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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

.elle


DECEMBRE 1467
OUVERTURE DES PORTES AUX ENVIRONS DE 18H00






L.aphrodite
    CADRAGE TEMPOREL
    La soirée et les portes de L'Aphrodite ouvriront aux environs de 18H00, Décembre ayant déjà couvert la capitale de son manteau de nuit, peut-être même de neige.


    Premier décembre de l’an de grâce 1467, les festivités de fin d'année commençaient à étendre leurs ailes, du marchand de marrons chauds aux confectionneuses de couronne de houx.
    La Cour de la Jussienne et les environs de la bâtisse abritant L’Aphrodite s’animaient aux aussi à leur façon, ballet habituel des jours où soirée serait donnée, vigneron, fermier, confiseur, en passant par le primeur ou la couturière,les petites mains du lupanar auraient encore fort à faire pour voir les instructions de la direction réalisées.
    Ce soir Anges et Démons seraient au coeur de la fête, dans le sucre et le sel des plats, dans le doux et l'amère des alcools, les convives retrouveraient tout le plaisir du paradis et des enfers.


"On ne fait pas un bon ange sans avoir été démon."
Frédéric Dard



    Le Grand Salon

    L'ombre et la lumière, l'enfer lunaire et le paradis solaire, voilà ce qui était venu parer la salle de réception de l'Aphrodite, la chaleur démoniaque d'un noir sombre agrémenté de rouge s'opposant à la fraicheur angélique d'un blanc pur ornée d'argent, scindant ainsi le grand salon, par le plafond et les tentures, en deux atmosphères, deux univers différents.

    Ange et Démon ? Ange ou Démon ? Ange ? Démon ? Péchés aussi à l'ordre de cette soirée, l'un n'allant pas sans l'autre.

    Buffet le long de la décadente, à proximité des escaliers, troubadours en fond de pièce et le long du petit salon, non loin de l'entrée une petite table avec un grand vase rempli de petits parchemins pliés, devant lequel siège un petit écriteau avec à proximité plume, encre et vélins vierges.



    "Quel péché sera votre tentation ?"

    La jarre des péchés
    Oserez-vous plonger la main dans la jarre pour y piocher un gage ?
    Rédigerez-vous un gage pour le glisser dedans ?
    (envoi via mp à Elle ou Etienne)
    Jouerez-vous le jeu ?


    Fauteuils éparses, causeuses molletonnés et guéridons offerts à l'usage de chacun, petites mains mettaient la touche finale, fumets délicieux s'élevant des cuisines.
    Ne manquait plus qu'anges et démons, hôtes et convives, pour voir le bal costumé débuter.




Carlena
Nous y voilà. Le bal de fin d'année. Et cette année, tout avait été mis en grand. Elle avait soufflé que les mets devaient être sublimes, d'une douceur à en perdre haleine et de donner au salon des couleurs mélangés de blanc, de noir, de gris, de rouge. Quelques chose qui pouvait rappeler le Paradis et l'Enfer. Quelque chose qui laisse ce goût d'achever afin de laisser aux invités la part belle à la tentation de revenir pour de plus emblématiques soirées. Tout avait été installé. Des draps d'un blanc immaculé, accompagné de quelques fleurs jaunâtres, parsemées d'orangers et de quelques rosées pour donner du style. Le noir s'entremêlait subtilement avec le blanc. Et le gris donnait la perfection aux tables quand Carléna avait entrepris d'habiller les quelques fauteuils d'une couleur plus claire. Le rouge venait trouver sa place à l'opposé de la salle alors que le plafond restait du bleu ciel, drap tiré afin d'éclaircir cette pièce de tout son éclat.
Tout était parfait. Ou presque. Tout restait dans cette apothéose à part l'absence d'un Gérant qui ne traînait plus dans le Lupanar depuis déjà des semaines.
Carléna se recula un soupçon, admirant ce travail du grand salon et de monter prévenir la seule Gérante présente icelieu. Trois coups à la porte de sa chambre et de lui souffler au travers du bois.


Tout est prêt Madame. Dois je prévenir Monsieur de Ligny?
Montparnasse.
      Étage - Chambre d'Elle puis Grand Salon.


    Soirée Ange ou Démon. Soirée à thème pour un ange noir déchu et ressuscité vous ne trouvez pas ? Première sortie officielle pour celui qui a cherché à se faire oublier quelque temps. Pas de costume sophistiqué pour Montparnasse, seulement un choix approprié d'accessoire. Si le torse nue n'est recouvert que d'un petit gilet court aussi blanc que l'est son pantalon, son jolie minois lui est recouvert d'un demi masque immaculé lui aussi. Un ange sortit tout droit des enfers car pour cette soirée la trace laissé sur son cou par la corde est laissé nue, visible. Détails antonymes à la tenue choisi. Montparnasse est Ange et Démon. Montparnasse est le feu et la glace. Montparnasse peut être homme aussi bien que femme. Et c'est dans ce dernier rôle qu'il se glisse un instant, le temps de se faufiler dans la chambre d'Elle, bousculant légèrement Carlena dans sa fougue d’accomplir ce Rituel d'antan auquel il tenait. Rituel de la voir se pouponner quand lui n'avait besoin que de passer une main dans sa chevelure de jais. A cela s'ajoute la curiosité d’apercevoir en avant première le costume choisit par la Belle. Et pendant que Rose est observé, les petites mains espiègle du galant viennent se jouer de ces choses, s'emparant d'un parfum pour le porté à son nez, ouvrant des flacons pour en connaître le contenu, avant d’invariablement se saisir de ce crayon noir qu'il utilise pour tracer un trait noir sous sa paupières inférieure d'un geste sûr. Le Galant n'en est pas à sa première.

    Puis, comme à son habitude, le typhon Montparnasse laissera un bordel sans noms dans les affaires de la Belle avant de s'éclipser en gloussant, non sans lui avoir volé un baiser qu'un petit : Bon courage… vient ponctuer. Car du courage il en faut à ses femmes et hommes travaillant pour en tout point satisfaire à vos besoins tel qu'il soit, mettant ainsi de côté leur propre préférence. Leur propre goût. S'oubliant même entièrement pour n'être plus qu'une chose, ceux que vous voulez qu'ils soient. La Rose excellait dans cette art.
    Et si Montparnasse était habituellement choisi pour ce frissons de l'interdit et du mauvais garçon qu'il représentait, ce soir, tandis qu'il ajustait son demi masque par dessus ce trait au crayon noir qui faisait ressortir plus encore le bleu de ces yeux, ce soir il serait l'ange et non le démon.

    Sourire caractéristique du jeune homme au coin des lèvres Montparnasse s'inclina devant la belle avant de descendre dans le grand Salon. Les premiers invités n'allaient pas tarder et l'homme savait parfaitement ce qui était attendu de lui, et pour sûr, faire sa Diva durant des heures à l'étage ne l'était nullement. Il laissait cela à ces dames, pour accueillir comme il se doit les premiers hôtes.


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Soare
[ Devant la porte ]

Paris, voila un bon bout de temps qu'il n'était pas venu y pousser ses bottes. Il avait vu les affiches du bordel lors de son voyage et avait décidé d'y aller pour une raison qui n'était pas pleine de bonnes intentions. Il avait besoin de savoir, d'être sûr, de confirmer les propos qui lui avaient été dit. Il avait besoin de ça alors qu'il savait pertinemment quelle réaction il allait avoir au moment où il la verrait et au moment où il en verrait un poser ne serait-ce qu'un seul regard sur elle.

Le ténébreux avait cependant renoncé après la missive d'un ami d'enfance qui avait confirmé sans qu'il ait besoin de se déplacer. Renoncer un temps seulement car il est finalement là, son regard noir posé sur la porte de la maison close qui se dresse de l'autre côté de la rue.
Inspirer longuement, souffler doucement, se préparer mentalement à sentir son sang bouillir et sa colère monter. Rester tranquille et profiter.

Pour l'occasion il a prit un bain, s'est lavé les cheveux, a rasé sa barbe à la perfection et terminé en enfilant son plus beau costume, le siens, celui du Connard. Se mettant en marche, sa main passe dans sa tignasse pour remettre de l'ordre dans les mèches brunes qui viennent sournoisement retomber sur son front pendant qu'il remet l'anneau suspendu à son cou à l'intérieur de sa chemise. Il est temps.

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Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Clemence.
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Préparation
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❧ A l'étage - Chambre de Clémence ☙


Nouvelle soirée, deuxième apparition officielle au sein de l’Etablissement de Grande Renommée. La Féline a eu le temps d’observer, apprendre de ses erreurs, apprendre de l’observation pour devenir plus stratège, plus habile dans sa façon de se mouvoir, de s’approcher, de guetter et de jouer. Quand bien même il lui restait encore beaucoup à apprendre, elle pouvait désormais compter sur la complicité de sa belle Ensorceleuse. Si fait, elle n’était plus seule face à ce monde inconnu. Elle avait pu également comprendre les nombreuses histoires qui hantaient ses lieux de par les attitudes de chacun… Elle/Dacien, Dacien/Etienne et d’autres qui marqueraient sans doute ses observations à venir. Thème avait été donné suffisamment tôt pour parfaire à sa tenue pour la soirée. Evidemment, l’importance de l’apparence était certainement la première chose qu’elle avait apprise icelieu. Tara en avait même fait la démonstration lorsqu’elle l’avait embellie de ce magnifique collier.

Au souvenir de cet échange complice, la main se pose sur le cou, les yeux clos dont les souvenirs viennent arracher quelques frissons. Jambes se retrouvent rapidement croisées pour tenter de canaliser l’éveil de ces émotions dont seule l’Ensorceleuse, à ce jour, et sans même le savoir, en avait le pouvoir. Azurs sont reportés sur le reflet qui se voit dessiné d’un visage joliment maquillé. Cheveux relevés en une coiffure sophistiquée telle qu’elle l’avait appris, le tout embelli d’un diadème. Quand le démon se fait ange. Nu, le corps s’élève pour rejoindre le bord du lit sur lequel est déposée avec soin la tenue de la soirée.


Merci Maître.


Pour sûr ! Si elle avait bien quelqu’un à remercier c’était le Palatin. Grâce à lui, elle pouvait aisément se payer les plus belles tenues qui soient. Capricieuse ? Certainement. Sans doute devenait-elle de plus en plus intransigeante sur son apparence lorsqu’elle savait qu’il ne lui restait plus que cela. Plus que cela depuis ce jour où tout avait basculé. Soupire s’échappe de ses lèvres aux douleureux souvenirs, et de ces retrouvailles dont jamais elle n’avait pensé en faire les frais. Pour l’heure, elle devait se concentrer sur la soirée à venir. Dans les couloirs, elle pouvait entendre les uns et les autres aller et venir.

Mains habiles s’emparent de ladite tenue avant de s’en revêtir. Masque invisible de l’esprit Félin posé et l’esprit au jeu et à la taquinerie, Clémence était fin prête. Bientôt tous seraient de nouveau réunis dans le grand salon pour une soirée pleine de surprise. Après quelques retouches pour se parfaire, dextre se porte sur la poignée cédant la place aux courbes féminines qui se dirigent tout droit vers la chambre de Tara.







❧ A l'étage - Devant la chambre de Tara ☙




Deux coups portés à la porte la séparant de son Ensorceleuse.

Tara… C’est Clémence. Tu m’ouvres ?
.elle

~~Alcôve d'Elle~~

    Une nouvelle soirée, à la saveur différente, l'absence ayant des torts que rien ne défend, et assise à sa coiffeuse, brossant ses longs cheveux chatains, la rose commençait à se demander si tout ceux à qui elle se hasardait à s'ouvrir un temps soit peu étaient destinés à disparaitre.
    Après Lucas, qu'elle avait espéré de longs mois avant de se rendre à l'évidence, c'était au tour de Dacien, déjà plus d'un mois sans aucune nouvelle, depuis cette entrevue, depuis...
    Mais le fil de ses pensées fût interrompu par trois coups portés à sa porte, s'apprêtant à répondre quand la tornade Montparnasse s'engouffra dans la chambre, provoquant le sourire de l'épineuse, Dieu que ça lui avait manqué cette façon de venir squatter sans demander aucun avis, il voulait, il prenait, et la rose ne s'en était jamais offusqué, leur amitié allait ainsi, mais ce bazard qu'il mettait à chaque fois, rhaaaa.
    En attendant se levant pour aller enfiler la dernière création de sa petite couturière, la gérante fit réponse à la, nouvellement promue, chambrière.
      Ca va de soi Carlena, et sans attendre, merci.

    Pas plus de cérémonie et un léger hochement de tête plus tard, la porte se refermait déjà sur la jeune blonde, observant un court instant l'androgyne maculé de blanc, s'amusant du contraste avec le personnage qui le portait, une grimace animant les traits fin de son visage à voir la marque lui rappelant ce jour funeste.
    Laissant l'ouragan brun retourner sa coiffeuse, la rose délaissa le peignoir de soierie d'orient sur son lit pour passer la robe confectionné sur ses indications, délaissant le mélange de carmin et de noir qu'elle arborait souvent pour une tenue réalisée d'un mélange d'étoffes fines intégralement noires, à l'exception des bretelles et des broderies argentées représentant un pentacle sur son ventre.

    Ange ou Démon ?
    Elle n'était ni l'un ni l'autre, mais ce soir arborerait la parure du Sans-Nom.

    Revenue vers la coiffeuse où le rituel de Monty voyait le jour, un étirement de pétales labiaux illumina son visage, les rôles s'inversant alors qu'elle l'observait se préparer, d'un trait de Khöl soulignant le ciel de ses yeux, à l'ajustement de ce loup sur sa belle gueule.
    Visage d'ange pour démon sous-jacent, ils se ressemblaient en ça, même si le coté diabolique de l'androgyne était plus... visible et connu, celui de la rose étant plus subtil.
    Baiser rendu dans l'échange d'un regard complice, répondant d'un "Toi aussi" à l'encouragement chuchoté.
    Parade du galant achevé et révérence grossière offerte dans un léger rire, la rose détourna son pas vers la coiffeuse pour achever de maquiller ses yeux de chat, quelques traits de ce noir sur la pulpe de l'index venant s'étaler sur la paupière, étalée et nuancée avec parcimonie quand un trait rehaussant le vert intense acheva le travail, le regard félin se faisant alors, envoutant.

    Se mirant dans le psyché, la gérante, qui pour ce soir serait surtout galante, réajusta une des bretelles croisant sur le décolleté sa poitrine our la souligner.
    Et pour la toute première fois, le cheveu ne sera pas tiré à quatre épingles, pas maintenu en chignon. Non, ce soir la châtine était démone, ce soir la florale changeait de visage, offrant celui que seuls ceux ayant partagé son intimité ou monnayé son corps avait pu voir, montrait-elle là le véritable ou un autre masque ?
    Déposant les gouttes d'essence de rose aux points stratégiques, Elle était prête, et le seuil de la porte fût franchi, une fois encore a couturière attitrée, la talentueuse Anna, avait fait merveille avec sa robe.
    Se dirigeant vers l'escalier, un léger mouvement de tête vers la droite, un éclat de voix et la blancheur d'une parure s'accordant aux courbes de Clémence en quête de Tara, il semblait que ces deux là ce soient "trouvées", même si la rose n'avait pas encore cherché à en savoir davantage, et au fond, qui ça dérangeait ? Sûrement pas elle.

~~Grand Salon~~
    Posant pied au salon après avoir quitté l'envers du rideau, le port se raidit, le maintien se réajuste et l'émeraude détaille le travail des artisans, autant que des petites mains, le buffet se voyant passer en revue avec un sourire de satisfaction avant de se diriger vers le bar pour une ultime inspection, soupir lourd stoppant son pas l'espace d'une seconde, secouant la tête pour ne penser qu'à ce soir, à ces habitués qui lui faisaient le plaisir de venir les honorer de leur présence.

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Merci JDMonty
Carlena
[A la porte de la chambre de Elle.]

Le pied de grue devant la porte de la Gérante alors qu'un homme léger et fluide fit son apparition, prenant le temps de la bousculer un tantinet alors qu'un souffle passa entre ses lèvres. Montparnasse. Juste à l'odeur qui se déplaçait derrière lui, cela ne pouvait être que ce Galant. Il était d'ailleurs bizarre cet homme, étrange parfois. Cette assurance qui se dégageait de ce personnage était bien trop prononcée pour être véridique. Mais Carléna n'aurait pas le temps de vérifier quoi que ce soit puisque Rose avait parlé.
Il allait de soi. Bien évidemment. Suis-je sotte. Quelques pas sur le côté pendant que le couple Galant finissait de se préparer certainement et la voici non loin du bureau du Directeur.


[A la porte, et puis non. Elle rentre.]

Carléna frappa trois fois, comme bien souvent mais pas de réponse. La chambrée était de l'autre côté de ce bois qui tendait à entrer dans son bureau privé. Alors, puisque pas de réponse, elle décida d'entrer, de s'avancer doucement et d'entrouvir la porte de cette pièce tenue au secret par le maître des lieux.

Monsieur de Ligny.... Tout doucement avec cette voix fluette pour ne pas l'effrayer. Le battant se poussa quelque peu alors qu'elle s'avança pour regarder s'il était là et la stupeur fit son apparition. Une mimine vint se poser devant ses yeux alors que le Directeur était en train de contempler sa tenue posée sur le lit et lui, devant, le corps sans rien. Ouais, tout nu.

Oh je suis désolée....Je souhaitais vous prévenir que tout était prêt pour accueillir les invités....
Hadrien.dangely
[Dans le Grand Salon]

Il avait reçu une invitation. Il avait tout d'abord été surpris de la recevoir, puis ravi. Surtout par l'écriture fine qui l'avait convié. Il avait dit qu'il reviendrait. Il ne pensait pas si tôt. Il pensait également s'être rangé gentiment, en suivant la voie qu'il espérait. Mais, son esprit contrarié était en perpétuel questionnement sur ce qui est bon ou pas de faire. Et il avait encore du chemin à parcourir avant de trouver des réponses à ses questions.
Alors, il avait fait le chemin depuis sa Gascogne presque natale. Il avait délaissé le confessionnal qu'il occupait à mi-temps.
Un futur curé à l'Aphrodite, il y a un couac quelque part allez-vous me dire. Sauf qu'il n'avait encore rien d'un curé. Il se contentait de porter la soutane uniquement pour écouter les âmes en détresse. Lui-même en était une, qui se perdait un peu plus chaque jour dans le péché de la chair. La chose pratique, c'est qu'il pouvait s'auto-confesser !

Et puis, quel mal y'avait-il à assister à une soirée dans l'un des meilleurs établissements réputé de Paris ? Il n'avait aucune demande particulière, il se contenterait de boire et discuter avec qui le souhaitera. Il n'était pas maître de la soirée, et encore moins de son destin.

C'est donc élégamment vêtu qu'il se rendit à l'Aphrodite, frappa et montra l'invitation de Clémence à l'intention de la personne qui gardait l'entrée.


Hadrien Dangely. J'ai été convié.


Il entra en détachant sa cape, trouvant que la chaleur se faisait déjà ressentir, la déposant délicatement sur son avant-bras, observant autour de lui, la décoration des lieux.

[Edit pour balise]
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Etienne_de_ligny
[Chambre d'Etienne avec la servante]

Soirée Ange et Démon. Un thème qui divertie, suscite l'intérêt et plus encore, l'imagination. Si tout n'était qu'apparence ici lieu, se déguiser était en revanche une signature propre à l'établissement. Courtisans et Courtisanes s'activaient, aller retour nombreux dans les salles d'eau, les chambrés et pour ne rien arranger, une effervescence dans les couloirs. Peut être pour cela que la porte était fermée pour s'assurer d'être tranquille, de ne pas entendre cette vie, trop pétillante, dans cet étage que tous, partageait. Pour l'occasion, il avait fait une commande spéciale et à l'instare de ceux qui préfère user de tenues, il avait fait simple : Un Masque.

Peut être avait-il fait trop simple, à en croire cette arrivée imprévue qui se glisse dans son bureau et sa chambre dérobée pour le découvrir, nu. Faut dire que rien ne pressait et que la nudité avait quelque chose, d'agréable. Une liberté impudique. Sourcils se haussent alors qu'il termine l'entretien de sa barbe et qu'il s'empare de ses braies et chemise noire, posées non loin.

Regard vairon se pose sur la servante et sourire s'étire, amusé de la situation. Elle avait déjà du voir bien des loups en cette demeure dédiée au stupre. Peut être même qu'elle prenait plaisir à observer à travers ces judas, qui sait. Elle ne serait pas la première, pas la dernière non plus.

Approche. Autant profiter de son intrusion. Après tout, troubler et jouer était son amusement de prédilection.

Sans attendre d'avantage, voilà qu'il se contente de mettre les braies, non sans chercher à les retenir par une ceinture. La dextre tient un côté quand de l'autre, il s'empare de de la ceinture.

Si tu veux bien te rendre, utile et m'habiller... Sourire est moqueur alors qu'il se contente de maintenir le haut de ses braies, cachant l'attirail sans forcément, chercher à en cacher le renflement naturel. Ceinture est glissée dans un passant, puis un autre, alors qu'il laisse la servante s'activer.

Après, tu iras prévenir Alyanna qu'elle se tienne prête pour ce soir. Et.. Vairons désignent un coffret dans lequel se niche deux boucles d'oreilles pendantes en plumes de colombe et quelques brides de celle d'un paon. Des notes blanches et colorées. Du raffinement propre à l'Italienne, qui depuis qu'elle portait ses jumeaux, était de loin, Femme et désirable.

Tu lui donneras ceci. Si elle a besoin de quoique ce soit durant la soirée, qu'elle est indisposée ou souffrante, tu devras me prévenir en urgence, une fois que tu auras répondu à ses attentes. Est-ce clair?

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.tara.
[Chambre Tara]

Depuis la dernière soirée la clostrière avait beaucoup appris sur l’Aphrodite mais peu sur les galants sauf deux, la féline et le Catalan. Elle avait amélioré sa prononciation, même si parfois elle butait encore sur les R, mais son accent était encore bien présent et ça l’Anglaise n’y pouvait rien. Autre chose qui n’avait pas changé, sa coiffure, qu’elle avait décidé de garder courte. Elle trouvait que ça lui donnait un faux côté androgyne. Cela ne plaisait pas à tout le monde et elle s’en moquait, du moment qu’elle s’acquittait de ses dettes en temps et heure. Elle appréciait sa vie à l’Aphrodite, le patron et les gérants n’étaient pas du genre intrusif, elle pouvait recevoir qui elle voulait du moment qu’à la fin, ils avaient leur part. Et elle évitait soigneusement le médecin. Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas la femme, elle ne la connaissait pas, elle ne faisait juste pas confiance à ces charlatans, pour son métier, Tara finirait par y aller.

En attendant, sa journée avait commencé par un long séjour dans un baquet parfumé, toutes les parties de son corps avaient été inspectées. Petit rituel obligatoire qu’elle réalisait toujours. Et comme la pudeur ; inexistante chez elle ; voulait qu’elle ait un minimum de retenu, elle cachait ses formes sous sa fourrure lorsqu’elle se déplaçait hors de sa chambre, toujours pieds nus.
Ce matin, comme beaucoup, elle avait reçu la tenue qu’elle porterait. Et contrairement à la soirée de la licence poétique, la tenue ne cachait presque rien. Entre les étoffes légères et les plumes, il ne resterait plus beaucoup de place pour l’imagination. Seul son tatouage se fondra en partie dans la tenue. Sauf qu’elle ne pouvait la mettre seule sous-peine de l’abîmer. Ce petit bijou d’étoffe valait une fortune, et même si ce n’était que pour une soirée, elle voulait être à son avantage.

La fourrure retirée, prend son temps en déambulant dans sa chambre à la recherche d’une boisson à déguster en attendant de trouver comment se vêtir et surtout une idée pour son maquillage.
Un verre de Whiskey servi, une gorgée avalée. La courtisane s’assoit devant sa coiffeuse, le reflet renvoyé lui fait plisser le nez. Quoi qu'elle fasse, c’est toujours l’autre qu’elle voit. Aucun son ne sort d’entre ses lèvres pleines. Il y a presque six mois qu’elle s’est juré de ne plus replonger, maintenant, elle n’est plus que Tara.

La brosse en main, prête à discipliner sa courte chevelure, que deux coups résonnent contre la porte. La douce voix de la féline s’élève de l’autre côté. Sourire s’épanouit. Elle abandonne l’accessoire et sans prendre la peine de se couvrir lui ouvre. Jouer avec le feu c’est presque devenu une habitude pour les deux femmes.


You’re Amazing, chick!
*

Pierres détaillent ses formes sous ce morceau de tissu, robe pratiquement cousue sur son corps du point de vue de la femme. Longs cils en effleurent chaque parcelle avec un plaisir non dissimulé.

EntRe et feRme, j’ai besoin de tes mains délicates pour mettRe cette Robe.


D’un geste de la main, lui montre la tenue qu’elle compte porter. Un sourire en coin se forme.

You’re the Angel n’ I’m the Devil? **

En présence de la Féline, Tara aime parler sa langue, sa voix se fait plus suave pour le plaisir de voir ses pupilles se dilater.

Je pense me maquiller juste un œil, tu en penses quoi ? J’hésite. Que feRais-tu, toi ?

La tête se penche, dans l’attente, sourcil arqué, sourire un peu plus marqué sur les lippes.


* Tu es incroyable, poussin !
** Tu es l’ange et je suis le démon ?
Carlena
[Chambre de Etienne.]

Approches lui avait-il dit. Quelques phalanges s'écartent de devant ses yeux, regardant le Ligny souriant, attendant la suite de savoir ce qu'elle allait devoir faire. Non non, je n'suis pas prête de coucher avec vous. La phrase était déjà toute prête au cas où alors que quelques pas se firent afin de se tenir plus prêt du Patron. Non pas que l'envie n'y était pas. Beau, charmant, ce zeste d'impétuosité qui suffisait pour le regard soit happé à cet homme et l'intelligence de tenir quelques mondes à sa botte. Oui, elle avait entendu causer du quiproquo avec le Gérant, absent pour l'heure. C'est que en cuisine, ça jasait pas mal. Mais, chambrière de qualité, Carléna tiendrait sa langue.

Alors elle s'approcha encore un peu plus, prit chaque bout de ficelle dans ses petites mains, ajustant au mieux afin que personne ne voit ce qui pourrait devenir grand quand l'envie lui prendrait et de serrer doucement les liens, juste assez pour que les braies tiennent aux hanches.


Monsieur va être en beauté ce soir.

Le noir vous va si bien aurait-elle pu rajouter. Et, quand la séance d'habillage fut fini, il fallut qu'elle aille chez Alaynna, la compagne du Patron. C'était bien sa vaine. Allait-elle faire toutes les chambres ainsi? Bref. Le coffret fût pris précieusement dans ses mains, appuyant sa demande d'un "oui Monsieur" quand elle sortit de la chambre pour cavaler jusqu'à l'autre porte.

[Chambre de Alaynna.]

Carléna frappa trois fois à la porte. Elle attendit que le médecin enceinte lui dise d'entrer, tenant la petite boite toujours entre ses mimines, ayant bien compris l'importance de ce qu'il y avait dedans. Il ne fallait pas faillir à la tâche.
L.aphrodite


La Jarre des Péchés (gages) : Comment ça marche ?





Sirius_
[Aux portes de l'Aphrodite]

Il est 18h, Paris, s’éveille, Aphrodite, s'éveille.*

Le Riddermark n'était pas du genre à aimer les bals, encore moins à danser, mais parfois, il y a ce petit truc en plus qui fait qu'on peut changer d'avis, comme on change de chemise. Une soirée à thème sur l'ange et le démon, un lieu idéal pour des rencontres fortuites, et une éventuelle clientèle à dénicher. Oui, cette soirée était une occasion en or pour observer la concurrence, démarcher de potentiels intéressés, mais aussi, simplement profiter dans un univers qui lui convient.
À cette occasion, pas de Suzeraine pour l'accompagner, car il n'avait pas l'intention d'être chaperonné par son fiancé.
Non, aujourd’hui, il venait au bras de son acolyte, la réincarnation même d'Asmodée. Elle est le péché préférée de tout homme, elle attire les regards, elle éveille les désirs, et en joue pour arriver à ses fins. Pas pour rien que de toutes ses filles, elle fut désignée comme son bras droit. Pourtant, elle reste la parfaite intouchable, les hommes se mettent à ses pieds, vendrait leur père et leur mère pour pouvoir ne serait-ce, qu'effleurer ses lèvres.
Elle est cette boite de Pandore qu'on rêve d'ouvrir pour en libérer le contenu, mais qui encore à ce jour, reste un trésor introuvable.

Une femme fatale et un Lombard, voici le duo qui se présentait à ce jour devant les portes de l'Aphrodite. Vêtu sobrement de noir de la tête aux pieds, Sirius portait déjà son masque au visage qui accentuait encore plus son regard d'acier.
Trois coups à la porte, et un rapide coup d'oeil sur la gauche vers la diablesse qui portait une tenue sulfureuse à réveiller les morts, choisit par le Maestro en personne, afin qu'elle puisse être le centre d'attention des hommes de la soirée, ou même des femmes, qui sait.
Nulle doute qu'elle saurait accomplir avec brio sa mission, car elle avait les arguments bien placés là où il faut pour les convaincre.
Quant à lui, sa soirée était toute tracée : du cognac, de la pipe, et du jeu. Seule interrogation : est-ce que l'Hirondelle serait de la partie ? Répondrait-elle à son invitation ? Ou laisserait-elle le loup dans l'indifférence ?

Trop de questions sans réponse, trop de tracas pour rien, il était temps d'entrer en scène.


*Reprise de Jacques Dutronc


[Edit pour balise]
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Sagamore
[Grand Salon]

Plusieurs jours après la missive de Rose, l’Héritier capricieux attendait avec impatience l’arrivée de son couturier. La commande avait été passée et la date butoir avait fait maugréer l’artisan. Le temps imparti pour cette demande était plus que réduit, mais il savait que le jeune homme payait bien plus qu’il ne le fallait. Les délais furent tenus. La tenue était d’un gris léger tendant presque vers le blanc selon la luminosité, les boutons d’argent brillaient sur la chemise, le col d’une couleur plus sombre était parfaitement droit. Il faut dire que le jeune avait hérité de son Père une implacable envie d’avoir des tenues parfaitement parfaite. Le tissu choisit était d’une douceur et le jeune homme, une
fois la tenue passée, se mit à sourire en imaginant les mains d’une fleur qui glissent sur cette tenue. Le couturier fut renvoyé non sans avoir été payé grassement.

Sagamore prit le temps de s’observer, de remettre les boutons exactement dans le même sens, certes il manquerait peut être d’originalité, mais la classe passait avant l’originalité. Le doux parfum de senteur fut mis sur ses poignets, c’est qu’il prenait de l’expérience l’Héritier. Et c’est d’un pas pressé qu’il ordonna qu’on prépare son coche afin de se rendre à cette fameuse soirée. La dernière fois il ne connaissait que son accompagnatrice, sa tante. Cette fois il y allait seul n’ayant pas eu de
nouvelles de sa tata et n’ayant osé demander à la voyageuse qui l’accompagnait d’ordinaire. Il tournait mine de rien en rond rougnassant contre ses gens qui auraient du prévoir à l’avance qu’il allait avoir besoin d’un moyen de transport. C’est après avoir attendu une éternité, quelques minutes tout au plus, qu’il put enfin faire le court chemin jusqu’à l’Aphrodite. Une belle soirée en perspective,enfin normalement.

Le coche s’immobilisa et il attendit que la porte s’ouvre avant de descendre et se présenter à l’accueil. Cette fois-ci, il n’y aurait pas d’enchères ce qui était dommage il était joueur et il savait qu’a ce petit jeu il allait gagner. Le menton relevé il passait l’entrée en solitaire puis vint déposer son mantel pour laisser admirer à tous sa tenue somme toute classique mais terriblement classe et onéreuse bien entendu. Il salua d’un léger hochement de tête sans trop regarder avant de se diriger vers un fauteuil pour y prendre place. De là il pourrait observer un petit peu entre inexpérience et envie de passer un excellent moment.


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