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[RP Ouvert ] Dol, funérailles du Grand Duc Lemerco

L_aconit
RP Ouvert, à qui souhaite venir dire au revoir au Grand Duc et assister à ses funérailles. Avec l'accord de JD Lem.


Quelques heures avant la mort du Grand Duc de Breizh, son fils l'avait entendu en confession dans la plus stricte intimité. Alors, embrassant le grand repos, après avoir confié aux hommes ses derniers secrets, l'Ours de Dol s'éteint des suites de ses blessures dans la fièvre, et le chariot grinçant d'an Ankoù s’avança pour lui. Perpétuant les cycles vitaux, comme la naissance et la mort, les saisons et le cycle jour nuit son maillet béni fut brandi sur l'âme du souverain.

    Détournez les yeux, mortels, lorsque le son grinçant de l'office se fait entendre, on dit que celui qui aperçoit l'Ankoù meurt dans l'année.


Lorsque les yeux furent refermés par la pâle main de son fils, feu Lemerco entama son dernier voyage. Les gens du littoral parlèrent de Bag noz (« la barque de nuit »), à la place de la célèbre charrette , dans laquelle l'Ankoù recueillaot les Anaon, les âmes des trépassés transportées vers les rives de l'au-delà. L'Ankoù avait selon la croyance populaire son domaine dans les monts d'Arrée, où il régnait en maître, ainsi en serai-t-il de celui qui s'éteignait.


Breizh pleurerait son souverain pendant une semaine. Chacun pourrait lui adresser une prière, avant que le corps ne soit emporté dans l'intimité d'une pièce blanche pour qu'au matin les mains tremblantes d'un jeune évêque exerce leur savoir afin de l'honorer. S'il n'avait pas été facile de boire à son dernier banquet, s'il n'avait pas été facile d'entendre ses dernières volontés, n'avait pas été facile d'entendre ses dernières confessions, rien n'était comparable à la préparation du corps en vue de l'exposer jusqu'à ce qu'il soit rendu à la terre. Faust, le front barré par l'accablement, prononçait les prières funèbres pour se donner le courage nécessaire et aidé de quelques gens de la maison et de cinq seigneurs et illustres bretons , les plus proches que le Grand Duc eut à ses cotés dans ses derniers moments sans doute, commençait le rite d'embaumement.

C'était à l'Ostel Dieu de Paris, d'où il était l'enseignant de quelques fameux étudiants, qu'il avait appris le savoir faire de la mise en valeur des corps. Un rite
permettant d'en repousser la corruption naturelle afin d’assurer matériellement le transfert de leurs restes mortels ou de les exposer au peuple afin qu'il puisse venir dire A dieu au défunt. Embaumer exigeait des connaissances médicales et demeurait un privilège qui n'était pas accordé aux gens du petit peuple.

Le corps fut triparti en silence, Faust tentant d'officier comme il le ferait avec un inconnu... Corps, entrailles et cœur. L’extraction des viscères fut laissée au médecin présent, requérant plus de recul que le jeune homme n'en pouvait rassembler... Et placées dans un baril de plomb. Les cavités de la dépouille, furent remplies de produits desséchants et odoriférants tels que des aromates, du sel, de l'étoupe... Particulièrement pour une personne aussi massive que l'Ours. Il ne fut pas surpris d'observer la blessure mortelle qui lui avait arraché son père, gâter toutes les chairs autour. Soigneusement, l'épisco-pâle répara cet outrage et banda les parties non exposées de résine et de poix, avant de le vêtir de vêtements d’apparat, taillés dans des étoffes précieuses et brodés d’or et d’émaux sans oublier l'épaisse cape d'hermine.

Le défunt reçut en dernier les bijoux et ornements d'orfèvrerie , ses insignes de Grand Duc et les objets symboliques . Anneaux, manteau, couronne et aumônière , celle ci incarnant l'une des qualités d'un Grand Duc et celle de son père particulièrement t: la largesse. Les "regalia"se virent rejoindre par une petite épingle à cheveux que Faust dissimula dans la pogne de l'Ours. Envoyée par une abeille, fille de feue Scath Von Frayner.

Citation:
... Si vous en avez l'occasion, glissez l'épingle dans le creux de sa main, elle appartenait à mon Elle, une manière de les rapprocher par delà la mort, une manière de lui accorder un pardon sans condition aucune...


La tête du défunt fut surélevée par un oreiller sous lequel dormait une culotte . Cette posture lui donnait la position du dormeur et le rapprochait des vivants... De plus, le coussin calait la tête et la tenait tournée vers le ciel; présentée de face à Dieu. Fourbu, il fit enfin demander à ce que le corps soit placé dans son dernier lit. Un cercueil de bois doublé de plomd.

Ainsi fut transporté Lemerco à Dol, selon ses dernières volontés. Le corps devait rester exposé au peuple, jusqu'au vendredi où il recevrait le sacrement des funérailles. Chaque jour, Faust vint à Dol, saluer humblement ses frères et soeur et prier pour son âme.

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Annesolenn_wolback
Malgré la chaleur écrasante de ce jour d'été, la Duchesse avait revêtu la lourde et sévère robe noire réservée aux funérailles de ses amis les plus proches. C'était la deuxième fois qu'elle la portait depuis le début de l'été. Son ami Guyhom avait précédé de peu Lemerco sur le chemin du Paradis solaire. Elle entra dans la cathédrale suivie de sa servante et de sa fille. Suite à une consommation excessive de vin et de chouchen la veille, son époux n'avait pas réussi à se réveiller assez tôt pour l'accompagner.

Dans la pénombre qui régnait dans le sanctuaire, elle ne put distinguer les visages des quelques personnes qui attendaient le début de la cérémonie. Aussi fit-elle quelques signes de tête au passage, par prudence , pour ne vexer personne.

Faisant signe à Alana et à Fanchette de la suivre, elle s'engagea dans une rangée située à droite de l'autel. Elle s'assit et aussitôt joignit les mains pour adresser une prière silencieuse au Très Haut. * Arrêtez l'hécatombe, ô Dieu tout puissant, ne faites pas passer de vie à trépas tous mes amis!!*

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Barelius
Le Maréchal de Bretagne était venu rendre un dernier hommage à sa Majesté Lemerco décédè d'une vilaine blessure qu'il avait ramassé lors de la campagne d'Irlande.
Il portait une tenue de deuil noir assez sobre, pour les funérailles du souverain de Bretagne.
Quelques temps avant il y avait eu le deuil de son beau père, lui aussi disparu en cet été caniculaire.

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Fyndecano


D'Avalon avait reçu une invitation à se rendre aux funérailles du Grand Duc Lemerco.
Il l'avait toujours pensé immortel, multipliant les aventures osées et s'en sortant souvent de justesse mais toujours indemne.
Mais voilà, c’était l'aventure de trop qui l''avait amené sur les terres irlandaises et dont la blessure reçue s’avéra fatale.
Fyn soupira tant sur le décès de Lem que sur l'obligation de se rendre à la cérémonie.
Zabou en villégiature, Mimine chez les nonnes, Lili et tant d'autres trop occupés pour se libérer, il ne restait plus que lui pour représenter le clan et la famille
Et puis...Bah, il l'aimait bien ce vielle ours mal léché. Même si l'ode à la famille, promise par lui n'avait toujours pas été écrite.
Bon là hein, c’était plutôt mal barré.

Pour l'occasion, Fyn avait délaissé sa hache ainsi que Jonathan Livingston son faucon.
Il avait revêtu sa cape, ceint son épée et pris son bouclier.

Avalon pénétra dans la cathédrale, cligna des yeux pour s'acclimater à l'obscurité.
Quelques personnes étaient déjà présentes.
L'officiant qu'il ne connaissait que de nom, sachant juste qu'il était fils de lem, Barélius mari de son amie Ysaure et Anne So à qui il adressa un sourire amical mais empreint de la gravité de circonstance.
Il s'avança et vint s"s'asseoir sur le banc juste derrière elle.

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Kentoc'h mervel eget bezañ saotred 
Ode...
    La jeune Kerloc'h a appris par le biais de crieurs que le Grand Duc avait rendu l'âme, suite à une vilaine blessure si elle a bien saisi l'histoire. Ode a été surprise de l'apprendre, puis déçue, attristée pour la Bretagne également.
    Cet homme qu'elle ne connaissait pas, mais qu'elle a eu la chance de le rencontrer un jour de juillet alors qu'il rentrait d'Irlande. La jeune femme s'en souvient comme si c'était hier, un samedi, le quatorze juillet pour être exacte, si la date l'a marquée ce n'est par son fait à lui au départ, mais parce que sa vie était un vrai bordel à cette époque. Bref!
    C'est donc comme à l’accoutumée qu'elle s'est rendue en taverne pour saluer Guillaume et par la même occasion le messire qui conversait avec lui.
    Comme toujours, c'est pimpante, le sourire aux lèvres qu'elle est entrée avant de faire la bise à l'ami et de saluer l'inconnu. De prendre place à la même table, face à eux, de lancer une connerie comme souvent avant de se présenter à l'inconnu.

    Ce dernier, sans chichi, ni tralalala se présente à son tour, le nom résonne dans la tête de la jeune femme " Lemerco...Lemerco...ça me dit quelque chose... Lemerco....Lemerco?" après quelques secondes, un sourire taquin genre " Mais oui sans rire et moi je suis la Reine de France" pense-t-elle amusée sans mot dire.
    Mais après quelques secondes, oui faut pas déconner elle peut pas rester silencieuse des heures ni de longues minutes non plus ça reste Ode quand même!:


      Lermerco comme le Grand Duc?

    Bon d'accord l'a une légère tendance à la dyslexie plus l'effet de surprise, sa langue a fourché, ça arrive à tout le monde hein? Que celui à qui ça n'est jamais arrivé lui jette la première pierre! Hum?
    Cela avait amusé les deux hommes, l'ami franchement car il commence à la connaître et le Grand Duc sent se sentir outragé avait rectifié naturellement:


      Oui c'est presque ça, c'est Lemerco!

    Amusé, un petit rictus aux lèvres.... Tssss! Elle voit bien qu'on se moque un peu mais bon question d'habitude, elle assume totalement.

      Oui c'est ça Ode, c'est bien le Grand Duc en personne...

    " Ha ouai quand même! Merde toujours à mettre les pieds dans le plat... Ferme ta bouche Ode, tu dois avoir l'air conne!" pense-t-elle avant d'esquisser un sourire. Souriant plus largement à la badinerie ami concernant la Tournée des Grands Ducs...
    Les échanges reprennent, ils papotent tous les trois, trinquent avant de partager un verre... " Pourquoi être différente? Après tout c'est un homme comme les autres hein! Foutu pareil, une tête, un corps, des membres tout ça, toussa quoi! " s'est-elle dit en participant à la conversation.
    L'ami les laisse car il a à faire, elle se retrouve seule avec le Grand Duc.

    A peine culottée, Ode s'autorise à lui poser des questions au départ quant à sa condition, car à l'époque elle n'était pas résidante bretonne même si elle l'est de naissance, d'ailleurs son nom en est la preuve! Nom, elle avait encore sa maisonnette à la Rochelle et toutes ses petites économies ainsi que quelques affaires. Lui exprimant qu'à chaque fois qu'elle voulait s'investir on lui collait dans les dents un "T'es pas bretonne!" , p'tain si qu'elle l'est , d'accord l'est domiciliée ailleurs et alors? BREF! PFFF!
    Lui avec patience et sympathie, il lui explique ce qu'elle peut faire ou ne pas faire, il la conseille même.
    Gonflée jusqu'au bout des ongles, Ode l'invite à participer aux animations de Tréguier, le concours de pèche suivi du tournoi d'archerie. Lemerco décline lui signifiant qu'il rentre d'Irlande est aspire à un peu de repos, mais lui dit qu'il reviendrait peut-être taquiner le poisson avant la fin du concours. Un soupir en y repensant, Ha vi, là forcément c'est mort! ".

    L'est attristée, déçue, elle qui voulait lui dire que sa vie avait changé que désormais elle vivait à Tréguier, qu'elle avait foutu le feu à la Rochelle, enfin à ses biens, pour être enfin considérée comme bretonne... Et paf! Il meurt!
    Ode ne pourra pas lui poser de nouvelles questions, de ce côté l'est sauvé Lemerco remarquez! Enfin...
    Alors, elle est allée voir Guillaume pour lui annoncer la nouvelle et lui signifier son intention d'aller rendre un dernier hommage à cet Homme qu'ils ont croisé ensemble. Un "au revoir" à celui avec qui elle a pris plaisir à échanger... C'est naturellement que l'ami, devenu plus proche depuis ce jour, l'informe qu'il l'accompagnera.

    En ce jour où se tient la cérémonie d'hommage à Lemerco, le jeune couple se rend donc ensemble à la cathédrale. Il y a un peu de monde, des nobles personnes avec de belles toilettes, eux sont comme ils sont des gens simples du peuple, mais présents pour saluer une dernière fois le Grand Duc.
    Main dans la main, ils traversent le parvis avant de pénétrer en silence dans le lieu Saint, ils s'installent au dernier rang, près de la fenêtre et du radiateur la porte, discrètement, silencieusement, prêts à suivre l'office religieusement.
    Les noisettes croisent les azurs adulés, un échange de sourires avant de reporter leur attention sur la suite des événements.

    Il s'en ficherait le Grand Duc défunt de les savoir ici, il ne doit même plus se souvenir d'eux, enfin s'il vivait encore! Mais ce n'est pas grave, car eux se souviennent et ils trouvent important d'être présents en ce jour où la Bretagne met en terre le Grand Duc... Car le jeune couple n'a pas oublié cette rencontre et même qu'Ode y pense de temps à autre, ayant apprécié sa simplicité et son franc parler.

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Roxane_d_alleaume
Elle venait à peine de dire au revoir au Broceliande que la mauvaise nouvelle était tombée .

Le grand Duc de Bretagne Lemerco n'est plus .
L'Ours, tant aimé des bretons, s'en était aller vers un endroit qu'elle espérait meilleur.

C'est vêtue de son uniforme de Haut Chevalier de l'ordre de l'Hermine, barré d'une écharpe noire, qu'elle pénétra dans la cathédrale, seule , Victor vacant elle ne savait où sur un projet dont elle savait rien.

Elle salua les personnes présentent d'un signe de tête pour les inconnus et d'un sourire pour ses amis, s'inclina devant l'officiant et vint se placer près du maréchal de Bretagne.
Tanissa
On n'aurait peut-être pas attendu de voir un Grand Officier de France aux funérailles du Grand-Duc Breton, surtout en s'agissant de Lemerco dont les attitudes n'étaient pas surement filos-françaises et il ne manquait pas une occasion pour déstabiliser ce royaume qu'il si clairement méprisait.

Mais l'avoir eu en face comme "ennemi" en certaines circonstances n'avait pas empêché d'apprécier l'ours et ses coups de tête et d'y penser avec un sourire.

C'est quoi la vie sans un grain de folie?

La voilà donc franchir les portes de la cathédrale, sombre et en silence, donner un dernier salut au vieux soldat.

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Celeste.bussey
Et de deux ! Voilà qu’après la triste nouvelle annonçant la mort du Duc de Brocéliande, la Bretagne était informée du trépas du Grand Duc. Deux hommes au tempérament opposé à celui de Céleste mais que la Blondinette appréciait. Deux hommes qui laisseraient un gros vide sur le Duché avec beaucoup de souvenirs et tant de regret… C’est donc toute de noire vêtue, une fois de plus, que la jeune femme prit le chemin du lieu de la cérémonie.

Le cœur serré qu’elle se joignit aux autres personnes présentes. Discrètement, elle s’installa et joignit ses mains pour engager une prière personnelle en attendant le début de la cérémonie.

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Beekystaline
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps.*




C'est un fait, poinct elle n’aurait le temps de parcourir des lieues et des lieues pour se recueillir par-devant le corps sans vie de Lemerco et ce, même si elle mandait à son cocher de jouer du fouet jusqu’à en faire crever les chevaux de son attelage. Adoncques, la comtesse d’Ypres avait maudit le sort de la priver de faire ses à Dieu au vieil ours, la dépossédant par là même de venir se recueillir sur la dépouille de son aîné d’à peine quelques ans. Nonobstant, la sidération de la nouvelle du trépas digérée, Beeky y vit un signe du destin, un des nombreux qui avaient marqués son chemin de vie et qu’elle avait su décrypter toutes les à chaque fois.

Adoncques, de cet homme jovial dont elle avait aimé au fil des ans la légèreté, la drôlerie, l’extravagance aussi, poinct elle n’aurait à contempler le teint cireux dont héritent les défunts. Poinct elle n’aurait à subir l’odeur pestilentielle de la décomposition, parfum sauvage de la mort qui vous lève le coeur et dernier outrage fait à la condition humaine. Beeky n’était aucunement préparée à cela car comment le pourrait-on en vivant aussi loin de Breizh. Encore que... ses derniers invités lui avaient fait part d’une rumeur qui circulait faisant état de la mauvaise santé du Grand’Duc mais, vous savez ce qu’il en est de la rumeur ? C’est un tissu de mauvaise facture dont les teintures ne tiennent poinct au lavage ou passent au soleil. Seulement cette fois, ce n’était poinct rumeur hélas, mais mauvais augure.

Résignée sur son sort de ne poinct être en la place le moment venu, la noble dame n’eut d’autres choix que de s’en aller prier en la chapelle d’Ypres et d’y faire brûler un cierge en la mémoire de celui qu’elle avait cotoyé, cognu même et pour lequel elle avait nourri tendresse retenue mais sincère. C’est lorsque ceux que l’on croit indestructibles s’éteignent que l’on mesure le vide sidéral qu’ils laissent en disparaissant. Elle aurait aimé pouvoir encore croiser son regard empli de malice, sourire à son langage fleuri, remuer le passé pour en exhumer les fantômes qu’ils avaient en commun, refaire l’Histoire... En définitive, il ne restait de tout cela qu’une inutile nostalgie, un paquet de lettres noué par un ruban qui demeureraient privées et où les mots couchés qu’ils avaient échangés n’étaient poinct mâchés parce qu’ils pouvaient se le permettre. Eh puis, il restait les quelques souvenirs où ils s’étaient affrontés parfois avec la virulence de deux tempéraments bretons mais aussi et surtout les moments où elle avait pu saisir l’essence du bon homme et c’est ce qui l’avait conquise.

En ce jour funeste, Attigny songeait à sa petite baronne Roxane et au chagrin qui devait être sien. Elle songeait à Labienus aussi et à la tristesse qui devait l’habiter. Nao, bien-sûr, Margot itou et puis Anne Solenn et tant d’autres. Mais à quoi bon se lamenter... La foi en la survivance de l’âme est l'essence même du druidisme. Le destin des Hommes est celui de voir mourir leur corps usé ou meurtri et de voir leur âme retrouver le monde des Esprits afin d’y rejoindre les Anciens. La Foy aristotélicienne était teintée de cette même assurance mais elle nous garantissait en sus de rejoindre notre Créateur en le paradis solaire. La mort si redoutée par ceux qui n’y voyaient que le néant n'avait rien d'effrayant, au final.

Agenouillée sur son prie-Dieu, la comtesse murmura ses derniers mots "Bon voyage, Ta Majesté" et elle ajouta le sourire aux lèvres " A bien tôt Lem". Adoncques, c’est apaisée par la prière qu’Attigny quitta la chapelle de son domaine flamand, le coeur lourd, certes, mais l’esprit léger.


* Je n’aurai pas le temps. Michel Fugain

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Tuatha
L'été caniculaire faisait des ravages , las ce n'était pas la chaleur cette fois qui avait fait passer de vie à trépas deux personnes importantes de Bretagne en aussi peu de temps .
Deux personnes que la rousse appréciait , même si elle n'avait jamais fait partie de leur entourage proche .
Mais il est des hommes qui marquent leur temps , de part leurs actions , leurs valeurs et aussi leurs petits grains de folie .
Elle n'avait pas toujours été d'accord avec tout ce qu'avait entreprit Lemerco , mais lorsqu'il avait été élu Grand Duc cette deuxième fois , elle avait appris à le connaitre et a apprécier l'homme , tel qu'il était vraiment .
Comme quoi tout peut arriver dans la vie , il suffit juste d'un peu plus d'attention et de compréhension .
En ce jour , elle pénétrait donc dans le lieu de cérémonie , portant couleur de deuil comme il se doit pour les funérailles d'un Grand Duc .
Sa main tenant celle de sa fille Juliette , les deux rousses se joignirent aux personnes déjà présentes , apercevant des visages connus , des amis , Tanissa . Elle salua tout le monde de quelques signes de tête , puis elle aperçu sa Vassale , Céleste , vers qui elle se dirigea et près de qui elle s'installa . Un discret sourire vu les circonstances , avant de prier pour le repos de l'Ours . Elle était sure qu'il allait bien amuser le monde au Paradis Solaire et qu'avec Guyhom ils allaient y faire ripaille .
Flammenig.de.creac.h
Il était de notoriété publique que Flammenig ne serait pas spécialement affecté par le décès du Grand Duc. La disparition brutale de son oncle Ankou en mer lui faisait bien plus de chagrin.
Il avait pris la décision de se rendre aux funérailles de Sa Majesté Lermerco, car il était le représentant du conseil ducal que le peuple breton avait élu. Pour le respect de tous les Bretons quel que soit leur clan, par respect de l'homme.

Ainsi, il s'habilla sobrement et attendit sur le perron Oanellig pour y aller ensemble. Ils arrivèrent sur le lieu de la cérémonie. Il l'aida à descendre du cheval.

Le duc entra, remonta l'allée. Flam fit de légers signes de tête aux personnes qu'il connaissait. Puis, il fit une génuflexion et son signe de croix. Avant de s'installer sur l'un des bancs, il laissa passer Oane.. Il profita de ces quelques minutes avant le début de messe pour faire une prière à l'intention de ces deux hommes qui ont oeuvré chacun à leur manière pour leur duché, qui se sont affrontés et réconciliés et partis au paradis solaire.

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[
Oanellig
Oane s'était proposée pour suivre Flamm aux obsèques du Grand Duc Lemerco. Elle ne l'avait pas vraiment connu mais savait que lui aussi avait oeuvré pour la Bretagne tout comme l'oncle de Flammenig. Elle ne comprenait pas pourquoi pour l'un il y eut des obsèques nationales et pour l'autre, personne n'en parlait... Il faut dire que la jeune femme ne connaissait pas les histoires de clans, d'influences politiques bretonnes et elle s'en fichait. Ce qui lui importait c'était de soutenir son ami et bientôt fiancé. Elle le savait très affecté par la disparition de son oncle et surtout par tout ce qui avait pu estre dit à son sujet. Le Grand Duc l'ayant semble t il destitué post morten alors même qu'il venait de lui rattribuer ses terres. Drôle d'histoire !
toujours est il que la voici dans la cathedrale à assister aux obsèques d'une personnalité qui fut importante pour la Bretagne.
Elle se glissa devant Flamm lorsque celui-ci qui la devançait, lui laissa la place pour aller s'asseoir à ses côtés. L'ambiance pesante alliée à la fraicheur des lieux lui donna la chair de poule. Discrètement, elle prit la main de Flammenig et attendit la suite de la cérémonie.

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Zakarine
Comme toute la Bretagne, Zakarine entendit parler du décès du Grand-Duc. Elle avait du mal à le croire. Elle ne verrait plus Lemerco.. Malgré les petites frictions qu'il y avait eu entre eux deux à un moment de son règne, elle avait toujours apprécié l'homme et, ce, depuis fort longtemps. Ce n'était donc pas vraiment en tant que Duchesse, représentante du Tregor, qu'elle était là, même si cela était tout de même la réalité, mais en tant que Zakarine en personne.

Elle entra dans la Cathédrale et regarda les mines attristées tout en les saluant sobrement. Elle se dirigea vers les places réservées à la noblesse et s'y installa après s'être signée. Une ambiance lourde pesait dans le lieu saint, la chaleur épuisante. Elle sortit un mouchoir de sa manche et s'éventa avec afin de s'octroyer un peu d'air. Une pensée s'envola également pour tous ses amis récemment disparus, dont Ankou, et pria en silence pour leur salut auprès du Très-Haut.

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Roxane.
Suzours ! Je vous déteste !
De me faire sortir de ma retraite pour vos funérailles
De nous avoir quitté sans que je puisse vous voir
De ne pas s'être suffisament battu pour vivre
Pour récupérer St Michou
De ne plus pouvoir partager rire ou pleurs chez Minouche ou ailleurs
De ne plus être parmi nous




Lui qui n'avait jamais eu ma culotte mais qui avait tout mon respect, Lui qui était pour moi un second père, un suzerain passionné et passionnant, guerrier et généreux, railleur et admirable


Suzours, je vous déteste comme je vous aime
Vous me manquez déjà


C'est avec mon bonnet rouge enfoncé jusqu'au front que j'entrais pour un dernier hommage, ma boite mikado serré contre mon coeur lourd.


Breizh vous pleure,
Je vous pleure
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Fanny_de_riaire
La Bretagne venait de perdre de nouveau un Grand Homme, son Grand Duc.

Fanny, ne l'avait pas vraiment bien connu.
Mais de marlous, elle en avait connus et croisés plus d'un dans sa vie.
Suffisamment assez pour savoir que cet homme là, de cette trempe, il y en avait peu.


Toute endeuillée et bien triste, Fanny vint rendre un dernier hommage, a cet homme d'action qui lui aussi, tel Guyhom d'Olon manquera à tout les bretons.

Bouquet d'hortensias fleur simple, rustique et symbole de Bretagne, qui lui faisait penser à celui qui venait de les quitter, elle le déposa près du gisant.
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