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[rp]Hostel Malemort-Arduillet-Brassac, le MAB

--Fleur.delarose
Fleur Delarose est la fille unique de Robert Delarose, soldat, et justine Crown, intendante. Fleur d'abord surnommée Flo dans sa tendre enfance parce que son père désirait un fils, a eu une enfance compliquée. A dix ans elle savait manier une épée, peut-être pas avec précision, mais il lui était aisé de mettre à mal les enfants qui osaient la côtoyer dans une finalité facétieuse ou annihilante. Oui Flo était une petite terreur et n'avait rien d'une petite fille... A douze ans elle perd ses parents et est placée dans un couvent où elle est instruite sur les matières réligieuses, la bonne tenue d'une maison et en société. Elle montre un grand intérêt pour l'écriture et la lecture, ainsi que les enfants qui sont de plus en plus recueillis au couvent Saint-Antoine à Limoges. A quatorze ans elle est placée comme gouvernante dans une famille bourgeoise, les Glenwood. Elle a en charge l'éducation d'une petite fille de cinq ans, mais celle-ci atteinte d'un mal, est emportée une nuit d'hiver. Fleur se retrouve sans charge, ses parents couverts de dette ne lui avaient rien laissée et la jeune femme ne désirait pas retourner au couvent. Par un heureux hasard, elle est mise au fait d'une place de gouvernante à l'hostel des malemort-Arduilet-Brassac. Certes elle n'est pas certaine que le poste lui sera acquis et il serait malvenu de sa part de ne pas s'assurer que la place soit encore à pourvoir. C'est pour cette raison qu'un courrier fut porté à l'attention de l'intendant. En retour la jeune fille de dix-sept ans eut une convocation l'incitant à se présenter à l'hostel pour un entretien.

Dès les premières lueurs, notre jeune fleur est debout et appréhende cet entretien. Mais avant tout elle se doit d'être présentable si elle veut qu'on daigne la recevoir. C'est donc dans une eau fumante et parfumée que la rousse se laisse choir, elle s'y prélasse bien que le doute l'habite et qu'elle est confrontée à une réflexion dualiste entre crainte et audace. C'est son aptitude à relever les défis qui prend le dessus... L'eau ruisselante sur son frêle corps est tiède quand fleur se lève, elle dissimule sa nudité sous un linge opaque. Elle se pare par la suite d'une robe de bonne facture couleur lavande, une coiffure raffinée, et elle passe ensuite sa cape par-dessus. Bien mise, c'est ainsi que la jeune fille quitte l'auberge. D'un pas gracieux et cadencé, elle chemine jusqu'à l'hostel où elle présente sa convocation aux gardes après ceci.

-Bien le bonjour. Je suis Mademoiselle Fleur Delarose, je suis attendue par Sieur Koen de Trouw, intendant de l'hostel. Voulez-vous bien m'annoncer je vous prie?
Blanche_de_malemort
Honteux ! Inconvenant ! La ruine éternelle de la réputation de notre famille ! Je n'aurais jamais imaginé être témoin d'une si totale infamie ! Jamais, jamais plus je ne pourrais marcher dans Limoges sans ployer le front pour dissimuler ma honte !


C'est une Blanche rouge de colère qui arrive dans l'entrée de l'Hostel familial, tenant par la main une Mélissandre trainant des pieds au retour d'une visite en taverne durant laquelle la petite Malemort avait franchit toutes les barrières pour mettre son ainée en colère . La petite princesse avait ainsi vu tomber la sentence du confinement dans ses appartements pour le restant de la journée avec, en prime, la promesse de devoir se passer de gouter ce jour là et de ne souper qu'avec un bouillon et un morceau de pain de la veille.

Point de brioche encore toute chaude, aucune confiture, pas le moindre fruit confit et nulle dragée pour la petite princesse ! La cause de cette ire ? Mélissandre s'était montrée impolie, impertinente et arrogante, osant prononcer des paroles indignes de la bouche d'une princesse pour mettre leur cousin Gailen en colère et Blanche ne pouvait accepter de voir sa petite sœur devenir une jeune fille mal élevée, c'était là un des rares sujets pouvant conduire la jeune Malemort à se fâcher au point de punir ses petites sœurs qu'elle chérissait et gâtaient outrageusement au quotidien, ne les voyant qu'avec les yeux du plus total et inaliénable amour fraternel.



Toujours est il, qu'alors qu'elle retirait sa cape doublée de la plus immaculée des fourures pour la remettre à une domestique toute étonnée de voir leur maitresse, usuellement si douce et joyeuse en pareille humeur, aucune indulgence n'apparut dans les yeux gris brume de Blanche.


Vous allez rejoindre directement vos appartements, Mademoiselle, retirer vos atours et mettre une robe du dedans, en suite vous resterez confiner dans la plus stricte solitude pour penser à votre conduite jusqu'à temps que vous puissiez comprendre combien je suis fâchée contre vous et qu'un regret franc et sincère naisse dans votre vilain petit cœur. Je ne veux plus vous entendre et si quiconque à encore à se plaindre de vous, croyez bien que votre permission de séjourner à Limoges ne sera plus de mise et si Ségur ne convient qu'à vous gâcher le caractère, vous passerez l'hiver à Maintenon . Allez, allez, Mademoiselle l'insolente, soyez soustraite à ma vue sans plus tarder !


Abandonnant la fillette dans l'entrée sans un regard, Blanche s'éloigne en direction du salon du rez de chaussée, tendant cependant l'oreille pour s'assurer d'entendre les pas de Mélissandre dans l'escalier tandis que ses mains, croisées sur sa poitrine maltraitaient son mouchoir de baptiste, signe de son désarroi autant que de sa colère.
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Melissandre_malemort
Blanche était vraiment en colère. Il était si peu coutumier de voir son front habituellement d’albâtre se plisser que -Une fois n'est pas coutume- Mélissandre eut le bon gout de ne pas se récrier malgré l'injustice de la sentence. Pourquoi devait elle être confiner dans ses appartements, quand Gailen paradait après l'avoir insulté de la pire des façons? La lèvre tremblante d'un mélange de chagrin et de colère, elle n'osait plus lever les yeux.

Lorsque Blanche parla de l'envoyer à Maintenon avant de quitter la pièce, les yeux d'ocre de sa cadette s'emplirent de larmes et elle plaqua ses petites mains sur son visage pour étouffer l'énorme sanglot qui menaçait de la balayer. Comme elle haïssait Maintenon, si éloigné de sa famille, et peuplé de domestiques imbuvables qui ne souriaient jamais! Comme elle aurait voulu mourir en cet instant, ou sauter par la fenêtre pour s'enfuir dans la forêt et vivre dans les bois avec les rats sauvages!

Mélissandre ne se laissait que rarement gagné par les larmes, habituée qu'elle était à refouler ses sentiments pour montrer au monde le front lisse et insouciant d'une Malemort.

Se laissant choir sur le tapis pour pleurer tout son saoule une fois qu'elle se cru à l'abris des regards, la princesse n'eut aucune réaction quand sa bonne la souleva pour l'emporter dans sa chambre et l'installer sur son grand lit envahie de peluches et de poupées dans leurs robes de satin. Elle ne se débattit pas plus quand on la déshabilla pour lui enfiler une chemise toute douce et lui dénuder ses petits pieds.

Blanche la haissait, Gailen allait épouser une inconnue et l'abandonner, et plus rien n'avait d'importance. Tout au fond de sa poitrine, son coeur se déchirait.

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Gailen_d_arduilet
[Une fin d'après-midi d'août]

Voila une journée comme bien d'autres dans la vie du jeune comte. fraîchement retraité du conseil comtal, il passait bonne partie de son temps dans les rues de la capitale. Qui dit trainer les rues dit, bien évidemment, les tavernes.
Prenant son "apéro" habituel il eut, une fois n'est pas coutume, la joie de gouter a une crise Mélissandresque. La princesse n'avait pas son pareil pour faire tourner les "grands" en bourrique et particulièrement, son cher cousin. Mais en ce beau jour de fin août, elle avait poussé la barre bien loin. Et surtout Blanche avait assisté à la scène, au grand plaisir de Gaïlen. Préférant feindre l'indifférence, le jeune comte s'était réjouis de voir l'ainée prendre la jeune perturbatrice en main.

Rentrant au MAB, l'Arduilet trouva l'endroit bien calme. les domestiques l'évitaient l'ambiance était lourde. Il s'étonna car il ne se souvenait pas de les avoir malmené aujourd'hui. Pénétrant le salon du rez de chaussée, il vit Blanche.


Ma chère cousine, qu'il est agréable de vous croiser en ce lieu si paisible.

S'installant, il fit signe pour qu'on leur apporte de quoi se rafraîchir et se sustenter.
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Isaolia
[Pendant ce temps aux portes de l'hostel]

Isaolia Laswellus est la fille de Georgette Laswellus, une boulangère morte en couche à la naissance de la petite brune. Isaolia a donc quitté Nancy pour vivre avec ses grands-parents à Paris. D'une famille modeste, la jeune fille a longtemps ressenti qu'elle était un poids pour ses grands-parents qui la tenaient pour responsable de tous les maux qui jalonnaient leur vie éreintante. Oui Pour eux, elle n’était qu’une petite bâtarde que leur fille avait eu dans un moment d’égarement, un égarement passager qui avait à jamais dévasté leur vie paisible. Tout le monde s’entendait pour dire que Georgette Laswellus était une femme vertueuse, une fille obéissante et une habitante avenante, tout le monde l’appréciait. Mais quand elle est tombée enceinte, elle a dû fuir les mauvaises langues et quitter Paris pour s’installer à Nancy. Morte, c’est sa fille qui fut maltraitée et humiliée par tous, la petite dut pendant longtemps subir les railleries et la mesquinerie de son entourage, une vie de solitude et de résignation.

A ses quinze ans, et après la mort de ses grands-parents, elle découvre une lettre qu’un homme aurait envoyée à sa mère dans les affaires de ses grands-parents, apparemment, ils avaient jugé bon de cacher cette missive à leur fille. L’homme disait vouloir prendre en charge l’éducation de la petite, son père n’était donc pas un monstre ? Il n’était pas cause de son malheur ? Il voulait prendre soin d’elle ? Seule au monde, la jeune fille avait rassemblé ses affaires pour entreprendre un voyage vers Montlhéry. Seulement à son arrivée, elle n’eut pas le cœur de troubler la quiétude de cette famille qu’elle avait eu le loisir d’observer avec un pincement au cœur, à quoi bon s’imposer dans une famille qui ne sera jamais la sienne ? La jeune fille continue son chemin et ne cesse de voyager, elle occupe plusieurs charges lors de ses voyages et apprend même à lire et à écrire, elle parvient même à enrichir ses capacités intellectuelles et à dispenser des cours aux enfants qu'elle rencontre dans les familles qui requièrent ses services, puis elle finit par s’installer à Mâcon. Elle n’y reste pas très longtemps, car elle croise un voyageur qui réside à Tonnerre, celui-ci a pour patronyme le nom de son géniteur, et également les traits de celui-ci. La jeune femme à présent âgée de vingt-deux ans est bien décidée à s’imposer cette fois, à connaitre son père que trop absent dans sa vie. Elle quitte donc Mâcon pour Tonnerre, elle y fait la rencontre de son frère issu d'un milieu bourgeois et à présent maire de Tonnerre. Elle panse ses blessures auprès de lui, mais bientôt l'envie du loin l'assaille et elle reprend la route avec la promesse de rendre souvent visite à son frère...

Lasse de voyager sans cesse, elle se pose à Limoges avec le désir d'occuper une charge et de s'installer. Par un heureux hasard, elle est mise au fait d'une place de gouvernante à l'hostel des malemort-Arduilet-Brassac. Certes elle n'est pas certaine que le poste lui sera acquis et il serait malvenu de sa part de ne pas s'assurer que la place soit encore à pourvoir. C'est pour cette raison qu'un courrier fut porté à l'attention de l'intendant. En retour la jeune femme eut une convocation l'incitant à se présenter à l'hostel pour un entretien.

En fin d'après-midi, Isaolia appréhende cet entretien. Mais avant tout elle se doit d'être présentable si elle veut qu'on daigne la recevoir. C'est donc dans une eau fumante et parfumée que la brune se laisse choir, elle s'y prélasse bien que le doute l'habite et qu'elle est confrontée à une réflexion dualiste entre crainte et audace. C'est son aptitude à relever les défis qui prend le dessus... L'eau ruisselante sur son frêle corps est tiède quand Isaolia se lève, elle dissimule sa nudité sous un linge opaque. Elle se pare par la suite d'une robe turquoise de bonne facture brodée de fil d'or et d'argent, une coiffure raffinée, et elle passe ensuite sa cape par-dessus. Bien mise, c'est ainsi que la jeune femme quitte l'auberge. D'un pas gracieux et cadencé, elle chemine jusqu'à l'hostel où elle présente sa convocation aux gardes après ceci.

-Bien le bonsoir. Je suis Mademoiselle Isaolia Laswellus, je suis attendue par Sieur Koen de Trouw, intendant de l'hostel. Voulez-vous bien m'annoncer je vous prie?

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Gailen_d_arduilet
Oups, blonderie de ma part ....veuillez considérer que ce message émane de koen le pnj et non de gaïlen ....



[Bureau de l'Intendant (Koen et Kha)]

Alors que le flamand prononçait ses derniers mots (voir plus haut ....) on vint frapper à la porte du bureau.


Minjheer de Trouw, une damoiselle laswellus vous réclame !
Dit un jeune page.

Faites patienter au petit salon
! répliqua l'intendant avant de se tourner vers votre interlocuteur.

Avons nous un accord ? D'autres questions ? Je vous laisse un instant y réfléchir et vais accueillir cette damoiselle. Je suis à vous dans quelques minutes.

Prononçant le mot damoiselle, ses yeux se mirent à briller. Le flamand avait un faible pour les jeunes femmes et était plutôt insistant avec le personnel de maison; Une nouvelle proie pour ce chasseur ne serait pas de refus.
Quittant la pièce, il entra solennellement au petit salon. Scrutant la jeune femme il se réjouit elle n'était pas moche et sentait bon.


Bien le bonjour, je suis Koen de Trouw. Le voyage a été bon ?









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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Blanche_de_malemort
La princesse luttait contre l'envie de courir rejoindre sa petite soeur pour s'assurer que cette fragile enfant ne souffrait pas d'ors et déjà du manque de nourriture ou que l'air de sa chambre n'était pas vicié au point de rendre sa claustration dangereuse pour sa santé. L'arrivée de Gailen l’empêcha de rendre la punition de Mélissandre totalement inutile et vint la distraire de ses angoisses pour quelques instants. Blanche avait bien conscience que Mélissandre s'était fort mal conduit envers le cousin et elle ne parvenait pas à comprendre l'origine de comportement. Pour autant qu'elle soit vive et téméraire, le cœur de Mélissandre ne contenait aucune méchanceté, sa petite sœur était bonne et généreuse, Blanche le savait, alors pourquoi un tel déchainement ?


Mon cousin, je tenais à m'excuser une nouvelle fois au nom de Mélissandre, je suis convaincue que vous ne lui tiendrez nulle rigueur pour ses vilains propos mais croyez bien que sa punition sera propre à lui enseigner les vertus de la tempérance afin que pareil épisode ne se reproduise plus jamais.


Bien sur, malgré son bon discours, Blanche luttait âprement et ne devait qu'à sa force de caractère de n'être pas déjà dans le couloir de l'étage, le front collé à la porte de sa cadette et l'arrivée de Gailen était le meilleur rempart à l'effondrement de sa détermination mais de cela, l'Altesse Royale ne comptait pas se vanter.


Croyez vous qu'il ne serait pas sage d'aller, cependant, vérifier qu'elle se porte bien malgré le poids de son châtiment ?


Son regard caressant caressant voilé par l'inquiétude qui obscurcissait ses yeux couleur de brume, Blanche laissait quelques peu paraitre ses tourments, cherchant un soutien et un appui auprès de Gailen tandis qu'elle posait une main sur le haut de son torse, se penchant vers lui pour qu'un domestique ne puisse entendre l'interrogation de la princesse, preuve de la faille dans son armure pédagogique, tout à fait indigne de la charge qu'elle avait de veiller en tutrice sur l'éducation des plus jeunes membres de sa fratrie.
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Isaolia
[En fin d'après-midi,Petit salon...]

Un des gardes en faction s'absente un moment pour prévenir le page de la présence de la jeune femme. La nouvelle est ensuite portée à la connaissance de l'intendant. Pendant ce temps Isaolia a le loisir de contempler la grande bâtisse avec émerveillement, bien que l'effroi subsiste en son sein et s'enracine profondément. Toutefois elle reste de marbre et ne laisse rien percevoir de son émoi sur ce minois de porcelaine au regard océanique bordé de longs cils. Le retour du garde sonne l'accès à l'hostel et la jeune femme laisse échapper un voluptueux soupir de soulagement. De sa fameuse et singulière sonorité aux chaudes intonations, Isaolia gratifie la célérité du jeune homme de quelques paroles, puis un sourire policé illumine son doux minois. Elle est ensuite confiée à un jeune page dont elle emboite le pas.

A présent dans le petit salon, d'un gracieux hochement elle fait savoir qu'il peut vaquer à ses occupations, ne désirant aucunement alourdir ses charges. Seule, la jeune femme admire la décoration raffinée qui compose la pièce. Les mirettes pétillent face à tant de beauté, puis avec délicatesse, elle se dépossède de ses gants de dentelle qui ornaient ses mains, ainsi que de sa cape qu'elle laisse choir sur son bras avant vérifier une dernière fois qu'elle est bien mise. C'est à ce moment que la porte s'ouvre sur l'intendant. Elle ploie légèrement les genoux pour une révérence toute en grâce et en finesse avant de poser les doux saphirs sur son interlocuteur. Elle préfère occulter le regard scrutateur de l'intendant et laisse éclore sa voix aussi douce et chaude qu'un vaporeux murmure.

-Le bonjour Sieur De Trouw, je suis enchantée de faire votre connaissance. Quant au voyage, ma foi, il fut laborieux, mais toutefois plaisant. Vous me voyez émue que vous vous en souciez, je vous en remercie. Mais j'espère que ma présence ne vous incommode aucunement? Je peux aisément revenir à une date ultérieure si vous le souhaitez?

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Gailen_d_arduilet
[ Un soir, grand salon avec Blanche]

C'est une toute autre Blanche que Gaïlen découvrait, ce soir. Comme sortie de sa tour d'ivoire, la princesse lui apparaissait avec ses faiblesses et son naturel. Le comte idolâtrait sa cousine, celle en qui il avait toujours vu l'épouse idéale mais interdite. celle qui représentait à ses yeux le modèle pour toutes les jeunes femmes du pays. Elle était là, devant lui, cachant mal son malaise et si émouvante.

Lorsqu'elle se pencha vers lui pour lui faire part de ses interrogations il eut un geste amical, d'une main il effleura la princesse pour l'inviter a prendre un siège.


"Asseyons nous, je pense que le sujet "Mélissandre" va nous donner l'occasion de longuement deviser."

Il demanda a ce qu'on leur apporte de quoi se rafraîchir et quelques fruits puis qu'on les laisse seuls. prenant place aux côtés de sa cousine, il reprit :


Je sais qu'il est difficile pour vous de l'éduquer. J'avoue, moi-même que j'y perd mon flamand. Mais vous êtes un modèle pour cette enfant. Une idole ! *Comme pour moi* C'est un rôle difficile que vous devez jouer, être sa mère de substitution alors que vous êtes si jeune, encore. Mais je pense qu'un peu de fermeté ne lui fera pas de mal. Puis, elle n'est pas seule. Si elle tente une bêtise, nos gens nous le diront.
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Koen
[Petit salon avec Isaolia]

La jeune femme s'excusait déjà. De quoi plaire à l'intendant qui aimait se sentir comme le "mâle dominant" au sein du personnel de l'établissement.

"Mais vous ne gênes pas le moins du monde. je vous attendait et je dois dire que je me réjouis déjà de cet entretien."

Oui, même si on occulte son côté lubrique, vous comprendrez aisément que l’intendant préférait largement la compagnie de la postulante gouvernante à celle du "serial-killer" patientant dans la pièce d'à côté.

Ne tournons pas autour du pot * Je vous plait ?* : comment voyez vous le poste de gouvernante au service du comte ? * Ca vous dit la promotion canapé ? * Je ne vous ai pas tout avoué. * Il faut passer a la casserole pour être bien vue par l'intendant* "Le poste n'est pas tout à fait traditionnel. " *Koen, reprend tes esprits, elle va lire dans tes pensées et penser que tu veux ...Ben oui je voudrais bien ...Oui mais c'est pas le but de l'entretien* Secouant la tête pour chasser les voix il reprit. "Mais que savez vous du Comte ? Car c'est là la base du poste"
Non, n'imaginez pas que le poste qu'il lui propose est pour le plaisir personnel du jeune comte. c'est juste que si la pauvre femme s'imagine devoir s’occuper des enfants du seigneur, elle risque l'étonnement en voyant l'âge du maître des lieux.


Isaolia
Sieur Koen de Trouw se montre rassurant sur son ressenti quant à la venue et à la présence de la jeune femme en ce lieu. Toutefois la conclusion de sa formule ne manque pas de troubler Isaolia. Pourquoi se réjouir de cet entretien? La brune a-t-elle fait bonne impression à son interlocuteur? Il serait judicieux de continuer sur cette lancée et de ne commettre point d'impair.

-Vous dissipez mes craintes Sieur.

Un subtil étirement des commissures pour égayer son visage d'un sourire policé, s'en suit par la suite une écoute assidue des demandes de l'intendant qui procède à une vérification expéditive des connaissances d'isaolia. La jeune femme ne sait point si le sieur compte l'autoriser à s'asseoir, mais ce n'est pas pour autant que la belle brune se démonte. Elle se dégage finement la gorge et sa voix suave se fraye un chemin entre ses délicates lèvres vermeilles.

-Vous pardonnerez l'agencement de mes réponses Sieur de Trouw. Mais je tiens à clarifier un point, je suis au fait que le domaine compte en son sein deux jeunes enfants en la personne de Sa seigneurie le Comte, et de Son Altesse Royale. Respectivement quinze et huit ans. L'un l'âge ingrat et l'autre, l'âge de tendresse, bien que certains enfants à cet âge se révèlent plus matures, ou capricieux. L'éducation joue d'autant plus dans cet état de fait et les gouvernantes veillent dans leur globalité à cela. Nous avons donc pour fonction, la prise en charge de la vie quotidienne des enfants. J'entends par là, la supervision de la préparation et du service des repas des enfants, ainsi que veiller à l'entretien du linge et de la chambre de l'enfant, superviser les loisirs auxquels ils ont accès tout en instaurant une certaine discipline. Nous avons aussi à charge de stimuler le développement intellectuel, émotionnel et social des enfants. Surtout à leur âge où se détermine en partie leur future personnalité. On me dit une femme délicate qui sait écouter et agir avec tact, mais je sais aussi être de poigne quand la situation l'exige. Son regard azuré fixe fugacement l'intendant, exprimant ainsi la fin de sa tirade.

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Koen
[Petit salon avec Isaolia]

La langue de la jeune dame se délia, ce qui n'était pour déplaire au flamand. soudain à ses mots, l'intendant commença à pâlir, il se précipita sur la porte qu'il ferma , se plaçant devant comme pour empêcher un loup-garou d'y entrer.

"Gardez vous de certaines paroles, malheureuse !" Dit-il comme terrorisé.

Enchaînant à voix presque basse :


"Vous semblez vous être bien renseignée, mais il faut que je vous explique la situation. Cet hostel est une copropriété. Il porte le nom de Malemort, Arduilet Brassac. je, et donc vous, si cet entretien se termine bien, travaille pour le Comte Gaïlen d'Arduilet. Au passage, on dit sa grandeur pour un comte et non sa seigneurie. attention c'est un des nombreux points sur lesquels notre maître est très pointilleux. Justement un autre point est son âge. Il a quinze ans, ce qui vous semble jeune et enfantin mais est et reste donc la majorité largement dépassée puisqu'elle est effective à quatorze ans. Et, justement, le Comte déteste qu'on lui dise qu'il est un enfant. Il aime, même, dire qu'il déteste les enfants, lui le grand homme."

Sourit avant de reprendre un peu plus haut:

Vous ne trouverez plus de Brassac icelieu. Par contre, il y séjourne toute une série de Malemorts plus ou moins actifs. La princesse Blanche âgée de dix-sept-ans est la maitresse des lieux pour la partie éponyme. La princesse Mélissandre est certainement la plus turbulente. Mais il y a aussi,Mélusine sa sœur jumelle, ou encore Foulque et d'autres ....

Bref, des enfants, ça ne manque pas, mais vous ne serez pas embauchée pour vous occuper d'eux. pas dans un premier temps ou pas officiellement puisque mon maître n'est pas le tuteur de ces enfants. Maintenant, je suis certain qu'il vous demandera votre aide pour gérer Mélissandre en l’absence de Blanche.


La regarde pour voir si elle veut fuir ou pas ....

En fait, votre rôle officiel serait plutôt, pour l'instant, de gérer le personnel de maison. Ici et sur les autres propriétés du Comte. Comme cela, moi je m’occuperais plus de la partie administrative, financière et de la gestion des terres.


Melissandre_malemort
Allongée sur les dos, les yeux grands ouvert fixés sur le plafond, Mélissandre réfléchissait.

Certes, son comportement avait été odieux envers la potentielle promise de son cousin, mais ce dernier ne s'était il pas montré grossier en l'insultant devant plusieurs personnes, dont la si jolie Victoire? Pourquoi fallait il qu'elle soit puni ici, tendit qu'il se pavanait en ville sans aucun remord pour sa grossièreté? Pourquoi était il si lunatique, parfois si tendre et prévenant, parfois brutale et glaciale?

Blanche aurait elle réagit de la même façon si elle connaissait Gailen sous le jour un peu sombre qu'il dévoilait parfois? Cette idée balaya ses derniers doutes.

Lasse de remâcher sa rancœur et sa tristesse, la petite princesse se redressa sur le lit et frotta longuement ses yeux pour essayer d'effacer les traces de ses larmes, ne réussissant qu'à se rougir d'avantage le visage, avant de se lever pour trottiner jusqu'à la porte.

Comme elle l'avait deviné, Ninon n'avait pas eu le coeur de l'enfermer à clef et la porte s'ouvrit sans un bruit, pas plus qu'il y en eu lorsqu'elle traversa les longs corridors pour se diriger vers la cuisine et trouver quelque chose à grignoter que la cuisinière lui offrit de bon coeur pour tenter de chasser la tristesse des grands yeux de la Malemort.

Alors qu'elle s’apprêtait à remonter dans sa chambre, une tartine de confiture à la main, la princesse reconnue les voix de Blanche et Gailen et colla son oreille contre la porte pour écouter la conversation, craignant de s'entendre une fois de plus menacée de partir au couvent.

Aux paroles de son cousin, une élan de colère lui donna envie de cogner la porte mais elle se retint. Gailen n'avait il donc aucune conscience de sa propre dureté?
Isaolia
[Petit Salon avec l'intendant]

Isaolia ne manque pas de trouver la situation cocasse, bien que les recommandations sonnent plus comme des impératifs que de simples mises au point. La jeune femme prend note des informations fournies sans pour autant faillir dans son expression. Il va de soi qu'elle passe sous silence ce qu'elle pense de cette majorité qu'il lui plait à certains égards de ne point reconnaître. Pourtant elle sait que trop bien que cela peut être un motif de discorde avec une finalité dramatique pour sa personne. Elle se soumettra donc à la législation et aux exigences de Sa grandeur...

-Vous m'en voyez navrée Sieur de Trouw, je tournerai sept fois ma langue avant de dire mot. Je n'aimerai m'attirer les foudres de Sa grandeur, moi qui ne souhaite que le servir.

Les océanes s'enracinent inéluctablement dans les yeux de l'intendant qui tient à la mettre au fait de la nature de sa charge. L'ébauche d'une douce risette à la pensée de son frère, car oui, Astelan avait su s'entourer de prestigieuses personnalités pour avoir quelques conseils et ainsi s'armer pour réaliser ses projets à venir. Isaolia fera de même sans nul doute, elle commencera comme gouvernante attachée à la suite du Comte, mais qui sait ce que l'avenir réserve? Cela prendra certainement des années, mais pierre après pierre, ils façonneront leur destinée. En parlant de son frère, voilà deux jours qu'elle ne lui a pas conté ses aventures. Mais revenons plutôt à l'entretien. La brune opine gracieusement du chef et de nouveau sa voix porte.

-Je comprends tout à fait que Sa grandeur souhaite agir avec prudence et ne point réduire à néant l'autorité qu'est Son Altesse royale auprès de ses protégés. La charge qu'il vous plait de me confier m'honore. Et c'est avec rigueur que je servirai Sa grandeur.

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Koen
De retour ...je rattrappe ...je rattrappe...



L'affaire semblait réglée. Koen avait complètement oublié l'homme étrange dans l'autre pièce et frémissait en croisant le regard de la nouvelle. La jeune femme semblait avoir des projets pleins les yeux et lui commençait à s'en faire aussi. Lui en mettre pleins les ...yeux, c'était maintenant son but.

Bien , il me semble que nous avons un accord. Voulez vous vous installer de suite ? Je peux vous faire préparer une chambre. Pas loin de la mienne... Ensuite je vous présenterai à sa grandeur.




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