent donc de galoper pour voir ce qui se passait. A l'autre versant, ils virent un spectacle désolant et c'est peu dire. Deux personnes, d'une vingtaines d'années environs, marchaient comme des cadavres sans un vrai but. Il décida donc de s'en approcher , mais il sortit quand même sa lance, et Henri son arquebuse a 3 bouches.

Il les doublèrent sur la droite, et se postèrent à environs 45 pied de roi ( 15 métres). Une chose leur rappelait leur travail , les yeux de la femme.
Jean-Hector, Mercenaire mais aussi sicaire ,décida de fixer un peu plus la dame. Ce qu'il vit lui fit froid dans le dos. Il se revoyais 5 ans auparavant, sans argent, seul et avec la rage de tuer pour s'en sortir.

Il dit alors quelques mots à Henri et cria au deux, qui s'étaient entre temps arrêté..


OH , vous les z'amoureux, je voie que vous avez faim. Tenez, mangez ça -
dit le mercenaire en jetant par terre un sac avec 2 miches de pain.- et n'en laissez pas une miette. J'ai une petite maison à Lyon , rejoignez moi la bas. Je vais vous fournir travail et à manger.

Dépêchez vous, il va bientôt faire nuit, il faut que vous alliez au portes avant la quinzième. Et que Aristote vous protège.


Après avoir dis ces mots, il repartis en regardant bien derrière.
--Sheratan.


Quelle horreur le pain raci... J'en porte un bout entre mes lèvres, et prends sur moi pour ne pas me pincer le nez pour n'avoir pas à supporter ce goût si infect... Mais ce ne serait pas digne de moi. Un bel homme comme moi, les traits déformés par une grimace... Oh Seigneur non...
Non, j'encaisse, je mâche le morceau le visage baissé, les larmes au coin des yeux tellement c'est difficile à supporter.

Ca ne sert à rien de regretter ce que j'ai fait, je le sais bien. Et puis, après tout, j'ai passé un moment merveilleux. Jusqu'à ce que la bougie finisse par s'éteindre.
"Le temps est terminé mon beau, qu'elle m'a alors dit, c'est bien dommage, mais il va falloir maintenant songer à me payer..."

Après un dernier rapide baiser, me voilà obligé de donner tout l'argent de la bourse. Et depuis, eh bien nous vivons non pas d'amour et d'eau fraîche, mais de vols et de larcins.


Sheratan...

Je relève le regard, priant pour qu'elle ne décèle rien d'autre que la beauté de mon visage. Étonné je le suis, je crois que c'est la première fois qu'elle prononce mon nom depuis ce fameux jour. Aurait-elle enfin décidé de me pardonner?

Je l'écoute alors, mes yeux verts ne pouvant se détacher de sa bouche purpurine, fruit que je meurs d'envie de mordre.
Mais au mot "enlèvement", mon expression se fait plus stupéfait, l'incompréhension se lit dans mon regard.
Où veut-elle bien en venir?
Des victimes? De choix? Femme? Enfant?


Mais tu as perdu la tête?!! m'entends-je hurler, faisant s'envoler quelques oiseaux posés sur les branches des arbres nous entourant. Nous ne sommes pas des kidnappeurs! Encore moins des assassins!

Certes, j'ai déjà combattu dans ma vie, certes le vol fait partie de mon quotidien, mais j'ai mon honneur, et le rapt n'y contribue pas. Je ne peux m'y résoudre.

Trouves une autre idée! Il y a bien d'autres moyens de s'en sortir que cette situation extrême!

Mon cœur tambourine dans ma poitrine, j'en ressens ses battements jusque dans mes tempes. Elle, ma muse, semble bien décidée...
Elle se lève, mes yeux verts ne la quittent pas, essayant de déceler au moins une trace de remord rien qu'à l'idée d'avoir eu cette pensée. Mais non, elle veut le faire.
Je la laisse s'éloigner, moi, je reste assis là, ce bout de pain rance entre les mains.
Elle va le faire, j'en suis certain. Et si je la laisse maintenant, elle risque la potence si tout rate. Et moi, évidemment, je me sentirai coupable... Sans compter le fait que... sans ma muse, ma vie serait bien fade.
Un autre soupir s'échappe de mes lèvres. Eh bien, jamais je n'en aurais fait autant que depuis ces deux derniers jours...
Lentement je fais le pour et le contre, mais même si la colonne du "je le fais pas" possède bien plus d'arguments, celle du "je le fais" contient l'argument de choix. Je ne peux la laisser faire cela toute seule.
Je vais donc la suivre. Aussi folle cette décision soit-elle. Peut-être arriverais-je à faire en sorte qu'elle change d'avis.

Je me lève donc, revigoré malgré tout par ma résolution, et m'approche de ma compagne. Ma main se pose sur son épaule, mon regard en dit long.
Pour la première fois depuis deux jours, elle m'embrasse. Même si j'en suis ravi, je trouve que ce prix est cher payé...

Au loin, des aboiements et des voix. Je sens ma muse se raidir, et son regard se fait insistant. Je devine ses pensées.
Bientôt, nous connaîtrons la richesse... à moins que ce ne soit la potence...

Ma soeur, toi tu t'adonnes à la sorcellerie, moi je commence la vie de vaurien. Je n'ai plus rien à te dire sur tes choix. Je ne suis guère mieux que toi. Et tout cela pour une femme...
Seigneur, pourquoi as-tu fait de moi un homme qui aime tant les femmes qu'il va jusqu'à risquer sa vie pour elles...


Soudain, une voix nous fait nous retourner. La future victime? A voir la mine de l'homme qui nous fait alors face, je pense que non. A moins que ma muse ne soit suicidaire.
Un sac est balancé dans notre direction, je le regarde pour ensuite reposer mes yeux sur l'homme, puis sur celui qui l'accompagne. Une lance et une arquebuse. Inutile de nous attirer les foudres des ces personnes. Ce n'est pas avec mon seul poignard que je pourrai nous défendre.


Merci bien messire, c'est fort aimable de votre part, mais nous n'acceptons pas la charité. Reprenez donc ceci, nous n'avons pas de quoi vous payer. lui fais-je en tendant le sac lancé quelques secondes plus tôt.

Qu'est-ce que je raconte moi? Suis-je fou ou quoi? Prudent on va dire...

Avant de partir, dites-nous pourquoi vous aideriez de parfaits inconnus?

Puis me penchant vers Shaïna :

Dis, tu sais ce qu'il veut dire en parlant de quinzième?
--Shaina



Une voix masculine dans notre dos nous fait nous retourner. Deux hommes nous font face, armés. Dommage on aurait pu se faire un petit revenu. L'homme qui parle me fixe intensément et je lui rend son regard, il nous lance un sac contant du pain. La pitié doit lui avoir dicter sa conduite. On a pas fière allure mais c'est pas une raison pour nous lancer à manger comme n'importe quel mendiant! Et v'la que maintenant il nous propose d'aller chez lui à Lyon pour travailler! Ben voyons on a qu'ça à faire!
Mais avant que je puisse faire ou dire quelque chose, Sheratan réagit déjà en renvoyant à l'expéditeur le sac de miches.


''Merci bien messire, c'est fort aimable de votre part, mais nous n'acceptons pas la charité. Reprenez donc ceci, nous n'avons pas de quoi vous payer.

Avant de partir, dites-nous pourquoi vous aideriez de parfaits inconnus? ''


Sa voix descend d'un ton lorsqu'il me demande:

''Dis, tu sais ce qu'il veut dire en parlant de quinzième? ''

Je secoue la tête pour lui signifier que je n'ai pas compris. Les aboiements se font entendre de nouveau mais Sheratan ne semble visiblement pas pressé de quitter ces hommes. Dommage qu'on ai pas vu les personnes, je suis sûre que si c'était des femmes il ne tergiverserait pas longtemps. Son amour des femmes nous cause bien des ennuis.
Un autre aboiement me rend impatiente, je réfléchis rapidement afin de trouver une excuse pour m'éclipser.
Nouvel aboiement. Je regarde l'homme qui nous a offert les miches de pain et je lui adresse un sourire.


Merci de votre gentillesse Messire dis-je d'une voix que j'espère douce mais nous ne faisons pas la mendicité. Je vais vous laisser, Sheratan tu me rejoindras. Je crois que ce sont les amis que nous sommes venus voir qui sont partis à notre recherche, je vais aller voir afin de m'en assurer.

Je presse le bras de mon séducteur et lui adresse un regard qui en dit long, j'adresse un dernier sourire aux deux hommes en signe d'au revoir. Puis je me mets en route me laissant guider par les aboiements.

Ceux-ci se font plus proches, me dirigeant vers une clairière. Un gros chien arrive en courant et en aboyant. Il est plutôt gros comme chien mais ne fait pas tellement peur, alors que je m'apprête à me mettre à découvert des bruits de pas et une voix féminine se fait entendre.


''Croktou! Croktou où es-tu? Viens ici!!!!"

Une jeune fille blonde arrive dans la clairière, essoufflée par sa course après son chien, si j'ai bien compris. Elle s'accroupit près de lui. Je l'observe depuis ma cachette, immobile, elle sera facile a attraper, espérons qu'elle sera ma solution.

--Jean_hector


Avant de partir le Bon Jean-Hector dit étendit le messieur dire des choses. Bien bizarres en autre. Le mendiant , qui semblait bien avoir faim , lui disais en lui tendant à bonne distance le sac de se le reprendre. "Ben son bizarres ces Lyonnais", se disais alors Jean-Hector, Breton et fier de l'Etre.

Il ne reste , que , par simple piété aristotélicienne, comme lui avait appris Henri, Jean-Hector n'alla pas prendre le pain et répondit à l'étrange , mais pauvre messieur. Un nouvelle expérience lui fessait face. Normalement les mendiants acceptaient sans rechigner le pain ou l'argent qu'on lui donnaient. Mais cette fois, deux personnes, dans un piteux état, lui refusaient la charité . Bien étrange. Il ne reste que quand même , il répondit au deux forcené qui refusaient le pain.

Messire, je me vois dans l'obligation de vous donner ce pain pour la simple raison que nous n'en avons aucun besoin. Je vous l'offre simplement car je pense que vous le méritez plus que certains mendiants, et surtout, car je fait preuve de piété.


J'ai été mercenaire et je le suis encore je sais ce qu'est le besoin . Acceptez ce pain. Je vous en prie.

Pourquoi aiderai-je de parfaits inconnus? Simplement car j'ai besoin de travailleurs pour mes champs à Lyon . Je paye un double salaire pour des gars fort comme vous en ce moment . Ca vous intéresse? Je fournis aussi de quoi manger et dormir pour ceux qui n'habitent pas la bas, mais je fais un salaire normal.

Rentrez en ville avant la quinzième . Si vous n'y arrivez pas, demandez de Dom Jean-Hector. Pensez à ce pain comme une prémiére paye..


Il lui rejeta le pain et sans autre discussion , ils partirent en galopant

[ A LYON ]

A Lyon , Jean-Hector rentrèrent dans la Maison de famille. La famille de Jean-Hector était un famille marchante, et ils étaient devenu très riches. Ils avaient batis une maison comme un forteresse , pour peur qu'on ne vole leur or.
Les fenêtres, étaient toutes tournés vers le puits de lumière intérieur. Le rares qui regardaient vers l'extérieur étaient closes par de résistantes barres de fer forgé.
La maisons était toute de pierre, et l'é curie, qui se trouvaient à l'intérieur aussi . Ce permettait une surveillance constante des chevaux et une assurance contre les vols et les incendies. Ils étaient quand même assurés contre les vols pour une somme irrisoire, vu la sécurité de leur maison . Prudence est mère de sureté.

En entrant par la porte de fer , unique entrée de la maison , il fut accueilli par son cousin Thybault. Il le salue et lui demanda de bien vouloir ranger les chevaux. Dans la famille "De la Vallete" chaqu'un accomplissait un travail ménager , rendant possible donc une complète autonomie dans la maison .

Il alla saluer son père et sa mère et se congédia de Henri, qui était son frère. Il alla retrouver son épouse et pris un bain . Mais une idée lui trottait dans la tête. Et ces mendiants?^
Lisbelle
[Route entre Valence et Vienne]

C'est encore loin??? ... Dis, quand est-ce qu'on arrive? ... C'est quand la fin du voyage?...

La blondinette en aurait-t-elle marre de voyager? Et bien oui et non. Voyageuse dans l'âme, Lisbelle ne se plaignait jamais quand il fallait reprendre la route. Mais là, elle avait un peu l'impression que ça faisait une éternité qu'ils avaient quitté Valence.
Qu'ils avaient quitté la blonde Meval aussi.
A cette pensée, Lisbelle porta inconsciemment sa main à sa gorge, cachée d'un foulard blanc. Les marques rouges se voyaient toujours sur la peau halée par le soleil estival, de chaque côté de la gorge de la jeune fille.
Instinctivement, elle posa son regard sur Zorin, "grâce" à qui elle avait connu cette... femme. De la jalousie? Sûrement, elle ne voyait aucune autre explication. Ce n'était pas parce qu'elle avait loupé le voyage un soir qu'il fallait absolument la tuer...
Mais jalouse de quoi? Cela, Lisbelle aurait aimé le savoir. C'était l'incompréhension totale qui habitait la petite blondinette lorsque les doigts se resserraient autour de son cou.
Au départ, ce qu'elle croyait être un jeu s'était avéré bien plus dangereux que ce qu'elle pensait.
Un petit soupir s'échappa des lèvres roses de la jeune fille, qui continuait de marcher derrière le gros chien qui pour une fois ne faisait pas montre de sa paresse.
Il fallait dire que depuis l'agression de sa maîtresse, le molosse gardait toujours un œil ouvert, à l'affut du moindre bruit qui pourrait susciter une attention particulière.
Un gros chien de garde le toutou!

Levant les yeux au ciel, Lisbelle remarqua le léger croissant de lune qui se dessinait entre deux nuages blancs. La nuit n'allait pas tarder à tomber, il allait falloir qu'ils s'arrêtent bientôt.
La petite blonde s'approcha alors d'Arya.


Je crois qu'il vaut mieux s'arrêter ici, on ne va bientôt plus rien voir. Nous arriverons à Vienne demain, tant pis pour le retard.

La "maman" hocha alors la tête, et commença à donner les ordres pour monter le campement.
Lisbelle quant à elle sortit de sa besace un morceau de viande séchée, qu'elle posa à ses pieds, souriant de voir Croktou courir vers elle.
Tandis que le gros chien mangeait avec appétit sa pitance, la petite blondinette lui caressait la tête, entre les deux oreilles, puis elle retourna auprès de ses amis, pour aider à mettre les couvrantes sur le sol, et amener de quoi faire un petit feu.

Le repas fut frugal, mais suffisant. La nuit était tombée, seul le feu encore allumé, aidé de la luminosité de la lune éclairant le petit camp de fortune.
Les quatre amis riait de tout et de rien, Lisbelle s'occupant d'enlever les tiques que l'idiot de chien avait attraper. Jusqu'à ce qu'elle le vit lever le museau, humant l'air.


Que t'arrive-t-il mon beau? fit-elle en voulant poser sa main sur sa tête, mais le molosse fut plus rapide. En un bond il se retrouva sur ses quatre pattes, et partit se faufiler tel un beau diable derrière un buisson.

Croktou!!

La blondinette se leva à son tour. Elle ne pouvait laisser son chien seul dans les bois, et si il rencontrait un ours...

Reviens ici!! Tu n'échapperas pas au détiquage!! (ndlr: détiquage : art d'enlever les tiques dans le langage Lisbellien).

Sur ce elle parti en courant à la recherche de son chien, après avoir lancé un rapide "je reviens!"

Quelle nunuche cette gamine... Comment espérait-elle retrouver un chien dans les bois, sans autre lumière que celle donnée par l'astre lunaire?
Mais il est des fois où l'on ne réfléchit qu'une fois trop tard. Et Lisbelle s'en rendit bien vite compte.

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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Arya92290
C'est encore loin??? ... Dis, quand est-ce qu'on arrive? ... C'est quand la fin du voyage?...

Morgane n'était plus là mais sa seconde "fille" prenait la relève. Avec un sourire Arya la rassura.

Non ma chérie, on ne va pas tarder à s'arrêter, je crains que l'on doive dormir à la belle étoile encore une fois. Demain nous essaierons d'accélérer pour arriver à Vienne avant la nuit. On doit plus être bien loin maintenant.

La brunette cessa de parler pour marcher plus rapidement afin d'avoir gagner du terrain avant que la nuit tombe. En voyant sa petite blonde marcher devant avec le ventre sur patte elle eu un instant de nostalgie. Voilà maintenant 6 ans qu'elles se connaissent et leur amitié c'est liée en une relation "mère-fille" qui les rapproche plus qu'elles ne l'étaient déjà.

Tout en marchant elle observa le paysage, voyager lui faisait du bien. Elle a ça dans le sang la p'tite brune. Mais le manque de sa petite fille provoque un vide en elle. Voir son père lui fait du bien et puis si jamais sur les routes il se passe quelque chose, elle au moins sera en sécurité. Voilà ce qu'elle se répète à chaque fois pour chasser ce pincement au cœur et de jalousie, lui l'a alors qu'elle en est privée pour un moment.
Elle se tira de ses pensées lorsque Tisi lui demanda à quoi elle pensait.


Aux voyages, à la sensation que cela me procure et à ma petite Morgane.

Lisbelle s'approcha d'Arya mettant fin à la conversation entre les deux amies.

Je crois qu'il vaut mieux s'arrêter ici, on ne va bientôt plus rien voir. Nous arriverons à Vienne demain, tant pis pour le retard.

Elle leva ses jades vers le ciel et acquiesça.

Tu as raison ma belle, on va s'arrêter et demain: Vienne.

Ils quittèrent alors la route pour s'enfoncer dans les bois afin de trouver un campement pour la nuit. Une fois trouvé Arya prit les choses en main et tous commencèrent à mettre en place un campement de fortune. Une fois cela fait, elle se tourna vers Zorin et Lis et avec un sourire elle leur demanda:

Vu que je sais que vous aimez bien allez vous balader avant de manger, Zorin tu veux bien aller chercher du bois pour faire un feu avec Lis? Quand à nous deux Tisi, on va préparer le repas.
Avant que sa fille ai pu filer elle l'interpella: Au fait Lis, ne croit pas que tu échapperas demain à faire à manger, ton apprentissage ne fait que commencer ma chérie. Considère ce soir comme une récompense à tes efforts.

Elle lui adressa un sourire puis alors qu'il allaient tous deux chercher du petit bois, Tisi et Arya se chargèrent de préparer le dîner. Bien que simple il remplit néanmoins les estomacs de chacun.

Tandis qu'Arya finissait de ranger les gamelles et écuelles la voix de Lis l'interrompit dans sa tâche.


Croktou!!

Mais qu'est-c'que...

Reviens ici!! Tu n'échapperas pas au détiquage!!

Arya n'eut pas le temps de finir sa phrase que Lis était déjà loin, à la poursuite de son chien. Elle lâcha la gamelle qu'elle tenait entre ses mains produisant un son que les feuilles au sol étouffaient.

Restez ici, si on ne revient pas rapidement partez à notre recherche.

A son tour la brunette s'élança afin de rattraper sa fille.

LIS!!!!!!!!!!! Reviens il fait nuit!!!! Tu vas te perdre!!!!

Arya continua de courir après la fine silhouette de sa petite blonde. Elle la retrouva dans une clairière accroupi près de son chien.

Lis! Non mais ça va pas de partir comme ça! Tu aurais pu te perdre où te blesser! Que sais-je encore! Bon maintenant que tu as retrouvé Croktou on retourne au campement avant qu'il fasse totalement nuit et qu'on y voit pas à 2 mètres devant soit.

Arya se retourna et resta bloquée. Et oui c'est pas malin de fuir quand une maman d'adoption n'a aucun sens de l'orientation...
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--Sheratan.


Très légèrement plus loin, très légèrement ennuyé

Messire, je me vois dans l'obligation de vous donner ce pain pour la simple raison que nous n'en avons aucun besoin. Je vous l'offre simplement car je pense que vous le méritez plus que certains mendiants, et surtout, car je fait preuve de piété.

Nous le méritons plus que certains mendiants? Mais comment peut-il penser cela, il ne nous connaît absolument pas. Sûrement doit-il voir sur nos traits que nous sommes d'honnestes gens... enfin, honnestes... -petit coup d'oeil en direction de ma muse- je me comprends. Et puis il y va quand même un peu fort! Nous comparez à des mendiants!
Avec un peu de recul, je me dis qu'en effet, on ne doit pas faire bonne figure, avec nos tenues si poussiéreuses, les cernes sous les yeux et le ventre qui crie sans cesse sa famine. Seigneur, moi qui était si fier de ma personne, me voilà mis à la hauteur d'un vulgaire gueux...

Shaïna, quant à elle, me laisse me débrouiller seul avec ce... mercenaire à la piété si grande.


Euh... oui oui, je te rejoins ma belle, lui fais-je en plantant mon regard émeraude dans le sien. Elle a entendu le chien au loin, elle veut sûrement en savoir plus. Après tout, un chien dans une forêt, c'est loin d'être normal... Mais bon sang, dans quoi me suis-je fourré?!

Reportant mon attention sur les deux hommes, je rabaisse mon bras tenant toujours le sac avec les miches. Bah après tout, si il n'en veut pas, autant ne pas gaspiller.


Lyon vous dites. Eh bien, je vous remercie grandement pour votre... sollicitude, peut-être nous retrouverons-nous là-bas, sûrement même. Si ce n'est pas pour venir travailler pour vous, voyez, nous sommes assez pressés (inutile de dire que ma sœur risque à tout moment de se faire cramer les orteils sur un bucher), ce sera au moins pour vous rembourser ces deux pains.

Les deux hommes partent, moi je fais demi-tour, la bandoulière du sac passée sur mon épaule. Shaïana a-t-elle trouvé de quoi nous renflouer?
Je la rejoins donc, à pas de loup pour ne pas gâcher une éventuelle possibilité de richesse, et voit sa silhouette qui semble surveiller quelque chose. Ou quelqu'un? Je m'approche d'elle, pour enfin voir l'objet de son attention. Une jeune fille blonde, avec un gros chien. La proie idéale pour ma muse... Une jeune fille sans défense avec... Attendez un moment?! Un gros chien?! Mais on va se faire dévorer!


Oublie-la ma belle, le chien va causer des soucis, je le sens.

Mais ma belle semble bien décidée à ne pas lâcher l'affaire. Ah les femmes! Dès qu'elles ont une idée en tête...
--Shaina


Toujours cachée j'observe la jeune fille blonde, son chien risque de poser problèmes si on s'attaque à elle. Il va falloir trouver une idée.
Alors que je réfléchis, j'entends des bruits de pas derrière moi, sûrement Sheratan ou... Je pose ma main sur le manche de la dague qui se trouve sur le côté de ma hanche droite, si je saisis l'épée on le remarquera.

La main se posant sur mon épaule ma signifie que ma première idée était la bonne, je laisse tomber ma main le long de mon flanc et écoute mon beau brun. Mes yeux se posent sur le sac qu'il tend dans son autre main.
Et alors que je m'apprête à lui répondre des bruits de pas m'interrompt. Mettant un index sur ma bouche pour signifier de faire silence nous attendons, enfin une femme brune apparaît. Et zut! Elle va nous compliquer la tâche celle-là!


"Lis! Non mais ça va pas de partir comme ça! Tu aurais pu te perdre où te blesser! Que sais-je encore! Bon maintenant que tu as retrouvé Croktou on retourne au campement avant qu'il fasse totalement nuit et qu'on y voit pas à 2 mètres devant soit."

La brune se retourne pour repartir. Ah non elle va nous piquer notre gagne pain! Mais heureusement elle semble comme bloquée, a-t-elle perdue son chemin? Si c'est le cas, la chance nous sourit et moi aussi.
Je tourne ma tête vers Sheratan et lui souffle dans le creux de l'oreille.


La chance nous sourit mon cher. Regarde, deux femmes et un chien. Le chien se sera facile de s'en débarrasser, on dirait que l'homme a finalement eu une bonne idée de nous donner ce pain.
Hum maintenant reste à savoir comment nous allons les attraper car je ne renoncerais pas!


Je réfléchis quelques instants ne lâchant pas du regard nos futures proies.

Voilà ce que nous allons faire, toi Sheratan tu vas t'occuper de les distraire. Mets-y le paquet jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à te manger dans la main, ça je suis sûre que c'est dans tes cordes. Moi je vais faire le tour, fait tout ce qu'il faut pour qu'elles restent face à toi et ne me voit pas arriver, j'improviserais. Ah encore une chose, donne le pain au chien, avec un peu de chance ça va l'amadouer.
Prêt? Pas d'objections?


--Sheratan.


Je lève les yeux au ciel. Ma muse est folle. Il n'y a pas d'autres mots. S'attaquer à une jeune fille à la fleur de l'âge est facile, un peu trop même, un peu lâche aussi peut-être... Mais Shaïna semble tellement décidée que je n'ose dire non. De toute façon même si je refuse elle le fera, et si tout ne se passe pas comme elle le veut, c'est la potence qui l'attend. Et je veux éviter cela. Je serai son ange-gardien, et peut-être celui de cette jeune beauté par la même occasion.
De nouveau des bruits de pas, je reste muet, n'osant bouger pas même un orteil, toujours caché derrière ces branchages. Une autre femme arrive, un peu plus âgée, mais pas plus moche. Déjà plus dans mon goût.

Instinctivement je me penche à l'oreille de ma belle, les mots sortent de ma bouche sans même que j'ai le temps de les penser.


On pourrait plutôt s'occuper de celle-là? Je suis sûr qu'elle rapportera plus...

Qu'elle rapportera plus... Quel idiot, elles se connaissent, elles doivent avoir le même cercle d'amis.

Mais ma muse ne semble pas m'avoir entendu, perdue dans ses pensées. Puis enfin elle fait part du plan qui a germé dans sa petite caboche. Plan tout simple en effet, si ce n'est le passage du chien. Un chien attiré par une miche de pain? Faut vraiment qu'il soit affamé, ou vraiment glouton. De nouveau un soupir s'échappe d'entre mes lèvres. Je n'aime pas ça. Mais bon.


Oui, prêt. J'espère juste ne pas perdre de membre avec ce cabot...

Je prends ensuite une bonne inspiration, et fait demi-tour, afin de pouvoir arriver dans cette clairière de façon un peu moins abrupte. Je contourne donc cette clairière, qui fort heureusement est assez petite, et arrive à l'opposé de l'endroit où se trouve Shaïna. Allez, c'est le moment. Seigneur, par pitié, protège-moi. Fais que ce chien soit un glouton...

Prenant un air serein, j'entre dans l'endroit dégagé, et mime la surprise en regardant les deux jeunes femmes.


Tient, bien le bon jour, charmantes demoiselles. fais-je mon sourire charmeur bien en place. Je pensais être le seul perdu à cet endroit.

Je pose mon regard sur le chien, et une expression légèrement paniquée se dessine sur mon visage. Pourtant l'animal ne semble pas vouloir faire fuir les étrangers, au moins si tout se passe bien je n'aurai peut-être pas à me battre avec.

Il n'attaque pas les étrangers? demandais-je les yeux toujours fixés sur le chien. Il a une bonne tête, un bon chien de garde j'imagine.

Mon sourire s'élargit un peu plus, je tente un pas envers la femme (la brune bien sûr, je n'appellerai pas encore la petite demoiselle blonde "femme"). Peut-être pourriez-vous m'aider, je cherche le chemin pour Lyon. Je crois m'être perdu, et la nuit n'aide pas...

La petite blonde me rassure sur son chien, bien que le nom qu'elle donne n'est pas pour rassurer. Je me tourne vers elle mon sourire toujours bien en place.

Attendez, je dois avoir quelque chose pour lui... -je fouille dans le sac offert quelques instants plus tôt et en sort une miche de pain bien fraiche, que je dépose à quelques pas du chien.

Va approcher? Va pas approcher?
Tisiphone
Le petit troupeau avançait depuis un moment tranquillement ! personne ne s'arrétait en route, tout le monde suivait, bref c'était une promenade de santé pour Tisi, la vagabonde. Cependant la fatigue et la lassitude commençait à gagner la petite troupe !

La nuit n'allait pas tarder et tout le monde s'installa pour prendre un repas bien mérité. Le fidéle chien, pas si fidéle que ça d'ailleurs, de Lis partit vadrouiller dans la forét et Lis partit à sa recherche ! Tisi vit Arya lui courir après en leur disant d'attendre leur retour et de partir à leur recherche si elles ne les voyaient pas revenir ....

TIsi poussa un groooos soupir en se disant que ces deux là n'en loupaient pas beaucoup, les connaissant elle se douta qu'elle n'allait pas passer la meilleure nuit de sa vie !

Elle préféra manger en se disant qu'au moins elle aurait toujours ça de pris sur sa nuit ! Le temps du repas elle discuta avec son camarade de marche et la nuit commençait à tomber, ils s'inquiétérent de ne pas voir revenir les filles ! Tisi brisa le silence ambiant en s'exclamant


Et voilàààà !!! elles s'sont perdues j'te jure nan mais !!! quelle idée d'aller dans la fôrét quand on n'a pas l'sens de l'orientation !!! Tisi gromella z'en loupent pas une elles alors !!! j'te jure !!! attends qu'on les retrouve !! vont m'entendre !! Tisi se leva en ronchonnant, prit son épée et commença à partir dans la forêt en compagnie de Zorin son camarade de marche ....
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Lisbelle
Elle n'eut pas trop longtemps à attendre avant de retrouver son chien. Croktou s'était arrêté dans une petite clairière, l'air idiot devant un buisson.
Lisbelle s'en approcha, doucement pour ne pas qu'il s'enfuit de nouveau, et posa sa main sur la grosse tête qui arrivait presque à hauteur de ses hanches (faut préciser que Lisbelle n'est pas bien grande^^).


Alors, après quoi courrais-tu cette fois? Un papillon de nuit? Un lapin?

Elle s'accroupit pour se mettre à la hauteur de la bête, qui la regardait la langue pendante. Un petit sourire étira ses lèvres roses. Aaaaah son chien! Tout une histoire celui-là! Le ventre sur pattes, comme l'appelait Arya, ou la flaque, surnom donné par son cher Jean. A ce souvenir, le coeur de la petite blondinette se serra. Elle fouilla alors dans sa besace dont elle ne se débarrassait que rarement, et en sortit un petit pli froissé. Une lettre de Helma, envoyée pour son anniversaire. Sûrement qu'elle aussi devait se sentir bien seule. Quel dommage qu'elle se soit pas venue avec eux...
La petite blonde poussa un léger soupir et remit la missive dans sa besace, pour ensuite se relever. Des bruits de pas la firent se retourner, et elle adressa un petit sourire timide à Arya qui venait de la rejoindre.


Lis! Non mais ça va pas de partir comme ça! Tu aurais pu te perdre où te blesser! Que sais-je encore! Bon maintenant que tu as retrouvé Croktou on retourne au campement avant qu'il fasse totalement nuit et qu'on y voit pas à 2 mètres devant soit.

Il était vrai qu'elle avait agi un peu imprudemment, elle devait bien le reconnaître.

Excuse-moi, j'ai agi sans réfléchir... Mais tu vois, j'ai retrouvé Croktou... ajouta-t-elle avec un petit sourire penaud. J'avais peur qu'il ne se perde et qu'on ne le retrouve plus... C'est que... il doit y avoir de nombreuses bêtes sauvages dans les environs...

Surprotectrice la gamine? Après tout, ce n'était qu'un chien. Mais un chien qui accompagnait la petite blondinette depuis son plus jeune âge. Et puis, très connu le chien. Qui connaissait Lisbelle connaissait Croktou.

Excuse-moi de t'avoir causé du soucis Arya, tu as raison, retournons auprès des autres.

Elle se mit donc au côté de son amie, et leva les yeux sur elle voyant que celle-ci s'était arrêtée dans sa lancée.

Qu'y a-t-il? demanda-t-elle, d'un coup inquiète. Aurait-elle entendu un bruit suspect?

Comme pour confirmer les pensées de la jeune fille, un homme fit son apparition dans la petite clairière. Lisbelle resta quelques secondes à le fixer, comme pour essayer de voir en lui quelques signes indiquant qu'il serait du genre brigand. Aucune cicatrice, pas d'épée sur le côté, et un beau sourire sur les lèvres. La petite blonde répondit alors à son sourire, puis leva les yeux sur Arya, pour ensuite les reposer sur l'homme.


Bonsoir messire. répondit-elle toujours un peu sur le qui-vive. Croktou ne semblait pas déceler de menace de la part de cet homme, vu son attitude calme. Il restait juste sur le côté de sa maîtresse, attendant sûrement que celle-ci bouge pour faire de même.

Il n'attaque pas les étrangers?

Lisbelle se mit à sourire. Décidément, Croktou suscitait toujours une certaine appréhension chez les gens qu'elle rencontrait. Pas plus mal.

Ne vous en faites point messire, Croktou ne mord que les étrangers qui essayent de faire du mal à mes amis ou à moi-même. En effet, un bon chien de garde^^

L'homme venait de demander son chemin à Arya, puis sortit une miche de pain pour le chien. Etonnant, pensa la jeune fille, il devait beaucoup apprécier les animaux.
Croktou s'avança prudemment, et sniffa la miche non loin du jeune homme, pour commencer ensuite à la croquer. Eh bien, plus glouton que ce chien, impossible...


Vous êtes très gentil messire, mais vous allez contribuer à ce que Croktou grossisse encore plus^^

1er lancer de dé pour savoir si le chien mange la miche fait! Résultat positif^^

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Chroniqueuse de la Grande Maison d’Attigny
Arya92290
Excuse-moi, j'ai agi sans réfléchir... Mais tu vois, j'ai retrouvé Croktou... J'avais peur qu'il ne se perde et qu'on ne le retrouve plus... C'est que... il doit y avoir de nombreuses bêtes sauvages dans les environs...

La voix de Lisbelle la tira de ses pensée. Bon ne pas l'affoler hein, Ventre sur Pattes servira à les aider. Arya leva les yeux au ciel en l'entendant. Alala Lis et son chien, une véritable histoire d'amour entre ces deux-là.

Excuse-moi de t'avoir causé du soucis Arya, tu as raison, retournons auprès des autres.

Alors là ça va poser poser problème...

La brunette adressa un sourire à Lis puis se baissa pour caresser Croktou et lui glissa a l'oreille en espérant que sa puce ne l'entende pas.

Ahem, mon Croktou d'amour, tu vas m'aider à retrouver l'chemin hein?

Arya se redressa, mais alors qu'elle s'apprêtait à se mettre en route en espérant que Croktou les aiderait, elle se stoppe brusquement et commença a tourner sur elle-même en regardant en direction des fourrés.

Qu'y a-t-il?

Je n'en suis pas sûre mais j'ai cru entendre un bruit dans les buissons. Bah c'est sûrement un renard effrayé. Allez, on va essayer de retrouver l'chemin.

Mais avant que les filles aient pu faire un pas, un homme sorti des fourrés et s'avança vers elles.

Tient, bien le bon jour, charmantes demoiselles. Je pensais être le seul perdu à cet endroit.

L'homme était certes très charmant mais Arya préférait rester méfiante. Elle adressa un sourire à Lis qui la regardait.

Bien le bonsoir Messire, je suis Arya. A ce que je vois vous êtes également égaré. Eh bien nous allons essayer de trouver notre chemin. Et comme vous l'a dit Lis et que vous pouvez le constater, le chien n'est méchant qu'avec les méchants si je puis dire.

La brunette manqua d'éclater de rire en voyant Ventre sur Pattes se jeter sur la miche de pain que l'étranger lui offrait. Néanmoins une question la travaillait.

Mais dites-moi Messire, que faites-vous ici? Seul dans les bois?
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--Pumba


"Manger! Grouiiik! Manger! Grouiiiiik!"

Mon museau dans les feuille je renifle gratouille le sol avec mes sabots pour chercher quelques glands ou mieux des champignons. Ben voui "Grouiiiiik" C'est qu'j'ai une famille a nourrir moi! Gare à celui qui l'approchera. Ben quoi? Z'avez jamais vu un sanglier vous?!
"Grouiiiiiiiik" Z'en étais où moi? Ah vouiiiigrouiiiiiiiiiik.

"Manger!!!!!!!!!!"

Bon ben près du ruisseau y a rien! Z'suis sûr qu'l'autre grosse Peggy est déjà passée par là! C'est pas un sanglier elle, c'est une truie!!! Et pourtant elle porte pas de p'tiots comme la mienne elle fait. "Grouiiiiiik"

Bon ben vais aller voir ailleurs moi. Et m'voilà en route pour un endroit plus grouillant de "Manger!" Mon instinct de survie quoi...

Voilà que la nuit tombe et qu'j'ai toujours rien trouvé à s'mettre dans l'ventre. Ben voui ma laie elle va m'faire faire voir du pays!
"Grouiiiiiiiiik" Ben ça s'voit qu'l'avez jamais vu en rogne elle! Elle m'fait penser à un ours quand elle est dans cet état! Nan mais z'vous jure! D'quoi vous foutre les choquottes!


"Grouiiiiiiiik" Et v'là! A penser à ma femelle z'sais même pas où z'vais! Bon un coup d'museau, on reniffle... "Sniiiif! Sniiif! Snii... Z'ai bien senti?! Humains?! Mais... Mais... Mais en plus on est près d'chez moi!!! "Grouiiiiik" Naseaux qui fument, sabot qui gratte la terre.

LUAU! ON M'APPELLE MONSIEUR PORC!! AHHHHHHHHHHHH L'ATTAQUE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! BRANLE-BAS DE COMBAT!!!!!!!!!!! CHARGEZ!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


"Grouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiik"!!!!!!!!

Et c'est comme ça que moi, Pumba, z'me mis à charger trois humains, dont l'un avec des cheveux longs. Z'vous préviens y aura des dégâts.

"Grouiiiiiiiiiiiik"
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